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Quotidien PROTÉGEZ-VOUS, ON VOUS INFORME! SOUTIEN SANS AMBAGES À LA MAROCANITÉ DU SAHARA LA VACCINATION A ÉVITÉ AU MAROC PRÈS DE MORTS P.

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Texte intégral

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CONSEIL DE COOPÉRATION DU GOLFE

SOUTIEN SANS AMBAGES À LA MAROCANITÉ DU SAHARA

EDITION N°: 309

Du mercredi 15 décembre 2021

Quotidien

SECONDE VAGUE DU COVID-19

LA VACCINATION A ÉVITÉ AU MAROC PRÈS

DE 3.000 MORTS LES REPRÉSENTANTS À L’ÉTRANGER

D’UN MAROC NOUVEAU

LES NOUVEAUX AMBASSADEURS REÇUS PAR LE ROI MOHAMMED VI À RABAT

Le dernier conseil suprême du CCG n’a pas manqué de rappeler ses positions et ses décisions “constantes”

en faveur de l’intégrité territoriale du Maroc.

Les nouveaux ambassadeurs vont devoir renforcer des liens politiques, économiques et culturels déjà établis avec leurs pays d’accréditation, à un moment où le nouveau paradigme de la diplomatie marocaine pousse les grandes puissances, notam- ment européennes, à compter dorénavant avec un partenaire de premier rang.

Une récente étude scientifique a démontré l’efficacité de la vaccination contre les formes graves du Covid.

Ainsi, lors de la dernière vague au variant Delta, la vaccination a permis au Maroc d’éviter près de 3.000 morts, selon une étude.

Au

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C

e n’est qu’un point parmi soixante-douze autres qu’a abordés le conseil suprême du Conseil de coopération du Golfe (CCG) au cours de sa réunion de ce 14 décembre 2021 dans la capitale de l’Ara- bie saoudite, Riyad. Mais pour le Maroc, il a la valeur d’une profession de foi de la part des dirigeants du Golfe: ceux-ci ont, ainsi, apporté un soutien sans ambages au Royaume et à sa sécurité, à sa stabili- té et surtout à l’unité de ses territoires, en faisant explicitement référence à sa sou- veraineté sur son Sahara. À cet égard, les positions et les décisions favorables à la marocanité de la région ont été qualifiées

de “constantes” de la part des pays du CCG.

Par ailleurs, référence a également été faite à la dernière résolution du Conseil de sécu- rité, que le conseil suprême de l’organisa- tion a saluée.

La crise dépassée

In fine, cela montre que la crise qui, à par- tir de la rupture de l’Arabie saoudite, de Bahreïn et des Emirats arabes unis avec le Qatar début juin 2017, avait émaillé les re- lations du Maroc avec les pays du Golfe est désormais bel et bien dépassée: rappelons que les trois premiers pays cités n’avaient pas goûté que le Royaume ne prenne pas

mp pour que les pays arabes normalisent leurs relations avec Israël. De même que les autres pays du Golfe avaient pris des positions suffisamment fortes, lors de la dernière assemblée générale de l’Organi- sation des Nations unies (ONU), en faveur de l’intégrité territoriale du Maroc que le régime algérien en avait été indisposé. Ré- gime algérien qui, on le voit donc, se re- trouve de plus en plus isolé dans le monde arabe, comme l’avait aussi montré le refus en septembre 2021 de la Ligue arabe de le soutenir dans ses accusations contre les au- torités marocaines d’avoir été derrière les incendies de Kabylie du mois d’août 2021;

son rapprochement avec l’Iran n’aidant pas (dans ce sens, le souhait d’Alger que la Syrie, autre pays pro-iranien, réintègre la Ligue arabe est un secret de polichinelle) l partie et appelle les deux camps à la ré-

conciliation. En outre, Rabat et Abou Dhabi avaient eu maille à partir en raison de la Libye, où la capitale émiratie s’était mise à soutenir à partir du milieu de la décen- nie écoulée la guérilla de l’autoproclamé maréchal Khalifa Haftar -fin mars 2019, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, avait reconnu des “désaccords”.

