Me contacter: sans hésiter
• jean-marie.de-conto@univ-grenoble-alpes.fr
•
04 76 82 54 12 (campus)
• http://jmdeconto.pagesperso-orange.fr/
pour les supports de cours
• http://maths.tetras.org/
pour les TDs (Guillaume Laget)
Cours à l’IUT1
Maths S1, mécanique S2, métrologie S3 , chaîne de mesure S4
Activités
• Professeur des Universités, enseignant-chercheur
• Physique des particules (accélérateurs)
• Direction de thèses, comités scientifiques, CNRS…
• Chargé de mission Artistes de Haut Niveau à l’UGA (INP, Sciences-Po, ENSAG, UGA)
Conseils
•
Prenez des notes en cours et arrêtez moi si je vais trop vite
•
Posez des questions y compris en amphi
•
Demandez au prof , pas aux voisin(e)s
•
Pas de rappels de cours en TD
• Venez avec le cours, et en l’ayant regardé au préalable
• Revoyez le cours et/ou le TD avant d’y assister
•
Cours et TD sont obligatoires
•
Sortir de cours en n’ayant guère compris n’est pas grave: c’est la répétition qui permet d’assimiler
(cours+relecture+TD+questions au prof…)
•
Sachez les “formules à connaître” que je vous indique
•
Demandez de l’aide si besoin (“soutien” si besoin, rattrapage
pour absence etc)
Résolution d’un problème grâce aux mathématiques : un point au milieu de plusieurs autres.
•
Poser correctement le problème
•
Modéliser le problème et précisant les hypothèses
•
Résoudre le problème
•
La connaissance du comportement physique vous guide pour trouver des solution (ex: eq. Diff avec second membre)
•
Rester conscient que cette solution est dépendante du modèle
•
F=ma est FAUX en physique relativiste
•
Chute libre = parabole vrai pour un champ de pesanteur uniforme.
Ellipse en réalité
•
Vitesse relative = différence des vitesses est FAUX en physique
relativiste
Quelques trucs
•
Les maths: une boîte à outils indispensable dans votre cas, mais aussi (surtout) une science très riche.
•
Détournement de citations: « Ora et labora » / « Tais-toi et calcule » (Saint Benoît, Feynman, Cohen-Tannoudji, Serge Haroche) .
•
Rôle indispensable de l’écrit: prendre des notes, travailler les exercices à l’écrit.
•
Simple lecture des diapos: non (passivité)
•
Calculatrice
• Pour résoudre les problèmes ? Non
• Pour se vérifier? Absolument
•
Internet? Attention!
Plan du cours
•
Rappels: formules usuelles de dérivation, logarithmes et exponentielle
•
Fonctions et équations trigonométriques
•
Nombres complexes
•
introduction aux fonctions de plusieurs variables, différentielles
•
Intégration
•
Equations différentielles
•
Vecteurs, équations linéaires
•
Coordonnées polaires, cylindriques
« anecdote »
2 + 3 ∙ 42 = 50 (2 + 3) ∙ 4 2 = 400
• Priorités (décroissantes)
• Puissances
• Produit et rapport
• Somme et différence
• Rôle indispensable des parenthèses
sin 0 + 𝜋
2 = 1 sin 0 + 𝜋
2 = 𝜋 2 sin 0 +𝜋
2 = 𝜋 2
Fonctions d’une seule variable
Rappels
Continuité
Dérivation
Extrema
Continuité
• Une fonction peut être continue ou non, selon que sa courbe
représentative l’est ou non.
• Exemples
• f(x)=1/x est discontinue en 0 car non définie.
• La courbe qui à x associe 0 pour x<0 et 1 sinon est définie partout et non continue en 0.
• Les fonctions polynômiales sont continues
• La fonction sin(x)/x est non définie en 0. On peut néanmoins la
prolonger par continuité en lui donnant la valeur 1 en zéro.
Limite à droite
•
On dit que +∞est la limite de f quand x tend vers x0 si pour tout A, on peut
trouver η tel que
•
A gauche c’est pareil avec x
0-x<
A
0)
( x A si x x
f
Limites finies
• Théorème
: Quand la limite existe, elle est unique.
• Théorème
: Quand une
fonction admet une limite finie en un point ou elle est définie, elle y est continue. Si elle n’y
est pas définie, on peut la définir en ce point en la prolongeant par continuité
(exemple déjà donné : sin(x)/x en zéro).
0
0
)
( )
( lim
petit assez
que dès veut on
l'
que fixé
à L de proche aussi
) (
0
x x si L
x f L
x f
x x x
f
x x
Limites infinies (un seul exemple)
•
On dit que +∞est la limite de f quand x tend vers x0 si pour tout A, on peut
trouver η tel que
•
•
L’infini a un signe!!!
