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Puissance d'une droite par rapport à un cercle

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Academic year: 2022

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(1)

N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

L. C RELIER

Puissance d’une droite par rapport à un cercle

Nouvelles annales de mathématiques 4e série, tome 17 (1917), p. 339-345

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1917_4_17__339_0>

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(2)

[K'IOe]

PUISSANCE DUKE DKOITE PAR RAPPORT A IV CERCLE ;

PAR M. L. GRELIER.

En dualisant point par point la théorie de la puis- sance du point par rapport à un cercle, ainsi que celle des axes radicaux de deux cercles, nous sommes amenés à considérer :

i° Le cercle comme un lieu de points;

2° Le cercle comme une enveloppe de tangentes;

3° La sécante, passant par un même point;

4° JL<es points pris sur une même droite;

5° Les points de coupe de diverses sécantes avec le cercle fondamental;

6° Les paires de tangentes du cercle fondamental issues de divers points.

A notre connaissance, ce dualisme fort élémentaire n'a pas été appliqué jusqu'ici d'une manière systéma- tique aux théories qui nous intéressent, et cependant il conduit à quelques résultats intéressants de la théorie des faisceaux de cercles et des involutions correspon- dantes.

Nous poserons :

p = OD = distance de la droite donnée au centre;

a = longueur des tangentes issues de A;

b = longueur des tangentes issues de B;

(3)

a = dngle de ia première tangente avec la droite donnée;

a' = angle de la deuxième tangente;

xs = TT — a ; a's—Ti — a ' ; . . . ;

p = a n g l e d e la t a n g e n t e e n M a v e c la d r o i t e d o n n é e (Jîg. i ) ; cf/ = a n g l e d e l a t a n g e n t e p a r D a v e c l a d r o i t e d o n n é e {fig. 2);

=z TC — çp =

Nous appellerons première tangente par un point celle dont l'angle avec la droite contient le centre du cercle fondamental.

Fig. 1.

Dans le triangle ABM {fig. 1), nous aurons

a — b -+- b -h t a -+-1

- périmètre = . . . .

= s ( A M = <),

? — a -h b) (s — t) s (s — b) et

Dans le triangle AMC {fig. 1), nous aurons égale- ment

1 , . x fl-c + c + t a -+- ? - périmètre = = = 5, 1 r 2 2

t a n g - =

s(s-c)

(4)

( 34i ) et

t a n g - = i / (J c) (s t) %

2 y s (s — a -h c)

d'où nous tirons

t a n g - : tang— = tang-!- : tang— = 4 / -, —

62 ° 2 62 B2 V ( j - a + C ) ( 5 -

Mais

c)

\/r2 — />2 cp^ /• — p

) */ C Ï ' n "~~ ~~~ /———————

et

r -h p tang-i- =

° 2

puis c& CÛO cp r 4 - p

tang - : tang — = talig2- = — = const.

° i ° a ° •>. r — jD

On aura donc

a' 9 r -f- p t * -L = =

ou

/ v a a 9 r f p

(i) t a n g - : t a n g — = t a n g * -L = = const.

, . a a'ç r - i - z?

(2) t a n g - -+- tang-^ = - — ^ .

Les triangles ABD et ACD (/£#•. 2) donnent de la même manière

— a-f-c)

tang-: tang- = tang ^ : tangl- = y / (^_a._6 ) ( l_a_ On a aussi

ung<p,= " -r et „a

II en résulte

CL ca o

(3) tang - : tang— = tang2 X =

Dans ce cas, les angles a et a^ sont de signes con-

(5)

traires et nous pouvons écrire encore

, , v a a'c /• - ( - p

( 4 ) t a n g - -f- tang— = £-•

i 2 r — p

La valeur -—- s'appellera la puissance absolue de la droite par rapport au cercle fondamental. La puis- sance sera positive dans le premier cas, c'est-à-dire pour les droites sécantes, puisque a et a^ seront de mêmes signes, tandis qu'elle sera négative dans le second cas, c'est-à-dire pour les droites extérieures, car a et a^ seront de signes contraires.

