GHD - Temps, Equilibre, Orbites
Jérôme Perez
Temps de croisement et dynamique
Temps de croisement et dynamique
R taille caractéristique du système, V vitesse caractéristique d’une particule test dans le système (ou bien σ = p
hV 2i)
Temps de croisement : Tcr ∝ R σ
Temps de croisement et dynamique
R taille caractéristique du système, V vitesse caractéristique d’une particule test dans le système (ou bien σ = p
hV 2i)
Temps de croisement : Tcr ∝ R σ
Hypothèse : système autogravitant isolé à l’équilibre formé de N particules chacune de masse m : Viriel 2Ec + Ep = 0
Ec = 1
2N mσ2 et Ep = −G(N m)2
R ⇒ σ =
GN m R
1/2
=
GM R
1/2
Temps de croisement et dynamique
R taille caractéristique du système, V vitesse caractéristique d’une particule test dans le système (ou bien σ = p
hV 2i)
Temps de croisement : Tcr ∝ R σ
Hypothèse : système autogravitant isolé à l’équilibre formé de N particules chacune de masse m : Viriel 2Ec + Ep = 0
Ec = 1
2N mσ2 et Ep = −G(N m)2
R ⇒ σ =
GN m R
1/2
=
GM R
1/2
Tcr → Tdyn ∝
r R3 GM
le rapport R3/M ∝ densité de masse moyenne ρ du système Tdyn ∝ (Gρ)−1/2 ∝ Tcr
Temps de croisement et dynamique
R taille caractéristique du système, V vitesse caractéristique d’une particule test dans le système (ou bien σ = p
hV 2i)
Temps de croisement : Tcr ∝ R σ
Hypothèse : système autogravitant isolé à l’équilibre formé de N particules chacune de masse m : Viriel 2Ec + Ep = 0
Ec = 1
2N mσ2 et Ep = −G(N m)2
R ⇒ σ =
GN m R
1/2
=
GM R
1/2
Tcr → Tdyn ∝
r R3 GM
Temps de relaxation à deux corps
Temps de relaxation à deux corps
Particule test de masse m, de vitesse v évoluant dans le champ moyen crée par N particules de masse m.
Trel temps mis par les interactions à 2 corps pour modifier significativement v2 Trel ∝
"
1 v2
dv2 dt
#−1
(1)
Temps de relaxation à deux corps
Particule test de masse m, de vitesse v évoluant dans le champ moyen crée par N particules de masse m.
Trel temps mis par les interactions à 2 corps pour modifier significativement v2 Trel ∝
"
1 v2
dv2 dt
#−1
(1)
Calcul rigoureux : difficile [HH]
Ordre de grandeur : simple... Chandrasekhar, 1942
Temps de relaxation à deux corps
Particule test de masse m, de vitesse v évoluant dans le champ moyen crée par N particules de masse m.
Trel temps mis par les interactions à 2 corps pour modifier significativement v2 Trel ∝
"
1 v2
dv2 dt
#−1
(1)
Calcul rigoureux : difficile [HH]
Ordre de grandeur : simple... Chandrasekhar, 1942 Passage à une distance λ d’un voisin à la vitesse v
F = Gm2
λ2 pendant δτ = λ
v , λ : paramètre d’impact
Temps de relaxation à deux corps
Particule test de masse m, de vitesse v évoluant dans le champ moyen crée par N particules de masse m.
