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Remarques sur les théories de la diffraction électronique

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Remarques sur les théories de la diffraction électronique

J. Farineau

To cite this version:

(2)

REMARQUES

SUR LES

THÉORIES

DE LA

DIFFRACTION

ÉLECTRONIQUE

Par J. FARINEAU.

Laboratoire de

Physique

expérimentale.

Université de

Liège (Belgique).

Sommaire. 2014 L’auteur examine d’abord la théorie dynamique de Bethe-Kikuchi et montre que les conditions aux limites employées, qui sont très peu sûres, changent considérablement le domaine

angu-laire de réflexion totale à l’intérieur et à l’extérieur du cristal, le résultat obtenu étant incompatible avec

les résultats expérimentaux. Si on admet au contraire que le passage du cristal dans le vide change peu

le domaine de réflexion totale, on obtient ainsi une largeur de la tache de diffraction faible à côté de celle due aux autres causes d’élargissement.

L’auteur montre ensuite la possibilité de tenir compte de l’absorption en considérant le cristal comme un réseau de diffraction à trois dimensions.

Lorsqu’un

faisceau

électronique

rencontre un

cristal,

on

sait,

depuis

les

expériences

de Davisson et

Germer,

que ce faisceau se diffracte comme un faisceau de

rayons

X;

les

positions

des maxima et des minima

s’in-terprètent

bien en admettant que les électrons

pos-sèdent une

longueur

d’onde donnée par la formule de

de

Bro lie a

- h .

On sait aussi que le cristal

possède

mv

un indice de réfraction

égal

à

Vo

étant une

grandeur qu’on peut

identifier,

pour des électrons de vitesse suffisamment

grande,

accélérés par le

potentiel

V,

au

potentiel

moyen du cristal. La lar-geur des maxima du

rayonnement

diffracté

est,

par

contre,

beaucoup

moins bien connue

théoriquement.

Deux

types

de théorie sont ici en

présence :

la théorie

dynamique

de Bethe

(’), développée

par Kiku-chi

(z),

Slater

(3),

etc... basée sur la résolution de

l’équation

de

Schrôdinger

dans le cristal et dans le vide et la théorie de

Harding (4) qui

est une

application

de la théorie

développée

par Darwin et

Mauguin

dans le cas

des rayons X.

i. Théorie

dynamique. -

On sait

qu’à l’intérieur

cristal

indifini,

la fonction d’onde d’un électron

r étant le rayon

vecteur,

u

(r)

une fonction

triplement

+

périodique

ayant

la

période

du réseau et un vecteur

dirigé

dans le sens du mouvement de l’électron et dont on

peut

interpréter

la

longueur

comme l’inverse de la

longueur

d’onde de l’électron. Dans un réseau

cubique

d’arête a le

potentiel qui

est

périodique

peut

s’écrire

a,

B, Y étant

des nombres

entiers,

composantes

d’un -->

, ,

vecteur ni. Peierls et Brillouin

(3)

ont démontré

qu’une

onde

plane peut

se propager, en

première

approxima-tion,

dans un

cristal,

à moins que cette onde ne soit voisine de celle

qui peut

donner lieu à une réflexion de

Bragg ;

en ce cas, une deuxième onde

plane vient

inter-+ -+

férer avec la

première,

si

k,

et

k2

sont les vecteurs de

+ + + +

ces deux

ondes,

on

a ki

-

k,

v

(3) 1)

étant le vecteur du réseau

réciproque correspondant

aux

plans

donnant

la réflexion de

Bragg

considérée. L’onde

totale,

dans le

cristal,

s’écrira donc

ce

qui

est un cas

particulier

de 1. Si

E1

et

désignent

.

, ++ , ++

les

énergies

des 2 ondes libres r

et

r,

le calcul de Peierls montre que

l’énergie

totale J? est telle que

(

Vo

désignant

le terme constant du

potentiel)

Représentons

à

partir

d’une

origine

arbitraire le vecteur

réciproque

OH = v

perpendiculaire

au

plan

2013- + donnant la réflexion de

Bragg (fig. ).

Soit ON =

kt.

+

D’après (3)

i, +

Désignons

par 2

cL

- 2

-t- e

les

projections

de ki

2 2

-> +

et

k2

sur v, et pur h leur

projection

sur la normale C.Bl +

2013>-à v en son milieu. HM

représente

le vecteur déduit de

(3)

158

-OyI par une réflexion de

Bragg

sur le

plan

Or,

on

sait que

E et b étant

donnés,

cette relation donnera la valeur de ~.

