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ENTENTE INTERDEPARTEMENTALE

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Academic year: 2022

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(1)

REPUBLIQUE DU SENEGAL

Un Peuple-Un But- Une Foi

REGION DE ZIGUINCHOR

ENTENTE INTERDEPARTEMENTALE

Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) Rapport Final

Par le Cabinet OCC SARL

Sur Financement AECID à Travers l’ARD de Ziguinchor

Mars 2020

(2)

Table des Matières

1. CONTEXTE ... 7

2. MÉTHODOLOGIQUE ... 7

2.1 APPROCHE ... 7

3. PRÉSENTATION DE LA RÉGION ... 9

3.1 Les caractéristiques physiques ... 9

3.1.1 Le climat ... 9

1.1.1.1 Les vents ... 10

1.1.1.2 Les températures ... 10

3.1.2 Le profil éco géographique de la Région ... 11

4. LA DÉMOGRAPHIE ... 12

4.1 Analyse de la densité de la population par Commune ... 12

4.2 Analyse des indicateurs démographiques ... 13

4.2.1 Structure de la population ... 13

4.3 Dynamiques migratoires ... 13

4.3.1 Migration à l’intérieur de la Région ... 13

4.3.2 Migration entre Ziguinchor et le reste de Sénégal ... 14

4.3.3 Espaces et circularité transfrontaliers en Sénégambie et Guinée Bissau ... 14

5. BILAN DIAGNOSTIC... 15

5.1 Accès aux services sociaux de base ... 15

5.1.1 La santé ... 15

5.1.1.1 La couverture sanitaire... 16

5.1.1.2 Analyse des performances ... 17

5.1.2 L’éducation ... 19

5.1.2.1 Analyse de la performance du secteur ... 19

5.1.3 L’accès à l’eau potable et à l’assainissement ... 22

6. LE SECTEUR PRODUCTIF ... 22

6.1 L'agriculture ... 22

6.1.1 Les grandes zones agricoles de la Région ... 22

6.1.2 Analyse de l’évolution des spéculations agricoles ... 23

6.2 Élevage... 24

6.2.1 Analyse des performances de la production animale ... 25

6.3 L’agroforesterie ... 26

6.3.1 Analyse des indicateurs... 26

6.4 La pêche ... 27

6.4.1 Analyse des performances du secteur ... 27

6.4.1.1 Tableau 4 : Les indicateurs de la pêche et de l’aquaculture ... 27

6.5 Artisanat ... 28

6.6 Le Tourisme ... 28

6.6.1 Analyse des performances ... 29

6.7 Les industries et les mines ... 29

6.8 Les établissements classés ... 30

6.9 Analyse de la disposition des activités économiques dans l’espace Régional ... 30

7. LES SECTEURS DAPPUI À LA PRODUCTION ... 31

7.1 Les transports ... 31

7.1.1 Les transports terrestres ... 32

7.1.2 Le transport maritime ... 33

7.1.3 Le transport aérien ... 34

7.2 Le commerce ... 34

(3)

7.3 L’énergie ... 35

7.4 Le financement de l’économie ... 36

7.4.1 Les institutions financières... 36

7.5 Télécommunications et TIC ... 36

7.6 La poste ... 36

7.7 La Presse ... 37

8. DYNAMIQUES ASSOCIATIVES ... 37

8.1 Jeunesse et Loisirs ... 37

8.2 Sports ... 37

8.3 Culture ... 38

8.4 Les Organisations Communautaires de Bases ... 39

8.5 Les organismes d’appui ... 39

9. GOUVERNANCELOCALE ... 39

9.1 Organe délibérant de l’entente ... 39

9.2 Dispositif de pilotage de l’entente ... 40

9.2.1 Orage administratif ... 40

9.2.2 Organe de gestion ... 40

9.3 Analyse des indicateurs de performance des collectivités territoriales de l’entente ... 40

10. ENJEUX DAMÉNAGEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DU TERRITOIRE ... 41

11. SYNTHÈSE DU DIAGNOSTIC TERRITORIAL ... 42

11.1 Typologie territoriale ... 44

12. PROJETDETERRITOIRE ... 51

12.1 Présentation générale du projet de territoire ... 51

12.1.1 Contexte et problématique du projet de territoire ... 51

12.1.1.1 Contexte de mise en œuvre ... 51

12.1.1.2 Problématique de développement ... 52

12.2 La Vision du projet de territoire ... 53

12.3 Objectifs du projet de territoire ... 53

12.3.1 Objectifs spécifiques ... 53

12.4 Axes stratégiques du projet de territoire... 54

12.5 La Stratégie de mise en œuvre du SCOT ... 56

12.5.1 Principes directeurs de la mise en œuvre ... 56

12.5.2 Dispositif institutionnel de pilotage ... 58

12.5.2.1 Arrangements institutionnels de mise en œuvre ... 58

12.5.3 Rôles et responsabilités des acteurs ... 58

12.5.3.1 Les Institutions d’élus locaux ... 59

12.5.3.2 Les Agences et Services Techniques Déconcentrés ... 59

12.5.3.3 Les Acteurs Non Etatiques (ANE) ... 60

12.5.3.4 Les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) ... 60

12.5.4 Instruments de mise en œuvre ... 60

12.5.4.1 Le cadre de Suivi Évaluation ... 60

12.5.4.2 Le cadre de mesure des rendements du SCOT ... 61

12.5.4.3 La méthode de gestion de l’information ... 61

12.5.4.4 Le Rapport de performance de la mise en œuvre du SCOT ... 61

12.5.4.5 Les instruments locaux de mise en œuvre ... 61

12.5.4.6 Les instruments sectoriels de mise en œuvre ... 62

12.5.5 Mécanismes de financement ... 62 12.5.5.1 Appui budgétaire annuel pour la coordination et le suivi de la mise en œuvre du schéma. 62

(4)

Table des illustrations Liste des cartes :

Carte 1 : carte administrative de la Région de Ziguinchor ... 9

Carte 2 : carte d’occupation du sol de la Région de Ziguinchor ... 11

Carte 3 : Densité de la population par Commune ... 12

Carte 4 : Répartition des infrastructures sanitaire à l’échelle de la Région ... 16

Carte 6 : Répartition des superficies cultivées à l’échelle de la Région de Ziguinchor ... 23

Carte 7 : la disposition des activités économiques dans l’espace régional ... 31

Carte 8 : carte de l’infrastructure de transport de la Région de Ziguinchor ... 32

Carte 9 : territoire côtier à économie mixte primaire ... 46

Carte 10 : territoire à économie agroforestière ... 47

Carte 11 : territoire à économie agrofluviale ... 48

Carte 12 : territoire à économie urbaine et de commerce ... 49

Liste des figures Figure 1 : Les températures de la zone continentale ... 10

Figure 2 : La température de la zone côtière ... 10

Figure 3 : Pyramide des âges de la Région de Ziguinchor ... 13

Figure 4 : Répartition de la migration selon les Départements ... 14

Figure 5 : les Région d’accueils des ressortissants de Ziguinchor ... 14

Figure 6 : Evolution des spéculations agricoles ... 23

Liste des tableaux Tableau 1 : Les différentes phases de l’élaboration du SCOT ... 8

