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Quotidien PROTÉGEZ-VOUS, ON VOUS INFORME! LES AVOCATS S ÉLÈVENT CONTRE LE PASS VACCINAL UN RAPATRIEMENT AU COMPTE-GOUTTES P. 02

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Texte intégral

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TRIBUNAUX

LES AVOCATS S’ÉLÈVENT CONTRE LE PASS VACCINAL

EDITION N°: 308

Du mardi 14 décembre 2021

Quotidien

MAROCAINS BLOQUÉS À L’ÉTRANGER

UN RAPATRIEMENT AU COMPTE-GOUTTES LE NOUVEAU

GOUVERNEMENT ALLEMAND JOUE L’APAISEMENT

SAHARA MAROCAIN

L’Association nationale des avocats du Maroc a transmis une lettre au rapporteur spécial sur l’indépendance des juges et des avocats au Haut-Commissariat des Nations

unies aux droits de l’Homme pour qu’il intervienne auprès des autorités judiciaires pour faire annuler cette décision.

En tension avec le Maroc depuis une dizaine de mois, Berlin profite du changement d’équipe gouvernementale pour adopter un ton plus conciliant. Faut-il cependant la croire sur parole?

Le fait aujourd’hui de ne pas préciser les modalités de l’opération de retour de nos ressortissants bloqués à l’étranger amplifie l’angoisse de ces derniers et de leurs familles et fait planer le spectre de la crise de rapatriement de mars 2020.

Au

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L

es robes noires du Maroc ne veulent pas être soumis à la présentation du pass vac- cinal dans les tribunaux. Et ils comptent activer tous les leviers nécessaires pour faire revenir leur tu- telle sur cette décision. L’Association nationale des avocats du Maroc a ainsi transmis, dans ce sens, le 11 dé- cembre 2021, une lettre à Diego Gra- cia Sayan, rapporteur spécial sur l’in- dépendance des juges et des avocats au Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme. Dans ce courrier, elle fait part de sa «surprise»

par rapport à cette décision «contraire aux principes constitutionnels et aux conventions internationales». Pour l’association, cette exigence constitue

Devant une telle situation, l’associa- tion demande au rapporteur spécial d’intervenir auprès des autorités ju- diciaires du pays pour faire annuler la circulaire et «rappeler à l’Etat maro- cain son devoir en matière des droits humains et libertés fondamentales, dont fait partie la protection des avo- cats et de leur indépendance».

Entrée en vigueur le 21 décembre Cette saisine des avocats a été effec- tuée au lendemain de la réception d’un communiqué du ministère de la Justice, de la présidence du Ministère public et du Conseil supérieur du pou- voir judiciaire (CSPJ), qui indique que l’accès aux tribunaux sera condition- né par la présentation du pass vacci- nal à partir du 21 décembre 2021. Une mesure, qui, selon eux, entre dans le cadre de la décision gouvernementale annoncée le 9 novembre 2021, d’exi- ger ce document pour accéder aux administrations et services publics et semi-publics.

«Une période de sensibilisation a été autorisée, jusqu’au 20 décembre, pour permettre aux magistrats, fonction- naires, avocats et justiciables, de pré- senter ledit document», précisent-ils l une atteinte à «l’indépendance des

avocats et à leur rôle», notamment le droit à la défense reconnu aux ci- toyens. D’après elle, le gouvernement est «tenu de respecter les principes de base concernant les avocats», aussi bien dans les législations natio- nales que dans les pratiques, afin de garantir les conditions nécessaires à l’accomplissement de leur rôle, «sans restrictions, sans contraintes et sans ingérences inadéquates».

LES AVOCATS S’ÉLÈVENT CONTRE LE PASS VACCINAL

TRIBUNAUX

L’Association nationale des avocats du Maroc a transmis une lettre au rapporteur spécial sur l’indépendance des juges et des avocats au Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme pour qu’il intervienne auprès des autorités judiciaires pour faire annuler cette décision.

POUR L’ASSOCIATION, CETTE EXIGENCE CONSTITUE UNE ATTEINTE À “L’INDÉPENDANCE DES AVOCATS ET À LEUR RÔLE”, NOTAMMENT LE DROIT À LA DÉFENSE RECONNU AUX CITOYENS.

