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Nature et origine du rayonnement des cellules
semi-conductrices
G. Déchêne
To cite this version:
LE
JOURNAL
DE
PHYSIQUE
ET
LE
RADIUM
NATURE ET ORIGINE DU RAYONNEMENT DES CELLULES SEMI-CONDUCTRICES
Par G.
DÉCHÊNE.
Laboratoire de
Physique
de la Faculté des Sciences deMontpellier.
Sommaire. 2014 1. Dans la première partie de l’article sont décrites des expériences qui confirment l’émission d’un rayonnement électromagnétique absorbable par les substances semi-conductrices.
L’étude de l’absorption du rayonnement par l’air et son analyse à pression réduite par la méthode du réseau tangent conduisent à des résultats concordants : Les cellules semi-conductrices émettent des radiations ionisantes situées dans le domaine intermédiaire (une dizaine d’angströmes à quelques centaines
d’angstroms).
2. La deuxième partie contient des arguments en faveur d’une hypothèse qui situe l’origine du
rayoanement dans une couche mince d’air au contact de la substance semi-conductrice.
SÉRIE
VII.
---TOME V.
N° 11.
’
NOVEMBRE 193~.
Introduction. - Les travaux de MM. Rcbonl et
Bodin ont établi les faits
généraux
suivants(1) :
Lorsqu’une
substance semi-conductrice est traversée par un courantélectrique,
des discontinuités dupotentiel
seproduisent
engénéral
aux électrodes. Si l’une des électrodes est constituée par unegrille,
elleest~le
siège
de l’émission d’unrayonnement
électroma-gnétique
absorbable et l’air avoisinant est fortement ionisé.Dans des travaux récents
(2),
j’ai complété
sur diverspoints
les résultats antérieurs.L’existence d’un
rayonnement
ionisantayant
été contestée par i~. Dauvillier(1),
j’indiquerai,
dans lapremière partie
de cetarticle,
un certain nombred’ex-périences quime paraissent
mettre hors de doute l’émis-sion de radiations situées dans le domaine intermé-diaire. Dans la deuxièmepartie,
je
présenterai
deshy-pothèses
relatives àl’origine
de cerayonnement.
I. Nature du
rayonnement
des cellules semi-conductrices.A;~
Étude
durayonnement
par la méthoded’io-nisation. -
a)
Procédés de mesure. - Lafigure
1représente
ledispositif
utilisé. La substance semicon-ductrice a été
comprimée
dans un moule d’ébonite sous(1) REBOUL. Journal de Physique, 1931, 2, p 86. Production de
rayons X sans tube focus.
(2) G’. R., 1933, 196, p. 15î-i. C. R., 1933, 196, p. 1989. C. R ,
1934, 198, p. 1021. Thèse de doctorat. Paris, mai 1934.
(3) Journal de Physique, i93~, 5, p. 184.
une
pression
dequelques
milliers dekilogrammes
par cm’. La cellule estplacée
devant une chambred’ioni-sation dont la
profondeur (environ
1cm)
est suffisanteFig, i.
pour que le
rayonnement
soit presquecomplètement
absorbé. La distance de la cellule à la chambre d’ioni-sation
peut
êtremodifiée;
l’indexi,
mobile devant unerègle graduée, permet
de connaître cette distance.LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. - SÉRIE
VII. - T. V. i- N° Il. -- NOVEMBRE »~~~. 37.
La
figure 2 représente
l’ensemble dumontage
qui
permet
de déterminer la tensionutilisée,
la disconti-nuité dupotentiel
sur lagrille,
l’intensité du courant àtravers la
substance,
l’intensité durayonnement
émis et son coefficientd’absorption
par l’air.L’aiguille
deFig. 2.
l’électromètre est à un
potentiel
positif
ounégatif
de88
volts ;
une despaires
dequadrants
est constammentau
sol ;
l’autre,
reliée auplateau
collecteur de la chambred’ionisation, peut
être mise en communicationavec le sol au moyen de
l’interrupteur
I. Uneprotec-tion
électrostatique
convenable est réalisée.b)
Emission simultanée par la cellule d’unrayon-nement ionisant et de centres
électriques chargés.
- Pour mesurer l’intensité totale du
rayonnement
émis,
la cellule estplacée
directement devant la chambred’ionisation,
les deuxgrilles
G et G’(figure 1)
étant confondues en une seule.On constate alors que l’intensité du courant mesuré à l’électromètre
dépend
du sens duchamp électrique
dans la chambre d’ionisation. Parexemple, lorsque
lagrille
estanode,
le courant mesuré a saplus grande
valeur
lorsque
leplateau
collecteur estpositif ;
onpeut
interpréter
ce résultat par l’émission de centreschar-gés
négatifs ;
si lagrille
estcathode,
lescharges
émises par la cellule sont au contrairepositives.
