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Diffraction avec une source large (théorie classique)
F. Wolfers
To cite this version:
DIFFRACTION AVEC UNE SOURCE LARGE
(THÉORIE
CLASSIQUE)
Par F. WOLFERS.
Laboratoire de
Physique
Générale de la Faculté des Sciencesd’Alger.
Sommaire. 2014 Une solution complète est donnée du problème de la diffraction par un bord rectiligne,
la source ayant une largeur quelconque ~. Le calcul peut être poussé jusqu’au bout avec une précision
d’un ordre très supérieur à celui des expériences actuellement possibles.
M. Brelot ayant résolu les difficultés analytiques, nous avons pu établir une fois pour toutes la courbe d’intensite J (x1) relative à une : source de largeur « infinie », c’est-à-dire limitée d’un seul côté par un bord
rectiligne parallèle à celui de l’écran Dans tous les cas réels, l’intensité 1 (~,x1) à la distance x1p du bord 0
de l’ombre géométrique est alors égale à la différence J(x1) - J(x1) 2014
~) des ordonnées de la courbe J,
relatives aux abscisses x1 et x1 2014 ~.
Des franges de diffraction subsistent dans tous les cas, comme l’expérience nous l’avait montré, et pour une source assez large le premier maximum seul reste important. Celui ci se trouve à la distance
fixe 0,778 p du bord extérieur K de la pénombre et correspond à un excédent fixe d’énergie (Imax = ~
+0,180) par rapport à l’intensité (égale à ~) en pleine lumière. L’intensité en 0 étant 1/2 03C0 pour la source
infinie, elle est dans tous les cas égale, à ~ - 1/2 03C0 au bord K de la pénombre. Dans la pénombre, la courbe d’intensité présente toujours certaines sinucosités.
1. Introduction. - Dans
plusieurs
publications
antérieures, j’aï
donné une solutionpartielle
duproblème
suivant : trouver la
répartition
de lititensité lumineuse dans unplan
éclairé par une sourcelarge lorsque
lefaisceau est limité par un écran à bord
rectiligne.
On sereprésentera
la source S comme une fenteparallèle
à cebord,
delongueur
quelconque
delargeurs
(a)
et de brillance uniforme. Dans unpremier travail, qui
seradésigné
par(1),
nous avonspublié
lescourbes,
obtenues
par
intégration graphique, qui
donnent l’in-tensité I en fonction de ladistance zi
au bordgéomé-trique
del’oin bre,
pour les valeurs de 9 allant de 0 à 4.
par dixièmes d’unité. Plus récemment
(2),
nous avonsdéveloppée
nos résultats dans un Mémoireauquel
nous renverrons le lecteur sous lesigne
pour yretrou-ver les définitions et les notations
employées.
Nous sommes
aujourd’hui
à même de donner unesolution
complète
etpratique
duproblème, permettant
de pousserjusqu’au
bout le calculnumérique
pour dessource; de
largeur
quelconque.
Les donnéesqui
sui-ventcomportent
au moins une ou deux décimales deplus
que les meilleures mesures actuellementpossibles.
La méthode consiste à déternzÍner une
fois
pour loutesla une source de
largeur
c’est-à-dire limitée d’un seul côté par un bord
rectiligne
parallèle
à celui de l’écran E(fig. 1).
Pour éviter de considérer a et
b,
ainsi que lesinci-dences,
comne variables avec x, onpeut imaginer
S et la surface éclairée P comme descylindres
d’axeE ;
mais enpratique
on pourratoujours
confondre cessurfaces avec les
plans tangents
en S et en 0. Lesrésul-(a) Rappelons que, F étant la largeur de S en mm, on a, avec
les notations habituelles: y = (P.bja)lp, a-vec ~9 =?, b (a-~- b)/’2a. (1) F. WOLFER-,-. J
Physique.
1925, t. 6, p 305.(2) J. Physique, 193i, t. 5 p. 585. Ainsi (t~’h, 40) renvoie à
l’équation (90) dans ce travail.
tats
ci-après
ont été obtenusgrâce
à la collaboration de M.Brelot,
queje
tiens à remercier ici. Nous renverronsdans la suite à un travail
purement
mathématique
de M.Brelot, qui
seradésigné
par(B)
et contient la solu-tioncomplète
des difficultésanalytiques;
il doitparaître
dans un autrepériodique
(~).
