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Note sur les houppes que présentent les cristaux à un axe optique

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00237517

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237517

Submitted on 1 Jan 1879

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Note sur les houppes que présentent les cristaux à un axe optique

Ém. Bertrand

To cite this version:

Ém. Bertrand. Note sur les houppes que présentent les cristaux à un axe optique. J. Phys. Theor.

Appl., 1879, 8 (1), pp.227-230. �10.1051/jphystap:018790080022701�. �jpa-00237517�

(2)

227

les deux vibrations d’entrée et de sortie seraient

rectangulaires,

et

l’on aurait les anneaux des tourmalines croisées

fig. 3).

Entre deux

tourmalines,

on obtient naturellement

les fig. 4

et 5.

En

résumé,

il faut considérer les lames biaxes

perpendiculaires qui

donnent des

houppes

comme

placées

naturellement dans une

mauvaise

pince

à tourmalines

parallèles.

La lumière

qu’elles

trans-

mettent se compose de lumière naturelle 2A ou 2 H et de lumière

polarisée

H - A ou

A H, qui

vibre tantôt

parallèlement

aux

houppes

et tantôt

perpendiculairement.

Les

houppes

sont formées

par des segments d’anneaux

qui

ne sont pas

apparents,

parce

qu’ils

sont

noyés

dans la lumière naturelle.

On voit que les

houppes

ne sont

possibles

que si la lumière

pola-

risée H A a une intensité notable ou si le dichroïsme est pro- noncé. Voilà

pourquoi

on ne les trouve pas dans tous les cristaux

polychroïques, malgré l’aphorisme

de Senarmont. L’addition d"une tourmaline au cristal aiderait

puissamment

dans ces re -

cherches,

car elle

augmente

d’une manière très-sensible l’éclat des

houppes trop

faibles.

NOTE SUR LES HOUPPES QUE PRÉSENTENT LES CRISTAUX A UN AXE OPTIQUE;

PAR M. ÉM. BERTRAND.

Le

phénomène

des

houppes

a été observé et

étudié,

il y a

plus

de soixante ans, par

Brewster, puis

par

Herschel, Haidinger,

de

Senarmont,

etc., enfin

plus

récemment par M. Bertin

(1); mais, ,jusqu’à présent,

ces observations avaient

porté uniquement

sur les

cristaux à deux axes

optiques,

et l’on n’avait pas encore observé ce

phénomène

dans les cristaux à un axe.

Non-seulement ce

phénomène

n’avait pas encore été

observée

mais son existence

paraissait

même sinon

impossible,

tout au

moins peu vraisemblable.

Il existe

pourtant

et de la

façon

la

plus

nette.

(1) Annales de Chimie et de Pllysique, p. 399; novel11hre I878.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018790080022701

(3)

228

Si l’on

prend

une lame de

clivage

de

platinocyanure

de ma-

gnésiuin, qui

cristallise en

prisme carré,

avec un

clivage

perpen- diculaire à l’axe

opticlue,

cette lame étant amincie autant que

possible,

on observe en lumière

naturelle,

la lame étant

placée très-près

de

l’oeil,

un

disque

d’une couleur carmin violacé se dé- tachant sur un fond rouge vermillon.

En éclairant la lame avec de la lumière

polarisée,

on observe

deux

houppes

rouges sur fond

carmin,

la

ligne qui

passe par le milieu des deux

houppes

étant

perpendiculaire

au

plan

de

pola-

risation.

Ces faits sont faciles

à expliquer.

Le

platinocyanure

de

magnésium

est très-fortement

dichroïque ;

une lame mince

parallèle

à l’axe

absorbe toutes les

couleurs,

sauf le rouge, tandis

qu’une

lame

mince

perpendiculaire

à l’axe laisse passer les rayons rouges et les rayons bleus et violets.

En

effets,

si l’on examine au

spectroscope

une lame un peu

épaisse, perpendiculaire

à

l’axe,

l’extrémité rouge du

spectre

est seule

visible ; mais,

si l’on amincit la

plaque,

l’extrémité violette et

bleue

apparaît,

et

l’absorption

n’a

plus

lieu que pour la

partie

du

spectre comprise

entre le rouge et le bleu.

,

Par

conséquent,

si l’on

examin e,

en lumière

naturelle,

une lame

mince de

platinocyanure

de

magnésium perpendiculaire

à

l’axe,

les rayons lumineux

qui

arriveront à l’oeil

parallèlement

à l’axe ou

suivant une direction peu écartée

paraîtront violacés ; mais,

à me-

sure que les rayons s’écarteront de la normale à la

plaque,

les

rayons bleus et violets seront de

plus

en

plus absorbés,

pour deux motifs:

1° Parce

qu’ils

s’écarteront de la direction de

l’axe ;

2° Parce que la lame cristalline sera traversée sous une

plus grande épaisseur.

On verra donc un

disque

violacé sur fond rouge.

L’absorption

des rayons bleus et violets croît

très-rapidement,

dans le

platinocyanure

de

magnésium,

avec

l’épaisseur

de la lame

et l’oblidui té

par

rapport

à l’axe

optique,

de sorte que, pour un très-

petit angle,

ces rayons sont

complétement absorbés,

et l’on

aperçoit

un

disque

d’un

très-petit

diamètre se détachant sur fond rouge.

