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L' aécul tura tion qui se manifeste par l' àppari tion du travail salarié perturbateur à long terme de la r'épartitiondes tâches

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Texte intégral

(1)

"

"

GRENAND, Françoise

,1.'

Art· et les fecbniguea cu1iDairesdea 'lQdiena

\fvâ',pi.'ci,e,

GlWlI!!, francaise. Mémoire de mattrise, Paris V, '1972 1 20Jp., ca.rtea~

... DooumeIitsrasselllb1es lorsdéSsejO~seffectués surie terraili, le premierd'e neuf mois (1969-1970) en Guyane

':Cm

nçalse et au nord du Brésil 'et le second commencé dé,puls 8.yti1 1971 chez les Way&"pi du haut Oyapock.

+ + +

'. L' aécul tura tion qui se manifeste par l' àppari tion du travail salarié perturbateur à long terme de la r'épartitiondes tâches. du ràpnort des échanges n'attelnt pas encore, semble-t"'ll, i'art~t lestët:hniquesculiliaireses8entielles dans la. vie~omesUquedes\1 •. "

Wayapi du haut Oyapock (les rares produits alimentaires importés . restent accessoires et peU appréciés). N'est-ce pas à l'agriculture , sur abatis, à la pêche, à la chasse et à la cueillette qU'hommes

et femmes consacrent une grande partie de leur temps? Le maintien des habitudes et des pratiques culiriaires n'lndiqu~nt~ell~spas la volonté des Wayàpi de sauvegarder leur identité ethnique ?Ia prépâ.rùtioD.;des mets à base de manioc, des boissons dans la case- cuisine commune à plusieurs fami:Lles est pour les femmes un moment de vie socias'e intense. Les repe,spris en comm'\lD, les fêtes de

cachlri organisées au hasard di la pr~parationde c~tte boisson par une femme du village, le travail de débroussaillageet parfois de plantation du manioc sont autant de manifestations de la vie commu-

·nautaire du village ou d'occasions d'éénanges entre villages.

La. méthode ethnologique participante (l'auteur habite un des villages liayapi, y possède son carbet et son abatis) a permlsde dresser une nomenclature provisoire (selon la classification euro- péenne) des plantes sauvages comestibles (arbres fruitiers, légu- mineuses), des plantes alimentaires cultivées, des mammifères,

(2)

- 2

!

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l .

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"

;io~S8aUX. batra.ciens, reptiles, poissons, Inse~te8, crustacés et

mol1u.squë~ oOll8stiblea avec l'indication de~ nOl1s verliaculaire, scientittque,'!lÙgalre 1 fra:nçais,'brésilienou ~réole,d.s ioior- , aa tiona sur l':écologie, les da tes d.e recol tes; de chasse ou de

pêche,

" ,

leur plaoequantitatiye et qualitative dans l'a.limentatioD.

' L a descri'ptiondp.s procédés

d~

fabrication et le mode'd'e.ploi du matériel en vannerie et. en bols (cO~,lêuvre à manioc, hot.te de

pot.t.age, . auge à râper, ba,lancier dlessorage du maniob', ta.ls, éven- ta1\ à feu,

.~rtïer,pre~soir,boucan)

ou des ust.ensilè's de cuisine en ·,poterie ouen bois (caiebasse,pots,' plats, canot à

/.each~ri,

'

cuillère) comjüéten't les informations concerriânt les t~chD.lques cul ina1res.

La répartition des tt1ches entre les membres d'ulleunité sociale (à,la femme de cuisiner les ••ta, de préparer la boisson, de dépecer le gibier, de cultiver le manioc, à l'homme de préparer les abatis,

~!

dechasû~r, ••• de nettoyer les poissons) et ~'otganisatlon journa- lière rythment ln vie sociale z le cachiri e~ige une préparation de plusiemrs jours et "doit être bu" le jour

même

par tous les habitants duvillnge. Chaque préparation de crichiri donne lieu à une fête et tout

échange de 'travail en susci te une.

Les catégories alimentaires consldéréespar les Wayapi corres- pondent à leUr appréciation relatiVe de:s produits: sont élevés au rang de nourriture (yaula) les viandes et les poissons, la cassave assaisonnée à titre de remplacement. Les boissons (t*uma'n englobent

tous les liquides préparés à partir de fruits sauvages ou cultivés ou de légumes' (le cachiri est à la: litIi1tede la boisson. et de la nourri ture) 1 la dernière ca tégorle (mon'a'wa) est formée par les fruits et les légtlmes ; sont exclues de ces catégories la cassave ordinaire et l'eau parce que courantes, le miel parce que saisonnier et plus rare (le mani,oc appartient donc à plusieurs catégories et n'êntre'pas dans celle des fruits et légumes). Seuls les produits yaula seront présentés au repas.

Dans le cui t se distinguent le rOti, le bouca,né"'bouilli, le

. '. " --~--_._~ .~. ~~--_• • • • -~~...# ••-. . . ., ; ,. . . .~. . . . , . . . ., " ' . --

(3)

':\

-3 -

bouilli (le cuit sur plaque n'est pas différencié et n'est utilisé que pourlacassave).

, lA meilleur mode de c.û!si,on est'1

'é~Ullltio~

(les produl tsd.

la. catégorie yaula ne. sont.' jrunalsma

ll

gés crtis) qui

dure

de longues heures, fait perdresatoxlcité a.u

jùs

delT:lanioc mélangé à l'eau de cuisson et détaohe la viariàe des os.

La cuisson "reti"nfe~tutilisé.eq'ue pour les poissons de pe- tites éspèces et. ex?~ptionilellement. pour préparer l'BS membres du,' singe'atèle ; chD.<;tUJf homme, alors, fait"rOtir son morceau, et, par les enfants pour li~'ur propre pêche et lors des déplacements.

Le boucanage est un m9yen de conservation: un morceau de vian- de boucane, avant. d'êtremÀ.ngé, 'est bouilli.

Les petits aliments (ll1rves, grenouilles, peti ta lézards,

crustacés ••• ) ne sont

jamais

servis

nux

repns et sont mangés crus au moment de la récolte. Si les rèpas froids sont admis et pratiqués la préférence va au repas chacid.Les frùitsgénéralement mangés crus donnent l:ieu à des prépara'ilons cui tes sùr toUt si le frui t es t con- sidére comme un légUme : a:ûcun léi~me ne peut être mangé cru, ils sont bouillis ou grillés.

la plus grandecontrlbutioIh des légumes et des fruits (courge, patate douce, banane, fruit depalinicr) est dans le domaine des boissons : le manioc demeure cependant prepondérant et les recettes à base de cEl.ssave sont nombreuses. Aucùne distinction n'est faite entre boisson et "soUpe- (takaka).La préparation des mets, leur assai~

sonnement correspond à des normes fixes sur lesquelles se greffent des variantes personnelles.

Un tableaufournlt les proportions relatives des aliments consommés, complété par le recensement des quantités d'aliments consommés au village de Kouc en mai 1969 par sept adultes et cinq enfants.

les relations socié.les internes au village se trouvent renfor- cée.s par l'obligation pour les femmes 'de préparer le manioc dans une des cases...cuisines commUnes bien que le travail culinaire reste

.,-."~~--':-' -~_....,..~...~. .

(4)

_.

\

- 4 -

indiv1duel

(la

seule aide obligatoire est à l'égard de 'la mère

de

l'époux si cèlle-c11e demande).