Fig.1.

En

développant

cette

relation,

on voit que é2 est

négatif

donc e

imaginaire

pour les valeurs de b2

comprises

entre

Voyons

maintenant

quelle

est la

signification

phy-sique

de cette relation et du fait que est

imaginaire.

I 1 , 1 ·

Or,

l’équation

(4’)

montre que le radical est

toujou rs

réel,

donc que

il y a

réflexion

totale.

-> +

Si ¿2 est

négatif,

z est

imaginaire.

kt et k2

sont des vecteurs

complexes.

Leurs deux

parties

réelles

abou-, ,

tissent sur la

perpendiculaire à v

en son milieu. La

-->

partie imaginaire

n’a de

composante F-

que

suivant v,

il y aura donc une diminution

exponentielle

de

l’inten-,

+ sité dans la direction de v.

La relation

(5)

montre

qu’il

y a réflexion totale pour

-->

des ondes dont les vecteurs à ont une

partie

réelle aboutissant entre deux

points

M’ et définis par

2 ni

M’Mlf X

CM

= n2

p, 1B1 étant le milieu de

(5’)

h2 1

)

Le domaine

angulaire

de réflexion totale sera donc

l’angle

NÉO-IM’

_ A0B

Désignons

par 0’

l’angle

de

Bragg :

la

figure ( t )

et la relation

(5’)

montrent que

--Si l’on considère des rayons de

grande

énergie,

Olyl ~

1 k

-1

est très

grand,

6’ est

petit,

donc on

peut

écrire

E étant

l’énergie

des

électrons,

ou mieux 6.6’

==-y

8,,

v Vêtant le

potentiel

accélérateur des électrons incidents.

Telle est la

valeur, à

l’intérieur du

cristal,

de

l’angle

que font entre eux les rayons subissant la réflexion

totale.

Voyons

maintenant comment ces rayons sortent : Faxen et Holtsmark

(e)

ont démontré que,

lorsque

le

potentiel

subit une

discontinuité,

il y a, à la surface

de

discontinuité,

continuité de la fonction d’onde et de

la dérivée normale de cette fonction.

Considérons maintenant un cristal limité par un

plan : par exemple,

le

plan z

~

0,

nous admettrons que

pour C 0 le

potentiel

et la fonction d’onde d’un élec-tron sont donnés par les formules

(t)

et

(l’),

c’est-à-dire sont les mêmes que dans le cas d’un cristal

indé-fini.

Pour z > 0,

nous admettrons que le

potentiel

est nul et que les fonctions d’onde sont celles d’électrons

a

libres.

Supposons v

contenu dans le

plan

oxz,

soient q

et r ses

composantes

suivant ux et oz

L’onde à l’extérieur du cristal sera

composée

d’une

onde incidente et d’une onde réfléchie

Si l’on écrit avec Bethe et Kikuchi la continuité de la

fonction d’onde et de la dérivée normale pour â =

0,

pour que les relations ainsi obtenues soient valables

quel

que soit x, il faut que

kx

i

I~~

et =

kx

-

q, il ne

reste

plus

que deux

exponentielles

et

Les coeff icients de celles-ci doivent être nuls dans les relations de continuité. On trouve ainsi

quatre

rela-tions alors que l’on n’a que deux inconnues A et a’

puisque A

est connu ainsi que l’intensité incidente

a2,

B

le

problème

n’a j)as de solution dans le cas

général.

Si l’on se

place

dans le cas d’un

plan

parallèle

à la surface du

cristal,

comme l’on fait Bethe a

et

Kikuchi,

alors i> est

perpendiculaire

à cette

surface,

(4)

on obtient deux relations

seulement,

If’,

est déterminé

par la condition que l’onde réfléchie ait même

énergie

que l’onde incidente : d’où

Les deux relations sont

Aux extrémités de 1 intervalle de réflexion totale dans le cristal A - B d’où a =

a’ ;

la réflexion totale dans le

cristal correspond à la réflexion

totale de l’onde incidente. De la relation

(4)

on

déduit,

puisque b

= k~

- A cos fi

ce

qui

est la formule de Kikuchi.

Dans le cas d’électrons de 40 000

V,

6 est de l’ordre de 1~. 0 8 ---3.600 à 01.

Nous voyons ainsi

l’importance

fondamentale des conditions aux

limites,

puisqu’elles

changent

considéra-blement le domaine de réflexion totale à l’intérieur et à l’extérieur du

cristal ;

ces

conditions

ont malheureu-sement peu de valeur

puisque

les

hypothèses

faites reviennent à supposer une variation

brusque

du

poten-tiel par

rapport

à la

longueur

d’onde.

