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Submitted on 1 Jan 1939
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Remarques à propos de l’article : recherches sur l’ozone
atmosphérique
E. Vassy
To cite this version:
REMARQUES
A PROPOS DE L’ARTICLE :RECHERCHES SUR L’OZONE
ATMOSPHÉRIQUE
Par E. VASSY. Dans le numéro de mars de ce même
journal,
Barbier et
Chalonge
ontpublié
un article oùil est
question
del’épaisseur
et de latempérature
moyenne de l’ozoneatmosphérique.
Bien que leurs résultatssoient,
dansl’ensemble,
en accord avec lesmiens,
il meparait
boncependant
d’éluciderquelques
points particuliers.
Tout
d’abord, j’ai
relevé unelégère
inexactitude,
sansgrande importance
d’ailleurs. Dans leurhisto-rique
sur latempérature
de l’ozoneatmosphérique,
il est écrit que les seules déterminations existantes
se
rapportent
à des observationsdiurnes ;
or, si dans ma thèse lafigure
25 serapporte
en effet à des obser-vations diurnes(celles
deDufay),
lafigure
24 serapporte
à des observationsnocturnes,
lesquelles
d’ailleurs avaient été
faites,
commeje
l’aiindiqué,
encollaboration avec Mai. Barbier et
Chalonge.
Une seconde observation est relative à la
prétendue
supériorité
de leur méthode sur la mienne. Enrepre-nant leurs
notations,
la méthode quej’ai employée
consiste à déterminer T
d’après
la relation :Dans mon
procédé, je
détermine,
diaprés
cette.
l n_ h ..,
b
formule,
20 - pour
p chacun des minimacl’absorp-tioii,
etj’en
obtiens ensuite la valeur moyenne. Considérons maintenant la méthode de 1B1JVI. Barbieret
Chalonge.
Comme ils le font remarquer, leuréqua-tion
(3)
se ramène à :où ~~ n’esL autre que
puisque,
sauf une seuleexception,
.~ = 1.1-lartant de
là,
au lieu de calculer y, ils utilisent :la suxmrre étant étendue aux six
iiininla,
etet
inéquation
qui
donne T devient :On voit donc que, si l’on se débarrasse des y,
l’,
-.1 .1. d. Q__ 1 JB
r
et x,
Y. 1 ils 1 utilisent pour déterminer p er20 - T
la même100
relation que moi. La seule différence est que, au lieu de faire une détermination pour
chaque
minimumet d’en faire ensuite la moyenne, ils déterminent la valeur moyenne des
numérateurs,
puis
celle desdéno-minateurs,
et font lerapport
ensuite.Seulement on
peut
alors se demander pourquelles
raisons cette méthode
présente
sur lapremière
«l’av.an-tage
d’éliminer les trois causes d’erreurssuivantes,
par le faitqu’on
se borne à comparer despoints
trèsvoisins sur le cliché :
«
a)
Incertitude sur la courbed’énergie
del’étoile ;
«
b)
Incertitude sur la valeur del’absorption
pardiffusion,
qui
varie d’unjour
à l’autre suivant l’étathygrométrique
del’air ;
«
c)
Variations accidentelles locales de la sensibilitéde la
plaque. »
Pour
terminer,
leprocédé
quej’avai,s
indiqué lorsque
j’ai exposé
la méthode avait eu au moinsl’avantage
de me montrer que dans certaines conditions J a
précision
devenait nulle. Aussi(page
55 de mathèse)
j’avais
pris
le soin de lesindiquer
dans les termessuivants :
« Nous laisserons de côté les
longueurs
d’ondeplus
grandes
que 3 295 A et cellesplus
courtes que 3 190 A.Ceci est
parfaitement
justifié,
car :« 1~ Pour les
longueurs
d’ondeplus grandes
que3 295
A,
commeje
l’aidéjà dit,
les coefficientsd’ab-sorption
sonttrop
faibles pourpermettre
de faire de bonnes mesures dansl’atmosphère
avec les massesd’air utilisées...
« 20 Pour les
longueurs
d’ondeplus
courtes que3 190
l,
l’influence de latempérature
sur les coefficients devient si faible que les erreursexpérimentales
deviennentrapidement
du même ordre que lesvaria-tions dues à la
température.
»En
effet,
dans le dénominateur k(1-- a),
d’unepart a
devient très voisin de1,
d’autrepart a
estconnu avec une
précision
d’autant moins bonne que a serapproche
de 1. Cetteimprécision explique
l’écart anormal constaté enadoptant
l’une ou l’autre des deux séries de coefficients a ; cet écart redevientnormal,
ainsi queje
l’avaisindiqué
page60,
si l’onsupprime
les deux minima 3 165 et 3 151 À.Je pense
qu’au
contraire le fait d’avoirajouté
dans les calculs ces deux minima diminue considérablementla
précision.
Manuscrit reçu le 25 mars 1939.