• Aucun résultat trouvé

D D é é roulement du cours roulement du cours

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "D D é é roulement du cours roulement du cours "

Copied!
57
0
0

Texte intégral

(1)

Mathieu BOULIN Mathieu BOULIN

Janvier 2016 Janvier 2016

MODULE

HEPATOGASTRO-ENTEROLOGIE

(2)

D D é é roulement du cours roulement du cours

Principales pathologies Principales pathologies

D D éfinition é finition Causes Causes

Buts du traitement Buts du traitement

Diff Diff é é rentes classes th rentes classes th é é rapeutiques de m rapeutiques de m é é dicaments dicaments M M écanisme d'action é canisme d'action

Molé Mol écules principales cules principales Soins infirmiers

Soins infirmiers

°° ModalitéModalités d'administration s d'administration

°° Surveillance Surveillance

°° Conseils au patient Conseils au patient

(3)

Cas ulc

Cas ulc è è re re

M A, 50 ans, consulte son g

M A, 50 ans, consulte son géénnééraliste pour aigreur draliste pour aigreur d’’estomac estomac douloureuses intermittentes, calm

douloureuses intermittentes, calméées par les par l’’alimentation. Son méalimentation. Son médecin decin gégénnééraliste lraliste l’’adresse chez chez un gastroentadresse chez chez un gastroentéérologue pour rrologue pour rééalisation alisation d’d’une gastroscopie.une gastroscopie.

Un ulc

Un ulcèère gastrique est diagnostiqure gastrique est diagnostiquéé avec préavec présence dsence d’’Helicobacter Helicobacter pylori. Le traitement instaur

pylori. Le traitement instauréé est le suivant :est le suivant :

Mopral®Mopral® 20 mg matin et soir20 mg matin et soir Amoxicilline 1g *2/jAmoxicilline 1g *2/j

Zeclar®Zeclar® 500 mg *2/j qsp 7j500 mg *2/j qsp 7j

Puis Mopral®Puis Mopral® 20 mg le soir pendant 5 sem et contrôle endoscopique20 mg le soir pendant 5 sem et contrôle endoscopique

(4)

Qu’est ce qu’un ulcère ?

Quelles en sont les causes ?

(5)

1 1 - - L'ulc L'ulc è è re gastro re gastro - - duod duod é é nal nal

DéDéfinition de l'ulcfinition de l'ulcèère re Perte de substance d

Perte de substance détruisant la paroi gastrique ou duodétruisant la paroi gastrique ou duodéénale nale jusqu'

jusqu'àà la musculeuse, le + souvent dl éla musculeuse, le + souvent dl épigastriques calmpigastriques calméées es avec alimentation

avec alimentation

Causes de l'ulcèCauses de l'ulcère re Perte de l'

Perte de l'ééquilibre entre les mquilibre entre les méécanismes de dcanismes de défense de la éfense de la muqueuse et d

muqueuse et d’’agressionagression Infection

Infection àà Helicobacter pylori (75% estomac, 95% duodHelicobacter pylori (75% estomac, 95% duodénum); énum);

Amoxicilline 1gx2 et clarithromycine 500 mg x 2 pdt 7 j Amoxicilline 1gx2 et clarithromycine 500 mg x 2 pdt 7 j

LéLésions induites par les AINSsions induites par les AINS

Buts du traitement Buts du traitement

¢¢ Soulager la douleur Soulager la douleur

¢¢ Cicatrisation de la léCicatrisation de la lésion sion

¢¢ PréPrévention des rvention des réécidives cidives

(6)

Quels sont les médicaments les plus

prescrits en cas d’ulcère ?

