• Aucun résultat trouvé

Détermination de la structure des halogénures de silyle par les ondes ultrahertziennes

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Détermination de la structure des halogénures de silyle par les ondes ultrahertziennes"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00234979

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234979

Submitted on 1 Jan 1954

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Détermination de la structure des halogénures de silyle par les ondes ultrahertziennes

B. Bak, J. Bruhn, J. Rastrup-Andersen

To cite this version:

B. Bak, J. Bruhn, J. Rastrup-Andersen. Détermination de la structure des halogénures de silyle

par les ondes ultrahertziennes. J. Phys. Radium, 1954, 15 (6), pp.515-516. �10.1051/jphys-

rad:01954001506051500�. �jpa-00234979�

(2)

515

DÉTERMINATION DE LA STRUCTURE DES HALOGÉNURES DE SILYLE PAR LES ONDES ULTRAHERTZIENNES

Par B. BAK, J. BRUHN et J. RASTRUP-ANDERSEN,

Köbenhavns Universitets Kemiske Laboratorium (Danemark).

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME 15, JUIN 1954,

Le silicium appartient au même groupe de la table périodique, le quatrième, que le carbone.

On doit donc s’attendre à ce qu’on puisse préparer

des composés du silicium, correspondant aux composés organiques et inorganiques du carbone. Cela est confirmé par l’expérience. Ainsi existe une chimie du silicium, qui n’est pas encore aussi volumineuse et riche en détails que la chimie du carbone, mais qui croît constamment en importance pratique et en

intérêt théorique.

L’étude des spectres Raman et infrarouge des composés du silicium a montré que les constantes de force et les potentiels internes sont du même ordre de

grandeur que les constantes des composés correspon- dants du carbone, bien que généralement un peu plus petits. Les spectres de SiH4, SiF4, S’C14, SiBr4, Si2He, quelques halogénures

«

mixtes » de silicium et quelques

autres ont été examinés. Dans tous les cas, les spectres

ont été en accord avec l’hypothèse que les valences du silicium sont dirigées vers les sommets d’un tétraèdre régulier. Dans les cas où cela n’était pas nécessaire pour des raisons de symétrie (SiH4), les spectres Raman et infrarouge n’ont pas permis de

détecter d’écarts même minimes, à partir de cette

structure. Une seule distance interatomiqué a été mesurée, avec une précision satisfaisante, la dis-

tance Si-H dans SiH4, par H. H. Nielsen et ses collaborateurs (Phys. Rev., 1935, 47, 828; 1942, 62, 151). Ils trouvèrent la distance SiH égale

à 1,456 â..

Des expériences de diffraction électronique, con-

duites simultanément, sur un certain nombre d’halo-

génures de silicium ont donné les résultats résumés dans le tableau I.

TABLEAU I.

Distances interatomiques dans les halogénures de silyle déterminées pa,. la technique de la diffraction

des électrons.

Généralement les déterminations ne sont exactes

qu’à +_ o,o2 À environ. De même, les angles de

valence ne peuvent être’ déterminés à mieux que

± 2-3o. On a donc vu, avec un intérêt considérable, les spectroscopistes des micro-ondes commencer à examiner des molécules de ce type avec leur nouvelle

technique. Les résultats obtenus jusqu’à présent

sont résumés dans le tableau II.

Comme on le voit, le calcul d’une série complète

des trois paramètres structuraux

-

deux distances et, un angle

-

n’a été possible que dans quatre cas.

Précédant le travail sur SiD3F et SiD3Cl, entrepris

à Copenhague en 1952, les recherches de Sharbaugh

et Townes sur Si28,29,30H 3 Cl; i5,37 furent les seuls cas

un calcul des paramètres structuraux put être

conduit à partir des seules données ultrahertziennes.

Aussi semblait-il valoir la peine d’essayer de pour- suivre des recherches et des calculs, où l’emploi des

données de la diffraction électronique serait évité.

On s’arrangerait, d’autre part, pour que l’effet isoto-

pique soit maximum,. Aussi, Si D3 F et Si D3 Cl furent préparés

et l’on a déterminé les spectres dans les microondes.

