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Mathématiques semestre 1 – Mesures Physiques

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)
(2)

Me contacter: sans hésiter

jean-marie.de-conto@univ-grenoble-alpes.fr

04 76 82 54 12 (campus)

http://jmdeconto.pagesperso-orange.fr/

pour les supports de cours

http://maths.tetras.org/

pour les TDs (Guillaume Laget)

Cours à l’IUT1

Maths S1, mécanique S2, métrologie S3 , chaîne de mesure S4

Activités

• Professeur des Universités, enseignant-chercheur

• Physique des particules (accélérateurs)

• Direction de thèses, comités scientifiques, CNRS…

• Chargé de mission Artistes de Haut Niveau à l’UGA (INP, Sciences-Po, ENSAG, UGA)

(3)

Conseils

Prenez des notes en cours et arrêtez moi si je vais trop vite

Posez des questions y compris en amphi

Demandez au prof , pas aux voisin(e)s

Pas de rappels de cours en TD

Venez avec le cours, et en l’ayant regardé au préalable

Revoyez le cours et/ou le TD avant d’y assister

Cours et TD sont obligatoires

Sortir de cours en n’ayant guère compris n’est pas grave: c’est la répétition qui permet d’assimiler

(cours+relecture+TD+questions au prof…)

Sachez les “formules à connaître” que je vous indique

Demandez de l’aide si besoin (“soutien” si besoin, rattrapage

pour absence etc)

(4)

Résolution d’un problème grâce aux mathématiques : un point au milieu de plusieurs autres.

Poser correctement le problème

Modéliser le problème et précisant les hypothèses

Résoudre le problème

La connaissance du comportement physique vous guide pour trouver des solution (ex: eq. Diff avec second membre)

Rester conscient que cette solution est dépendante du modèle

F=ma est FAUX en physique relativiste

Chute libre = parabole vrai pour un champ de pesanteur uniforme.

Ellipse en réalité

Vitesse relative = différence des vitesses est FAUX en physique

relativiste

(5)

Quelques trucs

Les maths: une boîte à outils indispensable dans votre cas, mais aussi (surtout) une science très riche.

Détournement de citations: « Ora et labora » / « Tais-toi et calcule » (Saint Benoît, Feynman, Cohen-Tannoudji, Serge Haroche) .

Rôle indispensable de l’écrit: prendre des notes, travailler les exercices à l’écrit.

Simple lecture des diapos: non (passivité)

Calculatrice

Pour résoudre les problèmes ? Non

Pour se vérifier? Absolument

Internet? Attention!

(6)

Plan du cours

Rappels: formules usuelles de dérivation, logarithmes et exponentielle

Fonctions et équations trigonométriques

Nombres complexes

introduction aux fonctions de plusieurs variables, différentielles

Intégration

Equations différentielles

Vecteurs, équations linéaires

Coordonnées polaires, cylindriques

(7)

« anecdote »

2 + 3 ∙ 42 = 50 (2 + 3) ∙ 4 2 = 400

Priorités (décroissantes)

Puissances

Produit et rapport

Somme et différence

Rôle indispensable des parenthèses

sin 0 + 𝜋

2 = 1 sin 0 + 𝜋

2 = 𝜋 2 sin 0 +𝜋

2 = 𝜋 2

(8)

Fonctions d’une seule variable

Rappels

Continuité

Dérivation

Extrema

(9)

Continuité

Une fonction peut être continue ou non, selon que sa courbe

représentative l’est ou non.

Exemples

f(x)=1/x est discontinue en 0 car non définie.

La courbe qui à x associe 0 pour x<0 et 1 sinon est définie partout et non continue en 0.

Les fonctions polynômiales sont continues

La fonction sin(x)/x est non définie en 0. On peut néanmoins la

prolonger par continuité en lui donnant la valeur 1 en zéro.

(10)

Limite à droite

On dit que +∞est la limite de f quand x tend vers x0 si pour tout A, on peut

trouver η tel que

A gauche c’est pareil avec x

0

-x<

A

0

)

( x A si x x

f

(11)

Limites finies

Théorème

: Quand la limite existe, elle est unique.

Théorème

: Quand une

fonction admet une limite finie en un point ou elle est définie, elle y est continue. Si elle n’y

est pas définie, on peut la définir en ce point en la prolongeant par continuité

(exemple déjà donné : sin(x)/x en zéro).

0

0

)

( )

( lim

petit assez

que dès veut on

l'

que fixé

à L de proche aussi

) (

0

x x si L

x f L

x f

x x x

f

x x

(12)

Limites infinies (un seul exemple)

On dit que +∞est la limite de f quand x tend vers x0 si pour tout A, on peut

trouver η tel que

L’infini a un signe!!!

