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La Crise économique et sociale en Afrique: la situation actuelle et les perspectives

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(1)

UNITED NATIONS

ECONOMIC AND SOCIAL COUNCIL

Distr.

GENERALE

E/ECA/TPCW.6/2 10 avril 1985

FRANCAIS

Original : ANGLAIS

COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'AFRIQUE Sixie"me reunion du Comite" technique

preparatoire pl6nier Addis-Abeba (Ethiopie)

15-22 avril 1985

Ordre du jour provisoire annote

Theme de la Conference : La crise economique et sociale en Afrique : la situation actuelle et les perspectives

INTRODUCTION :

1. Ouverture de la reunion (point 1 de Vordre du jour)

L'ouverture officielle de la sixieme reunion du Comite" technique preparatoire plenier aura lieu a la Maison de 1'Afrique le lundi 6 avril 1985 a 16 heures.

2. Election du bureau (point 2 de IVprdre du jour)

Conform6m«&it aux articles lU et 15 du rlglement de la Commission, le Comitg technique preparatoire plenier elira parmi les reprgsentants des Etats raembres

un president, un premier vice-president, un second vice-president et un rapporteur Les membres du bureau sortant restent en fonction jusqu'a l'^lection de leurs

successeurs et sont reeligibles.

3# Adoption de 1'ordre du .lour et organisation des travaux - ■ " "

(point 3 de Is ordre du jour) ' ~~

^ .Conformement S 1'article 9 du rlglement int^rieur de la Commission, la

reunion adoptara son ordre du jour et arretera la procedure £ suivre pour le dsroulement de ses travaux (document E/ECA/TPCW.6/Rev.3).

H85-953

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Premiere partie : La crise economique et sociale en Afrique : examen de la

situation depuis la derniere session de la Commission en mai 198U

!• Rapport de la reunion regionale minisfrerielle sur la dette exterieure

de 1'Afrique (point 1 de la premiere partis de l'ordre du lourO § Le Comite technique preparatoire plenier sera saisi du rapport de la reunion

ministerielle regionale sur la dette exterieu:.-e de 1'Afrique (document E/ECA/CM.ll/5r

qui s'est tenue a Addis-Abeba du 18 au 20 juin 1<?8U. Ce rapport fait etat des

graves inquietudes des pays africains a propos de la dette de plus en plus lourde ainsi que des problemes qu'ils rencontrent pour assurer son service. II contient desrecommandations precises relatives a la position que les pays africains devraient adopter a l'egard de la communaute internationale pour rgsoudre la crise de

1'endettement exterieur de l'Afrique. Dans le rapport figure egalement la

Declaration d'Addis-Abeba sur la dette exterieure de l'Afrique, adoptee a l'issue de la Conference ministerielle et figurant en annexe au Memorandum special de la CEA sur la crise economique et sociale en Afrique adopte par la Conference des ministres. II est prevu que le Comite examine ce rapport a la lumiere des faits

intervenus recemment et se prononce sur les mesures eventuelles a prendre pour

attenuer la crise de 1'endettement exterieur.

2* Rapport suE'lles debats speciaux sur la crise-economique et sociale en :. . Afrique a la seconde session ordinaire-de I98U du Conseil economique"~"et social, a la trente-neuvieme session de lTAssembl£e gengrale des Nations Unies et a la vingtieme session de la Conference des chefs d'Etats et de

gouyernements de 1'Organisation de l*Unitg africaine

(point 2 de la premiere partie de 1'ordre du jour) ,;

, A la suite de 1'adoption du Memoranda special sur' la crise economique et

sociale en-"Afrique par la Conference des ministres de la CEA a sa dixieme reunion

(E/ECA/CH.10/37/Rev.2)^ celui-ci a donne lieu a des debats approfondis a la

seconde session ordinaire de 198U du Conseil gconomique et social, a la trente- neuvieme session de 1'Assemble g^nerale des Nations Unies et a la vingtieme sessionde la Conference des chefs d'Etat et de gouvernemeht de_l'Organisation

de 1 Unite africaine. Coniprmement a la demande faite par 1l> Conference des ministres de la CEA9.le Memorandum special et d'autres documents ^tablis a lfmitiative du Secretaire general par son represeritant special sur la crise

economique en Afrique ont servi de documents de base lors des debats susmentionn^s.

*-v J P^^ rapport (document E/ECA/CM.11/2T) donne un bref compte rendu des debats^speciaux au Conseil Economique et social, a 1'Assemble g^n6rale et au vingtieme Sommet^de l'OUA. Les declarations adoptees a la.trente-neuvieme session TiJ: Assfm^lee g^erale ainsi qu'a la vingtieme session de la Conference des chefs d Etat et dejgouvernement de l'OJA y sont. egalement analyses. Finalement certaines activites de-suivi y sont egalement examinees, notamment les initiatives rScentes prises par le^Secretaire ggn^ral I l'issue de l'adoption de la Declaration- de 1 Assemblee generale sur la situation economique critique en Afrique et de la

decision de la Conference des chefs d'Etat et de gouvernement de 1'OUA de consacrer

son vingt-et-unieme Sommet de 1985 essentiellement a des questions economiques

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3. Etude des, conditions, gconcafiiques etsociales en Afrique, 1983-198U

■ .:;..- (point -3'ae ia/premlere-partie de i'ordre du jour)

Att titre dfc ;ce pointv la .Conference sera saieie d'uri rapport intitule

"Etude-des conditions ■ e'conomlques et socialesTen "Afrique, 1983-1981* (E/ECA/CM.11/16) qui.-lournit, au niveau regional et dans la mesure du possible au niveau national une analyse de la situation e"conomique au cours de la periode 1983-198U ainsi que dies' previsions pour l'annee 1985. De l'£tude, il decoule essentieHement que du fait de la secheresse et d'autres facteurs, la region n'a pas £te en mesure de profiter de la reprise 6conoinique mondiale; la recession se poursuit, la production de la region n'enregistre pas d?ame"lioration et en 198U il a et6

estime qu!elle 6tait inferieure de 10 p. 100 a son niveau de .1980 (sur la base du produit par habitant et des prix de 1980); la situation de la "balance des comptes ext^rieurs s'est amelioree mais au prix d!une restriction draconienne ^dea,

importations qui a eu des effets ne*fastes sur la production. Les perspectives font ressortir une croissance. modeste d'environ 3 p. 100 enchiffres reels en 1985 au^

cas ou les conditions, climatiques. redeviendraientjnormales. Une ^tude sp^ciale figurant en annexe a 1'Etude traite de la question de la devaluation afin, que les Etats membres puissent proc^der a x&i exainen objectif de cette pratique, et de ses :,effets. .' . ■ . .._• ■ ■ - : . ; ": '..:.■ ■ . -

**• Rapport gconomiqueiannuel de la CEA et de la BAD, 198U-J983 . (point h de la preniidre partie de l'ordre du jour)

Ce rapport presente pour la premiere fois a la Conference des ministres fait suite a celui qui avait 6te §tabli 1'annee derni^re.:Le pi*^sent rapport traite essefitiellement de la gestion de la dette^.On tente, dafig le document d'^valuer- 1* importance'de. la, dette ext^erleUre de l^Afrique en rassemblant toutes les. .

informations cUsponibles et en analysant le probleme que pose le service de. la '•-'■' dette dans, .les pays, africains.'Les solutions au probl^me de la'd^tte; ainsi que- lee techniques cle gestion de la dette y sont ^galement examinees (document

E/ECA/CM.ii/26).,?;'■■.]. ■'■-■■■■ . ■_"■■.■■■■

5 - Situation critique de 1* alimentation et. de 1T agriculture en Afrique I98U > - (point',5. de .la premiere partie de I'ordre du jour), la erase et le deVelop-

•.penfeni:1 de la production alimentaire et agricole (point 2 c i) de. la i^

partie de l'ordre du jour) (voir point 2 d i) de la deuxiemerpartie de

l'ordre du, jour). : .