(7)

Inhibiteurs de la pompe Inhibiteurs de la pompe à à

protons protons

Mol Mol é é cules principales cules principales

OméOméprazole Mopralprazole Mopral®®, Esomeprazole Inexium, Esomeprazole Inexium®® Lansoprazole Lanzor

Lansoprazole Lanzor®®, Ogast, Ogast®® Pantoprazole Inipomp

Pantoprazole Inipomp®®, Zoltum, Zoltum®® Diminue la s

Diminue la séécrcréétion dtion d’’HClHCl par les cellules de lpar les cellules de l’’estomac en estomac en inhibant une ATP ase membranaire qui

inhibant une ATP ase membranaire qui ééchange H+ contre K+ change H+ contre K+

nénécessaire cessaire àà la formation d’la formation d’HClHCl

Administration Administration

Voie orale :

Voie orale : 1 prise /j le matin1 prise /j le matin àà distance des topiques (2 distance des topiques (2 heures)

heures)

Surveillance Surveillance

Peu d

Peu d’’EIEI hormis tr digestifs, confusion (sujet âgéhormis tr digestifs, confusion (sujet âgé), tr ), tr hhéématologiquesmatologiques

(8)

Anti Anti - - histaminiques H2 histaminiques H2

Molécules principales

Ranitidine Raniplex®, Azantac®

• Cimétidine Tagamet® et Famotidine Pepdine®

• Bloquent les récepteurs à l’histamine de type H2, les récepteurs H2 gastriques activant la pompe à protons

• Moins utilisé en cas d’ulcère (IPP+++), maintient le ph gastrique >4 6h contre env. 12h pour les IPP

Administration

Voie orale, indépendamment des repas

• Cp ou sachets effervescents à prendre à distance des topiques

Surveillance

Tr digestifs, dl musculaires

•Arrêter le traitement si bradycardie, confusion

•Attention chez sujet âgés, insuffisants rénaux

(9)

Prostaglandine E1 Prostaglandine E1

Molécule principale

Misoprostol Cytotec® (dérivé de la PGE1)

•Diminuent la sécrétion d’HCl en bloquant la pompe à protons

(récepteurs aux prostaglandines), et protège directement la muqueuse (AINS)

• Peu prescrit car - efficace

Administration

Voie orale, 4 prises par jour au moment des repas et au coucher

• Cp à 200µg

Surveillance

Diarrhées +++

• Ne pas utiliser chez les femmes en période d’activité génitale sans contraception efficace (propriétés ocytociques des prostaglandines déclenchant l’accouchement)

(10)

Topiques gastrointestinaux Topiques gastrointestinaux

Molécule principale

•Sucralfate Ulcar® Keal®

•Tapissent la muqueuse

Administration

Voie orale, 2 à 4 prises par jour à distance des repas (30mn avant ou 2 h après) et à distance des autres médicaments

Surveillance

• Constipation +++ (aluminium)

(11)

Anti Anti - - acides et pansements acides et pansements gastro

gastro - - intestinaux intestinaux

Molécules principales

•Hydroxyde de Mg et d’Al Xolaam® Maalox® Rocgel®, Phosphate d’Al Phosphalugel® : pouvoir tampon, neutralise l’acidité, effet court

•Alginate de Na Gaviscon®, forme une mousse qui flotte en haut de l’oesophage, diminue le ph (bicarbonate de calcium), RGO+++

• Pas de propriétés antisécrétoires

Administration

Voie orale, 3 prises par jour après les repas et au coucher et à distance des autres médicaments

•Suspension buvable, cp, unidoses

Surveillance

• Constipation (aluminium)

• Diarrhées (magnésium)

(12)

Quels sont les conseils généraux à donner

au patient ulcéreux ?