0)
( x A si x x
f
A
•
Soient f et g deux fonctions
Si lim
𝑥→𝐴𝑓(𝑥) et lim
𝑥→𝐴𝑔(𝑥) existent et sont finies alors
𝑥→𝐴lim 𝑓 𝑥 + 𝑔(𝑥) = lim
𝑥→𝐴𝑓(𝑥) + lim
𝑥→𝐴𝑔(𝑥)
𝑥→𝐴lim 𝑓 𝑥 ∙ 𝑔(𝑥) = lim
𝑥→𝐴𝑓(𝑥) ∙ lim
𝑥→𝐴𝑔(𝑥)
• Sinon on peut avoir des formes indéterminées
< 0 >
< 0 >
< +∞ >−< +∞ >
< ∞ >
< ∞ >
< 0 >∙< +∞ >
• On ne calcule pas avec les formes indéterminées
• <0>
<∞>n’est pas une forme indéterminée (la limite est zéro)
• < +∞ >+< +∞ >n’est pas une forme indéterminée (la limite est +∞)
Quelques règles pour les limites à ±∞
•
Toute puissance de x l’emporte sur le logarithme
•
L’exponentielle l’emporte sur toute puissance de x
•
La limite à ±∞ d’une fraction rationnelle (rapport de deux polynômes) est égale à la limite du rapport des termes de plus haut degré
0
0 ) ln(
lim
) 0 lim ln(
) ln(
lim
) ln(
lim
0 0
n
x x
x x x
x
n x
x n x x
exp( )
0lim
) lim exp(
0 ) exp(
lim
) exp(
lim
x x
x x x x
n x
x n x x
𝑠𝑖𝑛𝑥 Pas de limite en zéro
𝑥→2lim 2𝑥2 + 𝑥 + 4
𝑥→1lim
1 𝑥2 − 1
𝑥→−1lim
1 𝑥2 − 1
• Limites en + ∞ de
2𝑥 − 𝑒𝑥
𝑥3+2
3−𝑥4 et 𝑥3+2
3+𝑥3
𝑒𝑥 𝑥3 + 1
ln(𝑥2) 𝑥3
𝑒−𝑥 ∙ cos(𝑥) et 𝑒𝑥 ∙ cos(𝑥) cos(2𝑥 + 1)
𝑥3
Quelques rappels (sans démonstration)
Dérivation
• Le nombre dérivé, quand il existe, caractérise la pente d’une courbe en un point
• 𝑓′ 𝑥0 =sin(𝜃)ൗcos(𝜃)= tan(𝜃)où est « l’angle limite »
• Une fonction n’est pas nécessairement dérivable en un point (discontinuité ou point anguleux).
• Si une fonction est dérivable alors elle est continue (dans le domaine de dérivabilité).
• Si la dérivée s’annule et change de signe, la fonction admet un extrémum
• 𝑢 + 𝑣 ′ = 𝑢′+ 𝑣′
• 𝑎𝑢 ′ = 𝑎𝑢′ pour a constant
• 𝑢𝑣 ′ = 𝑢′𝑣 + 𝑢𝑣′
• 𝑢
𝑣
′ = 𝑢′𝑣−𝑢𝑣′
𝑣2
• 𝑔(𝑓(𝑥) ′ = 𝑔′(𝑓 𝑥 ) ∙ 𝑓′(𝑥)
Notation: 𝑔 ∘ 𝑓 𝑥 = 𝑔(𝑓(𝑥))
• Ex: 𝑔 𝑥 = 𝑥2 + 1 𝑒𝑡 𝑓 𝑥 = sin 𝑥
• 𝑔 ∘ 𝑓 𝑥 = 𝑠𝑖𝑛2(𝑥) +1
• 𝑓 ∘ 𝑔 𝑥 = 𝑠𝑖𝑛 𝑥2+ 1
Dérivation et limites
• Définition : Si la limite L existe, la fonction qui associe à x le nombre dérivé de f en x est la fonction dérivée de f par rapport à x.
• Théorème : La dérivée en un point est la pente de la courbe en ce point.
• Propriété 1: Une fonction dérivable en un point y est continue
• Propriété 2 : Une fonction impaire a pour dérivée une fonction paire et vice-versa.
Preuve?
• Non dérivabilité si
• Non continuité OU
• Point anguleux
• Devinette. Existe-t-il
• Des fonctions jamais continues
• Continues mais jamais dérivables
• Dérivables mais jamais continues
x f x
x f x x
L f
x
x
0
0 0
0 ( ) ( ) lim
lim
x0
dx
xdf
Δf
Δx 𝑓 𝑥0 + ℎ ~𝑓 𝑥0 + ℎ ∙ 𝑓′(𝑥0) quand h est petit
Un exemple amusant
•
Pour x<=1:
•
continue
•
dérivable
•
Pour x>1
•
continue
•
Pas dérivable
1
2
) ) sin(
(
n
n
n x nx
f
Dérivées usuelles ( à savoir sauf les deux dernières)
•
𝑥
𝛼→ 𝛼𝑥
𝛼−1•
𝑥 = 𝑥
1/2→
12
𝑥
−1/2=
12 𝑥
• 1
𝑥
= 𝑥
−1→ −𝑥
−2= −
1𝑥2
•
cos 𝑥 → − sin 𝑥
•
sin(𝑥) → cos(𝑥)
•
cos 𝑎𝑥 + 𝑏 → −𝑎 ∙ sin 𝑎𝑥 + 𝑏
•
sin 𝑎𝑥 + 𝑏 → 𝑎 ∙ cos(𝑎𝑥 + 𝑏)
•
1 + 𝑥
3→
12 1+𝑥3
∙ 3𝑥
2•
1 + 𝑐𝑜𝑠
3(𝑥) →
12 1+𝑐𝑜𝑠3(𝑥)
∙ 3𝑐𝑜𝑠
2(𝑥) ∙ −sin(𝑥)
•
Remarque de notation: on note également 𝑓
′𝑥 sous la forme 𝑑𝑓
𝑑𝑥
Exemple: dériver
𝑥 𝑥 + 1 cos 3𝑥 + 2 𝑠𝑖𝑛3(𝑥) et sin(𝑥3)
ln 2𝑥 − 1 ln(2𝑥)
𝑥 𝑒1/𝑥 𝑒2𝑥−3
3𝑥 + 1
Minimum – maximum - extremum
• Théorème : Pour admettre un extremum local, il est nécessaire que la dérivée s’annule.