Tableau 2: Répartition des Infrastructure sanitaires à l'échelle de la Région... 16

Tableau 3 : Les indicateurs de couverture sanitaire en 2016 ... 17

Tableau 4 : Les indicateurs de la santé et de la nutrition ... 17

Tableau 5:les indicateurs de performance du secteur de l’éducation ... 21

Tableau 6 : Les indicateurs de l’hydraulique et de l’assainissement ... 22

Tableau 7 : Les indicateurs de l’environnement ... 26

Tableau 8 : Les indicateurs de la pêche et de l’aquaculture ... 27

Tableau 9 : Les indicateurs du tourisme ... 29

Tableau 10 : la situation des infrastructures routières ... 32

Tableau 11 : Les indicateurs des infrastructures et des services énergétiques ... 35

Tableau 12: Évolution du nombre de stades selon le statut, par circonscription administrative ... 38

Tableau 13 : Les indicateurs de la gouvernance locale ... 40

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SIGLES ET ACRONYMES

AGEROUTE : Agence des travaux et de Gestion des Routes ANA : Agence Nationale de l’Aquaculture

ANSD : Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie ARV : Antirétroviral

ASUFOR : Association des Usagers des Forages BSF : Bourse de Sécurité Familiale

CASE : Cadre harmonisé de Suivi-Evaluation

CCIA : Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture CEC : Carte d’Egalité des Chances

CFP : Centre de Formation Professionnelle CICR : Comité International de la Croix-Rouge

CLCFB : Campagne de Lutte Contre les Feux de Brousse CMU : Couverture Maladie Universelle

CNR : Campagne Nationale de Reboisement CPN4 : Consultation Prénatale 4

CRP : Comité Régional de Pilotage

CRS ELAGNOUL : Catholic Relief Services

DAMCP : Direction des Aires Marines Communautaires Protégées EBS : Enfants à Besoins d’éducation Spéciaux

FDD : Fonds de Dotation de la Décentralisation FECL : Fond d’Equipement des Collectivités Locales FERA : Fond d’Entretien Routier Autonome

IA : Inspection d’Académie IMF : Impôt Minimum Forfaitaire

IRAP : Inspection Régionale de l’Administration Pénitentiaire IREF : Inspection Régionale des Eaux et Forêts

MAC : Maison d’Arrêt et de Correction MCR : Médecin Chef de Région

MEPA : Ministère de l’Elevage et des Productions Animales

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P2RS : Programme Multinational de Renforcement de la Résilience à l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle au Sahel-Sénégal

PADERCA : Projet d’Appui au Développement Rural en Casamance PAEBCA : Projet d’Amélioration de l’Education de Base en Casamance PAP : Plan d’Actions Prioritaires

PCD : Présidents des Conseils Départementaux PFNL : Produits forestiers non Ligneux

PME : Petites et Moyennes Entreprises

PNAR : Programme National d’Autosuffisance en Riz PPDC : Projet Pôle de Développement de la Casamance

PRACAS : Programme d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture au Sénégal PSE : Plan Sénégal Emergent

PVVIH : Personne Vivante avec le VIH RAC : Revue Annuelle Conjointe

SFD : Systèmes Financiers Décentralisés SONU : Soins Obstétricaux d’Urgence SRA : Service Régional de l’Assainissement SRAS : Service Régional de L’Action Sociale SRC : Service Régional du Commerce

SRELPA : Service Régional de l’Elevage et des Productions Animales

SRMNIA : Santé Reproductive, Maternelle, Néonatale, Infantile et l’Adolescent SRP : Service Régional de la Pêche

ST : Service du Trésor

(7)

7

1. Contexte

La Loi n° 2013-10 du 28 décembre 2013 portant Code Général des Collectivités Territoriales a consacré la communalisation intégrale, la suppression de la Région entant que collectivité territoriale et érigé le département en collectivité Territoriales avec, en sus, la reconduction du transfert de compétences aux collectivités territoriales dans neuf domaines parmi lesquels l’aménagement du territoire.

À la suite de la suppression de la Région en tant que collectivité territoriale les Présidents de conseils départementaux ont décidé de mettre en place une Entente Interdépartementale pour valoriser l’intercommunalité dans l’espace régional. En effet pour promouvoir le développement de la Région, l’Entente a souhaité disposer d’un document de planification à l’image du Schéma de Cohérence Territoriale pour permettre une meilleure intégration de certaines thématiques qui n’étaient prises en compte dans les SDADT. Ce schéma comprend un bilan diagnostic régional, des objectifs d'aménagement et des actions à mener dans les secteurs socioéconomiques pour un développement harmonieux et durable de la Région. En 2016, les trois départements que sont Ziguinchor, Oussouye et Bignona ont réalisé leur Schéma départemental d’aménagement et de développement territorial (SDADT) grâce à un appui financier de l’Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID).

Le SCOT est un outil de planification spatiale qui fixe les orientations générales de l’aménagement de l’espace, dans une perspective de développement durable et de solidarité à l’échelle interdépartementale. Il précise également l’équilibre souhaité entre les zones à urbaniser, à vocation économiques et naturelles.

2. Méthodologique 2.1 Approche

Le processus d’élaboration du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) de l’Entente Interdépartementale de Ziguinchor comprend essentiellement trois phases : (i) la phase préparatoire, (ii) la phase diagnostic du territoire et (ii) la phase de formulation de projets d’aménagement et de développement territorial.

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8

Tableau 1 : Les différentes phases de l’élaboration du SCOT

Phases Objectifs Produits

Phase préparatoire

• Rencontre avec les principaux acteurs et partenaires ;

• Fixer les objectifs et la méthodologie ;

o Note de cadrage du projet ;

o Rapport d’orientation méthodologique Le bilan-

diagnostic

• Réaliser le diagnostic du territoire ;

• Dégager les enjeux d’aménagement et développement des territoires ;

• Identifier les types de territoire qui se profilent.

o Rapport de synthèse du bilan-diagnostic ;

o Cartographie des types de territoires

La formulation du SCOT

• Proposer des stratégies d’aménagement du territoire permettant d’assurer une bonne structuration du territoire, une valorisation durable des ressources et potentialités ainsi que la réduction des inégalités ;

• Intégrer dans les stratégies proposées les défis et enjeux liés aux changements climatiques, à l’urbanisation, aux technologies de l’information et de la communication et à la mondialisation ;

• Proposer des instruments et mécanismes de mise en œuvre et de suivi du SCOT ;

o Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT)

(9)

9

3. Présentation de la région

La région de Ziguinchor, constitutive du territoire de l’entente, se situe à 12°33’ de latitude Nord, 16°16’ de longitude Ouest, avec une déclinaison magnétique de 13°05 et à 19,30 m d’altitude au sud-ouest du pays dans la zone sub-guinéenne. Elle couvre une superficie de 7 338 km² (Ziguinchor : 1129 km2 ; Bignona : 5331 km2 ; Oussouye : 878 km2), soit 3,73% du territoire national, ce qui en fait l'une des régions les moins étendues du pays. Elle est limitée à l'Est par la Région de Sédhiou, à l'Ouest par l'Océan Atlantique sur 86 km de côte, au Nord par la République de Gambie et au Sud par la République de Guinée Bissau.

