Analise algébrique. De la détermination du nombre des racines imaginaires des équations numériques
Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 9 (1818-1819), p. 60-72
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60
ANALISE ALGÉBRIQUE.
De la détermination du nombre des racines imaginaires
des équations numériques (*) ;
Par
unA B O N N É.
RACINES IlBIAGINAIRES
Nous
nousproposons
d’offririci,
pour la détermination du nombre des racinesimaginaires
deséquations,
une méthode àlaquelle
onpourra
peut-être reprocher
saprolixité,
dans lesdegrés
un peuélevés ;
maisqui néanmoins ,
dansl’espèce d’indigence
où nous noustrouvons à cet
égard ,
nousparaît
ne devoir pas être tout-à-faitdédaignée ,
etqui peut d’ailleurs
recevoir diversperfectionnemens.
dès
quelle
sera bien connue.Pour rendre nos
développemens plus
tacitementintelligibles ,
nou~procéderons
d’àbord successivement desdegrés
les moins élevés àceux
qui
le sontdavantage.
Nousprésenterons
ensuitel’exposé
général
de. la méthode. ,’
, --- --- -. --.-~ - .m, - ,~-.. Il- . --- --~--r-, ,.,-- --,«-m--., +---..-..- -r---- ,n~~- , __ ~,m .
(tt) Ce
qu’on
va lireprésente
despoints
nombreux de ressemblance avec lecontenu du yLe
chapitre
d’un ouvrage que M. BÉRARD vient de mettre aujour,
sur la Résolution deséquations numériques ;
mais,-l’ouvrage
de M. Bérardn’eLant
point
encore en circulation ,lorsque
ce mémoire nous est parvenu , Hest
impossible
que son auteur en ait eu connaissance. On trouve d’ailleurs 4espremiers germes de la théorie
qui
va êtreexposée ,
dans un mémoire du même., auteur inséré à la page 22 du YII l. e volume de ce recueil.’
J. D. G.
, ï.
DES EQUATIONS.
6I t.Soit d’abord l’équation
dupre,-nier degré
on sait clup, a étant
positif,
sa ra"!neunlque , toujours réelle ,
e~t/?~j///~ , /~’?//~
ou/~~//~ ~
suivant que 2013~ est lui-même~~//~~
néâat,~f
ou nul. -2. Soit
l’équation
du seconddegré
dans
laquelle
nous pouvonstoujours
supposer , et noussupposons
en effet a
positif.
Considérons la
parabole ayant
pouréquation
,il est clair que la recherche des racines de la
proposée
se réduità la
recherche
des abscisses desintersections
de cetteparabole
avecl’axe des x ;
ces racines seront donc réelles etinégales, égales
ouirriagiiiaires suivant
que les intersections de la courbe avec l’axe des x seront au nombre dedeux 1
se confondront en une seuleou n’existeron t pas.
Et comme les branches extrêmes de la
parabole
seprolongent
du côté des y
positives ,
onpeut
t dire que laproposée
aura ses deuxracines réelles et
inégales, égales
ouImaginaires y
suivant quele
sommet de la COUI be aura son ordonnée
négative ,
nulle oupositive.
Tout se réduit donc à obtenir l’ordonnée de ce sommet.
An sommet de la
parabole ou
doit avoir- dy
dx =0;c " est-a- d- 1re,
c’est donc la
l’équation qui
donne l’abscisse du sommet de lacoui-’r)c;
~lo r»,
1,~. 962
RACINES IMAGINAIRES
on aura donc
l’équation qui
donne sonordonnée,
y enéliminant z
entre celle-ci et
l’équation X=y ;
cequi
donnera .d9-où Fon conclura
(1)
quel’équation
~~=o a ses deux racines réelleset
inégales, égales
ouiinagiiiaires ,
suivant queb2-4ac est positif ,
nul ou
négatif.
3.
Soitl’équation
du troisi*èmedegré
dans
laquelle
nous supposonstoujours a positif.
