• Aucun résultat trouvé

Relaxation et polarisation des cristaux de La2Mg3 (NO3)12, 24H2O dopé au Dy3+

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Relaxation et polarisation des cristaux de La2Mg3 (NO3)12, 24H2O dopé au Dy3+"

Copied!
13
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00206734

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206734

Submitted on 1 Jan 1968

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Relaxation et polarisation des cristaux de La2Mg3 (NO3)12, 24H2O dopé au Dy3+

M. Odehnal, V.I. Loutchikov, J. Ezratty

To cite this version:

M. Odehnal, V.I. Loutchikov, J. Ezratty. Relaxation et polarisation des cristaux de La2Mg3 (NO3)12, 24H2O dopé au Dy3+. Journal de Physique, 1968, 29 (10), pp.941-952.

�10.1051/jphys:019680029010094100�. �jpa-00206734�

(2)

RELAXATION

ET

POLARISATION

DES CRISTAUX

DE

La2Mg3(NO3)12, 24H2O DOPÉ AU Dy3+

Par M. ODEHNAL

(1),

V. I. LOUTCHIKOV

(2), J. EZRATTY,

Service de Physique du Solide et de Résonance Magnétique, Centre d’Études Nucléaires de Saclay.

(Reçu

le 14 mai

1968.)

Résumé. 2014 Nous

analysons

ici les mesures de

temps

de relaxation et la

polarisation dyna- mique

des

protons

dans LMN

dopé

au

Dy3+.

Nous avons mesuré le

temps

de relaxation

électronique

pour les orientations

parallèle

et

perpendiculaire

du cristal par

rapport

au

champ magnétique statique.

Les résultats confirment l’existence de deux doublets X et Y dont le

mélange

par le

champ magnétique statique

varie

avec l’orientation.

Nous avons mesuré les

temps

de relaxation nucléaire pour différents

champs

et

températures

aux différentes orientations. La

comparaison

de ces résultats avec les théories de la relaxation nucléaire confirme la

prédominance

du terme

(1 2014 P20).

Des

polarisations

nucléaires très élevées en

champs

bas n’ont pas été réalisées, à cause de

l’engorgement

des

phonons,

et de ce que les raies interdites ne sont pas

séparées

suffisamment de la raie

électronique.

Pour des

champs

élevés, on atteint une

polarisation égale

à celle obtenue avec le Nd3+

dans LMN, mais il est nécessaire d’irradier à une

fréquence

de 126 kMHz.

Abstract. 2014 This paper

reports

details of measurements of

proton

relaxation time and

dynamic polarization

in LMN

doped

with

Dy3+.

We have measured the electronic relaxation time for the

parallel

and

perpendicular

orien-

tations in the static

magnetic

field.

They

confirm that there are two doublets X and Y whose admixture

by

the static

magnetic

field is orientation

dependant.

We also measured the nuclear relaxation time for different fields and

temperatures,

for

the two orientations. The

comparison

with the results of various nuclear relaxation theories shows

undoubtly

the

importance

of the

(1 2014 P20)

term.

High

nuclear

polarization

in low

magnetic

fields has not been achieved due to the

phonon-

bottleneck and the fact that the forbidden lines are not

sufficiently separated

from the

electronic

line.

At

high

fields and with 126 kMHz irradiation, we obtained

polarization

as

high

as in LMN

doped

with Nd3+.

I.

Introduction.

-

Depuis

les

premi6res

r6ali-

sations de cibles de

protons polarises

avec des

cristaux de

La2Mg3(N03)12’ 24H20(LMN) dopes

au

Nd3+

[1], [2], [3], [4], [5], [6]

par la m6thode dite

« de 1’effet solide »

[7], [8], [9], [32],

il 6tait clair que cette substance

pr6senterait beaucoup

d’inconv6-

nients pour les

physiciens

nucl6aires.

Premi6rement,

le

pourcentage

des

protons

libres dans le cristal de LMN est tres faible

(~

3

%)

et

deuxi6mement,

à

cause du

facteur g

du Nd3+

(gl

=

2,7),

le

champ magnetique

dans

lequel

on doit travailler pour obtenir

une forte

polarisation

est relativement élevé. Les conditions

expérimentales typiques

pour une cible de

protons polarises

sont : une

frequence

de resonance

electronique

de 70

kMHz,

un

champ

de 18 kG et

une

temperature

de 1 OK. Les 6lectroaimants pro- duisant le

champ magnetique

de 18 kG dans un entrefer relativement

large

sont assez encombrants et

les bobines

supraconductrices

auraient pour le meme

champ

un

champ

de fuite

important,

ce

qui generait

de nouveau les

experiences

de

physique

nucl6aire. Si l’on

pouvait

r6aliser une cible de

protons polarises

dans un

champ

relativement bas

(disons

autour de

6

kG),

on

pourrait simplifier beaucoup

la realisation

pratique

de la

cible,

et utiliser une bobine supra- conductrice peu encombrante dont le

champ

de fuite

serait

n6gligeable.

(1)

A dresse actuelle : Institut de Recherches Nucleaires,

Rez

(Tchecoslovaquie) .