Carte 1 : carte administrative de la Région de Ziguinchor

3.1 Les caractéristiques physiques 3.1.1 Le climat

Le climat, qui est de type tropical, sub-guinéen, se caractérise par une longue saison sèche qui s’étale d'octobre à mai et une saison hivernale qui va de juin à mi-octobre. Les cumuls mensuels pluviométriques de la décennie 2003-2014 donnent les moyennes ci-après : 900 à 1600 mm pour la région de Ziguinchor. En dehors des 920 mm recueillis en 2007 (année la moins pluvieuse), la région ne cesse d’enregistrer des cumuls de précipitations de plus de 1000 mm/an

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10 avec des pics notés respectivement en 2008 avec 1733 mm, en 2010 avec 1613 mm et en 2014 avec 1517 mm.

1.1.1.1 Les vents

La Région est soumise à trois types de vents :

L’Alizé maritime, relativement frais, de direction NNW, son pouvoir hygrométrique est très faible ;

L’Alizé continental ou harmattan, vent chaud et sec qui souffle pendant la saison sèche (de février, mars, Avril et une partie du mois de mai), son pouvoir hygrométrique est quasi nul ;

La mousson, qui après avoir effectuée un long parcours océanique, arrive sur le continent, avec une forte humidité de faire qui apporte les pluies (de Mai à Octobre voir même novembre)

1.1.1.2 Les températures

Les températures varient selon les périodes de l’année. Elles oscillent entre 15° C et 33°C pendant la période dite fraîche (de mi-décembre à février), 16° C et 36° C au cours des périodes les plus chaudes (Février, Mars, Avril) et redescendent de 22 ° C et 33 ° C pour le reste de l’année (Mai à Novembre) Les amplitudes thermiques sont plus marquées pendant les mois de janvier, février et mars (voire figure ci-dessous).

Figure 1 : Les températures de la zone continentale Figure 2 : La température de la zone côtière

SOURCE: www.worldclim.org, 2019

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11 3.1.2 Le profil éco géographique de la Région

Carte 2 : carte d’occupation du sol de la Région de Ziguinchor

L’analyse de la carte d’occupation du sol de la Région fait ressortir trois zones éco géographiques :

- la zone Nord qui correspond à une partie du département de Bignona (l’arrondissement de Sindian et une partie de l’arrondissement de Kataba1): c’est la zone la moins arrosée avec un climat soudano – guinéen ; on y trouve des sols ferrugineux ainsi que des sols ferralitiques sur lesquels pousse la savane boisée. Elle couvre une superficie de 2485 km 2 soit 34% de la superficie régionale.

- la zone Ouest qui regroupe une autre partie du département de Bignona (arrondissement de Tendouck et la commune de Kafountine, la commune de Diembéring et la Commune de Enampor); elle est bien arrosée et les sols hydromorphes rencontrés favorisent une végétation de mangrove. Elle couvre une superficie de 2493 km 2.

- la zone – Est continentale et forestière, qui correspond à l’arrondissement de Tenghory, aux communes d’Oukout et de Santhiaba Majack dans le Département de Oussouye et au reste du département de Ziguinchor. Elle connaît des précipitations très abondantes ; on y trouve une forêt de type guinéenne avec des espèces très variées, des fromagers

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12 et une multitude d’arbres fruitiers. Elle couvre une superficie de 2374 km2 soit 34% de la superficie régionale.

4. La démographie

4.1 Analyse de la densité de la population par Commune

Selon l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographique (ANSD), la population de la région de Ziguinchor est estimée en 2019 à 662 179 habitants, contre 361002 habitants en 1985. Elle représente 4,1% de la population du Sénégal avec une densité (densité 2019) supérieure à la moyenne nationale (densité 2019). Toutefois, il est à noter que cette répartition n'est pas uniforme : l'importance des forêts et zones marécageuses explique en partie l'existence de localités quasiment inhabitées. De ce fait, des densités varient de 10 habitants/

km² (Zones frontalières nord et sud) à 300 habitants/km² (agglomération urbaine). Par ailleurs le conflit a aussi favorisé le dépeuplement de certaines zones qui, naguère étaient très peuplées.

Carte 3 : Densité de la population par Commune

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13

4.2 Analyse des indicateurs démographiques

4.2.1 Structure de la population

La pyramide des âges de la région de Ziguinchor est, typique des pays en développement.

marqué par une fécondité relativement élevée et une mortalité en baisse. Elle a une base large et un sommet rétréci qui s’est par un pourcentage important d’enfants et de jeunes et une faible proportion de personnes âgées. En effet, les personnes de 65 ans et plus ne constituent que 4,6% de la population, alors que les enfants de moins de 5 ans représentent 15% de la population de la Région.

Cette jeunesse de la population pose des défis quant à sa prise en charge en matière de santé d’éducation et formation professionnelle.

Figure 3 : Pyramide des âges de la Région de Ziguinchor

ANSD 2013, Projection 2019

4.3 Dynamiques migratoires

, les informations collectées lors du Recensement Général de la Population, de l'Habitat, de l’Agriculture et de l’Élevage de 2013 par l’ANSD, ont permis de retracer les flux migratoires à l’intérieur de la Région et entre la Région et le reste du pays. Est considéré comme migrant interne « durée de vie » toute personne recensée résidente dans une région/département autre que sa région/département de naissance.

4.3.1 Migration à l’intérieur de la Région

Le Département de Ziguinchor est la principale destination des immigrants au sein de la région.

En effet, ce dernier accueille 59% des immigrants durée de vie provenant d’autres département,

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14 pour les Départements de Bignona et Oussouye ce taux est respectivement estimé à 34% et 7% (Voir figures ci-après)

Figure 4 : Répartition de la migration selon les Départements

ANSD 2013, Projection 2019 4.3.2 Migration entre Ziguinchor et le reste de Sénégal

Dakar est la premier Région d’accueil des ressortissants de Ziguinchor (57% du flux migratoire) suivi des Régions de Thiès et Sédhiou pour lesquelles ces flux sont respectivement estimés à 12% et 6%.