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DEUXIEME PARTIE : Questions economiques dont sera saisie la Conference des chefs d'Etat et de gouvernement de 1'Organisation de 1'unite africaine a son vingt-et-unieme Sommet conformement aux decisions prises par le Conseil des ministres del'Organisation a sa quarante-et- unieme session tenue a Addis-Abeba du 25 fevrier au 4 mars 19B~"

1. Le Plan d'action de Lagos et 1'Acte final de Lagos : evaluation et mesures a prendre pour accelerer leur mise en oeuvre :

a) Rapport interimaire sur la mise en oeuvre du Plan d'action de Lagos et de

l'Acte final de Lagos :

i) Presente par les Etats membres (alinea i) du point 1 de la deuxieme

partie) *

Le document E/ECA/CM.11/73 est une evaluation des progres accomplis dans la mise en oeuvre des objectifs du Plan d'action de Lagos eu §gard aux politiques de deve loppement appliquees par les Etats membres. Apres un bref expose des raisons qui ont conduit a l'adoption du Plan d'action de Lagos en avril 1980 par les chefs d'Etet et de gouvernement africains, le document rapp'elle les principes fondamentaux et directives sectorielles du Plan ainsi que les recommandations anterieures, en parti- culier celles issues de la huitieme reunion de la Conference des ministres tenue a Tripoli EJamahiriya arabe libyenne) en avril 1982 qui visaient a accelerer la mise

en oeuvre du Plan.

Le document fait ensuit'e une analyse critique des politiques de developpement actuelles en Afrique et conclut que les recommandations issues de la huitieme reunion de la Conference des ministres tenue a Tripoli n'ont pas 6t"6 appliquees. II souligne ensuite les faibies progres accomplis dans la realisation des objectifs du Plan en ce qui concerne la plahification et la mise en valeur des ressources naturelles et

humaines, la mobilisation des ressources financieres dans les secteurs agricole, alimentaire et industriel. II contient Sgalement les recommandations suivantes aux' Etats membres, a) renforcer et utiliser de facon rationnelle les structures de cooperation regionales en place et b) elaborer et executer de toute urgence des programmes sous-regionaux et regionaux dans les domaines prioritaires definis dans le Plan d'action de Lagos pour la su.rvie du continent. _: .

iii) Presente par les secretariats de l'OUA et de la CEA (alinea iii) du point 1 iii) de la deuxieme partie)

Le document E/ECA/CM.11/74 intitule "Rapport interimaire sur la mise en oeuvre du Plan d'action de Lagos" dont sera saisi le Comite au titre de ce point de l'ordre du jour a ete etabli pour repondre en partie a la demande faite par 1'Assembles des chefs d'Etat et de gouvernement dans la resolution AHG/115EXIX) aux secretariats de la CEA et de 1'OUA pour qu'ils redigsnt le deuxieme rapport interimaire sur la mise en oeuvre du Plan d'action et de l'Acte final de Lagos en vue de sa presentation a

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Pa^e 5

la Conference a sa session de 1985. Le premier rapport interimaire avait ete examine par la Conference en 1983. Le present document est l'un de ceux qui se trouvent a divers stades d'elaboration et que les deux secretariats envisagent de fondre en un rapport global unique devant etre pret pour la derniere reunion du Comite Directeur et pre~sente au Sommet de 1985.

Le programme de travail et ordre de priorite pour la periode biennale de qui actuellsnent est etabli a partir des principes a la base du Plan d•action et l'Acte final de Lagos ainsi que des decisions et instructions des chefs d, Etat et de gouvernement qui y figurent est I1instrument permettant a la CEA d'aider les Etats membres et leurs institutions intergouvernementales a mettre en oeuvre le Plan et 1'Acte final. Le present document met done en relief les principaux aspects

de l'execution du programme de travail et ordre de priorite pour 1982, 1983 et 1964.

Le Comits technique preparatoire plenier a, dans le cadre de l'examen du rapport f

biennal du Secretaire executif. procede en 1984 a un examen detaille des resultats

obtenus au cours de la periode 1982-1983. D'-autres renseignements ooncernant l'annee

1984 figurent egalement dans le document E/ECA/CM.11/55 intitule "Rapport interimaire

sur l'execution du programme de travail et ordre de priorite pour la periode 1984

1985".

b) Situation economique et sociale en Afrique, 1980-1985 :

i) Ex amen et evaluation des resultats economiques en Afrique, 1960-1985 a la lumiere de la Stratsgie internationale du d6veloppement et du Plan d'action de Lagos (point~1b i] de la deuxieme partie)

Au titre de ce point de I1ordre du jour, la Conference sera saisie du document E/ECA/CM.11/14 intitule "Examen et evaluation des resultats economiques en Afrique, 1980-1985". Ce point a ete inclus en application des resolutions de l'Assemblee generale demandant que l'on procede de facon perlodlque a revaluation des resultats obtenus dans la mise en oeuvre de la troisieme Q^cennie des Nations Unies pour le developpement. En outre, les debats sur ce point permettront d'examiner la mise en Oeuvre du Plan d'action de Lagos qui fait partie integrante de la Strategic

Internationale du developpement.

Comme il ressort du document presente pour examen, les buts et objectifs fixes par la Strategic internationale du developpement n'ont pas ete attaints, la region traversant une crise d'une exceptionnelle gravite. Le taux.de croissance.de

7 p. 100 preconise par la Strategie n'a pas ete attaint, la-production a baisse et en 1964 on a estirne qus le revenu par habitant a ete inferieur de 10 p. 100 a son

niveau de 1980.

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Le secteur de I1agriculture a ete ravage par une secheresse devastatrice qui, de 1982 a 1984, a touche au moins 150 millions d'habitants dans 28 pays. Dans certains, pays (Ethiopiei Mozambique, Soudan et Tchad), du fait de la famine

le nombre des pertes en vies humaines a aujourd'hui depasse 100 000 au Mozambique et probablement plusieurs centaines de milliers en Ethiopie ou la population menacee par la famine est evaluee a 7 millions d'habitants.

D'autres facteurs tint joue un r61e dans la situation critique de I'Afrique, notamment la recession mondiale de 1980-1983 et ses effets sur la demande mondiale.

Le marche pStrblier est aujourd'hui sature et les prix petroliers sont en baisse constante.ee qui entraine des pertes considerables pour les pays africains expor- tateurs de petrole, en particulier ceux de l'OPEP. D'autres sxportations ont pSti du recul de la demande, cells des ressources minSrales. En revanche, les facteurs politiqUes ont et§ importants; en effet, le document note un changement apparent au niveau des politiques gouvernementales ou la tendance est d'allouer des ressources accrues au secteur agricole, d'offrir des prix plus renumerateurs de revoir la gestion du secteur public, et de controler les depenses d'investissement et, d'une maniere

g6n6rale, d'utiliser plus efficacement les ressources.

Les perspectives pour 1965 laissent supposer une croissance modeste de 3 p. 100 environ, a l'amelioration des conditions climatiques dans les pays frappes par la secharesse et a une reprise probable dans les principaux partenaires econo- miques de I'Afrique.

Pour atteindre les objectifs de la troisieme Decennie des Nations Unies pour le developpement, d'importants efforts sont a l'evidence necessaires, eu egard aux resultats decevants obtenus jusque-la. Une revision de ces objectifs pourrait etre

...'.;. :, ■.. ; .

EtUde des-conditions Scanomiques et sociales dans les pays africains les moins avances, 1981-1984 (point 1b ii) de la deuxieme partie) La Conference sera saisie du document E/ECA/CM.11/35 intitule "Examen des conditions economiques et sociales dans les pays africains les moins avances, . 1981-1984". Le document, qui couvre une periods de quatre ans depuis l'adoption en 1981 du nouveau Prograime substantiel d*action, examine les scenarios de crois sance macro-§conomique et sectorielle ainsi que les resultats socio-economiques globaux obtenus dans les pays africains les moins avances pris individuellement, et en tant que groupe, avec un accent particulier sur les tendances observees dans^

les secteurs cl^s, en analysant les principaux problemes de developpement rencontres ainsi que les politiques specifiques a chaque pays visant a assurer une gestion economique adequate dans les pays respectifs. II donne egalement un bref apergu des mesures prises au niveau national pour creer des mecanismes de suivi appropries

pour une execution efficace du nouveau Programme substantiel d'action dans

les divers pays africains les moins avances. .