Toutefois, on a vu, au cours des quatorze derniers mois, les Émirats arabes unis et Bahreïn procéder à l’ouverture de consu- lats au Sahara marocain, dans le cadre du processus plus large mené par l’administra- tion américaine du président Donald Tru-

SOUTIEN SANS AMBAGES À LA MAROCANITÉ DU SAHARA

CONSEIL DE COOPÉRATION DU GOLFE

Le dernier conseil suprême du CCG n’a pas manqué de rappeler ses positions et ses décisions

“constantes” en faveur de l’intégrité territoriale du Maroc.

LES PAYS DU GOLFE AVAIENT PRIS DES POSITIONS SUFFISAMMENT FORTES EN FAVEUR DE L’INTÉGRITÉ TERRITORIALE DU MAROC QUE LE RÉGIME ALGÉRIEN

EN AVAIT ÉTÉ INDISPOSÉ.

W. EL BOUZDAINI

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“L

a calligraphie arabe, connaissances, compé- tences et pratiques”, pré- sentée par le Maroc et 15 autres pays arabes, a été inscrite sur la Liste repré- sentative du patrimoine culturel imma- tériel de l’humanité, a annoncé, mardi 14 décembre 2021, l’Unesco.

Le Comité du patrimoine culturel im- matériel de l’Organisation des Nations unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco) examine, du 13 au 18 décembre, 55 nouvelles demandes d’ins- criptions soumises par les Etats parties, dont celle de la «Tbourida», présentée par le Maroc en vue de son inscription à la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Le Maroc avait officiellement déposé en 2019, auprès de l’Unesco, le dossier de candidature pour inscrire la «Tbourida»

sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Le dos- sier a été élaboré par le ministère de la Culture et de la Communication (dépar- tement de la Culture), en partenariat

avec la Société royale d’encouragement du cheval (SOREC) et la Fédération royale marocaine des sports équestres.

La liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité compte à ce jour 492 éléments inscrits.

Elle vise à assurer une plus grande visi- bilité aux pratiques culturelles et aux savoir-faire portés par les communau- tés. La liste du patrimoine culturel im- matériel, nécessitant une sauvegarde urgente, compte à ce jour 67 éléments inscrits.

Elle recense les éléments du patrimoine vivant dont la pérennité est menacée et permet aux États parties à la Convention de mobiliser la coopération et l’assistan- ce internationales nécessaires pour ren- forcer la transmission de ces pratiques culturelles en accord avec les commu- nautés concernées.

Le registre des bonnes pratiques de sau- vegarde compte, lui, à ce jour 25 projets.

Il recense les programmes, projets et ac- tivités qui reflètent le mieux les principes et les objectifs de la convention l

SUR CANDIDATURE DU MAROC, LA CALLIGRAPHIE

AU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL DE L’HUMANITÉ

SAUVEGARDE TANGER :

LES BRAQUEURS PRÉSUMÉS D’UN FOURGON DE TRANSPORT DE FONDS INTERPELLÉS

L

es services de la police judi- ciaire de la ville de Tanger ont procédé, mercredi 15 décembre 2021, à l’interpellation, à Tanger et à Larache, de trois indi- vidus impliqués dans le braquage d’un fourgon transportant des fonds. Âgés d’entre 28 et 32 ans, les interpellés auraient attaqué, l’après midi du 22 novembre, un fourgon devant une agence bancaire de ville du détroit, en utilisant des armes blanches dérobant environ 1,6 mil- lion de dirhams.

Les opérations simultanées ayant permis d’arrêter les trois individus en question, dans plusieurs lieux différents, ont été menées par la Brigade régionale d’intervention (BRI), sous la supervision du wali de Tanger et en coordination avec la Direction nationale de la Surveil- lance du territoire (DGST).

Les autorités ont ainsi saisi d’im- portantes sommes d’argent qui seraient issues du braquage, des armes blanches et un véhicule qui auraient été utilisés par les indivi- dus interpellés dans leur attaque contre le fourgon.

