L ’ U N I V E R S I T E S Y N D I C A L I S T E C L A S S I Q U E M O D E R N E T E C H N I Q U E SNES (FSU)S Y N D I C A T N A T I O N A L D E S ENSEIGNEMENTS DU SECOND DEGRE
SUPPLEMENT AU N° 501 28 AOÛT 1999
Le SNES au rendez-vous dès la prérentrée
Non content de grignoter les vacances par tous les bouts, le ministre a décrété que désormais la prérentrée serait étalée sur 2 jours et demi. Chaque
enseignant sait bien qu’à cette époque de l’année et avant tout contact avec les élèves, une seule journée est largement suffisante. Peut être le ministre le sait-il, lui aussi, puisqu’il a éprouvé le besoin de faire rédiger une circulaire ministérielle précisant ce que devrait être le détail de l’utilisation de chacune de ces
journées. Cette mesure risque d’autant plus d’être prise comme une brimade que la concertation sur le temps de travail, en cours d’année, au moment où elle est utile et efficace nous est systématiquement refusée. Mais puisque le ministre nous en donne l’occasion, limitons la prérentrée à une seule journée et profitons-en pour commencer l’année syndicale sans délai. Réunissons nous en AG des personnels partout, dans les établissements et les localités. Certains établissements ont même déposé des préavis de grève pour la prérentrée ou pour la rentrée elle-même.
C’est d’autant plus nécessaire que les nouvelles modalités du mouvement national ont aggravé les conditions d’affectation de nombreux collègues, même si la pression exercée par le SNES et l’intervention de ses commissaires
paritaires a permis de « limiter les dégâts ». Les jeunes sont particulièrement touchés. Le SNES a adressé à chacun d’entre eux le « Guide du jeune prof », mais il est bien évident que rien ne remplacera un accueil personnalisé et convivial dans l’établissement lui-même. Le S1 organisera aussi le déplacement de tous ces collègues « mal nommés » aux rassemblements organisés par les sections académiques lors de la semaine de rentrée et au rassemblement national prévu à Paris mercredi 22 septembre.
Ce doit être aussi le moment d’amorcer la campagne de syndicalisation et la collecte des adhésions. A chacun de travailler, à tous les niveaux du syndicat, pour que le SNES comble dès cette année le retard pris en 99, après plusieurs années de progression de ses effectifs.
Les AG permettront de débattre des revendications et de décider les actions locales à mener pour obtenir la limitation des effectifs et pour que l’aide individualisée ne soit pas assurée en HS. On y organisera aussi la participation aux réunions de parents d’élèves prévues dans cette période avec distribution de lettres (cf.ce Courrier de S1) et prise de parole pour faire état de la situation de l’établissement et pour rechercher le soutien et la participation des parents aux actions envisagées.
Sur un plan plus général, notre objectif reste toujours d’imposer une autre politique scolaire. Dans cette perspective, le SNES propose aussi, qu’au cours de ces AG, soit soumise au débat la proposition d’une action nationale au premier trimestre dont il faudrait discuter de l’opportunité et des modalités (grèves, manifestations, autres formes...)
Monique VUAILLAT Bernard BOISSEAU
L’ U S
courrier
de S1n°1
S O M M A I R E
2-15-8-9 Affichette campagne de rentrée
3-4 Comment organiser un S1
5-7-10-12 Bandeaux S.n.e.s. et F.s.u.
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Lettre aux parents d’élèves de collège 11
Lettre aux parents d’élèves de lycée 13
Adapt 14 Allo le SNES
16 Bulletin d’adhésion
proposer
Rejoignez la première forcede proposition du second degré
débattre, Informer,
avec
le SNES c’est
clair!
3
I N F O R M A T I O N S P R A T I Q U E S
La section
d’établissement (S1)
La section d’établissement (S1)
Le SNES rassemble ses syndiqués en section d’éta- blissement, le S1. Ce mode d’organisation que ren- dent possible la taille des établissements et l’audience dont bénéficie le SNES, est sans équivalent dans l’Education nationale et assure au SNES, au-delà des différences observées d’un établissement à l’autre, une très grande capacité d’intervention. Le SNES se fixe comme une priorité de développer l’activité des S1 et d’en implanter dans tous les éta- blissements où les syndiqués ne les ont pas encore organisés.