Lafigure
3représente
la variation du courant reçu auplateau
col-lecteur en fonction duchamp
extracteur;
on voit que,même
lorsque
lechamp électrique
est nul dans la chambred’ionisation,
lescharges
émises diffusent versle
plateau
collecteur.Lorsque
la cellule fonctionne à hautetension,
l’airse
charge
fortement auvoisinage
de lagrille
et des corpslégers
sont attirés. Demême,
une lame isolantese
charge
si on laplace
auvoisinage
d’une cellule enfonctionnement
(’).
Dans l’article
déjà
signalé,
M. Dauvillier proposel’explication
suivante : -. le fonctionnement de la cellule(1) REBOUL. Journal de
Physique,
1933, 7, p. ’I3.est
accompagné
de laproduction
de gros ions deLan-gevin qui
diffusent dans l’air. A l’intérieur de la chambred’ionisation
parviendraient
donc,
non unrayonnement
Fig. 3.
ionisant,
mais des centreschargés
des deuxsignes.
M. Reboul
(1)
adéjà
fait observer que cetteexplication
nepeut
convenir,
puisque
l’ionisation s’observe au delàd’une feuille très mince de celluloïd
{2);
il
a d’ailleurs utilisé autrefois undispositif
danslequel
on est assuréde ne pas recueillir à l’électromètre des
charges
para-sites
(3).
Fig. 4.
c)
Influence
dela discontinuité
dupotentiel.
-L’émission des cellules
(rayonnement
électromagné-(1) Journal de Physique, 1934, 5, p. 287..
(~) BODIN. Thèse de doctorat, Paris, 492’1. Annales de
Physique.
1927, 7, chapitre V.
(3) Journal de
Physique,
555
tique
et centreschargés)
est corrélative dela production
d’une discontinuité de
potentiel
sur lagrille;
lorsque
cette discontinuité n’atteint pas une valeur suffisante(quelques
centaines devolts),
l’émission estinappré-ciable. La
figure
4représente
la variation du courantreçu
par le plateau
collecteur de la chambre d’ionisationen fonction de la tension
appliquée,
lescharges
élec-triques
émises petr la cellule étant ou non extraites(courbes
a etb).
d)
Influence du contact de lagrille
avecla
subs-tance semi-conductrice. - Le
rayonnement
s’observelorque
lagrille
de la cellule est fortement serrée sur lasubstance
semi-conductrice,
mais il devientbeaucoup
plus
intense(100
foisplus
parexemple) lorsqu’on
réaliseun contact
imparfait,
bien que l’intensité du courantà travers la substance soit alors
faible ;
ce résultat serainterprété plus
loin(page 560)
en faisantjouer
un rôleimportant
dans l’émission durayonnement
à l’airqui
avoisine lagrille.
e)
Absorption
durayonnement
par l’air. Détermi-nation deslongueurs
d’onde. - PRINCIPE DE LA MÉTHODECARACTÈRES GENERAUX DES RÉSULTATS. - On étudie les
variations du courant d’ionisation mesuré par
l’électro-mètre,
lorsqu’on
déplace
la cellule devant la chambred’ionisation,
le sens duchamp
extracteur étant tel que lescharges
émises ne soient pas entraînées vers lepla-teau collecteur.
-Fig. 5.
Si le coefficient
d’absorption
durayonnement
par l’air a la valeur u., l’intensité du courant d’ionisation passe de la valeurIo
à la valeur I ~Io
lorsqu’on
éloigne
la cellule de la distance d.On en tire
Il est souvent
nécessaire,
pour appliquer cette:méthode,
de faire des mesures
croisées;
l’intensité du rayonne-ment subit en effet au cours dutemps
des variationsqui
sont eu relation avec les modifications de la dis-continuité dupotentiel
sur lagrille (1).
Si le
rayonnement
étudié étaithomogène,
le coeffi-cientd’absorption
par l’air seraitbien
déterminé. Enréalité,
lerayonnement
estcomplexe
et la formuledonne un coefficient moyen
d’absorption.
Lorsqu’on
éloigne
lacellule,
les radiations lesplus
absorbables étant arrêtées lespremières,
lerayonnement
qui
par-vient à la chambre d’ionisation est deplus
enplus
pé-nétrant ;
pour une distance suffisante de lacellule,
lerayonnement
filtré par l’air est presquehomogène ;
la courbe
log
I =f (c~)
est alors une droite(figure 5),
dont lapente
permet
de déterminer le coefficientd’ab-d’absorption
des radiations lespénétrantes
émises par lacellule.
Fig. 6.
PASSAGE DES COEFFICIENTS D’ABSORPTION AUX LONGUEURS
D’ONDE. - Les mesures
d’absorption
des rayons X degrande
longueur
d’onde sont peu nombreuses et peuprécises.