Trel temps mis par les interactions à 2 corps pour modifier significativement v2 Trel ∝
"
1 v2
dv2 dt
#−1
(1)
Calcul rigoureux : difficile [HH]
Ordre de grandeur : simple... Chandrasekhar, 1942 Passage à une distance λ d’un voisin à la vitesse v
F = Gm2
λ2 pendant δτ = λ
v , λ : paramètre d’impact Principe fondamental de la dynamique
mδv
δτ = F ⇒ δv = F δτ
m = Gm
λv (2)
Collisions avec λ ∈ [λ, λ + dλ] : dn = (2πpdp) × (2πr) ×
ρ(r) m
Collisions avec λ ∈ [λ, λ + dλ] : dn = (2πpdp) × (2πr) ×
ρ(r) m
Collisions aléatoires : δv = 0, mais
∆v2
orb =
Z pmax
pmin
δv2dn = 4π2G2mrρ(r) v2
Z pmax
pmin
dp p Logarithme coulombien ln Λ = ln (pmax) − ln (pmin)
Collisions avec λ ∈ [λ, λ + dλ] : dn = (2πpdp) × (2πr) ×
ρ(r) m
Collisions aléatoires : δv = 0, mais
∆v2
orb =
Z pmax
pmin
δv2dn = 4π2G2mrρ(r) v2
Z pmax
pmin
dp p Logarithme coulombien ln Λ = ln (pmax) − ln (pmin) Hypothèse : pmax = r et pmin ≈ rayon d’une particule ≈ 4
3πr3 N
1/3
= 3N4π 1/3
r.
Ainsi, ln Λ = −13 ln 3N4π
≈ 13 lnN et
∆v2
orb = 4π2 3
G2mrρ(r)
v2 lnN
Collisions avec λ ∈ [λ, λ + dλ] : dn = (2πpdp) × (2πr) ×
ρ(r) m
Collisions aléatoires : δv = 0, mais
∆v2
orb =
Z pmax
pmin
δv2dn = 4π2G2mrρ(r) v2
Z pmax
pmin
dp p Logarithme coulombien ln Λ = ln (pmax) − ln (pmin) Hypothèse : pmax = r et pmin ≈ rayon d’une particule ≈ 4
3πr3 N
1/3
= 3N4π 1/3
r.
Ainsi, ln Λ = −13 ln 3N4π
≈ 13 lnN et
∆v2
orb = 4π2 3
G2mrρ(r)
v2 lnN Pour une période orbitale (∆t)orb ≈ Tdyn ainsi
Trel−1 = 1 v2
dv2 dt
orb
≈ 4π2 3
G2mrρ (r) v4
lnN Tdyn
Collisions avec λ ∈ [λ, λ + dλ] : dn = (2πpdp) × (2πr) ×
ρ(r) m
Collisions aléatoires : δv = 0, mais
∆v2
orb =
Z pmax
pmin
δv2dn = 4π2G2mrρ(r) v2
Z pmax
pmin
dp p Logarithme coulombien ln Λ = ln (pmax) − ln (pmin) Hypothèse : pmax = r et pmin ≈ rayon d’une particule ≈ 4
3πr3 N
1/3
= 3N4π 1/3
r.
Ainsi, ln Λ = −13 ln 3N4π
≈ 13 lnN et
∆v2
orb = 4π2 3
G2mrρ(r)
v2 lnN Pour une période orbitale (∆t)orb ≈ Tdyn ainsi
−1 1
dv2
4π2 G2mrρ (r) lnN
Application numérique
N R[kpc] σ [km/s] Tdyn [Gan] Trel [Gan]
Amas ouverts 250 1 × 10−3 1 1 × 10−3 4 × 10−2 Amas globulaires 5 × 105 1 × 10−2 7 1 × 10−3 5 × 101 Galaxies elliptiques 1011 5 200 2 × 10−2 1 × 108
Groupes de galaxies 5 400 100 4 × 100 1 × 101
diffus
Groupes de galaxies 4 40 200 2 × 10−1 6 × 10−1 compacts
Amas de galaxies 400 1200 700 1 × 10−0 1 × 102 riches
Équilibre : f = f o ( r, p )
Équilibre : f = f o ( r, p )