(2)

Advesse actuelle : Institut Uni de Recherches Nu-

cl6aires, Doubna

(U.R.S.S.).

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019680029010094100

(3)

C’est pour ces raisons que nous avons

entrepris

une etude de la

polarisation

et de la relaxation des

protons

du LMN

dope

au

Dy3+.

Les

facteurs g

de

l’ion de

Dy3+

dans le LMN sont tres 6lev6s : gl =

8,92

et 9//

= 4,28.

Cela nous permet de travailler dans des

champs magn6tiques

relativement

bas,

meme en

utilisant des

frequences

de resonance

electronique

de 70 kMHz et de 130 kMHz.

Dans la deuxi6me

partie

de

Particle,

nous d6crirons

sommairement un

spectrom6tre

it 130

kMHz;

à

notre connaissance c’est le

premier

travail utilisant

des

frequences

aussi 6lev6es dans des

experiences

de

polarisation dynamique.

Nous discuterons ensuite les mesures des temps de relaxation

electronique

de

Dy3+

dans le

LMN,

effec-

tu6es sur un

spectrom6tre

EPR a 3 cm.

Dans la

quatri6me partie,

nous

presentons

les

mesures des

temps

de relaxation nucl6aire pour dif- f6rentes orientations du

cristal,

dans differents

champs magn6tiques

et a des

temperatures

differentes. Ces

mesures ont ete faites en observant la d6croissance du

signal

nucl6aire

apres

une

polarisation dynamique.

Dans la

cinqui6me partie,

nous

presentons

les r6sul-

tats de

polarisation

nucl6aire a 71 kMHz et 130 kMHz.

II.

Montage experimental [10].

- Comme dans

toute

experience

de

polarisation dynamique

nucl6aire

par effet

solide,

nous avons utilise simultanement des

FIG. 1. - On notera deux

appareillages

distincts : celui de l’irradiation aux ondes

millimetriques

et celui aux

radiofrequences

de mesure de la

polarisation. Le premier,

du carcinotron, 4 ou 2 mm, 5 W continus,

a la cavite est constitue par un ensemble de

guides

surdimensionnés avec un

jeu

d’attenuateurs, un commu-

tateur de

guides

et des transitions de

guides.

Le second, de 1’oscillateur a la bobine

(entourant

la

cavite comme sur le schema, ou dans le cas

general

à

l’int6rieur de la cavite, enroul6e autour du cristal de

I,MN),

utilise un

Q-metre,

un detecteur de

phase (« lock-in )))

et un

integrateur

double,

grace auquel

nous

enregistrerons

non seulement la derivee du

signal

de resonance

magnetique

nucleaire des

protons,

mais

le

signal

lui-meme, et sa surface.

appareillages

de resonance

electronique

et de reso-

nance nucl6aire fonctionnant aux

temperatures

de

I’h6lium

liquide.

L’ensemble du montage est schema- tis6 sur la

figure

1.

ONDES

MILLIMÉTRIQUES.

- Le cristal se trouve au centre d’une cavite

multimode,

dans un

champ hyper- frequence,

ici a 70 ou 130 GHz

(soit

dans les bandes

de 4 ou 2 mm).

Comme

g6n6rateurs

nous avons

dispose

de carci-

notrons

(3)

d6livrant une

puissance

continue de 5

W,

transmise a la cavite par des

guides

surdimen-

sionn6s

[11]. Malgr6

les attenuations

importantes

a

ces

fréquences,

la

puissance

au niveau de l’échantillon 6tait

largement

suffisante pour les

experiences

de

polarisation dynamique.

MESURE DE LA POLARISATION OBTENUE. - Une bobine

ayant

ete

plac6e

autour de 1’echantillon dans la

cavite,

ou autour de la cavite dans un cas

parti- culier,

le

signal

de resonance

magnetique

nucl6aire

a ete mesure dans un

dispositif

du

type

«

Q-mètre

».

L’originalite

du montage reside dans

l’utilisation, apr6s

le d6tecteur de

phase,

d’un

int6grateur double,

nous

permettant

de reconstituer la forme

originale

d’un

signal

de resonance

magnetique

et d’en connaitre

la surface.

DISPOSITIF

CRYOGENIQUE.

- Nous avons utilise

un cryostat horizontal a flux continu d’h6lium

liquide [5], [10].

SPECTROMHTRE DE RESONANCE

ELECTRONIQUE.

-

Spectrom6tre

a 3 cm, du

type heterodyne,

avec une

cavite a

reflexion,

utilisant une

frequence

interme-

diaire de 60

MHz, dispositif

commode pour des

mesures de temps de relaxation par la m6thode d’ob- servation de la croissance du

signal apres

saturation.

III. Relaxation

électronique

de l’ion

Dy3+

dans LMN. - L’6tude

th6orique

de l’ion

Dy3+

dans le

reseau de LMN a ete faite par

Judd [12].

L’6tat

fondamental de l’ion libre de

Dy3+ (4f9)

est

6H15/2.

La

sym6trie

du

champ

cristallin dominante dans

un cristal de LMN est la

sym6trie

icosa6drale

qui decompose

le niveau dont la valeur du moment

angulaire total J est J

=

15/2

en deux

sextuplets désignés

par

T9

et un

quadruplet r8.

