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Formation continue et prévention du chômage : actes de la réunion organisée par le Groupe "Education des adultes et mutations sociales" du Conseil de l'Europe. Enquête "Besoins en compétences, formation continue en entreprise et préven

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Formation continue et prévention du chômage : actes de la réunion organisée par le Groupe "Education des adultes et mutations sociales" du Conseil de l'Europe. Enquête "Besoins en compétences,

formation continue en entreprise et prévention du chômage"

MORAND-AYMON, Bernadette (Ed.), STROUMZA, Johnny (Ed.)

MORAND-AYMON, Bernadette (Ed.), STROUMZA, Johnny (Ed.). Formation continue et prévention du chômage : actes de la réunion organisée par le Groupe "Education des adultes et mutations sociales" du Conseil de l'Europe. Enquête "Besoins en

compétences, formation continue en entreprise et prévention du chômage" . Genève : Université de Genève Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation Section des

sciences de l'éducation, 1991, 293 p.

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:92990

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(2)

UNIVERSITÉ DE GENÈVE - FACULTÉ DE PSYCHOLOGIE ET DES SCIENCES DE L'ÉDUCATION Cahiers de la Section des Sciences de l'Education

PRATIQUES ET THÉORIE

FORMATION CONTINUE ET PRÉVENTION DU CHÔMAGE

ACTES

de la réunion organisée par Je Groupe «Education des adultes et mutations sociales»

du Conseil cle l'Europe - Chaumont (Neuchâtel), 15-19 avril 1991 ENQUËTE

« Besoins en compéicnces, formation continue en entreprise et prévention du chômage», réalisée par le Groupe Emploi - Neuchâtel, 1990-1991

M. Cotting, D. Golay, B. Morand-Aymon, J. Stroumza

Cahier n

°

64

(3)

FORMATION CONTINUE ET PREVENTION DU CHOMAGE

ACTES DU SEMINAIRE DU CONSEIL DE L'EUROPE

(4)
(5)

PREAMBULE

Ces actes ont été réalisés par B. Morand-Aymon et J. Stroumza à partir des résumés des interventions et des débats qui ont animé le séminaire de Chaumont.

Les résumés des interventions ont été réalisés par Mme Marlène Mi­

cheloni en collaboration avec leurs auteurs.

Les débats ont été édités par les auteurs des Actes qui en portent donc l'entière responsabilité; et notamment celle du choix de ne pas citer nommément les auteurs des questions et réponses sélectionnées ici.

Le groupe organisateur du Colloque est composé des personnes et institutions suivantes

- M. Marcel Cotting et Mme Danièle Sandoz, Office cantonal de l'emploi, La Chaux-de-Fonds;

-MMes Danièle Golay et Marlène Micheloni, M. François Hainart, Université de Neuchâtel;

- M. Johnny Stroumza et Mme Bernadette Morand-Aymon, Université de Genève;

- M. Marino Ostini et Mme Tania Ogay, Office fédéral de l'Education et de la Science (OFES).

Avec l'appui de M. Mehmet Onat pour le Conseil de l'Europe, et les ap­

puis financiers de l'OFES et du Département de l'Economie Publique du Canton de Neuchâtel.

-1-

(6)
(7)

INTRODUCTION FORMATION CONTINUE ET PREVENTION DU CHOMAGE

Du 15 au 19 avril '1991 à Chaumont, la Suisse a présenté sa contribu­

tion au programme "Education des adultes et mutations sociales" du Conseil de l'Europe.

La contribution en question consistait en une étude effectuée dans le canton de Neuchâtel, par un groupe de travail composé de partenaires sociaux, de représentants de l'Etat et de formateurs du canton de Neu­

châtel, ainsi que de deux équipes des Universités de Neuchâtel et de Genève.

Lors de cette réunion orgarnsee conjointement par le Conseil de l'Europe, l'Office fédéral de l'éducation et de la science et le Départe­

ment de l'économie publique du canton de Neuchâtel, les délégués de plus de vingt et un pays européens ont pris connaissance et discuté les propositions d'actions concrètes présentées par le groupe de travail suisse.

Ces recommandations résultent d'une enquête menée auprès d'une douzaine d'entreprises neuchâteloises du secondaire et du tertiaire, sur l'évolution des qualifications requises par ces entreprises et sur les me­

sures de formation continue qu'elles prennent pour faire face à cette évolution. On débouche ainsi sur des propositions d'actions de forma­

tion continue à mettre en place pour éviter la fragilisation du personnel de ces entreprises. L'obsolescence progressive des qualifications techniques et une réduction prévisible des capacités d'adaptation obli­

geront les entreprises à planifier des stratégies de prévention de la pré­

carité de l'emploi et du chômage.

-iii -

(8)

Cette étude a pour objectif de sensibiliser les entreprises à la nécessité de développer une gestion prévisionnelle de leurs ressources hu­

maines et convaincre les autorités de l'importance d'une lutte préven­

tive contre le chômage. Ce travail devrait, dans les années 92 et 93, être approfondi et étendu à l'ensemble des cantons romands.

Dans une Europe submergée par le problème du chômage, cette ré­

flexion, issue d'un pays qui présente une bonne résistance à ce fléau, sera particulièrement précieuse de par son ancrage dans une réalité concrète et son objectif de déboucher sur des actions immédiatement réalisables ou déjà en voie d'expérimentation.

Les pages qui suivent présentent les résultats de l'enquête menée dans le canton de Neuchâtel, ainsi que les présentations et débats qui ont eu lieu durant le séminaire de Chaumont, ce qui offre une ouverture enrichissante aux expériences menées par nos voisins européens.

(9)

Présentation de l'action du Conseil de l'Europe

dans son programme

"Education des adultes et mutations sociales"

Depuis les années 60, le concept de formation continue a été l'un des principaux champs d'activité du Conseil de l'Europe en matière d'éducation. Ce dernier s'est donné pour tâche de réfléchir à une nou­

velle façon d'adapter le système éducatif aux besoins de la société moderne, et son travail de longue haleine - trois ans de visites dans chacun des pays membres - permet de constater aujourd'hui que le concept d'éducation des adultes est reconnu par toutes les politiques éducatives en Europe et permettra aux sociétés de relever les défis so­

cio-économiques.

Ce défi concerne également les éducateurs, les formateurs. Sont-ils capables de le relever? Peuvent-ils répondre à toutes les exigences, sont-ils suffisamment professionnels, réussissent-ils à intégrer l'expé­

rience dans le processus d'apprentissage?

L'Europe doit actuellement faire face à de multiples transformations : la concurrence issue d'autres parties du monde, une nouvelle carte géo­

politique, l'entrée en scène des nouvelles délégations de l'Europe de l'Est, la diffusion des nouvelles technologies qui, si elles doivent favori­

ser la croissance économique, peuvent également entraîner d'énormes mutations sociales. On voit de nouveaux partis se créer, une nouvelle pauvreté s'installer, le chômage et le chômage de longue durée frapper la plupart des pays.

