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HEPATOGASTRO-ENTEROLOGIE MODULE

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Texte intégral

(1)

Mathieu BOULIN Janvier 2019

MODULE

HEPATOGASTRO-ENTEROLOGIE

(2)

Déroulement du cours

Principales pathologies

Définition

Causes

Buts du traitement

Différentes classes thérapeutiques de médicaments

Mécanisme d'action

Molécules principales

Soins infirmiers

° Modalités d'administration

° Surveillance

° Conseils au patient

(3)

Cas ulcère

M A, 50 ans, consulte son généraliste pour aigreur d’estomac

douloureuses intermittentes, calmées par l’alimentation. Son médecin généraliste l’adresse chez chez un gastroentérologue pour réalisation d’une gastroscopie.

Un ulcère gastrique est diagnostiqué avec présence d’Helicobacter pylori. Le traitement instauré est le suivant :

Mopral® oméprazole 20 mg matin et soir Amoxicilline 1g *2/j

Zeclar® clarithromycine 500 mg *2/j qsp 7j

Puis Mopral® 20 mg le soir pendant 5 sem et contrôle endoscopique

(4)

Qu’est ce qu’un ulcère ?

Quelles en sont les causes ?

(5)

1 -L'ulcère gastro-duodénal

Définition de l'ulcère

Perte de substance détruisant la paroi gastrique ou duodénale jusqu'à la musculeuse, le + souvent dl épigastriques calmées avec alimentation

Causes de l'ulcère

Perte de l'équilibre entre les mécanismes de défense de la muqueuse et d’agression

Infection à Helicobacter pylori (75% estomac, 95% duodénum);

Amoxicilline 1gx2 et clarithromycine 500 mg x 2 pdt 7 j

Lésions induites par les AINS

Buts du traitement

¢ Soulager la douleur

¢ Cicatrisation de la lésion

¢ Prévention des récidives

(6)

Quels sont les médicaments les plus

prescrits en cas d’ulcère ?

(7)

Recommandations françaises novembre 2015

L’éradication de H. pylori modifie l’histoire naturelle de la maladie ulcéreuse et réduit à moins de 5 % le taux de récidive à 1 an versus 50 à 80 % en l’absence d’éradication

(8)

La quadrithérapie bismuthée (OBMT), avec un taux de succès rapporté jusqu'alors supérieur à 90 % avec Pylera®. Il s'agit de gélules triples contenant à la fois du bismuth, de la tétracycline et du métronidazole.

L’administration concomitante d’oméprazole permet, aprés 10 jours de traitement, d’obtenir des taux d’éradication bactérienne trés intéressants (voisins de 90 %). Elle ne contient pas de ßlactamines et peut donc être

administrée aux malades allergiques à la pénicilline. Pour cette quadrithérapie bismuthée, la résistance au métronidazole ne semble pas d'avoir d'effet

significatif sur les taux d'éradication.

La quadrithérapie concomitante (IPP - amoxicilline - clarithromycine - métronidazole) pendant 10 à 14 jours. Elle permet d'escompter un taux d'éradication supérieur à 90 % même en présence d'une résistance à la clarithromycine, contrairement au traitement séquentiel. Seule la double résistance à la clarithromycine et au métronidazole entraîne un taux d'échec significatif (50 %).

(9)

Posologie et mode d’administration : Le traitement complet est de 10 jours

- 1ère prise, après le petit déjeuner : 3 gélules de PYLERA + 1 gélule ou comprimé oméprazole 20mg, avec un grand verre d’eau

- 2ème prise, après le déjeuner : 3 gélules de PYLERA avec un grand verre d’eau

- 3ème prise, après le dîner : 3 gélules de PYLERA + 1 gél. ou comp.

Oméprazole 20mg, avec un grand verre d’eau

- 4ème prise, au moment du coucher de préférence avec un encas : 3 gélules de PYLERA avec un grand verre d’eau

(Soit 12 gélules de PYLERA/jour et 2 gél. ou comp. d’oméprazole 20mg/jour)

Autres conseils :

- Ne pas ouvrir la gélule pour l’administrer

- Ne pas prendre Pyléra avec du lait (diminution absorption tétracycline)

- Ne pas boire d’alcool pendant les 10 jours du traitement (effets indésirables métronidazole + alcool)

- Ne pas fumer : le fait de fumer diminue par 2 l’efficacité du traitement

(10)