Les trois interpellés ont été placés en garde à vue, dans le cadre de l’enquête menée par le Parquet compétent l

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L

e Roi Mohammed VI a reçu, mardi 14 décembre 2021, au palais royal de Rabat, plusieurs nouveaux ambassadeurs dans les missions diplomatiques du Royaume auxquels le Souverain a remis leurs dahirs de nomination. Il s’agit, entre autres, de Mohamed Benchaâboun, ambassadeur à Paris. La nomination de l’ancien ministre des Finances, qui n’a pas démérité depuis l’avènement de la pandémie du Covid-19 en bravant une situation financière diffi- cile, intervient à une époque où les rela- tions bilatérales sont peu ou prou brouil- lées (du moins sur le plan officieux). A 59 ans, Mohamed Benchaâboun a été nom- mé, dimanche 17 octobre 2021, ambassa- deur du Maroc à Paris par le Roi Moham- med VI, lors du conseil des ministres tenu au palais royal de Fès.

de la République du Kenya et de la Répu- blique du Soudan du Sud.

Enjeux stratégiques

En Palestine, Abderrahim Mouziane est nommé ambassadeur. Il a été chef de la division des organisations arabes et islamiques au ministère des Affaires étrangères. Un poste qui lui confère une maitrise de la cause palestinienne et de l’apport politique et économique du Royaume dans cette question. Pour sa part, le jeune diplomate Hakim Hajoui, 39 ans, est le nouvel ambassadeur au Royaume-Uni. Sa nomination devrait insuffler une nouvelle dynamique à une représentation diplomatique aux grands enjeux stratégiques. Londres étant l’une des capitales les plus prestigieuses avec Paris et Washington.

Les nouveaux ambassadeurs, qui ont prêté serment devant le Roi Mohammed VI, au palais royal de Rabat, sont investis d’une mission particulière, celle de faire rayonner le Maroc à l’étranger et de ren- forcer des liens politiques, économiques et culturels déjà établis, à un moment où le nouveau paradigme de la diplo- matie marocaine pousse les grandes puissances, notamment européennes, à compter dorénavant avec un partenaire de premier rang l

Un des piliers du ministère des Affaires étrangères ayant été démarqué lors de la crise sanitaire, grand diplomate de carrière, chevronné, Mohamed El Basri est le nouvel ambassadeur du Maroc aux Pays-Bas. Un autre diplomate de carrière, en l’occurrence Karim Medrek, a reçu son dahir de nomination comme ambassa- deur auprès du Royaume de Suède et de la République de Lettonie.

Abderrazzak Laassel s’ajoute à cette liste de diplomates expérimentés. Il est désor- mais ambassadeur du Royaume auprès

LES REPRÉSENTANTS À L’ÉTRANGER D’UN MAROC NOUVEAU

LES NOUVEAUX AMBASSADEURS REÇUS PAR LE ROI MOHAMMED VI À RABAT

Les nouveaux ambassadeurs vont devoir renforcer des liens politiques, économiques et culturels déjà établis avec leurs pays d’accréditation, à un moment où le nouveau paradigme de la diplomatie marocaine pousse les grandes puissances, notam-

ment européennes, à compter dorénavant avec un partenaire de premier rang.

LES NOUVEAUX AMBASSADEURS SONT INVESTIS D’UNE MISSION PARTICULIÈRE, CELLE DE FAIRE RAYONNER

LE MAROC À L’ÉTRANGER.

Marouane KABBAJ

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A.A

BAROMÈTRE

P

lus de 190 millions de dirhams.