Sur lafigure
6,
la courbe 1 a été obtenue enutilisant les formules suivantes
qui,
selon Glocker(~),
(1) DÉCHÈNE. Thèse de doctorat, p. 69.représentent
mieux que la formuleclassique
deBragg
et Pierce les résultats
expérimentaux
auvoisinage
de la discontinuité lid’absorption
de l’élémentpour
pour
~ = masse
spécifique
de l’élément. A _-_ masseatomique
Z .- nombre
atomique
Vr =nombred’Avogadro.
La courbe
2,
sur la mêmefigure,
a été obtenue enutilisant les mesures
d’absorption
de Holweck(1),
pourl’oxygène
etl’azote,
des radiationscomprises
entre 44et 88 À Hewlett
(’)
a étudiél’absorption
parl’oxygène
et l’azote entre
0,~1~~
et0,812
1;
la courbe 3 estobte-nue en
extrapolant
ses résultats vers lesgrandes
lon-gueurs d’onde.
Enfin,
lessignes
(+)
représentent
deux mesuresd’absorption
par l’air faites parSpencer (2)
avec les_
radiations ;
(4,145 1)
etW M
(b, 9 i 3 ~) ;
Woernle(3)
a"
obtenu pour les mêmes radiations des résultats
concor-dants.
La
figure
6permet
de déterminer une valeurappro-chée de la
longueur
d’onde des radiations lesplus
pénétrantes
émises par unecellule,
du moinslorsque
l’existence des discontinuitésd’absorption
n’introduit pas une indétermination.Résultats.
Parmi les nombreuses mesures que
j’ai
effectuées,
celles dont les résultats viennent d’êtreindiqués
sont lesplus
précises;
on obtient des résultatsimprécis
lorsque
le
rayonnement émis
est instable oulorsqu’il
esttrop peu
intense pour
qu’on puisse
réaliser unfiltrage
suffisant.Conclusions relatives aux radiations les moins absorbables du
rayonnement. -
Le coefficientd’ab-sorption
par l’airatmosphérique
des radiations les moins absorbables est engénéral
voisin de 3 ou 4cm-1 ,
la
figure
6 montre que lalongueur
d’onde de ces radia-tions est voisine de 10 A ou de30 1
suivantqu’on
utilise lapartie
ab ou lapaitie
ef de la courbe 1.Parfois,
lecoefficient
d’absorption
estplus faible,
voisin de2;
l’indétermination
disparait
alors et lalongueur
d’ondecorrespondante
est un peu inférieure à 10 ~.Lorsque,
pour une mêmecellule,
onaugmente
ladiscontinuité du
potentiel,
le coefficientd’absorption
de lapartie
pénétrante
durayonnement
diminue,
maisassez peu; même pour des discontinuités du
poten-tiel
atteignant
8000volts,
les radiations ionisantes des cellules semi-conductrices restent dans le domaineinter-médiaire.
(1) HOLWECK. Ue LI lumière aux rayons s1, p. 64 à 6 i.
Conclusions relatives à la
partie
absorbable durayonnement. -
Le coefficient moyend’absorption
durayonnement
par lepremier
millimètre d’air est de l’ordre degrandeur
de 10 cm-1. Aucontact
immédiat1
de la
cellule,
dans une couche de1
de millimètre par 10exemple,
le coefficientd’absorption
doit êtrebeaucoup
plus
élevé;
mais ledispositif
utilisé nepermet
pas cetteétude.
M. Reboul
(4),
enopérant
sous unepressionde
quelques
cm de mercure, a mis en évidence lapro-duction de radiations extrêmement
absorbables,
dont les coefficientsd’absorption
parl’air,
ramenés à lapres-sion atmosphérique, atteignent 400 ou 5ùO cm-’,
les lon-gueurs d’ondecorrespondantes
sont deplusieurs
cen-taines
d’angstrôms.
L’étuâe del’absorption
durayon-nement par
l’hydrogène
et le gazcarbonique
à bassepression
a donné des résultats du même ordre de gran-deur.(1) HEWLETT. Phys. Rev., 1921, 17, p. ‘?8~.
Phys. Rev., 1931, 38, p. 1932.
Ann. der ~.930, 5, p. 415.
557
Si
j’ajoute
que les mesures de M.Bodin,
relatives àl’absorption
durayonnement
par des lames très mincesde
celluloïd,
confirment les conclusionsprécédentes,
l’émission par les cellulessemi-conductrices,
à la pres-sionatmosphérique,
de radiations ionisantes et absor-bables dont leslongueurs
d’onde s’échelonnent entreune dizaine et
plusieurs
centainesd’augstrüms
appa-raît indiscutable. Dumoins,
unehypothèse
nouvelle nepeut
êtreprise
en considération que si elle se montrecapable
d’expliquer
tous les résultatsexpérimentaux
qu’on
vient dindiquer.