Elimane SEMBENE

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L.K

DROITS DE L’HOMME

L

e Maroc devrait renforcer prochai- nement son arsenal de défense, avec l’acquisition de nouveaux hé- licoptères militaires. D’après le quotidien français La Tribune, le Royaume est en train de négocier l’achat de huit Caracal H225M auprès du constructeur français Airbus Helicopters, l’un des principaux fabricants d’hélicoptères militaires dans

le monde. Ces hélicoptères sont en fait des appareils modernes utilisés dans le transport, les missions de recherche et sauvetage au combat, mais aussi dans des missions de manœuvres et d’évacuations sanitaires.

Le prince héritier Cheikh Mohammed Bin Zayed des Emirats Arabes Unis a d’ailleurs passé une commande de 12 hélicoptères Caracal H225M auprès du constructeur aéronautique français pour un montant estimé entre 750 et 800 millions d’euros, lors de la visite officielle du président Em- manuel Macron le 3 décembre dernier.

Sur son site officiel, Airbus indique que ces appareils sophistiqués, qui pèsent 11 tonnes métriques, ont prouvé leur fiabilité et leur durabilité dans des conditions de combat et des zones de crise, notamment au Liban, en Afghanistan, au Tchad, en Côte d’Ivoire, en République centrafri- caine, en Somalie et au Mali. Ils ont éga- lement soutenu les opérations dirigées

L

e Maroc “ne connaît pas de recul” en matière de droits de l’Homme. C’est le constat fait, mardi 14 décembre, par le délégué interministériel aux droits de l’Homme, Ahmed Chaouki Benyoub, qui affirmé “l’absence” de rapports, publics ou privés, qui conduisent à des conclusions sur l’existence de violations flagrantes et sys- tématiques des droits humains au Maroc.

M. Benyoub, qui a présenté le rapport sur

«l’examen spécial en matière de protection des droits de l’Homme» dans le cadre du forum de la MAP, a également souligné l’absence de rapports d’observation ou de suivi des procès selon les normes interna- tionalement reconnues qui remettent en cause les garanties d’un procès équitable, ainsi que de rapports publics ou privés traitant de la question de la gouvernance sécuritaire et des droits de l’Homme en

par l’OTAN en Libye, précise l’avionneur français.

Ces négociations du Maroc pour l’achat d’équipements militaires s’ajoutent à celles déjà annoncées par le site espagnol Defensa, spécialisé dans les questions mili- taires, qui révélait, dans un article publié le 25 novembre 2021, que le Maroc envisage l’achat de 36 hélicoptères polyvalents au- près de la société américaine Bell Textron Inc.

Tactical Report, un autre site spécialisé dans les contrats de défense, annonçait également, fin juillet 2021, que les autori- tés marocaines étaient en phase avancée dans leurs échanges avec Turkish Aeros- pace Industries (TAI) pour l’acquisition de 22 hélicoptères d’attaque T129 ATAK, ainsi que des missiles et équipements élec- troniques, électriques, et informatiques, dont le coût global pourrait atteindre 1,3 milliard de dollars l

matière d’équilibre entre la protection des droits de l’Homme et la préservation de l’ordre public, en particulier l’usage de la force et la gestion des foules, qui donnent

la conviction que des violations massives et systématiques des droits de l’homme ont eu lieu. Le délégué ministériel a égale- ment a souligné que les graves violations des droits de l’Homme “ont été bannies”, relevant l’absence d’allégations ou d’accu-

sations explicites sur l’existence de centres secrets de violation des droits et libertés, ainsi que d’allégations explicites faisant état de disparitions forcées, de torture ou de détention arbitraire.

D’autre part, le délégué interministériel aux droits de l’Homme a fait état d’“une crise dans le développement du système des droits de l’Homme” dans de nombreux pays et qui est “au cœur de l’équation entre la protection des droits de l’Homme et la préservation de la sécurité et de l’ordre public” l

Ahmed Chaouki Benyoub.