Figure 5 : les Région d’accueils des ressortissants de Ziguinchor

ANSD 2013, Projection 2019

4.3.3 Espaces et circularité transfrontaliers en Sénégambie et Guinée Bissau

Considérées, jusqu’à l’époque des états-nations, comme des marqueurs de souveraineté et de discontinuités « absolues » (culturelle, juridique, sociale, …), les frontières jouent aujourd’hui un rôle déterminant dans la structuration et la transformation des espaces nationaux. A la faveur des dynamiques d’intégration et de coopération interétatiques, elles sont devenues une

(15)

15 préoccupation majeure de l’aménagement du territoire et inspirent sans cesse la réflexion des analystes et des acteurs. La notion d’espace transfrontalier traduit un système spatial née des relations tissées de part et d’autre d’une frontière terrestre et nourries par le jeu des agents économiques qui interviennent dans le système. Les espaces transfrontaliers sont des systèmes complexes - pour ne pas dire auto-organisés - dont la genèse et l’évolution transcendent le cadre normatif des états. Le cas de la Région de Ziguinchor en est une parfaite illustration car située entre deux pays (Gambie au Nord et Guinée Bissau au Sud), sa situation socioéconomique fonctionne à deux vitesses, à savoir une organisation économique interne ouverte au niveau national avec Ziguinchor comme centre d’affaires et une organisation transfrontalière des deux côtés nord et sud des villes et localités frontalières situées des deux côtés des pays, comme centres d’affaires.

5. Bilan diagnostic

5.1 Accès aux services sociaux de base

L’accès aux services sociaux de base est analysé à travers quatre points : la santé, l’éducation, l’eau potable, et l’électrification. L’idée est de ressortir le niveau de l’offre de service (les infrastructures, les équipements et leur répartition), les problèmes d’accès des populations aux services.

5.1.1 La santé

Le système de santé du Sénégal est organisé selon une structure pyramidale à trois niveaux : central (Ministère de la santé), intermédiaire (Régions Médicales) et périphérique appelé district sanitaire. L’offre en matière de santé de la Région épouse l’architecture de la pyramide sanitaire nationale. Nous comptons dans la Région deux (2), cinq (5) centres de santé et plusieurs poste et cases de santé).

(16)

16 5.1.1.1 La couverture sanitaire

Carte 4 : Répartition des infrastructures sanitaire à l’échelle de la Région

L’analyse de la carte nous montre que les infrastructures et équipements sanitaires sont inégalement répartis à l’échelle régionale. Le Département de Ziguinchor est mieux pourvu que les autres surtout en établissement hospitalier de niveau 1 (l’hôpital régionale et l’hôpital de la paix). Les autres départements ne disposent que de centre de santé et de poste de santé (voir tableau ci de sous).

Tableau 2: Répartition des Infrastructure sanitaires à l'échelle de la Région Infrastructures Diouloulou Thionck

Essyl Bignona Oussouye Ziguinchor CHRZ HPZ Région Nombre

d’hôpitaux 0 0 0 0 0 1 1 02

Nombre de

centres de santé 01 01 01 01 01 NA NA 05

Nombre de

postes de santé 20 15 37 14 36 NA NA 122

Nombre de

maternités 21 21 41 25 18 01 01 128

(17)

17

Nombre de

cases de santé 19 06 54 09 07 NA NA 95

Nombre de lits 14 26 59 34 36 150 110 429

Nombre de mutuelles de santé

01 01 17 05 07 NA NA 31

Nombre de

pharmacies 02 01 03 05 23 NA NA 34

Nombre

d’ambulances 01 04 02 02 01 02 01 13

Source : Région médicale de Ziguinchor 2019

Le nombre d’infrastructures de santé est assez satisfaisant. Le niveau de couverture en infrastructures sanitaires dans la Région varie selon le type d’infrastructure. Comparativement aux normes OMS, le niveau de couverture est faible pour les hôpitaux (1 hôpital pour 300964 hbts) et les centres de santé (1centre de santé pour 120385 hbts). De même pour ce qui est du personnel soignant, on note un déficit en médecin avec un médecin pour 9120 hbts. Par contre, le niveau de couverture en poste de santé est relativement bon, avec un poste de poste pour 4933 hbts (cf tableau ci-dessous). Ces déficits observés aussi bien en infrastructure qu’en personnel soignant constitue un handicap pour un accès des populations à des soins de santé de qualité.

Tableau 3 : Les indicateurs de couverture sanitaire en 2016

Nombre d'habitant pour un Hôpital

Nombre

d'habitant pour un centre de santé

Nombre d'habitant pour un poste de santé

Nombre d'habitant pour Médecin

OMS 150000 50000 10000 9000

Sénégal 2016 192282 100065 8852 12373

Ziguinchor 2016 300964 120385 4933 9120

5.1.1.2 Analyse des performances

Tableau 4 : Les indicateurs de la santé et de la nutrition

Indicateurs Réalisation

2014 2015 2016 2017 2018

Taux d’accouchements assistés par du personnel qualifié 51% 49% 51,7% 57,9% 68%

Taux de prévalence contraceptive NR NR 15,4% 21,65% 12%

Taux d’achèvement (couverture adéquate) en CPN 4 39,7% 47.79% 54,1% 61,8% 69,1%

Prévalence de l’insuffisance pondérale NR NR 9,3% 8% 6,5%

Proportion d’enfants malnutris guéris NR NR 62,8% 88,7% 61,2%

Proportion d’enfants âgés de 0-11 mois complètement vaccinés

49,4% 54% 37% 44% 47,7%

Nombre de personnes vivant avec le VIH SIDA sous ARV NR NR 2859 3240 3467

Source : DHIS2 2019

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18 Dans le secteur de la santé, la mise en œuvre du Programme National de Développement de la Santé (PNDS) dans la région a permis d’obtenir de bons résultats. Toutefois plusieurs cibles n’ont pas été atteintes.

Pour ce qui est de la santé maternelle, de bons résultats sont enregistrés dans la couverture adéquate en CPN 4 tandis que de faibles performances sont notées dans l’assistance des accouchements par du personnel qualifié et dans la prévalence contraceptive.

La couverture adéquate en CPN4 connait une hausse constante sur toute la période 2014-2018 doublant pratiquement (39,7% en 2014 à 69,1% en 2018) et dépassant la cible (63%) grâce au renforcement du personnel et à la constitution de binôme (sage-femme-infirmier). En 2018, il a cru de 7,3 points de pourcentage.

Le taux d’accouchements assisté par du personnel qualifié a constamment crû depuis 2015 (49% en 2015, 51,7% en 2016, 57,9% en 2017 et 68% en 2018). En 2018, il a cru de 10,1 points de pourcentage.

De même, la prévalence contraceptive a aussi enregistré une forte baisse. En 2018, la chute 9,65 points de pourcentage est notée (12% contre 21,65% en 2017), d’où la cible qui n’est pas atteinte (22%).

Concernant la nutrition, les résultats obtenus sont satisfaisants. La prévalence pondérale a constamment baissé (9,3% en 2016, 8% en 2017 avant de baisser à 6,5% en 2018) tombant en deçà de la cible (7%). Cependant, la proportion d’enfants malnutris guéris qui avait cru de 25,9 points de pourcentage en 2017 a connu une baisse de 25,7 points de pourcentage en 2018 d’où la cible qui n’est pas atteinte (90%).

