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Mesure des constantes élastiques du quartz par diffusion Brillouin
L. Cecchi, R. Vacher, L. Danyach
To cite this version:
L. Cecchi, R. Vacher, L. Danyach. Mesure des constantes élastiques du quartz par diffusion Bril-
louin. Journal de Physique, 1970, 31 (5-6), pp.501-506. �10.1051/jphys:01970003105-6050100�. �jpa-
00206932�
MESURE DES CONSTANTES ÉLASTIQUES DU QUARTZ
PAR DIFFUSION BRILLOUIN
par L.
CECCHI,
R.VACHER,
L. DANYACHLaboratoire de
Physique
de l’EtatCristallin,
Faculté des Sciences deMontpellier (Reçu
le 22septembre 1969,
révisé le Ilfévrier 1970)
Résumé. 2014 Après avoir rappelé le
principe
de la méthode de mesure des constantesélastiques
par diffusion
Brillouin,
les auteurs décrivent sonapplication
au cas du quartz et donnent les valeursnumériques
de ces constantes à la température ordinaire. Une étude des différentes causes d’in- certitude permet d’évaluer la signification des résultats obtenus.Abstract. 2014 After an outline on the
principle
of Brillouin scattering measurement of elastic constants, its application to quartzcrystal
is described. The numerical values of elastic constants at room temperature aregiven.
The significance of the said results can be determined accordingto the various causes of
uncertainly
herein studied.1. Introduction. - Une étude
bibliographique
desnombreux
procédés expérimentaux
de détermination des constantesélastiques [1] a permis
dedégager
cer-tains
avantages
de la méthode de mesure par diffusionBrillouin,
dont leprincipe
est connudepuis plusieurs
années
[2].
Sonapplication
nécessite la mise en évi- dence des troiscomposantes
et la mesureprécise
deleur écart en
fréquence.
Lesperfectionnements
techni-ques nécessaires ont été décrits dans un article
précé-
dent
[3] ;
ils ont étécomplétés
par undispositif
d’éta-lonnage
interférentiel desenregistrements permettant
la mesure des écarts enfréquence
avec une incertitude inférieure à 30/00.
2.
Principe
de la méthode. - 2.1 RAPPELS D’ÉLAS- TICITÉ(CRISTAL PIÉZOÉLECTRIQUE).
- Les relationsentre
tensions, déformations, champ
et inductionélectriques peuvent
s’écrire :avec : T tenseur des
tensions, S
tenseur des déforma-tions,
E et Dchamp
et inductionélectriques, CE
tenseurdes constantes
élastiques
àchamp électrique
constant,e tenseur de
piézoélectricité
à déformation constante,e tenseur de
permittivité.
Les transformations liées à la
propagation
desondes
élastiques
de hautefréquence
étantadiabatiques,
toutes les relations sont écrites à
entropie
constanteet l’indice S est sous-entendu
(on
note parexemple :
E
E,S
,,kl
pourCijkl .
En prenant comme variables
indépendantes
ladéformation et l’induction
électrique,
on peutrempla-
cer les
équations (1)
et(2)
par :cD
tenseur des constantesélastiques
à induction élec-trique
constante, h tenseur depiézoélectricité
à défor-mation
constante, P
tenseurimperméabilité diélectrique.
La relation entre les
composantes
dec’
etCD
s’écrit :Pour une onde
élastique
sepropageant
dans le milieu de massevolumique
p,supposé continu,
les compo- santes dudéplacement
U d’un élément de volumevérifient le
système d’équations
différentielles :Le Corre
[4]
a montré que les solutions en ondesplanes
sont données par :
où l’on pose : p distance du
plan
d’onde àl’origine, Qj composantes
du vecteur unitaireQ
de la normale à l’ondePour les mouvements
périodiques
en p et t,l’expres-
sion
(7)
devient :avec
où V est la vitesse de l’onde.