LE MAROC VEUT ACQUÉRIR 8 HÉLICOPTÈRES MILITAIRES D’AIRBUS

LE DÉLÉGUÉ INTER- MINISTÉRIEL NIE TOUT

RECUL AU MAROC

DÉFENSE

E. SEMBENE

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I

l faudra bien sûr que les paroles soient suivies d’actes. Mais la sor- tie de ce 13 décembre 2021 du ministère des Affaires étrangères allemand pour qualifier de “contribution importante” l’initiative marocaine pour la négociation d’un statut d’autonomie dans la région du Sahara est, en soi, une avan- cée suffisamment significative par rapport au discours hostile à l’intégrité territoriale du Maroc d’il y a quelques mois pour croire à une potentielle détente entre Rabat et Berlin.

Ledit département a même qualifié le Royaume de “pont important entre le Nord et le Sud à la fois politiquement, culturel- lement et économiquement” et de “par-

tenaire clé de l’Union européenne et de l’Allemagne en Afrique du Nord”. “Le Ma- roc a lancé de vastes réformes au cours de la dernière décennie. Le pays joue un rôle important dans la stabilité et le développe- ment durable de la région” a-t-il également souligné. Et de citer la Libye, dont, pour rappel, l’Allemagne avait exclu en janvier 2020 le Maroc de la conférence qu’elle y avait dédiée, en mettant en exergue l’“en- gagement diplomatique” marocain “envers le processus de paix libyen”.

Septième partenaire

Enfin, le ministère des Affaires étrangères allemand a aussi renvoyé à la coopération

le secrétaire général du mouvement sépa- ratiste sahraoui du Front Polisario, Brahim Ghali. Ceci dit, il faut bien noter que le mi- nistère des Affaires étrangères allemand a, en même temps, indiqué que sa “position”

sur les provinces sahariennes n’avait “pas changé depuis des décennies”. Et que, dans une certaine mesure, on reste encore dans la logique de la “zone de confort” dénon- cée justement par M. Bourita.

Rappelons par ailleurs que dans son der- nier discours de la Marche verte du 6 no- vembre 2021, le roi Mohammed VI avait fait savoir qu’“à ceux qui affichent des po- sitions floues ou ambivalentes, (...) le Ma- roc n’engagera avec eux aucune démarche d’ordre économique ou commercial qui ex- clurait le Sahara marocain”. Ce qui, valeur aujourd’hui, continue de valoir pour l’Alle- magne l

économique et commerciale, avec par exemple le fait que l’Allemagne consti- tuait, en 2019, le septième partenaire du Maroc en la matière.

Côté marocain, on doit donc certainement se dire que la stratégie de tension entre- prise depuis le début de l’année 2021 vis- à-vis des pays de l’Union européenne (UE), appelés à deux reprises par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, à sortir de leur “zone de confort” eu égard au Saha- ra marocain, a été payante.

Avant l’Allemagne, l’Espagne avait égale- ment fini par adopter un discours conciliant à l’endroit du Maroc, après avoir accueilli à l’hôpital San Pedro de la ville de Logroño

LE NOUVEAU GOUVERNEMENT ALLEMAND JOUE L’APAISEMENT

SAHARA MAROCAIN

En tension avec le Maroc depuis une dizaine de mois, Berlin profite du changement d’équipe gouvernementale pour adopter un ton plus conciliant. Faut-il cependant la croire sur parole?

AVANT L’ALLEMAGNE, L’ESPAGNE AVAIT ÉGALEMENT FINI PAR ADOPTER UN DISCOURS CONCILIANT À L’ENDROIT DU MAROC.

W. EL BOUZDAINI Annalena Baerbock,

la ministre allemande des Affaires étrangères.

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C’

est la montagne qui ac- couche d’une souris! Lun- di 13 décembre 2021, à 18h13, un communiqué officiel du comité interministériel tombe. Il portait sur le retour des Marocains bloqués à l’étranger à la suite de la décision de fer- mer depuis le 30 novembre 2021 les fron- tières nationales aériennes et maritimes.

Nombre de familles de ces Marocains ou- bliés à l’étranger ont poussé un ouf de sou- lagement avant de se rendre à l’évidence qu’ils étaient allés trop vite en besogne.