Les· repu collectifs,ont lieu cha.que fois que la viande ou le poisson rapporté par un bo.me est enquantlté trop 1.portante pour

. .

etre mangé par sa seulefa.ille J les inYlt~s smnt exclusivement.

des hommes. tés fe.mesexclues suivent leur époux aYecun éventail garni de cassaye, après le départ des hommes s"i1 y a des "restes"

les femmes ma.D8ênt e n s e m b l e . :

La commUnauté doi t respecter les interd!ta alimen'tairas {la viande grillée hormis celle duslJ18e, la graissa de tapir pi.entée, la chair du martin-pecheur, les fruits de palmier,les rognons)9...nd

\In desea me.breaest malade. D'autres interdi tssont propres à un groûpe (jeunes enfants, jeunes filles, accouchée, etc.).

L'étude se termine par la deicription ~e la fête à cachiri s le cérémonial tl'ès str1.pt n'entrave pas toute expression spontanée (chants de circonstance0.

Dans leur traduction française un corpus restreint de 811'thea sur l'origine.des plantes cultivées, du mars, du poisson de pAche •••

dela calebasse et du chien, du feu. est présenté sans être analysé.

Un lexique de termes vernaculaires propres à l'art culinaire clOt ce mémoire.

Geneviève Debrégeas-laurenle

'.", :,.: .'-.

(5)

..

T)l;;() nmTT';IW 1:'1AY/IFT

Tm

HAU'l'Ji~-mJYANT' 1mANCAIf:Œ

FnANçon~.Ti; GRPNAJlm

f;1J,I~f<10IRB m'~ f'1AITH!8E

I97I

(6)

...,',... ,.• ,.,..; ." ','.~.• ,-> '"

A T:lon mari, A notre fillo, A nos :Hœents, A nOD ~ibfeaG~U~B,

/\ tOUD 188 Ind.iens cle Guytine •

....,

>",

i.'

(7)

YD.\'JBlu Hobert ûtAl'J.81.1koIV.1.ymond, Dour leur c0110.bo-

r~tion de tous les instants;

rpouton les femmes du village du chef Zidok, pour leur inr11Jlf~enCe fnoè ù mes malndr(ù?(f30S cu1imdr(q

1-1ir:\o, pou.!.' toutes 1c13 l ('p'enrl.l::lf3 qu'il nous conta;

Pala P2ul et Bon p6re Zidok;

J1ipe l'nul;

filous lOf.1 autrof.3 hnbitnntF3 d1.l villngc.

(8)

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50 Ipéliens"ètpùis

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X6o:tr{(iierii~êtislus

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Agglom6~atio~ècr~oles-

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50,Noirs

Harrons

et

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(9)

••v __._.. . , • •••.•.•••.• _ . " ' _ " " . ' "

..' ".

r

-~~---~---

Le travail que je présente cette année repo- se d'une part sur le voyage de

9

mois que nous avons etfectué ,.

mon mari et m"i en

1968...69

en GU)'fine FranQaiseet Nord~Bré8i1, d'autre pàrtÈÎllr l'expérience à longf;erme que nous menons dep,ùs

5

mois dê'jàchez les' Wayllpi (I)duhallt Oyapock •. L'essentiel de' ma ûocumentat·ionprovi.ent de ce groupê,

qui

comprend actlJellement 130 personnes'réparties'eri trois communautés riveraines de l' Oyàpo'ck et sitùêes à peu de distance lesune's des autres. Nous résidons dafis le village; le plus important oli noUS avons notre carbet et notre abatis.

'Notre premièrvoye.ge avait ~têiti.rié·rant et nous avait permis de nous rendre comppe de la situation dés dif-

férents groupes de haute Guyane et du Nord-Brésil.

La

majeure

partie du séjour s'était d'ailleurs dérol1léeôhez lesWayana(grou-

Oarib); nous en rapportions des'notes

no~breUBes mâisdtt1iu.s~ui.

L'année universitaire qui abouti.tà la ;rédaotion de notre

mémoi'~e

de licence nO\1S permibd'acquériruneforrnatiofi professionnelle, que nous sommes nous-mi.es en mesure d'apprécier en linguistique

. ' " ' ' . 1 .

notamment. . . . "

Notre présencetti'lPays Indien est justifiée par· Un projet ·.d' éducatiOn, adaptée

~uX Wayl~i

qui. fut. accepté par le Ministàre des

n~(')~M. ·Off1cièl.lemen~,'monttlari:est

insti- tuteur et·· moi-même rrÎ'Occupède problèmes ~icole8. Par noS cours dont les périodes 'et

lesboraire~'

sont····adaptés ;a.uxoocÜpations indiennes ,no\18 cheréh6fu(à fa.i.recoDIlàftreàrios élèves de tous

Ages 18's cultl#esdu moride et les; autrescultùres indiennes:,tant

. .. , . . . , .. : . , . ~ :.. . li ,

du Sud que' du '. Nord. Nous achevons de .rédiger deux petits lin'et's

.:.':-~;:f.:.'~::>_'.. :, ~.

"~""""-""~<"'.~t,_..,~.;.,..__~~_...~,...",,'.~:.>-."'~"""';'''''__''''~'''''.>o(,..,•..,<.;,. __:,.:~,-:!",~.~".~"~,:.~~~._...,,.~~.,,~,.;;~;, ~.~;~~~~ii:k~~~~~~~_~~r'),"~~~~'~::~~~~·~';~~.~'~;'.~..s'-:7 -""...:,·..·~".I.-..~~,~;;..._OOOO'"~.'-.~""._,_""',..•. _, _ _

(10)

, , " , . ,"'Q:.'éc.ri~' ' " , "

bilingllcs iilustrÔspC>u.rT~i\lra.pl?'rendre~leur'langUe seloll là, phonétique :l.nternatiOriaiè,aiùsi que le Français.qui est la,'

lan~e

employée

dansl~lirs'êëhahgefr

aVec les

Bian~sou lesc:rê~,

oIes; ce ne sont que: lê'spi'èmiend 'ùnesériè que nous espéronS longue. Noua" sommes eri train, avec nos"'pltis

gra.rtds

êlèvvs" de;

rassembler "ra docu;,enta.ti()Il'pour lapl.1blication ttitured

'u~

';~",

dictionnaire WayAyi-Français (

et

non d'un lexique). Avvc les adultes, nous rassemblons lès

rnatériâ\lXnécefJs~ires

à l'édifi-

cation d'une histoire des WaYàl)i , qui sera bien: entendu bilin- gue.

c

'est 'dire que notre nction et'lu,1;ologique est essentiellement participahte.· Notre' enquête est conditionnée par nos rapports avec les Ihdiens. Notre qualité essentielle à leurs yeux èst que nous ne s'ommespas pressés; tout ce que noUs leur demnnd{)ns et tôut oe <Iu' ils noua disent peut êtI'e corrigé par euX-m~/fIos,'ou'par nous le lendemain ou bien plustard~i Nos moments d'enquête les plusdensés se situent en fait pendant

~~

les fêtes àcachiri où, l'on reste plusieurs heures assis sur des petita ,bancs individuels à parJ.er et boire et quelquefois"

chanter et danser. Il est Ûri groUpe\ de 'éiriq jeUnes adultes ari':' ciennement scolarisés qui parlent u~ Français trés pur quoiqu' un peu malo.dro:it, et avec lesquels nous entretenons des conver- sation d'urie trés haute tenue; ce sont OÙ" qui feront le rE:'lais ontre nous et las hommes

di~ge

iIldr tant q\lenotro

connais~ance

du Wayâpi ne sera pas parfaite.

\.

r(I~L'orthOgràPhe

française 'offioi.elle est Oya.; l'orthOgrtipbe brésilienne est WayaflÏ.; nousn6usrangions à'cet, avis enI9GS';';69.