A une direction de
propagation
donnée sont doncassociées trois directions de
vibration,
vecteurs propresArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01970003105-6050100
502
de la matrice
n~,
normales entre ellesd’après
les pro-priétés
desymétrie
den * ;
elles ne sont engénéral
ni purementlongitudinales,
nipurement
transversales.Les trois valeurs
propres y’ associées,
réelles etposi- tives,
s’obtiennent par la résolution de :Les caractères de
symétrie
de lapropagation
des ondessont discutés dans
l’appendice.
2.2 DIFFUSION BRILLOUIN. - De
façon
schéma-tique,
lephénomène
secomprend
comme une « réfle-xion sélective » de la lumière incidente sur ceux des
plans
de densité maximale créés parl’agitation
ther-mique qui
vérifient les conditions deBragg.
A ladifférence de la diffusion des rayons
X,
lesplans
sonten mouvement ; il en résulte un
changement
de fré-quence par effet
Dôppler.
Une des
approches théoriques possibles interprète
ladiffusion comme le rayonnement de la densité de
pola-
risation créée par le
champ électromagnétique
inci-dent
[5], [6], [7].
Seules interviennent dans la diffusion les ondesélastiques
très voisines d’une onde « active » orientée sensiblement suivant leplan
bissecteur de(q, q’),
avec q etq’
vecteurs unitaires des normalesaux ondes lumineuses incidente et diffusée.
Soient :
~1 et N la
longueur
d’onde et lafréquence
de l’ondeélastique « active » ;
~, et v la
longueur
d’onde dans le vide et lafréquence
de la lumière
incidente ;
Ci et e2,
Ci
ete’
les vecteurs unitaires des deux vibrationsqui
sepropagent
sans déformationrespecti-
vement suivant q et
q’ (les
cas étudiés seront suffisam-ment
simples
pour que e2 ete~
soient dans leplan
dediffusion et donc el et
e~ perpendiculaires
à ceplan) ;
n~ et
n~-
les indices de réfraction du milieu pour la lumièrepolarisée respectivement
suivant(e
ete~,) ;
8 =
(q, q’) l’angle
de diffusion.Pour des faisceaux incident et diffusé
polarisés
sui-vant e~ et
e§,,
l’onde « active » est définie par :Pour chacun des vecteurs d’onde définis par
(13)
et(14),
il existe trois directions de vibration et trois vitesses depropagation (11)
et(12).
Leschangements
de
fréquence
sont alors donnés par :Si les faisceaux incident et diffusé ne sont pas
polarisés,
chacune des six raies de diffusion est
formée,
par suite de labiréfringence,
de quatre composantes distantes d’unpetit nombre
de mk(1
mk =[8].
Lepouvoir
de résolution de notrespectromètre
est insuf -fisant pour les mettre en évidence mais
l’emploi
depolarisations
convenables permet d’éviter leurappari-
tion simultanée.
2.3 DÉTERMINATION DES CONSTANTES
ÉLASTIQUES.
-Nous
emploierons
la notationsimplifiée
usuelle : lestenseurs tij
et ekl nepossèdent
chacun que six compo-santes
indépendantes [9] ;
il est commode de lesreprésenter
par des vecteurs d’un espace à six dimen- sions. Le tenseur devient une matricesymétrique
Cap avec la
correspondance :
1Les constantes
élastiques
non nulles dans lequartz
sont :
La détermination des constantes
élastiques
àchamp électrique
constant àpartir
des mesures de la vitesse des ultrasons dans le quartz a été étudiée parplusieurs
auteurs
[10
parexemple].
Mc Skimin donne un tableaud’équations
pourplusieurs
directions de vibration per- mettant de donner la valeur de toutes les constantesélastiques.
Ces résultats peuvent être utilisés pour la méthode de mesure par diffusion Brillouin en tenantcompte
d’une conditionsupplémentaire :
l’intensité de la raie de diffusion créée par un mode de vibration n’est pastoujours
suffisante pourpermettre
la mesure de la vitesse depropagation correspondante.
Les
équations
depropagation
dans les directions depropagation
et pour les modes de vibration utiliséssont rassemblées dans le tableau I.