Or,

le

potentiel

doit être troublé par la aimite du cristal sur une

pro-fondeur de l’ordre de

l’épaisseur

d’une couche

atomique

c’est-à-dire 2 Â

environ,

distance

qui

est

grande

par

rapport

à 1

(0,1 À environ).

On passe donc en réalité de

la fonction d’onde dans le vide à la fonction dans le cristal d’une manière

qui peut

être très différente de celle

qui

est

supposée.

De

plus,

on ne

peut

écrire les

conditions de continuité que pour un

plan parallèle

à la

surface,

on ne voit pas ce

qu’elles

donneraient dans les autres cas

et,

puisque

le cas où les conditions sont utilisables n’est que la limite du cas où le

plan

n’est pas

parallèle

à la

surface,

c’est-à-dire du cas où les

con-ditions n’ont aucun sens, on doit accueillir la formule

de Kikuchi avec la

plus grande circonspection,

même

si on admet la variation

brusque

du

potentiel.

Puisqu’on

ne sait pas écrire des conditions de

continuité,

on

pour-rait admettre que

l’angle

des rayons sortant se conserve

à peu

près ;

ceci donnerait à6 = Llb’ et une valeur de Ao

environ 3000 fois

plus

faihle que celle de Kikuchi. Ce

résultat a trouvé une belle

application

dans un article cle Hautot et Trillat à

paraître

ici sous peu.

Application. -

Faisons le calcul pour le nickel et des électrons de 40 000

V,

dans le cas du maximum donné par le

plan

111.

Vin

est

égal

à 17

V;

0 est de l’ordre de 10 : -. la for-mule de Kikuchi donne ÂO ...:::.. 1°20’ environ.

Si on admet au contraire la formule

(7)

~6 = 1"

envi-ron, vaieur tout el

fait

néqliqeable

à côté de

l’élargisse-ment des raies par les

irrégularités

du cristal et les dimensions de celui-ci.

Ur,

la

largeur

trouvée

expérimentalement

(8)

par transmission est de l’ environ. La valeur

théorique

donnée par

(6)

est donc environ 60 fois

trop

grande.

Il semble donc que la

formule

(7)

obtenue en

négligeant

les conditions aux limites rende

beaucoup

rraieux

coniple

des

laits

expérintentaux.

2. Théories par réflexion sur un

plan.

-Récemment

Harding

a

proposé

de

remplacer

la théorie

dynamique

rappelée

ci-dessus par une théorie voisine

de celle

qui

a été

appliquée

avec succès aux

rayons X

par Darwin et

Mauguin.

Pour effectuer ce

calcul,

Harding

considère une onde

plane

tombant sur un

plan

infiniment mince et calcule le coefficient de réflexion

(c’est-à-dire

la

quantité

d’électrons

qui

est dans

l’unique

onde

plane réfléchie)

en

supposant

que le

potentiel

est

infini sur le

plan.

Le succès

principal

de cette théorie est

qu’elle

per-met de montrer

qualitativement

que la

dissymétrie

observée par réflexion dans certaines raies est due à

une variation de la surface de réflexion,

probablement

causée par des gaz occlus. Cette théorie

permet

de

plus

l’introduction de

l’absorption,

dont le rôle

est,

comme nous le verrons, fondamental dans les interférences

électroniques.

Les résultats ainsi obtenus semblent difficilement

pouvoir

faire

l’objet

d’une vérification

numérique

par suite des

hypothèses

faites sur la nature

des

plans

réfléchissants ;

de

plus,

ils

supposent qu’un

plan

réfléchit une onde

plane

sous forme d’une autre

onde plane,

mais l’onde réfléchie par un

plan

est la

super-lJOS1t1011

d’ondes

sphériques

centrées sur différents élec-trons et noyaux du

plan

et ne devient une onde

plane

que pour des distances

grandes

par

rapport

aux dis-tances des atomes du

plan.

3. Théorie basée sur l’étude des réseaux à trois dimensions. - Il semble que le genre de théorie

qui

soit le

plus

simple

et le mieux vérifié par

l’expérience

est une théorie construite sur le modèle de la théorie élémentaire de von Laue pour les rayons

X,

et

qui considère

le cristal comme un réseau de

diffrac-tion à trois dimensions. Nous allons montrer que l’on

peut

introduire dans cette théorie

l’absorption

et que l’on

peut

aussi

prévoir

les différences trouvées entre

l’angle

de diffraction

expérimental

et celui calculé à

partir

de la formule de

Bragg,

d’où on déduit

d’ordi-naire le

potentiel

interne du cristal.