Leurs

energies

par

rapport

au niveau

d’energie 6H15/2

de l’ion

libre

sont 11 ±

4

71 ) a

et - 33a

respectivement,

11

of a

= - 0,3873 Ag

r 6

>, As

6tant une cons-

tante

qui apparait

dans

1’expression

de

1’energie poten-

tielle des electrons

4f dans

le

champ electrique produit

par le reseau

cristallin, r6 >

est la valeur moyenne de r6 pour un electron

4f. Malheureusement,

le para- metre

AO 6 r6 >

n’est pas connu pour

DyMN,

mais il doit

(3)

COE 40B et COE 20B :

Compagnie

Generale de

Telegraphie

sans Fil.

(4)

avoir le meme

signe

que le

paramètre A06 r6 >

dans

NdMN

(pour NdMN Ag r6 >=

40

cm-1).

La valeur

de a doit etre

positive

et le

quadruplet r8

est alors

plus

bas que les

sextuplets r 9. Judd

introduit ensuite

une faible

composante

de

sym6trie C3, qui decompose

le

quadruplet r 8

en deux doublets de Kramers. La valeur absolue de cette

decomposition A1 peut

etre estim6e a

partir

des mesures de temps de relaxation

electronique

du

type

Orbach

[13]

et est de l’ordre

de

Ailhc - 15,3

cm-1. La resonance

electronique

est

observ6e entre les niveaux du doublet de Kramers le

plus

bas

(designe

comme doublet

X),

dont les fonc- tions d’onde ont ete calcul6es par

Judd [10] :

Les valeurs

th6orique

et

exp6rimentale

du

facteur g

de ce doublet de Kramers sont en bon

accord,

ce

qui

confirme le modele de

Judd. Expérimentalement,

le

spectre

de resonance

electronique

de l’ion

Dy3+

dans LMN a ete observe pour la

premiere

fois par Park

[14] qui

a determine les valeurs des

facteurs g :

Sur la

figure 2,

on voit

schématiquement la de- composition

du niveau

6H15/2 (les

distances relatives des niveaux ne sont pas a

1’echelle).

FIG. 2.

Niveaux

d’energie

de l’ion de

Dy3+

dans LMN.

Le temps de relaxation

electronique T 18

de 1’ion

Dy3+

a ete mesure pour l’orientation

parall6le

du cristal

(4)

par Larson et

Jeffries [15]

a v,, =

9,35 kMHz,

H = 1558 G et dans la gamme des

temperatures (4)

Nous

designerons

par orientations

parallele

et per-

pendiculaire

les orientations of 1’axe

trigonal

est

parallele

ou

perpendiculaire

au

champ

constant H.

de I’h6lium

liquide.

Le processus de relaxation dans

cette gamme de

temperatures

est domin6 par le pro-

cessus a deux

phonons

- processus Orbach - dont la variation avec la

temperature

peut etre decrite par

1’expression :

Larson

et Jeffries

ont estime aussi la valeur du

temps

de relaxation direct

T1J’" 2T

s-1. Aucune mesure

n’a ete faite pour l’orientation

perpendiculaire.

Nous avons remesur6 les valeurs du temps de relaxation de

Dy3+

pour les deux orientations du

cristal,

a 1’aide d’un

spectrom6tre

a 3 cm, par la methode de saturation. Les resultats pour 1’orientation

parall6le

sont en bon accord avec les mesures de

Larson et

Jeffries [15]

et

peuvent

etre resumes par :

et :

pour l’orientation

parall6le (H

= 1 558

G),

et :

et :

pour l’orientation

perpendiculaire (H

= 686

G).

Le

temps

de relaxation direct estime

d’après

nos

mesures pour l’orientation

parallèle

est

plus

court que 1’estimation faite dans le travail

[15]

et le

temps

de relaxation du

type

Orbach un peu

plus

lent.

Le temps de relaxation direct est tres

anisotrope

et le

rapport

de ces

temps

pour les deux orientations

gardant

le meme 6cart des niveaux

d’énergie

du dou-

blet fondamental

8ab = gH à

la meme

temperature

est :

Pour 1’effet

Orbach,

c’est la meme valeur de la dis-

tance

A,

du

premier

doublet excite

qui

intervient dans la relaxation

ind6pendamment

de l’orientation du cris- tal. Cette distance

Allhc - 15,3

cm-1

(~

459

kMHz)

a

laquelle

se situe le

premier

doublet excite est rela- tivement

petite

et va

jouer

un

grand

role dans la relaxation nucl6aire comme nous allons le voir

plus

tard. Nous avons mesure les temps de relaxation nucl6aire pour l’orientation

perpendiculaire

dans des

champs

suffisamment 6lev6s pour que les valeurs de v =

8ab/h

soient

6gales

a 71

kMHz,

148 kMHz

et 246 kMHz. Dans ces

conditions,

on ne

peut plus

utiliser sans

precautions

la theorie des

perturba-

tions a 1’aide de

laquelle

on calcule le

m6lange

des

fonctions

d’onde I a > et I b >

du doublet fondamen- tal le

plus

bas par les fonctions d’onde des niveaux

excités Ie), I d >,

etc. Le

champ magnetique

externe

(5)