«Afin de permettre le retour au Maroc des citoyens marocains qui résident effective- ment au Royaume et qui ont été bloqués à la suite de la suspension des vols, les autori- tés marocaines vont autoriser, à titre excep- tionnel, des vols de passagers à destination du Royaume à partir des trois pays suivants:

le Portugal, la Turquie et les Émirats Arabes Unis», lit-on dans le communiqué. Après 15 jours de blocage, d’atermoiement et d’une

dire avec précision le mot «récemment»?

Est-ce qu’on entend par cela les Marocains qui ont quitté le territoire quelques jours avant la fermeture des frontières, quelques semaines avant ou quelques mois avant?

Ce dossier rappelle celui de rapatriement de près de 30.000 Marocains bloqués à l’étran- ger de mars à juillet 2020. Des mois durant, le gros de nos ressortissants ont souffert le martyre, ne disposant pas d’argent pour payer les frais d’hébergement et de subsistance de plus de deux mois au mi- nimum, en dépit des efforts du ministère des Affaires étrangères pour venir en aide à une partie d’entre eux, financièrement et administrativement. Le fait aujourd’hui de ne préciser la date et les modalités de

l’opération de retour de nos ressortissants amplifie l’angoisse de ces derniers et de leurs familles et fait planer le spectre de la crise de rapatriement de mars 2020.

Le gouvernement actuel a jugé bon de garder la même stratégie que le gouverne- ment El Othmani. C’est-à-dire pas de visibi- lité, pas de vision, pas de communication claire et précise par rapport à la levée des restrictions et au programme de retour des Marocains bloqués à l’étranger l

communication au compte-gouttes, le gouvernement ordonne le rapatriement de nos ressortissants bloqués dans trois pays seulement. Qu’en est-il des autres bloqués en France, en Espagne, aux Etats-Unis ou ailleurs? Et puis, à quelle fréquence va-t-on rapatrier les Marocains bloqués au Portu- gal, en Turquie et aux Emirats Arabes Unis?

Dieu seul le sait.

Pas de visibilité, pas de vision

Dans le même communiqué, on ajoute que

«cette opération, qui débutera ce mercre- di 15 décembre, concerne, exclusivement, les citoyens marocains qui résident effec- tivement au Maroc et qui ont quitté ré- cemment le territoire national». Que veut

UN RAPATRIEMENT AU COMPTE-GOUTTES

MAROCAINS BLOQUÉS À L’ÉTRANGER

Le fait aujourd’hui de ne pas préciser les modalités de l’opération de retour de nos ressortissants bloqués à l’étranger amplifie l’angoisse de ces derniers et de leurs

familles et fait planer le spectre de la crise de rapatriement de mars 2020.

APRÈS 15 JOURS DE BLOCAGE, LE GOUVERNEMENT ORDONNE LE RAPATRIEMENT DE NOS RESSORTISSANTS BLOQUÉS

DANS TROIS PAYS SEULEMENT.

M. KABBAJ

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E

n annonçant le lancement du nouveau service digital

«Attijari Ebics», le Pôle Corpo- rate and Investment Banking d’Attijariwafa bank offre à sa clientèle une solution basée sur une connexion intégrée et hautement sécurisée entre les systèmes d’information des entre- prises, et celui de la banque pour rece- voir des fichiers de reporting et trans- mettre des opérations de paiement ou d’encaissement.

Pour répondre aux besoins de ses clients souhaitant s’inscrire dans une digitali- sation complète de leurs échanges, At- tijariwafa bank leur offre la possibilité à travers ce service, de transmettre leurs opérations via le protocole EBICS, et la validation en ligne sur leurs portails

e-banking: attijarientreprises.com et at- tijaricib.com, en respectant la matrice des signataires paramétrée à cet effet.

Information rapide et fiable

Concrètement, «Attijari Ebics» permet, à travers ses deux modules «Reporting»

et «Transactions», une intégration au- tomatique des relevés bancaires dans les logiciels de gestion de trésorerie de ses clients, et une transmission in- tégrée depuis ces derniers, des fichiers de paiement des salaires et des fournis-

tion d’Attijariwafa bank est une offre de télétransmission qui vient également en réponse aux clients qui utilisaient l’ancien protocole d’échanges ETEBAC 3, avec une plus grande sécurisation des flux de données. Les opérations transitant via «Attijari Ebics» sont ainsi chiffrées et peuvent être opérées sous différents formats, reconnus par les systèmes d’information et de rappro- chement comptable de référence aussi bien au niveau local qu’international.