Nous sommes maintenant en mesure d'affirmer que la prononciation réelle est WayApi •

(11)

" ' 1 " . - - ' . - ,._ •• _ • . -• ., , - . ' . - _ " , ~_.,'•. 0._" •• _ • • • • • • • _._ _ •••• _ •••••• _ •••. _ _•••~, _ •••,~._., ; . _

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...~--••. _'.1~."".~-''''''''... "'_.... ..;,••-.;.,:~J;W._,,~.~~~_...r~:.~~..~~k~~~,I~..!:~.""i,.~~~.~.~~;~:.~ ".\;~.~j~~21

/.:

.·i,

Iil.TTRODUOTION

\\

~lon

mémoire de liconcl";10rtatt uniquement sur 10 manioc ~n\er( Nani.hot utilisfmn Pohl) , bb.se i.nco11testa- bIe (le l'

B.lirnentd~ion

~, Q"es. :. . Indiens de hliute Guyane' • T:oin de- t..., le renier, .ie se~'n.( cibpenrl!".nf ob l igl\e d'y Rpporter des oorrections et surtout be.~nod'up de c0l11plf:mentB d~'informnttonqui Bont in- flôr(·s dans Je prô B0nt t:rnynil dont le t itro e$ :"T,' art Dt les tech~

niquer] culilv:d.res dos 'de.yEipl de lw,uto Guypne li'1"élnçaisf)Il ; ~j'ài

pr6fhr~ retirer du titre 16 nom des 'Wayana, nori pour lesnban~

d.onner, mnis pHr.ee ~uo (1 'ostilne en silVoir trop peu sur eùx I;\ar rapport aux' Vlo,y5.pi i ils aéront cependant tou,jours c:\.t.ôs à titre

de comr.9,rnison (J"o.ns le cOürs du travrd.1, de m~me que parfois les Emeril1on(Tùpi.) de l'Oyapock.

IJ0s réf6renc8a l:i.vl'esques n'auront qu'üne;:

tr6s faihle place clnns mori môrnoire, 'basé essenti€illement sur!~b8

obGervat~ions

.J'ôtudlerai toutd'nbord, les. produï'ts bl'lits

tels qu'on les trouve danS la for~t au la rivière(plantes

sau-

vages, anims.Ux)et dans l'abat'is(plaht~ecultivéês).L'élnbora- tion de ces produite et lés techniq1.ù38 qui s i,y rattaChent c6n's- t:i.tueront la deuxième partie • 'Enfin ce sere. l'art. culinair.e et ses implications' dânsln vie socia.le • pôür.ce qùi estde's relations sociales,

1;o~tes

les

donri~e8

conce,;rnânt les visites

entré villagès

sont

traitoesdans le rnôrnoir~ d,a maftrise de Pierré Grenândsür les "Relations intertrïbales en haute Guyane" •

(12)

,

·;

Iles In(l:ieT\~~

Wayapi

(Oyampi.,Aiapto) appà:rtfehff~-nth"a la famille

linguif.3tiqU~ ~'UP±~Guarani

IJeur là'ili?:Ue et

c~;i\~~:fh~'a

de J,aurs traditions lés apparentent "directomênt' aux

1)Op'Jl'~:ti-dti8 :,;

du Rio tJ'oca~tinset('d.~ raoXingu(J~ta:'b de Pàrt\,Rrôsil), -cl'8ù,.:~i8' seraient oJ'i~i.i1a,iT.'es( voi.r:.\ce· sujet le mémoire de P. Gre'rlàllêl).

·l~.ssont

nctuellernent 220 environ ainsi. rhpartif3 :

\lngrC>t~p~'sur'"

le moyen O;yapock; un mItre S\1r le haut Oyapoc],\gro8~d dep'Ü1.s peu par des HayâiJi. du Brôni.l; enfi.n les quolquos \'Ictynpi

Sùbsls-·

t · 't·(-ln, (LanA~' ] ,.n T'e-g:ton .. U' ' ' " .·.O\lCI l ' nl! l),f..,r'·IH . • .;'J T~.1 r 'HU.' t i "CJ. 81gno..·'1'::'er ] ,J~,

. groupe dos \Vctyn,pi appelés ,par eux-mf:lmoG nt par leurs "coueinS;'(T)

f: .' 1

\ow'&yir1i ptünt: "les Ï'1a~!?i.pi. lonfll" Co (r,roupe :~l\squ'nlora in66ilnu des Bl(lnCS comp:te certainement r,lu8 d.'une cen'ttd.ne do

pere6Anèri.

I1s

n'o

sont cux"'m@mes ehtrôs Ô nouveau encontllct permKneht àVec les \'/[{yapi que rÔCf'llnment .TJ.s vivent au Rrôsi.l dans lar{Jgion des som.'(~OB ·,Ju Fio f'1a!)IJr:!. troun ees fr,roupes \'/aynpi sont nf':ric\.ll~

t curs [l\.lr bJ'ilJ:LB , e ho..sseurs nt ptJcheurs • Ils vivont dans, (les

c()rnmun[tut!:~H,do I~O tH::-rBOnI"les on moyenne.' I~es rOBI"lonsnbleS do10urs ,v:i,llagEHJ se nOmlli('.lnt ,1lYU\·liyà". Gelon leur situation gôographiri'JO, 'tous cos Indions f30nt diffbr!-::nment affect6s IHU1 le civilisHtion

_. l'"\/,'.l .f ](.\~. \,.t~'l "().'~j P'l'':'t' /.i... ·)·111· "0'"11' 1-t1 'lnj"'l're n"'r'~'in l';L~":'1~,,.---,(·~t

euro,.,.CTlJ1f., ..,'.J ",.,:y·."p . . ,.1',< ~L., .~.l" ~,..rL"", u ! v v." , . . , <•.

eux comp16tAment isol~B Consid6r6s dansle,ir enSemblei lés

Wa-

;yô.pi, sont r<'\oins fJOUJn1.s

rùlEJ

lOB \·!aYIlTlû. ù un processus d'ac(;ültu- rntiorl et leur situation f.-Huüte.:Lre Elf3t meillmlre •

J~.es Inc1ien.s \'l'nyana(OaYBna, Houeouyenneà, Urul';:\l- vnrm)anT)F.lrt~.ennC1'1t à la 1'flm:i.lle' KarJ.h • Ils vivent en Üll7i'anePran-

~, . . .~ ~ ' . J -

çB.isc sur J'It~,n:y(haut'T~nroni), I1U Hrôf3il nUl' le ha.ut Yari ct ln hn.ut Paru de J 'Est, ù ,Surinnm enfin surIe haut Tapl.lnahorii • Ils

sont è neu~ ~nr!~frll'5o nu total •-- Leur bconomie Bat-C9rr~ctf;ri.8{~e: par. une RgricuJ..hl.lre sùr bro'lis, ln pêche et ln chasse; cbu(l1JB v:llia-

Fe

possède

un

responsable ou "'G1;1musi" j le. résidence préfôrerttiêl- leeBt matrilocale • IJos \'iayana so ~ont Bujourd' hui règr6upés' sùr~ . tout [1 Surinam et e11 Guyans l?rançaiss, principalement en ràisÔh

de l'aide m6dicnle q\ii leur est offerte • r'lalgré des contacts' Ac.:..

crus avec nos socio·te,s et tmemodificatiôn me,tôrielle 'cOrtaine

1

(1)C'oat là latraduêtiOn'l:i.tt6rnledu,terme o.Ù':5.18 emploiont ':

/semü/.

<,.

2

(13)

.".';

.1,:

, o·.

. fi,

" '! .: " , ' ~ .