Equation de Vlasov, E = p2
2m + mψ
∂f
∂t + p
m.∂f
∂r − m∂ψ
∂r .∂f
∂p = 0 ⇐⇒ ∂f
∂t + dE
dp .∂f
∂r − dE
dr .∂f
∂p = 0
Équilibre : f = f o ( r, p )
Equation de Vlasov, E = p2
2m + mψ
∂f
∂t + p
m.∂f
∂r − m∂ψ
∂r .∂f
∂p = 0 ⇐⇒ ∂f
∂t + dE
dp .∂f
∂r − dE
dr .∂f
∂p = 0 + Equations de Hamilton ∂f
∂t + dr dt .∂f
∂r + dp dt .∂f
∂p = 0 ⇐⇒ df
dt = 0
Équilibre : f = f o ( r, p )
Equation de Vlasov, E = p2
2m + mψ
∂f
∂t + p
m.∂f
∂r − m∂ψ
∂r .∂f
∂p = 0 ⇐⇒ ∂f
∂t + dE
dp .∂f
∂r − dE
dr .∂f
∂p = 0 + Equations de Hamilton ∂f
∂t + dr dt .∂f
∂r + dp dt .∂f
∂p = 0 ⇐⇒ df
dt = 0 Intégrale première : Ai = Ai (r(t),p(t)) ∈ R telle que dAi
dt = 0
Équilibre : f = f o ( r, p )
Equation de Vlasov, E = p2
2m + mψ
∂f
∂t + p
m.∂f
∂r − m∂ψ
∂r .∂f
∂p = 0 ⇐⇒ ∂f
∂t + dE
dp .∂f
∂r − dE
dr .∂f
∂p = 0 + Equations de Hamilton ∂f
∂t + dr dt .∂f
∂r + dp dt .∂f
∂p = 0 ⇐⇒ df
dt = 0 Intégrale première : Ai = Ai (r(t),p(t)) ∈ R telle que dAi
dt = 0 Remarque : si f = fo (A1, ..., An) alors
df
dt = ∂fo
∂t +
Xn
i=1
∂fo
∂Ai
dAi
dt = 0
Équilibre : f = f o ( r, p )
Equation de Vlasov, E = p2
2m + mψ
∂f
∂t + p
m.∂f
∂r − m∂ψ
∂r .∂f
∂p = 0 ⇐⇒ ∂f
∂t + dE
dp .∂f
∂r − dE
dr .∂f
∂p = 0 + Equations de Hamilton ∂f
∂t + dr dt .∂f
∂r + dp dt .∂f
∂p = 0 ⇐⇒ df
dt = 0 Intégrale première : Ai = Ai (r(t),p(t)) ∈ R telle que dAi
dt = 0 Remarque : si f = fo (A1, ..., An) alors
df
dt = ∂fo
∂t +
Xn
i=1
∂fo
∂Ai
dAi
dt = 0
Théorème de Jeans : Toute fonction positive et normalisable ne dépendant que des intégrales premières du mouvement est une fonction de distribution d’équilibre d’un système autogravitant.
Équilibre : f = f o ( r, p )
Equation de Vlasov, E = p2
2m + mψ
∂f
∂t + p
m.∂f
∂r − m∂ψ
∂r .∂f
∂p = 0 ⇐⇒ ∂f
∂t + dE
dp .∂f
∂r − dE
dr .∂f
∂p = 0 + Equations de Hamilton ∂f
∂t + dr dt .∂f
∂r + dp dt .∂f
∂p = 0 ⇐⇒ df
dt = 0 Intégrale première : Ai = Ai (r(t),p(t)) ∈ R telle que dAi
dt = 0 Remarque : si f = fo (A1, ..., An) alors
df
dt = ∂fo
∂t +
Xn
i=1
∂fo
∂Ai
dAi
dt = 0
Équilibre f o = f o ( E )
Équilibre f o = f o ( E )
Densité volumique de masse du système (particule test liée : E < 0) ρ(r) = m
Z
f (p,r) dp = 4πm
Z √
2m|ψ| 0
f (E)p2dp
Équilibre f o = f o ( E )
Densité volumique de masse du système (particule test liée : E < 0) ρ(r) = m
Z
f (p,r) dp = 4πm
Z √
2m|ψ| 0
f (E)p2dp dE = m−1pdp ainsi
ρ (r) = 4πm2 Z 0
mψ
f (E)pdE = 4πm2 Z 0
mψ
f (E)p
2m(E − mψ)dE (3)
= ρ (ψ (r)) (4)