0

)

( x A si x x

f

A

(13)

Soient f et g deux fonctions

Si lim

𝑥→𝐴𝑓(𝑥) et lim

𝑥→𝐴𝑔(𝑥) existent et sont finies alors

𝑥→𝐴lim 𝑓 𝑥 + 𝑔(𝑥) = lim

𝑥→𝐴𝑓(𝑥) + lim

𝑥→𝐴𝑔(𝑥)

𝑥→𝐴lim 𝑓 𝑥 ∙ 𝑔(𝑥) = lim

𝑥→𝐴𝑓(𝑥) ∙ lim

𝑥→𝐴𝑔(𝑥)

Sinon on peut avoir des formes indéterminées

< 0 >

< 0 >

< +∞ >−< +∞ >

< ∞ >

< ∞ >

< 0 >∙< +∞ >

On ne calcule pas avec les formes indéterminées

<0>

<∞>n’est pas une forme indéterminée (la limite est zéro)

< +∞ >+< +∞ >n’est pas une forme indéterminée (la limite est +∞)

(14)
(15)

Quelques règles pour les limites à ±∞

Toute puissance de x l’emporte sur le logarithme

L’exponentielle l’emporte sur toute puissance de x

La limite à ±∞ d’une fraction rationnelle (rapport de deux polynômes) est égale à la limite du rapport des termes de plus haut degré

 

0

0 ) ln(

lim

) 0 lim ln(

) ln(

lim

) ln(

lim

0 0









n

x x

x x x

x

n x

x n x x

exp( )

0

lim

) lim exp(

0 ) exp(

lim

) exp(

lim



 

 











x x

x x x x

n x

x n x x

(16)

𝑠𝑖𝑛𝑥 Pas de limite en zéro

(17)

𝑥→2lim 2𝑥2 + 𝑥 + 4

𝑥→1lim

1 𝑥2 − 1

𝑥→−1lim

1 𝑥2 − 1

Limites en + ∞ de

2𝑥 − 𝑒𝑥

𝑥3+2

3−𝑥4 et 𝑥3+2

3+𝑥3

𝑒𝑥 𝑥3 + 1

ln(𝑥2) 𝑥3

𝑒−𝑥 ∙ cos(𝑥) et 𝑒𝑥 ∙ cos(𝑥) cos(2𝑥 + 1)

𝑥3

(18)

Quelques rappels (sans démonstration)

Dérivation

Le nombre dérivé, quand il existe, caractérise la pente d’une courbe en un point

𝑓 𝑥0 =sin(𝜃)cos(𝜃)= tan(𝜃)où  est « l’angle limite »

Une fonction n’est pas nécessairement dérivable en un point (discontinuité ou point anguleux).

Si une fonction est dérivable alors elle est continue (dans le domaine de dérivabilité).

Si la dérivée s’annule et change de signe, la fonction admet un extrémum

𝑢 + 𝑣 = 𝑢+ 𝑣

𝑎𝑢 = 𝑎𝑢 pour a constant

𝑢𝑣 = 𝑢𝑣 + 𝑢𝑣

𝑢

𝑣

= 𝑢𝑣−𝑢𝑣′

𝑣2

𝑔(𝑓(𝑥) = 𝑔′(𝑓 𝑥 ) ∙ 𝑓′(𝑥)

Notation: 𝑔 ∘ 𝑓 𝑥 = 𝑔(𝑓(𝑥))

Ex: 𝑔 𝑥 = 𝑥2 + 1 𝑒𝑡 𝑓 𝑥 = sin 𝑥

𝑔 ∘ 𝑓 𝑥 = 𝑠𝑖𝑛2(𝑥) +1

𝑓 ∘ 𝑔 𝑥 = 𝑠𝑖𝑛 𝑥2+ 1

(19)

Dérivation et limites

Définition : Si la limite L existe, la fonction qui associe à x le nombre dérivé de f en x est la fonction dérivée de f par rapport à x.

Théorème : La dérivée en un point est la pente de la courbe en ce point.

Propriété 1: Une fonction dérivable en un point y est continue

Propriété 2 : Une fonction impaire a pour dérivée une fonction paire et vice-versa.

Preuve?

Non dérivabilité si

Non continuité OU

Point anguleux

Devinette. Existe-t-il

Des fonctions jamais continues

Continues mais jamais dérivables

Dérivables mais jamais continues

x f x

x f x x

L f

x

x

 

 

0

0 0

0 ( ) ( ) lim

lim

x0

dx

x

df

 

 

Δf

Δx 𝑓 𝑥0 + ℎ ~𝑓 𝑥0 + ℎ ∙ 𝑓′(𝑥0) quand h est petit

(20)

Un exemple amusant

Pour x<=1:

continue

dérivable

Pour x>1

continue

Pas dérivable



1

2

) ) sin(

(

n

n

n x nx

f

(21)

Dérivées usuelles ( à savoir sauf les deux dernières)

𝑥

𝛼

→ 𝛼𝑥

𝛼−1

𝑥 = 𝑥

1/2

1

2

𝑥

−1/2

=

1

2 𝑥

1

𝑥

= 𝑥

−1

→ −𝑥

−2

= −

1

𝑥2

cos 𝑥 → − sin 𝑥

sin(𝑥) → cos(𝑥)

cos 𝑎𝑥 + 𝑏 → −𝑎 ∙ sin 𝑎𝑥 + 𝑏

sin 𝑎𝑥 + 𝑏 → 𝑎 ∙ cos(𝑎𝑥 + 𝑏)

1 + 𝑥

3

1

2 1+𝑥3

∙ 3𝑥

2

1 + 𝑐𝑜𝑠

3

(𝑥) →

1

2 1+𝑐𝑜𝑠3(𝑥)

∙ 3𝑐𝑜𝑠

2

(𝑥) ∙ −sin(𝑥)

Remarque de notation: on note également 𝑓

𝑥 sous la forme 𝑑𝑓

𝑑𝑥

(22)
(23)

Exemple: dériver

𝑥 𝑥 + 1 cos 3𝑥 + 2 𝑠𝑖𝑛3(𝑥) et sin(𝑥3)

ln 2𝑥 − 1 ln(2𝑥)

𝑥 𝑒1/𝑥 𝑒2𝑥−3

3𝑥 + 1

(24)

Minimum – maximum - extremum

Théorème : Pour admettre un extremum local, il est nécessaire que la dérivée s’annule.