• Si La dérivée s’annule et change de signe, alors on a un extremum local.
• Si on passe de – à + c’est un minimum
• Si on passe de + à – c’est un maximum
6 x5
5 x 6
6 x5
6
Minimum – maximum – extremum (le même!)
• Théorème
: Pour admettre un extremum local, il est nécessaire que la dérivée s’annule.
•
Si la dérivée seconde est négative, alors on a un maximum local.
•
Si la dérivée seconde est positive, alors on a un minimum local.
6 x5
5 x 6
6 x5
6
Dérivation de fonctions composées
( )
( ) )(
) ( ))
( ( )
(
x g x g f x F
x g f x
g f x F
La dérivée de la composée est le produit des dérivées.
Comme f agit sur g(x), f’ agit également sur g(x)
Dérivation de la réciproque
F est la réciproque de f si 𝐹(𝑓(𝑥)) = 𝑥
𝑥 ⟼ 𝑓 𝑥 = 𝑦 𝐹 𝑦 = 𝑥 ⟻ 𝑦
𝑥 ∈ [0, +∞[⟼ 𝑓 𝑥 = 𝑥2 = 𝑦 𝑥 = 𝐹 𝑦 = 𝑦
𝑥 = 𝐹 𝑓 𝑥 = 𝐹 𝑦 1 = 𝐹′ 𝑓 𝑥 ∙ 𝑓′ 𝑥 𝐹′ 𝑦 = 1
𝑓′ 𝑥 = 1 𝑓′(𝐹 𝑦 ) Dérivation
𝑦 = 𝑓 𝑥 = 𝑥2
𝑦 ′ = 1
𝑓′ 𝑥 = 1
2𝑥 = 1 2 𝑦
x 𝑦 = 𝑓 𝑥 = 𝑥2
𝑥 = 𝑦2 → 𝑦 = 𝑥 les pentes
𝑥 ⟼ 𝑦 = 𝑓 𝑥 𝑥 ⟼ 𝑑𝑦
𝑑𝑥 = 𝐺 𝑦
𝑦 ⟼ 𝑥 = 𝑓
−1(𝑦) 𝑦 ⟼ 𝑑𝑥
𝑑𝑦 = 1 𝐺 𝑦
𝑦 = 𝑥 2 𝑑𝑦
𝑑𝑥 = 2 ∙ 𝑥 = 2 ∙ 𝑦
𝑥 = 𝑦 𝑑𝑥
𝑑𝑦 = 1 2 ∙ 𝑦
Sous réserve d’existence et de définition
𝑥 ⟼ 𝑦 = 𝑓 𝑥 𝑥 ⟼ 𝑑𝑦
𝑑𝑥 = 𝐺 𝑦
𝑦 ⟼ 𝑥 = 𝑓
−1(𝑦) 𝑦 ⟼ 𝑑𝑥
𝑑𝑦 = 1 𝐺 𝑦
𝑦 = tan 𝑥 𝑑𝑦
𝑑𝑥 = 1 + tan 2 𝑥 = 1 + 𝑦 2
𝑥 = arctan 𝑦 𝑑𝑥
𝑑𝑦 = 1 1 + 𝑦 2
Sous réserve d’existence et de définition
𝑥 ⟼ 𝑦 = 𝑓 𝑥 𝑥 ⟼ 𝑑𝑦
𝑑𝑥 = 𝐺 𝑦
𝑦 ⟼ 𝑥 = 𝑓
−1(𝑦) 𝑦 ⟼ 𝑑𝑥
𝑑𝑦 = 1 𝐺 𝑦
𝑦 = 𝑠ℎ 𝑥 = 𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥 2
𝑑𝑦
𝑑𝑥 = 𝑒 𝑥 + 𝑒 −𝑥
2 = 𝑦 2 − 1
𝑥 = argsh 𝑦 𝑑𝑥
𝑑𝑦 = 1
𝑦 2 − 1
Sous réserve d’existence et de définition
𝑥 ⟼ 𝑦 = 𝑓 𝑥 𝑥 ⟼ 𝑑𝑦
𝑑𝑥 = 𝐺 𝑦
𝑦 ⟼ 𝑥 = 𝑓
−1(𝑦) 𝑦 ⟼ 𝑑𝑥
𝑑𝑦 = 1 𝐺 𝑦
𝑦 = 𝑠𝑖𝑛 𝑥 𝑑𝑦
𝑑𝑥 = cos(𝑥) = 1 − 𝑦 2
𝑥 = arc𝑠𝑖𝑛 𝑦 𝑑𝑥
𝑑𝑦 = 1
1 − 𝑦 2
Sous réserve d’existence et de définition
Fonctions logarithmes et exponentielle
•
La fonction logarithme népérien est la fonction définie par
•
Autrement dit:
• Propriété: le logarithme du
produit est égal à la somme des logarithmes (on suppose a et x positifs)
• 𝑑
𝑑𝑥