l’équation de Poisson s’écrit donc ∆ψ = 4πGρ (ψ)
Équilibre f o = f o ( E )
Densité volumique de masse du système (particule test liée : E < 0) ρ(r) = m
Z
f (p,r) dp = 4πm
Z √
2m|ψ| 0
f (E)p2dp dE = m−1pdp ainsi
ρ (r) = 4πm2 Z 0
mψ
f (E)pdE = 4πm2 Z 0
mψ
f (E)p
2m(E − mψ)dE (3)
= ρ (ψ (r)) (4)
l’équation de Poisson s’écrit donc ∆ψ = 4πGρ (ψ) Théorème Gidas-Ni-Niremberg 1
u ∈ C2(Rn,R ), ∃m > 0 / u( ) = O
| |−m
→ +∞
Application en astrophysique
Application en astrophysique
Système isolé, ψ < 0, ρ ց :
f = f (E) ⇒ ρ = ρ(ψ) ⇒ ψ = ψ (r) ⇒ ρ = ρ(r) avec r = |r|
Un système dont la fonction de distribution ne dépend que de l’énergie possède la symétrie sphérique dans l’espace des positions.
Application en astrophysique
Système isolé, ψ < 0, ρ ց :
f = f (E) ⇒ ρ = ρ(ψ) ⇒ ψ = ψ (r) ⇒ ρ = ρ(r) avec r = |r|
Un système dont la fonction de distribution ne dépend que de l’énergie possède la symétrie sphérique dans l’espace des positions.
Dispersion de vitesse :
∀i = 1,2,3 σi2 = 1 ρ
Z p.ebi m
2
f (E)dp Comme f (E) = f (|p|,|r|) on a σ12 = σ22 = σ32
Un système dont la fonction de distribution ne dépend que de l’énergie est isotrope dans l’espace des vitesses.
Équilibre f o = f o ( E, L 2 )
Équilibre f o = f o ( E, L 2 )
La densité volumique de masse vaut toujours ρ (r) = m
Z
f (p,r)dp mais maintenant f = f E, L2
avec L = |r ∧ p| = rpp
1 − µ2 avec µ = cos\(r,p) (5)
Équilibre f o = f o ( E, L 2 )
La densité volumique de masse vaut toujours ρ (r) = m
Z
f (p,r)dp mais maintenant f = f E, L2
avec L = |r ∧ p| = rpp
1 − µ2 avec µ = cos\(r,p) (5) on a donc
ρ(r) = 2πm
Z Z
f (r, p, µ) p2dpdµ et après quelques lignes
πm2 Z 0 Z 2r2(E−mψ) dL2
Équilibre f o = f o ( E, L 2 )
La densité volumique de masse vaut toujours ρ (r) = m
Z
f (p,r)dp mais maintenant f = f E, L2
avec L = |r ∧ p| = rpp
1 − µ2 avec µ = cos\(r,p) (5) on a donc
ρ(r) = 2πm
Z Z
f (r, p, µ) p2dpdµ et après quelques lignes
ρ(r) = πm2 r
Z 0
mψ
dE
Z 2r2(E−mψ)
0
f E, L2 dL2
p2mr2 (E − mψ) − L2 soit
L’équation de Poisson s’écrit donc maintenant
∆ψ = 4πGρ(ψ, r)
L’équation de Poisson s’écrit donc maintenant
∆ψ = 4πGρ(ψ, r) Théorème Gidas-Ni-Niremberg 2
La conclusion est inchangée si ∆u = h(u, |x|) et h strictement décroissante en |x|.
L’équation de Poisson s’écrit donc maintenant
∆ψ = 4πGρ(ψ, r) Théorème Gidas-Ni-Niremberg 2
La conclusion est inchangée si ∆u = h(u, |x|) et h strictement décroissante en |x|.