Pour ce qui est de la proportion d’enfants âgés de 0-11 mois complètement vaccinés, elle a connu une évolution en dents de scie sur la période 2014-2017 (49,4% en 2014, 54% en 2015, 37% en 2016 et 44% en 2017). En 2018, elle a cru de 3,7 points de pourcentage.

Dans la lutte contre le VIH/SIDA le nombre de personnes sous ARV est de 3467 contre 3240 en 2017 et 2859 en 2016 soit une hausse cumulée de 608 individus résultant de la mise en œuvre de la stratégie TATARSEN pour l’élimination du VIH d’ici 2030 avec une bonne tendance de la région à l’atteinte des 3 « 90 ». Toutefois, la cible (4869) n’est pas atteinte.

(19)

19 5.1.2 L’éducation

La carte scolaire de la Région est assez dense comme l’illustre le tableau ci-dessous.

Structures IEF Total IA

Bign.1 Bign.2 Ouss. Zig.

Développement Intégré de la Petite Enfance (DIPE) 95 72 46 95 311

Ecoles Elémentaires 156 137 56 125 474

Collèges d’Enseignement Moyen (CEM) 25 26 18 36 105

Lycées (publics et privés) 21 19 09 23 72

Blocs Scientifiques et Technologiques (BST) 1 0 0 1 2

Daaras - - - - 275

Classes d’Alphabétisation Fonctionnelle (CAF) 5 6 12 7 30

Centre Régional de Formation des Personnels de l’Education (CRFPE)

- - - 1 1

Centre Régional de Formation Professionnelle (CRFP) - - - 1 1

Centres de Formation Professionnelle (CFP) 4 3 1 2 10

Lycée Technique Agricole Emile Badiane (LTAEB) 1 0 0 0 1

Centre de Formation de Guérina (CNFMETP) 1 - - - 1

Source : IA Ziguinchor 2019

On note une inégale répartition des établissements scolaires par Département selon les niveaux :

• L’IEF de Ziguinchor concentre 29% des établissements, soit 42% des effectifs.

• L’IEF de Bignona 1 accueille 31% des établissements, soit 25% des effectifs.

• L’IEF de Bignona 2 abrite 26% des établissements, soit 23% des effectifs.

• L’IEF d’Oussouye polarise 13% des établissements, soit 10% des effectifs

Pour ce qui est de l’alphabétisation l’académie a accueilli quatre (4) sous-projets du PNEBJA (Programme National d’Education de Base des Jeunes et Adultes Analphabètes) pour un total de vingt-trois (23) Classes d’Alphabétisation Fonctionnelle (CAF) réparties sur 7 communes.

Le programme a permis d’enrôler 684 apprenants dont 668 femmes (préciser les langues nationales)

5.1.2.1 Analyse de la performance du secteur

Dans le secteur de l’éducation et de la formation les résultats obtenus sont mitigés. En effet, des progrès sont notés pour certains indicateurs tandis que pour d’autres les performances ne sont pas satisfaisantes.

Dans le cycle élémentaire de bons progrès sont obtenus au niveau de l’admission au CI, dans la scolarisation, au niveau de l’achèvement, dans la réussite au CFEE et dans la lutte contre l’abandon.

(20)

20 Le taux d’admission a connu sur la période un bond de 5,69 points de pourcentage (143,79%

contre 138,10% en 2014) dépassant même la cible (100%). Ce résultat est imputable au recrutement d’enfants n’ayant pas l’âge légal d’entrer au CI ou l’ayant dépassé grâce à une mobilisation des communautés à la base et des autres acteurs de l’éducation comme l’UNICEF, Aide et Action, Child Fund. Le taux de scolarisation a connu une hausse continue ces trois dernières années (120,40% en 2016, 124,11% en 2017 et 127,47% en 2018) dépassant la cible (100%). Entre 2017 et 2018 le taux d’admission a reculé de 144,01% à 143,79% tout en dépassant la cible (100%).

Le taux d’achèvement, a constamment crû depuis 2016 (85,70% en 2016, 88,39% en 2017 et 91,50% en 2018) dépassant de 11,50 points de pourcentage la cible (80%).

Par contre, le redoublement, dans l’élémentaire est assez préoccupant. Le taux de redoublement a plus que doublé passant de 2,9% en 2014 à 6,97% en 2018 se plaçant bien au- dessus de la cible (2%). En 2018, il a presque doublé par rapport à 2017 (3,95%).

Dans le cycle moyen, les résultats sont assez faibles. Le taux d’achèvement n’a cessé de décroître depuis 2016 (61% en 2016, 56,53% en 2017 et 56,08% en 2018), s’éloignant de la cible (60%). Ce taux a même baissé entre 2017 et 2018.

Le redoublement et l’abandon dans le moyen sont encore élevés. Le taux de redoublement dans le moyen reste encore élevé bien qu’il ait baissé passant de 21,2% en 2014 à 20,65% en 2018, soit une faible baisse de 0,55 point de pourcentage. Il a fortement baissé en 2018 de 4,11 points de pourcentage (24,76% en 2017 et 20,65% en 2018), passant au-dessus de la cible (15%).

Entre 2014 et 2018, le taux d’abandon dans le moyen a augmenté de 1,54 points de pourcentage (8,4% en 2014 et 9,94% en 2018). En 2018, il a connu une baisse par rapport à 2017 (10,47%) tout en restant au-dessus de la cible (7%).

Le taux brut de scolarisation dans le moyen a enregistré une baisse entre 2014 et 2018, passant de 94,5 % à 85,21% sous l’effet des forts taux d’abandon et de redoublement. En 2018, il a baissé de 86,76% en 2017 à 85,21% en 2018 et reste à 14,79 points de pourcentage de la cible de 100%.

Le taux de réussite au BFEM a enregistré, sur la période 2014-2018, une augmentation de 5,61 points de pourcentage passant de 60,36% en 2014 à 65,97% en 2018, ce qui le maintien à 10 points de pourcentage de la cible. En 2018, il a connu une forte baisse de 4,24 points de pourcentage (70,21% en 2017 à 65,97% en 2018).

(21)

21 Pour le cycle secondaire, le taux de redoublement, a, sur la période, baissé de 28,5% en 2014 à 24,72% en 2018 sans toutefois passer sous la cible de 20%. En 2018, il a très légèrement cru de 24,35% en 2017 à 24,72%

Pour ce qui est du taux de réussite au bac, il a sensiblement augmenté passant de 20,52% en 2014 à 27,26% restant tout de même loin de la cible (40%) à cause du nombre élevé de candidats individuels. En 2018, il augmenté de 2,4 points de pourcentage (24,86% en 2017 à 27,26% en 2018).

Pour ce qui est de l’enseignement technique, le taux de réussite au bac technique a reculé de 3 points de pourcentage entre 2016 avec 34,78% et 2018 avec 30,77% et tombant en deçà de la cible (40%). En 2018, il a fortement augmenté de 7,37 points de pourcentage (23,40% en 2017 et 30,77% en 2018).