Il n’est pas utile de fixer une orientation de
Q
pour la mesure de c12 car cette constante se calculed’après :
On
peut
ainsi obtenir la valeur de toutes les constantes àchamp électrique
constant et dequelques
constantesà induction
électrique
constante.3.
Dispositif expérimental.
- 3.1 MONTAGE. -Le montage de diffusion utilisé est désormais classi- que
[11 ].
La source est un laser à argon ionisé LGA 1098 CSF(~,
= 4 880À),
l’élément résolvant uninterféromètre de
Fabry-Pérot plan
à couches multi-diélectriques
et lerécepteur
unphotomultiplicateur
EMI 9502 SA.
L’exploration
dusystème
d’anneaux se fait par variation linéaire de lapression
dans l’enceinte conte- nant l’étalon.Néanmoins,
pour éliminer les erreursdues à un éventuel défaut de linéarité du
dispositif,
lesenregistrements
sont étalonnés enfréquence
par un réfractomètre du type « Gacon »[12].
Cetappareil
est un interféromètre de Michelson à
prisme
de KosterTABLEAU 1
réglé
auvoisinage
du contactoptique,
et dont l’undes bras est maintenu à
pression
constante, tandis que l’autre est mis en communication avec l’enceinte. La variation depression
nécessaire àl’exploration
d’unordre du F. P. résolvant
correspond
audéplacement
de 150 maximums
équidistants
pour le Michelson de contrôle. L’incertitude sur l’écart enfréquence
due auxerreurs de
pointé
et aux défauts de linéarité n’excède pas 5 x10-¢
en valeur relative.3.2 CHOIX DES ÉCHANTILLONS. - Nous avons fait tailler et orienter aux rayons X trois échantillons cubi- ques
permettant
la mesure des vitessesélastiques
dansles directions
indiquées
auparagraphe
2.3. Les cris-taux sont
repérés
par rapport aux axesOX,
0 Y et OZ usuels : OZ suivant l’axe ternaireA3,
de senspositif
choisi
arbitrairement ;
OY est laprojection
sur leplan
XO Y de l’une des trois arêtes b du rhomboèdreprimitif
issues de l’extrémitépositive
deA3 ;
l’axe OX(binaire)
est tel que le trièdre XYZ soit direct.- Echantillon 1 : XYZ. Les normales aux faces sont
parallèles
aux axesOX,
0 Y et OZ.- Echantillon 2 : MNZ. Les normales aux faces sont
parallèles
àOM,
ON et OZ avec OM et ONrespectivement
bissectrices intérieure et extérieure de(OX, 0 Y).
- Echantillon 3 : IJX. Les normales aux faces sont
parallèles
à01, OJ,
OX avec OI et OJrespective-
ment bissectrices intérieure et extérieure de
(0 Y, OZ).
4. Résultats pour le
quartz.
- 4.1 RÉSULTATS. - Les mesures ont été faites dans toutes les orientationsindiquées
dans le tableau I.L’angle
de diffusion est de 900 dans tous les cas. Suivant le nombre de raies mesurables fournies par unenregistrement
avec uneprécision suffisant,
on peut déterminer pourchaque position,
une, deux ou trois constantesélastiques d’après :
- -
Le tableau II résume les résultats obtenus
(en
1010 Newtons.m)
à latempérature
de 25 °C(moyennes
de 15 mesures aumoins)
avecConstantes à
champ électrique
constant-
Constantes à induction
électrique
constante, -
504
TABLEAU III
Constantes
élastiques CE
du quartz(en 1010 N/m2)
4.2 DISCUSSION. - Nous avons étudié l’action des diverses causes d’incertitude en nous attachant à véri- fier leur influence par des
expériences
de diffusionchaque
fois que cela étaitpossible.
a)
Précisionet fidélité
dudispositif.
-- L’écart entreles trois valeurs de
b6B
mesurées sur un mêmeenregis-
trement est inférieur à 3 x
10-3
en valeur relative : ilreprésente
l’incertitude due aux défauts delinéarité,
de stabilité
mécanique
etthermique,
et aux erreurs de lecture.b) Réglage.