Application en astrophysique :
Un système autogravitant avec fo = fo(E, L2) tel que sa densité volumique de
masse est décroissante en ψ et strictement décroissante en r possède la symétrie sphérique dans l’espace des positions.
L’équation de Poisson s’écrit donc maintenant
∆ψ = 4πGρ(ψ, r) Théorème Gidas-Ni-Niremberg 2
La conclusion est inchangée si ∆u = h(u, |x|) et h strictement décroissante en |x|.
Application en astrophysique :
Un système autogravitant avec fo = fo(E, L2) tel que sa densité volumique de
masse est décroissante en ψ et strictement décroissante en r possède la symétrie sphérique dans l’espace des positions.
Un tel système peut présenter une anisotropie dans l’espace des vitesses : la dépendance en L2 = mr2 vθ2 + vϕ2
brise l’isotropie des vitesse que véhiculait E = 12mr vr2 + vθ2 + vϕ2
+ ψ (r), ainsi d’une manière générale σr2 6= σθ2 = σϕ2
Orbite dans un potentiel radial
Orbite dans un potentiel radial
Potentiel radial ψ = ψ (r) ⇒ force F = ∇(mψ) radiale ⇒ conservation de L = r ∧ p
⇒ Mvt plan.
Orbite dans un potentiel radial
Potentiel radial ψ = ψ (r) ⇒ force F = ∇(mψ) radiale ⇒ conservation de L = r ∧ p
⇒ Mvt plan.
Coordonnées polaires (r, θ) dans ce plan, équations du mouvement ( mr2dθdt = L = cste
E
m = 12 drdt2
+ 12 mL22r2 + ψ (r) = cste (6)
Orbite dans un potentiel radial
Potentiel radial ψ = ψ (r) ⇒ force F = ∇(mψ) radiale ⇒ conservation de L = r ∧ p
⇒ Mvt plan.
Coordonnées polaires (r, θ) dans ce plan, équations du mouvement ( mr2dθdt = L = cste
E
m = 12 drdt2
+ 12 mL22r2 + ψ (r) = cste (6) Propriétés du potentiel :
Système lié ψ (r) < 0, Système isolé ψ (r → +∞) = 0,
Orbite dans un potentiel radial
Potentiel radial ψ = ψ (r) ⇒ force F = ∇(mψ) radiale ⇒ conservation de L = r ∧ p
⇒ Mvt plan.
Coordonnées polaires (r, θ) dans ce plan, équations du mouvement ( mr2dθdt = L = cste
E
m = 12 drdt2
+ 12 mL22r2 + ψ (r) = cste (6) Propriétés du potentiel :
Système lié ψ (r) < 0, Système isolé ψ (r → +∞) = 0,
Comportement en 0 : Supposons ψ (r) ∝ r1α pour r → 0, Poisson ρ ∝ ∆ψ ∝ 1
r2 d dr
r2 d dr
1 rα
∝ 1 rα+2
Apo-Pericentre
Potentiel effectif : ψe (r) := 1 2
L2
m2r2 + ψ (r). Si M < ∞,
ψe (r → +∞) → 0− ψe (r → 0) → +∞
m dr2
Période radiale
Période radiale
EDO vérifiée par r(t) :
E
m = 1 2
dr dt
2
+ 1 2
L2
m2r2 + ψ (r)
Période radiale
EDO vérifiée par r(t) :
E
m = 1 2
dr dt
2
+ 1 2
L2
m2r2 + ψ (r) On calcule
τ 2 =
Z ra
rp
dt
drdr =
Z ra
rp
q dr
2 mE − ψ (r)
− mL22r2
(7)
Période radiale
EDO vérifiée par r(t) :
E
m = 1 2
dr dt
2
+ 1 2
L2
m2r2 + ψ (r) On calcule
τ 2 =
Z ra
rp
dt
drdr =
Z ra
rp
q dr
2 mE − ψ (r)
− mL22r2
(7)
Si E ∈ [Ec < 0,0] et M < ∞, alors τ2 < ∞ , ainsi r (t) = rp ⇒ r
t + τ 2
= ra ⇒ r (t + τ) = rp = r (t)
Période radiale
EDO vérifiée par r(t) :
E
m = 1 2
dr dt
2
+ 1 2
L2
m2r2 + ψ (r) On calcule
τ 2 =
Z ra
rp
dt
drdr =
Z ra
rp
q dr
2 mE − ψ (r)
− mL22r2
(7)
Si E ∈ [Ec < 0,0] et M < ∞, alors τ2 < ∞ , ainsi r (t) = rp ⇒ r
t + τ 2
= ra ⇒ r (t + τ) = rp = r (t)
Les fonctions r (t) et r (t + τ) sont solutions de la même EDO.