Dans la

tourmaline,

le

phénomène

est

beaucoup

moins

sensible,

car

il faut un écartement

beaucoup plus

considérable dans les rayons

(4)

229

lumineux pour que

l’absorption

se manifeste nettement à l’aeil.

De

plus,la tourmaline,

cristal

négatif,

absorbe les rayons lumineux

beaucoup plus parallèlement

que

perpendiculairemen t

à

l’axe ;

en

d’autres termes, la tourmaline est foncée suivant l’axe et devient

plus transparente lorsque

le rayon lumineux

s’éloigne

de cette

direction ; mais,

à mesure que

L’obliquité

du rayon lumineux aug- mente, la

plaque

de tourmaline se trouve être traversée sous une

plus grande épaisseur,

de sorte que son

pouvoir

absorbant aug- mente.

On voit donc que d’une

part l’absorption

diminue avec l’obli-

quité

du rayon, d’autre

part

elle

augmente,

tandis que dans le

pla- tinocyanure

de

magnésium l’absorption

augmente pour les deux motifs.

Le

phénomène

est

cependant visible,

en lumière naturelle comme en lumière

polarisée,

dans la

tourmaline,

les micas colorés à un

axe

optique,

surtout dans la

pennine,

et en

général

dans tous les

cristaux

dichroïques

à un axe ; mais il

faut,

pour ces

cristaux,

incliner

légèrement

la lame successivement dans différents sens, afin de l’observer sous des

obliquités

suffisantes pour que le

phé-

nomène soit

appréciable

à l’oeil.

On

s’explique

facilement le

phénomène

des

houppes

en lumière

polarisée.

En

effet,

prenons le

platinocyanure

de

magnésium :

la

couleur bleue des rayons lumineux

qui

arrivent à l’oeil dans une

direction

oblique

à l’axe n’est pas absorbée

lorsque

ces rayons

sont dans le

plan

de

polarisation

ou peu écartés de ce

plan; mais,

dans un

plan perpendiculaire

au

plan

de

polarisation

ou dans le

voisinage

de cette

direction,

les rayons bleus sont

complétement

absorbés. On verra donc deux

houppes

rouges sur fond

violet,

la

ligne qui

passe par le milieu des deux

houppes

étant

perpendicu-

laire au

plan

de

polarisation.

Si au lieu d’éclairer le cristal avec de la lumière

polarisée

on

l’éclaire avec de la lumière

naturelle,

mais que l’on

place

alors

entre le cristal et l’oeil un nicol ou une

tourmaline,

on observera le même

phénomène.

Vient-on à

placer

la lame cristalline entre deux nicols ou deux tourmalines

parallèles,

le

phénomène

des

houppes

restera le

même ;

mais on verra, de

plus,

les anneaux divisés en

quatre parties,

anneaux que tous les cristaux à un axe donnent dans de semblables

(5)

230

circonstances. Mais si les deux nicols sont à

angle droit,

ou

hien.

si l’on examine la lame au

microscope polarisant

en lumière conver-

bente

ou dans une

pince

à

tourmalines,

les deux

plans

de

polari-

sation étant à

angle droit,

on voit la croix noire et les anneaux sur

fond uniformément rouge, car les rayons bleus

qui

ne sont pas ab- sorbés par le

premier appareil

de

polarisation

le sont par le

second,

et inversement.

Mais

alors,

si l’on tourne

Fanalyseur

de

90°, le champ

se divise en

quatre

secteurs alternativemen t rouges et violacés.

Ce

phénoméne,

bien connu dans le

platinocyanure

de

magné- sium,

n’avait pas encore,

je crois,

été

expliqué.

La

pennine,

la

biotite, l’alurgite,

etc., exanlinées au

microscope polarisant

en lumière

convergente,

montrent le même

phénomène lorsque

l’on fait tourner

l’anàlvseur.

PILES THERMO-ÉLECTRIQUES DE

NOÉ;

PAR M. A. NIAUDET.

M.

Hauck,

fabricant d’instruments de

Physique

à Vienne

(Au- triche),

a

exposé,

au

Champ

de

Mars, plusie urs piles,

de diffé-

rentes

dimensions,

du

système

de 21. Noé.

Ces

piles

ont été

perfectionnées,

d’une manière

continue,

de-

puis I87I,

et sont arrivées

aujourd’hui

à une forme

très-pratique

et à une

puissance remarquable.

Ces éléments sont formés par l’association de deux

alliages :

le

maillechort, qui

est

employé

sous forme de

fils, qu’on

voit au

nombre de

quatre partant

de

chaque

soudure

(fig. I),

et l’autre

métal

à base

d’antimoine, qui

est

fondu,

comme nous allons

l’expliquer.

La soudure chauffée

présente

une

petite capsule

de

laiton,

du centre de

laquelle

se

projette

une

tige

de cuivre rouge

qui

est destinée à recevoir directement la chaleur de la flamme dans

laquelle

elle est

plongée.

Pour construire

l’élément,

on met au fond d’un moule conve-

nable la

capsule

de laiton

dont je

viens de

parler,

et dans

laquelle pénètrent :

1 ° Au centre, la

tige

ou

goupille

de

cuivre;

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