L’effectif de travailleurs bénéficiant de la formation professionnelle a augmenté de 20% en 2017 à 30% en 2018 loin de la cible (50%). Le taux d’accroissement des effectifs de la formation professionnelle est de seulement 20,7% pour une cible de 25%.

Tableau 5:les indicateurs de performance du secteur de l’éducation

Indicateurs Réalisations

2014 2015 2016 2017 201R

Taux brute d’admission au CI (TBA) 138,10 133,69 139,70 144,01 143,79 Taux brute de scolarisation à l’élémentaire (TBS) 116,10 116,91 120,40 124,11 127,47

Indice de parité au primaire 1 0,1 0,93 0,94 0,95

Taux d’achèvement au primaire (TAP) 88 ,4 86,00 85,70 88,39 91,50

Taux d’achèvement au moyen 48,5 57 61 56,53 56,08

Taux de redoublement au primaire 2.9 2.81 3,80 3,95 6,97

Taux de redoublement au moyen 21.2 25.28 27 24,76 20,65

Taux de redoublement au secondaire 28,5 33,00 25,70 24,35 24,72

Taux d’abandon au primaire 7.3 5.91 6,6 7,88 3,42

Taux d’abandon au moyen 8.4 8.87 8 10,47 9,94

Taux brute de scolarisation au moyen 94,5 93,40 73,60 86,76 85,21

Taux de réussite au CFEE 44,09 54,38 68,40 82,62 77,85

Taux de réussite au BFEM 60,36 65,47 76,03 70,21 65,97

Taux de réussite au BAC 20,52 21,59 27,16 24,86 27,26

Taux de réussite au BAC technique ND ND 34,78 23,40 30,77

Effectif de travailleurs bénéficiant de la formation continue

ND ND ND 20 30

Taux d’accroissement des effectifs de la formation professionnelle et technique

ND ND ND ND 20,7

Source : IA Ziguinchor 2019

(22)

22 5.1.3 L’accès à l’eau potable et à l’assainissement

Tableau 6 : Les indicateurs de l’hydraulique et de l’assainissement

Indicateurs 2014 2015 2016 2017 2018

Taux d'accès à l'eau potable

(urbain) 92,9 97,5 97,5 97,5 NR

Taux d'accès à l'eau potable (rural) 44,8 44,8 44,8 44,8 NR Nombre de ménages bénéficiaires

de branchements sociaux 323 91 85 40 323

Taux d'accès à l'assainissement en

milieu rural 34 35 38.5% 42.3 % ND

Taux d’accès à l’assainissement (urbain)

67% 75% ND

L’accès à l’eau s’est dans l’ensemble accru durant la période 2014-2018. En milieu urbain, il est effectif pour 97,5% de la population contre 92,9% en 2014 soit un bond de 4,6 points de pourcentage. Par contre, en milieu rural l’accès à l’eau est toujours difficile avec un taux d’accès de seulement 44,8%.

L’accès à l’assainissement s’est aussi amélioré dans la période 2014-2018 à la fois en milieu urbain. En milieu urbain, le taux d’assainissement est passé de 67% en 2016 à 75% en 2017 soit les ¾ des citadins qui ont accès à un système d’assainissement. Ce résultat est obtenu grâce à la mise en œuvre du projet d’assainissement de la ville de Ziguinchor et aux réalisations de partenaires tels que l’USAID à travers l’USAID ACCES qui a construit 797 latrines. En milieu rural, le taux d’accès a crû de 34% en 2014 à 42,3% en 2017 soit un accroissement de 8,3 points de pourcentage acquis grâce à la réalisation de plusieurs projets de construction de latrines au nombre de 320 en 2018 dont 150 par le CICR, 50 par ACRA et 120 par CRS Elagnoul.

6. Le secteur productif

Le secteur productif est constitué des sous-secteurs suivants : agriculture, élevage, pêche et aquaculture et agroforesterie. Il représente une part significative dans l’économie de la Région.

6.1 L'agriculture

Elle est la principale activité de la Région, elle occupe 80 % de la population et contribue pour une part importante dans les échanges commerciaux. Plusieurs types de cultures sont pratiqués dans la Région : les cultures vivrières et les cultures de rente.

6.1.1 Les grandes zones agricoles de la Région

La Région de Ziguinchor est une zone à vocation agricole dans son ensemble. Cependant les données actuelles relatives à la situation des superficies emblavées font état d’une zone nord

(23)

23 (arrondissement de Sindian), plus agricole que le reste de la Région, suivi de la zone des Kalounayes (Commune de Ouonck). La carte ci-dessous illustre bien cette situation.

Carte 5 : Répartition des superficies cultivées à l’échelle de la Région de Ziguinchor

6.1.2 Analyse de l’évolution des spéculations agricoles

Sur la période 2014-2018, les productions agricoles ont pratiquement toutes enregistré des hausses considérables en liaison avec la bonne pluviométrie et aux importantes mesures prises pour la disponibilité des intrants.

Figure 6 : Evolution des spéculations agricoles

Source : DAPSA 2019 0

50 000 100 000 150 000 200 000 250 000

2014 2015 2016 2017 2018

Evolution des productions agricoles de 2014 à 2018

Productions de riz Productions de maïs Productions de mil Productions de sorgho

(24)

24 La production de riz a presque sextuplé passant de 26 310 T en 2014 à 146094 en 2018. Cela a été rendu possible grâce aux importantes actions entreprises dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’autosuffisance en riz (l’adoption du système de riziculture intensive, au début du remembrement parcellaire à la motorisation et à la disponibilité de variétés certifiées et des engrais minéraux subventionnés) et à la régularité de la pluviométrie. En 2018, elle a cru de 4 890 T (146 094 T contre 141 204 T en 2017) soit par une hausse de 3,3%.

Pour ce qui est de la production de maïs, elle a été, grâce à la disponibilité des intrants et à la bonne pluviométrie, multipliée par quatre (829 T en 2014 à 3 690 T en 2018) avec un recul en 2017 lié à la baisse des emblavures. En 2018, elle a augmenté de 993 T (3 690 T contre 2 697 T en 2017) soit une croissance de 26,9%.

Concernant la production de Mil, elle a crû sur la période (2014-2018) de 799 T passant de 3 526T à 4 325 T avec un pic de 8669T en 2016. En 2018 elle a enregistré une hausse absolue de 1 036 T, et relative de 23,9%.

Concernant le sorgho qui est cultivé seulement dans les départements de Ziguinchor et de Bignona, sa production est plus ou moins stationnaire et tourne autour de 500T. Une augmentation de 80 T par rapport à 2017 soit un croît de 13,6%.

La production céréalière a presque été multipliée par 5 entre 2014 et 2018 (154 697 T en 2018 contre 31 029 en 2014). Cette tendance est tirée par les bonnes performances obtenues pour le riz et le maïs. Par rapport à 2017, une hausse de 6 998 a été enregistrée soit un taux croissant de 4,5%.