Considérons un cristal que nous

prendrons

pour

simplifier

du

système cubique.

Menons les

plans

per-pendiculaires

aux milieux des droites

joignant chaque

centre d’atome aux centres voisins. Nous entourons ainsi

chaque

atome par un

polyèdre

et le cristal est la

juxtaposition

de ces

polyèdres.

Si une onde

électro-nique

plane

monochromatique,

de vitesse v, tombe sur

un de ces

polyèdres,

quel

que soit ce

polyèdre,

il y aura une onde diffusée cohérente avec l’onde

incidente,

dont l’intensité 1

(6)

diffusée dans

l’angle

solide du

(5)

160

F le facteur de structure

atomique,

Z le nombre

ato-mique

du corps, e et m la

charge

et la masse de l’élec-tron et 0

l’angle

fait entre les

ryonnements

incidents et diffractés. Les électrons tombant sur l’atome auront

de

plus

une certaine

probabilité

d’exciter les électrons de

l’atome ou d’ioniser celui-ci, l’onde

perdra

de la vitesse et n’aura

plus

dans ce cas

après

ce choc aucun

rapport

de

phase

avec l’onde incidente

(diffusion incohérente).

Les électrons ainsi diffusés auront une direction

quel-conque et aucun

rapport

de

phase

entre eux, ils

donnent lieu au fond continu

qu’on

observe

toujours

dans les

diagrammes

de diffraction

électronique.

La diffusion incohérente

est,

au moins pour les électrons

rapides,

beaucoup

plus importante

que la diffusion cohérente. Le

rapport

entre les deux est difficilement calculable pour d’autres corps que

l’hydrogène.

Dans

ce cas Bethe

1’°)

a trouvé que pour des électrons de 1000

V,

la diffusion cohérente n’était que 9 pour 100 de la diffusion incohéren te. Nous admettrons

donc,

comme

approximation,

que la diminution de l’intensité dans le passage à travers le cristal est due à la diffusion incohé-rente et que les ondes diffusées de

façon

cohérente ont

une intensité

trop

faible par

rapport

à l’onde transmise pour troubler les interférences dues à celle-ci.

Soient les trois axes de coordonnées Les atomes constituant le cristal ont leurs centres aux

points

de coordonnées

ha,

ka, la,

multiples

entiers de l’arète a du cristal élémentaire. Soient a,

~o

10 les

angles

faits par la direction du

rayonnement

incident avec les trois axes de

coordonnées,

a (3,~

les

angles

faits par une

di-rection où nous examinerons le

rayonnement

diffusé.

Lorsque

l’onde d’intensité I a traversé un

polyèdre

atomique,

il y a une certaine

intensité y

diffusée dans une direction

donnée;

l’onde

quia

traversé le

polyèdre

a un certain retard de

phase

8. L’intensité est

de-venue par suite de

l’absorption

et de la diffusion

1 (1 - E)I.

Les

amplitudes

diffusées par deux atomes

ayant

mômes x et y et tels que z _-_ 0 pour l’un et z - na

pour l’autre sont et

(1.

-

e

;

pour l’autre sont et

(1

2013

e)"

e

iat-

- " n (cos;

;

,

si seuls les x

diffèrent,

on a .

, et

.

si seuls les x

diffèrent,

on a ei et e i.,l

(cos .-cos

.

On trouve ainsi pour

l’amplitude

de l’onde diffractée

par le

cristal,

dans une direction donnée

en admettant que l’onde diffractée

subit,

au passage

d’une

couche,

la même diminution

d’amplitude

que l’onde incidente.

L’intensité, qui

est le carré du

module de

l’amplitude,

est donc

On sait

(voir

référence

i1)

que dans le cas

simple

e=o=0,

l’intensité est

négligeable,

sauf si les trois dénominateurs sont

nuls,

si

Ai

iN’3

sont

grands.

On

retrouve ainsi la loi de

Bragg.

Si l’on suppose que

l~’3

est

petit

par

rapport

à et

N,

l’onde diffusée couvre

un domaine

angulaire AO

3

(distance angulaire

a

N3

3

entre le

premier

maximum et le

premier

minimum

d’in-tensité).

Pour voir

simplement

quel

est l’effet de

l’ab-sorption

nous supposerons

l’T1

grands,

est

alors

négligeable.