Si La dérivée s’annule et change de signe, alors on a un extremum local.

Si on passe de – à + c’est un minimum

Si on passe de + à – c’est un maximum

6 x5 

5 x 6

6 x5

6

(25)

Minimum – maximum – extremum (le même!)

Théorème

: Pour admettre un extremum local, il est nécessaire que la dérivée s’annule.

Si la dérivée seconde est négative, alors on a un maximum local.

Si la dérivée seconde est positive, alors on a un minimum local.

6 x5 

5 x 6

6 x5

6

(26)

Dérivation de fonctions composées

( )

( ) )

(

) ( ))

( ( )

(

x g x g f x F

x g f x

g f x F

La dérivée de la composée est le produit des dérivées.

Comme f agit sur g(x), f’ agit également sur g(x)

Dérivation de la réciproque

F est la réciproque de f si 𝐹(𝑓(𝑥)) = 𝑥

𝑥 ⟼ 𝑓 𝑥 = 𝑦 𝐹 𝑦 = 𝑥 ⟻ 𝑦

𝑥 ∈ [0, +∞[⟼ 𝑓 𝑥 = 𝑥2 = 𝑦 𝑥 = 𝐹 𝑦 = 𝑦

𝑥 = 𝐹 𝑓 𝑥 = 𝐹 𝑦 1 = 𝐹 𝑓 𝑥 ∙ 𝑓 𝑥 𝐹 𝑦 = 1

𝑓 𝑥 = 1 𝑓′(𝐹 𝑦 ) Dérivation

𝑦 = 𝑓 𝑥 = 𝑥2

𝑦 = 1

𝑓 𝑥 = 1

2𝑥 = 1 2 𝑦

(27)

x 𝑦 = 𝑓 𝑥 = 𝑥2

𝑥 = 𝑦2 → 𝑦 = 𝑥 les pentes

(28)

𝑥 ⟼ 𝑦 = 𝑓 𝑥 𝑥 ⟼ 𝑑𝑦

𝑑𝑥 = 𝐺 𝑦

𝑦 ⟼ 𝑥 = 𝑓

−1

(𝑦) 𝑦 ⟼ 𝑑𝑥

𝑑𝑦 = 1 𝐺 𝑦

𝑦 = 𝑥 2 𝑑𝑦

𝑑𝑥 = 2 ∙ 𝑥 = 2 ∙ 𝑦

𝑥 = 𝑦 𝑑𝑥

𝑑𝑦 = 1 2 ∙ 𝑦

Sous réserve d’existence et de définition

(29)

𝑥 ⟼ 𝑦 = 𝑓 𝑥 𝑥 ⟼ 𝑑𝑦

𝑑𝑥 = 𝐺 𝑦

𝑦 ⟼ 𝑥 = 𝑓

−1

(𝑦) 𝑦 ⟼ 𝑑𝑥

𝑑𝑦 = 1 𝐺 𝑦

𝑦 = tan 𝑥 𝑑𝑦

𝑑𝑥 = 1 + tan 2 𝑥 = 1 + 𝑦 2

𝑥 = arctan 𝑦 𝑑𝑥

𝑑𝑦 = 1 1 + 𝑦 2

Sous réserve d’existence et de définition

(30)

𝑥 ⟼ 𝑦 = 𝑓 𝑥 𝑥 ⟼ 𝑑𝑦

𝑑𝑥 = 𝐺 𝑦

𝑦 ⟼ 𝑥 = 𝑓

−1

(𝑦) 𝑦 ⟼ 𝑑𝑥

𝑑𝑦 = 1 𝐺 𝑦

𝑦 = 𝑠ℎ 𝑥 = 𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥 2

𝑑𝑦

𝑑𝑥 = 𝑒 𝑥 + 𝑒 −𝑥

2 = 𝑦 2 − 1

𝑥 = argsh 𝑦 𝑑𝑥

𝑑𝑦 = 1

𝑦 2 − 1

Sous réserve d’existence et de définition

(31)

𝑥 ⟼ 𝑦 = 𝑓 𝑥 𝑥 ⟼ 𝑑𝑦

𝑑𝑥 = 𝐺 𝑦

𝑦 ⟼ 𝑥 = 𝑓

−1

(𝑦) 𝑦 ⟼ 𝑑𝑥

𝑑𝑦 = 1 𝐺 𝑦

𝑦 = 𝑠𝑖𝑛 𝑥 𝑑𝑦

𝑑𝑥 = cos(𝑥) = 1 − 𝑦 2

𝑥 = arc𝑠𝑖𝑛 𝑦 𝑑𝑥

𝑑𝑦 = 1

1 − 𝑦 2

Sous réserve d’existence et de définition

(32)

Fonctions logarithmes et exponentielle

La fonction logarithme népérien est la fonction définie par

Autrement dit:

Propriété: le logarithme du

produit est égal à la somme des logarithmes (on suppose a et x positifs)

𝑑

𝑑𝑥

ln 𝑥 =

1

𝑥

avec ln(1)=0

ln 𝑥 = ׬

1𝑥 𝑑𝑡𝑡

Soit 𝑓 𝑥 = ln(𝑎𝑥) (avec a constant)

𝑓

𝑥 =

1

𝑎𝑥

∙ 𝑎 =

1

𝑥

ln 𝑎𝑥 = ln 𝑥 + 𝐶

ln 𝑎 = ln 1 + 𝐶 = 𝐶

𝐶 = ln 𝑎

ln 𝑎𝑥 = ln 𝑎 + ln(𝑥)

(33)

Propriétés élémentaires

Domaine de définition: ℝ

∗+

Fonction strictement croissante

lim

𝑥→+∞

ln 𝑥 = +∞

lim

𝑥→0+

ln 𝑥 = −∞

ln 1 = 0

ln 𝑥𝑦 = ln 𝑥 + ln 𝑦

ln

𝑥

𝑦

= ln 𝑥 − ln(𝑦)

Il existe un nombre 𝑒 ≈ 2.718 tel que ln 𝑒 = 1

𝑥→+∞lim

ln(𝑥) 𝑥𝑛

= 0 𝑛 > 0

(34)

Histoires de dérivées: dérivée logarithmique

Quelle est la dérivée (si elle existe) de𝑔 𝑥 = 𝑙𝑛 𝑥 ?

Pour x>0, on a 𝑥 = 𝑥 donc 𝑔 𝑥 = ln 𝑥 donc 𝑔′ 𝑥 = 1/𝑥

Pour x<0, on a 𝑥 = −𝑥 donc 𝑔 𝑥 = ln −𝑥

𝑔′ 𝑥 =

1

−𝑥

∙ −1 =

1

𝑥

également

𝑑

𝑑𝑥

ln 𝑥 =

1

𝑥

pour tout x≠0

De la même manière, pour toute fonction f, on a 𝑓(𝑥) = ±𝑓 𝑥

𝑑

𝑑𝑥

𝑙𝑛 𝑓(𝑥) =

𝑑

𝑑𝑥

𝑙𝑛 ±𝑓(𝑥) =

1

±𝑓(𝑥)

∙ ±𝑓′(𝑥) =

𝑓′(𝑥)

𝑓(𝑥)

𝑑

𝑑𝑥 ln 𝑓(𝑥) = 𝑓′(𝑥)

𝑓(𝑥)

(35)

Théorème

Les primitives de

𝑓(𝑥)

𝑓(𝑥)

sont 𝑙𝑛 𝑓(𝑥) + 𝐶 avec C une constante réelle quelconque

Exemple:

−2

−1

3𝑥

2

𝑑𝑥

𝑥

3

+ 2 𝑑𝑥 = 𝑙𝑛 𝑥

3

+ 2

−2−1

= ln 1 − ln 6 = − ln 6 = ln( 1 6 )

Les primitives de

1

𝑥

sont 𝑙𝑛 𝑥 + 𝐶 avec C une constante réelle quelconque

Exemple: ׬

−2−1 𝑑𝑥

𝑥

= ln 1 − ln 2 = − ln 2 = ln(

1

2

)

(36)

La fonction exponentielle

Def: la fonction exponentielle est la fonction réciproque de la fonction logarithme

.

Propriété fondamentale

exp 1 = 𝑒 car ln 𝑒 = 1 par définition Donc exp 𝑛 = 𝑒 ∙ 𝑒 ∙ 𝑒 ⋯ 𝑒 ∙ 𝑒 = 𝑒𝑛

On montre que pour tout x réel on a:

On a bien sûr: exp −𝑥 = 𝑒−𝑥 = 1/𝑒𝑥

e

x

x )  exp(

) ln(

) ln(

) ln(

) exp(

ab b

a

e e y

x

x y

𝑦 = exp 𝑥 ⟺ 𝑥 = ln(𝑦)

) exp(

) exp(

)) exp(ln(

) exp(

) ln(

) ln(

) ) ln(

ln(

)

ln( x y a b ab x y ab ab x y

b y

a

x          



(37)

Autres propriétés

L’exponentielle est définie sur ℝ tout entier

Sa courbe représentative s’obtient par

symétrie de la courbe de ln par rapport à la diagonale

𝑑

𝑑𝑥

𝑒

𝑥

= 𝑒

𝑥 et 𝑑

𝑑𝑥

𝑒

𝑓(𝑥)

= 𝑓′(𝑥)𝑒

𝑓(𝑥)

𝑑

𝑑𝑥 𝑒

𝑎𝑥

= 𝑎𝑒

𝑎𝑥

 

a b

ab a

e e

ab a e

 ) exp(

) ln(

En rouge: fonction exponentielle.