Fig. 1.
Ajoutons
encore que, si la solution exacte dupro-blème était désirable pour
elle-même,
ellepermettra
aussi,
entreautres,
de discuter les effets de contraste que les sinuosités des courbes d intensitépeuvent
étresusceptibles
deproduire.
2.
Quelques
propriétés
de laspirale
de Cornu. - Nous introduirons les fonctions A/ et Lr de Gilbert7),
reliées auxintégrales
de Fresnel par leségalités :
avec a
= -s’-’/?,
s étant l’arc de laspirale.
Si S est unpoint
de lacourbe,
nous noterons :(1) 31. BRELOT. Bull. Sciences J/ath. 937.
186
fln voit
(fig. 2)
que 11 et Nreprésentent
lesprojections
de rrespectivement
sur la normale N et sur latan-gente
T enS,
de sorte quek’ig. 2.
Le
symétrique r’
de 7~ parrapport
à 0 mesure par soncarré le double de l’intensité i que
produirait
unesource fine
(9
=0)
dans l’ombregéométrique,
à la distance xi de 0correspondant
à s. Les Tables de Gilbertpermettent
donc de construire très exactement la courbe i(- xi)
=1/2
(M2
+
N2).
Mais l’on nepeut
intégrer graphiquement
cette courbedel)uis
- 00 sansgrande
incertitude ; r
en effet est à peuprès égal
auFig. 3.
rayon de courbure
(pour s
assezgrand);
et icomme chacun
sait,
égal
à9/~?~~s~,
décroît très vite dansl’ombre;
si l’onintègre
pour passer au cas d’unesource
large,
il ne reste que s au dénominateur et la décroissance estbeaucoup
moinsrapide;
d’où lanéces-°W
site de trouver pour
l’intégrale
Zn/ x,
uneexpres--, sion
analytique (b).
3. On démontre
(B,
39)
quel’angle
V de r avec latangente
décroîtrégulièrement quand s
augmente;
cela résulte detg
t’ _ - V variedepuis 3?u/4
en 0jusqu’à
7t/2
à la limite en .T. Considérons maintenant toutes lestangentes
à la courbeparallèles
à une même directionquelconque
0~ etconstruisons,
avec pour axes 0 x etU ~
normal à0 x,
la courbe1’(M, ~V),
dont l’allure estreprésentée
sur lafigure
3 : tous lespoints
de contact de ces avec laspirtrle
setrouvent sur cette courbe r. De
plus
menons en S latan-gente
SU à F : le centre de courbure C de laspirale
aupoint
S se trouve sur laperpendiculaire
J Kmenée,
depuis
J,
àSU(B, §
9b) ;
de sorte que ladéveloppée
de laspirale
est une autrespirale
s’enroulant elle aussi dans le sens direct autour dupoint asymptotique
J ;
pours = 0 elle admet l’axe
Or,
pourasymptote.
Fig. 4.
4. Soit un
point
Pquelconque
duplan,
decoor-données a et b
(fig.
4) ;
on atoujours (B,4,8) :
Cette
intégrale
nedépend
donc pas de l’abscissede P. En
plaçant
P enJ,
en 0 et enJ’,
la relation(3)
donne
respectivement :
et
D’ailleurs ces résultats s’obtiennent à l’aide de :
(Cf.
B,
~~
10 à12) ;
enfin, signalons
encore à toutes fins utiles les relations(B, 52) :
5. La courbe J
(x,).
- Nous savonsque l’iuten-sité à la distance x, du bord 0 de l’ombre
géométrique
/"ri
source,. Nous cherchons la courbe limite .I vers
laquelle
tend Î
lorsque 9
devient infini. Unpremier procédé
pour celaconsiste
à utiliser les courbesdéjà
connues~W2,
fig.