ln 𝑥 =
1𝑥
avec ln(1)=0
•
ln 𝑥 =
1𝑥 𝑑𝑡𝑡•
Soit 𝑓 𝑥 = ln(𝑎𝑥) (avec a constant)
→
𝑓
′𝑥 =
1𝑎𝑥
∙ 𝑎 =
1𝑥
→
ln 𝑎𝑥 = ln 𝑥 + 𝐶
→
ln 𝑎 = ln 1 + 𝐶 = 𝐶
→
𝐶 = ln 𝑎
→
ln 𝑎𝑥 = ln 𝑎 + ln(𝑥)
Propriétés élémentaires
•
Domaine de définition: ℝ
∗+•
Fonction strictement croissante
•
lim
𝑥→+∞
ln 𝑥 = +∞
•
lim
𝑥→0+
ln 𝑥 = −∞
•
ln 1 = 0
•
ln 𝑥𝑦 = ln 𝑥 + ln 𝑦
•
ln
𝑥𝑦
= ln 𝑥 − ln(𝑦)
•
Il existe un nombre 𝑒 ≈ 2.718 tel que ln 𝑒 = 1
𝑥→+∞lim
ln(𝑥) 𝑥𝑛
= 0 𝑛 > 0
Histoires de dérivées: dérivée logarithmique
•
Quelle est la dérivée (si elle existe) de𝑔 𝑥 = 𝑙𝑛 𝑥 ?
•
Pour x>0, on a 𝑥 = 𝑥 donc 𝑔 𝑥 = ln 𝑥 donc 𝑔′ 𝑥 = 1/𝑥
•
Pour x<0, on a 𝑥 = −𝑥 donc 𝑔 𝑥 = ln −𝑥
𝑔′ 𝑥 =
1−𝑥
∙ −1 =
1𝑥
également
𝑑
𝑑𝑥
ln 𝑥 =
1𝑥
pour tout x≠0
•
De la même manière, pour toute fonction f, on a 𝑓(𝑥) = ±𝑓 𝑥
• 𝑑
𝑑𝑥
𝑙𝑛 𝑓(𝑥) =
𝑑𝑑𝑥
𝑙𝑛 ±𝑓(𝑥) =
1±𝑓(𝑥)
∙ ±𝑓′(𝑥) =
𝑓′(𝑥)𝑓(𝑥)
𝑑
𝑑𝑥 ln 𝑓(𝑥) = 𝑓′(𝑥)
𝑓(𝑥)
Théorème
•
Les primitives de
𝑓′(𝑥)𝑓(𝑥)
sont 𝑙𝑛 𝑓(𝑥) + 𝐶 avec C une constante réelle quelconque
•
Exemple:
න
−2
−1
3𝑥
2𝑑𝑥
𝑥
3+ 2 𝑑𝑥 = 𝑙𝑛 𝑥
3+ 2
−2−1= ln 1 − ln 6 = − ln 6 = ln( 1 6 )
•
Les primitives de
1𝑥
sont 𝑙𝑛 𝑥 + 𝐶 avec C une constante réelle quelconque
•
Exemple:
−2−1 𝑑𝑥𝑥
= ln 1 − ln 2 = − ln 2 = ln(
12
)
La fonction exponentielle
• Def: la fonction exponentielle est la fonction réciproque de la fonction logarithme
.
• Propriété fondamentale
• exp 1 = 𝑒 car ln 𝑒 = 1 par définition Donc exp 𝑛 = 𝑒 ∙ 𝑒 ∙ 𝑒 ⋯ 𝑒 ∙ 𝑒 = 𝑒𝑛
• On montre que pour tout x réel on a:
• On a bien sûr: exp −𝑥 = 𝑒−𝑥 = 1/𝑒𝑥
e
xx ) exp(
) ln(
) ln(
) ln(
) exp(
ab b
a
e e y
x
x y
𝑦 = exp 𝑥 ⟺ 𝑥 = ln(𝑦)
) exp(
) exp(
)) exp(ln(
) exp(
) ln(
) ln(
) ) ln(
ln(
)
ln( x y a b ab x y ab ab x y
b y
a
x
Autres propriétés
• L’exponentielle est définie sur ℝ tout entier
• Sa courbe représentative s’obtient par
symétrie de la courbe de ln par rapport à la diagonale
𝑑
𝑑𝑥
𝑒
𝑥= 𝑒
𝑥 et 𝑑𝑑𝑥
𝑒
𝑓(𝑥)= 𝑓′(𝑥)𝑒
𝑓(𝑥)𝑑
𝑑𝑥 𝑒
𝑎𝑥= 𝑎𝑒
𝑎𝑥
a bab a
e e
ab a e
) exp(
) ln(
En rouge: fonction exponentielle.