Ce qui permet à ses utilisateurs un gain de temps considérable, en leur garan- tissant des échanges de flux rapides et fluides ainsi qu’une protection optimale de leurs données bancaires l

seurs ou encore des prélèvements auto- matiques.

«Pour nos clients, cette solution permet un allègement notable de leurs tâches administratives liées aux rapproche- ments bancaires et une meilleure maî- trise des risques commerciaux, grâce à une information rapide et fiable sur les encaissements, les décaissements et les impayés du jour», précise Adnane Driouech, Responsable Cash Manage- ment Corporate et International au sein d’Attijariwafa bank. Cette nouvelle solu-

DONNÉES BANCAIRES PLUS SÛRES ET PLUS PROTÉGÉES

“ATTIJARI EBICS”, UN NOUVEAU SERVICE D’ATTIJARIWAFA BANK

Chiffrées, les opérations transitant via Attijari Ebics peuvent être opérées sous différents formats, reconnus par les systèmes d’information et de rapprochement comptable de référence

aussi bien au niveau local qu’international.

CETTE NOUVELLE SOLUTION D’ATTIJARIWAFA BANK EST UNE OFFRE DE TÉLÉTRANSMISSION QUI VIENT ÉGALEMENT EN RÉPONSE AUX

CLIENTS QUI UTILISAIENT L’ANCIEN PROTOCOLE D’ÉCHANGES

Seddik MOUAFFAK

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B

ank Al-Maghrib (BAM) de- vrait maintenir inchangé son taux directeur à 1,5% lors de son prochain Conseil prévu le 21 décembre 2021. C’est ce que pré- voit CDG Capital Insight dans son Flash pré-Conseil de Bank Al-Maghrib. «Nous pensons qu’il est plus probable que le Conseil de Bank Al-Maghrib maintienne le taux directeur inchangé au niveau de 1,5% lors de ce prochain Conseil et ce, dans l’attente d’une transmission com- plète des baisses du taux directeur vers les taux débiteurs et d’une améliora- tion des conditions d’investissement et de financement», déclare CDG Capital Insight.

«D’autant plus qu’une baisse supplé- mentaire du taux directeur devrait gé- nérer un recul additionnel aussi bien des

de la distribution des crédits, particu- lièrement ceux destinés à l’investisse- ment, ajoutant que trois faits majeurs caractérisent le comportement des sphères monétaire, financière et réelle de l’économie nationale, depuis la te- nue du dernier Conseil de la Banque centrale en octobre 2021.

Reprise économique

Il s’agit, selon les rédacteurs de la note, d’une atténuation du déficit de la li- quidité du secteur bancaire sous l’effet d’une amélioration conjuguée des diffé- rents facteurs autonomes de la liquidité bancaire (FALB) et d’une transmission incomplète des deux baisses du taux directeur (de 75 points de base au total) enregistrées en 2020 vers les taux débi- teurs, avec une faible reprise des cré- dits particulièrement ceux destinés à l’équipement. Il est aussi question d’un ralentissement prévu de la croissance économique en 2022 sous l’effet d’une baisse prévue du PIB agricole, sous l’hypothèse d’une campagne agricole moyenne et d’un léger recul de la crois- sance non agricole, compte tenu de la dissipation de l’effet de base généré par la crise liée à la pandémie du Covid-19.

De même, et malgré le faible dérapage à la hausse de l’inflation sous-jacente enregistré au cours des derniers mois, les prévisions d’inflation à moyen terme demeurent en dessous du seuil théorique de 2%, reflétant l’absence de pressions émanant de la demande, comme l’illustre le niveau élevé du taux de chômage (11,8% en T3-2021) et la faible progression des crédits l

taux associés aux produits d’épargne bancaire que des taux obligataires au sens large, ce qui pourrait conduire à un affaiblissement de l’épargne finan- cière d’un côté, et à l’alourdissement des contraintes de gestion pour les fonds de retraite et d’assurance vie, de l’autre», lit-on dans la note.