B. Etude dans un
spectrographe
à vide durayonnement
des cellules semi conductrices.-a) Description
de la méthode utilisée. - La méthodeutilisée est celle du réseau
tangent
(1).
La cellule semi-conductrice estplacée
dans unspectrographe
à videFig. -i.
représenté
sur lafigure
7. Lagrille
due la cellule estre-liée au corps du
spectrographe.
Pour éviter lesdécharges
dans l’air raréfié del’appareil,
la tension est amenée à(1) Pour le principe de cette méthode, voir: TniBBuD, Revue
d’Optique,
49?6, 5, p. 91.l’autre électrode par un fil
métallique qui
traverse untube en verre
rempli
deparaffine.
Le
rayonnement
émispar la
cellule tombe sur le ré-seauaprès
avoir traversé les fentesfl
etf2,
delargeur
réglable,
éloignées
de 8 cm.Le réseau est tracé sur verre et
porte
100 traits aitmillimètre;
lalargeur
de lapartie
utile est 6 mm; ilest
porté
par uneplate-forme
dont laposition
estréglable.
Le
porte-châssis,
mobile sur desglissières,
permet
deplacer
laplaque photographique
à une distanceconnue du réseau.
Le corps de
l’appareil
est enlaiton ;
lesrodages plans
Ri, R2,
R3,
enbronze,
permettent
l’ouverture duspec-trographe
pour lesréglages
et pour l’introduction de laplaque
photographique.
Pour faire le
vide,
on a utilisé une pompe moléculaireHolweck fonctionnant sur le vide
préparatoire
d’une pompe à huile. Le tube àdécharges
t,
relié à unebo-bine
d’induction, permet
de se rendrecompte
de lapression
dansl’appareil.
b)
Difficultés rencontrées. - J’ai rencontré. dansl’application
de laméthode,
de nombreuses difficultés.Aussi,
bien que de nombreux essais aient été effectuéspendant
plusieurs
années,
les résultats satisfaisants sont peu nombreux.La
principale
difficultéprovient
de laprésence
d’un voile sur laplaque
photographique.
Les radiationsqui
produisent
ce voile sont vraisemblablement émises parl’air résiduel du
spectrographe qui,
ionisé sur letrajet
des faisceaux, émet les radiations d’ionisation et de
ré-sonance ; le noircissement de la
plaque
estparfois
beau-coupplus
accusé auvoisinage
des traces des faisceaux direct et réfléchi(cliché
1) ;
le voiledisparaît
si onrem-place
la cellule par une source de lumière visible.Si on réalise un bon
vide 1
mm demer«ure) ,
1 levoile est
supprimé,
mais on faitdisparaitre
du mêmecoup
l’impression
des faisceauxdirect,
réfléchi et dif-fractés sur laplaque
photographique ;
l’émission descellules semi-conductrices ne se
produit
pas dans levide. D’autre
part
on n’obtient pas de résultats satisfai-sants si lapression
atteintquelques
mm de mercure;les radiations ionisantes sont en effet
absorbées,
dansce cas, avant d’atteindre la
plaque photographique.
Unepression
de l’ordre d’une fraction de mm de mer-cure convient bien.Les
impressions
des faisceaux direct et réfléchi surla
plaque photographique
se détachent engénéral
trèsnettement sur le fond
voilé;
mais,
trèssouvent,
l’im-pression
des faisceaux diffractés n’est pas sensible. Lesquelques
résultats satisfaisants obtenus l’ont été enréalisant les conditions suivantes :
a)
Li tension doit être assez élevée(quelques
milliersde
volts)
b)
Il estpréférable
de ne pas serrer fortement lagrille
sur la substancesemi-conductrice;
on adéjà
c)
Il faut choisir convenablement letemps
de pose. S’il esttrop faible,
l’impression
n’est passensible ;
s’il esttrop
long,
laplaque
est considérablementvoilée ;
une durée de 10 à 20 heures convient bien en
général
pour les
plaques
sensibles utilisées(Lumière Opta).
d)
Enfin,
on a dû limiter le faisceauqui
tombe sur leréseau par des fentes assez
larges
(i mm).
On a utilisé toute lapartie
rayée
du réseau alors que, pour les me-suresprécises,
il faut limiter lapartie
utile à une bande étroite,Aussi,
l’approximation
des résultats est peusatisfaisante;
la discussion montre que l’erreurpossible
est environ 3 A pour i, = 12 Á et 15 À
pour X ~ 600 À
c)
Résultats obtenus. - Les meilleurs clichés ont été obtenus avec les cellules àl’oxyde jaune
demer-, cure,
qui
donnent unrayonnement intense,
ou lescel-lules au carbonate de sodium
effleuri,
pourlesquelles
le
rayonnement
a une valeur initialeplus
faible,
mais ne diminue que lentement au cours dutemps.