Cela n’exclut évidemment pas la nécessité de réunions au niveau des localités, permettant de réunir plusieurs établissements, notamment dans les périodes de mobilisation. C’est aussi le moyen d’un contact plus facile avec les enseignants du premier degré. Le SNUIPP est effectivement organisé en sections de localité.
Le secrétaire et le bureau du S1
Le S1 est en principe animé par un secrétaire de S1, un trésorier et quelques syndiqués qui forment un bureau du S1. Certains S1 organisent des élections internes pour procéder à la désignation de ce bureau. Dans d’autres S1, quelques collègues (voire un seul collègue) assurent l’essentiel du fonctionne- ment du S1 avec l’accord des autres syndiqués.
Dans d’autres établissements encore, personne n’as- sume cette responsabilité. N’hésitez pas si c’est votre cas, en recherchant, si possible, l’appui de quelques collègues pour assurer, même à titre provisoire, cette responsabilité. L’essentiel est qu’un syndiqué accepte avec l’accord des autres de jouer au moins le rôle de correspondant du SNES. Si vous acceptez d’être celui là, faites-vous connaître du chef d’établissement, de la personne qui est chargée de la distribution du cour- rier afin que le courrier SNES vous soit bien attribué et auprès des responsables du S2 et du S3.
Le rôle des responsables du S1
Les responsables du S1 animent la vie syndicale dans l’établissement. Ils convoquent des réunions des syndi- qués, prennent l’initiative de convoquer des AG des personnels de l’établissement et des heures syndicales d’information. Ils diffusent auprès des personnels de l’établissement l’information syndicale, notamment par l’intermédiaire du panneau syndical SNES. Ils apportent de premières réponses aux questions qui peuvent se poser aux personnels de l’établissement (en sollicitant au besoin les autres structures du syndi- cat) et organisent les interventions nécessaires auprès de la direction de l’établissement, que ce soit sur des problèmes individuels ou sur des problèmes généraux
de fonctionnement de l’établissement. Ils développent des contacts avec les parents d’élèves et leurs repré- sentants ainsi qu’avec l’ensemble des organisations syndicales présentes dans l’établissement et les élus locaux. Ils présentent des candidats SNES aux élec- tions au CA. Ils assurent la liaison avec les S2 et S3 et organisent régulièrement le débat des syndiqués sur les grandes orientations du syndicat.
L’action syndicale
et l’exercice du droit syndical dans l’établissement
Dans les établissements de second degré le fait syndi- cal a souvent précédé le droit. L’exercice du droit syn- dical, dans la fonction publique, est régi par la loi et des textes réglementaires. C’est un point d’appui important pour le développement de l’action du S1.
Chaque section d’établissement (S1) du SNES doit pouvoir :
1. Afficher librement les communications et bulletins syndicaux, les comptes rendus de conseil d’établisse- ment... sur des panneaux réservés aux syndicats, suffi- samment grands et placés dans les lieux soustraits à l’accès des usagers (élèves) et mis à la disposition des personnels (salles de professeurs, des MI-SE, des conseillers d’orientation, dans les ateliers, foyers, ves- tiaires...). Le Courrier de S1 qui comprend régulière- ment des affichettes et l’US peuvent vous apporter une aide à la réalisation du panneau du SNES.
Le droit d’enlever un document syndical du panneau n’appartient à aucun échelon de l’administration, qui peut seulement saisir la justice.
2. Distribuer librement des publications syndicales, collecter les cotisations et les votes dans les établisse- ments, ce qui signifie pour les personnels de l’Educa- tion nationale à n’importe quel moment où un militant n’est pas de service et partout où il peut rencontrer ses collègues hors de leur service.
Pour les parents d’élèves, les publications ne peuvent être remises à l’intérieur de l’établissement que sous pli fermé. Dans certains lycées, les collègues distri- buent le matériel directement aux élèves, mais à l’ex- térieur de l’établissement.