change

la

sym6trie

par renversement du sens du temps du doublet fondamental en

m6langeant

les

fonctions d’onde de differents doublets. Les coeffi- cients de

m6lange

sont de l’ordre de la valeur du

rapport PHA clJ la >

où A est le facteur de

A1

Lande pour 1’ion

Dy3+ (A = 4/3),

et doivent etre tres

petits

par

rapport

a

1,

ce

qui

n’est pas

toujours

vrai

dans notre cas, surtout pour l’orientation

perpendi-

culaire dans des

champs

6lev6s. Nous ne connaissons pas les fonctions d’onde des doublets excites ni leurs distances au doublet X

(a l’exception

du

premier

doublet ou

Al

a pu etre determine a

partir

des mesures

de

T10R) et

nous ne pouvons faire le calcul

precis

de

deformations de 1’ecartement Zeeman

8ab (change-

ment du

facteur g

du doublet fondamental cause par le doublet

excite)

et des

changements

des fonctions d’onde donn6es par

1’expression (1).

Comme

premiere approximation

dans le calcul des

temps

de relaxation

nucl6aire,

nous avons utilise des valeurs de

T1D

et

Tjo, extrapol6es

de nos mesures a

bas

champ jusqu’aux

valeurs des

champs

de nos

experiences.

Pour cette

extrapolation,

nous avons uti- lis6 pour le

temps

de relaxation par le processus direct

[15], [16] :

où vest la vitesse du son, p la densite du cristal

LMN,

8 =

gpH, Ii>

la fonction d’onde d’un doublet excite.

Les valeurs des

temps

de relaxation direct

T1D

du

processus Orbach

T10R

et

Tis

=

TiD + TioR

extra-

pol6es

de nos mesures a bas

champ

sont r6sum6es

dans le tableau I.

B. R.

Judd

et E.

Wong [17]

ont estime aussi les valeurs du

facteur g

du doublet excite Y :

gil

=

13,6

et gl = 0. De cette valeur de gl nous pouvons conclure que les fonctions d’onde du doublet Y doivent etre un

m6lange

des fonctions

d’onde I ± 15/2 >, I ± 9/2 > et I ± 3/2 >

comme

1’exige

la

sym6trie

du

champ

cristallin

C3V, qui

ne peut que

melanger

les

valeurs

de Jz

=

0, ±

3 et ± 6. Les fonctions d’onde de ce doublet de Kramers Y peuvent alors s’6crire

en toute

généralité :

et elles donnent :

De la forme de ces fonctions

d’onde,

on

peut

imm6diatement tirer que 1’element de matrice

a, b Jz c, d > qui figure

dans

1’expression

du

temps

de relaxation direct

(voir 1’equation (7))

est

6gal

à

zero et que 1’element de matrice

a, b I Îx. y I c, d > 0

0.

Pour l’orientation

perpendiculaire

du

cristal,

la valeur

de

Ai

=

Al

va etre

dominante,

tandis que pour l’orientation

parallele

les valeurs de

Ai

doivent etre

plus grandes

que

A, (i

>

2).

Le

temps

de relaxation direct devrait etre

plus

court pour l’orientation per-

pendiculaire

que pour l’orientation

parall6le.

Cette

hypoth6se

est bien confirm6e par notre

experience.

Le

rapport

des temps de relaxation direct pour les deux orientations est donne par

1’6quation (6).

Pour l’orientation

perpendiculaire,

le

m6lange

entre

TABLEAU I

(6)

TABLEAU II

les doublets X et Y est

important,

ce

qui peut

modifier la

decomposition

Zeeman de 1’etat fondamental. Cet effet doit etre

beaucoup

moins

marqu6

pour l’orien- tation

parallele.

Nos mesures ont ete effectu6es sur des cristaux de différentes concentrations. Les concentrations ont 6t6 d6termin6es par deux m6thodes

différentes,

par spec-

troscopie optique

et par activation

neutronique,

les

resultats sont en assez bon accord. Le tableau II resume les resultats de ces mesures. On peut dire que le

Dy3+ p6n6tre

tres mal dans le reseau du cristal LMN

et les concentrations de

Dy

dans le cristal sont de l’ordre de 10-3 a 10-4 fois

plus petites

que dans la solution de

depart.

Ces mesures sont en d6saccord

avec le travail de Larson

et Jeffries [15] qui

affirment

que pour le cristal 2

(La : Dy

==1:1 dans la

solution)

ils ont obtenu une concentration de

Dy

dans

le cristal autour de 1

%,

mais elles sont en accord

avec les mesures de Park

[14] qui,

pour le meme

cristal,

donne une concentration d’environ

0,05 %.

Il

est fort

probable

que la

penetration

de

Dy

dans le

reseau se fait

irrégulièrement

et que la distribution de

Dy

dans le cristal est

inhomog6ne.

La

largeur

de la raie

electronique

RPE n’a pas 6t6 mesur6e d’une

faqon syst6matique.