(~titiiskri"fer, u8tonsiies'm~nageI'a, ftlsils;m6teuI'shoÎ's~b6rd),

îls;m~iritiehtlerit

lèur ind.épenà.ance traditi.ol1.rie'lle. et les traits dÔm:i.nâritsclèleurcUlture,enpartic~J;ierles rites à~'initiation des'jeunes gar'Gons ~.' .'

IJesIric1iens Emerillon de "lanvie Tupi formentac-;/'i

tu~i.~ement·un petftg~oupe

:deprôsde9o persOnnes vivaritsur

Ji,

. 1\ ,,' .'. . ' . . . : . '' : ' - ' . . . ' ..•.. . ' . ' . . ' _ . , '

OyapOè~~t.le Onm6picl'une.

part,

le

TaTPoc

cl'aütre

part.,

f'1algr0"

une:·f:lcqùl

til'rat'i'op'~pparent'et'rés i.mportante·,

ils.

~nt:r.ete~ü jùn~~l'â:~oSjdÜrq'hhepartl~:.nonnÔgligèabl;f~

de leur

.bÛJ.ture

et

essaient

tant

bienqüe mald~ maintenir le:ar entité ethnique face

aU~;\'Iayapi et~u:'<: \·/ayana.

----~--~---~---

'. '5/.. '.:

(14)

J.JES 'PRODUITS BHU'l'8 TEllS QU'ON hE:S TROÜVE DJ!AN"c'1:") ··r.J'AH/IrIS'__ \

.f,

·LI\ Tj'OPJ;''J1J ' . C ' \ ' _ , L~1\ RIVI"[i'PF-~., .CI.1..J.

(15)

Les ressources alimentairos indiennes sont extrai- tes de trois domaines bien précis1 la toret. J:,a riviàreet l ' abatia • Les deux premiors sont sans limites et sans propriétai- res, tandis que le dernier, bien que souvent défrioh6 en oommun est familial •

La tor!t, loin d'8tre un milieu unitorme et terne varie dans l'espaoe

et

dans le temps, oomporta des zones pauvres

et des

zones riohes,

possède

ses saisons • Bien souvent

d'ail-

lours, en ohangeant l'emplacement de leurs villages. les Indiens perdent l~.usage de telle ou telle plante sauvage pour en gagner de nouvelles •

Il me semblelog1que de commencer l'étude des ri- ohessesal1montaires par·la nomenclRture des plantes sauvages cOlD8stibles • Pour chacune, ·je donne son nom vernaoulaire, son nom soientifique,

et oomme nom

vulgaire, soit le nom

tranQais(qui rait

bien

souvent

dÔfaut),

soit

le

no.

brésilien,

soit

le

nom

oréol~1 • Pour certaines

plantes.

je

niai

malheureuselllent que le nom vernaoulaire • Dans la

moauredu

pos31ble, ;j'ai essayé de grouper le maximum de renseignements pour chaque plante • Le leo- teur

s'apercevra.

Yite que la q~1 totalité des plantes oitées

(16)

...

sont des arbres ou des palmiers et

9U8

los plantes

herbacées

ne sont

pratiquemen~omestibles (I).

Arbres fruitiers sauvages 8IHARtJl.1AOEE

.;rkiJw. •

~ en

\i81l-P

i l kaDapaU en WqaD&:1 81œra mu!- tUlore.. DUMOuU on Boni et

Oréole. Oet

ar1n-e pousse au boZ'd

des ri'daresl U est partioulièrement abondant au KollC (Brial1) 1

son

fruit

Tiolacé de forue O'Yale estÎ\Gr

en .A.'Yri.l~1 contfti- re••nt aux Wlqlpi du KollO • les gens du haut ~apook OODSQm.ent peu oette prune qu'Us trouvent trop a.oide.

ANAOARDIAOEE

aJsa:p. en Wrqlpi 1 ~

en

WtqaJJ.a 1 Spond1aa mombin 1 mombin en Cr601e et ~ en Brésilien. Le truit

de

co gros arbrtî est mGr en AvrU-ltId1 0'est une prune ~aune à saveur aoide et parfumée, ello est trés appréciée.

PABSD'LORES

jiaRuJ.uma1~en W~pil mo11kWi en Vlqanal PaBs1.tlora laurifolial pomme liane ou couzou en Créolol nar1ou.1§ en Brésilien. Le fruit de oette Uane est de la taille d'une pet!te pomme, U es·t

mer

en Am.ll 11 contient une gelée 8UCri~ que l'on - pbe-. SUr l' Oyapock, 11 pousse dans la région de Ca.opi, de Trois Sauts et celle

du loue.

l1::JlMMg

en Wqapi •

Ce".

llaM est peU1;-81;re une passi.t1cmt.

son truit est jaune et contient également une gelée

oO'mestible

Elle no pousse qu'au Ko\lO et sur le bau"t

07aJlOOk.

prés de l'an- Gien Tillaso

de Yavakok&nga.

-

(I) J'ai omis TOlontairement de cette lOD@:\18 liste les plantes méd10iDales dont beaucoup sont des herbes et des lianes, en ef-

fet.

les soins sont souvent doDné. en association d'une part plantes à boire en infusion, d'autres part plantes à frotter sur l'endroit douloureux ou plantes à tuld.sat1on.

.ans

oublier

les

soins obsman1stiques. Cette étude est quasiment bors du domaine ouliD8're et mérite une étNde particulière.

,

(17)

en

:ramaase poia 8U01\~ mazdoc

g:mnd poi8 sucré

tout petit pois sucr~

pou

aucru du olllgo hurleur pois sucré "sn-me

LEGtn.1INEUSES

MYm.

en WaylplJ 1N.U en Wqoea. Dena la texinomie iJ:u11pne. oe nom est générique pour un oertain DOIIDN. d'arbres à sous8es.dont

100 graines sont e~béea d'une

selée blanohe satin.e

au

sott

tris apprécié. :r.s oréoles les dé81pe~t du terme générique de pois sucré.

sur

les 43 variétés 1dentUiées

pu

Lem6. JZ Q,qane, . I4 sont oonsid6r6es OOI1lJDe oomestibles par les W~1.

a"I>01>'t.

... man1,t;)

....u

sisi suiPa:

4anp.aili ,JrM:6r

'J16Il

A.np kala masulapa

~p\lku

~p1n1 poie ouoré tachoté

poJeu '-ngn poio sucré du pacou (poi sson)

W1ptl pois sucré bleu

6rnptawa pois sucré "auno

Ces arbres poussent au bord de la r1rtère 1 on les truits de Décembre à Avril.

Bta'1 en Wlqlpi J1JlmeDaeapa.r!Uolla. Les W~pi d:l.stinguent doux espèces. z'ata'i et l'ta '1pololo~ Ces graD4s arbres· poussent 4tma la .torlt primaireJ les tru1ta sont des

SOwftses

DOires,bril- lantes et dures , .renfermant plualeui-s pooJ,nes ~1itourées d'une pulpe rousse, s80he etoomestlb1e. On les tro~~e en Juin-JUillet.

Sur l' O1apook, 008 arbres pousent à. la source de la riYière • sur la crique l''Ïutabé • et sur le coure mo;yen du

nouve. .

OARYOOARAOKœ

pm'.

en W~pll Oaryooar Y1llo8uml arbre à. be~ en Oréole, pequiaen brésilien. O'ost ml des plus ,grands arbres de la toretl le .truit de

60ms

de 4iama'h'e

_t

reooUYert 4'\IM pulpe butl;.yw\1-

.•

(18)

..

,

...

se oomestible, le noyau contient plusieurs amandes également comestibles. On récolte les fruits tombés en rv~, A.vril et 11ai.