Considérons
la courbeparabolique ayant
pouréquation
il est clair que la recherche des racines de la
proposée
se réduità la recherche des abscisses des intersections de cette courbe avec
l’axe des x ; ces racines seront donc toutes trois
rceiies
ouinésales,
ou bien deux d’entre elles seront
égales,
ou eîiRn il y en aura deuxd’Imaginaires ~
a suivant que la courbe aura avec l’axe des ~ trois intersectionsdistinctes ,
ou que deux de ces Intersections seconfondront en une
seule ,
ou enfin que la courbe ne coupera l’axe des xqu’en
un seulpoint.
Ilpourrait
aussi arriver que les trois(-¥) Il est clair que tout se réduit à dominer x entre X=o et X~==o ~ s~uf
à
changer
ensuite , dans le rcsL.hat, c en c-y ; or, si l’onprend
la diffé-rence des
produits
de X par 2 et de XI par x, il vient bx+2c==o ; donc,tout se réduit a ~~li~ni~zet’ c3’aï~ort~ ~,~ entre les deux
équations
~~-{-~==0 et bx-+.~,c-o , cequi
donne ~2013’~.~==o , et àchanger
ensuite c en c2013~*. On obtient ainsi~2013’,ia(~2013~’)=~o , qui
est en effetinéquation
du texte.DES EQUATIONS.
63intersections se conlondisscllt en une
seule , arlc~~~e;
cas la proposée aurait ses trois racineségales.
Or,
sauf les casd’exception ,
surlesquels
nous reviendrons tout-à-l’heure ,
y la courbe auragénéralement
deux sommets ; et , en sup-posant,
pour fixer lesidées
y quel’angle
des coordonnéespositives
soit
pris
au- dessus de l’axe des j~ supposéhorizontal ,
et à droitede l’axe
des z supposé vertical,
y voiciquel
sera son cours : deses deux branches extrêmes et
InHnies y
celle degauche
seprolon-
gera en bas et à
gauche,
tandis que celle de droite seprolon-
gera en haut et à
droite ;
et ,quant
à ses sommets , leplus
àgauche
aura sa convexité tournée, ers lehaut ,
tandis que leplus
à droite aura la sienne tournée vers le bas.
Or,
$ de là il est aisé deconclure ,
i.0 que laproposée
ne pourra.avoir ses trois racines réelles
qu’autant
que l’axe des x se trouveracompris
entre lestangentes
aux deux sommets ; 2~oqu’elle
auradeux racines
égales, lorsque
l’axe des x se confondra avec l’une’
ou l’autre de ces
tangentes ;
3.~qu’enfin
elle aura deux racines ima-ginaires,
si l’axe des x estau-dessus:
ouau-dessous
de ces deuxtangentes.
Cela revient évidemment à
dire ,
i.° que laproposée
ne pourra avoir ses trois racines réelles etinégales qu’autant
que les ordonnées des deux sommets seront designes contraires ;
2.° que deux deses racines seront
égales ,
si l’unecluelconque
de ces ordonnées estnulle ;
3.°qu’enfin
elle aura deux racinesimaginaires,
si ces deuxordonnées ont un même
signe quelconque.
Tout se réduit
donc ,
comme l’onvoit,
à déterminer les ordonnées des deux sommets ou seulement àpouvoir
enassigner
lessignes ;
/
wor , aux sommets de la
courbe ,
on doit avoir -V’~,
=o;c est-a- 1re,
dx
c’est donc là
l’équation qui
doit donnerles
abscisses des sommets ;64 RACINES IMAGINAIRES
on aura donc
l’cquation qui
donne leursordonnées,
en éliminant -x entre
’celle-ci
etl’équation X=y ;
cequi
donnera(*)
C¥) Pour exécuter facilement cette
élin1ination ,
et obtenirl’équation
finale tellequ’on
la voit dans le texte, on ren1arquera , enpremier
lieu , que tout seréduit à éliminer x entre les deux
équations X=o ,
sX~==o ,
pourvu que, dans le résultat, onchange
d end-y.