(13)

Conseils g

Conseils g é é n n é é raux raux

Poursuivre le traitement même si disparition des symptômes (récidives) : observance +++ pendant les 4 à 6 semaines de traitement

Tabac, café, alcool, repas épicés, agrumes modérement ! Eviter les périodes de jeun (prolongé) : morceau de pain, yaourts peut faire passer les douleurs

Expliquer au patient l’importance des modalités de prise

Eradication d’H pylori a diminué les récidives de 75 % à 5%

(14)

Cas RGO Cas RGO

Mlle H, 28 ans, se plaint depuis plusieurs mois de br

Mlle H, 28 ans, se plaint depuis plusieurs mois de brûûlures lures «« acidesacides »» ascendantes en haut de l

ascendantes en haut de l’’estomac, ces estomac, ces éépisodes survenant de fapisodes survenant de faççon on irrirréguliégulièère environ 1 fois par semaine. Elle nre environ 1 fois par semaine. Elle n’’a pas maigri, na pas maigri, n’’a pas de a pas de difficult

difficultéés s àà dédéglutir, nglutir, n’’est pas anest pas anémique démique d’’apraprès la NFS rès la NFS réaliséaliséée par e par son g

son génénééraliste. Elle prraliste. Elle préésente par ailleurs une hypertension traitsente par ailleurs une hypertension traitéée e depuis 2 ans par NISIS

depuis 2 ans par NISIS®® (valsartan) 40 mg 1 le matin (valsartan) 40 mg 1 le matin Le traitement qu

Le traitement qu’’a instaura instauréé son géson génnééraliste est le suivant :raliste est le suivant :

GavisconGaviscon®® 1 cac aprè1 cac après les repas et au coucher s les repas et au coucher àà la demandela demande

Motilium®Motilium® 1cp 15 mn avant les repas et au coucher à1cp 15 mn avant les repas et au coucher à la demandela demande Nisis 40mg 1 le matinNisis 40mg 1 le matin

Qsp 1 mois AR 2 FOISQsp 1 mois AR 2 FOIS

(15)

Qu’est ce que le RGO?

(16)

2 2 – – Le reflux gastro Le reflux gastro - - oesophagien oesophagien

DéDéfinition du RGO finition du RGO Remont

Remontéée du contenu acide de le du contenu acide de l’’estomac dans lestomac dans l’œ’œsophage sophage de fa

de faççon fron frééquente et prolongquente et prolongééee Peut se compliquer d

Peut se compliquer d’’une oesophagite voire cancer une oesophagite voire cancer

Causes du RGO Causes du RGO

Diminution du tonus du sphincter inf

Diminution du tonus du sphincter inféérieur de lrieur de l’œsophage ’œsophage (d(dérivérivéés nitrs nitréés) s)

Troubles de la motricit

Troubles de la motricitéé de l’de l’oesophageoesophage Buts du traitement

Buts du traitement

RéRéduire frduire frééquence et durquence et duréée des reflux : e des reflux : prokinprokinéétiques (ne tiques (ne devraient plus être utilis

devraient plus être utilisés en 2014 dans cette indication) et és en 2014 dans cette indication) et alginate de Na

alginate de Na

RéRéduire aciditduire aciditéé gastrique du reflux : gastrique du reflux : anti-anti-acides et acides et pansements gastrointestinaux

pansements gastrointestinaux Si oesophagite :

Si oesophagite : IPP, antiH2IPP, antiH2

(17)

Prokin

Prokin é é tiques tiques

Molécules principales

•Métoclopramide Primpéran® : cp et inj

• dérivé neuroleptique ! EI extrapyramidaux exceptionnel, si fortes doses, utilisation prolongée, sujets âgés

• jusqu’à 3/j

• Accélère vidange gastrique, augmente le tonus du sphincter de l’oesophage

• Dompéridone Motilium Peridys® : cp et susp buvable

• dérivé neuroleptique ! EI extrapyramidaux exceptionnels

• 1 à 2 cp x3/j

• Cisapride Prepulsid® susp buv réservé aux enfants de – 36 mois

•Agoniste serotonine (5HT4)

• Troubles du rythme cardiaque (allongement QT)

(18)

Quels sont les conseils généraux à donner

au patient souffrant de RGO ?