Toutes les analyses montrent que les mesures isolées - financières, éducatives, sociales ... · ne permettent pas de répondre aux chan�Je­

rnents sociaux. Ce sont donc des initiatives concertées qu'il faut dé­

sormais lancer, il faut qu'il y ait coopération entre les responsables de l'éducation, ceux qui réç1issent le marché du travail et également les - !5 -

(10)

autorités culturelles et politiques. Et l'éducation des adultes, qui offre de nombreuses possibilités, est un des domaines du service public qui permettra le mieux de répondre aux besoins de coopération entre les différents acteurs de la scène politique.

Dans le domaine éducatif, on reconnall aujourd'hui qu'il existe un lien entre la formation générale et la formation professionnelle; il faut ré­

soudre ce problème une fois pour toutes et réorganiser les cadres ins­

titutionnels pour promouvoir l'intégration des différents types de for­

mation. Un nouvel environnement d'apprentissage doit à l'avenir ren­

forcer ce lien.

Le thème du séminaire suisse - formation continue et prévention du chômage - a toute sa raison d'être dans le projet du Conseil de

l'Europe quand bien même le taux de chômage y est si faible.

Ce séminaire en Suisse clôt l'étape "opérationnelle" au cours de la­

quelle près de 15 pays ont été visités. Au départ, c'est délibérément l'approche de la formation continue et de la prévention du chômage qui a été choisie, approche empirique, puisque chaque délégation s'est rendue sur le terrain, dans tous les pays membres du projet, pour voir comment se font les choses.

A la fin de cette étape, nous disposons de résultats intéressants, qui devront être évalués puis diffusés, ce qui constituera une ultime étape du programme.

M. M. Onat

Directeur du programme M. G. Bagard

Rapporteur

M. J. Engelhardt Président du groupe

"Chômeurs longue durée"

(11)

Politique de développement de la formation continue

de l'OFIAMT1

Le thème du séminaire porte sur la formation continue et la prévention du chômage, qui sont toutes deux des préoccupations de l'OFIAMT.

La formation professionnelle continue est la meilleure prévention du chômage. Elle est aujourd'hui, du point de vue politique de la forma­

tion, aussi importante que la formation de base. Cette constatation est récente : l'explosion du savoir et les multiples progrès techniques de l'après-guerre ont fait comprendre que la formation continue, c'est-à­

dire la notion d'apprentissage qui perdure tout au long de la vie, est essentielle pour les travailleurs - de tous les niveaux - aussi bien que pour la compétitivité de l'économie.

La Suisse a tiré les leçons de la récession qui a sévi dans les années 70 et 80. A l'époque, les travailleurs qui avaient suivi une formation de base mais n'avaient jamais suivi ni recyclage ni perfectionnement, ont été les premières victimes du chômage. Cela nous a appris que plus le bagage scolaire est mince, plus le risque de chômage est grand.

C'est pourquoi la Confédération a conçu un programme d'impulsion à la formation continue, portant sur 6 ans. Elle veut par ce biais promou­

voir non seulement la formation continue professionnelle et universi­

taire, mais également le développement des nouvelles technologies, de nouvelles méthodes de fabrication. Pour ce faire, 400 millions de francs suisses ont été débloqués; il est attendu que les responsables de me­

sures de formation continue assument un tiers des coûts globau,c.

Pour IR formation r.ontinuE:l, ce sont donc 1132 millions de francs que la Confédération rnot ù disposition. Cinq buts essentiels sont poursuivii:, :

1 Office Fédéral de l'lnclustr"ie, des /\ris et Métiers et du Travail.

-7-

(12)

premièrement, inciter les écoles professionnelles superieures, les écoles d'ingénieurs, les écoles d'économie et d'administration supé­

rieure, etc., à se moderniser sur le plan technique et surtout à enrichir la palette des diplômes existants. Deuxièmement, favoriser la formation continue des personnes qui ont suivi un apprentissage. Troisièmement, développer la formation continue de travailleurs non qualifiés. Quatriè­

mement, renforcer la formation continue des femmes et des étrangers de la deuxième génération. Cinquièmement, encourager la réinsertion professionnelle.

Parallèlement à cette politique d'impulsion menée par la Confédération, la loi sur l'assurance chômage, obligatoire depuis 1977, non seulement sert à protéger socialement l'employé, mais est également, rappelons­

le, un instrument actif de la politique du marché du travail. L'assurance chômage met en effet une bonne part de ses ressources financières au service de la formation continue, du recyclage, du perfectionnement et de la mise à niveau des chômeurs ou des personnes menacées de chômage.

Pour conclure cette brève présentation de la politique de l'OFIAMT en matière de formation continue, il faut souligner ici l'importance que nous accordons à l'échange des expériences diverses de chacun des pays membres du Conseil de l'Europe. Nous sommes convaincus que les impulsions du présent séminaire favoriseront une réflexion sur une politique de formation et du marché du travail orientée vers l'avenir, malgré, ou précisément à cause de la multiplicité des problèmes qu'il faut résoudre dans les différents pays.

M. Voegelin OFIAMT

(13)

LE MARCHE SUISSE DU TRAVAIL : L'EMPLOI, LE CHOMAGE ET QUELQUES OPTIONS POLITIQUES

Niklaus Blattner

"En résumé, la performance macro-économique de la Suisse notam­

ment à l'égard des prix et du chômage, apparaît très bonne et la poli­

tique économique poursuivie depuis le deuxième choc pétrolier a contribué à ce résultat" . ... On peut donc se demander si le "modèle Suisse" peut être pris en exemple et appliqué dans d'autres pays de la zone. En fait plusieurs des facteurs qui ont contribué au succès de la Suisse sont difficilement "exportables". Parmi ceux-ci les mouvements migratoires, qui ont joué un rôle régulateur important sur le marché du travail. Les attitudes socio-culturelles, notamment vis-à-vis du travail, semblent également très spécifiques à la Suisse. Par contre, la conti­

nuité de la politique économique vis-à-vis des objectifs à moyen terme et sa souplesse dans des situations exceptionnelles constituent des éléments qui contribuent à la réalisation de ces objectifs et qui pour­

raient certainement être applicables avec profit dans d'autres pays de la zone" - (OCDE, Etudes économiques, Suisse, Paris 1985, p. 64).

Depuis ce constat de l'OCDE, quelques années se sont écoulées et la situation a évolué. Le "modèle suisse" a un peu perdu de son attrait, tant dans le pays même qu'à l'étranger. Le débat s'est déplacé vers les questions européennes. La création d'un Espace Economique Euro­

péen et l'éventualité d'une adhésion de la Suisse à la communauté eu­

ropéenne sont au prornier plan cie l'actualité. La compétitivité de l'industrie et des services ne manque pas de préoccuper les capitaines d'industrie et les acteurs politiques suisses : comment assurer que la Suisse demeure un pôle d'attractio11 pour los facteurs mobiles de la production, tels que le capital humain, le patronat et les finances, dans

-g -

(14)

le contexte nouveau de l'intégration économique européenne, voire mondiale ?