On n’observe en
général qu’une
seule bandedif-fractée dont les
limites,
un peuimprécises
et variantun peu d’un cliché à
l’autre,
sont environ 50 et 170À ;
cette bande étant peu visible sur le voile continu de la
plaque photographique,
le cliché 1 n’a pu être repro-duitqu’après
deuxtirages
successifs surplaques
à trèsgrand
contraste(Guilleminot Collodium).
Une autre bande très étroites estparfois
visible aux enviruns de 20 À(peut-être
Ka 0 =23,8
1).
Dans deux cas
seulement,
l’impression
des faisceauxdiffractés a été vraiment accusée
(cliché 2).
Lapremière
bande As’élargit
alors;
elle atteint environ 2001 du côté desgrandes longueurs
d’onde ;
du côté des faibleslongueurs
d’onde,
salimite, imprécise
par suitede l’irradiation des faisceaux direct et
réfléchi,
paraît
inférieure à 8 ~. On voit en
même temps apparaître
uneautre bande
B,
moinsintense,
dont les limites sontenviron 250 et ’7001.
Vraisemblablement,
l’interruption
observée entreles bandes A et B
provient
d’uneabsorption
considé-rable de l’air. Enextrapolant
les résultats d’Holweck(figure 6),
on obtient en effet un coefficient deplusieurs
centaines à la
pression atmosphérique
et,
parsuite,
dequelques
dixièmes à lapression
utilisée(une
fractionde millimètre de
mercure);
pour N. =0,1,
l’intensitéest divisée par 400
après
un parcours de 60 cm.On a admis dans les calculs des
longueurs
d’onde que lesspectres
diffractéscorrespondent
au 1. erordre;
ilest très
possible
que lasuperposition
duspectre
du ~e ordreélargisse
les bandesobservées,
enparticulier,
la limite
supérieure
(?00
.1) indiquée
pour la bande A estpeut-être trop
élevée.En l’étude
spectrographique
durayonne-ment des cellules semi-conductrices dans un vide
par-tiel confirme les résultats obtenus à la
pression
atmos-phérique
par la méthode d’ionisation. Lerayonnement
est
complexe :
il contient des radiations dont les lar-geurs d’onde sontcomprises
entre une dizaine etquel-ques centaines
II.
Origine
durayonnement
des cellulessemi-conductrices .
A. Examen d’une
hypothèse
situantl’origine
durayonnement
dans la substance semi-conduc-trice. --L’expérience
ayant
montré que l’émissiond’un
rayonnement
absorbable par une cellulesemi-conductrice est en corrélation avec l’existence d’une discontinuité du
potentiel
sur lagrille
de lacellule,
ona d’abord
pensé
à situerl’origine
durayonnement
dans la couche mince de la substance où seproduit
la varia-tionrapide
dupotentiel.
L’explication
est la suivante : I)ans lechamp
élec-trique
intensequi
existe auvoisinage
del’électrode,
les centres
électriques
qui transportent
le courantacquièrent
de trèsgrandes
vitesses ;
leur choc contreles ions du réseau cristallin provoque l’émission du
rayonnement
électromagnétique.
Certains centres559
la
grille qui
sertd’électrode;
les autrespénètrent
dans l’air et diffusent auvoisinage
de la cellule.Objections
à cettehypothèse:
L’hypothèse
qu’on
vientd’exposer,
etqui
ne faitjouer
aucun rôle à l’airatmos-phérique,
neparaît
passusceptible d’expliquer
ladis-parition
durayonnement
dans un videpoussé.
On
peut
faire encorel’objection
suivante :Les radiations
pénétrantes
durayonnement
nécessi-tent,
pour leurproduction,
une différence depotentiel
toujours plus
faible,
mais souvent du même ordre degrandeur
que la discontinuité dupotentiel
sur lagrille
de la cellule. Prenons
l’exemple b (page 556) ;
pourune discontinuité de 1000
volts,
le coefficientd’absorp-tion par l’air de la
partie pénétrante
durayonnement
est
6,9 cm- t ;
lafigure
6permet
de fixer lalongueur
d’onde de ces radiations vers 15 À ou vers 35 Â suivant
qu’on
utilise lapartie
ab ou lapartie
ef de la courbe1;
les
quanta correspondants
sont voisins de 800 volts(pour
151)
ou de 350 volts(pour
35Â).
Il faut doncad-mettre que la couche où se
produit
la variationrapide
dupotentiel
est assez étroite pour que certains centreschargés puissent
en traverser sans choc une notablepartie.
Or, la mesure descapacités
au contact d’une substance semi-conductrice et d’une électrodemétal-lique
m’apermis
de déterminer l’ordre degrandeur
de cette couche(~) ;
les résultats sont voisins de 10-2 ou~ 0-3 cm. Il
paraît
invraisemblable que des centreschargés puissent
parcourir
sans choc une distanceaussi
grande
dans un milieucristallin ;
les théoriesélectroniques
de la conductibilitémétallique qui
fontintervenir un libre parcours moyen des électrons
ad-mettent une valeur de l’ordre de 10-6 cm.