Or , si de
l’équation X=o , multipliée
par 3, on retranchel’équation
.X7===o~ amultipliée
par x , il viendratout se réduit donc à éliminer x entre cette dernière
équation
etl’équation
f
et à
changer
ensuite d enà-y
dans le résultaLe résultat de cette élimination étant
il s’ensuit que
l’équation
finale en y doit êtreéquation
qu’il s’agirait dedévelopper
et d’ordonner.Mais il est clair
qu’on
aura les coefficiens de ses différens termes , du dernierau
ren~i~~
i en posant ~odY dY d2Y
or on aau
premier)
enposant
. y==odans Y, dy- d~x .2013 ;
~ra or , ou a .ce
qui,
y en faisant y==o , donne les trois coefficiens du texte.Cela
revient ,
ausurplus,
à dire quel’équation
finale en y cs,DES ÉQUATIONS. 65
La
proposée
aura donc ses trois racines réelles etinégales,
y deuxracines
égales ,
on enfin deux raemesimaginaires ,
suivant quecette dernière aura ou ses deux racines de
signes
contraires ou l’une délies nulle ou toutes les deux de mêmessignes ;
ic’est-à-dire #
suivant que son dernier terme
produit
de ces deuxracines ,
seranégatif ,
nul oupositif.
Passons
présentement
aux casparticuliers.
Nous avonssupposé
que la courbe
parabolique X=y
avait deux sommets réels et dis-tincts,
cequi
suppose quel’équation
J~7===o a ses deux racines réelleset
inégales
ou en d’autres termes,q11’on a (2)
mais ,
ces deux sommetspourraient
fort bien se confondre en unseul ;
ou bien ilspourraient
être tous deuximaginaires ,
et c’estce
qui arriverait
si cette- même fonctionha~4ac
était nulle ounégative.
Dans le
premier
cas, la courbe n’auraitqu’une
seuletangente
parallèle
à l’axedes ~ ;
dans lesecond ,
elle n’en aurait aucun ;dans l’un
et
l’autre elle nepourrait
évidemment couper l’axe desx en
plus
d’unpoint,
etconséquemment l’équation proposée
devraitavoir deux racines
imaginaires.
Or , lorsque
~~-r-3a~ estnul ,
lafonction (D) qui
se rèdu*t alors à~bc-~ad~~
est essentiellementpositive ;
iln’y
a donc rien dechangé
alors auprincipe
que nous avons établici-dessus.
Passons au second cas ,
c’est-à-dire,
à celui oùl’équation ~===p
66
RACINES IMAGINAIRES
a ses deux racines
imaginaires
ou, cequi
revient aum~~~ne , ~
celui où b--Î)ac est
négatif;
si nous résolvons la fonction(D) épatée
à zéro , commeéquation
du seconddegré
end ,
noustrouverons
racines essentiellement
imaginaires , lorsque
b’--3~~ estnégatif;
,
donc ,
dans cettehypothèse , quelque
valeur que l’on donne â d’
dans la fonction
(J3) ,
on obtiendratoujours
des résultats de mêmessignes ;
ils seront donc constammentpositifs , puisqu’ils
sont telslorsqu’on fait ,
enparticulier ,
d=o.Ainsi,
dans ce cas encore, nousn’avons rien à
changer
à nos conclusions. - Il est un dernier casqui
aéchappé
a notre analise : c’est celui où les deux sommets se confondant en unseul,
c’està-dire
celuioù la courbe
n"ayant qu’une
seuletangente parallèle
à l’axe des x,cette
tangente
est l’axe des x lui même. Il est évidentqu’alors
laproposée
doit avoir ses trois racineségales ;
il faut donc que sonpremier
membre soit un cubeparfait
y ou du moins soitsusceptible
de le devenir au moyen d’un
multiplicateur convenable ;
soit À cemultiplicateur,
laproposée
devraéquivaloir
àc’est-à-dire ,
§on
devra donc avoir
~
d7oâ
@t ~
parsuite ,
t67
DES ÉQUATIONS.
on aura
donc, à
lafois ,
la fonction
(D)
sera doncnulle ,
comme dans le cas dedeux
racines
égales seulement ; mais ,
deplus , l’équation
Y.~oqui ,
dans ce cas, ne
perdalt~qne
son dernier terme ,perdra
aussi celuiqui
leprécède.