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Examen et evaluation des progres realises dans 1'execution du nouveau Programme substantial d'action dans les pays africains les moins avance"s Calinea iii) du point 1b de la deuxieme partie)

Conforme'ment aux resolutions 36/194 et 38/195 de 1'Assembled generale en date du, 17 de*cembre 1961 et du 2Q decembre 1983 respectivernent, la CNUCED convbquera a

Geneve ESuisse) du 30 septembre au 11 octobre 1985 une reunion de:haut niveau. du groupe intergouvernemental charge de la question des pays les moins avances; qui proc^dera a l'examen globale a mi^parcours du nouveau Programme substantial d'action afin de le reajuster pour la seconde moitie" des annees 80, de maniere a.en assurer 1'execution complete. La resolution 503 Exix) adoptee par la quatrieme reunion ministerielle des pays africains les moins avances et enterinee par la Conference des ministres de-la CEA a sa dixieme reunion/dix-neuvieme session de la Commission avait prie tous les pays africains les moins. avances de formuler des propositions concretes en vue de l'ajustement du Programme. Dans le cadre des activites preparatoires a ce reexamen,

le secretariat presentera une etude intituled "Examen et evaluation des resultats

■ accomplis dans 1'execution du nouveau Programme^substantiel d'action dans les pays africains les moins avances [1981-1984}" Edocument E/ECA/CM.11/36) qui contient une evaluation de la croissance macro-economique globale 8t des r^sultats sectoriels dans les pays.africains les moins avances, ainsi que des objectifs globaux et des strategies sectorieltes prevues par le nouveau Programme et examine sur une peYiode quatre ans dans quelle mesure les pays ont satisfait aux prescriptions du chapitre premier du nouveau Programme au cours de la premiere moitie des annees 80. Le deuxieme chapitre est Gonsacre aux,mesures Rationales et aux mesures d'appui sur le plan international, notamment en rapport avec lesttendances et perspectives dea flux de ressources en

direction des pays africains les moins avarice's. Enfin, le document en question contient un certain nombre de propositions relatives a l'ajustement du nouveau Programme

substantiel d'action afin d'en assurer la pleine execution au cours de la seconde moitie des annees BO.

iv) Examen des progres re"alise"s dans la mise an oeuvre du Plan alimentaire regional pour l'Afrique, (1978-1984) (point 1b iv) de la deuxieme partie) -. Le document present§ au titre de ce point de l'ordre du jour lvalue les resultats dans les domaines dans le cadrs du Plan alimentaire regional pour l'Afrique EAFPLAN) de 1978 a 1964. II a egalement ett§ proced§ depuis 1980 a une Evaluation preliminaire du chapitre du Plan de Lagos relatif a l'agriculture.

II ressort de cette evaluation que, contre toute attente, les objectifs de production, de- croissance et d'investissement fix^s dans les deux plans n1ont pas encore ete atteints. Au contraire, lapproduction vivriere par habitant en Afrique a flechi de 2 p. 100 par an alors que I1 on assisterait a une explosion de"mographique

sur le continent •■■ ■ ■ .

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On constate une baisse du coefficient d'autosuffisance alimentaire, une dependance croissante vis-a-vis des importations de denrees alimentaires et une famine generalisee.«

D'apres le document ces resultats deplorables tiennent essentiellement a I1inaptitude des pouvoirs publics a concevoir des politiques appropriees. Les effets de la recession economique mondiale prolongee associSs au fait que les gouvernements doivent faire face • a des situations alimentaires d'urgence aggravsos par les catastrophes naturelles,

notamment par la secheresse generalisee qui a sevi dans plus de la moitie des pays africains au cours de la derniere decennie sont £galemerit evoques dans le document en question (E/ECA/CM.11/37).

■ ■ v) Rapport interimaire sur l'execution du Plan d'action de War del Plata en Afriqus (1978-1984) (point 1b v) de la deuxismepartie)

Le secretariat pre"sentera un rapport sur l'etat d'avancement de l'execution du Plan d'action de Mar del Plata depuis la Conference des Nations Unies sur l'eau, tehue en 1977. Ledit rapport souligne les difficultes particulieres auxquelles sont

confronted les pays africains et etudie les obstacles au progres. II convient en outre un certain nombre de recommendations emanant des Etats membres et des organismes de financement et qui tendent a accslerer la mise en oeuvre du Plan d'action [document E/ECA/CM.11/9).

vi) Evaluation de 1'execution materielle de la premiere phase (1980-1983) de la Decennie ctes Nations Unies pour les transports et les communications en Afrique (point 1b vi) de la deuxieme partie)

L1introduction du rapport presente a ce titre comporte une vue d'ensemble et un resume. Le premier chapitre porte sur l'execution du programme de la Decennie dans

les differents pays et comporte notamment une Evaluation materielle et financiere des actiyites realisees a.ce-titre, Evaluation fondle sur les informations regues des Etats membres ou recueillies acpres de ceux-ci. L'evaluation est faite par mode de transport st par secteur de communications. Le document rend egalement compte dss activites de collecte d'informations menees par la CEA et des problemes rencontres a cet egard.

Le deuxieme chapitre renseigne sur l'6tat d'avanccment de l'execution des projets de liaison rsgionaux, sous-regionaux et inter-Etats, dont des projets de liaison inter- Etats classes suivant le mode de transports, et rend compte des projets capitaux pour

le developpement des transports et des communications dans les differents modes de transport et secteurs de communications.

Le troisieme chapitre porte quant a lui sur l'examen de l'etat d'avancement des activites d'execution des projets de liaison regionaux, sous-regionaux et inter-Etats, notamment des projets relatifs aux differents modes de transport et des projets essen- tiels pour le developpement des transports et des communications.

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Le quatrieme chapitre e-st consacra a la,contribution que lee Institutions spe-

cialisees de l'ONU et les organisations intergouvernementales africaines ont apportee a la mise en oeuvre du programme de la D£qennie, tandis que le cihquieme chapitre rend comptede la cooperation et du concours que les dcrnateurs et les institutions finan- cieres ont pretes dans le cadre de la mise en oeuvre~du programme de la Decennie. Le sixieme chapitre examine l'evolution, les problemes et difficultes en rapport avec la Decennie qui sOnt survenus au cours de l'annee (document E/ECA/CM.11/11):.

vii) Examen des progres realises en ce qui concerne 1'integr tion de la femme

au developpement' tians le contexte de la Decennie destinations Unies pour

la femme (point 1b vii) de la deuxieme partie)

Vers la fin de la Decennie en 1984, la Commission fiponomiqua pour l'Afrique .s'est assign§ pour tSche d'examiner et d'eyaluer les realisations de la Decennie,

notamment la contribution de celle-ci a 1'acceleration de 1fintegration,; de la, femme africaine au developpement du continent en tant qu'agent et behefipiaire'd.a ce de"veloppement* Le rapport (document E/ECA/CM.11/13) presented a ce titre-Gomporte les trois parties suivantes : a) plans et strategies de developpement; b) mecanismes natlonaux, sous-regionaux et regionaux d1integration de la femme au developpementj c) participation de la femme dans les differehts secteurs du developpement national.

Cheque partie comporte une etude de la situation et des obstacles rencontres et contient des recommaridations pour. lAavenir. A la fin du document figure un resume de la

situation alnsi que des r'ecommandations globales sous le titre de "La Decennie et 1'apre s-D6cennie".

viii) Probldmes de balance des paiements dans les pays afrjcains en developpe ment : un reexam'eh (point 1b viii) de la deuxieme partiej

Au titre de ce point de l'brdre du jour, la Conference sera saisie d'un rapport

tdocument E/ECA/CH.11/8) faisant etat rdB la Hecessite urgente qu'il y a de passer

de l'economie colohiale extrovertie repdsant' sur la production de quelques produits primaires et de matieres premieres doht la demande exterieure tend a la baisse a une

§conomie plus diversifi§e, notamment gr§ce £ la production dparticles manufactures.

