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Sur la comparaison des écarts des doublets magnétiques observés parallèlement ou perpendiculairement au champ magnétique

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00241659

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241659

Submitted on 1 Jan 1911

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Sur la comparaison des écarts des doublets magnétiques observés parallèlement ou perpendiculairement au

champ magnétique

A. Dufour

To cite this version:

A. Dufour. Sur la comparaison des écarts des doublets magnétiques observés parallèlement ou perpendiculairement au champ magnétique. J. Phys. Theor. Appl., 1911, 1 (1), pp.189-194.

�10.1051/jphystap:0191100103018901�. �jpa-00241659�

(2)

189

ne jaillirait pas, il pourrait se produire des aigrettes très puissantes

et très dangereuses, si le potentiel des nuages inférieurs en contact

avec l’antenne est très élevé. Aussi convient-il de s’abstenir absolu- ment de développer l’antenne quand le ballon passe dans des nuages.

Peut-être même ce danger existe-t-il pour un ballon quelconque,

sans antenne, quand il passe entre deux couches de nuages. On sait

en effet que, si on porte les deux boules d’un éclateur à des poten- tiels élevés et de signes contraires, de manière toutefois que l’étin- celle ne puisse pas tout à fait jaillir, et qu’on approche un bâton iso-

lant, en ébonite par exemple, l’étincelle jaillit aussitôt. Le ballon peut jouer le rôle du bâton d’ébonite entre deux couches de nuages

représentant les deux pôles de l’éclateur. Si le ballon est enduit de

peinture métallisée (aluminite), le danger est encore plus considé-

rable.

C’est à cette cause que l’on pourrait peut-être attribuer certaines

catastrophes restées inexpliquées et en particulier celle survenue à

un ballon militaire italien, il y a quelques années.

SUR LA COMPARAISON DES ÉCARTS DES DOUBLETS MAGNÉTIQUES OBSERVÉS PARALLÈLEMENT OU PERPENDICULAIREMENT AU CHAMP MAGNÉTIQUE ;

Par M. A. DUFOUR.

Les résultats obtenus jusqu’à ces derniers temps, dans l’étude du

phénomène de Zeeman, étaient d’accord avec la loi de Cornu, expri-

mant la correspondance entre les décompositions magnétiques cons-

tatées dans les deux sens principaux d’observation, et sur la géné-

ralité de laquelle Cotton a appelé récemment l’attention (~). Quelques raies, étudiées dernièrement par Tenani, Nagaoka, etc., semblent pourtant faire exception à cette loi.

Tenani (2) étudie, à l’aide d’un réseau, les changements magné- tiques de quelques raies des deuxièmes séries secondaires des spectres des éléments du second groupe de Mendéléeff, les raies

~

5167,41 du magnésium, À

_

4678,37 du cadmium et

(1) Société française de Physique, séance du 7 mai 1909; le t. VI ! 1909),

p. 188.

(2) TENB:XI, Rendiconli Ace. dei Lincei, 5e série, t. XVII (1908, 2e semestre), p. 11.4;

t. XVIII (1909, 1@r semestre), p. 6’H; t. XIX ’1910, Ier semestre), p. 198.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0191100103018901

(3)

190

~~

=

4046,3 du anercure. Il compare en particulier les écarts des

doublets magnétiques fournis par ces raies dans un champ de

15 à 18.000 unités, et observés soit parallèlement, soit perpendicu-

lairement aux lignes de force ; à cet effet l’électro-aimant est muni de pièces polaires percées servant à l’observation longitudinale, et,

pour l’observation transversale, un système de trois prismes à ré-

flexion totale permet d’utiliser, dans la direction longitudinale pré- cédente, la lumière émise par l’étincelle perpendiculairement au champ.

Pour la raie Vit du magnésium, Tenani trouve une différence de iÀ

=

0,12 unité d’Angstrôm entre les écarts des composantes

extrêmes du doublet de cette raie, pour les deux sens principaux d’observation, dans un même champ, de l’ordre de 17.000 unités.

L’écart du doublet, calculé en admettant qu’on a pour cette raie

est d’environ 0,85 U. A. La différence des écarts observée par Tenani serait donc d’environ 14 0/0 de l’écart même du doublet.

Pour les deux autres raies signalées précédemment, cette diffé-

rence est plus faible; un calcul analogue montre que, pour la raie

h

_

4678,37 du cadmium, la différence des doublets constatée par Tenani (0,0 i ~1. A. dans un champ de 16.800 unités) représente en-

core à peu près 10 0/0 de l’écart du doublet magnétique considéré.