3. Disposer à l’intérieur de l’établissement d’un local qui doit convenir à l’exercice de la mission syndicale (armoire fermant à clé, tables, chaises, etc.) et en tout cas, pouvoir utiliser aux moments convenables une salle de réunion. Informer le chef d’établissement en vue d’utiliser une salle ne saurait en aucun cas être transformé en une demande d’autorisation de tenir la réunion ou d’agrément à un ordre du jour.
Disposer d’un casier pour le SNES est un minimum.
La réglementation, rarement appliquée, qui prévoit la
4
libre disposition d’une ligne téléphonique, justifie que les chefs d’établissement fassent parvenir sans délai les fax adressés au SNES dans l’établissement au même titre que n’importe quel autre courrier.
4. Etre reçue en délégation par le chef d’établisse- ment pour défendre les intérêts et exprimer les reven- dications des personnels qu’elle est habilitée à repré- senter.
Nota : Le S1 du SNES n’a pas la personnalité civile qui est réservée à l’échelon national du SNES.
5. Organiser l’accueil collectif des inspecteurs géné- raux et inspecteurs pédagogiques régionaux et plus généralement tous les responsables de l’administra- tion en visite dans l’établissement, afin d’exprimer les revendications.
6. S’opposer, collectivement et constamment, à toutes les mesures d’intimidation dont les collègues sont trop souvent l’objet : admonestation, réprimande, avertis- sement, ingérence dans la pratique professionnelle, campagne de dénigrement collectif ou individuel, abaissement de note administrative...
Les S1 veilleront aussi à lutter contre toutes les discri- minations (racistes, sexistes...) dont des collègues peu- vent être victimes (comportement et paroles, attribu- tion de responsabilités, agressions...).
7. Veiller au respect des prérogatives des délégués syndicaux, au respect du droit de grève, notamment celui des MA, des MI-SE, des CE-CPE.
8. Obtenir des heures banalisées (une au moins) dans les emplois du temps, pour les réunions syndicales.
9. Préparer les réunions du conseil d’établissement.
En particulier, veiller à la rédaction du règlement inté- rieur, de façon à empêcher toute mise en cause, par ce biais, des droits et libertés.
En toutes circonstances, l’expression interne ou publique des positions de l’organisation ne saurait être limitée par le « devoir de réserve ». L’obligation de
« discrétion professionnelle » s’apprécie sur le fond.
L’expression du SNES n’est déterminée que par ses instances.
Congé pour formation syndicale Un fonctionnaire (titulaire, stagiaire ou auxiliaire) en activité a droit à 12 jours ouvrables maximum par an au titre du droit au congé pour formation syndicale avec traitement (article 34 - 7° du titre II du statut général du fonctionnaire).
Le décret 84-474 du 15 juin 1984 (R.l.r. 610-a) pré- cise :
– ces congés ne peuvent être accordés que pour suivre un stage ou une session dans des centres ou instituts qui figurent sur une liste d’agrément ;
– la demande de congé doit être déposée par la voie hiérarchique au moins un mois à l’avance. Une non- réponse dans les 15 jours vaut acceptation.
Sous prétexte de nécessité de service, certains chefs d’établissement essaient de priver des collègues de ce droit. En cas de difficulté, il faut alerter la section aca- démique du SNES.
Réglementation concernant les réunions syndicales
Articles 4 à 7 du décret 82-447 du 28 mai 1982, R.l.r. 610-7d
Heure mensuelle d’information
Pour l’ensemble de la fonction publique « Les organisa- tions syndicales les plus représentatives sont en outre autorisées à tenir, pendant les heures de service, une réunion mensuelle d’information. La durée de cette der- nière ne peut excéder une heure » (article 5).
Depuis 1982, le ministère de l’Education nationale s’est efforcé avec continuité de priver les personnels enseignants de cette avancée importante du droit syn- dical : arrêté interministériel restrictif, retenue de salaire des enseignants usant de ce droit.
