HAL Id: jpa-00235162
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235162
Submitted on 1 Jan 1955
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Variation des constantes élastiques du quartz en fonction de la pression jusqu’à 1000 atm
C. Susse
To cite this version:
C. Susse. Variation des constantes élastiques du quartz en fonction de la pression jusqu’à 1000 atm.
J. Phys. Radium, 1955, 16 (4), pp.348-349. �10.1051/jphysrad:01955001604034801�. �jpa-00235162�
348
:1, moment dipolaire;
N, nombre de molécules par centimètre cube ;
c, constante diélectrique statique;
n, indice de réfraction est transformée en
M, poids moléculaire;
d, densité;
R, réfraction molaire.
L’influence de la température sur l’indice de réfrac- tion a donc été introduite en supposant R constant.
Les légères variations possibles de R avec la tempé-
rature n’affectent certainement pas les résultats.
Selon Buckingham et coll. [6] :
la différence entre les deux valeurs est négligeable
dans les calculs de moment dipolaire.
Fig. i.
La courbe en trait plein de la figure i donne U2 On,
en fonction de l’inverse de la température. La courbe pointillée (en médaillon) donne l’allure supposée en
dehors de l’intervalle de mesure. La courbe se termine
en un point correspondant au moment mesuré pour le gaz [6]. La courbe analogue du phénol [8] est
donnée pour comparaison et le point terminal corres- pond à la valeur moyenne trouvée pour les solutions diluées dans les solvants non polaires [8]. L’abscisse
de ce point est l’inverse de la température critique
du phénol. La figure donne pour la température cri- tique du pyrrole 330° C, valeur très raisonnable. ,
Introduisant l’interaction d’une molécule centrale donnée avec ses z voisins les plus proches, Kirk- wood [9] a été conduit à la formule suivante modifiée
par Frohlich [10] :
où go est le moment du gaz et y l’angle entre les dipôles des molécules voisines. cosy >,t, doit être positif dans le cas de l’association avec dipôles parallèles et négatif pour les dipôles antiparallèles.
D’après la figure i, on pourrait penser que le premier ’
cas serait celui du phénol, le second celui du pyrrole.
Quelques halogénures organiques montrent, comme
le pyrrole, un accroissement de UÔns
pour
décrois-sant. Mais la comparaison avec le pyrrole n’est pas
permise sans de nouvelles considérations sur les structures moléculaires différentes.
Manuscrit reçu le 12 février 1955.
[1] MIRONE P. - Atti Accad. Lincei, Classe di Sc. Fis.
Mat. Nat., I95I, 11, 365.
MIRONE P. et VAMPIRI M. - Ibid., I952, 12, 405.
FUSON, JOSIEN, POWELL et UTTERBACK. 2014 J. Chem.
Phys., I952, 20, I45.
TUOMIKOSKI P. - Ibid., I952, 20, I054.
LINNELL R. H. - Ibid., I953, 21, I79.
TUOMIKOSKI P. - J. Physique Rad., I954, 15, 3I8.
JOSIEN M. L. et FUSON N. - J. Chem. Phys., I954, 22, II69.
TUOMIKOSKI P. 2014 Ibid., I954, 22.
[2] TUOMIKOSKI P. - Mikrochimica Acta, I955, 42 (sous presse).
[3] SCHUPP R. et MECKE R. - Z. El. Chem., I948, 52, 40.
[4] NIINI A. - Ann. Acad. Sc. Fenn., I936, A 46, n° 1.
[5] ONSAGER L. - J. Amer. Chem. Soc., I936, 58, I486.
[6] BUCKINGHAM A. D., HARRIS B. et LE FEVRE R. J. W.
- J. Chem. Soc., I953, I626.
[7] VRIES ROBLES H. DE. - Rec. trav. chim., I939, 58, III.
[8] MECKE R., REUTER A. et SCHUPP R. L. - Z. Nat.
forschg., I949, 4 a, I82.
[9] KIRKWOOD J. G. - J. Chem. Phys., I939, 7, 9II.
[10] FROHLICH H. - Theory of dielectrics, Clarendon Press, Oxford, I939.
[11] HOFFMAN J. D. - J. Chem. Phys., I952, 20, 740.