(19)

Conseils g

Conseils g é é n n é é raux raux

Hygiène de vie :

Attendre 2h entre les repas et la position couchée Utiliser un coussin pour surélever la tête

Signe du lacet (pas d’antéflexion brutale et prolongée)

Essayer de maigrir (obésité facteur de relaxation du sphincter)

Limiter tabac, café, alcool, repas épicés et riches, agrumes

En cas de pyrosis léger (reflux):<1/sem, privilégier antiacides, alginate aux IPP qui mettent 3-5 j à agir

Expliquer au patient l’importance des modalités de prise avant les repas pour les prokinétiques

(20)

3 3 - - Naus Naus é é es et vomissements es et vomissements

Définition :

Rejet actif par la bouche du contenu de l’estomac

Processus réflexe complexe : stimulation périphérique (tube digestif) ou centrale (pensées, stress, odeurs) sur la Zone Chémoreceptive (CTZ), activant elle-même le centre du vomissement

Causes :

Affections neurologiques, métaboliques, digestives Infections

Médicaments (anti-cancéreux)

Grossesse

(21)

M M é é canisme d canisme d action des anti action des anti - - é é m m é é tiques tiques

Zone chémoreceptrice

Centre du vomissement

Informations transmises par neuromédiateurs

Anti émétiques = antagonistes des neuromédiateurs

• Différentes classes en fonction du neuromédiateur :

• Dopamine : métoclopramide, dompéridone

• Sérotonine : sétrons; vomissements liés aux chimiothérapies

• Histamine : Nautamine®; mal des transports

• Autres : scopolamine (existe en patchs); mal des transports +++

(22)

S S é é trons trons

Molécules principales

• Ondansetron Zophren® : lyoc 4mg et 8 mg + inj 4mg et 8 mg…

• Granisetron Kytril® : cp et inj 3 mg

Indications

Prévention et traitement des nausées aigus et retardés liées à la chimiothérapie ou radiothérapie

1ere perfusion en 15mn dans 50 ml de NaCl 0.9% doit être finie avant de débuter la chimiothérapie, peut être refait le soir après la chimiothérapie

Relais per os jusqu’à 2-5 j après la fin de la chimiothérapie Constipation en cas de doses élevées et surtout attention

allongement du QT (bien tolérés en général mais dose max. par exemple de 24 mg strict pour ondansétron)

(23)

Antagoniste r

Antagoniste r é é cepteur cepteur

substance P (neurokinine 1) substance P (neurokinine 1)

Molécule

• Aprépitant EMEND® gélules : 125 mg à J1 puis 80 mg J2 et J3

Indications

Prévention et traitement des nausées aigus et retardés liées à la chimiothérapie ou radiothérapie

Avec sétron et corticoïdes obligatoirement 1h avant la chimiothérapie

Peu importe le moment par rapport au repas

(24)

4 4 - - Constipation Constipation

Définition :

Diminution de la fréquence des selles

Diminution de l’état d’hydratation des selles Causes :

Ralentissement du transit colique (obstacle ou anomalie de motricité)

Trouble de l’évacuation des selles

But du traitement : rétablir une physiologie normale de progression et de l’évacuation par laxatifs

A action mécanique

A action stimulante

Par voie rectale

(25)

Quels laxatifs connaissez vous ?

(26)

Laxatifs

Laxatifs à à action m action m é é canique canique

Mécanisme d’action

• Hydratation des selles

• Actif en quelques jours

• Deux types :

• laxatifs de lest : mucilages type gomme de sterculia Normacol®, Polysilane® et fibres alimentaires, céréales

• laxatifs osmotiques : Lactulose Duphalac ®, Macrogols Forlax®, Transipeg® : appel d’eau dans la lumière colique

Soins infirmiers

Voie orale (poudre à diluer) à la fin des repas

• Surveillance +++ : diarrhées en cas de surdosage, consistance et volume des selles, accidents obstructifs en cas d’obstacles sur le tube digestif

(27)

Connaissez vous les posologies de Forlax,

Duphalac ?