C’est le montant du prêt addition- nel que la Banque africaine de dé- veloppement (BAD) a octroyé à l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) dans le cadre de son projet de pérennisation et de sécurisation de l’ali- mentation en eau potable dans plusieurs régions du Maroc. Ce soutien financier de l’institution panafricaine contribuera au financement de ce programme dans les villes d’Al Hoceima, Tanger, Guercif, Bé- ni-Mellal et Zagora. «Il s’agit de l’adduc- tion en eaux brutes du futur barrage Ghriss jusqu’à la station de traitement d’Al Ho- ceima, de l’adduction des eaux brutes du barrage Ibn Battouta à la station de traite- ment Mharhar/Tanger, ainsi que du ren- forcement de la production d’eau dans la région de Guercif à partir du futur barrage Targa Ou Madi, de la capacité de traite- ment pour la région de Béni-Mellal et de la

production d’eau de la région de Zagora à partir du futur barrage d’Agdez», précise l’ONEE dans un communiqué, non sans préci- ser que ces projets entrent dans le cadre du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’Irrigation 2020-2027 (PNAEPI) dont la convention a été signée le 13 janvier 2020 en présence du roi Mohammed VI.

Pour rappel, l’Office avait déjà contracté un prêt d’environ 1,184 milliards de dirhams au-

près de la BAD, fin novembre 2021, pour la réalisation de projets dans le cadre du Programme d’appui au développement inclusif et durable des zones agricoles et rurales (PADIDZAR).

Ce programme, inclus dans la straté- gie agricole «Génération Green 2020- 2030», vise notamment à soutenir les

L

auréat de la catégorie «Construc- teur de smartphones et ta- blettes», le Service Client Sam- sung a été «Élu Service Client de l’Année Maroc 2022», primé et sélectionné pour la troisième fois consécutive parmi les meilleurs de la 5ème édition de l’Élection du Service Client de l’Année Maroc 2022.

petites et moyennes exploitations agri- coles à travers l’utilisation efficiente des ressources en eau, une meilleure valorisa- tion de l’irrigation, la promotion de l’em- ploi, et le renforcement des capacités des acteurs, particulièrement les coopératives agricoles l

Une distinction reçue après des tests or- ganisés par Baromètre Service Client Ma- roc et réalisés par Approche Client et Ins- pire Research. Les tests clients mystères ont été exécutés cette année du 23 août au 15 novembre. L’étude a permis de ré- compenser les entreprises les plus per- formantes en matière de relation client.

Chacune des entreprises, volontaire- ment participantes, a été soumise à plu- sieurs tests, selon la technique du client mystère. Plusieurs critères ont été pris en compte pour l’évaluation des entreprises sélectionnées, en situations réelles, qui démarrent de l’accueil du client jusqu’à son départ.

Il s’agit, pour Samsung Maroc, d’une

fierté pour toutes les équipes, réunies autour d’un même engagement basé sur des critères de réactivité, de disponibilité, d’écoute, d’assistance et d’innovation.

«Cette consécration est une vraie satis- faction pour toute l’équipe service client Samsung. Nous tenons aussi à remercier chaleureusement nos partenaires et nos clients pour leur confiance renouvelée au quotidien. Nous essayons d’être particu- lièrement à l’écoute de nos clients et de leur apporter toujours plus d’innovations et de solutions qui répondent à leurs besoins, afin d’optimiser l’expérience client», déclare Youssef Skalli, Head of Customer Service de Samsungl

Achraf Tarsim, Nadia Fettah Alaoui et Abderrahim El Hafidi.

LA BAD OCTROIE UN PRÊT ADDITIONNEL À L’ONEE

LE SERVICE CLIENT DE SAMSUNG À NOUVEAU CLASSÉ NUMÉRO 1 AU MAROC

PROGRAMME D’ACCÈS À L’EAU POTABLE

E.S.

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L

e Covid-19 n’est pas encore derrière nous, malgré l’amélioration de la situation épidémiologique au Maroc. C’est en substance le message que le ministère de la Santé et de la protection sociale vient de trans- mettre aux Marocains. Dans un communiqué publié le mardi 14 décembre 2021, le département du ministre Khalid Aït Taleb les met en garde contre les dangers de l’abandon des mesures préventives. Un relâchement total qui a d’ailleurs provoqué un changement dans l’évolution de la courbe épidémiologique nationale, qui s’est caractérisée par une hausse des cas de contamination ces deux dernières semaines», indique-t-il.