Nous nous proposons de brosser le tableau des plus récents événe­

ments en Suisse, sur le marché du travail notamment, et de discuter les questions politiques les plus importantes qui s'y rapportent.

Comme le montrent les comparaisons internationales, la Suisse reste en tête en ce qui concerne le plein emploi. Si l'inflation va en s'accélérant, les performances globales restent néanmoins remar­

quables.

Un regard sur la main-d'oeuvre et la croissance de l'emploi montre quelques différences intéressantes : la Suisse utilise non seulement des modèles différents pour équilibrer !'offre et la demande sur le marché du travail, mais elle a aussi accusé une forte croissance de l'emploi ces dernières années. Ce fait, qui peut être interprété comme un signe de vigueur, soulève aussi certaines questions quant à la productivité.

Eu égard à la taille et à la pyramide d'âge de la population, la crois­

sance de l'emploi implique nécessairement celle de l'immigration. La Suisse est de longue date l'un des pays comptant la plus forte popula­

tion étrangère. Cette situation, qui comporte des impondérables poli­

tiques indiscutables, n'apporte pas que des bénéfices du point de vue économique. Certes, un réservoir de main-d'oeuvre étrangère peut of­

frir l'avantage d'une grande souplesse en temps de récession, mais en misûn même de sûn niveâu de qualification généraierneni bas, ses ef­

fets à long terme sur la productivité sont considérés comme négatifs.

Dans cette situation, et pour répondre aux exigences de l'intégration du marché européen du travail, une réforme de la politique d'immigration suisse vient en tête de liste des changements néces­

saires dans ce pays.

Il est essentiel pour l'avenir de l'économie suisse que les ressources humaines existantes soient développées dans toute la mesure du pos­

sible. Le système éducatif suisse a été soumis à l'examen critique d'un groupe d'experts de l'OCDE récemment. Tant dans les écoles et les universités que dans les voies de formation au sein des entreprises,

(15)

l'éducation correspond dans l'ensemble à des standards élevés. La formation et le perfectionnement de la main-d'oeuvre au chômage, qui font partie des instruments de la politique du marché du travail, se dé­

roulent dans une large mesure aussi dans les entreprises mêmes.

La Suisse investit fortement dans la recherche-développement. Cer­

taines entreprises suisses de l'industrie et des services sont même parmi les leaders mondiaux. Pour les entreprises industrielles plus pe­

tites, le Gouvernement fédéral a adopté des programmes visant à sti­

muler les développements et les applications micro-électroniques en général et la CIM en particulier. Le système fédéral de taxes et contri­

butions fait actuellement l'objet d'une révision. Le peuple suisse devra bientôt se prononcer sur une série de changements proposés par le gouvernement et le parlement. Par ailleurs, si un traité sur l'Espace Economique Européen voit le jour, il sera également soumis au verdict populaire. En fait, même sans traité formel, les lois et réglementations suisses devront être adaptées au droit européen.

Oui sait ? Dans quelques années, la Suisse sera peut-être bien plus eu­

ropéenne et bien moins suisse. Ce qu'il faut espérer, cependant, c'est que les Suisses sachent conserver ce qui leur a longtemps permis de survivre dans un environnement qui change rapidement : leur volonté de travailler, d'investir dans leur avenir et de résoudre dans la paix les conflits sociaux.

- 1 1

(16)

....

'

Rates of Unemployment (%)

1 980 1 981 1 H82 CH 0.2 0.2 0.4

D 3.0 4.4 6.1

F 6.3 7.4 8.1

1 7.5 8.3 9.0

GB 6.4 9.8 1 1 .3

EC 6.4 8.3 9.6

USA 7.0 7.5 9.5

J 2.0 2.2 2.4

OECD 5.7 6.6 8.0

Rates of Inflation (%)

1 980 1 981 1 �182

CH 4.1 6.5 .5.6

0 5.5 6.3 5.3

F 1 3.5 1 3.4 1 1 .8

1 21 .2 1 7.8 H3.5

GB 1 7.9 1 1 .9 8.6

EC 1 2.6 1 1 .6 1 0.3 USA 1 3.5 1 0.4 13.1

J 8.0 4.9 :2.7

OECD 1 2.9 1 0.5 7.8

Performa, 1ce lndicators

1 983 1 984 1 985 1 986 0.9 1 .1 1 .0 0.8

8.0 8.5 7.2 6.4

8.3 9.7 1 0.2 1 0.4 9.8 1 0.2 1 0.5 1 1 .2 1 2.5 1 1 .7 1 1 .3 1 1 .2 1 0.7 1 1 .3 1 0.9 1 0.8 9.5 7.4 7.2 7.0 2.6 2.7 2.6 2.8

8.5 8.0 7.8 7.7

1 983 1 984 1 985 1 986

3.0 2.9 3.4 0.7

3.3 2.4 2.2 -0.2

9.6 7.4 5.8 2.7

1 4.7 1 0.8 9.2 5.8

4.6 5.0 6.1 3.4

7.8 6.7 5.8 3.3

3.2 4.3 3.5 2.0

1 .9 2.2 2.1 0.4 5.2 5.1 4.5 2.6

1 987 1 988 1 989 1 990

0.8 0.7 0.6 0.6

6.2 6.2 5.6 5.1 1 0.5 1 0.0 9.4 9.0 1 1 .3 1 1 .0 1 0.9 9.9 1 0.3 8.5 6.9 6.4 1 0.5 9.9 9.0 8.3

6.2 5.4 5.2 5.4

2.9 2.5 2.3 2.1

7.3 6.7 6.2 6.0

1 987 1 988 1 989 1 990 1 .5 1 .9 3.2 5.4 0.2 1 .3 2.8 2.7

3.1 2.6 3.7 3.4

4.8 5.0 6.6 6.0

4.2 4.9 7.8 9.5 3.6 3.7 6.0 fJ.7

3.6 4.1 4.8 5.5

-0.3 0.7 2.3 3.1 3.3 4.7 7.2 6.2

(17)

M I 5 E R Y l N D E X ( \ )

0 ..._ _ _c._ _ __, __ .._ _--'----''---...._ _ ___._ __ �---'--�

80 8 1

C H - E-- G B

82 83 84

-t- D

� USA Sou r c e : OECD ( ME i )

8 5 8 6

--8- F

---?,,;- J

87 88 89 90 -- +� -

FAI

- 1 3

(18)

M l S E R Y l N D E X ( \ )

1 5

1 0

0 .__ _ _._ _ ___.. __ ..___--'-- ----' -- ...L.._ - ---'--- -- - ---'---'

80 81 82 83 84

� cH

Source : OECD ( ME I )

8 5 8 6 -+- D

87 --B- F

88 89 90

FAI

(19)

