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HAL Id: tel-00959608

https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00959608

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Liviu Teodor Chira

To cite this version:

Liviu Teodor Chira. Déconvolution aveugle parcimonieuse en imagerie échographique avec un

algo-rithme CLEAN adaptatif. Traitement du signal et de l’image [eess.SP]. Université François Rabelais

- Tours, 2013. Français. �tel-00959608�

(2)

ÉCOLE DOCTORALE Énergie,Matériaux, S ien e de laTerre etde l'Univers

LABORATOIRE :Inserm U930Imagerie et Cerveau , Équipe 5

THÈSE présentée par :

Liviu-Teodor Chira

soutenue le : 17 o tobre 2013

pour obtenir legrade de :Do teur de l'Université François-Rabelais de Tours

en otutelle ave l'Université Te hnique de Cluj-Napo a

Dis ipline/Spé ialité : S ien es de la Vie etde la Santé

Dé onvolution aveugle par imonieuse en imagerie

é hographique ave un algorithme CLEAN adaptatif

THÈSE dirigée par :

Jean-Mar Girault Maître de onféren es, HDR Université François-Rabelais de Tours

Corneliu Rusu Professeur des Universités Université Te hnique de Cluj-Napo a

RAPPORTEURS :

CorneliuBurileanu Professeur des Universités Université Politehni ade Bu harest

DenisKouamé Professeur des Universités Université Paul-Sabatier, Toulouse III

JURY :

Corneliu Burileanu Professeur des Universités Université Politehni ade Bu harest

Jean-Mar Girault Maître de onféren es, HDR Université François-Rabelais de Tours

Sorin Hintea

Professeur des Universités Université Te hnique de Cluj-Napo a

Mir ea Ivan Professeur des Universités Université Te hnique de Cluj-Napo a

Denis Kouamé Professeur des Universités Université Paul-Sabatier, ToulouseIII

Corneliu Rusu Professeur des Universités Université Te hnique de Cluj-Napo a

Clovis Tauber Maître de onféren es Université François-Rabelais de Tours

(3)
(4)

Le travail de ette thèse a été nan é par le projet  L'amélioration de la

qualité des étudesdo toralesdans less ien es de l'ingénieurpour le développement

des onnaissan es de la so iété-QDOC, ontrat no. POSDRU/107/1.5/S/78534.

Le projet a été nan é par l'Union Européenne dans le Programme Opérationnel

Se toriel de Développement des Ressour es Humaines (2007-2013). Pour ette

o - asion je prote pour remer ier mesdames Prof. Moni a BORDA, la dire tri e du

projet, etMihaela ICLODEAN, pour leur aide dans ledéroulement du projet.

Toutd'abord,jeveuxremer ierlesrapporteursde ettethèse,M.DenisKOUAMÉ

etM. CorneliuBURILEAUNU, pour avoirévalué ettethèse etpour leur questions

originales.Desremer iementssontaussipour lesautresmembresdu juryetpourM.

ClovisTAUBER pour avoirévalué montravaildans ette thèseetm'avoirprodigué

des onseils.

Après,jeveuxsin èrementremer iermes dire teursde thèse,M.CorneliuRUSU

et M. Jean-Mar GIRAULTpour m'avoirdirigé pendant ette période de trois ans

dans mon travail de re her he, oùj'ai beau oup appris.

Commelathèseaétéréaliséedansune o-tutelle,unepartiedemontravailaété

réalisé dans le Groupe de Traitement de Signal, à Cluj-Napo a et une partie dans

le groupe Signal& Imageriede l'équipe 5 de Imagerie etCerveau  INSERM

U930àTours.Jeveuxremer ieri imes amiset amaradesde bureauL  ri, Marius,

Lu ian, Adi, Sandu, Ilie et Ni u de la partie roumaine. Après je veux remer ier

sin èrement mes ollègues de bureau de Tours, pour leurs dis utions s ientiques

intéressantesetleuraidepourm'intégrerdanslelaboratoires:SébastienMÉNIGOT

et IulianVOICU (qui ont été aussi mes "parents" adoptifs plutt dans la première

période passéei i),FatimaSBEITY,AmiraZAYLAA etSouad OUDJEMIA.Après

(5)

etm'avoiraiderà mieux omprendrel'imagerieultrasonore.Ensuite,jeveux

remer- ier tous lesmembres de l'équipe5et du laboratoireGremanqueje n'ai pas en ore

mentionné:

 lespermanents:Jean-Mar GRÉGOIRE,Frédéri OSSANT,Marielle

DEFON-TAINE,Jean-PierreREMENIERAS,DominiqueCERTONetFrankLEVASSORT;

 lespost-do torants,do torantsetstagiaires:Camille,Hélène,Mélouka,Chloé,

Aya, Caroline, Joseph, Emmanuel, Jennifer, Rémi, André-Pierre, Dominique,

Audren, Alex;

 lesmembres d'Altaïs, eti i je veux mentionnerspé ialement Laurent;

 la dernière, mais ave l'un des rles les plus importants, Stéphanie, pour son

aide ave tous lespapiers etles problèmes administratifs.