D’après l’économiste à la direction In- sight, Ahmed Zhani, ce Conseil inter- vient dans un contexte de reprise éco- nomique associée à un ralentissement

BANK AL-MAGHRIB DEVRAIT MAINTENIR INCHANGÉ SON TAUX DIRECTEUR

CDG CAPITAL INSIGHT PRÉVOIT UN STATU QUO

CDG Capital Insight prévoit dans une récente note qu’il est plus probable que Bank Al-Maghrib maintienne le taux directeur inchangé au niveau de 1,5% lors de son prochain Conseil le 21 décembre 2021.

LES PRÉVISIONS D’INFLATION À MOYEN TERME DEMEURENT EN

DESSOUS DU SEUIL THÉORIQUE DE 2%.

M.A. HAFIDI

(8)

L

e site industriel de Fès du groupe fran- çais Alstom se dote d’une deuxième ligne de production et développe ainsi la capacité du pays à produire des transfor- mateurs embarqués. Cette nouvelle ligne de production sera opérationnelle début 2023.

Près de 13.000 m2 de surface du site y seront consacrés. Ce projet d’envergure nécessitera un investissement de 10,5 millions d’euros, qui seront mobilisés par Alstom Maroc, confirmant

ainsi sa volonté de participer à l’émergence économique de cette cité historique. Ainsi, l’usine d’Alstom de Fès, qui produit actuel- lement des armoires électriques, aura une capacité de production de 200 transformateurs par an. Ils seront produits au Maroc et conçus et industrialisés par le site de Petit-Quevilly (France), Centre d’Excellence des transforma- teurs. L’activité au Maroc sera donc supportée par les experts de Petit-Quevilly, qui auront

S

elon les nouvelles statistiques fournies par la trésorerie géné- rale du Royaume, les recettes douanières nettes ont atteint plus de 63,3 milliards de dirhams au titre des onze premiers mois de 2021, en hausse de 24% par rapport à leur niveau à fin novembre 2020.

Ces recettes, qui comprennent les droits de douane, la taxe sur la valeur ajoutée à l’importation et la taxe in- térieure de consommation sur les pro- duits énergétiques, tiennent compte de remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux de 99 millions de dirhams.

Au détail, les recettes nettes des droits de douane ont augmenté de 26,4%, à 10,47 milliards de dirhams,

compte tenu de remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux de 20 millions de dirhams, alors que celles provenant de la TVA à l’impor- tation ont dépassé 37,74 milliards de dirhams.

Pour ce qui est des recettes nettes de la TIC sur les produits énergétiques, elles ont atteint plus de 15 milliards de dirhams, en augmentation de 22% par rapport à leur niveau de fin novembre 2020, compte tenu de rembourse- ments, dégrèvements et restitutions fiscaux de 70 millions de dirhams. Les recettes douanières, au même titre que les recettes fiscales, ont subi une baisse importante en 2021 en consé- quence de la fermeture prolongée des frontières suite à la pandémie du

ALSTOM MAROC DÉVELOPPE SON USINE DE FÈS HAUSSE DES RECETTES DOUANIÈRES

DE 24% À FIN NOVEMBRE 2021

A. A.

A. A.

INDUSTRIE

TRÉSORERIE GÉNÉRALE

également la charge de réaliser le transfert de technologie. Ce nouveau pôle sera qualifié et homologué ISO 9001 et ISO 14001.

«Nous sommes très fiers de la création de cette nouvelle ligne de production au Maroc à travers les transformateurs embarqués sur le matériel roulant. Ce nouvel investisse- ment est la preuve de la volonté du groupe de renforcer les liens avec le Royaume et de développer l’activité industrielle dans le pays.

Nous sommes présents au Maroc depuis un siècle et nous continuerons à contribuer au développement des infrastructures ferroviaires pour de nombreuses années encore», a déclaré Nourddine Rhalmi, PDG d’Alstom Maroc.