En vert: fonction ln

exp( )

0

lim

) lim exp(

0 ) exp(

lim

) exp(

lim



 

 











x x

x x x x

n x

x n x x

(38)

Un exemple: 𝑒 𝑥 + 𝑒 −𝑥 = 3

On pose 𝑒

𝑥

= 𝑋

𝑋 +

1

𝑋

= 3 ⟹ 𝑋

2

− 3𝑋 + 1 = 0 ⟹ 𝑋 =

3± 5

2

Les deux valeurs trouvées pour X sont positives et correspondent à

𝑥

1

= 𝑙𝑛

3+ 5

2

et 𝑥

2

= 𝑙𝑛

3− 5

2

Si X solution, 1/X aussi. Si x solution, -x aussi

On a bien

3+ 5

2

3− 5

2

=

9−5

4

= 1 donc les solutions en X sont inverses l’une de l’autre et les solutions en x opposées

𝑥

1

= 𝑙𝑛

3+ 5

2

et 𝑥

2

= −𝑥

1

(39)

Logarithme de base quelconque

Soient x et b deux nombres réels positifs et non nuls. On cherche 𝛼 tel que 𝑥 = 𝑏𝛼

𝑥 = 𝑒ln(𝑥) = 𝑏𝛼 = 𝑒ln(𝑏) 𝛼 = 𝑒𝛼∙ln(𝑏)

⟹ ln 𝑥 = 𝛼 ∙ ln 𝑏 ⟹ 𝛼 = ln(𝑥) ln(𝑏)

On dit que 𝛼 est le logarithme à base b de x et on le note 𝑙𝑜𝑔𝑏(𝑥) = ln(𝑥)

ln(𝑏)

Exemple le plus fréquent: b=10 (logarithme décimal)

Nombre de chiffres d’un nombre entier N?

𝐸 𝑙𝑜𝑔10(𝑁) + 1 où E désigne la partie entière

Décibel: mesure de la puissance relativement à une puissance de référence 𝐺𝑑𝐵 = 10 ∙ 𝑙𝑜𝑔10 𝑃

𝑃𝑟𝑒𝑓

Exemple: le dBm indique la puissance relativement à Pref=1mW

(40)

Trigonométrie – Equations trigonométriques

Tout se fait sur le cercle trigonométrique (rayon 1)

Mesure et orientation des angles

Formules trigo simples

Un angle est défini modulo

O

M

x y

P

Q

 

degrésradians180

0 2k

] 2 , 0

0 [

 ou

] ,

0 [  

  

  3  ,   ,  ,

2,0,2,

 2

sin θ = 𝑂𝑃 cos θ = 𝑂Q

tan θ = 𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑐𝑜𝑠𝜃

𝜃

(41)

La fonction tangente

Domaine de définition:

ℝ\ (2𝑛 + 1)

𝜋

2

Périodique de période 𝜋

Infinité d’asymptotes verticales

Dérivée:

𝑑𝑡𝑎𝑛(𝑥)

𝑑𝑥

=

1

𝑐𝑜𝑠2(𝑥)

= 1 + 𝑡𝑎𝑛

2

(𝑥)

(42)

A savoir par cœur ou à savoir retrouver

θ s in c o s

0 0 1

6

2 1

2 3

4

2 2

2 2

3

2 3

2 1

2

1 0

2 ? sin

2 ? cos

2 ? sin

2 ? cos

 

 

 

 

 

 

 

  ? sin

? cos

? sin

? cos

2 ? sin 3

2 ? cos 3

2 ? sin 3

2 ? cos 3

 

 

(43)

Acheter une loupe

Rouge: par

cœur

Vert: savoir déduire

Orange:

savoir que

cela existe et penser à

lire le formulaire

(44)
(45)
(46)

Fonction arctangente

L’équation 𝑦 = tan(𝑥) admet une solution unique dans

l’intervalle ]-/2, /2[ notée arc𝑡𝑎𝑛(𝑦).

Une autre solution de 𝑦 = tan(𝑥) est arctan(y) + π

Conclusion: l’ensemble des solutions de 𝑦 = tan(𝑥) est

arctan(𝑦) + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ

y<0

arc𝑡𝑎𝑛(𝑦)

y>0

(47)

Tangente et arctangente

Domaine de définition: ℝ\ (2𝑛 + 1)

𝜋

2

Périodique de période 𝜋

Infinité d’asymptotes verticales

Dérivée:

𝑑𝑡𝑎𝑛(𝑥)

𝑑𝑥

=

1

𝑐𝑜𝑠2(𝑥)

= 1 + 𝑡𝑎𝑛

2

(𝑥)

1

2

arctan 1 x x dx

d

 

(48)

D étermination de l’angle à partir de son sinus ET de son cosinus

Dans ce cas, l’angle est unique (à 2 près)

Une seule une valeur est solution. Laquelle ?

La fonction arctan a ses valeurs dans le demi-cercle

trigonométrique de droite ]-/2,

/2[, correspondant aux cosinus

positifs.

 

b x

a x

cos sin

)

/ arctan(

) / arctan(

/ )

tan( 



b a x

OU

b a x

b a x

) / arctan(

/ )

tan(

0 )

cos( x x a b x a b

b      

 cos( x ) 0 tan( x ) a / b x arctan( a / b ) b

Attention: dans certains domaines, le cas+𝜋n’arrive jamais (en électricité, par exemple, une résistance est toujours positive) mais ce n’est pas une généralité!

(49)

Equations angulaires

  n

Un exemple simple

Une solution fausse

La solution juste

Il y a en fait (ici) 5 solutions

Nota:

Cas général: n solutions

??????