Sije regardemaintenanten arrière, jetrouveque jen'aurai pas pu obtenir ette

thèse sans l'aidemorale etl'inspirationde plusieurspersonnes. Tout d'abord ilfaut

remer ier ma famille, mes parents et ma s÷ur, à mes grands parents qui n'ont pu

voir la n de e travail, après à mes amis Alin, Bian a, Sergiu, Moni a si Cristi.

Ensuite je veux aussi mentionner Gabi, Adelina, Relu, Claudia, Mihai Opris, Adi

Joldi³ (qui a été un fa teur important dans ma dé isionde faire une thèse) et mes

amis (roumains) que j'ai trouvés i i à Tours pendant ette période : Liana Voi u

ave IulianVoi u, DanielasiIoanIur uµ, Ana,M d , Brîndu, Mihai,Corina,Alina

Tudos  et Federi a.

(6)

L'imagerie médi ale ultrasonore est une modalité en perpétuelle évolution et

notamment en post-traitement où il s'agit d'améliorer la résolution et le ontraste

des images. Ces améliorations devraient alors aider le méde in à mieux distinguer

les tissus examinés améliorant ainsi le diagnosti médi al. Il existe déjà une large

palettede te hniques "hardware" et"software".

Dans e travail nous nous sommes fo alisés sur la mise en oeuvre de te hniques

dites de "dé onvolution aveugle", es te hniques temporelles utilisant l'enveloppe

dusignal ommeinformationde base.Ellessont apablesde re onstruiredes images

par imonieuses, 'est-à-diredesimagesde diuseursdépourvues debruitspé ulaire.

Les prin ipales étapes de e type de méthodes onsistent en i) l'estimation aveugle

de la fon tion d'étalement du point (PSF), ii) l'estimation des diuseurs en

sup-posant l'environnement exploré par imonieux et iii) la re onstru tion d'imagespar

re onvolution ave une PSF "idéale".

La méthode proposée a été omparée ave des te hniques faisant référen e dans le

domainede l'imageriemédi aleen utilisantdes signauxsynthétiques, des séquen es

ultrasonores réelles (1D) et images ultrasonores (2D) ayant des statistiques

dié-rentes.

La méthode, qui ore un temps d'exé ution très réduit par rapport aux te hniques

on urrentes,estadaptéepourlesimagesprésentantunequantitéréduiteoumoyenne

des diuseurs.

Mots lés : Imagerie ultrasonore, post traitement, dé onvolution aveugle,

(7)
(8)

The ultrasoni imaging knows a ontinuous advan e in the aspe t of in reasing

theresolution forhelpingphysi ianstobetter observe anddistinguishthe examined

tissues. There is already a large range of te hniques to get the best results. It an

be found alsohardware orsignal pro essing te hniques.

This work was fo used on the post-pro essing te hniques of blind de onvolution in

ultrasound imaging and it was implemented an algorithm that works in the time

domain and uses the envelope signal as input information for it. It is a blind

de onvolution te hnique that is able to re onstru t ree tors and eliminate the

diusive spe kle noise.

The main steps are: the estimation of the point spread fun tion (PSF) in a blind

way, the estimation of ree tors using the assumption of sparsity for the examined

environment and the re onstru tion of the image by re onvolvingthe sparse tissue

with anideal PSF.

The proposed method was tested in omparison with some lassi al te hniques in

medi al imaging re onstru tion using syntheti signals, real ultrasound sequen es

(1D) and ultrasound images (2D) and alsousing two types of statisti allydierent

images.

The method is suitable for images that represent tissue with a redu ed amount

or average s atters. Also, the te hnique oers a lower exe ution time than dire t

ompetitors.

Keywords : Ultrasound imaging, postpro essing, blind de onvolution, greedy

(9)
(10)

Imagisti amedi al ultrasonor esteo tehni  în ontinu evolut ,

ies ,

imaiales în

post pro esare, unde se dores , teamelioararea rezolut , ieis , i a ontrastului imaginilor. A esteîmbun t t ,

iriartrebuiastfels ajutemedi ulînadistingemaibinet ,

esuturile

examinate, ameliorând de asemenea alitatea diagnosti ului. În prezent exist  o

larg  palet de tehni ihardware si software.