Les cas limites seront :

p = oo et la puissance de la droite de l'infini sera — i;

p — i et la puissance d'une tangente sera -+- oo;

p — o et la puissance d'un diamètre sera -f- i;

Les résultats (2) et (4) nous permettent maintenant de formuler le théorème suivant :

(6)

( 343 )

THÉORÈME. — Etant donnés tous les couples de tangentes à un cercle que Von peut mener par les divers points d'une droite quelconque du plan du cercle, les produits des tangentes des demi-angles de la première tangente et du prolongement de la seconde tangente de chaque couple avec la droite donnée est constant.

Les résultats ( i ) et ( 2 ) a u r a i e n t donné le corollaire suivant :

COROLLAIRE. — Etant donnés les mêmes couples de tangentes que précédemment, le quotient des tangentes des demi-angles de la première tangente et de la seconde avec la droite donnée est constant.

Remarque.— A cause de la théorie des involutions qui suivra, l'énoncé du théorème est plus avantageux que celui du corollaire.

Si la puissance d'une droite doit être prise par rap- port à plusieurs cercles, nous admettrons que le pre- mier centre fixe l'orientation des signes des distances pi^i = 2, 3, 4> • • •)• Suivant la position des autres

centres, ces distances pi peuvent devenir négatives.

Nous appellerons maintenant puissance relative d'une droite par rapport à un cercle l'expression -—- dans laquelle p peut devenir négatif, suivant l'orien- tation fixée par un autre cercle jouant le rôle de pre- mier cercle fondamental.

Si p reste positif, la puissance relative est égale à la puissance absolue et si p devient négatif, la puis- sance relative est égale à l'inverse de la puissance absolue; en effet, soit p la valeur absolue dep; la puis-

(7)

( 344 )

sance absolue est =, tandis que la puissance rela- tive devient = •

Ces observations nous conduisent aux théorèmes suivants, connus sous une autre forme :

THÉORÈME Ï. — L'enveloppe des droites de mêmes puissances relatives par rapport à deux cercles est

le premier centre de similitude de ces cercles.

Soient C< et G2 les deux cercles et d une droite dont les puissances relatives par rapport à ces cercles sont égales. Nous aurons

Pi _ rt-hpt rx _ Pl

— uu — — — —

r\—P\ r2 — Pl r2 Pi

Le rapport des rayons est considéré comme étant toujours positif; celui des distances p< et p2 le sera également. Donc ces distances sont de mêmes signes et nous avons deux figures hoinothétiques directes avec rapport d'homothétie positif. La droite d passe ainsi par le premier centre de similitude.

THÉORÈME II. — L'enveloppe des droites de puis- sances relatives inverses par rapport à deux cercles est le deuxième centre de similitude de ces cercles.

Soit d'x une telle droite. Les puissances relatives nous donnent

Le rapport des rayons étant positif, celui des dis- tances p{ et p2 doit devenir négatif k cause du premier signe — qui le précède. Ces distances seront désignes

(8)

( 345 )

contraires et nous aurons deux figures homothétîques inverses avec rapport d'homothétie négatif. La droite d' passera alors par le deuxième centre de similitude.

Par analogie avec la nomenclature employée dans la théorie de la puissance du point, nous appellerons les centres de similitude centre radical principal et centre radical secondaire des deux circonférences.

THÉORÈME III. — Etant donnés trois cercles dont les centres ne sont pas en ligne droite, les trois centres radicaux principaux sont en ligne droite et les trois centres radicaux secondaires forment un triangle dont chaque côté passe par un des centres radicaux principaux.

Nous désignerons les centres radicaux principaux par Sj pour G2 et C3, S2 pour C< et C3 et S3 pour C{

etC2; les centres radicaux secondaires seront S'1? S'8

et S', pour les mêmes groupes.

La droite S< S2 est de mêmes puissances relatives pour les cercles C2 G3 et C< C3 ; elle le sera donc pour les cercles C4 et C2 et elle passe, par conséquent, par S3.

La droite S\ S2 est de puissances relatives inverses pour les cercles C2G3 et G{ C3 ; elle sera donc de mêmes puissances relatives pour C{ et C2, et comme telle elle passera par S3. Le raisonnement subsiste pour Sj S'3 et S'> S3 qui passent respectivement par S2

et S,.

Nous appellerons maintenant S< S2S3 Vaxe radical principal des trois cercles, et les autres droites S', S'2 S3, Sj S2 S'3, S, S2 S'3 axes radicaux secondaires des trois cercles.

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