(28)

Jusqu’à 6/j : 2-2-2

(29)

Laxatifs

Laxatifs à à action m action m é é canique canique

Mécanisme d’action

•Lubrification du contenu colique et ramollissement des selles

• Actif en quelques jours

• Laxatifs lubrifiants : huile de paraffine aromatisée Lansoyl® jusqu’à 3/j

Soins infirmiers

Voie orale (gelée en pot) mélangée aux aliments

•Surveillance +++ : diarrhées en cas de surdosage, consistance et volume des selles, accidents obstructifs en cas d’obstacles sur le tube digestif et maladie des laxatifs

(30)

Laxatifs

Laxatifs à à action stimulante action stimulante

Molécule :

• Bisacodyl Contalax®

• Augmente la motricité et les sécrétions intestinales

Soins infirmiers

Voie orale (cp) : 8 à 10 j de traitement maximum

• EI : diarrhées, dl abdominales, hypokaliémie

• Interactions avec tous médicaments susceptibles d’induire des torsades de pointe (neuroleptiques, diurétiques) aggravées par hypokaliémie

(31)

Laxatifs par voie rectale Laxatifs par voie rectale

Molécules :

• Suppositoires à la glycérine

• Hydrogenate de Na Normacol®, Microlax® / Norgalax®

Mécanisme d’action

Provoque réflexe d’evacuation par effet irritant : action en qqs mn

Soins infirmiers

Voie rectale (suppositoires ou lavement)

• Ne pas utiliser en cas de traitement prolongé : risque de rectite

• A éviter en cas de fissure anale, hémorroïdes, rectite

(32)

Quelles sont les règles hygiénodiététiques

en cas de constipation ?

(33)

Conseils g

Conseils g é é n n é é raux raux

Règles hygieno-diététiques : Exercice physique

2-3 litres d’eau par jour

Alimentation riche en fibres (légumes verts, crudités, son)

Laxatifs uniquement si nécessaire

!!!!! Automédication et consommation abusive

(34)

5 5 - - Diarrh Diarrh é é es es

Définition :

Emission de selles liquides fréquentes et abondantes Causes :

Diarrhées aigues d’origine infectieuse ou médicamenteuse (antibiotiques)

Diarrhées chroniques d’origine colique Buts du traitement :

Assurer l’état d’hydratation (pédiatrie, sujet âgé +++) et electrolytes

Traiter les symptômes

Traiter la cause

(35)

Solut

Solut é é s de r s de r é é hydratation hydratation

Molécules :

• Coca Cola, Adiaril®, GES 45® : solutions de glucose, sodium, potassium…

• Enfants +++

Soins infirmiers

A diluer dans de l’eau

• Quantités à faire boire en fonction du poids et de l’état de déshydratation

• Si vomissements ou hydratation insuffisante : hospitalisation avec réhydratation parentérale

(36)

Ralentisseurs du transit Ralentisseurs du transit

intestinal intestinal

Molécules :

• Lopéramide Imodium® Altocel® cp ou gélules 2 mg: structure voisine de celle des opiacés

• Diminue la motilité et les sécrétions intestinales

Soins infirmiers

A prendre après chaque selle liquide sans dépasser 8/j (sauf protocole Campto® jusqu’à 32 mg/j)

• Peu d’EI : constipation

• Surveillance volume et consistance des selles

(37)

Antis

Antis é é cretoire intestinal cretoire intestinal

Molécules :

• Racecadotril Tiorfan® gélules, sachets pédiatriques

• Inhibe sécretion eau et électrolytes

Soins infirmiers

A prendre avant les repas (1 gélule 3x/j)

• Ne pas dépasser 7 j de traitement

• EI : somnolence

• Surveillance volume et consistance des selles

(38)

