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Polarisation par émission

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00238817

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238817

Submitted on 1 Jan 1888

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Polarisation par émission

J. Violle

To cite this version:

J. Violle. Polarisation par émission. J. Phys. Theor. Appl., 1888, 7 (1), pp.195-199.

�10.1051/jphystap:018880070019501�. �jpa-00238817�

(2)

électrique. On élève graduellement le courant jusque provoquer la fusion du ruban métallique. L’expérience consiste à recevoir le

rayonnement sur la surface enfumée d’une pile thermo-électrique

et à l’équilibrer par un autre rayonnement variant suivant une loi

connue. Par cette méthode au zéro, on évite les difficultés des

mesures thermo-électriques, et le galvanomètre, fonctionnant

simplement comme galvanoscope, n’a besoin que de sensibilité.

On s’est servi d’un galvanomètre Thomson. La source compensa- trice était une lampe à pétrole placée derrière un oeil de chant. Au moyen d’une deuxième lampe dont l’action variait suivant la raison inverse du carré de la distance, on s’était assuré que, dans les limites de l’expérience, la réduction par F0153il de chat était

exactement proportionnelle à la diminution de la surface active.

Il suffisait donc de mesurer les ouvertures nécessaires pour équi-

librer les deux rayonnements.

On a trouvé ainsi que le rayonnement total du platine fondant

est 51~ fois celui de l’argent fondant.

Ce rapport des énergies totales, bien que déjà grand, est ce- pendant beaucoup moindre que celui des intensités lumineuses, lequel (autant qu’on peut le définir par un seul nombre) est supé-

rieur à 1000. Pour essayer de comparer les intensités lumineuses des deux sources, j’ai employé comme intermédiaire la lampe

Hefner-Alteneck à acétate d’amyle, laquelle vaut à très peu près 210 (j’ai trouvé i Hefner = o, o5 13 Violle). Or la radiation de 1 "q

d’argent fondant est inférieure à 5tO Hefner. L’intensité lumineuse du platine fondant est donc plus de 1o0o fois celle de l’argent

fondant.

POLARISATION PAR ÉMISSION;

PAR M. J. VIOLLE.

Découverte par Arago (’ ~, la polarisation par émission n a été,

jusque présent, que fort peu étudiée, sans doute à cause de la

difficulté d’avoir des surfaces dans un état physique bien défini.

(’ ) r’~RAGO, OEuvres complètes ( édition BarraI), t. VII, p. ~o3, et t. XII, p. r. 39.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018880070019501

(3)

Des recherches antérieures m’ayant amené à opérer sur des bains d’argent pur à la température de fusïon, ~j’aï cherché à mesurer la proportion de luinière polarisée pe contenue dans le faisceau émis par l’argent liquide sous différentes inclinaisons i. J’ai employé

avanta-etisement, à cet effet, le photopolarimètre de M. Cornu (1).

La lumière à analyser pénètre dans l’appareil par un trou carré

dont un prisme de Wollaston donne deux images polarisées à angle droit que l’on examine à travers un nicol. Les dimensions du trou sont telles que les deux ïmages sont exactement conti-

guës ; on les amène à l’égali té par une rotation convenable du nicol. La proportion de lumière polarisée contenue dans le fais-

ceau est

tu étant l’angle que fait le plan de polarisation du nicol avec le plan de polarisation de l’image primitivement la plus intense.

Si celui-ci n’est pas connu, il suffil de répéter l’observation

après avoir tourné l’appareil tout entier sur lui-même d’un angle

droit : WJ et W2 étant les deux lectures successives à partir d’une origine dueiconque, on a

Je trouve, par exemple, sous l’angle de 30°, en donnant succes-

sivement à l’appareil les quatre positions principales (image extra-

ordinaire en haut, à gauche, en bas, à droite de l’image ordinaire),

et en déterminant dans chaque position les quatre azimuts d’éga-

lité les nombres qui suivent, lesquels sont les moyennes de plu-

sieurs lectures.

( 1 ) CORNU, Compte rendu de la onzièn1e session de l’Association fran- çaise (la Rochelle, 1882), p. 253.

(2) 40,12 = go 2013~88.

(4)

Cette manière d’opérer élimine les erreurs d’ajustage : W2 - wi

est fourni par la moyenne des quatre nombres contenus dans la dernière colonne verticale. Les moyennes horizontales et verti- cales donnent c~. D’après ce qui précède, la proportion de lumière polarisée dans le faisceau étudié est

smc~()5 = o, 168.

Le Tableau suivant résume les mesures :

Les quantités ainsi obtenues dessinent une courbe régulière

Fig. t.

qui est presque exactement représentée, dans toute l’étendue des

ohservations, par la formule très simple

(5)

On a, en ef~’e t,

Ces nombres mettant en évidence une polarisation énergique,

il n’est pas inutile d’en chercher une vérification indirecte dans les phénomènes déjà connus.

Soient r et e le pouvoir réflecteur et le pouvoir émissif de la

surface considérée, pr la proportion de lumière polarisée par

réflexion ; la neutralité du faisceau voyageant dans une enceinte fermée suivant une direction quelconque exige que

d’oû, en remarquant que e = i

-

r, on tire

Nous ne connaissons pas pur, mais des mesures très soignées de Quincke permettent de déterminer la proportion de lumière po- larisée dans le faisceau réfléchi à la surface de l’argent solide. Si

nous prenons pour p,. les nombres de Quincke avec nos valeurs de

pe, nous pourrons calculer r sous les diverses incidences :

(6)

Ces valeurs de r sont entièrement d’accord avec ce que l’on sait du pouvoir réflecteur de l’argent poli, pouvoir réflecteur énorme et changeant à peine avec l’incidence.

Ainsi, la proportion de lumière polarisée par émission est bien réellement très sensible sous toutes les incidences.

Ce fait intéresse non seulement la Physique, mais encore l’Astronomie, puisqu’il corrobore les idées d’Arago sur la consti-

tution gazeuse de la photosphère solaire, ainsi que l’a remarqué

NI. Wolf ( 1 ) .

DE L’INFLUENCE DE LA TEMPÉRATURE SUR L’AIMANTATION DU FER;

PAR M. P. LEDEBOER (2).

On sait depuis longtemps que le fer porté au rouge perd com- plètement ses propriétés magnétiques. Coulomb le premier étudia

les variations du magnétisme d’une façon systématique il comp- tait la durée d’un même nombre d’oscillations effectuées par un même barreau porté à diverses températures; il put ainsi constater que le magnétisme ne se perd pas subitement, mais avec une grande rapidité à une température voisine du rouge sombre. Tou- tefois les expériences de l’illustre physicien manquent de préci- sion, et de nombreux expérimentateurs n’ont pas cru inutile de

.

(1) WoLF, Bulletin des séances de la Société française de Physique,

année 1888.

( 2 ) La figure qui accompagne cette Note nous a été obligeamment prêtée par

La Lumière électrique.

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