B.
Arguments
en faveurd’une
hypothèse
si-tuant
l’origine
durayonnement
dans une couchemince d’air au contact de la cellule. -
a)
Exposé
de
l’hypothèse.
-- Lafigure
8représente
la forme desFig, 8.
lignes
de courant(en
traitspleins)
et des surfaceséqui-potentielles
(en pointillés)
dans une cellulesemi-con-ductrice au
voisinage
de lagrille.
Lepotentiel
de la (1) C. R~, 1933, i96, p. 1 517.Thèse de doctorat, p. 36à
grille
étantpris
égal à
zéro,
celui dupoint
A,
situé dans la substance semi-conductrice trèsprès
dumétal,
re-présente
la discontinuité dupotentiel ;
lepotentiel
dupoint
B estplus
élevé.Dans la
région
hachurée sur lafigure,
lechamp
élec-trique
a donc unegrande valeur ;
l’hypothèse
consisteà admettre que c’est dans cette
région,
traversée parune effluve, que se
produit
lerayonnement
observé. Dans cettehypothèse,
le rôle de la cellule est doncseulement de créer une différence de
potentiel
élevéeentre deux surfaces
séparées
par une couche d’air defaible
épaisseur.
b)
Arguments
en faveur del’hypothèse
proposée.
-1- Une
f raction
appréciable
du courantélectrique qui
traverse la substance est réellementtransportée
par uneeffluve
dans l’air auvoisinage
de lagrille.
- Oncons-tate en
effet,
enplaçant
la cellule dans lespectro-graphe
décritprécédemment,
que l’intensité ducou-rant à travers la substance semi-conductrice
dépend
de la
pression
de l’air. L’influence de cettepression
estparticulièrement grande lorsque
le contact de lagrille
est trèsimparfait;
l’intensité ducourant,
négli-geable
alors à lapression
atmosphérique
ou dans levide
cathodique, prend
une valeurappréciable
pourune
pression
dequelques
cm ouquelques
mm demer-cure.
Le passage de l’effluve est d’ailleurs
accompagné
d’une luminositéviolacée,
dont l’intensité s’accroît d’abordquand
on diminue lapression,
puis
disparaît
dans le vide
cathodique (1).
Le cliché 3 été obtenu en
plaçant
uneplaque
photo-graphique
à faible distance d’une cellule au carbonate de sodium en fonctionnement(tension :
1500volts) ;
devant la
plaque
étaitdisposée
une lamemétallique
percée
d’une fenêtre que recouvraient enpartie
unebande de
cellophane (épaisseur :
0,02
mm)
et unebande de mica
(0,05 mm).
On voit quel’absorption
par le mica et lacellophane
a éténotable,
mais nontotale;
l’impression photographique
doit donc être attribuée à la fois à des radiations absorbables et à des radiations(t) L’accroissement de la luminosité par diminution de la
pression a été indiqué par Sclsr.owsm, Bulletin de l’Académie
situées dans le domaine visible et le
proche
ultra-violet1’ )
Toute action
photographique disparaît
dans le videcathodique.
2° Le passage d’un courant
électrique
dans l’air parune étincelle ou une
aigrette
esttoujours
acconlpagné
de l’émission d’un
rayonnenlent
absorbable.On a établi
depuis
longtemps
qu’une décharge
élec-trique
dans l’air àpression atmosphérique
ou souspression
réduite étaitaccompagnée
de l’émission d’unrayonnement
ionisantabsorbables
M. Dauvillier
(3)
conteste cette émission dans lesme-sures faites à la
pression atmosphérique;
à sonavis,
il y auraitseulement,
comme dans le cas des cellulessemi-conductrices,
diffusion dans l’air avoisinant de gros ions deLangevin. Cependant,
J.-J.Thomson (4)
affirme que, si l’on
prend
lesprécautions
nécessaires,
l’émission des « rayons de
décharge
»peut
être miseen évidence à la
pression atmosphérique.
30
Influence
du contact de lagrille
avec la substancesemi-conductrice.
Lorsque
le contact estimparfait,
l’in-tensité du courant à travers la cellule est assezfaible,
mais ce courant est presque entièrement
transporté,
de la
grille
à la substancesemi-conductrice,
par uneeffluve dans
l’air ;
oncomprend
qu’alors
lerayonne-ment émis
puisse
devenirparticulièrement
intense. L’émission de radiations absorbables reste mêmeap-préciable lorsqu’il n’y
a contact en aucunpoint
t entre lagrille
et la substance semi-conductrice et leur coef-ficientd’absorption
est alors du même ordre de gran-deur quelorsque
lagrille
est serrée sur la substance.4°
Disparition
durayonnement
dans le vide.L’hypo-thèse
proposée explique
immédiatement cettedispari-tion.
