• Aucun résultat trouvé

Influence de la température sur le phénomène de polarisation dans la soupape électrolytique

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Influence de la température sur le phénomène de polarisation dans la soupape électrolytique"

Copied!
7
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00241489

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241489

Submitted on 1 Jan 1909

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Influence de la température sur le phénomène de polarisation dans la soupape électrolytique

G. Athanasiadis

To cite this version:

G. Athanasiadis. Influence de la température sur le phénomène de polarisation dans la soupape électrolytique. J. Phys. Theor. Appl., 1909, 8 (1), pp.675-680. �10.1051/jphystap:019090080067501�.

�jpa-00241489�

(2)

675 C’est ce que montre aussi la valeur de tang u (-It) ; pour 1 = 1,~

X n’, on a tang u _ 5,8 tang 0, ce qui donne, pour 9 .- 451, u - î9~, c’est-à-dire que la tangente à la courbe ne fait qu’un angle de 11,

avec la tangente au cercle. L’expression de tang 1.{ montre que pour

r = c~’, tang it tang 6, suivant la règle de la réfraction magné- tique, et que tend vers Z’ oc tend vers 0, ce qui implique que la courbe est asymptotique à I’axe ()Z. Pour 6 =

~~ z~ == 2’ d’où

résulte que la courbe, si elle rencontre l’axe OX, lui est normale.

En prenant le point initial sur le plus grand cercle, on a la

forme (9) d’après laquelle sin 0 devient égal à l’unité lorsque r

diminue suffisamment pour que l’on ait :

D’après ce qui précède, on voit que la courbe ne peut pas être

prolongée au delà de ce point, puisqu’elle y rencontre l’axe OX, lui

étant normale.

INFLUENCE DE LA TEMPÉRATURE SUR LE PHÉNOMÈNE DE POLARISATION DANS LA SOUPAPE ÉLECTROLYTIQUE;

Par M. G. ATHANASIADIS.

Pour examiner l’influence de la température sur le courant de pola-

risation dans la soupape électrolytique, possédant une électrode en aluminium, nous avons utilisé parmi les électrolytes ceux pour les-

quels le phénomène de polarisation se manifeste le plus clairement

et surtout les solutions concentrées de K3po ou Na3po ou de tar- trate double de K et Na, les solutions alcalines de phosphate d’am-

mo nium ( ) et de bicliromate de potassium.

-

La cuve électrolytique était formée d’un vase rempli

de liquide, et les électrodes étaient constituées par un bâton de (1) PoLLAK, brevet allemand, 31 août et BLO:XDI:X, Bulletin de la Société

des Electriciens, 2e série, t. L p. 3-?t~: 1901.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019090080067501

(3)

676

charbon ayant un diamètre de 8 millimètres et, d’autre part, par une

lame d’aluminium de 2 centimètres de largeur. La cuve était chauffée

convenablement, la température étant réglée par un thermostat. La

°

différence de potentiel aux électrodes était réglée au moyen d’un rhéostat de manière à pouvoir s’élever finalement au voltage de

115 volts; l’aluminium fonctionnant comme anode.

.J.1Iode d’observation.

-

Pour déterminer les changements d’inten-

sité du courant sous différents voltages, nous avons fait usage de la méthode suivante. Nous avons changé périodiquement le sens du

courant par un commutateur en rendant ainsi l’aluminium alterna- tivement cathode et anode et en augmentant progressivement la

différence de potentiel entre les électrodes.

Au commencement, le courant passe de l’alurninium au charbon

jusqu’à ce que la polarisation soit complète ; après cela on supprime la polarisation en renversant le sens du courant. On diminue ensuite la résistance du circuit pour augmenter la différence de potentiel entre

les électrodes et on mesure l’intensité en changeant chaque fois les pôles. La force électromotrice de polarisation augmente d’abord à

peu près proportionnellement au temps ( ~ ) . Mais le temps nécessaire pour que le courant de polarisation atteigne une valeur fixe dépend

de la différence de potentiel entre les électrodes et il peut ainsi atteindre quinze ou vingt minutes et même plus. Quand, au con- traire, l’aluminium devient pôle négatif, le courant prend très vite

sa valeur permanente.

Il est difficile de maintenir fixe la température de l’électrolyte pendant la durée de l’expérience, parce qu’elle va en augmentant,

surtout pour les intensités élevées du courant.

Les températures sont portées de 1.~° jusqu’à 90°, de 10° à peu près

en 10°. Pour chaque température, nous pouvons établir un tableau des valeurs correspondantes de l’intensité et de la différence de poten-

tiel. Ainsi, par exemple, nous avons pour la solution de Na2AzH4po 1 à la température de 40° le tableau suivant :

(i) G. SCIIULZE, Ann. t. XX, s. 929; 1907.

(4)

677

Les courbes (ftg. 1) montrent l’allure du phénomène pour la solu- tion concentrée de Na2AzH4P01.

l’ IG. 1.

Les courbes I, I I, III, IV, V, VI se rapportant aux températures 14°, 30°, 40-, 60°, 80° et 90". Elles montrent la variation de l’intensité du courant sous des différences de potentiel atteignant 1 i6 volts,

l’aluminium fonctionnant comme anode.

Il résulte de l’examen des courbes que la différence de potentiel

nécessaire pour maintenir une intensité donnée du courant diminue à mesure que la température augmente. Le phénomène est attri-

buable en partie à la diminution de la résistance du liquide

-

comme le démontre l’augmentation de l’intensité du courant, l’alu-

minium formant cathode - et principalement à la diminution du

(5)

678

pouvoir isolateur de la couche d’oxyde d’aluminium qui provoque la

polarisation (’).