Ainsi ,
enrésumé,
etquels
quepuissent
être d’ailleurs les casparticuliers qui
aurontlieu ,
1.° sil’équation
Y= o a une variationet une permanence ,
l’équation
X=o aura ses trois racines réelleset
Inégales ;
~.~ si cetteéquation
n’a que des permanences , la pro-posée
aura deux racinesimaginaires ;
3.° si cetteéquation
e.stdépour-
vue de son dernier ternie , la
proposée
aura deux racineségales; 4.G enfin,
laproposée
aura ses trois racineségales,
sil’équation
Y=oest
privée
à ia fois de ses deux derniers termes.Il n’aura pas sans doute
échappé
au lecteur que la fonction(D)
se compose de la même manière des coefficiens
qui ,
t dans la pro-posée,
se trouvent êtreégalement éloignés
des extrêmes. Onconçoit
que cela ne saurait être autrement ,
puisqu’en changeant
dans laproposée X
en 2.. , cetteéquation
ne faitsimplement que
se renverser;x
et que les racines
de
la nouvelleéquation doivent
être réelles ouil~~~=~i~~aires, égales
ouinégales ,
suivant que celles de laproposée
le sont elles - mêmes. C’est
principalement
pour laisserapercevoir
cette circonstance que nous avons donné un coefficient au
premier
terme de la
proposée ;
nous en avons d’ailleurs recueillil’avantage
de n’avoir à considérer que des fonctions
homogènes.
4.
Soitl’équation
duquatrième degré
68
RACINES IMAGINAIRES
Soient
posées
les deuxéquations
dont la dernière n’est autre
chose
que la dérivée de laproposée.
En éliminant x entre
elles
y etposant,
pourabréger,
on
obtiendra
(’-) Pour
parvenir simplement à
celleéquation ,
éliminezd’abord- x
entreles deux
équations
.en
représentant
par E==f(~)=ol’équation résultante, l’équation
cherchée seraCette
69 DES ÉQUATIONS.
- vCette
équation
est encore , commeci-dessus ,
cellequi
donneles ordonnées des sommets de la courbe
parabolique , lesquels
sontici ,
engénéral ,
y au nombre de trois : l’Intermédiaire a sa convexité tournée vers le haut : les deux extrêmes ont la leur tournée vers leLas ;
et les deux branches infinies de la courbe seproionget t
en
ha~~t ,
celle de droite vers ladroite ,
et celle degauche
versla
gauche.
En
supposant
donc ces trois sommets réels etdistincts ,
onvoit
,1.0
que laproposée
ne pourra avoir sesquatre
racinesréelles_qu’au-
tant que l’axe des x se trouvera
compris
entre latangente
ausommet intermédiaire et celle au sommet extrême dont la
tangente
est la
plus
voisine decelle-là ;
~.° que laproposée
aura deuxracines réelles
inégales
et deux autreségales ,
si l’axe des x esttangent
soit au sommet intermédiaire soit à celui des deux extrêmesqui
est leplus élevé ;
3.°qu’elle
aura deuxcouples
de racineségales ,
si l’axe des x est à la foistangent
aux deux sommetsextrêmes ; 4.0 qu’elle
aura deux racines réellesinégales
et deux racinesimaginaires,
si l’axe des x se trouvecompris
entre lestangentes
aux deux sommets
extrêmes ;
5.0qu’elle
aura deux racineségales
et deux racines
imaginaires ,
si l’axe des x esttangent
au sommetextrême le moins
élevé ;
6.0qu’enfin
sesquatre
racines seront ima-ginaires
si l’axe des x tombe au-dessous de cette dernièretangente.
Tout cela revient évidemment à
dire,
i.° quel’équation
X=one pourra avoir ses
quatre
racines réelles etinégales qu’autant
quel’équation Y=o
aura une racinepositive
et deux racinesnégatives;
2.0 que
l’équation
X=o aura deux racines réellesinégales
et deuxracines
imaginaires,
sil’équation
I~==o a deux racinespositives
et unenégative
ou trois racinesnégatives ;
3.~ quel’équation
X~.o auraenfin ses
quatre
racinesirr~aginaires ,
si les racines del’équation
jr=o sont toutes trois
positives ; 4.° qu’en particulier , l’équation
X=o aura ou deux racines
égales
ou deuxcouples
de racines-
égales,
suivant quel’équation
Y--o seradépourvue
de son dernierou de ses deux derniers termes ; et que , dans le
premier
cas #fT~TM. IX. 10
70 RACINES
IMAGINAIRES
ses deux autres racines ne seront réelles
qu’autant
que les racinesrestantes de
l’équation
Y=o ne seront pas toutes deuxpositives.