Lb rapport indique que de nombreux pays africains en develpppement ont d6ja prpc^de a une importante amputation de leurs exportations et du niveau de 1'investissement et da la consommationj les possibilites de proc^der a d'autres coupures s'en trouvent done considerablement amoindries. Les perspectives pour la seconde mpitie des annees 80at lesaann§es suivantes qui se caracterisent par 1'extreme complexite des situations et des'■problemes, appellant par consequent des reponses et des politiques novatrices qui permettent de faire face a 1'alburdissement du deficit de la balance,, des. paiements.

ix) Etude sur las duites de devises en Afrique (point 1b ix) de laddeuxieme '■' partie)

Le rapport sur les fuites de devises (document E/ECA/CM.11/25} traite des sources, de l'ampleui-^et des types des fuites de devises dans lss pays africains en developpe ment. On y souligne que, au moment oD les pays africains se trouvent confrontes a de graves difficultes de balance des paiements et oCi 1'assistance exterieure tend a dimi- nuer, il est indispensable de concevoir des moyens de mettre un terme aux fuites de devises grScs a 1'adoption de politiques monetaires, fiscales, de taux de change et de pris appropriees.

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c) Mesures sectorielles pratiques en vue d'acceisrer la realisation des objectifs 6nonces dans le Plan d'action de Lagos et dans l'Acte final de Lagos

i) Politiques en matiere de developpement et de population (point c i) de

la deuxieme partle) .

Le document qui eat presents au titre de ce point de 1'ordre du jour fait etat de l'inquietude grandisSante que dause l'avenir du continent tel qu'il apparalt a travers les projections troublantes sur la population de la region. On y passe en revue la situation dsmographique du continent au milieu de l'annee 1984,-notamment

les taux de croissance demographique eleves. C'est dans ce contexte que sont etudiees les tendances futures de la population et des taux de croissance demographique en Afrique, ainsi que jesincidences de cette Evolution a la lumiSre de deux series d1hypotheses, a savoir d'une part, celle dans laquelle les tendances actuelles des composantes de la croissance demographique [fecondite, mortality et migrations) continueraient a influer sur la repartition par age et par sexe d'ici 1'an 2025 et d'autre part, celle selon laquelle des mesurea serant prises pour influencer les tendances futures de ces composantes. Les politiques tendant a la mise en application de ces mesures sont etudiees dans le Cadre du Programme d'action de Kilimanjaro [document E/ECA/CM.11/62).

ii) Les strategies prospectives d'Arusha en vue de la promotion de la

femme africaine bien aprfes la Dfecehnie des Nations Unies pour la femme (point c ii) de la deuxi&me partie)

La Conference regionale preparatoire de la Conference mondiale chargee d'etudier et d'^valuer les realisations de la Decennie des Nations Unies pour la femme : egalite, dSveloppsmsnt et paix, organisfie du. 8 au 12 octobre 1984 en cooperation avec l'OUA a Studifi et adopte les strategies de 1'apres-D6cennie. Ces strategies reposent sur une Stude minutieuse des progrSs realises at des obstacles rencontres par les gouver- nements africains au cours des cinq dernieres annSes, L'idee centrals des strategies eat que les femmes doivent fitre plus que jamais intimement associees aux mesures et activit§s destin6es a rSsoudre les probl&mes de developpement de l'Afrique auquel . elles doivsnt participer. On a saisi retenu dans le cadre des strategies un certain nombre de domaines critiques dans lesquels il faudrait reconnaltre le rfile des

femmes. II s'agit de l'agriculture, de la production alimentaire, de l'education et de la mise en valeur des ressources humaines, de 1'Industrie, de la sante et de l'environnement, de la paix et de la lutte contre 1'apartheid. Les participants a la reunion ont estim6 que les minist&res de la planification et les m6canisraes

nationaux d'integration de la femme au developpement doivent jauer au niveau national un rfile primordial pour la mise en oeuvre des strategies [document E/ECA/CM.11/20).

iii) Lbs ressources humaines et le developpement (point 1c iii) de la deuxieme partie)

a) La crise du chfimage et la gestion des ressources humaines (point 1c ill) de la deuxi&me partie)

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Dans le document E/ECVCtf. 11/33 lea resultats enregistres en Afrique dan? le domains da 1'utilisation des ressourcss hurnaines ont fits" passea en revua. L'analy»9

montrs qua Is chomaga declare dans le marchfi du travail salarie dana le secteUr structure est 61eve. II s'est egalement considerablement accru en 1984 en ratson des mauvais resultats enregistres par las Economies des pays de la region qui ont ete caracterisees per une baisse de la demands d'emplois dans l'industrie, les services et 1'agriculture. La situation du ch6mage n'est considered que comme l'un des barometres de I'utilisation des ressources humaines. L*incidence consi derable et croissante du ch6mage, en particulier dans 1'agriculture de subsistance en constitue un aubre. Une troisieme mesure de 1'efficacite en matiere d'utilisation des ressources humaines est la manure dont la population active est amenee a

realiser des taux de productivity pius Sieves. Les resultats enregistrea dans tous

las trois domainGS ont ete decevant3. . . '"'■ " ■'■■ ■

Les conclusions tirees dans le document qui contiBnt une analyse des perspectives de reprise en 1935, 19B6 et au-dela, etaient qu'a moins de deployer des efforts

concertes en vug de creer davantage d'emplois et d'utiliser de facon plus rationnelle la population active, la region ne sera pas en mesure, au cours des annees a venir, d'utiliser judicieusement Xes ressources humaines dont elle dispose. Les incidences de cette situation sgr les revenus, les recettes, la pauvrete et le niveau global de productivite sont evidentes. Un cer.tainviombre.de propositions sont alors faiteW ■*

pour parer a cette eventualite. Las mesures sont essentiellement d'ordre politique mais portent sgalement sur une orientation des programmes et sur des ajustements structurels dans le domaine de 1'administration et de la gestion ainsi que sur le renforcement des competences dans certains domaines clefs. Ces propositions sont soumises a l'examen des participants a la Conference. Elles servent de base a la formulation de strategies et programmes nationaux, sous-r§gionaux et regiohaux en.

matiere d'utilisation des ressources humaines.

b? La gfetsti-cn des ressources humaines en Afrique : un programme -' 'f-■■'■'' d'action (point 1c1iii3 b) de la deuxieme partie) -.

Le document E/ECA/CH.11/40 porte s'ur l'essentiel des deliberations et recomman- dations de la Conference des ministrsB responsables de la planification, de la'mise' en valeur ct de 1'utilisation des ressaurces humaines qui a §te organisee a Addis- Abeba du 9 au 16 octobre 1936, On y met en exergue les domaines de preoccupation et les principaux obstacles en matiere de planification, de mise en valeut et

d'utilisation des ressources humaines en Afrique. Les recommandations faites au ■ cours de cette conference portent sur les mesures a prendre ainsi que les politiques et programmes a adopter afin de mettre en valeur et d'utiliser beaucoup plus effica- cement les ressources humaines dans la region. La presente Conference est pri§e de prendre acts de ce rapport et d'examiner la possibility d*adopter les mesures propo-

sees.

(12)

E/kCA/TPCW.6/2

Page 12

en valour et utilisation des ressources minerales an Afrique : Programme d'action [point 1c iv) de la deuxieme partie)

Le secretariat presentera un document sur les progres realises dans la mise en oeuvre.des recommandations de la premiere Conference regionale sur la mise en valeur et 1'utilisation des ressources minerales en Afrique. Le document propose egalement un programme d'aotion pour la mise en valeur rapide du secteur minier, avec un accent # particulier sur la mise en valeur des mineraux precieux, des matieres premieres entrant dans, la fabrication d'engrais locaux et des materiaux indispensables au dev/eloppement industriel [document E/ECA/CM.11/41),

v) Mise en place dans les paysaafricains de moyens pour la prospection, 1'exploitation et la mise en valeur des ressources marines en Afrique (point 1c v) de la deuxieme partie)

Le secretariat presentera un rapport d'enquSte sur les moyens dont disposent les Etats afrioains pour: explorer, exploiter et mettre en valeur les ressources marines. On y suggere les mesures a prendre aux niveaux national, sous-regional et regional pour developper ces moyens. (Document E/ECA/CM.11/18).

vi) Mise en valeur de l'e"nergie des oceans [point 1c vi) de la deuxieme partie)

Le secretariat presentera une etude preliminaire sur les possibilites de mise en valeur de l'energie marine dans les Etats membres cotiers de I1Afrique de l'Est.