D’après le ministère «le virus est toujours parmi nous». D’où l’importance de respecter les mesures barrières et de prendre toutes les précautions pour éviter une dégradation de la situation épidémiologique dans le Royaume, surtout dans un contexte marqué par la propagation du variant Omicron dans plusieurs pays du monde. Il appelle en outre les personnes non-vacci- nées ou non complètement vaccinées à se rendre dans les centres de vacci- nation le plus rapidement possible pour recevoir leur première, deuxième ou troisième dose, afin de se protéger contre le Covid l

LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ DÉNONCE LE NON-RESPECT DES MESURES PRÉVENTIVES

LE MAROC DÉTECTE SON PREMIER CAS OMICRON

L

e premier cas du

variant Omicron vient d’être officiellement annoncé par le mi- nistère de la Santé. Il s’agit, selon un communiqué rendu public mercredi 15 décembre 2021, d’une femme maro- caine résidant à Casablanca et dont la situation sanitaire est jugée stable et qui a été prise en charge selon le proto- cole thérapeutique en vigueur dans l’un des centres de Santé dédiés aux malades du Covid.

Le ministère de la Santé avance avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour recenser tous les cas contacts de cette femme et les soumettre aux tests biologiques nécessaires. En revanche, on ne sait pas beau- coup de choses sur le profil de ce premier cas ni s’il a contrac- té le virus à l’étranger l

E. S.

COVID-19

VARIANT

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L

es doutes sur l’efficacité de la vacci- nation ne cessent de s’amplifier au Maroc. Et ce après l’apparition du nouveau variant, Omicron, dont l’OMS vient de révéler qu’il est fortement contagieux mais néanmoins faiblement dan- gereux par rapport au variant Delta. Depuis plusieurs semaines, malgré l’imposition du pass vaccinal pour l’accès aux lieux publics, la ruée vers les centres de vaccination s’est considérablement ralentie au point d’en- registrer seulement quelques centaines de vaccinés par jour alors que les vaccinations se chiffraient, au début de la campagne, à plusieurs centaines de milliers.

Une situation qui s’explique par une peur qui s’est installée chez les Marocains en rapport avec les effets secondaires qui pour- raient résulter principalement de la prise de la troisième dose. Mais les récents chiffres

Delta survenue entre fin juillet et fin octobre 2021. Une vague au cours de laquelle près de 5.400 ont été enregistrés, contre plus de 8.350 morts au cours de la première vague du premier coronavirus entre juillet et février 2021. Pour Dr Hicham Afifi, près de 83% des personnes décédées sont non vaccinées ou incomplètement vaccinées. Ce qui permet de conclure à l’efficacité de la vaccination contre les formes graves du Covid qui pour- raient conduire à la mort.

Nécessité absolue

L’épidémiologiste et chercheur en politiques et systèmes de santé, Tayeb Hamdi, souligne pour sa part que l’accélération de la vaccina- tion sur la base d’un régime de trois doses permettra de faire face à Delta et Omicron ainsi que d’accélérer le retour à la vie nor- male.

«Face au variant dominant Delta, et une éventuelle vague de la saison froide, la troi- sième dose est une nécessité absolue pour tous les adultes de 18 ans et plus, cinq ou six mois après leur deuxième dose. La dose booster agit en 48 heures et réduit drastique- ment le risque de décès par rapport à deux doses», a ainsi déclaré le médecin. Docteur Tayeb Hamdi a mis en exergue la nécessité de compléter les mesures prises par l’État par une action citoyenne via l’adoption d’une vaccination complète à trois doses et le respect rigoureux des mesures préven- tives, le plus rapidement possible.