Inhibiteurs de la pompe à protons

Molécules principales

Oméprazole Mopral®, Esomeprazole Inexium®

Lansoprazole Lanzor®, Ogast®

Pantoprazole Inipomp®, Zoltum®

Diminue la sécrétion d’HCl par les cellules de l’estomac en

inhibant une ATP ase membranaire qui échange H+ contre K+

nécessaire à la formation d’HCl

Administration

Voie orale : 1 prise /j le matin à distance des topiques (2 heures)

Surveillance

Peu d’EI hormis tr digestifs, confusion (sujet âgé), tr hématologiques

(11)

Anti-histaminiques H2

Molécules principales

Ranitidine Raniplex®, Azantac®

• Cimétidine Tagamet® et Famotidine Pepdine®

• Bloquent les récepteurs à l’histamine de type H2, les récepteurs H2 gastriques activant la pompe à protons

• Moins utilisé en cas d’ulcère (IPP+++), maintient le ph gastrique >4 6h contre env. 12h pour les IPP

Administration

Voie orale, indépendamment des repas

• Cp ou sachets effervescents à prendre à distance des topiques

Surveillance

Tr digestifs, dl musculaires

•Arrêter le traitement si bradycardie, confusion

•Attention chez sujet âgés, insuffisants rénaux

(12)

Prostaglandine E1

Molécule principale

Misoprostol Cytotec® (dérivé de la PGE1)

•Diminuent la sécrétion d’HCl en bloquant la pompe à protons

(récepteurs aux prostaglandines), et protège directement la muqueuse (AINS)

• Peu prescrit car - efficace

Administration

Voie orale, 4 prises par jour au moment des repas et au coucher

• Cp à 200µg

Surveillance

Diarrhées +++

• Ne pas utiliser chez les femmes en période d’activité génitale sans contraception efficace (propriétés ocytociques des prostaglandines déclenchant l’accouchement)

(13)

Topiques gastrointestinaux

Molécule principale

•Sucralfate Ulcar® Keal®

•Tapissent la muqueuse

Administration

Voie orale, 2 à 4 prises par jour à distance des repas (30mn avant ou 2 h après) et à distance des autres médicaments

Surveillance

• Constipation +++ (aluminium)

(14)

Anti-acides et pansements gastro-intestinaux

Molécules principales

•Hydroxyde de Mg et d’Al Xolaam® Maalox® Rocgel®, Phosphate d’Al Phosphalugel® : pouvoir tampon, neutralise l’acidité, effet court

•Alginate de Na Gaviscon®, forme une mousse qui flotte en haut de l’oesophage, diminue le ph (bicarbonate de calcium), RGO+++

• Pas de propriétés antisécrétoires

Administration

Voie orale, 3 prises par jour après les repas et au coucher et à distance des autres médicaments

•Suspension buvable, cp, unidoses

Surveillance

• Constipation (aluminium)

• Diarrhées (magnésium)

(15)

Quels sont les conseils généraux à donner

au patient ulcéreux ?

(16)

Conseils généraux

Poursuivre le traitement même si disparition des symptômes (récidives) : observance +++ pendant les 4 à 6 semaines de traitement

 Tabac, café, alcool, repas épicés, agrumes modérement !

 Eviter les périodes de jeun (prolongé) : morceau de pain, yaourts peut faire passer les douleurs

Expliquer au patient l’importance des modalités de prise

 Eradication d’H pylori a diminué les récidives de 75 % à 5%

(17)

Cas RGO

Mlle H, 28 ans, se plaint depuis plusieurs mois de brûlures « acides » ascendantes en haut de l’estomac, ces épisodes survenant de façon irrégulière environ 1 fois par semaine. Elle n’a pas maigri, n’a pas de difficultés à déglutir, n’est pas anémique d’après la NFS réalisée par son généraliste. Elle présente par ailleurs une hypertension traitée depuis 2 ans par NISIS® (valsartan) 40 mg 1 le matin

Le traitement qu’a instauré son généraliste est le suivant :

Gaviscon® aginate 1 cac après les repas et au coucher à la demande Motilium® dompéridone 1cp 15 mn avant les repas et au coucher à la

demande

Qsp 1 mois AR 2 FOIS

(18)

Qu’est ce que le RGO?