En vert: fonction ln
exp( )
0lim
) lim exp(
0 ) exp(
lim
) exp(
lim
x x
x x x x
n x
x n x x
Un exemple: 𝑒 𝑥 + 𝑒 −𝑥 = 3
•
On pose 𝑒
𝑥= 𝑋
•
𝑋 +
1𝑋
= 3 ⟹ 𝑋
2− 3𝑋 + 1 = 0 ⟹ 𝑋 =
3± 52
•
Les deux valeurs trouvées pour X sont positives et correspondent à
𝑥
1= 𝑙𝑛
3+ 52
et 𝑥
2= 𝑙𝑛
3− 52
•
Si X solution, 1/X aussi. Si x solution, -x aussi
•
On a bien
3+ 52
∙
3− 52
=
9−54
= 1 donc les solutions en X sont inverses l’une de l’autre et les solutions en x opposées
•
𝑥
1= 𝑙𝑛
3+ 52
et 𝑥
2= −𝑥
1Logarithme de base quelconque
• Soient x et b deux nombres réels positifs et non nuls. On cherche 𝛼 tel que 𝑥 = 𝑏𝛼
𝑥 = 𝑒ln(𝑥) = 𝑏𝛼 = 𝑒ln(𝑏) 𝛼 = 𝑒𝛼∙ln(𝑏)
⟹ ln 𝑥 = 𝛼 ∙ ln 𝑏 ⟹ 𝛼 = ln(𝑥) ln(𝑏)
• On dit que 𝛼 est le logarithme à base b de x et on le note 𝑙𝑜𝑔𝑏(𝑥) = ln(𝑥)
ln(𝑏)
• Exemple le plus fréquent: b=10 (logarithme décimal)
• Nombre de chiffres d’un nombre entier N?
𝐸 𝑙𝑜𝑔10(𝑁) + 1 où E désigne la partie entière
• Décibel: mesure de la puissance relativement à une puissance de référence 𝐺𝑑𝐵 = 10 ∙ 𝑙𝑜𝑔10 𝑃
𝑃𝑟𝑒𝑓
• Exemple: le dBm indique la puissance relativement à Pref=1mW
Trigonométrie – Equations trigonométriques
•
Tout se fait sur le cercle trigonométrique (rayon 1)
•
Mesure et orientation des angles
•
Formules trigo simples
•
Un angle est défini modulo
OM
x y
P
Q
degrés radians180
0 2k] 2 , 0
0 [
ou] ,
0 [
3 , , ,
2,0,2,
2
sin θ = 𝑂𝑃 cos θ = 𝑂Q
tan θ = 𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑐𝑜𝑠𝜃
𝜃
La fonction tangente
•
Domaine de définition:
ℝ\ (2𝑛 + 1)
𝜋2
•
Périodique de période 𝜋
•
Infinité d’asymptotes verticales
•
Dérivée:
• 𝑑𝑡𝑎𝑛(𝑥)
𝑑𝑥
=
1𝑐𝑜𝑠2(𝑥)
= 1 + 𝑡𝑎𝑛
2(𝑥)
A savoir par cœur ou à savoir retrouver
θ s in c o s
0 0 1
6
2 1
2 3
4
2 2
2 2
3
2 3
2 1
2
1 0
2 ? sin
2 ? cos
2 ? sin
2 ? cos
? sin
? cos
? sin
? cos
2 ? sin 3
2 ? cos 3
2 ? sin 3
2 ? cos 3
• Acheter une loupe
• Rouge: par
cœur
• Vert: savoir déduire
• Orange:
savoir que
cela existe et penser à
lire le formulaire
Fonction arctangente
•
L’équation 𝑦 = tan(𝑥) admet une solution unique dans
l’intervalle ]-/2, /2[ notée arc𝑡𝑎𝑛(𝑦).
•
Une autre solution de 𝑦 = tan(𝑥) est arctan(y) + π
•
Conclusion: l’ensemble des solutions de 𝑦 = tan(𝑥) est
arctan(𝑦) + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
y<0
arc𝑡𝑎𝑛(𝑦)
y>0
Tangente et arctangente
•
Domaine de définition: ℝ\ (2𝑛 + 1)
𝜋2
•
Périodique de période 𝜋
•
Infinité d’asymptotes verticales
•
Dérivée:
• 𝑑𝑡𝑎𝑛(𝑥)
𝑑𝑥
=
1𝑐𝑜𝑠2(𝑥)
= 1 + 𝑡𝑎𝑛
2(𝑥)
1
2arctan 1 x x dx
d
D étermination de l’angle à partir de son sinus ET de son cosinus
•
Dans ce cas, l’angle est unique (à 2 près)
•
Une seule une valeur est solution. Laquelle ?
•
La fonction arctan a ses valeurs dans le demi-cercle
trigonométrique de droite ]-/2,
/2[, correspondant aux cosinus
positifs.
b x
a x
cos sin
)
/ arctan(
) / arctan(
/ )
tan(
b a x
OU
b a x
b a x
) / arctan(
/ )
tan(
0 )
cos( x x a b x a b
b
cos( x ) 0 tan( x ) a / b x arctan( a / b ) b
Attention: dans certains domaines, le cas+𝜋n’arrive jamais (en électricité, par exemple, une résistance est toujours positive) mais ce n’est pas une généralité!
Equations angulaires
n
•
Un exemple simple
•
Une solution fausse
•
La solution juste
•
Il y a en fait (ici) 5 solutions
•
Nota:
•
Cas général: n solutions
??????