Parallèlement, M. Hamdi affirme que les per- sonnes vaccinées à trois doses seraient bien armées contre le variant Omicron, notant qu’il s’agit d’un variant plus transmissible que le Delta et qui échappe partiellement à l’immunité post vaccinale et post maladiel rendus publics par le Docteur Hicham Afif,

directeur du CHU Ibnou Rochd à Casablanca, sur l’efficacité de la vaccination incitent jus- tement à l’optimisme. Ainsi, lors du 37ème congrès national de la Société marocaine des sciences médicales, qui s’est déroulé samedi 11 décembre 2021 par voie virtuelle, ce professionnel de la médecine avance sur la base d’une étude scientifique réalisée par la Société marocaine des sciences mé- dicales que le Maroc a évité près de 3.000 morts lors de la dernière vague au variant

LA VACCINATION A ÉVITÉ AU MAROC PRÈS DE 3.000 MORTS

SECONDE VAGUE DU COVID-19

Une récente étude scientifique a démontré l’efficacité de la vaccination contre les formes graves du Covid. Ainsi, lors de la dernière vague au variant Delta, la vaccination a permis au Maroc d’éviter près de 3.000 morts, selon une étude.

COMPLÉTER LES MESURES PRISES PAR L’ETAT PAR UNE ACTION CITOYENNE VIA L’ADOP- TION D’UNE VACCINATION COM-

PLÈTE À TROIS DOSES.

A.AMOURAG

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O

n connaît l’ampleur du secteur informel au Maroc. Elle est grande et s’aggrave de jour en jour. Si aucune définition exacte n’a été donnée à ce secteur, beau- coup le définissent comme un pan écono- mique qui n’entre pas les calculs comptables de l’État. Autrement dit, il échappe au fisc.

Pour en connaître les contours, le Conseil économique, social et environnemental, que préside Ahmed Réda Chami, a appelé, mardi 14 décembre 2021 à Rabat, à la mise en place d’une stratégie intégrée de résorp- tion de l’informel au Maroc. Cette stratégie devrait ramener progressivement le poids de l’emploi informel dans l’emploi total à envi- ron 20%, une moyenne proche du groupe de pays développés. La cible de 20% concerne- rait surtout les activités de subsistance et les unités de production informelles à capacités limitées. Un objectif de tolérance zéro est, en revanche, adossé aux activités illicites, souter- raines et celles relevant de l’informel concur- rentiel. Ce sont les formes «hors informel de subsistance» qui constituent la véritable me- nace pour le Maroc, à l’image de la contre- bande, des activités souterraines des entre- prises «formelles» (sous-déclaration du chiffre d’affaires ou des employés, etc.), ainsi que l’informel «concurrentiel» au niveau duquel les opérateurs se soustraient délibérément de leurs obligations, bien qu’ils disposent des ressources et des structures nécessaires pour s’en acquitter.

Manque à gagner fiscal

Les pouvoirs publics ont lancé plusieurs pro- grammes favorisant l’intégration du secteur informel. Les impacts des actions entreprises demeurent, toutefois, limités et ce, pour plu- sieurs raisons. Celles-ci ont trait notamment au niveau de qualification insuffisant, lequel

quelques mesures phares, dont la suppres- sion des barrières réglementaires et adminis- tratives en procédant à la refonte des textes obsolètes ou inapplicables qui entravent la formalisation et en améliorant l’attractivité du statut de l’auto-entrepreneur. Il est pro- posé pour ce type d’entreprenariat d’élever le seuil de chiffre d’affaires annuel maximal et d’autoriser le recrutement d’un maximum de 2 ou 3 salariés. Le Conseil propose aussi de réviser le mécanisme de la Contribution exclut de nombreux actifs de l’économie

formelle, au système de protection sociale encore, à ce jour, faiblement inclusif, aux problèmes de représentation des opérateurs informels, aux entraves réglementaires à la formalisation et au difficile accès au finance- ment et au marché.

L’informalité permet, certes, à de larges franges de la population de subsister et d’échapper au chômage, mais favorise en même temps la précarité sur le marché de

UNE RECETTE POUR LUTTER CONTRE LE SECTEUR INFORMEL

CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

Ce sont les formes «hors informel de subsistance» qui constituent la véritable menace pour le Maroc, à l’image de la contre- bande, des activités souterraines des entreprises «formelles», ainsi que l’informel «concurrentiel».