Le document prSsente des Etudes faites sur cinq formes d'energie marine, a savoir la maree, les vagues, l'energie marine thermique, la salinite et les couronts

oce"aniques. Le d^veloppement de ces sources d'energie a des fins commerciales n'est pas envisage avant l'an 2000. (Document E/ECA/CM.11/24).

vii) Oeveloppement industriel (point 1c vii) de la deuxieme partie)

Le document porte essentiellement sur les mesures prises et les projets Slabores a moyen et a long termes en vue d'executer le premier groupe de- projets au cours de la Decennie du deVeloppement industriel de 1'Afrique et de jeter ainsi les bases solides d'un d#veloppement industriel autonome et auto-entretenu. Cet objectif doit Stre atteint essentiellement grSce a une exploitation accrue des ressources naturelles locales, au deVeloppement des industries basees sur les ressources et des industries me"caniques motrices ainsi qu'a l'etablissement des relations intra et intersectorielles Les projets dont l'ex^cution est prevue aux niveaux national, sous-regional et regional concernent les industries nationales motrices basees sur les ressources qui permettront de satisfaire la demande dynamique de produits fondamentaux et les industries mecani- ques motrices qui assurent un deVeloppement int6gr6 grSce a la production de materiel et de pieces detachees essentiels. Au niveau multinational, les projets prioritaires que les gouvernements et les organisations intergouvernementales ont choisi d'executer sont enume"res dans le document et portent sur les domaines suivants : projets necessi- tant une cooperation Internationale notamment ceux relatifs aux facteurs de production

(13)

E/ECA/TPCtf.6/2

intermediaires et matieres premieres, nroduits side>grgJques, cupvre, aluminium et produits chimiques de base necessaires a .1.a fabrication.de toute une "

de differents engrais et pesticides et aussi a la production' de,rnateri3i et

agricoles, materiel de transport, materiel de construction et: materiel .de -trrjnsTiis-- sion de l'energie. Le document contient egalement les.differences mesures propres a faciliter 1'execution des projets eu niveau national dipsi que Igj efforts collect:

necessaires a 1'execution des projets multlnationeux. (document E/ECA/CM*11/63).

viii) Science et.technologie au service du developpe^ent (point 1c viiij

deuxieme parti.e) ■'..'. ..

Un representant du secretariat presentera ce docurr.ent dans lequBJ. sont coul'-^n'.

les problemes et contraintes freinant la realisation des objectifs ou Flar d'actior de Lagos et de l'Acte final de Lagos ainr.i que la ccnijeration snt.re IT.'Uft st 1^

CEA dans la mise en oeuvre des dispositions relatives 1 Is suiencs et a la techniau;.1 Le document contiant egalemsnt dsa prepositions dt? prograwfidS et activit^s vi'^blor- propres a accelerer la realisation des objectifs du Plen d1 action de Lasos Cc1ocl"^:\ ■ E/ECA/CM.11/68).

ix) Transports et communications [point 1c ix) de le rleuxis'ne partie) Le document E/ECA/CMr 11/71 contient 1r prngr^rme r"e 13 De^crnin des r'stiori;.

Unies pour les transports et les communications en /VFriGim qui ^ 614 approuvr por la Conference des ministres de la CEA [resolution 287 (XIXj du 26 mai 1934) et Qni constitue le moyen efficace de realissr les objactifs du Plnn d'action Hs Lagcs ct de 1'Acte final de Lagos dans lessaectpurs dss trnnsportL et des corr.rr.;jniceticnbJ

Le programme contient 1050 projets d'un coiit estitracif ae io,j ninii^i-u:. u^

dollars et dont 1'execution se poursuivra juriqu'sn 1S03,

L 'objectif principal du programme est d 'assurer X' intSgrati.cn physique d'i continent africain grSce a un effort regional cullBctif. Gn y met I'sccent sur l'amelioration, 1r harmonisc,ticn, la coordination .:t I' -Vit^grcition de= infrastructui-c;

et services existants et futui-s de transport et da conirfiLjr.icotic::, cc qL'i phih^lt) L'l'i.

de promouvoir et de faciliter la cooc&rdtion Gconorrique at F.or.ialP;. ?.e cc^;:T3rc;e intra-africain et l'autonomie collective intsiiiaure. ■

Le programme est tout a fait detai-lle nt accorda la plus haute priurite a 1'execution de certaines categories de projotB qui revpt^nt une lirportance primor- diale et qui ont une tres grande incidence [.ur 1: iFi'tfegxauijii jj!"-y5.u"|b._ uu coriLXi'ici.'i.

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E/ECA/TPCW.6/2 Page 14

II s'agit notamment a) la reparation at de l'entretien d'infrastructures de transports et de communications deteriorees; b) de projets concernant des voies de transit existantes (ou potentielles) qui desservent (ou doivent desservir) essentiellBment les nombreux pays africains sans littoral; c) du re"seau de routes trans-africaines destinees a relier tous les pays africains situes sur le continent grSce a un reseau approprie d'autoroutes et de routes de desserte et d) de, 1'^ta- blissement de liaisons ae"riennes regulieres, frequentes et fiables entre les pays africains.

La construction de nouvelles infrastructures constitue un element important du programme. Toutefois, la strategic du programme. Toutefois, la strat§gie du programme, les raisons qui le justifient et la me"thode adoptee accordent clairement la plus haute priorite a l'entretien et a la modernisation des infrastructures existantes ainsi qu'a la creation et a 1'amelioration d'urgence de liaisons parti- culieres entre certains Etats y compris les voies de transit, le rfiseau de routes trans-africaines et les liaisons aeriennes entre les pays africains.

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*)' Commerce et finances sur les plans xntSrieur et intra-africain

{point rl c) x; de la deuxieme partie de l'ordre du jour)

En dgpit de ce qua a ete" pre"conise" par le Plan d'action de Lagos, les statistiques actuelles revelent que les niveaux du commerce et des finances sur les plans interieur et intra-africain ont £te "-rop faibles pour soutenir un rythtee de croissance Sconbmique Sieve' dans les pays africains. L'experience

moiitre egalement que la survie et le dSveloppement futur du continent dgpendraient de 1 aptitude des gouveraementu a promouroir une autonome collective par le

biais du commerce interieur et intra-africain. Le ComitS sera done saisi d'tm document i«titul6. Commerce et finances sur les plans int^rieur et intra-africain"

(document No. E/ECA/CM.li/6^) ou sont examinees ces questions et est proposed 1^ adoption d'un programme d1 action orient^ vers la prociot-ion du commerce aux niveaux national, sous-regional et regional. Ce programme comportera trois series de mesures : mesures d'urgence, mesures si moyen terme et mesures k long terme.

Xi) Cooperation gconomique et technique (point 1 c) x) de la feucidme partie

de l'ordre du jour)

Le document E/ECA/CM.ll/69 donne un brof apercu des principaux resultats r§cemnent enregistres dans le domaine de la cooperation economique et technique

1^r^lent ^ propositicns df*«tion future. Ce qui suit en constitue

_ La signature .d'accords portant creation dediverses institutions sous- regionales et regioales destines a promouvoir un dgveldppement autonome et auto-entretenu par le biais de la cooperation ne suffit pas, encore faut-il

^1^ ? p°lxt1^ et ™e participation technique et financier active de la

d*?n£ i™ les.Etdts;m5mtres- ^ effet, e'est de cette participation que

dependra le succes ou lichee de ces institutions. II semble que des mesures

^tre ef?leffi^t P^^3 Pour reformer et restructurer ces institutions

a en rationaliser et en harmoniser les activit^s.

devrait etre accordee aux activity contribuant

qui °nt Corclu des acccrds de cooperation T

*? l6Urs W1**™™ notamment en elaborant Semence? et de techniques d'irrigation, en executant

production de faeteurs de production agricoles es'^ntiels de+construction pour les habitations a loyer module et Ls ?L

M?ttan* « ?oint des techniques d'alphab^tisation fonctionnelle '

f^^ &?& Pri3eS POUr ******* *» infrast^ct^ aS

r» al ? ?^^ entre les pays africains et mettre ainsi un

£7l*L a^ndance vis-S-vis des pays developpes. II s'agit notamment de creer

SllSST^ transport et de communication et de services d'exportation H

tallations d'entreposage, ports, transports maritimes, finances,^tc.)