Toutes ces restrictions ont été finalement annulées par le Conseil d’Etat :
• le 4 juillet 1986 : annulation de l’article 2 et du 2e paragraphe de l’arrêté du 16 janvier 1985 qui limitait à « quatre réunions par année scolaire d’une durée maximun d’une heure » et qui imposait un calendrier prévisionnel en début d’année scolaire par les syndicats ;
• le 29 octobre 1990 : la retenue opérée par le rec- teur de Créteil sur le traitement d’un enseignant, au seul motif qu’il avait participé à une réunion d’infor- mation syndicale, est jugée illégale. Le Conseil d’Etat précise que l’arrêté du 16 janvier 85 « n’a pas eu pour effet de rendre inapplicable à l’Education natio- nale les dispositions de l’article 5 du décret du 28 mai 1982 ».
« Chaque agent a le droit de participer, à son choix et sans perte de traitement, à l’une de ces réunions mensuelles d’information » (article 5).
Il suffit donc de prévenir le chef d’établissement au moins une semaine à l’avance de la tenue de la réunion. Il est inutile d’écrire un quelconque ordre du jour. De même, en aucun cas, vous n’êtes tenu de fournir une liste des participants à l’administration.
Le texte précise cependant que ces réunions ne doi- vent pas porter « atteinte au bon fonctionnement du service », il faudra donc veiller à ce que chaque pro- fesseur concerné qui aurait cours durant l’heure d’in- formation syndicale prévienne ses élèves de son absence, afin d’être dégagé de toute responsabilité.
De même, placer l’heure d’information syndicale en début, en fin de journée ou aux alentours de la pause déjeuner correspond bien aux nécessités du service.
Dispositions générales pour les réunions
« Les organisations syndicales peuvent tenir des réunions statutaires ou d’information à l’intérieur des bâtiments administratifs... »
Tout membre du personnel peut y assister en dehors de ses heures de service.
Tout représentant syndical mandaté a libre accès à ces réunions. Le chef de service doit être informé avant le début de la réunion.
Les demandes d’organisation des réunions doivent être formulées une semaine au moins à l’avance. La circulaire Fonction publique prévoit un délai plus court. Dans la pratique ce délai n’est pas respecté.
Bernard Boisseau
L E T T R E A U X P A R E N T S D ’ É L È V E S D E C O L L È G E
M a d a m e , M o n s i e u r ,
Vous avez le souci de la réussite scolaire de vos enfants car vous savez qu’aujourd’hui celle-ci joue un rôle décisif dans la probabilité de trouver un emploi. En même temps, vous souhaitez que l’école soit aussi un lieu de dialogue, qui respecte le jeune, l’aide à grandir et fasse de lui un esprit curieux, ouvert sur le monde et ses évolutions, respectueux des autres.
Ces préoccupations sont au cœur même de notre métier. Nous ne nous satisfaisons pas d’une école qui se limite à affirmer une égalité de principe. Nous voulons construire avec vous un collège plus attentif aux difficultés et aux personnalités pour permettre à tous les jeunes, après la Troisième, un véritable choix entre les voies générale, technologique, professionnelle et leur assurer ainsi une poursuite d’études réussie.
De récents sondages ont montré que vous faites de la question des effectifs et de l’aide aux élèves en difficulté votre priorité. Sur ces deux points la rentrée 99 ne permettra pas d’améliorations : aucune création de postes n’est prévue alors que les collèges vont nationalement enregistrer une légère remontée de leurs effectifs. Quant à l’aide individualisée, si les récentes mesures prises par Ségolène Royal en reconnaissent bien la nécessité, celle-ci sera financée exclusivement en heures supplémentaires. Les enseignants devront donc accepter la surcharge de travail qui en découlera sans pouvoir intégrer ces heures dans leur service hebdomadaire et construire ainsi un dispositif de suivi rigoureux. Ce travail pédagogique, pourtant essentiel, sera repoussé dans les marges !
D’autres mesures annoncées comme de nouveaux bulletins scolaires ou “le Journal du collégien”
peuvent certes être une aide mais elles ne règlent pas les problèmes de fond liés aux difficultés d’apprentissage.