Dans les

spectro-

m6tres RPE a 4 mm et 2 mm, on utilise des cavit6s mul- timodes non accord6es et le

signal

RPE est presque

toujours

déformé.

Grossi6rement,

on

peut

dire que la

largeur

de la raie RPE

(distance

entre les

points d’inflexion)

est de l’ordre de 10 G. Cette

largeur

varie

d’6chantillon a echantillon. Elle est

toujours plus grande (a

peu

pres 1,5 fois)

pour l’orientation

perpendiculaire

que pour l’orientation

parall6le.

La forme de la

raie,

6tu-

di6e dans un

spectrometre

a 3 cm, est une

gaussienne,

mais pour le cristal 7

(La : Dy

= 1 : 8 dans la

solution)

on observe un

changement

vers une forme

lorentzienne. Nous

soulignons

que tous nos échan- tillons ont ete enrichis par

l’isotope 162Dy

a 92

%.

La

structure

hyperfine provenant

des

isotopes l6lDy

et

163Dy,

dont le contenu

repr6sentait

environ 8

%,

6tait

16g6rement

detectable dans nos

spectres

RPE.

Nous avons fait une estimation de la valeur du coefficient

d’engorgement

des

phonons

avec nos valeurs

des

temps

de relaxation

electronique extrapol6es.

Ce

coefficient

qui peut jouer

un role non

n6gligeable

dans la

polarisation dynamique

est donne par la formule

approximative [14] :

où Ez

est

1’6nergie

Zeeman des

spins

6lectroni-

ques,

Eph 1’6nergie

des

phonons, Tph

la duree de vie des

phonons,

OH la

largeur

de la raie

RPE, x

=

gPH12kT,

C la

concentration, de Dy3+

en

%, Ns

=

1,6

X 1019

ions/cm3, v

la vitesse du son dans LMN. En

prenant

les valeurs

Tph N 10-6

s, v =

2,5

X 105

cm/s,

nous obtenons

1’expression

pour a :

Pour le cristal avec C =

0,02 %, ,

les valeurs du coefficient

d’engorgement

des

phonons

sont les

suivantes :

()n voit

qu’il

existe un

16ger engorgement

des

phonons qui

influence la relaxation

electronique.

IV. Relaxation nucléaire. - Nous consid6rons la relaxation nucl6aire dans les cristaux aux basses

temperatures provoqu6e

par la

presence

d’un

petit

nombre

d’impuret6s paramagnétiques qui,

dans nos

(7)

conditions

expérimentales,

sont fortement

polaris6es.

N.

Bloembergen

dans son travail

[18]

a d6montr6

que le mecanisme le

plus important

de relaxation nucl6aire dans ces conditions est l’interaction

magn6- tique

entre les

spins

nucl6aires et les

spins

6lectro-

niques.

Il a

soulign6

le

grand

role de la diffusion au

sein des

spins nucl6aires, ayant

la meme

frequence

de

resonance, qui

tend a

6galiser

les

gradients

d’aiman-

tation nucl6aire dans 1’6chantillon et

joue

un

grand

role dans le

transport

de 1’aimantation dans les

exp6-

riences de

polarisation dynamique [29].

Ce travail de

Bloembergen

a stimul6 la

plupart

des 6tudes

th6oriques

et

expérimentales

sur la relaxation nucl6aire dans les cristaux.

Dans la theorie de la

relaxation,

on introduit

quelques param6tres ayant

la dimension d’une lon- gueur ; les.

plus importants

sont : le

rayon b

autour

de

l’impuret6 qui

determine la distance a

laquelle

la

probabilite

de renversement du

spin

nucl6aire par 1’interaction avec

l’impuret6

est

egale

a la

probabilite

du renversement due a 1’interaction avec le

spin

nucl6aire

voisin;

le

rayon 8

ou la barri6re de diffusion determine la distance a

laquelle

le

champ

local sta-

tique

cree par

l’impuret6

est a peu

pres 6gal

au

champ

cree par des

spins

nucl6aires

voisins;

la moiti6 de la distance de deux

impuret6s

R. Pour que l’on

puisse

utiliser

1’equation

de diffusion de

Bloembergen,

il faut

que 1’aimantation nucl6aire ne

change

pas trop sur

une distance a

qui

determine la distance moyenne de deux

spins

nucl6aires

voisins;

on doit avoir les in6-

galités : b > a et 8 » a (b, a R),

cette derni6re

condition

pourrait

ne pas etre

remplie

dans nos

cristaux a cause de la distribution

inhomog6ne

du

Dy

dans le reseau et

pourrait

etre la cause de la d6crois-

sance non

exponentielle

de 1’aimantation nucleaire

vers son

6quilibre thermique

observe

fréquemment

dans nos mesures de

T1r. Mais,

si ces deux conditions

sont

remplies,

la theorie

pr6voit

un

temps

de relaxation nucl6aire

unique

et une d6croissance

exponentielle.