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E/ECA/TPCW.6/2

Page 16

Les pays africains doivent cooperer en vue du renforcement de la position

despays africains lore des ne*gociations et autres contacts avec des -pays non- africains, des organismes international et des soci£te*s transnationales, sur des questions liees notamment au commerce, a la dette exte*rieure, aux inves- tissements, etc. Acet Sgard, il faut disposer au niveau du continent d'organe permanent de coordination dotS des competences techniques, ne"cessaires. Un tel mecanisme, issu d'une institution africaine existante mais renforcSe, pourrait faireoffice de centre du liaison et d'organisme de coordination technique comme .

c'est le cas du secretariat de l'OCDE.

xii^ Etablissement du Fonds monetaire africain : rapport interimaire

(point 1 c) xii) de la deuxieme partie -de I'ordre du jour)

Le Comite sera saisi dfun rapport intSrimaire (Document E/ECA/CM.11/23) sur les mesures prises en vue de l^tablissement d'une Fonds monStaire africain dont la creation est preconis^e dans le Plan d'action de Lagos. Ce rapport

a£ cr^raieeFondfTm? *** activitfs^qu'il convient encore d'entreprendre en vue

??^n™ r!^iOnvdU Z*™1** inter«ouvememental d'experSSdeSUminSte>esedes

finances et des banques centrales sur 1'Stude de faisaoilitg relativfl la creation

• 77 ™UpDMiU"^*:;yaire airicain ainsi que de l'etude de faisabilite techn'

mgcMisme L etablissem^ht d?un Fonds mon^taire africain": structure et"

^ & la gestion de l*gConomie des pava ftfri«ina • o«elm»B

secteurs critiquegjpoint 1 C) xm) de la deuxieme partie de I'ordre du jour)

L-55S

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au ^..^.t „

(17)

E/ECA/TPCW.6/2 Page 17

2. Programme d'action special en vue de Vamelioration de la situation .alimentaire et du redressement du Secteur agricole en Afrique :

b) Mesures d'urgence : perspectives pre*liminaires en ce qui concerne la situation d'urgence et les besoins en matiere de redressement en

Afrique, 198? (point 2 b) de la deuxieme partie de 1'ordre du jour)

Le document SG/CONF.2/1 du 22 fevrier 1985 elabore pour la Conference des Nations Unies sur la situation d'urgence en Afriq.ue qui s'est tenue les 11 et 12 mars 1985 recense les besoins non satisfaits au mois de fevrier 1985^des 20 pays d'Afrique au .sucl du Sahara les plus touches dans les domaines critiques suivants : I1 aide alimentaire, notamment son acheminement, les facteurs de production indispensable? a I1 agriculture et a l'elevage, les soins de sante*

primaires, les secours d'urgence, les projets d?approvisionneraent en eau, les ^

problemes de logistiques et les apports de capitaux. Ces besoins ont ete estimes

a 1,6 milliard de dollars. Bien que le rapport sur la situation d'urgence en Afrique au sud du Sahara publie"e sous la cote SG/CONF.2/1 ne porte que les besoins urgents devant etre satisfaits en 1985, la situation risquejle se prolonger jusqu'a 1986, le? r^coltes-de certains pays s'av^rant"deja mauvaises ou tres mauvaises. II importe done de poursuivre les activites de mise a jour et de surveillance, Le rapport contient egalement des profils de projets par pays indiquant les besoins particuliers dans les domaines critiques susmentionnes.

Bien que faisant 6tat pour 1'essentiel de besoins urgents notamment en matie*re de redressement dans le secteur alimentaire et agricole, le rapport souligne que la solution au probleme actuel doit s'inscrire dans le cadre de strategies de developpement int^gr^ et multisectoriel a long terme aux niveaux national et regional. C'est ainsi que les secours d'urgence, les efforts de redressement, les activity de relance, les ajustemen^s structurels internes, 1'oeuvre de recons truction et la planification du d^veloppement a moyen et a long termes qui sont

^troitement lies doivent faire l^objet d'une approche integre"e.

A la Conference des Nations Unies sur la situation d'urgence en Afrique, un grand nombre de delegations ont annonc^ des contributions ou manifeste Xeur in tention de fournir une assistance sous diverses formes. Des reunions ont ete organisees en avril dans differents pays, par le Bureau des operations de secours en Afrique en vue d*evaluer de fagon plus precise l!aide fournie a chaque pays ainsi que les modalites de son acheminement (document E/ECA/CM.11/21).

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Mesures a moyen terme en vue du redressement de 1'agriculture en Afriqu

^ La crise de 1'Afrique dans le domaine de 1'alimentation et de

1 agriculture : perspectives et propositions pour 19^5 et 1986 (point 2 c) i) de la deuxieme partie de l'ordre du jour)

1M r*8«n+.+ a point del'ordre du jour (document E/ECA/CM.ll/29), on examinera

xes resuitats du secteur de 1'alimentation et de 1' agriculture durant les annexes

80. La situation des importations et des exportation du continent africain d durant les annees 70 et au debut des anne*es 80 est egalement indique*e. Un

accent particulier est mis sur la crise actuelle dans laauelle 21 rnvq nfv-i/.fli«o

SeS0-8 fr8/98^ et le **»* ae 1985. Cfc y Svalue Ig^emenrS Reduction \+4^t oesoins en mati^re d»importations et d'aide alimentaire. Des Ltions en vue de la reprise et du redressement £ court terme sont egalement

sur la base des informations disponibles U la fin de novembre 1984?

La crise et la mise en valeur, la conservation et 1'utilisation des ressources en eau (point 2 c) ii) de la deuxigme partie de

1'ordre du jour)

Le secretariat pr^sentera un rapport sur la crise a laquelle font face les t ombres dans le domaine de la mise en valeur, de la conservation et de

lation aes ressources en eau. L'origine de la crise, les mesures d'urgence

dation. ™ ^g -^ 6n TO 5'attgnuer les ««*tB de la crise et les ..™!i '

oations pour l'avenir y sont prSsent£es (document E/ECA/CM.ll/30).

iii)

le redressement et la reconstruction des infraatrunt,iWB deuxieme partie de lTordre du jour)

Le document prSsent^ a ce point de 1'ordre du jour donne un bref apercu des inci

dences de la crise actuelle dans le domaine des transports et des communications en Afrique et propose des mesures en vue de l:acheminement de l'aide alimentaire d'urgence,

des medicaments et d'autres fournitures aux victimes de la s^cheresse et ««

et

(19)

E/ECA/TPCW.6/2 Page 19

S'agissant des aspects sociaux, le document decrit la deterioration de la situation sociale en Afrique. Les ressources disponibles diminuent, entravant ainsi les efforts.qui 4evraient etre deployes en matiere de developpement social.

Les mesuresdJ urgency "qu'il :a fallu prendre pour lutter. c.ontre la s^cheresse ont oblige" les gbuvernements africains a detourner les ressources initialement affecte*es au developpement des infrastructures socialed (logement, hopitaux9 gcoles, etc.) au profit d'autres: activites prioritaires. VEvolution r6cente de la situation a compromis le ptfocessus de de"veloppement en cours dans la plupart des pays africains, en particulier les pays touches par la se*cheresse.