În a east  lu rare ne-am fo alizat în a pune în pra ti   o tehni   de de onvolut ,

ie

oarb  arelu reaz îndomeniultemporalutilizândanvelopasemnaluluiradiofre vent ,  

a informat ,

ie de pornire. A east  tehni   este apabil  sa re onstruias   imagini

rareate, adi   imagini în are este prezent  informat ,

ia difuzorilor, lipsit  de

zgo-motul spe ular.

Prin ipalele etape alea estei metode sunt : i)estimarea oarb  a fun t ,

iei de sistem

are deformeaz  alitatea imaginii (PSF), ii) estimarea difuzorilor presupunând a

mediul explorateste de tip rareats ,

i iii) re onstru t ,

iaimaginilorprin re onvolut ,

ia

u o fun t ,

ie de sistem "ideal ".

Metoda, are ofer un timp de exe ut ,

ie foarte s  zutîn raport u tehni ile urente,

ofer  rezultate bune pentru imaginile are prezint  t ,

esuturi u o antitate redus 

sau medie de difuzori.

Cuvinte heie : Imagisti   ultrasonor , postpro esare, de onvolut ,

ie oarb ,

(11)
(12)

Résumé 5

Abstra t 7

Rezumat 9

Liste des tableaux 15

Table des gures 23

Liste des notations 25

Introdu tion 29

I Imagerie médi ale ultrasonore et te hniques pour

l'amé-lioration de la résolution 33

1 L'é hographie 35

1.1 Lesondes a oustiques . . . 35

1.2 L'imageriemedi aleultrasonore . . . 35

(13)

1.2.2 Labarrette é hographique . . . 38

1.3 Evolution de l'imagerieultrasonore . . . 39

1.4 Larésolution et laqualité de l'image . . . 42

1.4.1 Larésolution spatiale . . . 42

1.4.2 Laproblématique de la résolution en imagerie ultrasonore . . 44

1.5 Con lusions . . . 47

2 Appro hes existantes ou possibles pour améliorer la qualité des images é hographiques 49 2.1 Introdu tion . . . 49

2.2 Hardware -Imagerie ultrarapide . . . 51

2.3 Méthodes numériques par prétraitement . . . 51

2.3.1 Formationfais eau . . . 51

2.3.2 Compounding . . . 53

2.4 Te hniques post traitement. . . 54

2.4.1 Laformulationdu problème -l'appro he signal . . . 54

2.4.2 Formalisme mathématique pour dé rire l'amélioration de la résolution . . . 55

2.4.3 Superrésolutionà partir de plusieursimages . . . 56

2.4.4 Superrésolutionà partir d'une seuleimage . . . 63

2.4.5 Dé onvolution et régularisation . . . 67

2.4.6 Estimateurs pseudo spe trauxhaute résolution en é hographie 76 2.5 Con lusions . . . 77

II CLEAN adaptatif 79 3 Cadre général pour l'algorithme proposé 81 3.1 Introdu tion . . . 81

3.1.1 Par imonieen imagerieultrasonore . . . 81

(14)

3.3 Des riptiondu adre pour lessimulations numériques . . . 84

3.4 Images utilisées . . . 86

4 Estimation des rée teurs/diuseurs en utilisant la par imonie 89 4.1 Introdu tion . . . 89

4.2 Déte tionde l'enveloppe . . . 90

4.2.1 Transforméede Hilbert pour estimerl'enveloppe d'un signal . 90 4.2.2 Enveloppe omplexeIQ. . . 91

4.3 L'estimationde laPSF . . . 93

4.3.1 Dé onvolution homomorphiquegénéralisée pour estimerla PSF 93 4.3.2 Cepstre pour laPSF . . . 94

4.4 Méthodes utiliséespour ladé onvolution . . . 95

4.4.1 L'algorithmededé onvolutionpar imonieusede typegreedy 95 4.4.2 Lesméthodes omparatives . . . 97

4.5 Résultatsexpérimentaux . . . 99

4.5.1 Evaluationave signaux simulés . . . 99

4.5.2 Tests sur des séquen es ultrasonores. . . 108

4.5.3 Dé onvolution 2D . . . 110

4.6 Con lusions . . . 110

5 Re onvolution ave une PSF idéale 117 5.1 Introdu tion . . . 117 5.2 Méthodes . . . 119 5.2.1 Re onvolution . . . 120 5.2.2 Statistiqueutilisée . . . 120 5.2.3 Ladistribution de Rayleigh . . . 122 5.2.4 Fon tionde oût . . . 124 5.2.5 Implémentation numérique . . . 126 5.3 Résultats. . . 127 5.3.1 Signaux simulés . . . 127