C’est pourquoi nous voulons pour la rentrée prochaine :
• des classes aux effectifs limités à 25 (20 en ZEP et REP) ;
• l’intégration dans le service des enseignants des heures de remise à niveau pour que les professeurs habituels de la classe prennent à part, pour un certain nombre d’heures, les élèves en difficulté ;
• des possibilités de dédoublements ou de travaux en petits groupes en langues vivantes, sciences expérimentales, technologie et disciplines artistiques : diversifier les situations d’apprentissage, c’est rendre l’élève plus actif, plus motivé aussi ;
• une offre de formation égale pour tous (horaires et programmes nationaux, options également réparties, des contenus ambitieux pour tous) ;
• la mise en place de véritables équipes de suivi de la grande difficulté scolaire permettant un travail concerté entre enseignants, CE-CPE, surveillants, assistante sociale, infirmière-conseillère de santé ;
• des établissements accueillants, aux personnels en nombre suffisant ;
• la gratuité des fournitures et des possibilités d’aide financière pour les autres frais de scolarité.
L’action des enseignants tout au long de l’année passée a contraint Claude Allègre à se taire, l’a obligé à renoncer à certains choix, mais elle n’a pas suffi à imposer une politique de l’éducation capable de régler les problèmes. Mettons nos forces en commun pour dispenser à nos enfants un enseignement plus soucieux de qualité et de justice.
Nous avons reçu d’autres pétitions reprenant à peu près les mêmes termes. Elles montrent bien à quel point les mesures prises dans le cadre de la remise à niveau doivent évoluer. Il faut obtenir que le volume horaire prof des classes concernées soit abondé en heures postes et non en HS. Il fut un temps où en français par exemple l’horaire en Sixième était 6 heures élèves et… 9 heures prof. Et ceci avec un public relativement moins hétérogène. Autre temps, autres mœurs !
L E T T R E A U X P A R E N T S D ’ É L È V E S D E L Y C É E
M a d a m e , M o n s i e u r ,
Les enseignants et tous les personnels qui font vivre le lycée sont très soucieux que vos enfants puissent poursuivre des études intéressantes, formatrices et épanouissantes, obtiennent des diplômes reconnus, débouchant sur des emplois qualifiés et sur une vie heureuse. Ce sont les objectifs de nos métiers.
Nous travaillons cependant dans des conditions qui ne nous permettent pas d’accomplir cette mission pour la totalité des élèves qui nous sont confiés.
Nous voulons de bonnes réformes.
Le lycée fonctionne dans des conditions qui convenaient quand on accueillait 40 % d’une classe d’âge.
Aujourd’hui que nous en accueillons 63 %, nous avons besoin de petits effectifs, d’équipements informatiques, de temps pour la préparation de cours plus complexes, pour le dialogue avec les jeunes, le travail en équipe. Nous avons besoin de formation continue, de lieux d’échanges, de liberté pédagogique, de beaucoup de temps d’enseignement pour éviter le cours magistral et rendre les élèves moins passifs et plus curieux.
C’est pourquoi nous attendons des réformes qui tiennent compte de notre expérience, soucieuses de l’intérêt général, ambitieuses pour notre pays qui a besoin de plus en plus de hautes qualifications.
On nous impose de travailler davantage en consacrant moins de temps aux élèves.
La réforme des lycées qu’on nous impose à cette rentrée est très éloignée de ces choix. La plupart des élèves auront moins d’heures d’enseignement dans des classes toujours aussi lourdes. Les programmes sont revus à la baisse. Les aides aux élèves ne bénéficieront qu’à quelques-uns et une grande partie est financée en heures supplémentaires pour les professeurs.
Les élèves seront contraints de limiter leurs choix d’options, devront parfois abandonner le latin, le grec, les enseignements artistiques, l’informatique… Les horaires de langues vivantes diminuent.
Le ministre remplace partiellement les enseignants par des étudiants étrangers, introduit des intervenants pour les arts, réduit l’éducation civique à quelques débats.
Des travaux interdisciplinaires seront introduits à notre demande en Première et Terminale mais sans les moyens et le temps nécessaire à leur bon fonctionnement.
Plusieurs baccalauréats technologiques sont menacés de disparition.
Dites-le avec nous.