La theorie

pr6voit

deux

regions

de relaxation selon la valeur relative des

paramètres b

et 8.

a) b ) $

On est dans une

region

ou la relaxation nu-

cl6aire est limit6e seulement par la diffusion nu-

cl6aire,

et le

temps

de relaxation nucl6aire

peut

s’ écrire

[19], [20], [22], [23] :

ou :

et x =

gspHjkT;

y, facteur

gyromagnétique

nu-

cléaire, p magn6ton

de

Bohr,

0

angle

entre le

champ magnetique

externe et 1’axe

joignant

deux

spins nucl6aires,

r,,

temps

de correlation de

l’impuret6, qui

dans notre cas est le temps de relaxation

spin-réseau

des 6lectrons. Pour S =

1/2,

on a :

et si l’on fait la moyenne sur les

angles :

on obtiendra pour wI

T,s >>

1 :

La valeur de b est donnee par

1’expression :

ou D est le coefficient de diffusion. Selon

1’6qua-

tion

(10),

le

temps

de relaxation nucl6aire dans la

region oii b >>

8 est

proportionnel

a :

Mais dans la relaxation nucl6aire aux basses tem-

p6ratures

on rencontre presque

toujours

le cas ou le

paramètre b

8. Les

champs

locaux cr66s par le

moment

magnetique

de

l’impuret6

sont

g6n6ralement

tres

grands

a

proximite

de

l’impuret6

et causent un

deplacement

des

frequences

de resonance des noyaux dans une

sphere

de rayon 8. Ces

spins

ne

peuvent

pas

communiquer

facilement avec le reste des noyaux. On dit que la diffusion est

bloqu6e

dans cette

region

et la

relaxation totale des

spins

nucl6aires doit 6tre n6ces-

sairement

ralentie a cause de cette barri6re de diffusion.

Ce modele de relaxation pour le

cas b

8 a 6t6

trait6 par

Blumberg [21]

et le

temps

de relaxation dans cette

region

s’ecrit :

La valeur de la barri6re de diffusion est donn6e pour S =

1/2

et

TIS T2s

par

1’expression [22], [23] :

.

Le

temps

de relaxation nucléaire dans cette

region

est

proportionnel

a :

Soulignons

encore que dans toutes ces formules on a

suppose

que la diffusion est

isotrope (D

=

const.),

ce

qui

n’est pas n6cessairement vrai dans les cristaux

reels,

et que le modele de diffusion est base sur le modele d’un

puits rectangulaire (D

= const. pour

r > 8

et D = 0 pour

ra).

Le facteur

(1 - P5) qui apparait

dans les for- mules

(14)

et

(17)

a ete d6duit par Rorschach

[23]

en utilisant la theorie de la relaxation bas6e sur les processus

stochastiques

et en modifiant la fonction de

(8)

correlation

quand l’aimantation Sz >

=

P,

n’est

plus n6gligeable.

Ce facteur

(1 2013 P2) peut

etre aussi d6duit de 1’ensemble des

equations

differentielles cou-

pl6es

pour les

populations

des niveaux

d’6nergie

des

electrons et des noyaux.

Expérimentalement,

son im-

portance

a ete confirmée par les travaux

[2], [24], [25].

Pour x » 1,

ce facteur

(1 - PÕ)

est

proportionnel

a une

exponentielle

e-20153 et on

peut

alors considerer la relaxation nucl6aire par des

impuret6s

fortement

polaris6es

comme

analogue

au processus Orbach bien

connu dans la relaxation

electronique.

Le temps de relaxation nucl6aire

s’allonge exponentiellement

et cet

allongement peut

causer certains

probl6mes

dans la

construction de cibles

polaris6es

dans des

champs

tres

6lev6s et a de tres basses

temperatures.

La theorie de la relaxation dans les cristaux

compte

tenu de la diffusion nucl6aire a ete bien confirmée par des

experiences

aux

temperatures 6lev6es,

ou presque

toujours b > a.

L’accord avec

1’exp6rience

aux basses

temperatures

oii b

&

est moins bon. G6n6rale- ment, la formule

(17)

donne des valeurs de

T11 qui

sont

beaucoup plus grandes

que les valeurs

experi-

mentales. Il est certain que la formule

(17)

est 6tablie

moyennant

beaucoup d’approximations (D

= const.;

a/R 1)

et contient un

parametre 8

dont on ne

connait pas la valeur exacte, et un accord a un

ordre de

grandeur

serait satisfaisant. Nous allons

plu-

tot considerer 8 comme un

parametre ajustable.

11 faut

souligner

que la variation de :

que

pr6voit

la theorie

(6q. (17))

est bien

confirm6e,

mais la valeur absolue de

T11

est

g6n6ralement plus grande

de deux ordres de

grandeur

que la valeur

experimentale

de

T1I.

Les choses se

passent

alors

comme si la valeur de 3 6tait

beaucoup plus petite

que ne le

pr6voit 1’6quation (16).

Ce d6saccord a

amene

Jeffries

a élaborer un modele

appel6

le mod6le

de « shell of

influence », qui

n’est

qu’une

certaine

variante du modele de

Blumberg [21], [22].