Des mesures urgentes relatives aux conditions sociales des personnes frappe*es par la secheresse ainsi qu'un programme d'action a court et a long terme devraient etre pris afin de faire face efficacement a ce probl^me (doctment E/ECA/CM. 11/31).

iv) La crise, le redressement et la relance du secteur industriel (point 2 c) iv) de la deuxieme partie de l'ordre du jour)

Au titre de ce point de l'ordre du jour, les participants examinerbnt le document E/ECA/CM.11/32 qui tente d1analyser les caracteristiques de la crise socio-e"conomique et ses incidences sur le secteur industriel afin de formuler des politiques et des mesures de suivi ainsi que des strategies a court et a moyen terme. Apr^s avoir "brievement analyst la strat^gie de developpement

industriel suivie par les pays africains peu apres leur accession a 1find^pendance, le document examine brievement la crise que traverse le secteur industriel, en particulier les caracteristiques de ce secteur et les principaux facteurs structurels responsables de la crise ainsi que les facteurs tant internes

qu'externes qui 1'ont aggrav^e. S'agissant des mesures de suivi dans le secteur industriel, le document propose ce qui suit : au niveau national, un programme relatif au redressement et a, la relance, en particulier la rationalisation et la fusion de certaines industries, a I1amelioration de la gestion des devises» au re"ajustement des politiques et priorite*s a, court terme9 etc.^ aux Ariiveaux sous-r§gional et multinational, un programme mettant 1'acceht sur'l'echange

d'informations dans pXusieurs domaines , la signature d' accords daiis divers domaines tels que les;matieres premieres, les pieces, d^tachees, les marches, la formation et les saiaires, ainsi que la mise en commun de certaines' ressoui^es. Enfi.A» le - docinaent traite de certaines mesures complementaires, en particulier celles relatives

a I'accroissement de la production agricole, au redressement et a l'entretien, ainsi qu!a I1 augmentation des recettes de devises et au controle efficace des institutions financieres.

(20)

E/ECA/TPCW.6/2

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structurelles: mesures ft J

deuxieme partie de 1'ordre du jour)

partie de 1'brdrTdu jour)

Le d^ument pr£sent£ au titre de ce point de l'ordre

deuxieme

taire regional

aspeots de

tre ae,l'

1'Ifriguf ^ f

devraient adopter taw\es

szsr

egalement en cas de

de politic ^

en

prgliminaire des

*?—■ S

ASSESS

aPPorter

nationales est africains

(21)

E/ECa/TPCW.6/2

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ii) Politiques et programmes integres en vue du. developpement de l'glevage en Afrique :(point 2fl) ii) de la deuxiime partie

de l'ordre du tout)

En application de la resolution 1*63 relative a l'assistance au secteur de l'£levage en Afrique, un document intitule TJPolitiques et programmes integres en

vue du developpement de l'eievage en Afrique" sera examine au titre de ce point

de l'ordre du jour. Les problemes, les contraintes et l'action future necessaire sont examines dans le volume 1 tandis que les realisations dans le secteur de

l'sievage de 1968 a1 1982 sont analysees dans le volume 2.

Des possibilite's d'accroitre la production a" bon marche des produits et des sous-produits de l'elevage existent en Afrique en particulier au niveau des pays

exportateurs. Les perspectives en ce qui concerne la demande de1 ces produits restent bonnes aux niveaux national, sous-regional et regional. En depit des

efforts considerables visant a ^laborer et a executer les politiques et programmes susceptibles de concre"tiser ces possibilites, il a He d£montre queries objectifs etaient loin d'Stre^atteints et que le cheptel du continent restartdans une large mesure sous-exploite. On insiste done dans le document sur I1identification et l|analyse des obstacles entravant 1'execution de ces politiques et programmes

ainsi que les propositions en vue d^liminer ces obstacles (document E/ECA/CM.11/6) iii.) Probl^mes et perspectives en ce qui concerne I'harmonisation des

politiques pour la mise en valeur des ressources forestigres en Afrique (point fl^ •»ii de la deuxieme partie de l'ordre du ,iour)

^ Le rapport qui traite des problemes et des perspectives d'harmonisation des

politiques forestieres en Afrique contient des propositions en vue de rharmonisa-

tion des politiques du secteur forestier et de 1'amelioration des resuTtais dudit secteur. A cet egard, une attention particuliere est: aecprd^e au rSle des gouver-

nements africains et des organisations inter^ouvernem^htaie.s ainsi qu^'celui des organisations et des institutions internationale's. Le rapport se termine par des

recommaridations visant a stabiliser la production forestiere totale et S ameiiprer

la distribution des produits du bois aux Etats membres. Le rapport pr£voit qu!a*

long terme.les politiques forestieres nationales devraient etre coordonn6es dans

le cadre dfun plan sous-regional int£gre de production et de gestioh aes ressources

forestieres (document E/ECA/CM.I1A2).

(22)

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(iv) Amelioration en Afrique des moyens de planification et des politiques dans le domaine agricole (alinS d (iv)

■/._... de-la denxiem parti-e -de llprdre du .iour)

(a) Un re*examen des approches en matiere de planification

(aline"a d (ic) (a) de la deuxieme partie de 1'ordre

du ,iour ; '

Ce document traite de la planification du developpement de la production alimentaire et agricole en Afrique en vue de definir des me"thodes de planificar.

tion qui conviendraient aux pays africains. A l1heure actuelle, la solution de la crise que traverse I1 Afrique devrait etre au centre de toute me'thode de planification agricole a adopter pour les pays africains. Ces me"thodes devraient traiter les questions suivantes :

- la faible croissance durevenu par habitant., le deficit alimentaire croissant, la; degradation de la nutrition et la diminution des recettes

en devises,

Les me"tnodes de planification sont examinees et des directives donnSes en ce qui concerne la formatinn du personnel.chkrge de la planification agricole.

'On nfy souligne que pour ameliorer la planification il importe au pr&alable de r^^valuer et de reformuler des pplitiques realistes. II faudra 6galement a cet effe/fc rationaliser;:les institutions existantes.

Dans la planification du deVeloppement agricole, on devrait s*inte*resser davantage aux millions depetits agriculteurs notamment aux femmes qui sont les principaux producteurs de denrees alimentaires et agricoles. A cet egard les . m^thodes de planification integrale actuexlement appliqu^es dans de nombreux pays africains sont eieamih^es-de" fagon critique et une strategic inettant l!accent sur I'agriculture et led^veloppement rural est pr^conis^e. Une planification efficace devrait done faire appel axix responsables, aux planificateurs agricoles et aux petits agricultelurs. La planification agricole devrait ainsi consister a appliquer des polix-L^es et dravoir une xnfiueiice inairecte sur les agents

s1occupant de dlveloppement agricole et rural et cr^er un cllmat permettant de faire des agriculteurs des de*cideurs effleeces, - .Le document pre'eonise xaie me'thode intensive qui serait appli^u^e sous la supervision de la CKA (document E/ECA/CM.11/U3)

b) Renforcement du contole et de I16valuation des programmes et pro.jets agricoles en Afrique ali.ne'a d (iv) b de la deuxieme partie de l'ordre du jour)

Ce document fait le bilan des experiences des divers pays en ce qui concerne le controle et devaluation des projets et programmes agricoles en vue de faire des propositions pour le renforcement et I1amelioration du controle et de

luation des projets et programme en Afrique. On y montre que les systeraes de

(23)

Page 23

controle et devaluation ont donne* de mauvais resultats en ce qui concerne les grands projets de dSveloppement rural lances dans plusieurs pays africains au cours des ann^es 70. On y donne des exemples dans le contexte africain et on y raontre qu'en ce qui concerne les grands projets, les me"thodes de suivi et devaluation n'ont pas donne de bone resultats. Ces e"checs s'expliquent par.

diverses causes dont la mauvaise conception des projets, la complexite, et le cout eleve des systemes de controle et devaluation conc.us pour ces projets.

Des systemes efficaces de controle et devaluation ont done ete e"tablis

pour certains projets agricoles examines dans le document ou on note oue la

conception et 1'application des methodes de controle et devaluation s'est

considerablement amSlioree au cours des dernieres annees et il est pre"conise que le systime soit applique* pour amSliorer la gestion et la planification des

projets agricoles en Afrique. Le document fournit certaines directives en ce qui concerne le controle et revaluation concernait essentiellement des methodes simples qui peuvent etre appliqu^es, a l'issue d!une courte formation, par les agents engage's au titre du projet eux-memes ains qu'un systeme

detablissement des rapports destine* aux groupes charges de la gestion des projets dans les services gouvernementaux.