IL EST PROPOSÉ D’ÉLEVER LE SEUIL DE CHIFFRE D’AFFAIRES ANNUEL MAXIMAL ET D’AUTO-

RISER LE RECRUTEMENT D’UN MAXIMUM DE 3 SALARIÉS.

A.AMOURAG Ahmed Réda Chami.

Professionnelle Unique (CPU) et des droits complémentaires d’accès à la protection so- ciale de façon à indexer directement la coti- sation à la capacité de paiement de chacun (plus de progressivité) et de renforcer l’offre d’accompagnement en conseil et assistan- ce en offrant des prestations adaptées pour l’orientation des différents entrepreneurs informels souhaitant initier leur intégration et en garantissant un accompagnement de bout en bout pour les entrepreneurs souhai- tant migrer vers le statut de SARL (Société à responsabilité limitéel

l’emploi, exerce une concurrence déloyale sur les entreprises formelles et pénalise l’économie nationale, avec un manque à ga- gner très significatif en matière de recettes fiscales. Parallèlement, il a mis en avant

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L

e Maroc ne cesse de lutter contre le blanchiment d’argent et le fi- nancement du terrorisme. Deux phénomènes graves qui préoccupent au plus haut point les autorités marocaines qui ont mis en place un arsenal juridique et institutionnel pour se conformer aux recommandations des organisations internationales, dont le GAFI (groupe d’action financière), connu pour sa lutte inlassable contre le blanchiment d’argent.

Le Ministère public, dans son rapport annuel pour 2020, vient de révéler que les autorités marocaines ont saisi pendant l’année dernière environ 85 millions de dirhams soupçonnés d’être blanchis dans l’économie marocaine.

En collaboration avec l’Unité de traitement du renseignement financier, le président du Parquet annonce que 71 affaires de blanchiment d’argent ont été transférés au procureur du Roi près le tribunal de première instance de Rabat. Trois autres juridictions dans le Royaume sont compétentes pour traiter les affaires de blanchiment d’argent. Il s’agit du tribunal de première instance de Casablanca, Marrakech et Fès.

Malgré les efforts des autorités pour lutter contre ce phénomène, force est de constater qu’il ne cesse de s’aggraver. Trafic de drogue, trafic d’êtres humains, corruption, divers canaux illicites permettent en effet aux trafi- quants et autres fraudeurs de ramasser des fortunes destinées par la suite à être injectées illégalement dans l’économie nationale l

PLUS DE 85 MILLIONS DE DIRHAMS SAISIS EN 2020

CIVISME

UNE ÉTUDE RECENSE LES

PRATIQUES LES PLUS AGAÇANTES POUR LES MAROCAINS

Q

u’est ce qui irrite

les Marocains dans l’espace public? C’est la question soulevée par une récente étude effectuée par le Centre Marocain pour la citoyenneté.

Ainsi, le harcèlement des gar- diens de voitures arrive en tête des pratiques qui agacent les citoyens, avec 17,2 % des per- sonnes interrogées qui s’of- fusquent du comportement des

“gilets jaunes”. Le jet d’ordures occupe la deuxième place avec 16,5 %.

L’occupation illégale de l’espace public complète le podium avec 14,9%, alors que le harcèlement sexuel contre les femmes n’est que cinquième (7,1%). Ce dernier arrive toutefois en deuxième position pour les interrogées de sexe féminin (12,5%).

D’autres pratiques agaçantes ont été relevées par la même étude, comme le harcèlement des men- diants (6,6 %) et le tabagisme dans les lieux publics (5,5 %).

La même source affirme qu’en l’absence de “règles communes”

et de valeurs morales, l’espace public pourrait devenir un lieu de

“discrimination, de provocation, de harcèlement et de mépris”, mettant ainsi les individus, les autorités et toute la nation devant des défis sécuritaires et de droits humains. L’étude conclut que «réussir à créer un espace public inclusif et accommodant pour tous, basé sur le respect est l’un des moyens de construire une société qui permet à ses membres de pratiquer différentes formes de leur citoyenneté» l

A. AMOURAG

BLANCHIMENT D’ARGENT

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Références

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