1 3 5

î 2 5

1 1 5

1 0 5

9 5

Labour Force and Employment Growth

î973 2 îOO

U SA

SW I T Z E R LA N D

8 5 1

1 9 7 3 1975 1 9 7 7 1 9 7 9 1 9 8 1 1 9 8 3 1 9 8 5 1 9 8 7 1 9 8 8

S ou ; c e : O E C D (Lab o u r Force S t at i s t i c s ) FAI

(20)

Table : Absorption of Employmen t Declines, FRG and Switzer!and, OPEC / and Il (OOO's)

unemployed • 757

net return -458 migration • •

resident • • • - 1 44 employed • • • • -1359

S o u r c e : S h e l d o n ( 1 9 8 8 ) share

0.56 0.34

0.10 1.00

C PEC 1 1973-77

CH 1 2 -263

34 -241

OPEC Il 1981 -84

shore D share CH

0,05 994 1 .23 26

1.09 - 1 84 0.18 - 19

-0.14 333 -0.41 - 24

1.00 -809 1.00 - 69

F A l share

0.38 0.28

0.34 1 .00

(21)

Foreign Workers: 1960-1990

T h o u s a n d

1 0 0 0.---� ������� ��������������������

9 0 0 8 0 0

6 0 0 5 0 0

3 0 0 2 0 0 1 0 0

0 1 l I l I l I l 1 1 l

60 6 2 64 66 68 70 72 7 4 7 6 7 8 80 82 84 8 6 88 90 C Pe r m a n e n t - An n u a l

D

S ea s o n a l

m

Fron t i e r

S o urc e : B FA FA !

(22)

Long-term Productivity Growth (TFP, % p.a.)

1 960-1 973 1 973-1 979

CH 1 .7 -0.8

D 2.8 1 .8

F 4.3 2. 1

4.7 1 .6

UK 2.0 0.2

USA 1 .5 -0. 1

J 6. 1 1 .8

OECD 2.8 0.7

1 979- 1 986 0.7 0.8 1 .3 0.7 1 . 1 0.0 1 .7 0.6

Source: OECD ( 1 988) FAI

(23)

Research and Development (R+D/GDP, %)

1 965 1 970 1 975 1 980 1 985

CH 2. 1 4 2.25 2 .40 2.31 2.27 D 1 .60 2.06 2.24 2.41 2.66 F 2.03 1 .9 1 1 .80 1 .84 2.31 0.67 0.88 0.93 0.86 1 .33

UK 2.30 2. 1 8 2.03 2.24 2.32 USA 2.76 2.65 2.32 2.39 2.83

j

1 .55 1 .85 2.01 2. 1 8 2.61

Source: OECD ( 1 988) FAI

(24)
(25)

POLITIQUE ET SITUATION DE LA FORMATION CONTINUE

EN SUISSE Armin Gretler1

1 . Quelques traits caractéristiques du système d'enseignement en Suisse

- Système fédéraliste

Les cantons sont souverains en matière d'éducation.

Il n'y a pas un système d'enseignement suisse, mais 26 systèmes cantonaux.

La Suisse n'a pas de Ministère fédéral de l'éducation.

- Sélection précoce (après la 4ème, 5ème ou 6ème année de l'école primaire) ;

- Grande diversité des structures du secondaire inférieur (secondaire 1) ; - Secondaire supérieur (secondaire 11) caractérisé par :

- une large formation professionnelle (système dual; 70 % d'une gé- nération), d'une part,

- un gymnase resté élitaire (taux de maturité : 13 % d'une généra­

tion), d'autre part.

Grande distance entre formation professionnelle et gymnase.

1 . Centre suisse de coordination pour la recherche en matière d'éducation, Aarau .

-2 1 -

(26)

- Grande importance et, en même temps, structuration relativement faible du secteur tertiaire non-universitaire (ETS, ESCEA, etc.).

- Taux d'inscription à l'enseignement universitaire comparativement faible (8,6 % pour l'ensemble du secteur tertiaire).

- Caractère essentiellement privé de l'éducation des adultes.

2. Caractère essentiellement privé de l'éducation des adultes - Fédération suisse pour l'éducation des adultes / FSEA : société faî­

tière d'une trentaine d'associations et d'organismes privés d'éducation des adultes.

Plan de développement de la FSEA pour les années 90.

- Echec, en 1973, de la révision de l'article constitutionnel sur l'éducation : cette révision aurait introduit dans la constitution fédé­

rale, entre autres, un article 27bis, 4b, disant que la Confédération peut en outre : "Etablir des principes s'appliquant à l'organisation et au développement de l'enseignement supérieur et de la formation des adultes, ainsi qu'à l'octroi d'aides pécuniaires à la formation."

- Scission non encore dépassée entre formation professionnelle et for­

mation (éducation) générale continues.

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les entreprises et l'éducation des adultes promue par les milieux de la FSEA.

En vue de la prévention du chômage, il serait pourtant extrêmement important de dépasser cette scission :

- l'approche conceptuelle adoptée dans le plan de développement de la FSEA constitue un essai de dépasser cette scission,

- mais elle est loin, sur le plan politique, d'être généralement admise.

(27)

- Exemple : la situation du congé-éducation

- la Suisse n'a pas ratifié la convention No 140 de l'Organisation In- ternationale du travail / OIT

- la Suisse ne connaît pas de réglementation légale du congé-éduca­

tion

- en revanche, le congé-éducation est réglé dans un certain nombre de conventions collectives.

3. Politique et situation actuelles de la formation continue en Suisse

- Absence d'un concept clair de la formation continue

- OCDE : Examen de la politique d'éducation en Suisse - Rapport et questions des examinateurs (1990)

"Afin de favoriser l'adaptation de la qualification de la main-d'oeuvre aux besoins diversifiés et changeants de l'économie, une politique de perfectionnement professionnel continu dans un cadre plus vaste d'éducation permanente, peut être un élément-clé. Les auto­

rités suisses responsables ne semblent pas jusqu'alors avoir systé­

matiquement élaboré une politique cohérente et articulée sur les formations initiales, en ce domaine ... Au total, les autorités suisses ont-elles l'intention de développer, et sous quelle forme, des pro­

grammes de perfectionnement continu dans le contexte plus vaste de "gisements" de ressources humaines encore insuffisamment

"exploités" ?"

.. Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction pu­

blique/CDIP : Rapport "Education dans la Suisse de demain" (1 990) Plaidoyer pour une réforme de l'enseignement sous l'angle de l'éducation récurrente :

"Il existe en Suisse des possibilités de perfectionnement - profession­

nel et non professionnel - qui sont certes d'une grande richesse mais restent encore confuses, incomplètes, inégalement réparties à travers le pays et ne sont pas intégrées dans le système d'éducation. Ac­

tuellement, différents milieux souhaitent un développement décisif de cette offre de perfectionnement".

- 23 ..

(28)

Parmi les grandes idées de réforme de l'après-guerre, il semble que celle de l'éducation permanente (et celle de l'éducation récurrente qui lui est associée), après deux décennies de débats politiques, en arri­

vent au stade de l'acceptation générale. En Suisse, on réclame au­

jourd'hui un développement décisif du perfectionnement qui intègre ces deux notions et ce, aussi bien dans les milieux économiques que dans les milieux politiques et pédagogiques.