Corbino (1 ) appelle l’attention sur une cause d’erreur signalée

aussi par Cotton : dans les expériences de Tenant, le champ magné- tique n’est pas uniforme, surtout à cause de la présence de pièces polaires percées ; « la différence des écarts des doublets magné- tiques observés dans les deux sens principaux d’observation ne

pourra, dit-il, être prise en considération que si l’on constate son existence dans un champ véritablement uniforme (~ ). »

Des différences du même genre ont été cependant constatées par

Nagaoka (2) sur certaines raies du spectre de l’hélium, observées

cette fois encore avec un spectroscope à échelons. Il en serait de même pour la raie D~ 1 du sodium (3) et la raie verte dn mercure (~).

(1) CoRBi--N-o, CÍ1nento, 5e série, t. XIX (1910), p. 425 ; Physikalische Zeit- schyifl, t. XI (1910), p. 521 .

(2) NAGAOKA, t. LXXXI (~l909), p. 188.

(3) le Ra/filon, t. YIn (191t~, p. 20.

(4) Ph!jsikalische Zeitscfii>ifl, t. XI (1910), p. 189.

(4)

191 D’une façon plus générale, d’après Nagaoka et Takamine (~ ), le phé-

nomène de Zeeman longitudinal ne suivrait pas la même loi, en

fonction du champ, que l’effet transversal, le premier paraissant, au

moins dans les champs faibles, être supérieur au second.

Dans les expériences de Nagaoka sur l’hélium, Koch (2) fait remar-

quer qu’il peut exister une cause d’erreur systématique provenant de l’observation oculaire de composantes magnétiques très serrées ; le pointé de chaque composante peut être influencé par l’existence de la

composante voisine.

Quoi qu’il en soit, certains résultats tendent à établir l’existence d’une différence entre l’écart d’un doublet étudié parallèlement aux lignes de force et l’écart du même doublet, pour un même champ,

observé dans le sens perpendiculaire au précédent. Ils seraient donc en opposition avec la règle de Cornu, qui s’applique même, ainsi que je l’ai montré pour les vapeurs, aux dissymétries d’intensi-

tés ou de positions ~3).

Afin de voir s’il en était ainsi, j’ai comparé entre eux le phé-

nomène longitudinal et le phénomène transversal présentés par la raie verte

_

5167,41 du magnésium (précisément celle dont Tenani s’est occupé) et la raie bleue du zinc

_

4630, appartenant

toutes deux aux deuxièmes séries secondaires triples. Je ne me suis

pas occupé des raies signalées par Nagaoka, leur étude étant beau- coup plus difficile.

Technique

-

On a cette fois opéré dans un charnp ma- gnétique à pen près uniforme, produit par un gros électro-aimant,

entre pièces polaires tronconiques pleiîîes 1). Le diamètre de la face terminale de ces pièces polaires P est d’environ 25 millimètres ; l’entrefer n’a pu être réduit qu’à 1.4, millimètres. Dans ces conditions, pour un courant de 35 ampères dans l’électro-aimant, le champ obtenu, mesuré par le phénomène de Zeeman sur la raie bleue du zinc, a atteint la valeur de 24 950unités.

La source lumineuse S était constituée par une étincelle électrique condensée, de 2 à 4 millimètres de longueur, jaillissant dans l’air,

entre deux tiges formées du métal étudié, ayant chacune environ (1) NAGAOKA et le Radium, t. VIII (19ll), p. 2~1.

(2) KocH, Physilitilisclie Zeitsch1’ifl, t. XI (1910), p. 612.

(3) Il convient aussi de signaler que, dans le cas des cristaux, MM. du Bois et Elias ont constaté des anomalies analogues. Mais J. Becquerel vient de montrer [Colnples Rendus, t. CLII’ (1 !Ji!), p. 183] qu’elles pouvaient être attribuées à un

défaut d’orientation des cristaux.

(5)

192

3 millimètres de diamètre. Comme d’ordinaire, une self convenable

se trouvait dans le circuit de l’étincelle.

On s’est astreint à ne changer de place ni l’étincelle, ni l’élec- troaimant, quand on passe de l’observation longitudinale à l’obser-

vation transversale. A cet effet, l’ensemble des appareils est disposé

pour observer le phénomène de Zeeman avec la lumière émise sui- vant ST, perpendiculairement au champ. Pour rendre possible, dans

ces conditions, l’observation longitudinale, on s’est servi du procédé

de Cotton, consistant dans l’emploi d’un petit prisme de verre V,

dont la face hypoténuse est à 45° des lignes de force ; les ’rayons

émis dans le sens SV des lignes de force sont réfléchis totalement par cette face et sont renvoyés suivant VL dans la direction utilisée

précédemment (fig. 1). Il en résulte un léger déplacement latéral de

FIG. 1.