10 5 2
k n n
k n
2 2
2 10 10
5 10 10
5 8 ,10
5 6 ,10
5 4 ,10
5 2 ,10
10
5 2 10
2 2 5
k k
Equations trigonométriques 𝑎 ∙ cos 𝑥 + 𝑏 ∙ sin 𝑥 = c
On change éventuellement les signes pour avoir c>0 On écrit 𝑎 ∙ cos 𝑥 + 𝑏 ∙ sin 𝑥 = 𝐴 ∙ cos(𝑥 − 𝜑)
𝑐 = 𝑎 ∙ cos 𝑥 + 𝑏 ∙ sin 𝑥 = 𝑎2 + 𝑏2 ∙ 𝑎
𝑎2 + 𝑏2 ∙ cos 𝑥 + 𝑏
𝑎2 + 𝑏2 ∙ sin 𝑥 cos 𝜑 = 𝑎
𝑎2+𝑏2 et sin 𝜑 = 𝑏
𝑎2+𝑏2
𝑐 = 𝑎2 + 𝑏2 ∙ cos 𝑥 − 𝜑 → cos 𝑥 − 𝜑 = 𝑐
𝑎2 + 𝑏2 = 𝐾 Condition d’existence de solution: 𝐾 ≤ 1
𝜑 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑏
𝑎 si a>0 et 𝜑 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑏
𝑎 + π si a<0 sin 𝑥 − 𝜑 = ± 1 − 𝐾2
tan 𝑥 − 𝜑 = ± 1−𝐾2
𝐾 → 𝑥 − 𝜑 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 ± 1−𝐾2
𝐾 car c>0 𝑥 = 𝜑 ± 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 1−𝐾2
𝐾 + 2𝑘𝜋 = 𝜑 ± 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑎2+𝑏2−𝑐2
𝑐 + 2𝑘𝜋
Cette mise en forme est indispensable: la somme des carrés des coefficients doit valoir 1
Procédure
•
On s’assure qu’il y a des solutions 𝑐 ≤ 𝑎
2+ 𝑏
2•
On change les signes si besoin pour avoir c>0 𝑥 = arctan
𝑏𝑎
+𝜋 𝑠𝑖 𝑎 < 0 ± 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛
𝑎2+𝑏2−𝑐2𝑐
+ 2𝑘𝜋
•
Cas où l’équation est en x: deux familles de solutions (deux points sur le cercle)
•
Cas où l’équation est en nx: 2n familles de solutions (2n
points sur le cercle) et du 2k/n
2 )
sin(
3 )
cos(
4 x x
2 ≤ 16 + 9
𝜑 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑏
𝑎 si a>0 et 𝜑 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑏
𝑎 + π si a<0 → 𝜑 = −arctan 3
4
𝑥 = 𝜑 ± 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑎2+𝑏2−𝑐2
𝑐 + 2𝑘𝜋 = −arctan 3
4 ±𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 21
2 + 2𝑘𝜋
2 )
3 sin(
3 )
3 cos(
4 x x
3𝑥 = −arctan 3
4 ±𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 21
2 + 2𝑘𝜋 𝑥 = 1
3 ∙ −arctan 3
4 ± 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 21
2 + 𝑘 ∙ 2𝜋
3
2 )
sin(
3 )
cos(
4
x x
2 ≤ 16 + 9 𝜑 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑏
𝑎 si a>0 et 𝜑 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑏
𝑎 + π si a<0 → 𝜑 = arctan 3
4 + 𝜋 𝑥 = 𝜑 ± 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑎2+𝑏2−𝑐2
𝑐 + 2𝑘𝜋 = arctan 3
4 + π ±𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 21
2 + 2𝑘𝜋
2 )
sin(
3 )
cos(
4 x x
La somme de deux fonctions sinusoïdales de même
fréquence est une fonction sinusoïdale de même fréquence
•
•
NOMBRES COMPLEXES
• Introduction
• Définition
• Calcul algébrique
• Module et argument
• Formule de Moivre
• Formules d’Euler
• Linéarisation et développement d’expression trigonométriques
Quelques questions
𝑥 + 2 = 0 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℕ ⟹ 𝑥 = −2 ∈ ℤ 3𝑥 − 2 = 0 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℤ ⟹ 𝑥 = 2/3 ∈ ℚ
𝑥2 − 2 = 0 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℚ ⟹ 𝑥 = ± 2 ∈ ℝ
𝑎𝑥2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℚ ⟹ 𝑥 = −𝑏 ± Δ 2𝑎 Exemple: 𝑥 ∉ ℚ 𝑠𝑖 Δ = 2 ∙ 𝑞2 𝑒𝑡 𝑞 ∈ ℚ
⟹ 𝑥 = 𝑢 + 𝑣 2
2 ∉ ℚ
La somme et le produit de deux nombres de la forme 𝑢 + 𝑣 2 est solution d’une équation du second degré dont le discriminant est de la forme Δ = 2𝑞2 (éventuellement q=0)
« reculer »
« découper des parts»
« irrationnel »
−𝑏± Δ
2𝑎 seront dits conjugués 𝑧1 = 1 + 2 2 ↔ ҧ𝑧1 = 1 − 2 2
𝑥 − 𝑧1 ∙ 𝑥 − ҧ𝑧1 = 𝑥2 − 2𝑥 − 7 = 0 ∆= 2 ∙ 42 𝑧2 = 1 + 3 2 ↔ ҧ𝑧1 = 1 − 3 2
𝑥2 − 2𝑥 − 17 = 0 ∆= 2 ∙ 62
𝑧3 = 𝑧1 ∙ 𝑧2 = 13 + 5 2 ↔ ҧ𝑧3 = 13 − 5 2 𝑥2 − 26𝑥 + 119 = 0 ∆= 2 ∙ 102
𝑧4 = 𝑧1 + 𝑧2 = 2 + 5 2 ↔ ҧ𝑧4 = 2 − 5 2 𝑥2 − 4𝑥 − 46 = 0 ∆= 2 ∙ 102 ҧ𝑧3 = 𝑧1 ∙ 𝑧2 = ҧ𝑧1 ∙ ҧ𝑧2 ҧ𝑧4 = 𝑧1 + 𝑧2 = ҧ𝑧1 + ҧ𝑧2
𝑢 + 𝑣 2 𝑢 − 2𝑣
• On a étendu l’ensemble des rationnels en lui adjoignant une dimension supplémentaire 2
• L’ensemble obtenu permet de trouver toutes les solutions et toutes les équations de discriminant 2𝑞2
• 2 est un nombre « irrationnel » que les grecs n’acceptaient pas Nombres complexes:
• Si l’on sait résoudre 𝑥2 + 1 = 0 alors on saura résoudre toute équation polynomiale à coefficients réels (non-démontré ici)
• Les solutions de cette équation ne peuvent être réelles
• On doit donc montrer qu’elles existent et ce qu’elles sont.