Dans le

modele dit «

shell »,

on

prend

la valeur moyenne de

TlI (r )

en excluant une

sphere

de rayon r1 autour de

l’impuret6 (ce qui

n’est pas tres

justifiable

comme

1’a

soulign6 Koutsishvili),

tandis que dans le mod6le de

Blumberg-Koutsishvili

on exclut une

sphere

de

rayon 8 :

La variation de

T lj

sur

TIs, NS, H2, (1 2013 Po)

est la meme dans les deux cas.

Les formules

completes

pour

T1I-1

sont :

ou :

et :

où :

Nous allons utiliser ces deux formules

(18 b)

et

(19 b)

dans la

comparaison

des valeurs de

T1I th6orique

et

exp6rimentale.

Dans nos conditions

expérimentales,

les valeurs des differents

paramètres

sont les suivantes :

- distance moyenne entre les

protons :

a = 3

Å,

- distance entre les

protons

dans la molecule

H20 : a = 1,6 A,

- distance

La-H : ri

=

4,36 A,

-

rayon b : b

=

2,5-3,6 A,

- barrière de diffusion 3 : 8 =

16,0-21 Å,

- distance entre les

impuret6s paramagnétiques (pour

le cristal no 3 avec la concentration

NS

= 2 X 1017

ions/CM3) : R

= 100

A.

On se trouve alors dans les conditions oii b 8

et on utilisera

1’6quation (18 b)

ou

(19 b).

Nous avons fait des mesures

syst6matiques

des

temps

de relaxation nucl6aire

T1I :

1)

Pour les deux orientations

(z //

H et z 1

H)

du

cristal ;

2)

Dans une gamme de

temperature

de

1,1

OK

jusqu’a 1,9 °K ;

3)

Dans des

champs magn6tiques

de H = 5 680

G,

Les resultats de ces mesures

apparaissent

sur les

figures

3 et 4. Les resultats

exp6rimentaux

des mesures

pour l’orientation

perpendiculaire

semblent ne pas etre

en bon accord avec les formules

(18 b)

ou

(19 b).

Nous avons calcul6 la variation du

rapport ,

de

T1I,

a orientation et

champ

donn6s en fonction de la tem-

p6rature.

Selon la formule

(18 b) :

Pour 1’orientation

perpendiculaire

dans les

champs magnétiques utilisés, ( th X(T) )3/4

est voisin de

1

et la variation de

T1S

=

T1D

pour un effet direct

(9)

FiG. 3. - Variation du

temps

de relaxation nucleaire

T1I

en fonction de la

temperature

avec l’orientation

paral-

16le dans trois

champs

différents.

FIG. 4. - Variation du

temps

de relaxation nucleaire

TI,

en fonction de la

temperature

pour l’orientation per-

pendiculaire

dans trois

champs

diff6rents.

dans cette gamme de

temperature

de

1,1 OK-I,G

OK

est tres faible. Le

rapport ’YJ

est donne par

1’expression :

ou

Aeff

=

geffpH

determine 1’ecart des niveaux du

spin electronique.

Nous supposons

qu’a

cause de la

proximite

du

premier

doublet

excite,

1’ecart Zeeman du doublet fondamental

A,

= gl

PH peut

etre dimi- nu6 et

qu’il

faut

prendre

une autre valeur

A,ff , ðz

dans la formule

(21).

Sur les

figures

5 et

6,

nous avons

represente

les

T (T) 1

variations de

T (1-9 1, oK) avec T ;

on peut en extraire

FIG. 5. - Variation du

rapport

des

temps

de relaxation

TfP I TiB.9

°K) à différentes

temp6ratures

en fonction de

1/T, pour H

= 20000 G et H = 11850 G pour l’orien- tation

perpendiculaire.

Les

pentes

de ces droites d6ter- minent les valeurs de geff

PHIK.

Pour H = 20 000 G,

geff = 5,5 et

pour H

= 11 850 G, geff = 5,8.

FIG. 6. - Variation du

rapport

des

temps

de relaxation

T (T) IT(1-9 IK)

en fonction de

1 / T, pour H

= 20 000 G

a l’orientation

parall6le

et pour H = 5 680 G à l’orientation

perpendiculaire.

Les

pentes

de ces droites

determinent les valeurs de

g,ff PHIK.

Pour H = 20 000 G

(orientation parallèle)

geif = 4,3 et pour H = 5 680 G

(orientation perpendiculaire)

geff = 8.

(10)

la

pente ð,efflk.

Pour l’orientation

parall6le

et 20

kG,

ou 1’effet direct dans la relaxation

électronique

est

dominant,

on trouve geff = g". Pour des

champs

de 12 kG et 6 kG et pour la meme orientation

paral- 16le,

geff est

plus grand

que g", mais il ne faut pas oublier

qu’a

ces

champs

la relaxation

electronique

due

au processus Orbach commence a

jouer

un

role,

sur-

tout aux

temperatures

un peu 6lev6es. Pour l’orien- tation

perpendiculaire,

le d6saccord est

plus grand

vers les

champs

6lev6s. Nous avons

essay6

d’extraire

de la

pente

de ces courbes

(fig.

5 et

6)

la valeur

de

A,ff/k

et nous avons obtenu pour le

champ

de 6 kG

la valeur geff ~

8,

pour 12 kG la valeur geff ’"

5,8

et pour 20 kG la valeur geff ~

5,5.