Décalage de l’apocentre
Pendant une période radiale, l’angle Φ correspondant au mouvement de l’apocentre s’écrit
Φ = 2
Z ra
rp
dθ dt
dt
drdr = 2 m
Z ra
rp
L dr r2
q
2 mE − ψ (r)
− mL22r2
r r
ra
p r
r
a
p
a
a
b
Inversions & Applications
Première formule d’Abel (Eddington) - 0 < α < 1
f (x) =
Z x
0
g (t)
(x − t)αdt
m
g (t) = sin (πα) π
d dt
Z t
0
f (x)
(t − x)1−α dx
"Z t #
Inversions & Applications
Seconde formule d’Abel (Eddington) - 0 < α < 1
f (x) =
Z +∞
x
g (t)
(t − x)αdt
m
g (t) = −sin (πα) π
d dt
Z +∞
t
f (x)
(x − t)1−α dx
= −sin (πα) π
"Z +∞
t
df dx
dx
(x − t)1−α − lim
x→+∞
f (x) (x − t)1−α
#
Inventer la troisième dimension ...
Inventer la troisième dimension ...
Système sphérique, I (R) : profil de luminosité projetée, λ(r) et ρ (r) : densités de lumière et de masse dans l’espace.
ρ (r) = Υ (r)λ(r)
Inventer la troisième dimension ...
Système sphérique, I (R) : profil de luminosité projetée, λ(r) et ρ (r) : densités de lumière et de masse dans l’espace.
ρ (r) = Υ (r)λ(r)
Amas globulaire : Υ ≈ 3 Υ⊙ [ 3,4 ± 1.0 pour NGC 1835 (voir [melheg])]
Inventer la troisième dimension ...
Système sphérique, I (R) : profil de luminosité projetée, λ(r) et ρ (r) : densités de lumière et de masse dans l’espace.
ρ (r) = Υ (r)λ(r)
Amas globulaire : Υ ≈ 3 Υ⊙ [ 3,4 ± 1.0 pour NGC 1835 (voir [melheg])]
Galaxie elliptique Υ ≈ 10 Υ⊙ (voir [lauer] pour une longue liste ...)
Inventer la troisième dimension ...
Système sphérique, I (R) : profil de luminosité projetée, λ(r) et ρ (r) : densités de lumière et de masse dans l’espace.
ρ (r) = Υ (r)λ(r)
Amas globulaire : Υ ≈ 3 Υ⊙ [ 3,4 ± 1.0 pour NGC 1835 (voir [melheg])]
Galaxie elliptique Υ ≈ 10 Υ⊙ (voir [lauer] pour une longue liste ...) Υ ≈ 100 Υ⊙ pour les amas de galaxies.
Inventer la troisième dimension ...
Système sphérique, I (R) : profil de luminosité projetée, λ(r) et ρ (r) : densités de lumière et de masse dans l’espace.
ρ (r) = Υ (r)λ(r)
Amas globulaire : Υ ≈ 3 Υ⊙ [ 3,4 ± 1.0 pour NGC 1835 (voir [melheg])]
Galaxie elliptique Υ ≈ 10 Υ⊙ (voir [lauer] pour une longue liste ...) Υ ≈ 100 Υ⊙ pour les amas de galaxies.