3° Ernission de centres
électriques claargés
par lacellule. Montrons enfin que 1 émission de centres
élec-triques
d’un seulsigne s’explique
aisément. Lafigure
9indique
la forme deslignes
de force duchamp
élec-trique
dansl’air,
auvoisinage
de lacellule,
lorsque
la
grille
est cathode. Cechamp électrique
entraîne,
dans le cas
considéré,
descharges positives ;
ellespeu-vent,
dans ledispositif représenté
par lafigure
1,
être entraînées vers leplateau
collecteur,
mais seulementsi le
champ électrique
dans la chambre d’ionisation a un sens convenable. Lescharges
entraînéesprovien-nent par diffusion de la
région
traversée parl’effluve,
ou sont dues à l’ionisation très intense de l’air entre
(1) IsAy. A. BALiNKi. qui a aussi étudié cette action
photo-graphique des cellules semi-conductrices, estime que, dans certains cas, le rayonnement contient seulement des radiations absorbables (Phil maq., 19.’,1, lt. p. 315).
(2) WiEDEMAN. Z. Electrochemie, 1b95, p. 159. HOFFMA;N. llied. Ann , 1897, 60, p. 269
J.-J. THomso; Phil. mag., 9925, 49, p. î6 et 1926,2, p. 674. DAUVILLIER Journal de Physique, 1926, 7, p. 369. Phic. 1926 29, p. 1046. C. Il., 1926, 182, p. 575.
(3) Journal de Physique, 1934, 5, p. 18’~.
(’) Proc. Phil., 1899, 10, p. i4
les mailles de la
grille
par les radiations lesplus
absorbables du
rayonnement
émis.Fig. 9.
C. Examen d’une
hypothèse
proposée
parIasy
A. Balinkin. -IsayA.
Balinkin(1)
aproposé
unehypothèse qui
faitégalement
intervenir l’air dansl’émission du
rayonnement.
D’après
cetauteur,
ilreste un peu d’air entre les
grains
de la substancesemi-conductrice;
pour des tensionssuffisantes,
cet air intervient dans la conduction ducourant;
certaines molécules d’air activéess’échappent
dans l’air ambiant et émettent lerayonnement
observé par retour à l’état normal. Cetteexplication,
qui
fait intervenir l’étatgra-nulaire de la substance
semi-conductrice,
paraît
peuacceptable lorsque
la massecomprimée
est trèscom-pacte ;
l’émission d’unrayonnement
peut
d’ailleurs s’observer en utilisant un cristalhomogène,
d’alun parexemple.
La différence depotentiel
entre deuxgrains
consécutifs d’une matièrequi
a été finementpulvérisée
est d’ailleurs nécessairement assezfaible;
j’ai
montréqu’au
contraire,
il seproduit
unegrande
différencede
potentiel
dans une couche mince d’air au contact de lagrille (page 559).
Pour
justifier
sonhypothèse, Isay
A. Balinkinsignale
que l’air|aspiré
auvoisinage
d’une cellule enfonction-nement’
estcapable
d’impressionner
laplaque
photo-graphique.
M.Dauvillier,
s’appuyant
sur cetteexpé-rience,
estime que lerayonnement
des cellules semi-conductrices est formé de radiations voisines de 3 000 àprovenant
de la neutralisation des gros ionsde Langevin
dont il admet laproduction;
l’émission de radiations voisines de 3 000 ~~ est trèspossible,
mais elle ne contredit pas l’existence d’unrayonnement
absorbable et ionisant situé dans le domaine intermé-diaire. M.
Reboul,
qui
arepris
l’expérience
deBalin-kin,
a effectivement observé que les gazaspirés
aucontact de la
grille
d’une cellule restent actifs pour laplaque photographique pendant
untemps
voisin de deuxsecondes,
mais lerayonnement
émis n’est pas ionisant(2).
On
pourrait
penser à attribuer le courant d’ionisa-tion mesuré à l’électromètre à l’effetphotoélectrique
produit,
sur lagrille
ou leplateau
collecteur de la chambred’ionisation,
par ces radiations voisines de3 COO 1. Mais l’air n’est pas absorbant dans cette
ré-gion ;
commentexpliquer
alors que,lorsqu’on
éloigne
la cellule de la chambre
d’ioni·alion,
le courant d’ioni-(1) Phil. 1’nag.. 1931, 1f, p. 315.561
sation diminue très
rapidement jusqu’à
devenir nul pour une distance de l’ordre du centimètre?D.