4) :
en effetOÙ o
Le deuxième terme du second membre
peut
être tiré de nos réseaux de courbes si l’on choisit des valeursappropriées
de x, etde 9;
pour trouverJ(xi)
il suffit donc de connaîtreJ (x,
-~),
cequi
sepeut
dans deux cas :1 0
Quand
~; la relation(4) signifie
~en effet que
2°
Quand
xiG -1, 7 ;
onapplique
alors la formule(B, 32) :
cette relation s’obtient en dérivant
(2)
et~n utilisant les relations connues :
il vient ainsi :
-Resie à
remplacer
sondéveloppe--ment (limité)
en -
(B,
il eti2)
et àintégrer.
s
Comme d’autre
part
(Xl
0) :
»+.
on trouve en
intégrant :
Le dernier terme détermine une limite de l’erreur commise par
défaut, laquelle
atteint0,5
pour 100 pour.~1=-
1,6
etaugmente
très vite avec xi. Il convientdue remarquer que
l’expression (11 )
n’est pas le début t d’undéveloppement
en série et nepeut
guère
êtreaméliorée : en effet les termes
qui
suivraient finiraienttoujours
par croîtreet,
pour
1 xi
petit,
laprécision
sur J irait en diminuant si l’on
ajoutait
des termes. Le tableau A(p.
190)
donne les valeurs de J calculées par la formule(11).
;;. A l’aide des résultats ci-dessus et des courbes
anciennes,
nous avons construit la courbe limite.C’elle-ci, après
quelques
oscillations,
devient indiscer-nable de la J = .x, que nous nommerons la (b) L’extrapolation graphique nous avait donné comme esti-mation p. 312) : J (0) = 0,145; l’erreur était donc de 10 pour 100. On voit combien les présents calculs étaient nécessaires.~c droite ». Le fait que
l’énergie
lumineusese conserve dans la diffraction
indique qu’il
doit bienen être ainsi, et NI Brelot en a donné la démonstration
analytique (B. § 12) :
en effetqui, d’après (6),
tend vers zéroquand xi
tend vers l’infini.’
Fig. 5.
Nous ne donnerons pas les résultats de nos
construc-tions,
mais seulement ceux,beaucoup plus précis,
des calculs. On constate que les résultatsgraphiques
sontlégèrement
trop grands,
l’écart étant maximum etégal
à0,014
(soit
0,7
pour 100 de la valeur deJ)
versxi _
2,0,
inférieur à0,001
au-dessous de1,~
etcons-tamment
égal
à0,011
environ au-delà de2,6.
La méthode nepermettait
pasd’espérer
mieux. Commeconclusion,
nous pouvons affirmer que les courbesdéjà publiées (loc. cit.)
donnent avec laprécision
que nous venonsd’indiquer,
déjà
supérieure
à celle desmesures actuellement
possibles.
6. - La
figure 5 reproduit
l’aspect général
de la courbeJ;
on la construira avec laprécision
qu’on
voudra à l’aide des tableaux A à D et de cequi
suit.Un certain nombre de détails
peuvent
êtreprévus
directement.7) Les
poillts
(P. I.)
correspondent
auxabscisses x oii a est maximum ou
minimum,
car~«’°’,10),
avec 7’
=x , donne
dJ,~dx =
i. Le tableau 1rappelle
188
1. - Points
d’inflexion
b) La pente
de la courbe aux P. 1. est donnée par les valeurscorrespondantes
dei, portées
elles aussi dans le tableau 1: leurcomparaison
est utile à l’estimation des effets de contrastequi pourraient
résuller des sinuosités. Les flèchesportées
sur lafigure 5
facilite-ront cettecomparaison.
TABLEAU II.
’
c)
Lespoials
oÙ lapente
égale
l’unité sont aussi ceuxoù 1(1 courbe ’~’
parallèle
à la droite depénombre
et où[J
(.r)
-:t; J
(-,, L maximum ou minimum. Les valeurscorrespondantes
de x, pourlesquelles i
= 1, se déduisent de la courbe
classique
de Fresnelfig.
5);
Fig. 6.
elles sont
reproduites
dans le tableau II. Si x devientgrand
elles tendent vers x= ~(~ I~ -~-
9 )/~,
Nousverrons que J ne
dépasse
la droite depénombre
que deuxfois,
d’abord pour1,44
x C1,84,
puis
(à
peine)
de2,a2
à2,60 (fig. 5a);
au-delà, J esttoujours
plus petit
que x, ainsiqu’on peut
d’ailleurs le démon-trer directement.d)
On trouve facilement le rayon de-couî-bitre
R auxpoints
ci-dessus : dans I?1
. le
numéra-teur est
égal
à 2V2
puisque
J’ = 1.Quant
audéno-minateur,
onpeut
l’écrire :Sur la
spirale
deCornu,
lespoints
considérésA,
B,
B’ (fig. 6)
se trouvent aux intersections avec le cercle de centre J’ et de rayon p== 2 ;
l’angle ?
des droites telles queJ’A’,
J’B... avec lestangentes
aux mêmespoints
est trèspetit
et tend vers zéro pour lesgrandes
valeurs
de s,
de sorte que 1 avec une erreurqui
tend vers zéro à mesurequ’on
scrapproche
de J-R est doncé9al à 2
avec une erreurqui
n’estappré-ciable que pour le
premier point,
A(c).