10 5    2    

k n n

k n

 

2 2

2 10 10

5 10 10

5 8 ,10

5 6 ,10

5 4 ,10

5 2 ,10

10

5 2 10

2 2 5

 

 

 

 

k k

(50)

Equations trigonométriques 𝑎 ∙ cos 𝑥 + 𝑏 ∙ sin 𝑥 = c

On change éventuellement les signes pour avoir c>0 On écrit 𝑎 ∙ cos 𝑥 + 𝑏 ∙ sin 𝑥 = 𝐴 ∙ cos(𝑥 − 𝜑)

𝑐 = 𝑎 ∙ cos 𝑥 + 𝑏 ∙ sin 𝑥 = 𝑎2 + 𝑏2 ∙ 𝑎

𝑎2 + 𝑏2 ∙ cos 𝑥 + 𝑏

𝑎2 + 𝑏2 ∙ sin 𝑥 cos 𝜑 = 𝑎

𝑎2+𝑏2 et sin 𝜑 = 𝑏

𝑎2+𝑏2

𝑐 = 𝑎2 + 𝑏2 ∙ cos 𝑥 − 𝜑 → cos 𝑥 − 𝜑 = 𝑐

𝑎2 + 𝑏2 = 𝐾 Condition d’existence de solution: 𝐾 ≤ 1

𝜑 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑏

𝑎 si a>0 et 𝜑 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑏

𝑎 + π si a<0 sin 𝑥 − 𝜑 = ± 1 − 𝐾2

tan 𝑥 − 𝜑 = ± 1−𝐾2

𝐾 → 𝑥 − 𝜑 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 ± 1−𝐾2

𝐾 car c>0 𝑥 = 𝜑 ± 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 1−𝐾2

𝐾 + 2𝑘𝜋 = 𝜑 ± 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑎2+𝑏2−𝑐2

𝑐 + 2𝑘𝜋

Cette mise en forme est indispensable: la somme des carrés des coefficients doit valoir 1

(51)

Procédure

On s’assure qu’il y a des solutions 𝑐 ≤ 𝑎

2

+ 𝑏

2

On change les signes si besoin pour avoir c>0 𝑥 = arctan

𝑏

𝑎

+𝜋 𝑠𝑖 𝑎 < 0 ± 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛

𝑎2+𝑏2−𝑐2

𝑐

+ 2𝑘𝜋

Cas où l’équation est en x: deux familles de solutions (deux points sur le cercle)

Cas où l’équation est en nx: 2n familles de solutions (2n

points sur le cercle) et du 2k/n

(52)

2 )

sin(

3 )

cos(

4 xx

2 ≤ 16 + 9

𝜑 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑏

𝑎 si a>0 et 𝜑 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑏

𝑎 + π si a<0 → 𝜑 = −arctan 3

4

𝑥 = 𝜑 ± 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑎2+𝑏2−𝑐2

𝑐 + 2𝑘𝜋 = −arctan 3

4 ±𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 21

2 + 2𝑘𝜋

2 )

3 sin(

3 )

3 cos(

4 xx

3𝑥 = −arctan 3

4 ±𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 21

2 + 2𝑘𝜋 𝑥 = 1

3 ∙ −arctan 3

4 ± 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 21

2 + 𝑘 ∙ 2𝜋

3

(53)

2 )

sin(

3 )

cos(

4  

x x

2 ≤ 16 + 9 𝜑 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑏

𝑎 si a>0 et 𝜑 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑏

𝑎 + π si a<0 → 𝜑 = arctan 3

4 + 𝜋 𝑥 = 𝜑 ± 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑎2+𝑏2−𝑐2

𝑐 + 2𝑘𝜋 = arctan 3

4 + π ±𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 21

2 + 2𝑘𝜋

2 )

sin(

3 )

cos(

4 xx  

(54)

La somme de deux fonctions sinusoïdales de même

fréquence est une fonction sinusoïdale de même fréquence

(55)

(56)

NOMBRES COMPLEXES

Introduction

Définition

Calcul algébrique

Module et argument

Formule de Moivre

Formules d’Euler

Linéarisation et développement d’expression trigonométriques

(57)

Quelques questions

𝑥 + 2 = 0 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℕ ⟹ 𝑥 = −2 ∈ ℤ 3𝑥 − 2 = 0 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℤ ⟹ 𝑥 = 2/3 ∈ ℚ

𝑥2 − 2 = 0 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℚ ⟹ 𝑥 = ± 2 ∈ ℝ

𝑎𝑥2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℚ ⟹ 𝑥 = −𝑏 ± Δ 2𝑎 Exemple: 𝑥 ∉ ℚ 𝑠𝑖 Δ = 2 ∙ 𝑞2 𝑒𝑡 𝑞 ∈ ℚ

⟹ 𝑥 = 𝑢 + 𝑣 2

2 ∉ ℚ

La somme et le produit de deux nombres de la forme 𝑢 + 𝑣 2 est solution d’une équation du second degré dont le discriminant est de la forme Δ = 2𝑞2 (éventuellement q=0)

« reculer »

« découper des parts»

« irrationnel »

(58)