Probiotiques Probiotiques

Saccharomyces boulardii ULTRALEVURE® :

• Levure non pathogène, resistante aux antibiotiques

• Mécanisme d’action non élucidé

• A prouvé son efficacité en prévention des diarrhées liées à des antibiotiques

Lactobacillus Lacteol®, Bacilor® :

augmente la flore acidogène de l’intestin (L acidophilus) Mécanisme d’action non élucidé

(39)

Cas RCH Cas RCH

Mlle B, 22 ans, est suivie pour rectocolite h

Mlle B, 22 ans, est suivie pour rectocolite héémorragique morragique diagnostiqu

diagnostiquéée il y a 3 ans. Ce jour, elle est hospitalise il y a 3 ans. Ce jour, elle est hospitaliséée dans le e dans le service de gastroent

service de gastroentéérologie du CHU devant le tableau suivant : rologie du CHU devant le tableau suivant : diarrh

diarrhéées glairoes glairo--sanglantes 15/j, fisanglantes 15/j, fièèvre vre àà 39°39°C, douleurs coliques+++ C, douleurs coliques+++

surtout

surtout àà droite. droite.

Une colite aigue grave est diagnostiqu

Une colite aigue grave est diagnostiquéée et la prise en charge est la e et la prise en charge est la suivante :

suivante :

SoluméSolumédroldrol®® 60mg /j IVD 60mg /j IVD Lovenox®Lovenox® 4000UI /j SC4000UI /j SC Lavement BetnesolLavement Betnesol®® 1/j 1/j Jeun 48hJeun 48h

(40)

6 6 - - Rectocolite h Rectocolite h é é morragique et morragique et maladie de Crohn = MICI

maladie de Crohn = MICI

Définition :

Inflammation du côlon (tout tube digestif pour Crohn) avec ulcérations hémorragiques évoluant par poussées

Maladie de cause inconnue

Buts du traitement :

Réduire l’inflammation locale

Traiter les symptômes associés (déshydratation, douleurs)

Stratégie thérapeutique :

Traitement d’attaque et d’entretien

Instauré en milieu hospitalier et poursuivi en ambulatoire

(41)

Les médicaments potentiellement utilisables en cas de MICI sont :

– AIS – AINS

– Immunosuppresseurs – Anti TNF

Question

(42)

– AIS vrai, pierre angulaire du traitement des poussées sévères

– AINS assimilé dérivés de l’acide 5-

aminosalicylique = 5ASA comme Pentasa

– Immunosuppresseurs vrai mais pas tous

– Anti TNF vrai

(43)

Pour le traitement des poussées :

– Une corticothérapie 1 mg/kg/j IV ou per os

(methylprednisolone ou éq.) qqs jours permet d’obtenir 90% de rémission complète

– Un aminosalicylé seul suffit à dose efficace ex.

mésalazine Pentasa® 4 g/j en 2-4 prises

– Une résection « urgente » des segments « malades »

doit être pratiquée en cas de non réponse au traitement médicamenteux

Question

(44)

Pour le traitement des poussées :

– Une corticothérapie 1 mg/kg/j IV ou per os

(methylprednisolone ou éq.) qqs jours permet d’obtenir 90% de rémission complète vrai

– Un aminosalicylé seul suffit à dose efficace ex.

mésalazine Pentasa® 4 g/j en 2-4 prises vrai si la poussée est peu sévère, sinon AIS

– Une résection « urgente » des segments « malades »

doit être pratiquée en cas de non réponse au traitement

médicamenteux vrai

(45)

Concernant les corticoïdes dans la prise en charge des MICIs :

– Les voies d’administration sont IV et per os

– Comme toujours, leur posologie doit être baissée « le plus rapidement » pour être arrêté

– Certains malades sont cortico-dépendants

– Il faut toujours prescrire du potassium avec les corticoïdes – Ils sont contre indiqués chez les enfants

Question

(46)