(19)

2 –Le reflux gastro-oesophagien

Définition du RGO

Remontée du contenu acide de l’estomac dans l’œsophage de façon fréquente et prolongée

Peut se compliquer d’une oesophagite voire cancer

Causes du RGO

Diminution du tonus du sphincter inférieur de l’œsophage (dérivés nitrés)

Troubles de la motricité de l’oesophage

Buts du traitement

Réduire fréquence et durée des reflux : prokinétiques (ne devraient plus être utilisés en 2014 dans cette indication) et alginate de Na

Réduire acidité gastrique du reflux : anti-acides et pansements gastrointestinaux

Si oesophagite : IPP, antiH2

(20)

Prokinétiques

Molécules principales

•Métoclopramide Primpéran® : cp et inj

• dérivé neuroleptique ! EI extrapyramidaux exceptionnel, si fortes doses, utilisation prolongée, sujets âgés

• jusqu’à 3/j

• Accélère vidange gastrique, augmente le tonus du sphincter de l’oesophage

• Dompéridone Motilium Peridys® : cp et susp buvable

• dérivé neuroleptique ! EI extrapyramidaux exceptionnels

• 1 à 2 cp x3/j

• Cisapride Prepulsid® susp buv réservé aux enfants de – 36 mois

•Agoniste serotonine (5HT4)

• Troubles du rythme cardiaque (allongement QT)

(21)

Quels sont les conseils généraux à donner

au patient souffrant de RGO ?

(22)

Conseils généraux

Hygiène de vie :

Attendre 2h entre les repas et la position couchée

Utiliser un coussin pour surélever la tête

Signe du lacet (pas d’antéflexion brutale et prolongée)

Essayer de maigrir (obésité facteur de relaxation du sphincter)

Limiter tabac, café, alcool, repas épicés et riches, agrumes

En cas de pyrosis léger (reflux):<1/sem, privilégier antiacides, alginate aux IPP qui mettent 3-5 j à agir

Expliquer au patient l’importance des modalités de prise avant les repas pour les prokinétiques

(23)

3- Nausées et vomissements

Définition :

 Rejet actif par la bouche du contenu de l’estomac

 Processus réflexe complexe : stimulation périphérique (tube digestif) ou centrale (pensées, stress, odeurs) sur la Zone Chémoreceptive (CTZ), activant elle-même le centre du vomissement

 Causes :

Affections neurologiques, métaboliques, digestives

Infections

Médicaments (anti-cancéreux)

Grossesse

(24)

Mécanisme d’action des anti- émétiques

Zone chémoreceptrice

Centre du vomissement

 Informations transmises par neuromédiateurs

Anti émétiques = antagonistes des neuromédiateurs

• Différentes classes en fonction du neuromédiateur :

• Dopamine : métoclopramide, dompéridone

• Sérotonine : sétrons; vomissements liés aux chimiothérapies

• Histamine : Nautamine®; mal des transports

• Autres : scopolamine (existe en patchs); mal des transports +++

(25)

Sétrons

Molécules principales

• Ondansetron Zophren® : lyoc 4mg et 8 mg + inj 4mg et 8 mg…

• Granisetron Kytril® : cp et inj 3 mg

Indications

Prévention et traitement des nausées aigus et retardés liées à la chimiothérapie ou radiothérapie

 1ere perfusion en 15mn dans 50 ml de NaCl 0.9% doit être finie avant de débuter la chimiothérapie, peut être refait le soir après la chimiothérapie

 Relais per os jusqu’à 2-5 j après la fin de la chimiothérapie

 Constipation en cas de doses élevées et surtout attention

allongement du QT (bien tolérés en général mais dose max. par exemple de 24 mg strict pour ondansétron)

(26)

Antagoniste récepteur

substance P (neurokinine 1)

Molécule

• Aprépitant EMEND® gélules : 125 mg à J1 puis 80 mg J2 et J3

Indications

Prévention et traitement des nausées aigus et retardés liées à la chimiothérapie ou radiothérapie

 Avec sétron et corticoïdes obligatoirement

 1h avant la chimiothérapie

 Peu importe le moment par rapport au repas

(27)

4- Constipation

Définition :

 Diminution de la fréquence des selles

 Diminution de l’état d’hydratation des selles

 Causes :

 Ralentissement du transit colique (obstacle ou anomalie de motricité)

 Trouble de l’évacuation des selles

 But du traitement : rétablir une physiologie normale de progression et de l’évacuation par laxatifs

A action mécanique

A action stimulante

Par voie rectale

(28)

Quels laxatifs connaissez vous ?