(15)

5.3.2 Séquen es ultrasonores . . . 129 5.3.3 Images réelles . . . 130 5.4 Con lusions . . . 132 Con lusions 139 Bibliographie 151 Annexes 155 A Liste de publi ations 155

(16)

2.1 Le travailréalisé dans le domainede la dé onvoltion des images

mé-di alesultrasonores.. . . 74

4.1 La omparaison des te hniques en fon tion de nMSE de l'équation

(3.1) etRG. . . 101

4.2 Letemps d'exé ution pour lesalgorithmes testés. . . 101

4.3 Lenombredes pi sréelsdéte tés enfon tiondu SNRetde leurdensité.107

4.4 Lenombre defausses alarmesenfon tion deSNRetladensitédespi s.108

4.5 Evaluationdu gain de resolution (RG) sur des signaux mesurés. . . . 109

5.1 Les valeurs pour le paramètre de Gain de Résolution pour les

méthodes testées. . . 129

5.2 Lesvaleurspourleparamètredel'erreurmoyennequadratique(nMSE)

pour lesméthodes testées. . . 129

5.3 Letemps d'exé ution [s℄ pour lesméthodes testées. . . 130

(17)
(18)

1 Algorithmeproposépour améliorerlaqualitédesimagesultrasonores

dans e travail. . . 30

1.1 Représentationgénériquepourlapropagationd'uneondea oustique:

1.1a -une propagationlongitudinale, 1.1b -une propagationlatérale

outransversale. . . 36

1.2 ReprésentationpourlemodeA.Letransdu teurgénèreuneimpulsion

a oustique quisepropage dans letissu.Lorsque l'onderen ontre une

interfa e entre deux tissus diérents, une partie de ette impulsion

est réé hie. L'amplitudede l'é ho est proportionnelleà ladiéren e

des densités ara téristiques. . . 37

1.3 Représentation en mode B. Dans e type de représentation l'image

nale2Dpeutêtre onsidérée ommeune olle tiondelignesenmode

A. . . 38

1.4 La forme d'onde d'une impulsion a oustique pour un rystal

piezo-ele triqueave une fréquen e entrale de 3.2MHz. . . 39

1.5 Le s héma d'une barrette é hographique ave une réseau linéaire de

ristaux (usuellement

N = 128

). L'onde a oustique générée se pro-page dansl'environnement,et quand un rée teur est ren ontré, une

partie de ette onde est réé hie (les è hes en pointillé). Ces

im-pulsions sont enregistrées par le apteur, retardées par des lignes

à retard en fon tion du temps de propagation (pour haque ristal

piezo-éle trique),ettraitéesetajoutéesdansunematri ededonnées.

L'information résultante est une ligne ultrasonore RF dans l'image

(19)

1.6 L'évolution de l'imagerie é hographique. Les prin ipales étapes et la

te hnologiequi apermisleur réalisation[Ber o, 2011℄. . . 41

1.7 Résolutionaxialepourune imageultrasonore.Améliorerlarésolution

axialerevientàdistinguer deuxpi s situésdans lamêmedire tionde

propagationmais pour des profondeurs diérentes.. . . 43

1.8 Résolution latérale d'une image ultrasonore. Améliorer la résolution

axiale revient à distinguer deux pi s situés orthogonalement à l'axe

de propagation. . . 44

1.9 Problématique de la résolution dans les images ultrasonores. 1.9a

présente les trois as de la résolution (deux diuseurs très résolus, à

lalimitederésolutionetnonrésolus)enutilisantdessignauxsimulés,

1.9b présente une image a quise en laboratoire ave des phantomes

de lsde plasti ;l'imageprésente7 lsoùles5premierssontrésolus

etles 2derniers sont onfondus. (Image fournipar T. Mateo.) . . . . 45

1.10 E hographie haute fréquen e d'un foetus de souris ave la fréquen e

d'émission de 40 MHz(JM GREGOIRE, U930, éq.5). . . 46

2.1 Diagramme général de méthodes possibles pour améliorer la

résolu-tion des images ultrasonores. . . 50

2.2 Prin ipedefon tionnementpourl'imagerieultrarapide- omparaison

ave l'imagerie lassique [Ber o, 2011℄.. . . 52

2.3 Unes héma simpliépour montrer le prin ipe de formation fais eau

pour5 anaux.Lesondesa quisessontretardéespourarriverenmême

tempsau blo sommateur. . . 53

2.4 Illustration de l'amélioration du SNR ave la te hnique de

" om-pound" pour une image de la peau ave ongle. A gau he : l'image

originale,àdroite:l'imageaprès ompoundingenutilisant10images

indépendantes. [Images prises par T. Mateo, INSERM U930, eq.5.℄ . 54

2.5 Appro hesuper-résolutionàpartirdemultiplesimages.L'imagehaute

résolution est réalisée par l'interpolation d'un nombre d'images de

(20)