;velee' all on \1o.y!pi (taux peke'a) 1 Oaryocar glàbrum; clùt.vari on Oréole1 piquio.rana. en Br6si11en. Le .t'ru!t ost assezeemblo.ble au précéd.ent, oependant, soules les amandes sont comestibles • SAPOTACEm

ltusillkl ( t~te d'agouti) ou W1.a1apulu (oacao de l'agouti) en

W~pi

1

wo~p en W~a.na, Oafn1to en Créolel Abiu en Brosilien, Ol:lry8ophyllum cainito. Oot arbre de taille moyenne ;:il·

un.

fruit jaune-v;..rt de forme ellipso!da1e à latex abondant et·· chair blan- che

i

pour le consommer, on doit le battre pour en taire sortir le latexl on le récolte en Juin et début Juillet.

tapcl0Y!wa cn Wuy~pil sapotill1er sauvage. Les truito sont de pe- tites baies do couleur juW1ù au goüt tros domq on les récolte on Juin-Juillet.

. . ' .

k ' on \~aylipi , palaktairu8 en \'Jayanal Hanilcara bidento.ta;bnlata franc on Créole, l10Qsranduba on Brôsilien. Cet arbre. bien que surtout rechorchÉ pour sa sèvo, a des truits .oomostibles de la taUle d'une prtUle, la pulpe est douce et délicate, mais

la

peau est poioseuse. Pour les \t/~pi, cet o.rbren' existe que SUI' le Kouo; chez les \vayana, on 10 trouve dans l'ensemble de leur ter- ritoire1 ohez los Emérillon, on le trouve seulement

sur la

Waki.

Les fruits se râooltont en Juillet.

LECYTHIDAC

1m3

!!!

en Wayllpil tutuk~ en \'lqanal Bertholletia exoelsal noix de Parai castanha en Brésilien. C'est un tros gros arbre de la fo- rêt primnire qui ne poUsse spon·tan6ment que sur le versant 8JE.- zoniondu nmasif des Guyanes. Le truit est un gros boulet conte- nant plue d· une dizaine de noix cl .taoottes , leur richesse

en

huile et leur saveur 50nt trés apprécié. . Chezlea Wayana. du Yarit los arbres existent on quantité importante ourla Napaoni et là

crique PililiJ chez les Wa1api, on

B'en

trouve que dans le groupe fores-

~ . . . . . ' . . . ..

tier dea Wayapi-pulcuJ les arbres existant SUi" la criqueMutaJœont pous- . sé spontanémentJ c'est ce peuplement naturelquidéclda le chef Talaku ai

y

installer son nouveau village sur cette crique, il est encore récolté

N .

par intermittence par les Wayapl du haut Oyapock. Les fruits .ars

(19)

,

...

:~

"

tombent en Févrie~ars.

pipu'a (nomdu fruit) signifie, --.ortier, de singe-, 78Pulcq (Mllde l'arbre) en W~i, 1N1aen WqàDa, canari macaque en Oréole, Sapuoa1a en Brésilient Leo7t~8 ~dU1ora Aublet.

Le fruit deoe tr6s grand arbre atteint 20 à 22 ous de

di.-

mètre et contiont ~

5

è. 40 noix oblongUes et ridées. On les récolte en Mars-AVril pour leurs amandes •

OLACAOEE

vekal1, . , en W~pil kuDavaen WqaDa' H1nquartia ~eDS1s, minoouart en Or6ole, aoariuba en. Brésilien.Oet arbre de taille moyenne a

des

fruits noirs èt petits qui se récoltent en S.~i!!­

tembre. Sur l'e>,.apock, on les trouve à la source et plus bas sur 10 saut Pakusili.

1"10RACEE

lJ!!!!. en W~pil mulule en Wqana , Broeimopsis acutifol1a ,

mururé en Brésilien. Cet arbre a un Iros; fruit vert à pulpe comestible qui mdrit en Octobre-Novembre.

AnoifACEE

mU

en Wtqlpi Icorossolier:so.uvage,,- 1 Anona, murioata. Cet ar- bre pousse d.anD la foret, ais 6galemont dans leo villages où 11 est semi-oultiy6. Le .tr\l1t est gros (I5 01lS)1 11 oontient une pulpe blanche abondante "et tr6s douce.

STERCULUOEE.

rpJ.aRHJ.\l enW&7Ap11 Théob1"'Oma cacao Linnô, cacao,-er. Le oaoao- 70r sauvap' est trés aboD4an13 daDs le haut 07apook et le bau't Coopia, au xvlllême siècle, on ayait lillme oOD88r à en exploiter leü'pëuplementa .Le oaoao~er saUTage est parfois sem1-eult1yé pl:~ÔS des villages. On récolte 180 cabo••e. dont on se contente de sucer les graines en Avr:U-l'1a1, puis en septembre •

NALPIGHIAOEE

Mapltj en Wlqlp11 Malpigh,1a pUD1c1.toUa. nr16t6 sauvage de la oeris" ronde dë C~.L'

arbre

est de taille 1D07ezme et porte des trU1ts

rouge.

trés ~uteu::z: enAotlt e~: Septembre • Cet arbre est asoez abondant dans la rôg10n du ~,Üt o,-apock et ap- pr()ci6 des Indiens. ,';'

(20)

,

OELASTRACEE

paslsi enWQ'lp11 ulima en W~, Goupia tomento8a,goup1 en Créole1 oup1uba en BrOsilien.C 'est

un

trÔs gros arbre

a

tronc

blanc et Usse, ees tru1ts sont des petites baies' noires que l'on récolte en Septombre-ootobre.

Pi~m NON CLASSImS OU NON ID:mTIF~

'alala ou yatala en w~pil Cordia gra'Yeolena. Arbre dont les gousaoaroses ont deo graines qui se sucent,

11

pousse à la

source de l'Q7apock. ,

!!!. en Wqlp1. C'ost un groG arbre. dont l~ fruit ~aun() 8Bsez volumineux n'a que peu de pulpe comestible. On le r{)colte en Janvier et F6vrier•.

vQka'i en \Vuyiipi. Ce petit arbre porte dea grappes de petites baies jaunes ù pulpe graDue et sucrée. On récolte les ~ruits en

Mai-JW.n.

\'/4rlatp.kulp en \1nyAp1. c'est-à-dire "nrbre-piQrre·. Le. baie de cet arbre ressemble à une cerise. On la r6oo1to en t·lni-Juin.

WaRfttli t en W~pi • C'eat un grand arbre à arcnbas. dont les fruits jauneaou rouges sont gros oomme un citron. On les récol- te on Avril.

!18!l!VJ,!J. en WayApi • Ce grand arbre porte des gousseo de ;0 oms de longueur1 los graines'sont enrobées d'une pulllt noire que l' on suce • Les gousses sont mires en déoembre.

i!U

on W~p1 • C'est un petit 8.%'bre à fruits marrons et petits.

La pulpe est douce et contient de~ pépins.

w"laia~ en WaTapi : cet arbre po~;;te des frui ts Jaunes de la grosseur d'une pOllime au goQt très agréable; son n07au est très petit; on le récolte au .ois de ll8.i à Trois Sauta, ,mais on ne le trouve nfà Callopi ni au Kouc.

tulit- en Wayapi; c'est Wl arbre portant dea fruits se.blabl~~ au citron;:

en manger Wle pleine calebasse rend fort ; on en trouve au mois de mai à Camopi et à l'ancien village

ituslsay

dans le haut cours, mais pas

~u Kouc.

