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Polarisation chromatique des houppes dans les cristaux à deux axes

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237276

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237276

Submitted on 1 Jan 1877

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Polarisation chromatique des houppes dans les cristaux à deux axes

J. Macé

To cite this version:

J. Macé. Polarisation chromatique des houppes dans les cristaux à deux axes. J. Phys. Theor. Appl.,

1877, 6 (1), pp.16-19. �10.1051/jphystap:01877006001601�. �jpa-00237276�

(2)

I6

tement en relation avec les

quadrants

de l’électromètre et l’on notait la

déviation ; je

les reliais alors aux bornes

et j’amenais

les couteaux

au contact des

pointes ;

l’un des couteaux était

retouché jusqu’à

ce

que la déviation fût la même. Le

système

d’induction étant ensuite mis en

place, je plaçais

le couteau b de

façon

que le double contact

précédent

eût lieu

lorsque

le courant inducteur était encore

fermé ;

dans toutes mes

expériences

l’électromètre resta alors au

zéro,

ce

qui indique

que le

temps pendant lequel

se trouvait fermé le cou- rant inducteur était

plus

que suffisant pour que tous les

phéno-

mènes d’induction

correspondant

à son établissement fussent éteints. Je faisais marcher enfin

degré

par

degré

la vis micromé-

trique c et je

notais les données

correspondantes

de l’électromètre.

On se

rappelle qu’un télégraphe

Morse me donnait le nombre n

de tours du

disjoncteur

par seconde. Il est aisé d’en conclure le

temps correspondant

au

déplacement

d’une division de la vis mi-

crométrique.

Le diamètre des roues étant de 1

décimètre,

la cir-

conférence est

3I4 millimètres ;

à ii tours par

seconde,

il défilait

donc devant le couteau

3I4 n

millimètres par

seconde ;

d’où le

temps correspondant

à

2- 5 U de

millimètre était

I 3I4 50 n

Le nom-

bre n a été en moyenne de i o, ce

qui

donne pour le

temps

con- sidéré

-5 T

de seconde. Avec la même

vitesse,

on voit que la durée des contacts des extrémités du fil avec l’électromètre était inférieure à

ou

I 3I400

de seconde.

I 3I4 10 10

10 10

(A suivre.)

POLARISATION CHROMATIQUE DES HOUPPES DANS LES CRISTAUX A DEUX

AXES;

PAR M. J. MACÉ,

Professeur au lycée de Grenoble.

Quand

on

place

dans un

microscope polarisant, disposé

pour la lumière

convergente,

une lame cristalline taillée

perpendiculaire-

ment à l’un des axes

optiques,

on observe une

houppe unique, qui

passe par le sommet de cet axe et

s’épanouit

de

part

et d’autre

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01877006001601

(3)

de ce

point.

Le seul ouvrage se trouve le calcul de ces courbes

est le deuxième volume de

l’Optique

de M.

Billet ;

mais

l’équation

trouvée,

déduite d’une théorie

plus générale,

est

compliquée,

et

la discussion n’en est pas faite.

L’objet

de cette Note est de mon-

trer que la forme de ces courbes s’obtient avec la même facilité et

par les mêmes calculs que celle des

houppes hyperboliques

étudiées

par de Senarmont. Leur discussion m’a même amené à une pro-

priété rigoureusement

exacte, et que

l’expérience permet

de vé- rifier.

Prenons pour

plan

de la

figure

le

plan passant

par les deux axes

optiques, IA,

IA’. Soit IM un des rayons donnant un

point

de la

courbe

cherchée,

mais peu incliné sur l’axe

IA, que je

suppose se confondre avec l’axe

optique

du

microscope.

Soit M son intersec-

tion avec la seconde face du

cristal;

comme la direction IM est voi-

Fig. i.

sine de la

normale,

on pourra

regarder

le

plan A’IM, quel

que soit

l’angle

des axes, comme normal àla seconde face du cristal. Comme le

plan

AIM l’est de son côté exactement, on voit que la recherche de la courbe revient à trouver le lieu des

points

:1B1:

tels,

que l’une des bissectrices de

l’angle plan

AMA’

fasse

avec AA! lln

angle

constant.

Ce

qu’il

faut remarquer

ici,

c’est que la solution sera tout à fait

générale,

et

indépendante

de l’écartement des axes.