Il

n’y

aura d’intensité diffusée que si

c’est-à-dire,

si nous supposons le

plan

réflecteur

parallèle

à la surface du cristal

lorsque

a __-_ ao et

~

=

po.

D’oii,

puisque

cos2 x

~-

+

cos~ y == 1

et cos2 ao

+

cos2

~o

+

cos2 yo

=1,

cos 1 _ - cos 10’

1 est

proportionnel

à

Le maximum d’intensité aura

lieu,

comme on le voit facilement en dérivant par

rapport

à cos y,

lorsque

alors que les minima ont lieu pour

Le

premier

maximum aura lieu

lorsque

si ô ~

0,

on retrouve la formule de

Bragg; lorsque ô

n’est pas

négligeable,

on a donc une différence entre la

position

de la tache de diffraction et celle

qu’on pourrait

calculer

d’après

la loi de

Bragg.

Lorsque

les électrons ont une

grande

énergie,

la théorie de la diffusion de Born

‘voir

(9))

est valable et montre

que ô

est

négligeable,

ce

qui

n’est pas le cas pour les

énergies

inférieures à

quelques

centaines de volts. Malheureusement ô est difficilement calculable en dehors de cas élémentaires

comme celui oia on suppose le

potentiel

constant dans

,

(6)

proportionnel

à

20132013201320132013201320132013~.

Cherchons pour

quel

angle

Y l’intensité sera seulement la moitié de l’inten-sité

maxima ;

on trouve ainsi en

négligeant

les

puissances

supérieures

à 2 de é que

d’où en

première

approximation,

puisqu’on

est au

voisi-nage du

premier

maximum

Soit

l’angle correspondant

au

maximum,

v défini par

l’égalité précédente

est

égal

à yi

+

Ay.

D’où on déduit

La

largeur angulaire

de la raie est à fi = 2

Application. -

Il est très difficile de calculer le coefficient

d’absorption

ou de le déterminer

expérimen-talement,

car il est difficile de

séparer parmi

les élec-trons

qui

sortent d’une feuille

métallique

ceux

qui

ont traversé directement la feuille et ceux

qui

ont été dif-fusés non

élastiquement.

On ne

possède

pas, à ma

con-naissance,

de mesures

précises

de ce coefficient. Electrons - Pour des électrons

rapides,

de l’ordre de ~0 000

V,

on sait

(11)

qu’une

feuille d’alu-minium de

10 p

laisse

passer 5

pour 100 environ du

rayonnement

incident normal à la feuille. Ce rayonne-ment doit être surtout du

rayonnement

diffusé. Une limite inférieure du coefficient

d’absorption po (défini

par - pz ==

loge

2013 )

est 3.10-3. Le

trajet

parcouru par

1,

l’onde entre deux

plans

réflecteurs distants de a est

,

c’est-à-dire environ 10-6 eln. F- est donc défini

cos y

par

(1

-

e)2

==

E ..:=:..1,5.10-3.

Or,

), = 6.1.0-1° cm a = 2.10-8 cm

(distance

des

plans).

y -- 89°. La

largeur

angulaire

de la raie est donc

d’après (9)

La

largeur expérimentale

trouvée est de l’ordre de l’.

Remarquons

que la

largeur théorique

de la raie est

trop

faible

puisque

nous n’avons

pris

qu’une

limite inférieure du coefficient

d’absorption.

Electrons lents. - On

ne

possède

pas de mesures sur les électrons lents dans les cristaux. Les mesures

faites pour la vapeur de Zn et des électrons de 100 V montrent que la section efficace d’un atome de zinc est de 4 À2

environ,

ce

qui

est à peu

près

la section d’un atome dans le

cristal;

les rayons ne doivent traverser que

quelques plans,

le coefficient

d’absorption

doit être de l’ordre de 10-7. On déduit de là que s doit être de l’ordre

1 de

0,5

or, 108-. D’où de l’ordre de

1

= 60.

10

Ce calcul

numérique

extrêmement

grossier

ne donne évidemment

qu’un

ordre de

grandeur.

On voit bien

toutefois

qu’on

retrouve ainsi l’ordre de

grandeur

des taches de diffraction observées.

Je remercie M. le P ~

Morand,

directeur du

Laboratoire,

ainsi que NI.

Hautot,

chargé

de cours à

l’Université,

qui

ont hien voulu discuter avec moi certains

points.

Manuscrit reçu le 23 décembre 1937.

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Physik,

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Références

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laire ; on démontre alors que la surface libre supporte en chaque point une pression normale dont la valeur est donnée par la for- mule de Laplace.. dans laquelle R et

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