(21)

-wa.n1.aiûen W&Tapi 1 cet arbre ao,e. porte de. ll'appe. de fruita aolr- urron à chair altond~te.Au.aoi. de liai, 'OnoFpIliae cle. ezpédi tioQ de cûll1ettepoar se lesproc:urfJr.OIl les VouYe IL trol...Sauv.ts e' au. loue liais pas IL Ca_pi.

w61aP1.la eD W&Japi ("arlWe roup") , ee gros arbre do. . lIIl fruit rOUBe gros comme uae cerise,· qui se récolte aux aGia de aai-JUia.

0Il .n trouve au loue et sur la oriqu. Ul11&1' (bassin du Koue)i _1.

paa à Troia Sauts ni k ca.opi.

vau.

ea Wa,api , C'est

unarbr.

de di.enaioDa .olenne. dODDaDt d••

truits jaune. très sucrude la grosseurd 'uae po_e et que l 'oa Ncol te au Ilois d'Avril-Mai. I l 7 en a 1 Ca.opi et IL,Troia Sauta, llai8D0l1 au Kouo.

yan..

e.:'Wa,àpi ("grosse po_ caJou") J ÇUràteUa a. .ricaaa. Il a' 881t de la Tàr1été aauvap de la po.e cajou, iasue d'un t'rb~

gr.

ar_re.

On

la réoolte

.n

juia-juliletà Ca. .pi s.ul. . . .

t.

v"lyayt ell W8Japi , cet arbre por~c 4•• tru1ts juteux ea ,grappe.a que l' o.n recol te aD juill et juill.t aur la crique près d·~tuaasll.

kal'" en Wayapi , c.t arbre Ilo,en porte de. truit_ ea crapp.a, aoira et très sucrés, que Coudreau co.parait déjà à notre raison J

oa

orsa- niaedes expédltiona de cuel1lette durant le. aois de déc••bre à

féTrier pour se procurer ces fruits abondants et appréciés.

Palmiera aauYSC.. et .ea1-cnl1 tiTé.

I.a Il8.jeure partie des palmieracle OQaae possèdent 4es frui ta ou cles aaandea co. .sti~l••

qà1

aoat tr~_ appr~olé. des IDdi.na.

UEen W&Tapl, (Wono. . ap.ParIll toua lespalialers naiu, 11 es' le seul l fournir ua petit truit roue- ~ut.ux co•••tlble. On le trouye particuli~re••

D'

k la source

4e

llQJapock et sur le

baut

luluapili.

(22)

,

vaJ.aJcul1!d.11 en W~p1 1 18w1,.a1e en W~I AatJ:ooaryum aca-

ule,

le stipe de oe palmier

épineux

est court ou

absent,

le f'ruit, rostfréet glabre. de f'orme ovale, est consommé pour aonamande

aux

mois

de

Juin

et Juillet.

Uneespèoe

proche, le

valakullsl , pousse à ln source de l' O1fI.pook en terrain hwn1-

de, la première espèoe pousse partout· en terrain seo.

kuplln! en Wqlpis Jomana en W~, Aatroo~o.ramaoalCl2!!­

nana en OréoleS ce paJ.mier, qui ressemble beaucoup au précé- dent, pousse re~at1vementpeu daDa la Y:lc1n:lté des Tillages ao- tuels du haut~pock, tandis qu'il est trés abondant pria du saut itualaiy. On en oonsomme l' amande qui est mbe· au 1IlO1s de

f.'îars.

mulUIIUlu en VIaylp1, Aatrocaqum IIJU1"WIU1"U1 IDCm-oumouroU en Oré- ole. De mime que pour le prOoôdent, on ~ l'amande de oe palmier épineux au mois de Mars, puis novembre.

avala. anWe.J1lp1 aton \1e.p.DB.1 Aatrocar:-

aegrep:tum,

aouara on Oréole. tuoUIII en Brôailien. O' est unpa1Jd.er 6pineux de six A huit mètres de

haut,

au tronc grêle, ses fruits en g:re.ppeè ,

do couleur oransêe, ont une pulpe épaisse et filandreuse,riohe on lipides et en vitamine A • Il est trés répandu 4aDs la zone

o8t1èn,

surto'Jt on brousse secondaire. Le 10118 des riTières , on le rencontre sur l' Itan;r jusqu' au p~ ~aDa 1nolue, et sur 1 '01apock, jusqu'au saut Pa:l1a 'tu •

Dans

le baut

O1apock,

les

W~1 ne oonnaissent qu'un seul piedd'aouara.

malaxal.! en Wal'api ; alaule en Wal'aDa , BactrJ.s. lleDaX ;llaraJ~ en Bré- silien 1 ce peti t palmier épineux pousse ~;t& bord des rivières en buls-

so.touttwl •

n

porte des grappes de fruits

mers

en Nai-Juinl

oe

sont de petites baies rio1ett.. t à pulpe ;juteuse et sucrée.

will en \·lo.y!pi, Baotr1o triobogatha (1) • 00 palmiorporte les mimes baies violettes que 10 préoédent1 elleS' sont oependant plus grosses

et couvertes

de

Boi&s

noiresf elles sont litres en Fio.ra-Avril •

1

',;ji:

\ ' -.--. j

(23)

Of

emw1J:l

enW~pi. Baotria 'b.ermis ou B. aubletiana. 0' est le

pl~ petit palmier de ,ce

senrel

.ee grappea de petites baie'l'

noires

et ~uteuaes mUriS8ent

en Mars-Avril.

n'ta . , en W~pi, ce palmier appartiont 001t au genre Bactrfl' • soit

au genre oenoearpua. Ses

tru1

t8

sont

reses

et ne

sont man-

gé. Il. la rigueur que par le chasseur dtamé.

JI1B:> enW~pi 1 QIN en Wf11SDlll' Oenooupuabaoaba, oawnou en Créole. baoaba en Brésillen, c'est un des plue gN.Dda palld.ers de la tor8tprima1re. puisque sont 8tipe atteint 20 • de baut et .es teuilles

5

mde lons.Ses t1'u.its sont des baie8 globuleu- ses de oouleur pourpre bleultre portées par de gN.Dda fructi- fères d'un mitre de 'long. Le oaumou.st de plus en plue triquent Il. m.sure que l'on s'

en.tol1Oe

daDa 1.. haute.

tern..

la lI1"e pulpe qui reooUTre obaque noyau e.t riohe en lip14n et Yit&mi-

ne

A ,

.lle

OOD8titue

l'un

des

prinoipaux produits

4eoueillet- t. de. ln41eD8 de l'intéri.ur • ,en février. ma.rs, anil et mai.

patava en W~p11 Oenoo&rpWlbataua • patava en

0r601e

et

en

Br6.illen. Oe palmi.r aua.1 grand qua le p:rltoé4entta"des _- oin.s

aérienne., . .

bai. ..t'riole".

,0ft1. •

loque de troia

oentimt\tre.t c· e8t -Il.-4ire double 4e oelle du oaumou .'Le p!ta- va pou.e \Uliquement 4aU le nord du ~ et • iaftIIte l Oamop1 .ur l ' O)"apook. On le ~olte

en

Ootobre et Nonmbre _

~ en WQlpi 1 OeDOOU'pUS .p. l,-Gros

oa.umou·

de. Oréole••

11 8e d1stiDpe dU,oauaou

par.'

des

truit.

un peu plu gro•• "on

le.réoolte .n Juillet et

Aott.

Ce pa1aier pouse

4aD8h

a l .

, '

zone que le patawa, maie sur 1

'07aP00k.

il remonte ~U8qu'au

saut X~~1.