−𝑏± Δ

2𝑎 seront dits conjugués 𝑧1 = 1 + 2 2 ↔ ҧ𝑧1 = 1 − 2 2

𝑥 − 𝑧1 ∙ 𝑥 − ҧ𝑧1 = 𝑥2 − 2𝑥 − 7 = 0 ∆= 2 ∙ 42 𝑧2 = 1 + 3 2 ↔ ҧ𝑧1 = 1 − 3 2

𝑥2 − 2𝑥 − 17 = 0 ∆= 2 ∙ 62

𝑧3 = 𝑧1 ∙ 𝑧2 = 13 + 5 2 ↔ ҧ𝑧3 = 13 − 5 2 𝑥2 − 26𝑥 + 119 = 0 ∆= 2 ∙ 102

𝑧4 = 𝑧1 + 𝑧2 = 2 + 5 2 ↔ ҧ𝑧4 = 2 − 5 2 𝑥2 − 4𝑥 − 46 = 0 ∆= 2 ∙ 102 ҧ𝑧3 = 𝑧1 ∙ 𝑧2 = ҧ𝑧1 ∙ ҧ𝑧2 ҧ𝑧4 = 𝑧1 + 𝑧2 = ҧ𝑧1 + ҧ𝑧2

(59)

𝑢 + 𝑣 2 𝑢 − 2𝑣

• On a étendu l’ensemble des rationnels en lui adjoignant une dimension supplémentaire 2

• L’ensemble obtenu permet de trouver toutes les solutions et toutes les équations de discriminant 2𝑞2

2 est un nombre « irrationnel » que les grecs n’acceptaient pas Nombres complexes:

• Si l’on sait résoudre 𝑥2 + 1 = 0 alors on saura résoudre toute équation polynomiale à coefficients réels (non-démontré ici)

• Les solutions de cette équation ne peuvent être réelles

• On doit donc montrer qu’elles existent et ce qu’elles sont.

• On les notera « i » et « -i ».

• « i » signifie « imaginaire » car on n’acceptait pas cette notion à la Renaissance

• Toute équation polynomiale à coefficients réels aura des solutions dites complexes de la forme 𝑧 = 𝑥 + 𝑖 ∙ 𝑦

• On pourra travailler avec les nombres complexes comme avec les nombres réels. On aura fait une extension des réels, notée ℂ

Nota: irrationnel ou imaginaire traduit la difficulté d’acceptation de la notion, à l’origine

(60)

Le nombre i

𝑥 + 2 = 0 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℕ ⟹ 𝑥 = −2 ∈ ℤ 3𝑥 − 2 = 0 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℤ ⟹ 𝑥 = 2/3 ∈ ℚ

𝑥2 + 1 = 0 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℝ ⟹ 𝑥 = ±𝑖 ∈ ℂ

−1 ∙ 𝑥 = −𝑥 𝑖2𝑥 = −𝑥

Si l’on associe la multiplication par « i » à un quart de tour, celle par 𝑖2correspond bien à un demi-tour.

Les nombres complexes doivent être cherchés dans le plan (x,y) et associé à des rotations et des homothéties (« zooms »)

« reculer »

« découper des parts»

« faire demi-tour»

(61)

𝜃1 𝑥

𝑦 = 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙ 𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙ 𝑦

−𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙ 𝑥 + 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙ 𝑦

𝜃2(ℛ𝜃1 𝑥

𝑦 ) =

𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 − 𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 ∙ 𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 + 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 ∙ 𝑦

− 𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 + 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 ∙ 𝑥 + 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 − 𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 ∙ 𝑦

Deux rotations:

somme des angles+formules de trigo

Rotation et homothétie (“zoom”)

𝑅1 ∙ ℛ𝜃1 𝑥

𝑦 = 𝑅1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙ 𝑥 + 𝑅1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙ 𝑦

−𝑅1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙ 𝑥 + 𝑅1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙ 𝑦

Deux rotations et deux zooms

𝑅2 𝜃2(𝑅1 𝜃1 𝑥 𝑦 )

=

𝑅1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 𝑅2 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 𝑅1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃1 𝑅2 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 ∙ 𝑥 + 𝑅1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃1 𝑅2 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 +𝑅1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 𝑅2 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 ∙ 𝑦

− 𝑅1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙ 𝑅2 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 + 𝑅1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 ∙ 𝑥 + 𝑅1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙ 𝑅2 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 − 𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙ 𝑅2 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 ∙ 𝑦

y

x 𝜃1

Cosinus et sinus de la somme des angles

(62)

𝑅2 𝜃2(𝑅1 𝜃1 𝑥 𝑦 )

=

𝑅1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 𝑅2 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 𝑅1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃1 𝑅2 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 ∙ 𝑥 + 𝑅1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃1 𝑅2 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 +𝑅1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 𝑅2 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 ∙ 𝑦

− 𝑅1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙ 𝑅2 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 + 𝑅1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 ∙ 𝑥 + 𝑅1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ∙ 𝑅2 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 − 𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙ 𝑅2 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 ∙ 𝑦

𝑋 = 𝑅1 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 𝑌 = 𝑅1 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃1

𝜃1

𝐴 = 𝑅2 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 𝐵 = 𝑅2 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃2

𝜃2

𝑋

𝑌 ⨂ 𝐴

𝐵 = 𝑋𝐴 − 𝑌𝐵 𝑋𝐵 + 𝑌𝐴 𝑋

0 ⨂ 𝐴

𝐵 = 𝑋𝐴 𝑋𝐵 𝑋

0 ⨂ 𝐴

0 = 𝑋𝐴 0

Est une nouvelle opération

Est une simple homothétie (zoom sans rotation)

Est la multiplication dans ℝ

(63)