Les courbes VII et ’TIll montrent l’allure du phénomène quand la

mesure de la différence de potentiel et d’intensité se fait aussitôt

après le changement des pôles et avant la polarisation complète des

électrodes.

Autres

-

Les mêmes phénomènes se manifestent

avec d’autres électrolytes, mais l’intensité du courant de polarisation

varie selon la nature de substance en dissolution. Ainsi, par exemple,

pour une solution de KIPO, et pour des températures 18° et 0°, nous

avons les tableaux suivants :

Il résulte de ces tableaux que le courant de polarisation dans cet électrolytes est plus faible que dans le

(ij BEETZ, 11-iecl. 21 série, p. 94 : 1817 ;

-

et Smmrz, 11-iecl. Ann.., XXXII,

p. 10fi ;

(6)

679

Au contraire, pour l’alun à 90°, nous avons :

On voit que l’alun n’est pas un électrolyte convenable pour la sou- pape électrolytique.

Nous observons qu’on peut remplacer l’électrode de charbon par

une électrode en Pb, Cu, Fe, etc.; mais, dans ce cas, 1"oxydation

du métal forme des produits secondaires d’électrolyse.

Remarquons en outre que les phénomènes de phosphorescence de

l’électrode (1 ~ d’alnminium, formantpôle positif,se manifestent mieux par l’augmentation de la température de l’électrolyte.

De plus, à partir de la température de 501, il se forme des étin- celles entre le liquide et l’aluminium sur la ligne de contact

de la surface du liquide et de l’aluminium. En augmentant la tempé- rature, ces étincelles deviennent plus nombreuses et forment enfin

une ligne lumineuse.

Selon 1B1. Berlin (~), les étincelles apparaissent quand la différence

de potentiel dépasse 150 volts, mais nous avons observé l’apparition

des étincelles sous la tension de 90 volts à la température de 501.

Nous concluons de ces expériences que :

1° En augmentant la différence de potentiel des électrodes, l’in- tensité du courant de polarisation tend vers une valeur limite, qui dépend en outre de la température de l’électrolyte;

~° Cette intensité limite du courant n’est pas la même pour les divers électrolytes ;

(1) BRAU)l, 1riecl LXY, p. 361-36L

l’Elett/’iciste7’, t. XII, p. ~ ; 1902.

(7)

680

3° En général, la différence de potentiel produisant un courant

d’une intensité définie dans la soupape électrolytique, diminue quand

la température d’électrolyte va en augnentant.

COMPTES RENDUS DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES ;

2e semestre 1908 ’fin).

E. ROTIIE. - Influence de la pression sur l’iollisation produite dans les gaz par les rayons X.

-

Courants de saturation, courbes de courant et courbes à champ

constant. - P. 78 ~ et 1279.

Description de

-

Les résultats obtenus ont été : 1° Pour des pressions allant de 1 .

1 jusqu’à 5 atmosphères, l’inten-

sité du courant de saturation paraît croître proportionnellement à la pression ;

2° Pour les champs très faibles, l’intensité du courant Jd’ionisation est d’autant plus petite que la pression est plus grande;

3° Pour une valeur déterminée du champ, il existe une valeur de la

pression pour laquelle l’intensité du courant est maxima, cette va- leur étant inférieure à 5 atmosphères pour les champs faibles. Pour les différences de potentiel supérieures à 80 volts au contraire, jus- qu’à 5 atmosphères, l’intensité du courant croît toujours avec la pression.

HURMUZESCU. 2013 Électroscopes et électroiiiètres à cOlnpcnsation. - P. 788.

Dans la mesure de l’écart des feuilles d’un électroscope, deux

causes d’erreur se rencontrent: 1° l’erreur de parallaxe, les divisions auxquelles on rapporte les angles des feuilles ne se trouvant pas dans le même plan que celles-ci ; 2U les feuilles (et c’est la cause d’er-

reur la plus importante), à cause de la difficulté de les suspendre

bien parallèlement ensemble, en divergeant, tournent sur elles- mêmes, de sorte que les arêtes, mises au point une fois, ne se trou-

vent plus l’étre après une nouvelle divergence. L’auteur, au lieu de

mesurer les déviations, décrit et donne une ligure de l’appareil où il

ramène, par une méthode de compensation, la déviation à sa valeur

Références

Documents relatifs

-Un mélange……….est un mélange dans lequel on distingue à l’œil nu au moins deux constituants.. -Un ……… sert à repérer la température

En outre, deux processus de création des ondes polarisées sont étudiées de manière exhaustive : la réflexion en inci- dence de Brewster et la polarisation par diffusion de la

Pour la mesure, on utilise ù 1'Aigle une sonde thermomètre il corde vihrante.En principe, cet appareil comllorte une corde en acier tendue dans l'axe d'un tube en aluminium

a- des cellules de faible pression osmotique vers les cellules de forte pression osmotique, b- des cellules hypertoniques vers les cellules hypotoniques,. c- des

Je branche l’appareil en série
 avec le dipôle dont je souhaite
 mesurer l'intensité électrique
 et je mets le circuit sous tension 3. - J'ai besoin d’ouvrir le

Mettre l’interface sous tension et relier l’interface à l’ordinateur par une prise USB.. Seconde MPI TP9 fiche de TP. Sur l’écran

II.A.2) Le polariseur rectiligne utilisé dans cette question n’est pas idéal (par exemple le Polaroïd utilisé en travaux pratiques). désigne le coefficient de transmission en

Lorsque la température du réseau augmente, les vibrations du réseau augmente et la densité de phonons augmente entraînant un accroissement du nombre de collisions