- Les erreurspeuvent provenir
d’unedétermination
imprécise
del’angle
de diffusion oud’un mauvais
réglage
des faces de l’échantillon par rapport aux faisceaux. Nous avons faitplusieurs
sériesd’enregistrements,
d’unepart
enréglant chaque
foisl’angle
dediffusion,
d’autrepart
enreprenant
leréglage
de la
perpendicularité
de l’échantillon aux faisceaux incident et diffusé avantchaque expérience.
Les résul-tats obtenus ne font
apparaître
aucun écart mesurable.c) Influence
de latempérature.
- Latempérature
dulaboratoire,
mesuréependant
lesexpériences,
estégale
à 25° ± 1 °C. Un calcul à
partir
des coefficients detempérature
donnés dans[14], [15], [16],
montre que cette variation n’entraîne aucune erreur notable sur la valeur des constantesélastiques.
d)
Orientation des axes. - Laposition
des axescristallographiques
parrapport
aux arêtes des cristaux est définie à 1 °près
par le fournisseur. L’incertitude relative est de l’ordre de 2 x10-4
pour C11, c33, c44 et C14, et de 2 x10-2
pour C66, c12 et c13.Des
expériences
de diffusion permettent de vérifier laprécision
de la taille :- si l’orientation est
convenable,
les échantillons XYZ et IJX ont chacun deux facesperpendiculaires
àl’axe binaire X. Une rotation de 180° autour de la normale à ces faces ne doit pas
changer
l’écart enfréquence ;
- d’autre part, la diffusion par des ondes de nor-
male
élastique Q
=(0, 1, 0) peut
être obtenue àpartir
des échantillons IJX et MNZ. Les mesures faites mon-
trent que l’incertitude sur l’orientation des cristaux est certainement inférieure à 1 °.
L’ensemble des résultats ci-dessus
permet
d’affirmerque la valeur des écarts en
fréquence
est connue àmieux que 3 et de calculer l’incertitude sur les constantes
élastiques (tableau II).
4.3 COMPARAISON DES RÉSULTATS OBTENUS AUX VALEURS MESURÉES PAR LES MÉTHODES CLASSIQUES. - Nous avons réuni dans le tableau III les résultats obte-
nus par
plusieurs
auteurs utilisant les méthodes de résonance ou les méthodes« pulse
echo ».L’incertitude
expérimentale figure
dans le tableaulorsqu’elle
est donnée par l’auteur.Les résultats obtenus par diffusion Brillouin concor-
dent aux incertitudes
expérimentales près
avec lesrésultats obtenus par les autres méthodes.
5. Conclusion. - La méthode décrite
présente l’avantage
de ne pasimposer
deperturbations
notablesau
milieu ; l’agitation thermique
fournit les ondesplanes
de faibleamplitude
nécessaires et le cristal est étudié auvoisinage
del’équilibre mécanique ;
deplus,
les mesures ne sont pas influencées par les conditions auxlimites,
c’est-à-dire par la forme del’échantillon,
du moins pour les dimensions usuelles.Techniquement,
leprocédé
est limité par la nécessité d’utiliser un matériautransparent
de bonnequalité optique.
D’autre part, dupoint
de vuethéorique,
laméthode
dynamique
ne saurait fournir toutes les cons- tantesélastiques
avec la mêmeprécision.
cll et C33correspondent
à des modeslongitudinaux
purs, c44 et C66 à des modes transversaux purs : on peut trouver des directions de vibrationqui
mettent enjeu
une seulede ces constantes. Par contre, C12 et c13 décrivent la contraction d’un élément de volume dans des direc- tions
perpendiculaires
à la tension et c14 un cisaille- ment provenant del’anisotropie
du milieu. Il nousparaît impossible
de trouver des modes de vibrationqui
mettent enjeu
ces constantes defaçon prépondé-
rante ; dans toutes les
équations
que nous avons déve-loppées,
ellesapparaissent
en combinaison et corres-pondent
à des effets très faibles.Plusieurs améliorations
techniques
sontenvisagées
pour ces mesures : immersion de
l’échantillon, emploi
d’un interféromètre de
Fabry-Pérot sphérique
et d’unbanc de comptage de
photons,
utilisation d’undispo-
sitif éliminant la diffusion sans
changement
de lon-gueur d’onde mis au
point
au Laboratoire[17].