𝑋

0 ⨂ 𝐴

𝐵 = 𝑋𝐴 𝑋𝐵 𝑋

0 ⨂ 𝐴

0 = 𝑋𝐴 0

Est une simple homothétie (zoom sans rotation)

Est la multiplication dans ℝ

𝑌 ⨂

𝐵 =

𝑋𝐵 + 𝑋𝐴

1

0 ⨂ 𝐴

0 = 𝐴

0 Est l’identité (pas d’action)

0

1 ⨂ 𝐴

𝐵 = −𝐵

𝐴 Est une rotation de 90 degrés

0

1 ⨂ 0

1 = −1

0 Correspond au demi tour et donc à la multiplication par -1

Cette nouvelle opération se réduit à la multiplication dans ℝ quand on n’a que la première ligne. Les vecteurs du type [x,0] correspondent aux nombres réels, avec la multiplication usuelle.

𝑖 = 0 1 𝑖2 = −1

0 = −1

(64)

𝑌 ⨂

𝐵 =

𝑋𝐵 + 𝑌𝐴

• Le plan (x,y) muni de cette opération est appelé le plan complexe ℂ

• Cette opération est la multiplication usuelle quand y=0 et b=0

• Les points (x,y=0) correspondent à ℝ

• On notera le nombre complexe z = 𝑋

𝑌 sous la forme 𝑧 = 𝑥 + 𝑖 ∙ 𝑦

• x est la partie réelle de z

• y est sa partie imaginaire Produit:

𝑥 + 𝑖 ∙ 𝑦 ∙ 𝑎 + 𝑖 ∙ 𝑏 = 𝑥𝑎 − 𝑦𝑏 + 𝑖 ∙ 𝑥𝑏 + 𝑦𝑎

Inverse 1

𝑥+𝑖∙𝑦 = 𝑥−𝑖∙𝑦

𝑥2+𝑦2 = 𝑥

𝑥2+𝑦2 − 𝑖 𝑦

𝑥2+𝑦2

Somme:

𝑥 + 𝑖 ∙ 𝑦 + 𝑎 + 𝑖 ∙ 𝑏 = 𝑥 + 𝑎 + 𝑖 ∙ (𝑦 + 𝑏) Opposé: − 𝑥 + 𝑖 ∙ 𝑦 = -𝑥 − 𝑖 ∙ 𝑦

• On travaille comme dans ℝ, en ayant simplement 𝑖2 = −1

• Les nombres de la forme x sont les réels

• Les nombres de la forme 𝑖 ∙ 𝑦 sont dits imaginaires purs.

𝑢 + 𝑣 2 → 𝑎 + 𝑖 ∙ 𝑏

(65)

En résumé

On travaille avec les nombres complexes comme si l’on était dans ℝ

Ceci revient à considérer qu’il y a un nombre « i » de carré -1

𝑖2 = −1 (più di meno via più di meno fa meno –Bombelli 1572-)

Toute équation polynomiale a alors des solutions

Restriction:

On ne peut écrire 𝑧 (sauf si Z est un réel positif ou nul)

Il n’y a pas de notion de signe (mais d’opposé)

Z>z n’a de sens que pour les réels

Ln(z) peut être défini mais avec prudence (hors programme

(66)

Anecdotes (sans démonstration )

𝑥3 − 15𝑥 − 4 = 0 a une solution évidente : 𝑥 = 4

Les formules de Cardan (1545) font intervenir

3 2 ± −121 Utilisé par Bombelli pour trouver x=4

Les solutions, toutes réelles, sont: 4, −2 ± 3

𝑥3 − 3𝑥 + 1 = 0

Les formules de Cardan (1545) font intervenir (notation de l’époque)

3 1 2 ± 1

2 −3 On écrit aujourd’hui que 1

2 ± 1

2 −3 = cos 𝜋

3 ± 𝑖 ∙ sin 𝜋

3

On déduit que la seule solution réelle de l’équation est x = cos 𝜋

9

(67)

2 + 3𝑖 ∙ 4 + 5𝑖 =

1 + 2𝑖 ∙ 1 − 2𝑖 = 1

2 + 3𝑖

1 + 2𝑖 2 + 3𝑖

(68)

Définitions et propriétés

Soit 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦

𝑥 = 𝑅𝑒 𝑧 est la partie réelle

𝑦 = 𝐼𝑚(𝑧) est la partie imaginaire

𝑧 = 𝑥2 + 𝑦2est le module de z

𝜃 est son argument

𝑡𝑎𝑛𝜃 = 𝐼𝑚(𝑧)

𝑅𝑒(𝑧)

𝜃 = arctan 𝐼𝑚 𝑧

𝑅𝑒 𝑧 𝑠𝑖 𝑅𝑒 𝑧 > 0 𝜃 = arctan 𝐼𝑚 𝑧

𝑅𝑒 𝑧 + 𝜋 𝑠𝑖 𝑅𝑒 𝑧 < 0

arg −𝑧 = arg 𝑧 + 𝜋

arg 𝑖 = 𝜋

2 et 𝑖 = 1

arg −𝑖 = −𝜋

2 et 𝑖 = 1

z

x y

O

ҧ𝑧

Le point symétrique à l’affixe de z, par rapport à l’axe horizontal, définit le conjugué de z

ҧ𝑧 = 𝑥 − 𝑖𝑦

𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 = 𝑧 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃 est la forme trigonométrique de z

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