W':

en Wqlp1l vapu en Wqua 1 pinot en Oréole, Mut 4aD8 la

oOlllllUDe de Sdnt Georges de l'

<qapootoà

l'on dit ouuae,.. •

.!!..-

sab7 en

Bré.1liena

Euterpe

ol.raoe••

O· ••t d$ loin le palmier • le plue répen4u en Gu;rane tNJ10aùe de la mer

a.

la ligne de par-

tage des

&&ux. n

pouse

tou.10\1%"8

en

terrain

humide

et 80UYent

llême en plein marécage 1 U

torme

de. peuplement. deMes

qUi peu-

vent aller ~U8qU'A plu1.UN oentaine. de milliers de t'tes , représentant une des

rich.88GS inexploitées

du

pays.

O'est le

(24)

/ '

p:roduit de oueillett;lo plus important des Indiens 'de l'intérieur•

Le truotitt\réest detaille plus réduite que oelui du caumou, il pprte des bnieà' g].obuleuaes notrltres violaoées à partir du !;;ois de r~ai jusqu' àu mois do Juillet Ile coeUr de ~e palmier est comes- tible, cependant les ~aylpi ne le conaldt\rent que comme une nour- riture d'appoint 'pour lé chasa'ttur attam6.

M!a;ra

ou malipaen \i~lpl ';:

mal1pa on

W~I r~axl.lIlilianamaripal Ilaripa

en

g~~6oiel~a

en

Bréailien. Le stipe de oe palmier est

élano6 at'annelé, "il atteint 20 m de hautl le f~t est gros( 4 à

5

oms de long)

,sa

ohair ost jaunltre, le noyautr~. dur oontient 'une amande .oomprim6è, on le réoolte pour aa chair. eri Avril èt dé- but

Mai. oU

bien lion attendquel~ue8somAines, et on le réoolte

·'pour son amande.

ulukulion \~aylp:i. lma..lipa en \1~ana., Attalea

exoeiaa,

maripa en Créole 1 urucug en Brésilien. Oe palmier ne se distingue du pré- oédent que par un tronc plus haut et plus large. 80S truits Be mangent do 1li; m.Ôme manière. mais so réooltenton Aollt .jusqu'en Octobre.

kuluwa en WayAp1·ot

on

Wa1anal

Attalea .peo~abili81 maoouni en Cr60lea ourua en nr6silien. Ce palmier possode un stipe nul ou

~ignnnt

raremont un ou deux mètres. On oonsomme

l'amando

du . fruit en l':ai. Ce palmier est partioulièrement abondant sur la ri- vière Hutakwl.

!!!tJü!!

en Waylpi ,

k\lVal

en W~, Haurit1a flexuo8alpalmier b4- che en Créolel buriti ou lliritl en Bréailien.

de

f51"8Jld' palmier t 30 m environ, est fréquent dans la zone o~t1àre et rare dans l ' intérieur.

n'

PO\W•• en 'terrain uaesüoouvert' 1 80n gros fruit

rond(5

à Gom de

diamètre)

reoounrt d'6cd.Ue. greDat

eat

d r en Avril puis

en

Septembre-ootob.re • OOll~_nt

lcertaines popu-

latiou o8ti4\rea(Wanau de l'Orinoque,A..Nvak4u Surinam. p~

du

u&c;a)

qUi

tirent

de

oe palmier de multiplea produits

alimen- taires t les ln41el18

W~p1 nl.ooDaoaent

Di le

fruit.

ni la moel-

.... Il pou.e oependant en abondanoe .ur deux

lehn1

le

eue.. .

Id

lIents

du haut

07apook,

1.. Nutam

et

la TlngalalJr

et

-le Kouo au Bxiall • IDd1reotement, oe paJ

m1er"mpll

t un ~le

ali-

mentaire oertain ,

puiaqu'i l

est

abattu4e

prét6renoe

aux autres pour que 8 t'Y installent lee vera IpiaU/(Rlqnchophorua ptllmarum).

(25)

'.

..

Ralep' en We.yàpi, Rfrplg en\tlayirpi-puku; Gu1lle~ SUipae8lpa- ripou en Oréolel P\llPmba en Brésilien loe paJ.m1er haut et l~e . porte des grappes ovalesde2 otnsclê :l~ng do Qouleur yerte ~au- '. nât~

à

maturité1 le noyàu dispa.ra1t dans les ~ar1étés cultivéeSI

la ré?oltie dure d'Avril à début Juin. Oe palmier est le seul que les Wayllpi plantent danp leura villages1

Us

1tont sans doute perdu'" la .tin de leur migration veral'Oyapock, puiar9trouvé au contact des Créoles.vsrala t'in du XIXème siècl.o, tandis que les \oJay!pi-pukU en oOt7Borvaiei\t la culture, les' \vayApi du haut

Oyapock cU.sent dtaill.~urs que le parépou est une vraie plante Weqlp1-puku • Actue,1ement les' plants du Kouo viennent des \'/~pi­

p\lku Iceux de Carnop!, Alikoto. Maaildli et Akumenay sont d' origine créoles toua sont sans

noyau.

Oette énwn6ration desplantos onuvagea ali- mentaires a été arr~t60 arbitrairement ici, mais en auoun caa elle n'est limitative, notre savoir s'accroissant ohaque jour davantage au gré de oe que noua disent où noua montrent les vil- lageois. La cueillette, pour les

Wayapi

agriculteurs, ne repré- sente pas une aotivité essentielle comme la chasse et la p~chel

cependant elle est plus ~ulune ressource d'appoint. lllle couvre tous les mois de l'année,con~e le montre le tableau o!-aprés • avec des temps forts et destempa faibles, le maxinrb;mae situant cIe HB.rs à. Juillet, o' est -ù-dire pendant le petit été de l'ars et toute la grande saison des pluies.

Oomme je l'ai déjà suggéré dans leur énumé- râtion, toutes'les plantes de cueillette ne revAtent pas la.

mê'rne importanoe, oertaines ne sont pas consommées du toutt con- le palmier btlche ou comme lea ohampignoru:l ,contrairement aux Galibi

Cv.

Ahlbrinck, l'Enoycapédie des Oaraibes, trad. p.47?).

Oertaines ne sont mangées que rarement par l thomme parti il. la, pêche ou la oha~se et ne sont pratiquement jamais rapportées aU village. D'autres sont mang6ea en tor3t également, mais avec un plaisir réel, par exemnle par toute une famille partie plusieurs

\.

(26)

fi

jours

en exPédition

de ohasse et

de

pache. D'autres

~noore

parmi celles quo les Waylpi oonsidèrent oonœe

les meilleures

et qui peUvent ,Otre consommôes ol."'lles, sont rapportées au

village ,mIme en pet!

tes

quantités

et mangées

par tous les membres

de

la fa- millel

o'est

la08s

du mombin. de

l'arbre à beurre,

du

oa~to,

de

la

noix àapuoâia,

'du

oorossolier sauvage,

du

oaoaoyer sauvage,

du

IWakn'i/, . du

/rYJalaya"I.

des

fruits ou des amandes des

deux

variétés do

muripa,

des

pois

sucrés

enfin.

Quand

la saison

s' avère

partioulièrement bonne, les

femmes

ou les hommes - s'il

''':1 a nécess:tté do

grimper

à

l'arbre - sortent

en

for3t uniquement pour ln réoolte du

fruit

(]U'ili

convoitent.

Il

est

deux

produits de cueillette

a~xqu~ls

il taut

taire

une place à parti

les

fruits des

palmiers

jpi

n:J.I

et/wà.sE~/qui milrisaent

l'un

à

ln

suite

de l'autre

de r'1ars Ù

Juil-

let

et

qui

donnent lieu comme

noua

le verrons

à des

préparations

culinairos élaborées. Ils' donnent

parfois

den r{~coltes auasi

abondantes et

nussi régulières que celle

du,manioo amer.