La production arachidière quant à elle a connu une hausse considérable entre 2014 et 2018 (10 154T à 35 886T). Cependant, ces dernières années, en dépit de son développement dans le département de Bignona, elle a moins fortement crû (31516T en 2015 et 35886T en 2018) soit une hausse de moins de 15% contre un triplement entre 2014 et 2015. Par rapport à 2017, on enregistre une augmentation de 4 865 T, soit une hausse de 13,5%.

6.2 Élevage

L’élevage constitue généralement la seconde activité après l’agriculture. Il est de type extensif.

Le cheptel est composé de volailles, de caprins, d’ovins, de bovins, de porcins, d’asins.

(25)

25 6.2.1 Analyse des performances de la production animale

Source : SRELPA 2019

Les productions animales ont toutes dans l’ensemble connu des hausses entre 2014 et 2018, sans toutefois atteindre les cibles visées. Sur la période, la production de viande et d’abats a été multipliée par 7 (5808 T contre 880,07 T en 2014). Par rapport à 2017, la production a crû de 308T soit une hausse de 5,3%, ce qui s’est traduit par un gap de 192 T par rapport à la cible de 2018 (6000 T). La production de lait a connu une croissance régulière sur la période, passant de 56100 L en 2015 à 71000 L en 2018 soit une hausse de 33,7% sans toutefois atteindre la cible (75000 L). Par rapport à 2017, la production de lait a augmenté de 760 L soit une hausse de 1,02%.

Par contre, la production d’œufs de consommation a connu une baisse forte (165270 tablettes en 2018 contre 183200 tablettes en 2015) à cause de l’apparition de la maladie de Marek, ce qui a abouti à la non atteinte de la cible (180000 tables). Cependant, la production de 2018 a légèrement crû par rapport à celle de 2017 (70 tablettes) soit une croissance faible de 0,04%.

Pour ce qui est de la production de cuirs et peaux, elle a connu une forte fluctuation sur la période atteignant 51430 T en 2015. Depuis 2016, elle est ascendante, sans s’approcher de la valeur de 2015 et passant sous la cible (15000 unités). Par rapport à 2017, elle a crû de 3 563 T soit une croissance de 25,45%.

La quantité de miel produite dans la région tourne autour de 27000 kg. Elle a crû de 1 320 Kg par rapport à 2017 soit une hausse de 4,75% et un écart de 200kg par rapport à la cible (28000Kg).

0 50000 100000 150000 200000 250000 300000 350000

2014 2015 2016 2017 2018

Les indicateurs de l’élevage et des productions animales

Production de viandes et d’abats (Tonnes) Production de lait (litres)

Quantité d’œufs de consommation (tablettes) Quantité de cuirs et peaux produites (unité) Quantité de miel (kg)

(26)

26

6.3 L’agroforesterie

L'exploitation forestière des produits contingentés (charbon de bois, bois d'œuvre) était close dans toute la Région de Ziguinchor de 1991 à 2010, période de mise en œuvre du plan d’aménagement et de gestion de la forêt classée des Kalounayes. Était cependant autorisée, l’exploitation du bois artisanal (Venn mort, palmiers à huile et rôniers morts), du bois mort et des produits de la cueillette. Il faut par ailleurs noter que la situation insécure au niveau de la région a poussé une certaine frange de la population à exploiter de manière illicite les ressources ligueuses protégées de la région.

6.3.1 Analyse des indicateurs

Tableau 7 : Les indicateurs de l’environnement

Indicateurs Réalisations

2014 2015 2016 2017 2018

Surfaces de terres reboisées (ha) 1 658,29 2 041,84 474,73 729,988 562 Superficies mises en défens (ha) 1057 279,97 59,5 234,38 177,585 Nombre de kilomètres de pare feu

ouverts

43,7 140,8 25 39 88,2

Nombre d’aires marines protégées 3 3 3 3 3

Superficie de terres dégradées et

restaurées (ha) 22,5 17 18 NR NR

Source : Fiches de suivi CNR et CLCFB, rapports IREF 2019

Dans le domaine de l’environnement, d’importants efforts sont faits chaque année pour le reboisement. Sur la période 2014-2018, 5466,85ha ont été reboisés soit une moyenne de 1093,37 ha. Toutefois, le retard dans l’acquisition des plants et l’insécurité de certaines zones ont rendu ce travail difficile, ce qui a abouti à une baisse des superficies reboisées en 2018 (562 ha) contre 729,988 ha en 2017 et a empêché l’atteinte de la cible (735ha).

Les superficies mises en défens entre 2014 et 2018 se chiffrent à 1808,44% dont la plus grande partie (1057ha) a été réalisée en 2014. Les mises en défens ont baissé en 2018 (177,585 ha contre 234,38 ha).

La région compte 03 aires marines protégées : Abéné (30 200ha) ; Niamone Kalounaye (63 894 ha) ; Casa Balanta Counda (23 200ha).

Le nombre de kilomètres de pare-feu ouverts entre 2014 et 2018 est de 336,70ha soit une moyenne de 66 ha par an. Entre 2017 et 2018, il a plus que doublé passant 39ha à 88,2 ha en 2018 sans atteindre la cible (130 ha).

Sur la période 2014-2018, une moyenne de 19 ha de terres dégradées a été restaurée. Pour une meilleure gestion des terres, les priorités doivent tourner autour du financement des

(27)

27 activités d’inventaire et d’évaluation des superficies de terres dégradées pour préparer leurs restaurations.

6.4 La pêche

De par ses côtes riches en ressources halieutiques sur environ 86 km et un fleuve axial de 300 km avec de nombreux bolongs et marigots très poissonneux, la pêche offre d'énormes potentialités. Cependant, la dégradation de l'écosystème de la mangrove entraîne une réduction de l'aire de développement et de cueillette des huîtres, crevettes et poissons et un accroissement de l'envasement des pêcheries ajouté à une forte pression sur les halieutiques posent la problématique de la diversité et de la durabilité. Le tableau ci-dessous illustre cette pression exercée sur la ressource tout au long de l’année sans la laisser la possibilité de se reproduire à travers un repos biologique de deux à trois mois.

6.4.1 Analyse des performances du secteur

6.4.1.1 Tableau 4 : Les indicateurs de la pêche et de l’aquaculture

Tableau 8 : Les indicateurs de la pêche et de l’aquaculture Indicateurs

Réalisations

2014 2015 2016 2017 2018

Débarquements de la pêche artisanale (kg)

53 421 000 64 809 866 69 372 722 64 429 959 67.490 972

Débarquements de la pêche industrielle (kg)

81 000 206 313 265 966 195 913 néant

Volume de production aquacole (Tonne) 0,285 0,304 0, 98 1,75 17,65 Source : Direction des Pêches Maritimes et ANA 2019

Les captures ont connu de fortes fluctuations sur les périodes 2014-2018 en liaison surtout avec la disponibilité des équipements (moteurs de pêche), de la hausse du nombre de pêcheurs et des conditions météo. Entre 2014 et 2016, les dotations de l’Etat de 758 moteurs et d’engins de pêche d’une part et, d’autre part, le mouvement intense des pêcheurs en provenance du Nord du pays ont permis une hausse 21% des captures qui sont passées de 53421 T (2014) à 69372 T (2016). Par contre entre 2016 et 2018, le respect des alertes météo s’est traduit par la baisse des captures. En 2018, les captures ont accru de 3061,13 T (67490,97T contre 64429,959T en 2017.

