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Submitted on 1 Jan 1959
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Influence de la température sur les photomultiplicateurs
A. Coche, G. Laustriat
To cite this version:
A. Coche, G. Laustriat. Influence de la température sur les photomultiplicateurs. J. Phys. Radium,
1959, 20 (7), pp.719-720. �10.1051/jphysrad:01959002007071901�. �jpa-00236130�
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suggéré est valable, que l’on devrait observer à une
température absolue de l’ordre de 1150 la raie d’émis- sion de résonance de longueur d’onde 4 051 A avec
FIG. 2.
-Processus de l’émission à 77 OK et à rt oR.
une plus grande intensité pour cette température. Cette expérience n’a pas encore été faite et est actuellement
à l’étude..
Lettre reçue le 4 mai 1959.
BIBLIOGRAPHIE [1] REISS (R.), C. R. Acad. Sc., 1956, 243, 902.
[2] NIKITINE (S.), J. Chim. Phys., 1958, 76, 621. NIKI-
TINE (S.), REISS (R.) et SIESKIND (M.), C. R. Acad.
Sc., 1958, 246, 3439.
[3] NIKITINE (S.) et REISS (R.), J. Physique Rad., 1956, 17,1017. NIKITINE (S.) et REISS (R.), C. R. Acad. Sc., 1957, 244, 2788.
INFLUENCE DE LA TEMPÉRATURE
SUR LES PHOTOMULTIPLICATEURS
Par A. COCHE et G. LAUSTRIAT,
Laboratoire de Chimie Nucléaire, Faculté des Sciences de Strasbourg.
Nous avons, dans un précédent article [1], étudié
l’influence de la température sur la hauteur d’impul-
sion délivrée par différents photomultiplicateurs (PM), lorsqu’ils sont associés à un scintillateur liquide, et
nous avons montré que la hauteur d’impulsion aug- mente lorsque la température diminue.
D’après les travaux de certains auteurs [2], [3], il
semblait que cet effet dépendait de la longueur d’onde
de la lumière incidente. Dans nos premiers essais, la longueur d’onde pouvait être modifiêe par l’emploi de
scintillateurs différents, mais seulement dans l’inter- valle 3 600-4 300 À, à l’intérieur duquel nous n’avions remarqué aucune influence. Aussi, pour compléter cette étude, avons-nous effectué quelques expériences en
éclairant la photocathode par de la lumière dont la
longueur d’onde était susceptible de varier dans de
larges limites.
La méthode utilisée est celle de Morton pour la détermination du gain des PM : on mesure d’abord le
courant de cathode correspondant à un flux lumineux dont le domaine spectral est défini grâce’ à un filtre
interférentiel (isolant une bande de 150 A à mi- hauteur), puis le courant d’anode, après affaiblissement du flux incident par un filtre neutre. Dans nos expé- riences, ces mesures sont effectuées à deux tempé- ratures : + 20° et
-30 °C.
Le dispositif expérimental, formé de deux encèintes
isolées, thermiquement, est voisin de celui décrit précé- demment [1], l’enceinte supérieure ayant été modifiée de manière que la lumière émise par une lampe à ruban
de tungstène tombe sur la photocathode après passage à travers les filtres.
Cette étude a porté sur 10 tubes : 3 Du Mont 6 292,
4 Radiotechnique 53 AVP et 3 RCA 6 342. Les résul- tats relatifs aux deux premiers types de tubes sont
indiqués sur les figures 1 et 2 (1).
-FIG. 1.
’Sur la figure 1, on a porté les valeurs du courant de cathode des différents PM en fonction de là longueur
d’onde À de la lumière incidente (le courant à + 20°C étant pris égal à 100 pour chaque longueur d’onde).
On remarque que la température est pratiquement
sans influence sur le courant de cathode tant que la
longueur d’onde est inférieure à 5 000 A environ ;"
FIG. 2.
(1) Nous avons constaté, avec les PM 6 342, le compor- tement particulier suivant : la différence de potentiel néces-
saire pour obtenir le courant de saturation de la cellule
cathode-première dynode est considérablement plus élevée qu’avec les autres tubes et l’effet de température au niveau
de la cathode (coefficient positif) augmente progressivement.
du violet au rouge, tandis que les courbes de courant
d’anode ont une allure identique à celles des autres tubes.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01959002007071901
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au delà de cette valeur, on observe une diminution du courant avec la température. Ce comportement, iden- tique pour tous les PM et sans doute caractéristique de l’alliage SbCs3 qui constitue les cathodes, se trouve en
accord avec les indications de Meessen [2] et les obser-
vations de Schaetti [4].
Les courbes de la figure 2
-sur laquelle on a porté
les valeurs du courant d’anode à
-30°C (en prenant
encore égal à 100 le courant à + 20 °C, pour chaque longueur d’onde)
-présentent toutes, comme on pou- vait s’y attendre, la même allure que celle de la figure 1, puisque des variations relatives de courant de cathode
doivent entraîner des variations relatives identiques
du courant d’anode. Ces courbes mettent en évidence
un effet de température sur les dynodes (c’est-à-dire
une variation du gain du PM), dont la valeur est
ra
-