HESTON W. M. Jr., HENELLY E. J. et SMYTH C. P. - J. Amer. Chem. Soc., I950, 72, 207I.
VARIATION DES CONSTANTES ÉLASTIQUES DU QUARTZ
EN FONCTION DE LA PRESSION JUSQU’A 1000 atm
Par C. SUSSE,
Laboratoire des Hautes Pressions, Bellevue.
En vue de déterminer la variation sous pression
des constantes élastiques du quartz, nous avons poursuivi les travaux entrepris au Laboratoire [1]
sur la fréquence de résonance des lames soumises à
une pression hydrostatique.
Soient f cette fréquence, e l’épaisseur de la lame,
p sa densité, c le coefficient élastique correspondant
à l’orientation de la lame et à la vibration excitée,
la formule classique
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01955001604034801
349 donne sous pression
où Z est la compressibilité cubique du quartz et Se sa compressibilité linéaire suivant l’épaisseur de la lame.
Puisque c est une combinaison linéaire des cons-
tantes élastiques cii du quartz, on voit que l’étude d’un nombre suffisant de coupes différentes permet
de connaître les , cii
-dcij .
dj9Nous avons utilisé des coupes perpendiculaires à
l’axe Y et des coupes qui s’en déduisent par une rotation autour de l’axe X (coupes AT et BT). Le champ alternatif étant appliqué entre les faces prin- cipales de la lame, la vibration a la direction de l’axe X, c’est-à-dire de l’une des dimensions latérales et se propage suivant l’épaisseur.
Seules les constantes Ces, c44 et C 14 interviennent dans l’équation (1). Les lames de quartz recouvertes d’un dépôt d’or d’une fraction de micron d’épaisseur
étaient tenues en des points correspondant à des
noeuds de vibration par des ressorts fixés par un ciment conducteur au dépôt métallique qui servaient à appli-
quer au cristal la différence de potentiel alternative.
La méthode consistait à placer le cristal en réso-
nateur entre un oscillateur variable et un appareil
de détection, la mesure de fréquence se faisant par
un procédé de battements.
Fig, i.
Les mesures faites à 30° C et jusqu’à 1000 kg lem 2
ont montré une variation linéaire dont la figure 1
donne un exemple pour des lames de fréquence 3 Mes
et de coupe AT, BT et Y.
Les pentes obtenues sont données dans le tableau I.
TABLEAU 1.
On voit que l’effet est bien de nature intrinsèque.
En effet, les écarts observés pour les valeurs de I df
, f dp
suivant les échantillons de même coupe sont de l’ordre de grandeur de ceux qui proviendraient d’une
erreur d’orientation de la coupe de I ou 2 degrés (ce qui est très vraisemblable). ’
A partir des valeurs moyennes du tableau I, l’équa-
tion (2) fournit les résultats suivants :
Pour les cij à pression atmosphérique qui figurent
dans ces équations, on a pris les valeurs des cons-
tantes adiabatiques indiquées par Cady [2] comme
les plus probables.
A notre connaissance ce sont les premières données
sur les constantes élastiques du quartz sous pression.
L’interprétation de ces résultats pour un corps aussi
complexe que le quartz nous paraît actuellement difficile, une telle interprétation n’ayant été tentée
jusqu’à présent que dans le cas plus simple de mono-
cristaux de structure cubique [3].
Manuscrit reçu le 14 février 1955.
[1] PEREZ J. P. et JOHANNIN P. - J. Physique Rad., I952, 13, 428.
[2] CADY. - Piezoelectricity, Moc Graw Hill, New-York, I946.
[3] LAZARUS D. - Phys. Rev., I949, 76, 545-553.
COLLOQUE DE PHYSIQUE DES BASSES TEMPÉRATURES
Un Colloque de Physique des très basses tempé-
ratures doit avoir lieu sous le double patronage de
l’Union Internationale de Physique pure et appliquée
et de la Commission 1 de l’Institut International du
Froid. Il sera incorporé dans le Congrès quadri-
annuel du Froid qui commence à la Sorbonne,
à Paris, le mercredi 31 août 1955.
Les premières réunions seront uniquement consa-