Cette oueillette est

pratiquée

uniquement par les

hommes

qui

partent

en groupe et reviennent

chargés

de lourdes

hottes.

i l n 'endemoure pas mo1ns vrai

que

la oueil- lette est une

ncti

vité

pleine

d'aléas. Lea

plus

grands oonour- rents. de l' homme aont

les singea et

les oiseau.."'C qui se

partagent

les

gros

et les

petits fruite.

Les

toucans

et les

perroquets en

partioUlier s()nt oapables, comme ce

tut

le oas oette

année

la réoolte s'annonçait déjà faible, d'engloutir tous les fruits de oaumou et de pinot

en

quelques

sem~ines.

Les Indiens prennent

bien sftr leur

revanche

on

faisant

de grands

holouaustos de ces

volatiles

bruyants et

gourmands. En

outre,

selon

que les saisons

sont bien

ou mal

rythmées. les

fruits sont abondants ou rares ,ou

bien la rt~colte est

reportée de un ou

deux moia.

Il

est diffioile de

préoiser

dans quelle

mesure

les

\'layAnt

sont

ooonomes de

leurs arbres fruitiers sauva-

ges. Pour les géants

de

ln

fo~t

oomme la noix sapuoa1a, on at-

tend qu'ila

tombent, les nu.tre8

arbres importants sur lesquels

(27)

les hommes peuvent monter ne sont ~ama1s aba.tcusf mais il n'est pan rare de voir des femmes en for3t sabrer l' arbr$ dont elles ne peuvent atteindre les fruito milrs. ~ oe qui ·conoenne le palmier #4SEyJ, les hommes grimpent dans le haut pour y docro- aher le balai fructifère Uniquement parce que lea truits

mdrs

se d1spersera:l.ent,<\ans la boue s'ils l'abattaient. Il

en

est de m8me pour le tpinJ l"~ quoique cet arbre soit souvent abattu pour ses palmes servantè. couvrir leta!te des maisons.

Les deux tableaux ci-apr6s ont pour but de résumer clairement d'une part les répartitionngéographiques des différents produits, d'autres part. l ' étalement de ces res- sources nu cours de l'annüe.

RWAnTITION DES PLANTES

DE

OUEILLh"TTE SEU>N LF.B TROIS ...

ZONffi D'HABITAT

nm

WAYAPI

Camopi Trjoil Sauts

Kouo

sjk;)1j

+

+ +

~ + + +

tapulumaU

+ "

-?lUMP -1 +

,,~ + + +

j'ta'i + + +

peke'a + "1- +

peke'all

+

+

+

lcuIiD'

+

+ +

tap.,leyWa

01- +

+-

j , r i

- -

+

fil

-

(un endro1+ t)

-

kainu' a +

+ +

lUV

a

i- +

...

uv1a

+

+

walapulu + +

+

• Wapiti

'l' +

+

(28)

1.g

Oamopl Troi8Sau'ie KOUO

• paiel + + +

talala +

souroe de +

l'~pock

wu -+

+ +

waka'l +

+

wapl,tl

+

+

alamulu

+

+

+

MIll

+

+

walakuli

+

+ +

kuDlnl + + +

mulumulu + + +

awala

+

- -

III.~..,'

-+

+ +

will

+ +

-+

anwa

will

+

+

+

pinJ

+ + +

patava

+

- -

tapululi

+

- -

WUfl 1- + +

I-nqa + + +,

ulukuli + + +

kuluva -+

+ +

nil"! + +

(trée looalUés)

palo~ +

(planté récem- tré.

peu

ment

)

(29)

..

REPARTITION ANtruELLE 'DES PLANTES DE CUEILLETTE CHEZ LES WAYAPI

JA1WIEH FEVRIlm

'nsa

Wigs

wa.a

vaa fil.

fi"J

nARS AVRIL ~'1AI JUIN JUILLET

inga ~ 8~k~lJ

7'ta'i

j'ta-l

Mo tnpulumal m:JymanW'ta kusilkl kusilkl peketa 8,~1~ pek.'a tapele~a tapele~

peketalA peke'a peket 811

waka'i

~

kainu' a peket all walta'l wltlatakuku valakul1 k1m1n1 kainuta walapulu lf1.1akuli tapululi

rnulumulu walapulu wilataku1u mal~" wasfy

a,~ala wap4.tl avala vasey

will awala malayn" paleplt anuyawili will pin

p1n~ anuynrlli wo.a~y pin":> inaya

Ma1a

kuluwn

palop4. palep4r

alaQ'a akaya

A

AOUT i".,apitrl

~ tapululi

1ulukuli

8EPTEHBRE vakali"

pasisl walapulu wnpitl1

-

OCTOBRE yuwa paoiai·

patawa ulukuli

NOm'lBRE nID1'11DRE

yuva I.nga

patava alamulu

~~l(V."'~

(30)

....:

11algré une liste de preduitsde C\ueillet- te qui peutpardtre lOngUe, (et qui ne l'est oertainement pas au regard de peuplospurement collecteur~) les Waylpi tiren~ l'es- sentiel de leur alimentation végétale de l'agriculture .:tls sont en cela oo~ormea à l'ensemble des Indiens de la ta.mu.le Tupi • Faire tous

l~h:;"

ans un nouvel abatJ

I~ons_

titue la tAche la, plus aBtreignante' et la plus délicate pour un

"m6nage"1ndien • 11s y apportent cependant un soin de jard1n1er.

Il taut tout d'abord débroussailler l'emplaoement ohoisitkoo en Waytipil imiS en V/ayana) • Cetsmplaoement est souvent en torlt primaire, mais daM les villages de plus de six ana, lesWaylpi reprennent Bouvent un morceau do forlt seoondaire • Le débrous- saillago se .tait au sabre ou maohète(saa en Way!pil hapaen Wa- yana) • t'indien abat ensuite à la baohe(l!ren ~lE.1Y!pi1 WlU.WlU. en

\1ayann) los gros tt\ts) si son abatis est en foret prima.1ré, ou

bien

des ~breB plus petits tel a quo

bois-eanou,

inga ou/mani'~

PE

polo' il

travaille en :f:or3t aeool1daire • Ce

,'n'est qu'aprés avoirlaiosor sécher les amas de troncs

et

de branohes pendant

un

temps Varirolt

de

t1~isoomainoa Ù

un

~ois

que

l'on y met

le

fau .' Les gros troncs1 les' Bouohea hautes de l ou 2 m et beau ..

ooup dobranoMgos ne sont pas COIWUllH1Q dansoe premier brul4ge.

C10st pou....""quoi nu moment de la. p'lantation) los Indiens essayent

d'ent~œaor10 plus de bronchos possiblopour un second brûlage.

Il n'en raste po.s moins que l 'a.bntisfre,tohem'ent planté prosen- te 'un aspect curactériatiq~e de torft ~tveg6a

Nous"avons obtonul~, témoignage d'un Haylpi puku, Tawj,}œ. sur la

faQon

dont p'rocèdent aes :r:~res

de la tor8t qui ne possèdent ni

aJ.lumettos.

ni haches en ter valables a le terrain, nous a-t'il

dit,

estdêbrousaoillé à la main et àla hache en pierre • On allWJ'.o ensuite du feu on

trot-

tant doux pierres (2)1'une oontre l'au;tre

au~easUB

d'ml petit

- 1 _

(I)Notre orthographe du mot abatis est oonforme à oelle donnée par Littré.

(2)00 matôriau eat

trea

peu utilisé en Amazonio pour la fabri- oation du fou , lamatiè~ première ost ourtout 10

bois •

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