Concernant les corticoïdes dans la prise en charge des MICIs :

– Les voies d’administration sont IV et per os faux, la voie topique rectale est largement utilisée en cas de lésions basses, à gauche (le but d’un lavement à base de corticoides est de le laisser agir le plus longtemps, donc le soir, se retourner…)

– Comme toujours, leur posologie doit être baissée « le plus

rapidement » pour être arrêté vrai en raison de leur toxicité au long cours

– Certains malades sont cortico-dépendants vrai, il faut alors reaugmenter la dose / j et rebaisser…

– Il faut toujours prescrire du potassium avec les corticoïdes faux, uniquement en cas de dose élevée (ais par effet aldosterone like sont tous hypoK), à faible dose peu d’effet sur K+

– Ils sont contre indiqués chez les enfants vrai en raison du retard de croissance mais largement utilisés en cas de poussée sévère

(47)

Concernant les immunosuppresseurs/biothérapies dans la prise en charge des MICIs :

– Leur prise contre indique les lieux fortement fréquentés ou à risque d’infection (tram à 8h30, bus, centre commercial samedi apm,

piscine)

– L’azathioprine Purinethol est la plus utilisée de toutes ces molécules, notamment mise d’emblée avec les AIS qui eux seront arrêtés

– La posologie d’azathioprine est d’environ 2 mg/kg – Elle est utilisable chez la femme enceinte

– L’infliximab permet d’obtenir des « véritables » cicatrisations des lésions mais nécessite des équipes experimentées pour le manier

Question

(48)

Concernant les immunosuppresseurs/biothérapies dans la prise en charge des MICIs :

– Leur prise contre indique les lieux fortement fréquentés ou à risque d’infection (tram à 8h30, bus, centre commercial samedi apm,

piscine) faux

– L’azathioprine est la plus utilisée de toutes ces molécules,

notamment mise d’emblée avec les AIS qui eux seront arrêtés vrai – La posologie d’azathioprine est d’environ 2 mg/kg vrai sans depasser

150 mg/j

– Elle est utilisable chez la femme enceinte vrai !!!!

– L’infliximab permet d’obtenir des « véritables » cicatrisations des lésions mais nécessite des équipes experimentées pour le manier vrai notamment pour équipes experimentées (indications complexes et risque allergique majeur allant jusqu’à arrêt cardiaque)

(49)

Les aminosalicyl

Les aminosalicyl é é s s

Molécules :

• Mésalazine (acide 5 aminosalicylique) Pentasa® Rowasa®

gastroresistant Fiwasa® cp, suppos, susp rectale

• Sulfasalazine Salazopyrine® - bien tolérée

• En cas de maladie peu sévère, sont utilisés en 1ère intention

Soins infirmiers

Contre indiqué si allergie à l’aspirine

• 3 à 4 prises par jour, suppos et lavement au coucher

• Surveillance des selles

• Traitement symptomatique antispasmodique, antalgique et fer

(50)

Corticoth

Corticoth é é rapie rapie

Molécules :

• Budésonide Entocort® gélules 3 mg résorbé dans le colon (ph=5,5)

• 9 mg/j pdt 8 semaines puis diminution progressive

• Anti-inflammatoire, immunosuppresseur

• Prednisone orale ou méthylprednisolone IV si poussées très sévères

• Betnesol® Betamethasone lavement

Soins infirmiers

A prendre à jeun

• Peu d’EI des glucocorticoïdes car métabolites hépatiques inactifs

• EI corticoïdes : glycémie, ostéoporose, hypertension (rétention hydrosodée et hypokaliémie), immunosuppression

• CI si infection patente

(51)

En cas de corticor

En cas de corticor é é sistance sistance

Molécules :

• Azathioprine Imurel® cp // Methotrexate 15 mg/sem IM (immunosuppresseurs)

• Infliximab Remicade® 5 mg/kg en perf de 2 h : anticorps anti Tumor Necrosis Factor α