Le dernier terme d’une
équation
du troisièmedegré , pris
avecun
signe
contraire étant leproduit
de toutes sesracines ,
y il s’en-suit que ,
quand
le dernierterme
del’équation
Y=o serapositif, l’équation
X=o aura deux racines réelles et deux racinesimaginaires ,
et que ,
quand
il seranégatif,
les racines del’équation
X= o serontoutes
quatre
réelles ou toutesquatre imaginaires ; mais ,
par larègle
de
Descartes , Féquauon
~’: o sera , dans lepremier
cas, de l’unedes trois
formes
tandis
que ,
dans lesecond ,
elle ne pourra être que de la formeainsi ces deux cas seront
toujours
faciles à discerner l’un de l’autre.Si nous* en venions
présentement
à discuter les casparticuliers
dans
lesquels
deux de nos trois sommets deviennentImaginaires
you
dans-lesquels
ces trois sommets se réduisent à deux ou à unseul ,
circonstancesqui
sontindiquées
par leséquations
Y=o ouXl=o , qui
ont alors deux racinesimaginaires,
ou bien deux outrois racines
égales ,
nous nous convaincrions que ces casparticuliers
ne nécessitent aucun
changement
dans nos conclusionsgénérales
relatives au nombre des racines tant réelles
qu’imaginaires
de laproposée.
Ilpourrait
seulement se faire alors que cetteéquation
eût trois ou même
quatre
racines~~ales ,
cequ’on
reconnaîtrait aunombre des termes de la droite de
l’équation
y===oqui
s’évanouiraient.5. Soit,
engénéral , l’équation quelconque.
’
DES ÉQUATIONS.
7Iet soit
l’équation qu’on
obtient en éliminant x entre ladérivée
de la
proposée
etl’équation
Cela posé,
soient V et Prespectivement
le nombre desvariations
et le nombre des permanences de
l’équation Y=o ,
cequi
donnera~-{-jP==772’2013i.
Si laproposée
X=o est dedegré impair t
lenombre
de ses racines
imaginaires
seraet
si,
aucontraire ,
elle est d’undegré pair ,
lenombre
de ses1 . · ·
x . ~s, hy-_ _t o r _ ..x. a xr
racines imaginaires
sera~ ~ "’d:i.~
_4!-- - "- ~.,~
(~) est patent , par tout ce
qui précède ,
quel’équation
Y=o ne doit pas.excéder le (~2013i)~~
degré :
cela résulte aussi de la théorie de l’élimination.Bezout a
démontré,
en effet que si l’on a deuxéquations
en x et y danslesquelles
lesMus
hautespuissances
de x soientrespectivement ~~~ ,
~~.~~
et celles de yseulement p, q, l’équation
finale en y n’excéderait pas ledegré ( p-~-p~j (~-~’9’}-p~g~. Or,
nous avons ici ~‘~.P~ =’n ~9-~-g~=m-~~ ~ p~.’=I ~
9=0 d’où ~~==77~20131 ) ~~==/7t2013i ; donc le
degré
del’équation
en y doit êtreau
plus
72
QUESTIONS PROPOSEES.
,
_
/
Nous avons construit des formules
générales
pour lesquatre
pre- miersdegrés ,
et onpourrait ëga!enent
en construire pour les autres ; mais il serapeut-être plus
courtd’opérer immédiatement,
dans lapratique ,
sur leséquations numériques.
QUESTIONS PROPOSÉES.
~
.P~oM~TM~ de- Geb~~~ze.
1;,.~ PAI&TAGER
l’aire d’untriangle sphérique
en troisparties équivalentes, tardes
arcs degrands
cerclesjoignant
unpoint
de son intérieurà- ses troiS’ souàmets-?- , u-, 4 -
Il.
Partager
1"aire d’untriangle sphérique
en troisparties équi- valentes ,
par des arcs degrands
cercles abaissés sur ses côtes d’unpoint
de son intérieur?"(’1’) C’est à cela que
revient ,
aufond ,
le théorème de M. Bérard dontnous
avons demandé ladémonstration
à la page 36 de ce volume : théorème~tïue ce
géom~tM
admet comme unfait analitiqye.
_ J. D. C.