L’action des enseignants tout au long de l’année passée a contraint Claude Allègre à se taire, l’a obligé à renoncer à certains de ses choix malfaisants, mais elle n’a pas suffi à imposer une autre politique de l’éducation.
Mettons nos forces en commun pour dispenser à nos enfants un enseignement plus soucieux de qualité et de justice.
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un service du SNES
Des publications faites par
et pour les enseignants
EDITIONS
B O N D E C O M M A N D E
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La culture littéraire au lycée depuis 1880
par Violaine Houdart-Mérot, professeur de lettres en lycée et chercheur à l’I.n.r.p.
C’est l’analyse de cent ans d’enseignement de la littérature au lycée, d’après les pro- grammes officiels mais aussi les copies d’élèves et les annotations des correcteurs.
On y découvre que les tensions qui traversent aujourd’hui la culture littéraire s’expliquent par la cohabitation de conceptions de la cul- ture et de la littérature appartenant à des âges différents de la discipline. Une mine de découvertes sur changements et invariants de notre enseignement au cours du siècle. 274 pages. Prix franco de port : 90 F
Constitution et citoyenneté aux Etats-Unis
En quoi la Constitution américaine est-elle différente de la nôtre et permet-elle la mise en accusation d’un président en exercice ? Tous les textes concernent la procédure d’impeachment et l’équilibre des pouvoirs aux Etats-Unis sont rassemblés dans cette brochure d’Adapt (1998). Texte intégral en français et en anglais, avec tous les amende- ments ainsi que la Déclaration d’Indépen- dance. Etudes de cas, et regroupement thé-
matique sur la séparation des pouvoirs, le fédéralisme et le citoyen face à l’Etat.
84 pages, 95 F (franco de port).
Entrées dans la ville
ou enseigner la ville : une démarche citoyenne
Comment les lycéens se représentent-ils la ville ? Quelle image en donnent la BD, les romans policiers, la peinture, le cinéma ? Comment l’étudier en interdisciplinarité, en histoire des arts bien sûr mais aussi en litté- rature, arts plastiques, histoire, biologie? Ce petit livre propose des grilles d’analyses et des pistes pédagogiques, avec la conviction, comme le soutient le sociologue Alain Hayot dans l’article qui clôt l’ouvrage, que puisque 80 % de la population vit en ville, il est urgent pour la démocratie et la citoyenneté de se réapproprier l’urbain et de réfléchir sur le “droit à la ville”. Ouvrage collectif, coordonné par Véronique Vanier.
Octobre 1998, 84 pages, 65 F.
Ecole et violence
Comment en est-on arrivé là ? Que faire pour que la classe soit un lieu de citoyen- neté et de sociabilité ? Avec quels parte- naires travailler ? Et quand la crise est là, quelle conduite adopter, à qui s’adres- ser ? Ce livre contient des réflexions de sociologues ou psychologues, juge des enfants, des exemples de travail sur le terrain, des réponses juridiques et pra- tiques aux situations de crise, des propo- sitions du S.n.e.s.
1997, 230 pages, 120 F.
La problématique
« d’une discipline à l’autre »
La notion de problème s’utilise dans la plupart des disciplines scolaires : problèmes littéraires, problèmes philosophiques, problèmes historiques, problèmes scientifiques... Mais qu’entend-on par là ? Pourquoi exigeons- nous des élèves qu’ils problématisent ? Cette notion a-t-elle le même sens pour un chercheur et pour un ensei-
gnant ? Poser un problème relève-t-il d’une méthode identique dans toutes les disciplines ? A quels obstacles se heurte cette exigence ? Manque de technique ? Lacunes théoriques ? Absence de dis- tance à l’égard des connaissances ? Cet ouvrage, par une approche délibéré- ment interdisciplinaire, travaille à l’éclaircissement de la notion de pro- blème et montre que l’effort de problé- matisation est au cœur de la transmis- sion et de l’appropriation du savoir.
1997, 180 pages, 95 F.
야
Le droit à congé pour formation syndicale est statutaire (loi n° 84-16 du 11.1.1984 art. 34). Il s’applique également aux non-titulaires (loi n°
82/997 du 13.11.1982).