Après un processus de perception différenciée, ces deux notions sont maintenant ancrées dans les cerveaux et les discours des décideurs les plus importants en matière de politique éducationnelle. Pourtant, elles ne sont pas encore passées au niveau des actions.

- Message du Conseil fédéral ( = Gouvernement fédéral)) concernant les mesures spéciales en faveur de la formation continue aux niveaux professionnel et universitaire ainsi que la promotion des nouvelles techniques de fabrication intégrée par ordinateur (CIM), (1989) - Perfectionnement professionnel (150 mios de fr.)

- Formation continue au niveau universitaire (135 mios de fr.) - CIM (90 mios de fr.).

- Plusieurs positions politiques

- Les Cantons, la Confédération, les partenaires sociaux (organisations des employeurs et des travailleurs) et les milieux de l'éducation traditionnelle des adultes devraient se mettre ensemble pour élaborer et mettre en oeuvre un concept et une politique de

- La formation continue devrait rester une affaire entièrement privée; il n'est pas nécessaire que les autorités publiques s'en occupent; il n'est pas nécessaire de formuler une politique cohérente.

C'est entre ces positions très différentes que l'avenir de la formation continue se jouera.

(29)

1 750-1 990 : 240 ANS D'HISTOIRE INDUSTRIELLE NEUCHATELOISE

Jean-Marc Barrelet

1. Introduction

L'évolution des industries neuchâteloises s'inscrit naturellement dans un contexte historique, politique et économique qui dépasse les frontières du canton. Il convient donc de rappeler brièvement quelques généralités essentielles

Premièrement, principauté prussienne de 1707 à 1848, jadis possession de la Maison française des Orléans-Longueville, Neuchâtel devient canton suisse en 1 815. Le canton s'affranchit de la tutelle étrangère en 1848, date de la fondation de la Confédération suisse actuelle. Le pays connaît donc une histoire singulière et se développe à l'écart des grands centres économiques du Plateau suisse.

Deuxièmement, ce n'est que depuis 1848 que Neuchâtel unit étroitement son histoire à celle de la Suisse. Mais la structure fédéraliste de la Confédération explique que chaque canton possède ses propres caractéristiques. Neuchâtel, comme les autres Etats, connaît un processus d'industrialisation spécifique.

Troisièmement, le libéralisme est une des données fondamentales de notre histoire économique. L'Etat exerce le moins de contraintes possibles sur la vie des industries. Toutefois l'intervention des pouvoirs publics dans des domaines voisins, comme l'éducation, joue un rôle primordial en faveur du développement industriel.

- 25 -

(30)

Il. Caractéristiques de l'industrialisation en pays de Neuchâtel 1. Le pays est géographiquement isolé, sans voie de communication naturelle. Le lac et la chaîne jurassienne constituent des barrières qui protègent le canton mais ne facilitent pas les échanges.

2. Le canton ne possède pas de matières premières et peu de ressources naturelles. Une mine d'asphalte ouverte dans le Val-de­

Travers au milieu du siècle passé - aujourd'hui transformée en musée - constituait sa seule richesse minière. L'agriculture, relativement pauvre n'a jamais été une véritable source de revenus, hormis les exportations de vin.

3. La richesse neuchâteloise ne repose donc que sur la confection de produits manufacturés destinés à l'exportation. Ce sûnt des marchandises dont la haute valeur ajoutée tient entièrement à la qualité de la main-d'oeuvre, donc au savoir-faire, à la qualification professionnelle, à la culture.

4. Neuchâtel est un pays réformé depuis le début du XVIe siècle. La tradition du protestantisme n'est pas étrangère à cette culture qui exige le goût du travail, le sens de l'épargne, ce que l'on appelle communément l'éthique professionnelle.

5. Le canton doit aussi sa richesse à l'arrivée de travailleurs, d'artistes et d'industriels venus de Suisse et de l'étranger. C'est une terre d'immigration et peu d'émigration.

6. A l'image du développement industriel helvétique (hormis dans le secteur du coton), l'industrialisation neuchâteloise est tardive et lente.

L'artisanat, le travail en petits ateliers ou à domicile perdure jusqu'à la fin du XIXe siècle. Le paysage industriel neuchâtelois est par conséquent caractérisé par son extrême dispersion, et la taille relativement modeste des établissements.

7. Les industries neuchâteloises sont souvent nées d'une idée, d'un homme. Elles ont conservé le caractère familial des PME, avec les atouts, mais aussi les risques inhérents à cette structure.

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8. L'horlogerie, depuis le début du XIXe siècle et jusqu'à une période récente, constitue la colonne vertébrale de l'économie neuchâteloise.

La mono-industrialisation du canton ne doit toutefois pas cacher d'autres activités industrielles de première importance, notamment dans la mécanique et aujourd'hui dans la micro-électronique.

Ill. Les grandes étapes de l'industrialisation

L'industrialisation est un processus continu qui ne se laisse guère découper en tranches chronologiques précises. Toutefois pour la clarté du propos, il convient de distinguer des étapes.

1. Les premiers pas, 1750-1800 : on ne peut guère parler d'industrie avant le milieu du XVIIIe siècle. Auparavant Neuchâtel est un pays agricole et viticole. Il connaît cependant la formation d'un terreau fertile sous la forme d'un artisanat dispersé et de grande valeur, notamment dans la petite métallurgie (horlogerie, serrurerie, armurerie) et dans les textiles (dentelles et toiles peintes).

La première industrialisation du pays repose sur trois piliers:

l'horlogerie qui se développe dans les Montagnes et le Val-de-Travers;

les toiles peintes (ou "indiennes") sur le littoral; l'industrie de la dentelle, dispersée dans les fermes. Seule l'industrie des indiennes est concentrée en fabrique, à l'exemple de la Fabrique neuve de Cortaillod fondée en 1 751 par Claude-Abraham Dupasquier.

2. L'essor de l'horlogerie au XIXe siècle : de ces trois piliers seule l'horlogerie survivra aux tourmentes des guerres napoléoniennes et à la crise du début du XIXe siècle. Elle se concentrera surtout dans les Montagnes neuchâteloises, au Locle et à La Chaux-de-Fonds, mais ne connaîtra par le régime de la fabrique avant la fin du XIXe siècle.

Les ébauches (pièces élémentaires des garde-temps) pouvaient être façonnées à l'aide de machines et permettaient la concentration industrielle, comme la fabrique de Fontainemelon. Pour le reste l'horlogerie fonde :mn essor sur l'établissage et l'extrême division du travail à domicile ou dans de très modestes ateliers.

L'ancien système de l'apprentissage chez le maître-artisan ne permet plus de maîtriser la qualité technique et l'accroissement démesuré de la main-d'oeuvre horlogère. Des écoles professionnelles devront

- 27 -

(32)

prendre le relais. Quatre écoles d'horlogerie, une école d'art et un observatoire ouvrirent leurs portes entre 1 850 et 1 900.