Fort de plus de 700 collaborateurs, Alstom a réalisé plusieurs projets clés, parmi lesquels la signalisation, la livraison de 190 tramways Citadis X02 aux villes de Rabat (66 tramways) et de Casablanca (124 tramways), de 12 trains Avelia Euroduplex pour la ligne à grande vitesse qui relie Tanger à Casablanca et de 77 locomotives Prima fournissant les meilleures solutions pour les services de transport de fret, de passagers et mixtes l

Covid-19. Les experts prévoient en re- vanche une décélération des recettes au cours du mois de décembre suite à la fermeture des frontières imposée par l’avènement du variant Omicron.

Une situation qui risque de se pro- longer aux premiers mois de l’année 2022 si la situation épidémiologique ne s’améliore pas en Europe et dans le reste du monde l

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PRODUIT D’ARVAL MAROC, FILIALE DE BNP PARIBAS/BMCI:

MY ARVAL DRIVER, UN SERVICE PRATIQUE AU PROFIT DES CONDUCTEURS

Un gain en temps, en sécurité, mais aussi en sérénité: telle est la promesse tenue par le nouveau service d’Arval Maroc! L’idée est simple, mais efficace: faciliter le parcours du conducteur en mettant à sa disposition l’ensemble des informations nécessaires au quotidien, via un espace personnalisé accessible depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone. Baptisée My Arval Driver, cette innovation constitue un support précieux pour le conducteur, plus autonome dans la gestion quotidienne de son véhicule, mais aussi un outil qui permet aux gestionnaires de parcs de se recentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée, telles que le conseil aux conducteurs.

Avec la volonté de créer un outil ergonomique dès les premières étapes de sa conception, Arval a identifié trois rubriques clés pour englober la quasi-totalité des besoins des conducteurs au quotidien: Déclarer un sinistre, un accident ou un vol; Rechercher le garage le plus proche parmi un réseau de partenaires agréés et prendre un rendez-vous pour gagner en flexibilité dans la planification des interventions sur le véhicule (pneumatique, entretien, contrôle technique, réparation mécanique).

My Arval Driver propose aussi l’accès aux caractéristiques du véhicule, aux données utiles sur le contrat (référence et durée, dates de début et de restitution du véhicule…), à des documents pratiques dématérialisés ou encore à une rubrique thématique “Foire aux questions” pour obtenir rapidement des réponses. Une solution qui saura séduire gestionnaires de parcs et conducteurs !

S

outenir les jeunes talents pour contribuer au développement de l’art et de la culture au Maroc. C’est l’objectif de l’initiative annon- cée, lundi 13 décembre à Rabat, par le président de la Fondation na- tionale des musées (FNM), Mehdi Qotbi, et la présence du président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj.

Ainsi, quatre étudiants de l’École des beaux arts de Tétouan et de l’École des beaux arts de Casablanca pourront exposer leurs créations dans le Musée Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain. À cela s’ajoute un soutien financier de l’ordre de 100.000 dirhams pour les jeunes artistes.

L’annonce a été faite lors de la visite d’une délégation de la CGEM au musée à l’occasion du dixième anniversaire de son inauguration, et à l’exposition de l’illustre photographe français Henri Cartier-Bresson, qui s’y tient actuel- lement.

Mehdi Qotbi a salué le soutien de la CGEM au secteur des arts et de la culture, notamment dans la conjoncture actuelle, marquée par la propaga- tion de la pandémie de Covid-19, qui a fortement impacté les conditions des professionnels du secteur. Le président de la FNM a également souligné le rôle de la culture en tant que facteur essentiel pour le “développement économique et social” du pays, et pour mettre en avant le “dynamisme” de la scène artistique et créative dans ses différentes facettes.

De son côté, Chakib Alj a affirmé que la culture est un “levier” majeur du développement, tout en appelant à promouvoir son rayonnement, notam- ment dans le contexte de la pandémie de Covid-19, qui a eu des répercus- sions sur le secteur l

ALLIANCE ENTRE LA CGEM ET LA FONDATION NATIONALE DES MUSÉES

L.K.

PROMOTION DE LA CULTURE

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Références

Documents relatifs

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