Sur le
plan théorique,
nousespérons qu’une analyse complète
de l’action dechaque
constanteélastique
dans la
propagation
des ondes nous permettra d’ac- croître encore laprécision
des mesures.Appendice.
- EFFETS DE LA SYMÉTRIE CRISTALLINE SUR LA PROPAGATION DES ONDESÉLASTIQUES.
- Si deux ondesélastiques
se propagentrespectivement
dans des directions
Q
etQ’ qui
se déduisent l’une de l’autre par uneopération
desymétrie
S de laclasse,
ilest évident que les vitesses de
propagation
doivent êtreles mêmes dans les deux cas et les directions de vibra- tion
symétriques
dansl’opération
S.Néanmoins,
cerésultat
n’apparaît
pas parsimple
considération de nou de n* dont les termes
dépendent
de la direction depropagation Q.
D’autre
part,
lessimplifications imposées
au tenseur cpar la
symétrie
du milieu nes’appliquent plus
autenseur
c*, qui possède
engénéral
21composantes indépendantes :
on sait que cerésultat,
constatéexpé-
rimentalement par Atanasoff et
Hart,
les avait amenés à attribuer auquartz
lasymétrie monoclinique.
Nous nous proposons de vérifier que les
symétries
de la classe cristalline sont conservées pour les vitesses de
propagation
et les directions devibration,
enpré-
sence ou non de
piézoélectricité.
a)
Milieu nonpiézoélectrique.
- Il faut prouver que les matricesn(Q)
définie paret
n(Q’)
définie par :ont mêmes valeurs propres si
Q’
=SQ
où S est lamatrice d’une
opération
desymétrie
de la classe.Pour
cela,
considérons le nouveausystème
d’axesobtenu en
appliquant l’opération
desymétrie
auxvecteurs de base du
système
initial. Soient les composantes du tenseur crapporté
aux nouveaux axes.Puisque S
est uneopération
desymétrie
de laclasse,
les composantes du tenseurrapporté
aux nou-veaux axes sont
égales
terme à terme à celles du tenseurrapporté
aux anciens axes :Les composantes du tenseur
n(Q), rapportées
auxnouveaux axes, s’écrivent :
Les
6j
sont les composantes du vecteurQ rapporté
aux nouveaux axes. Le choix du
changement
d’axesentraîne :
D’après (19)
et(21),
La matrice
n(Q’)
est doncégale
terme à terme à lamatrice
nr(Q)
transforméecanonique
den(Q)
dansl’opération
et les deux matrices ont mêmeéquation caractéristique
et mêmes valeurs propres comme il est connu.D’autre part, les
composantes
des vecteurs propres den(Q’)
sontégales
terme à terme aux composantes des vecteurs propres denr(Q) rapportés
aux nouveauxaxes : les vecteurs propres de
n(Q’)
sont donc lestransformés de ceux de
n(Q)
dansl’opération
desymé-
trie S.
b)
Milieupiézoélectrique.
- La matricen*(Q)
s’écrit :
cE
tenseur des constantesdiélectriques
àchamp
élec-trique
constantNous avons vu comment se transforme le
premier
terme du membre de droite de
(23).
Les deux facteurs etQj Qk du
second terme(que
nous noteronsdépendent
deQ.
Pour une ondeélastique
sepropageant
suivantQ’ :
Par raison de
symétrie,
onpeut
écrire :les définitions étant les mêmes que dans le para-
graphe
a(ces expressions
sontanalogues
àl’expres-
sion
(19)
pour les En tenant compte deQû
=Q~,,
il vient :
le dénominateur est un
scalaire,
d’oùIl vient donc :
506
si i =
i’, j = j’, k
=k’,
1 = l’ et les composantes deN(Q’),
données par :sont
égales
à celles deNr(Q)
données par :Ce
qui
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