Ce n'est que dans le dernier quart du XIXe siècle qu'une mécanisation véritable de la fabrication sera timidement introduite, à l'exemple de la production américaine. Les premières fabriques d'horlogerie feront reculer travail artisanal et domiciliaire.

3. La centralisation de la production, 1900-1950 : pour résister aux crises et aux guerres du XXe siècle, les fabricants se regroupèrent et réorganisèrent la production sur le plan régional et national. La montre devint un article de consommation courante.

Parallèlement à l'horlogerie, d'autres industries avaient renforcé et diversifié le tissu industriel du canton. On les trouve particulièrement dans le secteur des machines (machines à tricoter, machines pour l'usinage), dans celui des câbles et des communications, aussi bien que dans l'industrie alimentaire (chocolat et tabac) que dans celle des arts graphiques (timbres).

4. Les turbulences de la fin du XXe siècle : comme tous les pays industrialisés, le canton de Neuchâtel assiste à un remodelage fondamental de son paysage industriel. De nouvelles concurrences et de nouvelles technologies provoquèrent la disparition d'entreprises que l'on croyait immortelles et, paradoxalement, un nouvel essor d'une horlogerie que l'on pensait condamnée. La rapidité et la densité des innovations imposent une nouvelle stratégie industrielle, une nouvelle politique de la promotion économique, de la recherche et de l'éducation.

IV. Conclusion

Le tableau de l'économie neuchâteloise actuelle montre bien la prédominance de l'industrie. Le canton demeure l'un des plus industrialisés de Suisse, même si le secteur tertiaire tend à devancer le secondaire.

L'économie vaut par le talent, le savoir-faire, la volonté des hommes qui l'animent. Le canton de Neuchâtel a bâti sa prospérité et sa réputation sur la qualité de son industrie et de ses travailleurs, ainsi que

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sur le renom de ses pionniers industriels. De Daniel Jean Richard au prix Nobel Charles-Edouard Guillaume, en passant par un Abraham­

Louis Breguet ou un Paul Ditesheim, l'horlogerie neuchâteloise s'est fait connaître du monde entier. D'autres industriels comme Philippe Suchard ou Henri-Edouard Dubied contribuent à cette renommée.

• 29 •

(34)
(35)

DEBAT

Qu'en est-il de l'influence des mécanismes d'accumulation du capital, spécifiques à la Suisse, sur les flux migratoires, et peut-on percevoir l'évolution de ces flux sur 1 0 à 1 5 ans ?

Si l'on considère que la Suisse investit énormément pour la Recherche et le Développement, et si l'on analyse les chiffres sur la quantité d'investissement par rapport au PNB, on constate que la Suisse investit beaucoup de capitaux en équipement. L'épargne et l'investissement sont importants, mais la productivité n'est pas très bonne pour autant;

ceci est peut-être dû en partie à la portion du capital investie dans les ressources humaines, encore trop faible par rapport à celle dévolue aux équipements.

En ce qui concerne la démographie, dont l'impact sur la vie écono­

mique est déterminant, il est très difficile de faire des prévisions pré­

cises, tant il est vrai que la migration, dont on ne peut prétendre connaître les variations, peut les bouleverser : il suffit de constater au­

jourd'hui que la migration des pays de l'Est supplante celle de l'hémisphère sud, ce qui ne veut pas dire que cette dernière ne sera pas, à long terme, la plus importante.

On a abordé la question du rôle des travailleurs frontaliers, saisonniers et migrants dans l'évolution du marché de l'emploi. Il reste à apporter quelques précisions sur le taux de participation des femmes. Celles-ci représentent en Suisse environ un tiers de la main d'oeuvre et ce taux relativement faible va en décroissant. Certains facteurs économiques expliquent le comportement des femmes. Si les salaires rendent le tra­

vail attrayant, une réaction inverse fait qu'on en arrive à un point où il paraît tout aussi intéressant de consommer du temps de loisir, ou d'être actif d'une autre manière qu'en travaillant pour gagner de l'argent. Certaines études ont également démontré qu'une augmenta-

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tion du salaire du conjoint débouche souvent sur une baisse de parti­

cipation des femmes dans la main d'oeuvre.

Et cette tendance n'a pas été influencée par l'entrée en vigueur de l'assurance obligatoire contre le chômage. Depuis l'introduction de cette loi (1977), tous les salariés (les indépendants en sont exclus) sont comptés. Ceux qui perdent leur place reçoivent des allocations en fonction du nombre d'années de travail accomplies (pour obtenir le maximum d'allocation, il faut avoir travaillé 1 8 mois). A la fin des alloca­

tions, la commune prend le relais. Il existe par exemple dans le canton de Bâle un système "de chaise basculante" : la personne au chômage reçoit pendant une année les allocations fédérales; puis le canton l'emploie durant une période donnée jusqu'à ce qu'elle ait à nouveau droit aux prestations du chômage.

L'assurance chômage ne vient en aide qu'aux chômeurs "officiels";

mais l'on sait bien qu'il existe des chômeurs "cachés". Aussi pose-t-on désormais, lors des recensements fédéraux, la question très claire­

ment : "Etes-vous au chômage ?" Et il s'avère que les personnes qui répondent positivement à cette question sont bien plus nombreuses que les chômeurs officiellement enregistrés (environ le double, avec des variations régionales). Les différences sont surtout élevées dans les régions rurales, où le chômage est plus durement ressenti, psy­

chologiquement, que dans les régions urbaines.

En ce qui concerne les possibilités réelles des personnes sans emploi d'accéder à la formation continue, il existe des mesures cantonales qui se situent à mi-chemin entre ie travaii sociai et ia formation proprement dite; ce qui pose bien évidemment un certain nombre de problèmes.

Pour les migrants en particulier, les possibilités d'accès à la formation continue, quoique théoriquement les mêmes que pour les travailleurs suisses, sont restreintes, étant entendu que la formation continue en entreprise concerne essentiellement les cadres.

Dans le domaine scolaire, la répartition filles-garçons est caractérisée de la manière suivante : dans le secteur secondaire supérieur, les filles sont en nombre à peu près égal aux garçons, ce qui n'était pas le cas il y a 15 ans. A l'Université, elles représentent 25 à 30 % des étudiants.

(37)

Par contre, elles sont quasiment absentes des écoles tertiaires non universitaires - les écoles techniques spécialisées (1 à 3 %).

Le pourcentage des étudiants qui entrent à l'Université est, partout en Europe, en augmentation. En Suisse, depuis la dernière Guerre mon­

diale, le nombre d'étudiants qui s'inscrivent à l'Université a doublé tous les dix ans, ce qui représente un accroissement considérable. Cepen­

dant, si l'on considère le taux d'étudiants universitaires par génération, il est très faible (8,6 %) par rapport aux autres pays de l'OCDE.