(29)

Laxatifs à action mécanique

Mécanisme d’action

• Hydratation des selles

• Actif en quelques jours

• Deux types :

• laxatifs de lest : mucilages type gomme de sterculia Normacol®, Polysilane® et fibres alimentaires, céréales

• laxatifs osmotiques : Lactulose Duphalac ®, Macrogols Forlax®, Transipeg® : appel d’eau dans la lumière colique

 Soins infirmiers

Voie orale (poudre à diluer) à la fin des repas

• Surveillance +++ : diarrhées en cas de surdosage, consistance et volume des selles, accidents obstructifs en cas d’obstacles sur le tube digestif

(30)

Connaissez vous les posologies de Forlax,

Duphalac ?

(31)

Jusqu’à 6/j : 2-2-2

(32)

Laxatifs à action mécanique

Mécanisme d’action

•Lubrification du contenu colique et ramollissement des selles

• Actif en quelques jours

• Laxatifs lubrifiants : huile de paraffine aromatisée Lansoyl® jusqu’à 3/j

 Soins infirmiers

Voie orale (gelée en pot) mélangée aux aliments

•Surveillance +++ : diarrhées en cas de surdosage, consistance et volume des selles, accidents obstructifs en cas d’obstacles sur le tube digestif et maladie des laxatifs

(33)

Laxatifs à action stimulante

Molécule :

• Bisacodyl Contalax®

• Augmente la motricité et les sécrétions intestinales

 Soins infirmiers

Voie orale (cp) : 8 à 10 j de traitement maximum

• EI : diarrhées, dl abdominales, hypokaliémie

• Interactions avec tous médicaments susceptibles d’induire des torsades de pointe (neuroleptiques, diurétiques) aggravées par hypokaliémie

(34)

Laxatifs par voie rectale

Molécules :

• Suppositoires à la glycérine

• Hydrogenate de Na Normacol®, Microlax® / Norgalax®

 Mécanisme d’action

Provoque réflexe d’evacuation par effet irritant : action en qqs mn

 Soins infirmiers

Voie rectale (suppositoires ou lavement)

• Ne pas utiliser en cas de traitement prolongé : risque de rectite

• A éviter en cas de fissure anale, hémorroïdes, rectite

(35)

Quelles sont les règles hygiénodiététiques

en cas de constipation ?

(36)

Conseils généraux

 Règles hygieno-diététiques :

 Exercice physique

 2-3 litres d’eau par jour

 Alimentation riche en fibres (légumes verts, crudités, son)

Laxatifs uniquement si nécessaire

!!!!! Automédication et consommation abusive

(37)

5- Diarrhées

Définition :

 Emission de selles liquides fréquentes et abondantes

 Causes :

 Diarrhées aigues d’origine infectieuse ou médicamenteuse (antibiotiques)

Diarrhées chroniques d’origine colique

 Buts du traitement :

 Assurer l’état d’hydratation (pédiatrie, sujet âgé +++) et electrolytes

 Traiter les symptômes

 Traiter la cause

(38)

Solutés de réhydratation

Molécules :

• Coca Cola, Adiaril®, GES 45® : solutions de glucose, sodium, potassium…

• Enfants +++

 Soins infirmiers

A diluer dans de l’eau

• Quantités à faire boire en fonction du poids et de l’état de déshydratation

• Si vomissements ou hydratation insuffisante : hospitalisation avec réhydratation parentérale

(39)

Ralentisseurs du transit intestinal

Molécules :

• Lopéramide Imodium® Altocel® cp ou gélules 2 mg: structure voisine de celle des opiacés

• Diminue la motilité et les sécrétions intestinales

 Soins infirmiers

A prendre après chaque selle liquide sans dépasser 8/j (sauf protocole Campto® jusqu’à 32 mg/j)

• Peu d’EI : constipation

• Surveillance volume et consistance des selles

(40)

Antisécretoire intestinal

Molécules :

• Racecadotril Tiorfan® gélules, sachets pédiatriques

• Inhibe sécretion eau et électrolytes

 Soins infirmiers

A prendre avant les repas (1 gélule 3x/j)

• Ne pas dépasser 7 j de traitement

• EI : somnolence

• Surveillance volume et consistance des selles

(41)

Probiotiques

Saccharomyces boulardii ULTRALEVURE® :

• Levure non pathogène, resistante aux antibiotiques

• Mécanisme d’action non élucidé

• A prouvé son efficacité en prévention des diarrhées liées à des antibiotiques

 Lactobacillus Lacteol®, Bacilor® :

 augmente la flore acidogène de l’intestin (L acidophilus)

 Mécanisme d’action non élucidé

(42)

Cas RCH

Mlle B, 22 ans, est suivie pour rectocolite hémorragique

diagnostiquée il y a 3 ans. Ce jour, elle est hospitalisée dans le service de gastroentérologie du CHU devant le tableau suivant :

diarrhées glairo-sanglantes 15/j, fièvre à 39°C, douleurs coliques+++

surtout à droite.