Comme

T1I depend

lin6airement de

(1 - p2) -1,

on voit que ces

mesures

indiquent

une deformation de la distance des sous-niveaux du doublet fondamental

(ou

si l’on

pr6-

f6re un

changement

du facteur

g).

11 serait utile de confirmer cette

hypothèse

par une mesure directe de resonance

electronique

pour l’orientation

perpendi-

culaire. Une autre

possibilit6

pour

expliquer

ces

resultats serait de supposer la

presence

d’une

impu-

ret6 dont le

facteur g

serait voisin de la valeur de

5,5

et

qui

influencerait la relaxation nucl6aire a

partir

de 11 kG pour la

position perpendiculaire.

Du tableau III

qui resume

les valeurs absolues des temps de

relaxation,

on d6duit que les valeurs absolues de

TIT

pour l’orientation

parall6le

et a

T =

1,1

OK sont en assez bon accord avec le mod6le

de

Jeffries («

shell

>>).

Le modele de

Blumberg

avec

la condition b

8

donne des valeurs de deux ordres de

grandeur plus grandes.

La valeur de 8 devrait etre alors

grossierement sept

fois

plus petite

que la valeur que

pr6voit

la formule

(16),

pour

qu’on puisse

TABLEAU III

LES VALEURS ABSOLUES DES TEMPS DE RELAXATION NUCLEAIRE

TIJ

S

TABLEAU IV :

TABLEAU V :

(11)

expliquer

les resultats

exp6rimentaux.

Pour l’orienta-

tion

perpendiculaire,

les deux modeles donnent des valeurs

qui

ne

correspondent

pas a

l’experience.

L’introduction du

facteur g

effectif dans les for- mules

(18 b)

et

(19 b)

ne suffit pas a

expliquer

le

desaccord. En

fait,

il faudrait aussi tenir compte du

changement

des fonctions d’onde du doublet fonda- mental du a la

proximite

du

premier

doublet excite

ou de l’influence d’une autre

impuret6

sur

Tlj.

FIG. 7. - Relaxation nucleaire dans LMN

dope

au

Dy3+

pour 1’echantillon n°4a T = 1,1 OK à l’orientation

perpendiculaire.

Dans les tableaux IV et

V,

nous avons r6uni les valeurs des

rapports

des

temps

de relaxation pour deux

champs

differents et deux orientations différentes.

Nous avons

compare

les valeurs

expérimentales

avec le

modele de

Blumberg-Koutsishvili (b 8)

et le mod6le

dit « shell ». Sans l’introduction du terme

(1 - P5)

dans les formules pour le

temps

de relaxation

TJI3

il

serait

compl6tement impossible d’expliquer

les valeurs

experimentales (voir

aussi

[24]).

Nous

soulignons

encore que toutes ces mesures sys-

t6matiques

ont ete faites avec 1’echantillon no 3.

Le debut de la relaxation de 1’aimantation nucleaire

est

toujours

non

exponentiel.

Nous n’avons aucune

explication

valable de ce

phénomène.

Les valeurs des temps de relaxation

Tll repr6sent6es

sur les

figures

3

et 4 sont les temps de relaxation mesures

apr6s

la

p6riode

non

exponentielle.

Sur la

figure 7,

on voit

l’importance

du terme

(1- Po)

sur la relaxation

Tl,

dans le

champ

H = 5 680 G et H = 20 000 G pour 1’echantillon no 4 a T =

1,1

OK et pour l’orientation

perpendiculaire.

V. Polarisation nucMaire de

protons

dans LMN. - Nous avons fait des

experiences

de

polarisation dyna- mique

des protons pour deux orientations des cristaux dans des

champs

differents :

Une note

pr6liminaire

sur les resultats avec

vs N 71 kMHz a ete

publi6e [27].

Les resultats

complets

des mesures a vs N 71 kMHz et à

VS - 126 kMHz sont resumes dans le tableau VI.

TABLEAU VI

Références

Documents relatifs

Pour déterminer la correspondance (rapide sur rapide) ou non (rapide sur lent), on part du réglage à l’extinction totale et on fait tourner le polariseur de 20° dans un sens, puis on

Influence de la température sur le phénomène de polarisation dans la soupape

théorie de la polarisation rotatoire, arrivait à cette conclusion que les biaxes pouvaient aussi posséder la polarisation rotatoire, qu’en général la polarisation y

La polarisation est au contraire rapide pour des électrodes capillaires ; mais, en mettant dans le circuit de grandes -résistances, on peut encore conserver

nécessaire pour maintenir une intensité donnée du courant diminue à mesure que la température augmente. Le phénomène est

- La section efficace et la polarisation des protons ont été calculées en approximation.. « impulse » pour le terme direct, en approximation de Born pour le terme

En outre, deux processus de création des ondes polarisées sont étudiées de manière exhaustive : la réflexion en inci- dence de Brewster et la polarisation par diffusion de la

• Nous nous sommes efforcés de valider le travail, effectué, par un groupe d’étudiants de la section BTS de génie optique (au cours de l’année scolaire 1996/1997) qui