Pour participer à un stage, il faut déposer une demande écrite à son supérieur hiérarchique 30 jours au plus tard avant le début du stage. Le SNES prend en charge financièrement les déplacements et l’hébergement des stagiaires syndiqués.
Dès début octobre (attention aux délais d’inscription), nous organisons au niveau national un stage sur : La vie syndicale dans l’établisse- ment (mettre en place un S1, préparer une heure d’information syndicale ou une A.G., préparer des réunions de C.A., rédiger des communi- qués, etc.).
Ce stage qui s’adresse à tout(e) jeune collègue intéressé(e) et aux participants au stage Jeunes militants de juin 1999 se tiendra à Paris les 13, 14 et 15 octobre 1999.
Pour s’inscrire à ce stage : contacter par téléphone, fax ou courrier SNES - SECTEUR FORMATION SYNDICALE
7, rue de Villersexel, 75007 PARIS
Tél. : 01 40 63 27 10 - Fax : 01 40 63 27 40 ■ André THOMY
Pour obtenir directement un correspondant
ou son secrétariat
Rémunérations, statuts, carrières François Labroille, Gérard Aschieri, Nicole Sergent 01 40 63 29 12 remunera@snes.edu
Protection sociale, congés maladie Marie-Noëlle Gilbert 01 40 63 29 21 Emplois, mutations
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Formation, recrutement, IUFM Odile Cordelier, Jean-Marie Maillard, Francis Valenti 01 40 63 29 57 fmaitres@snes.edu
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Jean-Claude Durdux, 01 40 63 29 47 Jean-Jacques Mornettas 01 40 63 29 50 Fonctionnement,
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Jean-Claude Durdux 01 40 63 29 47 Fichier des adhérents, syndicalisation Jean-Jacques Mornettas,
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Luc Muller 04 40 63 29 42
U.s., autres publications
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Relations avec la presse et les médias Dominique Balducci, Claire Griot
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01 40 63 29 37
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Pierre Narbonne 01 40 63 29 26 Lycées
Dominique Giannotti, Marylène Cahouet
01 40 63 29 22 lycees@snes.edu Collèges
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01 40 63 29 26 college@snes.edu Métier
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Jean-Luc Le Guellec 01 40 63 29 25
Contenus, programmes Denis Paget, Hélène Latger,
Gisèle Jean 01 40 63 29 13 Vie des établissements,
conseil d’administration
Michèle Olivain 01 40 63 29 37 Daniel Robin 01 40 63 29 23 Post-bac
Jean-Hervé Cohen 01 40 63 29 26 Documentalistes
Danielle Courtoux,
Jean-Pierre Hennuyer 01 40 63 29 32 CNED
Françoise Vénier,
Marie-Noëlle Gilbert 01 40 63 29 21
Catégories
Agrégés
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Annie Faurissou 01 40 63 29 77 CO-PSY
Catherine Remermier 01 40 63 29 20 CE-CPE
Evelyne Salé 01 40 63 29 58 IUFM
Gudrun Koch, Xavier Marand
01 40 63 29 57 Remplaçants
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01 40 63 29 57 M.A.
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Trésorier national : Jean-Claude Durdux 01 40 63 29 47
STANDARD : 01 40 63 29 00
➌J ’ a c c e p t e d e f o u r n i r a u S . n . e . s . l e s i n f o r m a t i o n s n é c e s s a i r e s à l ’ e x a m e n d e m a c a r r i è r e . J e d e m a n d e a u S . n . e . s . d e m e c o m m u n i q u er l e s i n f o r m a t i o n s a c a d é m i q u e s e t n a t i o n a l e s d e g e s t i o n d e m a c a r r i è r e a u x q u e l l e s i l a a c c è s à l ’ o c c a s i o n d e s c o m m i s s i o n s p a r i t a i r e s e t l ’ a u t o r i s e à faire figurer ces informations dans des fichiers et des traitements informatisés dans les conditions fixées dans les articles 26 et 27 de la loi du 6 . 0 1 . 7 8 . C e t t e a u t o r i s a t i o n e s t à r e c o n d u i r e l o r s d u r e n o u v e l l e m e n t d e l ’ a d h é s i o n e t r é v o c a b l e p a r m o i - m ê m e d a n s l e s m ê m e s c o n d it i o n s q u e le droit d’accès en m’adressant au S.n.e.s. 1 rue de Courty, 75341 Paris Cedex 07 ou à ma section académique.