Une colite aigue grave est diagnostiquée et la prise en charge est la suivante :

Solumédrol® methylprednisolone 60mg /j IVD Lovenox® enoxaparine 4000UI /j SC

Lavement Betnesol® 1/j Jeun 48h

(43)

6- Rectocolite hémorragique et maladie de Crohn = MICI

 Définition :

Inflammation du côlon (tout tube digestif pour Crohn) avec ulcérations hémorragiques évoluant par poussées

 Maladie de cause inconnue

 Buts du traitement :

Réduire l’inflammation locale

 Traiter les symptômes associés (déshydratation, douleurs)

Stratégie thérapeutique :

Traitement d’attaque et d’entretien

 Instauré en milieu hospitalier et poursuivi en ambulatoire

(44)

Les médicaments potentiellement utilisables en cas de MICI sont :

– AIS – AINS

– Immunosuppresseurs – Anti TNF

Question

(45)

– AIS vrai, pierre angulaire du traitement des poussées sévères

– AINS assimilé dérivés de l’acide 5-

aminosalicylique = 5ASA comme Pentasa

– Immunosuppresseurs vrai mais pas tous

– Anti TNF vrai

(46)

Pour le traitement des poussées :

– Une corticothérapie 1 mg/kg/j IV ou per os

(methylprednisolone ou éq.) qqs jours permet d’obtenir 90% de rémission complète

– Un aminosalicylé seul suffit à dose efficace ex.

mésalazine Pentasa® 4 g/j en 2-4 prises

– Une résection « urgente » des segments « malades » doit être pratiquée en cas de non réponse au traitement médicamenteux

Question

(47)

Pour le traitement des poussées :

– Une corticothérapie 1 mg/kg/j IV ou per os

(methylprednisolone ou éq.) qqs jours permet d’obtenir 90% de rémission complète vrai

– Un aminosalicylé seul suffit à dose efficace ex.

mésalazine Pentasa® 4 g/j en 2-4 prises vrai si la poussée est peu sévère, sinon AIS

– Une résection « urgente » des segments « malades »

doit être pratiquée en cas de non réponse au traitement

médicamenteux vrai

(48)

Concernant les corticoïdes dans la prise en charge des MICIs :

– Les voies d’administration sont IV et per os

– Comme toujours, leur posologie doit être baissée « le plus rapidement » pour être arrêté

– Certains malades sont cortico-dépendants

– Il faut toujours prescrire du potassium avec les corticoïdes – Ils sont contre indiqués chez les enfants

Question

(49)

Concernant les corticoïdes dans la prise en charge des MICIs :

– Les voies d’administration sont IV et per os faux, la voie topique rectale est largement utilisée en cas de lésions basses, à gauche (le but d’un lavement à base de corticoides est de le laisser agir le plus longtemps, donc le soir, se retourner…)

– Comme toujours, leur posologie doit être baissée « le plus

rapidement » pour être arrêté vrai en raison de leur toxicité au long cours

– Certains malades sont cortico-dépendants vrai, il faut alors reaugmenter la dose / j et rebaisser…

– Il faut toujours prescrire du potassium avec les corticoïdes faux, uniquement en cas de dose élevée (ais par effet aldosterone like sont tous hypoK), à faible dose peu d’effet sur K+

– Ils sont contre indiqués chez les enfants vrai en raison du retard de croissance mais largement utilisés en cas de poussée sévère

(50)

Concernant les immunosuppresseurs/biothérapies dans la prise en charge des MICIs :

– Leur prise contre indique les lieux fortement fréquentés ou à risque d’infection (tram à 8h30, bus, centre commercial samedi apm,

piscine)

– L’azathioprine Purinethol est la plus utilisée de toutes ces molécules, notamment mise d’emblée avec les AIS qui eux seront arrêtés

– La posologie d’azathioprine est d’environ 2 mg/kg – Elle est utilisable chez la femme enceinte

– L’infliximab permet d’obtenir des « véritables » cicatrisations des lésions mais nécessite des équipes experimentées pour le manier

Question

(51)

Concernant les immunosuppresseurs/biothérapies dans la prise en charge des MICIs :

– Leur prise contre indique les lieux fortement fréquentés ou à risque d’infection (tram à 8h30, bus, centre commercial samedi apm,

piscine) faux

– L’azathioprine est la plus utilisée de toutes ces molécules,

notamment mise d’emblée avec les AIS qui eux seront arrêtés vrai – La posologie d’azathioprine est d’environ 2 mg/kg vrai sans depasser

150 mg/j

– Elle est utilisable chez la femme enceinte vrai !!!!