7. Calcul
précis
de J -o)
Pour ,x.i ~ 20131,7
la
question
est résoluepar la formule
(11 ) etle
tableau A. ab) 2013 1.7~.ri~-~-2.~.
Dans ce domaine on ob-tient aisément desdéveloppements
en série. Posons :on
peut
développer
cosx et sin x suivant lespuissances
de s ; unepremière intégration
donne ~. et 1) ;
ainsi :une deuxième
intégration
donne A et Y :Ce sont là des séries alternées
convergentes,
très commodes tant que xi2 ;
au delà leuremploi
devientvite
pénible,
les termes successifsaugmentent
avant dedécroître,
et il faut bientôt en utiliserplus
d’unesdizaine.
Quand
àL,
onl’exprimera
en utilisant les fonctions U et V de Knochenhauer(1)
dont lesdévie-loppements
sont connus etqui
satisfont aux relations :(C) On a (fig. 6) : = x -- 6, si 6 est l’angle de p avec l’axe
- 1/2 -t.
0 ;
et cos 0== -
puisque p = 2. Pour A (s = 08.,.E = 0,’710), on trouve R = 1 ,850 ; et en B (s = 1,62~, 5 = 0 353):.
R - 1,99~ (cf. fig. 5).
On vérifie d’ailleurs que
Il en résulte
(B, § 2)
queOn en tire :
une deuxième
intégration
donne :TABLEAU III. Séries
L,
X et Y.des
coefficients
des termes en sll.Nous avons ainsi une nouvelle série
alternée,
mais dontl’emploi
est encoreplus
pénible
que pour ~’ et Y dès que ~x1dépasse
2, Pour2,5
(L
=f,2JS)
lasomme des termes de chacun des deux
signes
dont il faut faire la différence est environ130 ;
de sortequ’il
(d) dotons à toutes fins utiles que :
faut
employer
deslogarithmes
àsept
décimales pour lespremiers
termes et en calculerplus
d’une douzainesi l’on cherche une
précision
élevée, Au delà de2,5
le calcul devientimpraticable.
TABLEAU li. - Valeurs de
L,
X et Y.En raison de ces
difficultés,
il n’estpeut-être
pas inutile dereproduire
iciquelques
résultats numéri-ques : le tableau III donne leslogto
des coefficientsqui
multiplient
lespuissances
de xi dansX,
Y etL;
letableau IV
reproduit
les valeurs de ces fonctions pourquelques
valeurs de xi.A l’aide de ces données il est maintenant facile de calculer
J;
en effet :d’oil
D’ailleurs :
et
d’après
(1)
lepremier
terme n’est autre que/’t"
de sorte que, si xi C 0 :
Si au contraire xi ~
0,
190
d’où :
et enfin :
et
A r aide des formules
~18), (~19)
et(20)
nous avonscalculé
I entre -1,7
et+
1,7;
les résultatsfigurent
dans le tableau B.
Entre +
I , ï
et+
2,5
onpeut
éliminer ~’ etY,
puis-que .l
(2013
i
est
déjà
connu dans cetintervalle;
laformule
(20)
donne alors J. Le tableau Creproduit
lesrésultats,
l’erreur n’atteint pas 10-~.e)
xij 9, 5 .
- Au delà de2,f)
les formules données deviennent inutilisables. Nous enemploierons
uneautre,
indiquée
elle aussi parBrelot,
etqui présente
l’avantage
de donner directement la distance(x
-J)
entre J et la droite de
pénombre.
TABLEAUA. - x L -
1,7.