Dans un contexte de rareté de la ressource, la mise en place des Conseils Locaux de Pêche Artisanale (CLPA), dont l’action s’est traduite par un plus grand respect de la réglementation est à saluer et à soutenir car contribuant à une gestion plus durable des ressources halieutiques.

(28)

28 Pour ce qui est de la pêche industrielle, les débarquements ont dans l’ensemble fortement augmenté (81000T en 2014 à 195913T en 2017).

La production aquacole est sur une trajectoire ascendante, croissant faiblement entre 2014 et 2017 (1,75 T), elle a bondi en 2018 (17,65 T) grâce à une meilleure disponibilité des intrants et au renforcement du personnel d’encadrement. Toutefois, la cible n’a pas été atteinte. En 2018, la production a décuplé grâce à une meilleure disponibilité des intrants.

6.5 Artisanat

Secteur important de la Région de Ziguinchor car générateur de revenus à travers les emplois qu'il crée. Il regroupe 20 000 artisans au niveau de la région de Ziguinchor et compte quelques 8450 entreprises réalisant de la couture, la vannerie, la fabrication de boisson, la menuiserie, la poterie, etc.

6.6 Le Tourisme

Le tourisme est un secteur porteur de développement en Casamance car la région regorge de potentialités socio-culturelles et environnementales importantes. En comparant la situation du tourisme au niveau des trois départements, on constate de fortes disparités. Le dynamisme du secteur est plutôt porté par le Département de Oussouye. La Région présente l’ensemble des offres touristiques existantes au Sénégal, à savoir, le tourisme balnéaire, le tourisme rural intégré, l’écotourisme, le tourisme de découverte culturelle, le tourisme d’affaires et elle présente de nombreux réceptifs avec de bonnes capacités d’accueil et de création d’emplois. Cependant, l’on constate que la crise a entrainé la fermeture de plusieurs réceptifs (12 hôtels, 10 campements villageois et 13 auberges et campements privés) créant ainsi un chômage important.

Par ailleurs, l’insécurité qui a prévalu en Casamance, consécutive au contexte de la crise casamançaise qui a duré plusieurs décennies, a eu comme effet global une baisse drastique des activités touristiques. Le secteur demeure néanmoins un pilier du développement socioéconomique de la région de Ziguinchor.

(29)

29 6.6.1 Analyse des performances

Tableau 9 : Les indicateurs du tourisme

indicateurs Réalisation

2014 2015 2016 2017 2018

Nombre d’arrivées de touristes 38 894 42 187 11 295 13 798 7 334 Source : Service régional du Tourisme de Ziguinchor 2019

La région de Ziguinchor possède de grandes potentialités écologiques et culturelles, d’importants sites et une stabilité ces dernières années. Pour valoriser ces atouts et développer le tourisme en Casamance, l’Etat a mis en œuvre un ensemble de mesures portant sur une exonération fiscale et sociale pendant 10ans à tout opérateur qui s’installe dans cette zone et la création d’un fonds pour la réhabilitation des hôtels fermés ou en difficulté et les arrêtés accordant l’agrément et l’autorisation d’ouverture à l’exploitation venant du ministère.

Ces différents efforts ont permis de faire croitre le nombre d’entrées de 11295 en 2016 à 13798 en 2017. Ce nombre est toutefois encore assez faible au vu des potentialités et des objectifs (3 millions de touristes) visés.

6.7 Les industries et les mines

La Région dispose de ressources minières sous-exploitées et peu connues. En dehors des carrières de sable peu organisées et souvent contributives à la dégradation de l’environnement, le secteur minier de la région est assez varié mais très peu exploité.

On peut noter cependant, parmi les ressources minières à forte valeur ajoutée et des plus convoitées, la présence d’un gros potentiel de minéraux lourds, dont le zircon, le long de la façade atlantique et du pétrole lourd découvert au large des côtes de la Commune de Diembéring et dont les projets d’exploitation continuent de susciter des passions.

La Région est caractérisée par une faible capacité de transformation au regard des volumes de production qu’elle génère chaque année en matière de produits agroforestiers. Dans le secteur des oléagineux à Ziguinchor on peut noter la présence de SUNEOR pour la transformation d’arachide et le conditionnement de diverses huiles végétales, de Guirassi Agro-Industrie et Rythmic Energy Africa pour la transformation des noix de palmistes en savon ménagers et de toilettes. Le tissu industriel de la région de Ziguinchor relatif à la transformation ou au conditionnement de produits halieutiques s’est fortement dégradé au fil du temps. On peut cependant noter la présence de Senefand, Dakar Export, le Complexe frigorifique du Port

(30)

30 (Omais) et Frigo Zig qui fonctionnent de manière plus ou moins efficace en dehors de Senefand.

A ces unités on peut noter 05 fabriques de glaces à Kafountine et Ziguinchor. La transformation de produits agricoles et forestiers est caractérisée, dans la Région, par des unités de moindre envergure spécialisées dans les fruits, les légumes, les céréales, le lait, le miel…

6.8 Les établissements classés

Dans la Région de Ziguinchor les établissements classés sont pratiquement de deuxième classe avec un nombre total de 89 installations dont 28 boulangeries, 05 dépôts de Gaz, 22 stations- services, 09 scieries, 13 fabriques de glace, O6 entreprises. Globalement, le nombre total des établissements classés a augmenté de 9 points par rapport à l’année 2014. Le département de Ziguinchor renferme plus de la moitié des établissements classés pour la protection de l’environnement.

En effet, la pollution générée par ces établissements classés est multiforme (sonore, gazeuse et liquide). En plus, et à l’endroit des ressources forestières, les scieries contribuent à la déforestation entrainant ainsi des perturbations sur les différentes fonctions de la forêt (approvisionnement, régulation et soutien des autres éco systèmes avec le crédit carbone, purification de l’air à travers la photosynthèse, fonction socio culturelle avec les bois sacrés).

Les autres établissements classés représentent de fait un risque compte tenu de leurs dispositions au milieu des établissements humains.

6.9 Analyse de la disposition des activités économiques dans l’espace Régional

L’analyse de la disposition des activités économiques dans l’espace régional nous permet de constater que celles-ci sont illégalement réparties, car mis à part les activités touristique développées au niveau de la Côte (Station Balnéaire de Cap Skirring et le site de Kafountine) l’essentiel des activités économiques de la Région sont développées entre les deux plus grandes villes de la Région, à savoir Ziguinchor et Bignona qui concentre à elles deux plus la quasi-totalité des activités tertiaires telles que le commerce, les entreprises, de services de transport (terrestres, maritime et aériens). La carte ci-dessous illustre cet état de fait.

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