Sans

reproduire

ici les

calculs, identiques

du reste avec ceux de de

Senarmont,

on sait

(VERDET, Optique,

t.

II)

que le lieu est

l’hyperbole

xy =

03B103B2,

en

prenant

pour axes de coordonnées la trace du

plan

de

polarisa-

tion

passant

par le milieu de AA’ et la droite

perpendiculaire ; a et 03B2

sont les coordonnées du

point

A’ par

rapport

à ces axes.

J. de Phys., t. VI. (Janvier I877.) 2

(4)

I8

On arrive de la sorte à un

premier

résultat que

l’expérience

vé-

rifie immédiatement : c’est que la courbe observée tourne con- starnment sa convexité du côté où l’autre axe

optique

rencontre la

seconde face du cristal. Ce

phénomène

est immédiatement obser-

vable ;

car, dans la

plupart

des cas, la forme des courbes isochro-

matiques

suffit pour

indiquer

cette direction.

Il est un autre résultat

qui

est

susceptible

de mesure.

Transpor-

tons, en

effet, l’origine

au

point

A.

L’équation

de la

houppe

de-

vient

ou bien

Posons - ce

ii; u est la

tangente

de

l’angle

du

plan

de

polari-

a

sation avec le

plan

des axes

optiques. L’équation

devient

et la

tangente

en A est or + iir -- o.

Si

donc ?

est

l’angle

de cette

tangente

avec la direction de la-

trace du

plan

de

polarisation,

On arrive donc à cette loi : La trace du

plan

des axes sur le

plan

de

projectiozz

et la

tangente

à

l’origine

de la courbe

font

des

angles égaux,

de

part

et

d’autre,

avec la trace, sur le nZé171e

plan,

dit

plan primitif

de

polarisation.

Ce n’est autre chose que la traduction d’une

propriété

connue de

l’hyperbole.

Il était

impossible

de vérifier directement par

l’expérience

ce

résultat,

mais on

peut

le faire facilement pour la loi

suivante, qui

est une

conséquence

immédiate de la

première :

Si, ayant placé

le cristal dans une

position quelconque,

on

le fait

tourner d’un certczin

angle

autour de l’axe de

l’instrument,

la

tangente

à

l’origine

de la

houppe

tourne dit même

angle,

mais ej2 sens contraire du

déplacement

de la laine cristalline.

Si l’on remarque que, au

voisinage

du milieu du

champ, quel

que soit

l’angle

des axes, la courbe calculée se confond avec la courbe

(5)

véritable,

on doit en conclure que la loi trouvée est

rigoureuse

et

indépendante

de

l’approximation qui

nous a

permis

de l’obtenir.

La vérification

peut

se faire

expérimentalement

avec une exac-

titude bien

supérieure

à celle

que j’espérais.

Il fut très-facile de transformer un

microscope polarisant

de

Hoffman,

de manière à

pouvoir

donner à la lame cristalline une série de

déplacements

de

15

degrés

en 15

degrés

et de mesurer la

position

de la

tangente

au moyen d’un micromètre dont on lisait le

déplacement

sur le limbe

supérieur.

Le

Nicol,

à cet

effet,

avait été rendu

indépendant

du

reste de

l’appareil.

La lame

expérimentée

est une

plaque

de sulfate de

baryte,

tail-

lée,

il est

vrai, perpendiculairement

à la

ligne

moyenne, mais

qui,

convenablement

inclinée,

se

prêtait parfaitement,

par sa

transpa-

rence, à des mesures exactes.

J’ai fait

plusieurs

séries de mesures, mais

je

n’en citerai que deux comme

exemples. J’affecte,

dans les tableaux

ci-dessous,

du

signe

- les

angles

du micromètre

supérieur comptés

en sens con-

traire de ceux du limbe inférieur.

TABLEAU 1.

TABLE.lU II.

Il semble évident que, dans cette

série,

la véritable

position

ini-

tiale du micromètre était I5

degrés.

Les deux dernières colonnes deviennent alors

identiques.

Quant

aux autres

séries, je

ne trouve

du’une

seule mesure pour

laquelle

l’erreur s’élève à i

degré,

et une seule elle soit de

40

minutes. Il était difficile

d’espérer

une

plus grande

exactitude.

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