Pour un objet donné nous prendrons donc
ρ(r) = Υ λ(r) avec Υ = cste
Luminosité radiale projetée I (R) dans le plan orthogonal à une ligne de visée Or1 : intégration ...
I = 2
Z ∞
λ (r) dr1
Inventer la troisième dimension ...
Vers l observateur’
Plan de projection
R
r r1
Comme r2 = R2 + r21 I (R) = 2
Z ∞
R
λ(r) r
√r2 − R2 dr = 1 Υ
Z ∞
x
ρ(t)
(t − x)1/2dt avec x = R2 et t = r2
Inventer la troisième dimension ...
Vers l observateur’
Plan de projection
R
r r1
Comme r2 = R2 + r21 I (R) = 2
Z ∞
R
λ(r) r
√r2 − R2 dr = 1 Υ
Z ∞
x
ρ(t)
(t − x)1/2dt avec x = R2 et t = r2 Deuxième formule d’Abel :
Υ Z ∞ dI dR
√
f à partir de ρ
f à partir de ρ
ψ < 0 et lim
|r|→+∞ψ (r) =? on pose donc
ϕ = ψ∞ − ψ avec lim
|r|→+∞ψ (r) = ψ∞
f à partir de ρ
ψ < 0 et lim
|r|→+∞ψ (r) =? on pose donc
ϕ = ψ∞ − ψ avec lim
|r|→+∞ψ (r) = ψ∞ Particule test liée : E < 0 on pose donc
ε = mψ∞ − E = mϕ − p2 2m
f à partir de ρ
ψ < 0 et lim
|r|→+∞ψ (r) =? on pose donc
ϕ = ψ∞ − ψ avec lim
|r|→+∞ψ (r) = ψ∞ Particule test liée : E < 0 on pose donc
ε = mψ∞ − E = mϕ − p2 2m
Fonction de distribution d’équilibre d’un système shérique isotrope f =
( f (ε) si ε > 0
0 si ε ≤ 0 on a ε = 0 pour p = mp 2ϕ
f à partir de ρ
ψ < 0 et lim
|r|→+∞ψ (r) =? on pose donc
ϕ = ψ∞ − ψ avec lim
|r|→+∞ψ (r) = ψ∞ Particule test liée : E < 0 on pose donc
ε = mψ∞ − E = mϕ − p2 2m
Fonction de distribution d’équilibre d’un système shérique isotrope f =
( f (ε) si ε > 0
0 si ε ≤ 0 on a ε = 0 pour p = mp 2ϕ
f à partir de ρ
pour une valeur donnée du rayon, on peut écrire p = √
2m (mϕ − ε)1/2 et pdp = −mdε ainsi
ρ(r) = 4√
2πm5/2
Z mϕ
0
f (ε) (mϕ − ε)1/2 dε = ρ(ϕ)
f à partir de ρ
pour une valeur donnée du rayon, on peut écrire p = √
2m (mϕ − ε)1/2 et pdp = −mdε ainsi
ρ(r) = 4√
2πm5/2
Z mϕ
0
f (ε) (mϕ − ε)1/2 dε = ρ(ϕ) En dérivant par rapport à ϕ
1 2√
2πm7/2 dρ dϕ =
Z mϕ
0
f (ε)
(mϕ − ε)1/2dε
f à partir de ρ
pour une valeur donnée du rayon, on peut écrire p = √
2m (mϕ − ε)1/2 et pdp = −mdε ainsi
ρ(r) = 4√
2πm5/2
Z mϕ
0
f (ε) (mϕ − ε)1/2 dε = ρ(ϕ) En dérivant par rapport à ϕ
1 2√
2πm7/2 dρ dϕ =
Z mϕ
0
f (ε)
(mϕ − ε)1/2dε Première formule d’Abel
f (ε) = 1 2√
2π2m7/2
"Z ε 0
d2ρ dϕ2
dϕ
(ε − mϕ)1/2 + 1 ε1/2
dρ dϕ
ϕ=0
#
(9)
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