Montant total de la cotisation : F (voir barème) Date : Paiement par chèque 쏔 ou prélèvements de F chacun왏 Signature :
(dans ce dernier cas, joindre obligatoirement un RIB et compléter le cadre➍)
Identifiant Snes(si vous étiez déjà adhérent)
Sexe Masc. 씲 Fém. 씲 Date de naissance : Nom(utilisez le nom de famille connu du ministère)
Nom patronymique(de naissance)
Prénom
Résidence, bâtiment, escalier...
N° et voie(rue, bd...)
Code postal Bureau distributeur Commune si différente du bureau distributeur
Téléphone 1 Fax ou téléphone 2
Adresse électronique
Etablissement d’affectation ministérielle(code, nom et ville)
Etablissement d’exercice si différent (code, nom et ville)
BULLETIN D’ADHESION
(ou de renouvellement d’adhésion) année scolaire 1999-2000
à remettre au trésorier du SNES de votre établissement (ou à votre section académique pour les isolés). Il est indispensable de dater et signer le cadre ➌.
Compléter les cadres suivants avec précision afin de recevoir toutes les informations concer- nant votre situation.
➍AUTORISATION DE PRELEVEMENT
J’autorise l’établissement teneur de mon compte à prélever sur ce dernier, si la situation le permet, tous les prélèvements ordonnés par l’organisme créancier désigné ci-dessous. En cas de litige sur un prélèvement, je pourrai en faire suspendre l’exécution par simple demande à l’établissement teneur de mon compter. Je réglerai le différend directement avec l’organisme créancier.
N° NATIONAL D’EMETTEUR
1 3 1 5 4 7
NOM, PRENOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DU COMPTE A DEBITER
Nom, Prénom : ...
Adresse : ...
...
Code postal : ...Ville : ...
ORGANISME CREANCIER S.N.E.S.
1, rue de Courty 7 5 3 4 1 P A R I S C E D E X 0 7
Compléter cette autorisation et joindre un relevé d’identité bancaire postal ou de caisse d’épargne. Ne pas omettre la date et la signature.
NOM ET ADRESSE DE L’ETABLISSEMENT TENEUR DU COMPTE A DEBITER
...
...
...
... ...
code postal ville
DESIGNATION DU COMPTE A DEBITER
code banque code guichet N° du compte clé
Date : Signature :
L’Université Syndicaliste, suppl. au n° 501 du 28 août 1999, hebdomadaire du Syndicat national des enseignements de second degré (F.s.u.), 1, rue de Courty, 75341 Paris Cedex 07 Directeur de la publication : Gérard Anthéaume - Compogravure : CAG, Paris - Imprimerie : Fava Print - Les Mureaux (78) - N° CP 1578 D 73 - ISSN n° 0751-5839
➊ ➋Cochez les cases selon votre situation
씲enseignant de langue régionale 씲fonction de documentaliste 씲conseiller en formation continue formateur 씲GRETA 씲IUFM 씲enseignant d’option informatique enseignant 씲en STS 씲en classe prépa enseignant au 씲CNED au 씲CNDP 씲conseiller pédagogique
씲IUFM 1reannée
Catégorie (cert., cert. hors-classe, chaire supérieure, maître auxiliaire, etc.)
Stagiaire 씲 IUFM 2eannée
Stagiaire en situation 씲 sur liste d’aptitude Stagiaire en situation 씲 par concours 씲 Cessation progressive d’activité Retraité, congé de fin d’activité 씲CFA 씲Retraité (Les retraités et CFA paient leur cotisation au trésorier des retraités de leur département)
Situation administrative 씲Titulaire poste 씲Tit. sur ZR Quotité de temps partiel(le cas échéant)
Echelon et date promotion Congé, détachement (préciser sa nature)
Discipline