Soins infirmiers Infliximab

Prémédication 1 h avant paracétamol, corticoïdes et antihistaminique H1

• Réaction aigue lors de la perfusion

• Ne pas agiter les flacons et filtre spécial

(52)

Conseils au patient, lavement RCH Conseils au patient, lavement RCH

Avant le coucher en position allongée Ouvrir le sachet

Agiter le flacon

Arracher en la tordant l’extremité de la canule Insérer la canule dans le rectum

Injecter lentement la totalité du lavement en comprimant le flacon Retirer la canule

Garder le lavement le plus longtemps possible en changeant de position

(53)

Y a Y a - - t t - - il des interdits alimentaires il des interdits alimentaires en cas de MICI ?

en cas de MICI ?

(54)

--

En cas de poussé En cas de pouss é es sé es s é vè v è res, l res, l ’intestin doit être mis ’ intestin doit être mis au repos =

au repos = à à jeun jeun

--

En dehors des poussé En dehors des pouss é es, aucune CI alimentaire es, aucune CI alimentaire

--

le tabac est par contre le tabac est par contre

à à proscrire car multiplie proscrire car multiplie

par deux les rechutes

par deux les rechutes

(55)

7 7 - - Les douleurs spasmodiques Les douleurs spasmodiques

Molécules :

Phloroglucinol Spasfon®, Trimébutine Débridat®, cp, lyoc, suppos, inj

Relaxation des fibres musculaires du tube digestif (colique hépatique, néphrétique, colopathie fonctionnelle, douleurs pelviennes…)

Soins infirmiers :

Plusieurs prises par jour en fonction des symptômes Faire fondre les lyocs sous la langue : rapidité d’effet

Très peu d’effets indésirables (lipothymies si IV trop rapide)

(56)

8 8 - - Insuffisance pancr Insuffisance pancr é é atique atique exocrine

exocrine

Définition :

Défaut de sécrétion de lipase, enzyme responsable de la digestion des aliments (mucoviscidose, pancréatite)

Entraîne malabsorption avec dénutrition et troubles digestifs

Médicament :

Enzymothérapie pancréatique substitutive Créon®, gélules, posologie exprimée en lipase, adaptée au degré de malabsorption

Voie orale 3 prises par jour au cours des repas Suivre correctement le régime alimentaire prescrit

(57)

9 9 - - Lithiase biliaire Lithiase biliaire

Définition :

Formation de calculs biliaires (cholestérol cristallisé) par défaut de solubilisation par les lipides et acides biliaires

;

Médicament :

Acide ursodesoxycholique (Ursolvan® 250mg cp) = acide biliaire naturel augmente métabolisme hépatique du cholestérol et la

sécrétion des acides biliaires rendant la bile – lithogène

Voie orale 2 prises par jour au cours des repas Produit naturel (« pas » d’effet indésirable)

Références

Documents relatifs

lbs cahiers de roulement sont toujours Fort intéressants par la riches- se des idées qu ' ils contiennent et aussi par 1 1 enthousiasme que provoque la.. sur la

Pour qu'un système à roulement à n paramètres et m équations de roulement soit semi-holonome, il faut et il suffit que les positions que la liaison permet d'atteindre enpartant

On

(regarder) j’ai regardé (écouter) j’ai écouté (chanter) j’ai chanté (aimer) j’ai aimé (adorer) j’ai adoré (détester) j’ai détesté (voyager) j’ai voyagé

[r]

Il est question à travers cette étude de faire un diaporama de la gouvernance de la forêt Boucher dans la ville de Gatineau, en s’intéressant particulièrement

– Comme toujours, leur posologie doit être baissée « le plus rapidement » pour être arrêté vrai en raison de leur toxicité au long cours. – Certains malades

– Comme toujours, leur posologie doit être baissée « le plus rapidement » pour être arrêté. – Certains malades