Il convient
d’introduire,
au lieu des fonctions U et Vqui
sedéveloppent
enpuissances
de s,
les fonctions gJf et IQTqui
sedéveloppent
en de(1)
et(2)
on tire :d’autre
part
La
première intégrale,
égale
à+ 1 /~ ;
laseconde,
d’après (6),
vaut :Î
En
remplaçant
dans la troisième 2J(-
x1
1),
on trouve au tolal :par
Dans les deux dernières sommes on
remplacera
M, iBT,.
le sinus et le cosinus par leurs
développements
et l’onprocédera
à toute une séried’intégrations
parparties
en
multipliant
haut et bass)
pour faireapparaître
(zs sin 2)
et(1tscosa), qu’on intègre.
Engroupant
finale-ment tous les termes suivant lespuissances n
dejusqu’à >1
_-_8,
enremplaçant
enfinJ( -
1 .Ti 1 )
parsa valeur
(11 ),
on trouve :L’erreur commise est inférieure en valeur absolue à
T;’’,xl~,
,2;)
pour2,5
et T C0,9
six
> 3.1
Fig. 7.
Le tableau D donne une série de valeurs de
(x -
J}
ainsi calculées pour des valeurs de xi(et
dea)
com-modes,
correspondant
enparticulier
à des maxima etminima
(i
== 1,Cf. §
6c). x
-J)
tendasymptotique-ment vers zéro comme la courbe J
(-
1 Xi 1
)
déjà
connue
(tableau A),
avec des oscillationspériodiques
en x 1 2
etd’amplitude
décroissante autour de cettecourbe. Le
phénomène
estreprésenté
quantitativement
par lafigure 7,
où(xi
-J)
estporté
en ordonnées à uneTABLEAU B.
d’une sinuosité étant mesuré par la différence entre les
(x
-J)
pour un maximum et un minimumvoisins,
ontrouve pour la
première
0,075 environ,
soit moins de 4 pour 100 de./ ;
et1,2
pour t0O pour la seconde.TABLEAU C.
- a, ï 1
X 1 2,5.
8. Cas d’une source finie. - Le
principal
intérêtde la courbe
J,
c’estqu’elle permet
de construire direc-tement parpoints,
avec laprécision qu’on
veut,
la courbe1 (If,
ri)
relative à une source finie delargeur
quelconque.
En effetde la
sorte,
pourchaque
point
il suffit de retrancher de l’ordonnéecorrespondante
de J celle relative à(x1
- On retrouve ainsi nos anciens réseaux decourbes;
il est d’ailleurs facile deprévoir
leur alluregénérale.
Supposons j
assezgrand, plus
de 5 ou 6 unitéspar
exemple;
vers le début de lapénombre,
près
dupoint
0(fig. 1),
J (x
-sera
extrêmementpetit
et la courbe I sera àpeine
au-dessous deJ ;
elle s’en écarteralentement,
et(bord
K de lapénombre)
o~c auraA
Lorsque
xi devient assezgrand
pour que(x,
-9)
dépasse
quelques
unités,
les deux ordonnées se tron-vent à très peu de choseprès
sur la droite depénombre
de sorte que1 =F
x, -(x,
-p)
= cp : c’est larégion
« depleine
lumière », d’éclairement uniforme.Quant
192
TABLEAU D. -
x ~
2,50 (x2
=== 7. enangles
droits).
tout cas sentir par l’intermédiaire de J
(x,
-pour 0 x, - y
ï, ~,
f(x,
-~)
estbeaucoup
plus
Fig. 8.
peuit:que
(~x1-
et
par suite I est de la mêmequantité
!Jrand
que 9: il y a donctoujours
un pourXI ~=1~
+ 0,778,
où l’intensité est+
0,180
(fig. 5
et8) ;
ces valeurs se déduisent directement du tableau B. Pour des valeurs moinsgrandes
de ~, ce maxi-mum subira des fluctuations enposition et
en intensité.Quant
aux autresfranges
dediffraction,
elles subsistent a-issien principe,
mais leurs effets sontinsignifiants
si o estgrand. Enfin,
dans lapénolnbl’e,
il subsistetoujours
defaibles
fluctuations
d’irztensitë,
très voisines de celles de la courbeJ,
9 surlesquelles
nous aurons à revenir.Ainsi, quelle
que soit lalargeur
de la source, lepre-mier maximum de diffraction existe
toujours;
il
corres-pond,
pour degrandes
valeurs de c~, à un excédentfi.xe
d’énergie
luïiîiîieiise parrapport
à larégion
depleine
lumière. Si l’on définit le contraste par(Imax
-p)/p,
celui-ci est inversement