Expériences complémentaires. -
J’aipensé
que l’étudeexpérimentale
du passage du courant dansune mince couche d’air entre une électrode
métallique
et une substance semi-conductrice
pouvait permettre
de
préciser
le mécanisme de l’émission des cellules semi-conductrices.ire
expérience. -
Une substancesemi-conductrice,
dont une face
plane
repose d’abord sur une électrodemétallique,
peut
être soulevée d’unequantité
mesu-rable ;
ledispositif
utilisé estreprésenté
sur lafigure
10;
on constate que le courant
électrique,
aux tensionsélevées, continue à passer tant que la distance reste
assez faible.
Fig 10.
Exp,mple:
Substance :oxyde jaune
de mercure. ; tension : 3 000volts;
la lamemétallique
est laca-thode
Pour une tension de
quelques
milliers devolts,
la distance de la lamemétallique
à la substance étantune fraction de
millimètre,
le passage du courant estaccompagné
d’un bruit d’effluve et d’une luminosité violacée visible dans l’obscurité.Qnand
on diminue la tension ouqu’on éloigne
suf-fisamment la
substance,
le bruit d’effluve et la lumi-nosité deviennentinsensibles ;
il passecependant
en-core un courant très faible(par
exemple
de l’ordre de 10-1e ou 10-9ampères).
2e
expérience :
Répartition
despotentiels
dans lacouche d’air. --La
figure
1 treprésente
lemontage
em-ployé. L’extrémité 1)
d’uneaiguille
finepeut
sedéplacer
entre la substance semi-conductrice et l’électrode
métal-lique
M;
cetteaiguille
estportée
par lelevier p
01 etl’index 1
permet
de mesurer sondéplacement.
Un mètreélectrostatique
permet
de mesurer la différence depotentiel
entre p
etM,
ouentre p
et la sonde S voi-sine de l’extrémité de la cellule.Fig.il.
Si la tension est assez peu
élevée,
on constate quele voltmètre relié
entre p
et M ne secharge
pas ; aucontraire,
il sedécharge rapidement
en donnant uneindication bien déterminée si on l’a
chargé
aupréa-Fig. 12.
lable en
mettantp
en contact avec la substance semi-conductrice. Si le voltmètre est monté entre Set p,
ilse
charge
bien, mais ne sedécharge
pas si lapointe
p,On
observe desphénomènes
analogues
dans le casd’une
aigrette
entre unepointe
et une lamemétal-lique ;
on lesinterprète
en disant que le courant n’esttransporté
que par des ions d’un seulsigne.
Il faut
admettre,
dansl’expérience
qu’on
vient dedécrire,
que les centreschargés qui transportent
lecourant vont de l’électrode
métallique vers
la substance. Parexemple,
supposons que l’électrode M étant lacathode,
le voltmètre soit relié entre M et p ; pour que le voltmètre secharge,
lapointe p
doitcapter
des ionspositifs ;
lacharge
ne seproduit
pas parce que les ionsnégatifs
transportent
seuls le courant.La
figure
12représente
larépartition
dupotentiel
dans la couche
d’air ;
on voit que lechamp électrique
a une valeur élevée au contact de la substance semi-conductrice et surtout au contact de l’électrode
métal-lique.
Le sens de la concavité de la courbeindique
lesigne
de lacharge spatiale
p ;si,
parexemple,
M estd2 V
cathode,
l’équation
q de Poissond
montredx2 P
que la valeur de p est
négative (sauf
au contact deM) ;
c’est bien le résultat
auquel
on devait s’attendred’après
les conclusions du
paragraphe précédent.
Pour une tension
plus
élevée,
la courbereprésentant
la variation dupotentiel
garde
une formeanalogue,
mais le voltmètre
électrostatique
secharge
ou sedé-charge rapidement, quel
que soit sonmontage;
lecou-rant est alors
transporté
par des ions des deuxsignes.
Si la tension est
trop
grande,
unedécharge électrique
seproduit
entre Met p ;
les mesures deviennentim-possibles.
Conclusions :
origine
durayonnement
absorbable. On adéjà indiqué
que,lorsqu’une
cellule semi-conduc-tricefonctionne,
unepartie
du courantqui
la traverse esttransportée
par un effluve à travers l’air. Lesex-périences
précédentes
montrent que, dans ceteffluve,
le
champ électrique
a une valeur intense au contact de lagrille métallique
et au contact de la substancesemi-conductrice. Dans ces
régions,
les électrons libresprennent
de trèsgrandes
vitesses et l’ionisation estintense. Certains électrons
acquièrent
uneénergie
considérable de
plusieurs
centaines devolts ;
leur choccontre les atomes
d’oxygène
et d’azotepeut
provoquerl’expulsion
d’un électron dans la couche interne K et l’émission des radiationscaractéristiques
de cesatomes,
lesquelles
sont situées dans le domaine inter-médiaire.Enfin,
le choc des électronsrapides
contre la surface de l’électrode ou celle de la substancesemi-conductrice provoque l’émission d’un