Les résultats ainsi obtenus ont été combinés avec ceux de Townes et Sharbaugh. Comme Townes l’a montré dans le cas des halogénures de méthyle, des

différences entre les points zéro des énergies des

molécules isotopiques ne peuvent être ignorés dans

les calculs. Même les matériaux expérimentaux les plus complets sont insufiisants, à présent, pour

permettre de tenir compte des différences entre les

points zéro des énergies. Heureusement la consé-

quence de beaucoup la plus importante de cet effet est qu’on peut attendre une petite différence entre les

longueurs des liaisons SiH et SiD dans l’état fonda- mental, de l’ordre de 0,01 À. Si cette circonstance est négligée, des valeurs assez différentes des para- mètres moléculaires peuvent se calculer comme le

montre le tableau III, qui a été copié dans un article

de Townes.

Dans nos calculs des paramètres de Sih33; F et Sih3 cl,

on a introduit, comme condition auxiliaire, que la

différence, entre la longueur des liaisons SiH et SiD,

doit être de o,01 A. Il a été très satisfaisant de noter que cela nous a permis de calculer une distance SiH, voisine de celle trouvée dans SiH, par Nielsen, à la fois pour le chlorure et le fluorure. De même, dans

ces deux cas, les angles de valence ont été trouvés sensiblement tétraédriques. Il serait très intéressant

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01954001506051500

(3)

516

TABLEAU I I ,

Distances interatomiques dans les halogénures de sil y le déterminées par la technique des ondes micrométriques.

(’ ) Contenant, bien entendu, les données de Sharbaugh.

(2) Les angles des valences diffèrent de

I

à

des angles du tétraèdre.

TABLEAU 111.

de voir si les données de Sharbaugh pour SiH.Br,

combinées à celles que l’on attend pour SiD.Br, pourront être réunies dans le même dessin général.

La substitution d’un atome d’hydrogène dans SiH4

par un halogène ne produit pas de changement appré-

ciable dans les distances SiH des atomes d’hydro- gène restants, et les angles du tétraèdre régulier ne

subissent pas non plus de changement notable.

Références

Documents relatifs

ﺔﻋوﻣﺟﻣﻟا لﺧاد ﺔﻘﺛﻟا عرز ﻰﻠﻋ لﻣﻌﻟاو ﺎﻬﯾﻔظوﻣ ﻰﻟإ رﺛﻛأ برﻘﺗﻟﺎﺑ ﺔﺳﺳؤﻣﻟا ةرادإ ﺢﺻﻧﻧ كﻟذﻟ ،مﻬﺗاردﻗ ﻊﻣ تﻼﻫؤﻣو تاردﻗ نﻣ درﻓ لﻛ ﻪﻠﻣﺣﯾ ﺎﻣ قﻓو لﻣﻌﻟا بﺻﺎﻧﻣ ﻊﯾزوﺗ

En plus de l’´ etablissement de la phase ferromagn´ etique pour le poucentage de dopage x = 0.5, Wollan and Koehler (1955) ont montr´ e l’´ etablissement d’une structure mixte

Remarque : Calculer un ordre de grandeur permet de vérifier la cohérence d'un résultat.. Exemples : Détermine un ordre de grandeur de ces calculs :

L’effet Raman et le pivotement des molécules dans les cristaux : étude des spectres de basses fréquences des composés dihalogénés du benzène... L’EFFET RAMAN ET LE PIVOTEMENT

Dans la phase 1 ferroélectrique, le spectre de diffu- sion Raman confirme le spectre infrarouge pour les bandes de symétrie Ai, B, et Bz et le complète pour

Nous avons 6tudi6 particulierement les spectres infrarouges et de diffusion Raman du second ordre des deux composes LiH et LiD en suivant leur 6vo-.. lution avec la

Constantes optiques des halogénures de césium a basses températures dans l’infrarouge lointain... CONSTANTES OPTIQUES DES HALOGÉNURES DE

Spectres microondes, structure et constantes de force de la molécule CIF5.. Jurek,