(e) Lutte centre la se*cheresse et la desertification : mesures a long terme pour lutter contre ces flcaux (aline'a (e) du pdint

2 de la deuxieme partie de l*ordre du jour

Le document pre*sente* au titre de cet aline'a expose essentiellement les recommandations relatives aux activite"s a long terme de*finies dans le Plan d'action de Lagos pour combattre les effets de la secheresse en Afrique et adoptees lors de la Table ronde scientifique sur la secheresse'en Afrique:itenue

a Addis-Abeba en fgvrier 198U ainsi que dans le Plan draction de 1'drga'riisation

des Nations Unies pour lutter contre la desertification. Le document-traite

€galement des mithodes pour l'application des techniques de la tei^detection et des communications modernes pour amfliorer la surveillance, de l-environnement et le fonctionnement des systemes d'alerte avanc^e en ce qui concerne la se"che- resse et la desertification en Afrique (document E/ECA/CM.11/38)

(f) Les re*fugie"s, les personnes de-placSes et les victimes de ca tastrophes naturelles (alin^a (f) du point 2 de la deuxieme partie de I'ordre du jour

Le Comite* directeur charge de la preparation du prochain sommet de l'OUA a inscrit a 1'ordre du jour de ce Sommet la question des refugies, des personnes de*place*s et des victimes de catastrophes naturelles. II a egalement convenu d'une s^rie de mesures a faire figurer dans le document en vue du Sommet. Le document etabli au titre de cet alinea a pour objet d'informer la conference de ces mesures.

(24)

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3« Dette exterieure (point 3 de la deuxieme partie de l'ordre du jour)

a) Mesures d'urgence (alineas (a), (b) et (c) du point 3 de la deuxieme partie de l'ordre du jour. Gestion de la dette exterieure de l'Afrique,

L'alourdissement de la dette exterieure des pays africains au cours de la Decennie ecouiee, ajoute aux problemes du service de la dette fcaiement du prin

cipal, des interlts et autres charges) a ete un motif de vive preoccupation pour

les gouvememsnts africains. Des mesures immediates et concretes sont necessaires pour faire face a ces crises..La Conference sera done saisie du document : "la gestion de la dette exterieure de l'Afrique (E/ECA/CM.ll/65) qui expose brievement la structure de la dette exterieure, les facteurs aggravant la crise de la dette et les mecanismes de la gestion de la dette tout en indiquant les mesures a prendre d'urgence ainsi qu'a moyen et a long termes. Le document expose egalement les mesures h prendre aux niveaux sous-regional, regional et international pour faie face a la crise de la dette exterieure de l'Afrique.

4. Propositions en vue d'une plate-forme comnune d'action (alineas (a) et (b) du point 4 de la deuxieme partie de 1'ordre du jour

L'evolution des relations economiques intemationales au qours pea 20 armees ecouiees ont montre que les problemes qui se posaierit aux pays en developpement, ceux d'Afrique notamment n'avaient pas ete convenablement traites dans les plates- formes actuelles. De ce fait plus de 75 p.100 de la richesse mondiale sont.detenus

par les pays industrialises alors que les pays en developpement qui comprennent 75 p.100

de la population totale du globe se partagent les 25 p. 100 qui restent. Pour changer/

cette situation, il faUt un dialogue sur de nouvelles bases & tous les niveaux. La.-vc.

reunion sera done saisoed'un document intitule : propositions en vue d'une plate-forme commune d'action (E/ECA/CM.11/67) qui expose le type de plate-forme a adopter pour les negociations futures afin de s'assurer qu'irest plelnement tenu compte des problemes

de 1'Afrique, .

i) Niveau sous-regional : Strategie sous-regionale en vue d'assurer la

survie nationale (point 4 (a) (i) de la deuxieme partie de l'ordre du jour) Le rapport a pour objet de souligner la necessite de renforcer la cooperation sous-regionale en vue.de faire face a la-crise dans 1:ous ses aspects, (besoins dans l'imnediat, a ccurt,mbyen et long termes) et d'appuyer les efforts des divers pays car ceux-ci ne peuvent tout seule assurer la survie nationale. A cet egard, les cinq sous-regions desservies par les MULPOC sont examinees et les domaines tie cooperation

identifies. • ... ; ': : ./:

Dans les cinq sous-regions les principaux domaines de cooperation sont ,les suivants : securite alimentaire sous-regionale, la recherche agronomique,

et communications, industrie notamment pour appuyer le secteur agricole ;

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la secheresse et la desertification. Par ailleurs, d!autres domaines tels que la mise en valeur des ressqurces energetiques et en eau sont egalement mentionne"s en ce qui concerne les sous-regions'dont les potentiality pourraient e"tre developp£es (c'est-a-dire l'energie dans la region du MULPOC de Gisenyi et les programmes de mise en~ valeur des bassins fluviaux en Afrique de 1'Quest). II y est egalement

rappeie qu!il est ne'cessaire d'ameiiorer la coordination institutionnelle en Afrique du Centre, de mettre en place des institutions en Afrique du Nord comae moyen es- sentiel de renforcer la cooperation sous-r^gionale (E/ECA/CM.11/34).

c) L^conomie des pays de premiere ligne et les politiques de destabilisation de I1Afrique du Sud : mesures pr^conis^es (aux niveaux sous-regional^ regional et international (point 4 (c) de la deuxi&ne partie de I'ordre du .iour)

La destabilisation de l'econontie des Etats drAfrique australe (de premiere ligne), notamment oper^e par 1'Afrique du Sud est un motif de vive preoccupation non seulement pour les pays conceme*s mais pour 1!ensemble de 1*Afrique. Afin de fournir une base de discussion de cette question, la reunion sera saisie dfun document intitule : "la

destabilisation des Etats d'Afrique australe (de premiere ligne) : ses effets cumulatifs sur la crise economique et sociale (document E/ECA/CM.11/66). Celui-ci expose les

differentes manieres dont cette destabilisation est operee ainsi que ses indicences

sur l'economie des Etats d'Afrique australe. II contient egalement des propositions sur les mesures que pourraient prendre ces pays pour faire face a cette destabilisation.

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***™-"H'f^^

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TROlSIEIffi PARTIE : Seoonde .sessipA-Qrd..inaire du Consoil economicrue, et social des

Nj Ui tenue £_ Geneve on juillet 1985 ■: Sxamen -r

de la .question relative a1Tetude des aspects- t.erriie de la situation oconomique critique;,jan Afrique quo deB| mesures prises p, l;c suite de la reaction dela

cpmmunaute internatipnale_et des orfi;a,nismes des Nation's Un'ies

?'I-e-s-urGs prises a JLa .suite de_ la creation dos. or^anismes des Nations. Unies M^JDJtoti de.l'Assemblee generalc sur la situation economise

(Annexe de la resolution V^9 de I'Assemblee ^enerale)

g^g ( solution

(point 3T troisieme partie de lTordre du jour )

A sa dixieme session, tenue du 24 au 28 mai 1984, la Conference des ministres de la CEA a adopte un Memorandum special sur la criso economique et socials en Africru*

-Ce... memorandum a par la suite fait l'ofojet de debate au Conseil oconomique et social dearNations Unies, au 20eme Sommet ordinaire des chefc d'Etat et de gouveimement de l*Or£-anisation de l'unite africaine et a l'Asserableo g^nerale des Nations Unies, qiii a: adopte une declaration (Resolution 39/29 et annexe do VAssemblee generale) sur la situation economique critique en'Afrique. L'Assemblee general^"aT dans sa declaration, lance un appel a la communaute international© -afin qu'elle' soutienne les efforts de l'Afrique en vue de faire face I la situation.

Le document e/eCA/cH.11,/75 presente les reactions des organes, organisations et

xnstitutions des Nations Unies. Ces reactions out trait aux activites de secours d'urgenco en cours ainsi qu'aux plans et strategies a noyen et long termes visant

a faire face a la situation economique critique de 1'Afrique.

* Les questions qui seront examinees au titre de ce point sont les memes que celles yai se trouvent I la deuxieme partie, 1 o)f 2 d) et e). Par consequent,

les documents sont les memes.

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