-

S, étincelle; V, prisme de verre à réflexion totale; MAI, mica servant

d’isolant; P, P, pièces polaires pleines; ST, observation transversale ; SVL, ob- servation longitudinale. (Échelle du dessin : AB

=

1 centimètre.)

la source utilisée; on corrige son effet à l’aide de la lentille éclairante pour maintenir le réseau entièrement couvert par les rayons lumi-

neux. La réflexion totale qui se produit sur cette face hypoténuse

ne gène pas, puisqu’elle ne modifie pas les longueurs d’onde des radiations utilisées. La même remarque s’applique aux feuilles M

de verre mince ou de mica qui servent d’isolant entre l’étincelle et l’électroaimant. Il convient enfin de noter qu’il n’y avait pas d’appa-

reil de polarisation sur le chemin de la lumière. Les clichés obtenus lors de l’observation longitudinale ne montrent pas d’une manière sensible les composantes vibrant parallèlement aux lignes de force.

Résultats.

-

(~n a donc photographié dans ces conditions les dé-

compositions magnétiques des deux raies indiquées. La durée de

pose était d’environ quarante-cinq minutes pour le magnésium et de

(6)

193

cinq à dix minutes pour le zinc. Les mesures des écarts des doublets ont été faites à la machine à diviser sur les clichés originaux. Afin

d’avoir un repère commode pour comparer entre eux les divers cli-

on a mesuré en même temps les distances des composantes étudiées aux composantes des raies voisines. Les nombres trouvés pour ces distances étant les mêmes sur les différents clichés, au près environ, il suffit de comparer entre elles les valeurs me-

surées des écarts des doublets étudiés sans leur faire subir de cor-

rection. Voici les résultats :

Il résulte de ce tableau que, cc2c moins au près, l’écart du dou-

blet observé _parallèleîîîeîèt aux lignes de force est égal à celui du doublet observé dans la direct£on perpendicula£re.

Un procédé commode pour contrôler ces mesures de clichés con-

. ,

1 1 l’

.

ÓÀ

1 d d

.

siste à calculer l’expression H),2 pour chacune de ces deux raies.

,-

On sait qu’on doit trouver ici, d’après Runge et Paschen, des ré-

sultats égaux entre eux. Pour effectuer ce calcul, on a pris comme longueur d’onde de ces raies les valeurs suivantes données par

Eder (2) pour le magnésium et par Kayser et Runge (3) pour le zinc :

(1) On aurait pu aussi photographier le spectre du fer sur les différents clichés.

) KAYSER, Haîzdbuclt Spekt1’oscopie, t. V, p. 713.

) DUFET, Données nurnériques, t. l, p. 19.

(7)

194

L’écart des doublets, déduit des mesures, est de 1,252 U. A. pour la raie étudiée A

_

5167 du magnésium et 1,023 U. A. pour la raie a

-

4680 du zinc. En admettant pour le zinc la valeur de

résultant des mesures connues de MM. Cotton et Weiss, on trouve

pour le magnésium., cl’aprés les nombres donnés ici :

L’accord est donc très satisfaisant.

En résu~né, les écarts des doublets magnétiques des raies )B

==

5167

du magnésium et ),

----

4680 du zinc, observés dans un champ intense

constant, en utilisant soit la lumière émise parallèlement au champ,

soit la lumière émise perpendiculairement aux lignes de force, ont

une valeur qui reste invariable, au moins au près. La loi de 100 p

°

correspondance entre les phénomènes de Zeeman relatifs aux deux

sens principaux d’observation est donc à nouveau véritiée et conso-

lidée par les exemples étudiés ici.

LE POTENTIEL DISRUPTIF DANS UN CHAMP MAGNÉTIQUE (1) ;

Par M. EUGÈNE BLOCH.

L’influence d’un champ magnétique sur la décharge dans les gaz raréfiés a déjà fait l’objet de nombreuses et intéressantes recherches.

On pourra en trouver l’historique dans diverses publications et en particulier dans l’ouvrage bien connu du professeur J.-J. Thomson sur la Conductibl1/t(f Je me bornerai donc à rap-

peler que Phlcker etHittorff ont été, dans ce domaine, des initiateurs,

et que des expérimentateurs comme Birlieland, Lehmann, Villard, Pellat, etc., ont obtenu, sur ce sujet, les nombreux et importants

(1) Communication faite à la Société française de Physique, séance du 3 fé-

vrier 19H.

,

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