- 33 -

(38)

,f

(39)

BESOIN EN COMPETENCES, FORMATION CONTINUE ET PREVENTION DU CHOMAGE

D. Golay, B. Morand-Aymon, M. Cotting, J. Stroumza 1. OBJECTIFS ET ACTEURS

Dans le canton de Neuchâtel (Suisse), depuis février 1 986, les indica­

teurs économiques et démographiques sont généralement demeurés stables. La population n'a globalement plus diminué. Si la crise des an-·

nées 70 est surmontée, nous n'avons pas encore comblé les pertes (10'000 emplois et 1 5'000 habitants entre 1 965 et 1985) ni rattrapé le retard accumulé. Même si le secteur des services a créé 7'000 places de travail (augmentation du tertiaire neuchâtelois de 32% contre une moyenne suisse de 59%), les effets de cette évolution sur l'économie et les finances publiques sont demeurés insuffisants, et de ce fait, le canton de Neuchâtel présente encore une situation relativement fragile.

La situation des plus grandes sociétés de l'industrie neuchâteloise dans cinq ou dix ans risque de faire problème : plusieurs entreprises ont des produits qui s'avèreront obsolètes sans un renouvellement dé­

cisif de la technologie; d'autres vivent dans des marchés protégés qui risquent de souffrir de l'ouverture des frontières européennes. Les signes précurseurs d'un nouveau ralentissement apparaissent déjà à l'horizon, même si les effets de ce tassement sont encore peu tangibles dans notre pays.

Dans ce contexte, le canton de Neuchâtel n'est pas mieux préparé que d'autres régions du pays pour affronter ce nouveau défi. Au contraire, Ier; structures de notre économie ne sont pas encore pleinement - 35 -

(40)

adaptées aux conditions nouvelles du marché, à une division in­

ternationale du travail, aux nécessités d'une évolution technologique permanente et d'une concurrence toujours plus vive. De plus, l'évolution démographique est marquée par le départ d'une portion élevée des jeunes formés dans nos écoles spécialisées.

C'est pourquoi de nombreuses actions ont été et sont encore entre­

prises pour pallier une certaine déstructuration de notre société indus­

trielle dont le révélateur est le chômage. Dans le canton de Neuchâtel, citons les allocations extraordinaires et les emplois temporaires pour chômeurs, les allocations d'initiation au travail, le conseil et l'assistance au placement, les subsides aux employeurs, les ateliers de sous-trai­

tance, les cours collectifs de reclassement, de perfectionnement et de recyclage (avec parfois la participation des écoles professionnelles), les subventionnements de cours (pour les individus et les institutions).

Les acteurs de ces mesures sont multiples : la Confédération par le biais de l'Office fédéral de l'industrie, des arts et métiers et du travail (OFIAMT), le canton de Neuchâtel par son Département de l'Economie publique, les communes, les écoles professionnelles, les institutions privées.

On se rend compte, de par cette multiplicité d'actions et d'acteurs, qu'une approche globale de la question de l'emploi dans notre région n'a jamais été véritablement envisagée et qu'en tous cas les efforts en­

trepris en cette matière manquent de coordination et ne concourent pas à un objectif clairement défini.

C'est pourquoi quelques personnes concernées par les problèmes du chômage et regrettant qu'une telle somme d'activités ne produise pas un effet de synergie, ont organisé une journée de réflexion sur l'emploi, abordé selon une approche systémique. Participaient à cette rencontre les représentants des milieux de l'industrie, des syndicats, de la poli­

tique, de l'Etat de Neuchâtel, des Universités de Genève et de Neu­

châtel, ainsi que quelques spécialistes de la formation continue.

(41)

Cette journée a mis en lumière les éléments suivants a) Constats

Sur 350 chômeurs, recensés au mois de mai 1988 par l'Office du travail de la Chaux-de-Fonds, environ 120 ne seront probablement plus ja­

mais réintégrés, de manière stable, dans le circuit économique. En ef­

fet, une certaine catégorie de ces personnes n'a plus l'espoir de re­

trouver un travail, même si 5'000 nouveaux emplois étaient créés dans le canton.

Dans ce contexte, la préoccupation immédiate d'un service de l'emploi est de s'occuper des travailleurs frappés par le chômage. Il applique en fait une démarche de type "réaction aux incidents" qui ne comporte aucune marge d'anticipation. De cette manière, on perpétue le cycle chômage - > action de réinsertion - > chômage.

La question qu'il faudrait se poser serait donc : "Comment éviter que les travailleurs ne perdent leur emploi ?" Or, les stratégies syndicales, patronales et publiques ne sont pas coordonnées en matière de pré­

vention du chômage. De plus, le milieu de l'industrie ne se sent pas concerné par les mesures curatives du chômage. Sa responsabilité est par contre fortement engagée par la prévention de ce dernier qui né­

cessite le maintien (ou le développement) d'un tissu économique dy­

namique, diversifié et adapté aux savoir-faire régionaux.

b) Dysfonctionnements liés à la formation Nous citerons principalement

- l'absence de congé-formation payé institutionnalisé, l'attribution res­

trictive de bourses pour les adultes, les freins fiscaux dissuasifs tant pour les particuliers que pour les entreprises, l'inadéquation de la loi fédérale sur l'assurance chômage obligatoire et d'indemnité en cas d'insolvabilité (LACI), inadéquate pour le financement de reconver­

sion professionnelle;

• le manque d'un classe permanente de mise à niveau, d'ateliers d'initiation professionnelle, d'une assistance pédagogique perma··

- 37 ..

(42)

nente, ainsi que le manque de possibilités pour reconnaître les acquis empiriques, pour théoriser les connaissances pratiques;

- l'orientation difficile de la post-formation du fait d'une mauvaise per­

ception des besoins en qualification des entreprises et donc de l'adéquation des formations pour adultes avec les besoins des entre­

prises régionales.

c) Suggestions

- L'entreprise ne peut pas supporter seule les coûts inhérents au congé-formation payé; un partage de ces coûts est indispensable;

- l'identification des besoins en matière de formation dans les entre­

prises pourrait s'effectuer en collectant et en centralisant les forma­

tions internes réalisées;

- pour certaines catégories d'exclus, il faudrait soutenir financièrement les entreprises qui sont d'accord de les engager, ou encore prévoir des salaires sociaux dans les administrations.

Ainsi, on voit bien qu'il est absolument nécessaire de déplacer la lutte contre le chômage en amont de ce dernier, c'est-à-dire de mettre en place des moyens préventifs permettant de préparer les travailleurs en emploi à évoluer avec leur entreprise et les technologies. D'autre part, un moyen préventif des plus évidents réside dans la formation continue correctement adaptée aux besoins conjoints des travailleurs et de l'économie.

Fort de ces conclusions, un groupe de travail s'est constiiué, conver­

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des adultes et mutations sociales". Ce groupe de travail - dénommé Groupe Emploi - a procédé à une analyse critique des moyens mis en oeuvre en Suisse et plus particulièrement dans le canton de Neuchâtel et confirmé que ces derniers n'interviennent qu'en aval du chômage.