– L’infliximab permet d’obtenir des « véritables » cicatrisations des lésions mais nécessite des équipes experimentées pour le manier vrai notamment pour équipes experimentées (indications complexes et risque allergique majeur allant jusqu’à arrêt cardiaque)

(52)

Les aminosalicylés

Molécules :

• Mésalazine (acide 5 aminosalicylique) Pentasa® Rowasa®

gastroresistant Fiwasa® cp, suppos, susp rectale

• Sulfasalazine Salazopyrine® - bien tolérée

• En cas de maladie peu sévère, sont utilisés en 1ère intention

 Soins infirmiers

Contre indiqué si allergie à l’aspirine

• 3 à 4 prises par jour, suppos et lavement au coucher

• Surveillance des selles

• Traitement symptomatique antispasmodique, antalgique et fer

(53)

Corticothérapie

Molécules :

• Budésonide Entocort® gélules 3 mg résorbé dans le colon (ph=5,5)

• 9 mg/j pdt 8 semaines puis diminution progressive

• Anti-inflammatoire, immunosuppresseur

• Prednisone orale ou méthylprednisolone IV si poussées très sévères

• Betnesol® Betamethasone lavement

 Soins infirmiers

A prendre à jeun

• Peu d’EI des glucocorticoïdes car métabolites hépatiques inactifs

• EI corticoïdes : glycémie, ostéoporose, hypertension (rétention hydrosodée et hypokaliémie), immunosuppression

• CI si infection patente

(54)

En cas de corticorésistance

Molécules :

• Azathioprine Imurel® cp // Methotrexate 15 mg/sem IM (immunosuppresseurs)

• Infliximab Remicade® 5 mg/kg en perf de 2 h : anticorps anti Tumor Necrosis Factor α

 Soins infirmiers Infliximab

Prémédication 1 h avant paracétamol, corticoïdes et antihistaminique H1

• Réaction aigue lors de la perfusion

• Ne pas agiter les flacons et filtre spécial

(55)

Conseils au patient, lavement RCH

Avant le coucher en position allongée

Ouvrir le sachet

Agiter le flacon

 Arracher en la tordant l’extremité de la canule

 Insérer la canule dans le rectum

 Injecter lentement la totalité du lavement en comprimant le flacon

 Retirer la canule

 Garder le lavement le plus longtemps possible en changeant de position

(56)

Y a-t-il des interdits alimentaires

en cas de MICI ?

(57)

-

En cas de poussées sévères, l’intestin doit être mis au repos = à jeun

-

En dehors des poussées, aucune CI alimentaire

-

le tabac est par contre

à proscrire car multiplie

par deux les rechutes

(58)

7- Les douleurs spasmodiques

Molécules :

Phloroglucinol Spasfon®, Trimébutine Débridat®, cp, lyoc, suppos, inj

 Relaxation des fibres musculaires du tube digestif (colique hépatique, néphrétique, colopathie fonctionnelle, douleurs pelviennes…)

Soins infirmiers :

 Plusieurs prises par jour en fonction des symptômes

 Faire fondre les lyocs sous la langue : rapidité d’effet

 Très peu d’effets indésirables (lipothymies si IV trop rapide)

(59)

8- Insuffisance pancréatique exocrine

 Définition :

Défaut de sécrétion de lipase, enzyme responsable de la digestion des aliments (mucoviscidose, pancréatite)

 Entraîne malabsorption avec dénutrition et troubles digestifs

 Médicament :

 Enzymothérapie pancréatique substitutive Créon®, gélules,

posologie exprimée en lipase, adaptée au degré de malabsorption

 Voie orale 3 prises par jour au cours des repas

 Suivre correctement le régime alimentaire prescrit

(60)

9- Lithiase biliaire

 Définition :

Formation de calculs biliaires (cholestérol cristallisé) par défaut de solubilisation par les lipides et acides biliaires

;

 Médicament :

 Acide ursodesoxycholique (Delurso® 250mg cp) = acide biliaire naturel augmente métabolisme hépatique du cholestérol et la

sécrétion des acides biliaires rendant la bile – lithogène

 Voie orale 2 prises par jour au cours des repas

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