• On les notera « i » et « -i ».
• « i » signifie « imaginaire » car on n’acceptait pas cette notion à la Renaissance
• Toute équation polynomiale à coefficients réels aura des solutions dites complexes de la forme 𝑧 = 𝑥 + 𝑖 ∙ 𝑦
• On pourra travailler avec les nombres complexes comme avec les nombres réels. On aura fait une extension des réels, notée ℂ
Nota: irrationnel ou imaginaire traduit la difficulté d’acceptation de la notion, à l’origine
Le nombre i
𝑥 + 2 = 0 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℕ ⟹ 𝑥 = −2 ∈ ℤ 3𝑥 − 2 = 0 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℤ ⟹ 𝑥 = 2/3 ∈ ℚ
𝑥2 + 1 = 0 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℝ ⟹ 𝑥 = ±𝑖 ∈ ℂ
−1 ∙ 𝑥 = −𝑥 𝑖2𝑥 = −𝑥
Si l’on associe la multiplication par « i » à un quart de tour, celle par 𝑖2correspond bien à un demi-tour.
Les nombres complexes doivent être cherchés dans le plan (x,y) et associé à des rotations et des homothéties (« zooms »)
« reculer »
« découper des parts»
« faire demi-tour»
ℛ𝜃1 𝑥
𝑦 = 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙ 𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙ 𝑦
−𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙ 𝑥 + 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙ 𝑦
ℛ𝜃2(ℛ𝜃1 𝑥
𝑦 ) =
𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 − 𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 ∙ 𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 + 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 ∙ 𝑦
− 𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 + 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 ∙ 𝑥 + 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 − 𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 ∙ 𝑦
•
Deux rotations:
somme des angles+formules de trigo•
Rotation et homothétie (“zoom”)
𝑅1 ∙ ℛ𝜃1 𝑥
𝑦 = 𝑅1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙ 𝑥 + 𝑅1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙ 𝑦
−𝑅1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙ 𝑥 + 𝑅1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙ 𝑦
•
Deux rotations et deux zooms
𝑅2 ∙ℛ𝜃2(𝑅1 ∙ℛ𝜃1 𝑥 𝑦 )
=
𝑅1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙𝑅2 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 −𝑅1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙𝑅2 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 ∙ 𝑥 + 𝑅1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙𝑅2 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 +𝑅1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙𝑅2 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 ∙ 𝑦
− 𝑅1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙ 𝑅2 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 + 𝑅1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 ∙ 𝑥 + 𝑅1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙ 𝑅2 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 − 𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙ 𝑅2 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 ∙ 𝑦
y
x 𝜃1
Cosinus et sinus de la somme des angles
𝑅2 ∙ℛ𝜃2(𝑅1 ∙ ℛ𝜃1 𝑥 𝑦 )
=
𝑅1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙𝑅2 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 −𝑅1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙𝑅2 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 ∙ 𝑥 + 𝑅1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙𝑅2 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 +𝑅1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙𝑅2 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 ∙ 𝑦
− 𝑅1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙ 𝑅2 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 + 𝑅1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 ∙ 𝑥 + 𝑅1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙ 𝑅2 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 − 𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙ 𝑅2 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 ∙ 𝑦
𝑋 = 𝑅1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 𝑌 = 𝑅1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃1
𝜃1
𝐴 = 𝑅2 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 𝐵 = 𝑅2 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃2
𝜃2
𝑋
𝑌 ⨂ 𝐴
𝐵 = 𝑋𝐴 − 𝑌𝐵 𝑋𝐵 + 𝑌𝐴 𝑋
0 ⨂ 𝐴
𝐵 = 𝑋𝐴 𝑋𝐵 𝑋
0 ⨂ 𝐴
0 = 𝑋𝐴 0
Est une nouvelle opération
Est une simple homothétie (zoom sans rotation)
Est la multiplication dans ℝ
𝑋
0 ⨂ 𝐴
𝐵 = 𝑋𝐴 𝑋𝐵 𝑋
0 ⨂ 𝐴
0 = 𝑋𝐴 0
Est une simple homothétie (zoom sans rotation)
Est la multiplication dans ℝ
𝑌 ⨂
𝐵 =
𝑋𝐵 + 𝑋𝐴
1
0 ⨂ 𝐴
0 = 𝐴
0 Est l’identité (pas d’action)
0
1 ⨂ 𝐴
𝐵 = −𝐵
𝐴 Est une rotation de 90 degrés
0
1 ⨂ 0
1 = −1
0 Correspond au demi tour et donc à la multiplication par -1
Cette nouvelle opération se réduit à la multiplication dans ℝ quand on n’a que la première ligne. Les vecteurs du type [x,0] correspondent aux nombres réels, avec la multiplication usuelle.