Or, on sait combien le temps de chômage est psychologiquement et socialement le plus défavorable pour entreprendre un quelconque ap­

prentissage. Une très faible partie des personnes faiblement qualifiées trouvent dans la situation de chômage une stimulation positive vis à vis de la formation.

(43)

Nous avons donc voulu confronter et vérifier, par une enquête auprès d'un certain nombre d'entreprises neuchâteloises, des postulats et hy­

pothèses relevant d'une approche systémique de la problématique.

1 . La connaissance des besoins en qualifications et compétences, tra­

duite en termes de contenus de formation est un moyen de lutte contre le chômage de par l'aspect anticipatif de la démarche. Le problème réside dans la difficulté à percevoir, identifier et anticiper les réels besoins de l'économie, en préparant les travailleurs en em­

ploi à évoluer avec les technologies. Mais la seule démarche pos­

sible est, malgré tout, la promotion de mesures préventives du chô­

mage en relation avec une formation continue adéquate.

2. Une telle formation ne peut se développer que dans une entreprise disposant d'une politique de gestion des ressources humaines qui intègre la formation continue en tant qu'élément de développement économique.

3. On constate systématiquement des lacunes en connaissances ins­

trumentales chez les personnes à bas niveau de qualification, lacunes qu'il faut se donner les moyens de combler, pour assurer le succès de la démarche.

4. Une reconnaissance des acquis expérientiels doit être mise en place, toujours dans l'optique de la prévention.

5. Une telle approche ne peut se réaliser que si l'on met en place un système permanent de récolte d'informations permettant d'anticiper les besoins.

- 39 -

(44)

Il. DEMARCHE ET RESULTATS

1 . Méthode et population étudiée

L'enquête menée par le Groupe Emploi concerne treize entreprises, qui ont fait l'objet d'un choix raisonné, en fonction de divers critères.

De fait, les ressources humaines, les moyens financiers et le temps à disposition ont permis à une petite équipe semi-milicienne de réaliser un rapide état des lieux. C'est ainsi que les entreprises ont été sélectionnées, selon leur taille et secteur d'activité, de manière à représenter approximativement le tissu économique régional. Chaque entreprise a été soumise à un questionnaire écrit, suivi d'un ou deux entretiens semi-directifs.

Le questionnaire écrit comportait un ensemble de questions sur les ca­

ractéristiques du personnel et un partie sur la formation.

Les entretiens, essentiellement avec des responsables du personnel, des directeurs ou d'autres cadres supérieurs, se sont déroulés dans les entreprises, tantôt individuellement, tantôt collectivement.

L'enquête a comporté aussi une analyse des documents d'évaluation du personnel (du moins pour les entreprises qui en disposaient) et, fi­

nalement, à défaut de pouvoir interroger les salariés, des syndicalistes ont été invités à relater leurs expériences et leur perception des at­

titudes des travailleurs vis-à-vis de la formation professionnelle conti-

-· ·- /1:""nl"'\

1 1u� ,rr vJ,

La population d'enquête se répartit comme suit :

- neuf entreprises du secondaire, dans lesquelles 42 % des travailleurs viennent de la construction électrique ou électronique (CEE), 30 % de la construction de machines (CM), 1 9 % de l'horlogerie et bijouterie

(H-B) et 9 % de l'industrie chimique (CH);

- quatre entreprises du tertiaire, dans lesquelles 49 % des employés viennent d'un hôpital, 35 % du secteur des assurances, 1 0 % du commerce de détail et 6 % du secteur bancaire.

(45)

Les entreprises se répartissent selon les statuts et degrés d'indépen­

dance suivants : cinq entreprises indépendantes (trois CM, une H-B, une compagnie d'assurances), cinq filiales indépendantes (trois CEE, une H-B et CH), deux succursales (commerce de détail et banque) et un établissement public (hôpital).

Dans les entreprises du secteur secondaire étudiées, le personnel se répartit, selon divers niveaux de qualification1 (en % du personnel oc­

cupé).

Quatre entreprises étudiées en pré-enquête ne figurent pas dans ces tableaux, mais elles présentent sensiblement le même type de ré­

partition.

Fig. 1. 1. : Répartition des niveaux de qualification par branche du sec­

teur secondaire

CM H-8 CEE CH TOTAL

N % N % N % N % N %

1 UNI 21 4,5% 2 0,4% 2 1 ,4% 1 0 4,6% 35 2,7%

2 ETS 42 9,0% 8 1 ,7% 1 1 7,8% 24 1 1 ,2% 85 6,6%

3 CFC 254 54,4% 1 23 26,5% 41 29, 1 % 1 60 74,4% 578 44,9%

4 SNQ 1 43 30,6% 320 69,0% 87 61 ,7% 21 9,8% 571 44,4%

Autre 7 1 ,5% 1 1 2,4% 0 0 1 8 1 ,4%

Total 467 100% 464 100% 141 100% 215 1 00% 1 287 1 00%

·1 . Niveau 1 : UNI/EPF = université, école polytechnique, hautes écoles. Ni­

veau 2: ETS/ESCEA/ET, etc. "" écoles supérieures. Niveau 3 : CFC = certi.ficat fédéral de capacité, diplôme d'école de commerce, diplôme en soins infirmiers généraux, etc.

Niveau 4 : SNQ = salarié[: semi . et non qualifiés, les premiers disposant d'une forma­

tion cowte OlJ d'1me expérience professionnelle reconnue.

-41

(46)

Fig. 1.2. : Répartition des niveaux de qualification par branche du secteur tertiaire

Comm.détail Banque Hôpital Total

N % N % N % N %

1 UNI 0 - 5 5,5% 63 8,5% 68 6,9%

2 ETS 0 - 2 2,2% 32 4,3% 34 3,4%

3 CFC 60 39,2% 61 67,0% 349 47,0% 470 47,6%

4 SNQ 93 60,8% 23 25,3% 299 40,2% 415 42, 1 % Total 1 53 1 00% 91 100% 743 100% 987 1 00%

2. Evolution technique récente et besoins en personnel des entre- prises étudiées

Dans le secteur secondaire, malgré la diversité des situations décrites et une pénurie générale de personnel qualifié, des tendances ressor­

tent, qui ne sauraient nous surprendre :

- On note que la proportion de personnel qualifié augmente dans cer­

taines branches (construction de machines) et au sein d'une même branche dans les entreprises dont les procédés de production se modernisent le plus intensément et/ou qui affirment être engagées dans une politique de développement des qualifications.

- D'une manière générale, les chances de placement des travailleurs semi- et non qualifiés baissent.

- Les entreprises connaissent des difficultés à recruter le personnel technique qualifié et très qualifié. Cette pénurie, en particulier celle du personnel de niveau CFC (Certificat Fédéral de Capacité), est com­

pensée de diverses manières, par l'engagement d'employés semi­

qualifiés ou de frontaliers, dans les entreprises dont le système de production se modernise lentement et qui n'ont pas de volonté parti-

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