𝑖 = 0 1 𝑖2 = −1
0 = −1
𝑌 ⨂
𝐵 =
𝑋𝐵 + 𝑌𝐴
• Le plan (x,y) muni de cette opération est appelé le plan complexe ℂ
• Cette opération est la multiplication usuelle quand y=0 et b=0
• Les points (x,y=0) correspondent à ℝ
• On notera le nombre complexe z = 𝑋
𝑌 sous la forme 𝑧 = 𝑥 + 𝑖 ∙ 𝑦
• x est la partie réelle de z
• y est sa partie imaginaire Produit:
𝑥 + 𝑖 ∙ 𝑦 ∙ 𝑎 + 𝑖 ∙ 𝑏 = 𝑥𝑎 − 𝑦𝑏 + 𝑖 ∙ 𝑥𝑏 + 𝑦𝑎
Inverse 1
𝑥+𝑖∙𝑦 = 𝑥−𝑖∙𝑦
𝑥2+𝑦2 = 𝑥
𝑥2+𝑦2 − 𝑖 𝑦
𝑥2+𝑦2
Somme:
𝑥 + 𝑖 ∙ 𝑦 + 𝑎 + 𝑖 ∙ 𝑏 = 𝑥 + 𝑎 + 𝑖 ∙ (𝑦 + 𝑏) Opposé: − 𝑥 + 𝑖 ∙ 𝑦 = -𝑥 − 𝑖 ∙ 𝑦
• On travaille comme dans ℝ, en ayant simplement 𝑖2 = −1
• Les nombres de la forme x sont les réels
• Les nombres de la forme 𝑖 ∙ 𝑦 sont dits imaginaires purs.
𝑢 + 𝑣 2 → 𝑎 + 𝑖 ∙ 𝑏
En résumé
•
On travaille avec les nombres complexes comme si l’on était dans ℝ
•
Ceci revient à considérer qu’il y a un nombre « i » de carré -1
𝑖2 = −1 (più di meno via più di meno fa meno –Bombelli 1572-)
•
Toute équation polynomiale a alors des solutions
•
Restriction:
•
On ne peut écrire 𝑧 (sauf si Z est un réel positif ou nul)
•
Il n’y a pas de notion de signe (mais d’opposé)
•
Z>z n’a de sens que pour les réels
•
Ln(z) peut être défini mais avec prudence (hors programme
Anecdotes (sans démonstration )
• 𝑥3 − 15𝑥 − 4 = 0 a une solution évidente : 𝑥 = 4
• Les formules de Cardan (1545) font intervenir
3 2 ± −121 Utilisé par Bombelli pour trouver x=4
Les solutions, toutes réelles, sont: 4, −2 ± 3
• 𝑥3 − 3𝑥 + 1 = 0
• Les formules de Cardan (1545) font intervenir (notation de l’époque)
3 1 2 ± 1
2 −3 On écrit aujourd’hui que 1
2 ± 1
2 −3 = cos 𝜋
3 ± 𝑖 ∙ sin 𝜋
3
On déduit que la seule solution réelle de l’équation est x = cos 𝜋
9
2 + 3𝑖 ∙ 4 + 5𝑖 =
1 + 2𝑖 ∙ 1 − 2𝑖 = 1
2 + 3𝑖
1 + 2𝑖 2 + 3𝑖
Définitions et propriétés
• Soit 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦
• 𝑥 = 𝑅𝑒 𝑧 est la partie réelle
• 𝑦 = 𝐼𝑚(𝑧) est la partie imaginaire
• 𝑧 = 𝑥2 + 𝑦2est le module de z
• 𝜃 est son argument
• 𝑡𝑎𝑛𝜃 = 𝐼𝑚(𝑧)
𝑅𝑒(𝑧) → ቐ
𝜃 = arctan 𝐼𝑚 𝑧
𝑅𝑒 𝑧 𝑠𝑖 𝑅𝑒 𝑧 > 0 𝜃 = arctan 𝐼𝑚 𝑧
𝑅𝑒 𝑧 + 𝜋 𝑠𝑖 𝑅𝑒 𝑧 < 0
• arg −𝑧 = arg 𝑧 + 𝜋
• arg 𝑖 = 𝜋
2 et 𝑖 = 1
• arg −𝑖 = −𝜋
2 et 𝑖 = 1
z
x y
O
ҧ𝑧
Le point symétrique à l’affixe de z, par rapport à l’axe horizontal, définit le conjugué de z
ҧ𝑧 = 𝑥 − 𝑖𝑦
𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 = 𝑧 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃 est la forme trigonométrique de z