2.6 Modèle d'observation pour l'équation de super-résolution ave un

modèleobtenuàpartir de plusieursimages .Diagrammepublié dans

[Park et al.,2003℄. . . 58

2.7 Algorithmedesuper-résolutionenimagerie.Publiéen[Park et al.,2003℄. 59

2.8 Superrésolutionave unfa teurd'agrandissementde2enutilisantdes

appro hes ave plusieurs images (10 adres) en utilisant des images

é hographiquesdel'artère arotideinvivo.2.8aimageoriginale(Image

priseparRédouaneTERNIFI,INSERMU930,éq.5);2.8brésultat

ob-tenu ave l'appro he par interpolation nonuniforme; 2.8 l'appro he

par régularisation.. . . 63

2.9 S hémadel'algorithmeproposéparJeonetal.Publiédans[Jeon et al., 2006℄. 65

2.10 DiagrammepourlesméthodesSRave l'apprentissagesupervisé [Tian etKai-Kuang, 2011℄. 66

2.11 Superrésolution ave un fa teur d'agrandissement de 2 en utilisant

des appro hes à partir d'une seule image é hographique de l'artère

arotide in vivo. 2.11a Image originale (Image prise par Rédouane

TERNIFI, INSERM U930, éq.5); 2.11b résultat obtenu ave

l'ap-pro he proposée par [Mallat etYu,2010℄; 2.11 l'appro he proposée

par[Yang et al.,2010℄;2.11 l'appro heparinterpolationave b-spline. 68

2.12 Ladé onvolution prédi tive [Martino,2010℄. . . 69

2.13 La ourbeL pour larégularisationde Tikhonov [Hansen, 2000℄. . . . 72

2.14 L'amélioration de la résolution pour des images médi ales

ultraso-nores en utilisantune version modiée de lapyramide lapla ienne et

l'estimateurspe tralAR.Méthode proposée dans[Ploquinet al., 2010℄. 76

3.1 Deux types dierentsd'images é hographiques etla fon tionde

den-sitéaérenteenutilisantlessignauxRFetl'enveloppe.3.1aE hographie

du ristalin,3.1bStatistiquesurl'é hographiede ristalinenutilisant

les signaux RF et l'enveloppe, 3.1 E hographie du erveau, 3.1d

Statistique sur l'é hographie de erveau en utilisant les signaux RF

etl'enveloppe . . . 82

3.2 Diagramme pour l'algorithme proposé pour améliorer la qualité des

images ultrasonores. En rouge on trouve la partie traitée dans le

(21)

3.3 Signauxsimulés. Haut:la fon tionde ree tivité simulée.Milieu:la

PSF générée. Bas : lesignal RF obtenuet son enveloppe. . . 86

3.4 Images utilisées pour présenter les résultats de nos simulations

nu-mériques pour l'algorithme proposé : 3.4a image de l'artère arotide,

3.4b image hautefréquen e de lapeau. . . 88

4.1 Diagrammepour l'estimationdes diuseurs (en rouge)présenté dans

le hapitreà partirdu adre généralde l'algorithme proposé. . . 90

4.2 DemodulationIQ. . . 91

4.3 Modalités de représentation pour l'enveloppe des images

é hogra-phiques : gau he - image RF, milieu - image de l'enveloppe obtenue

ave la transformée de Hilbert, droit : image de l'enveloppe obtenue

ave la démodulationIQ. . . 92

4.4 Lesétapesdans ladé onvolution homomorphique. . . 93

4.5 Les résultats obtenus sur des signaux simulés. Les signaux présentés

signient:a)lafon tionde rée tivitéoriginale;b)lesrésultats

obte-nusave l'algorithmeproposé; )lesrésultats obtenus ave lanorme

l

1

; d) les résultats obtenus ave Tikhonov; e) les résultats obtenus ave la normeTV. . . 100

4.6 Le diagramme général utilisé pour les expérien es dans l'évaluation

statistique.. . . 102

4.7 Fon tionnement pour le blo de déte tion utilisé dans l'évaluation

statistique(FA -fausses alarmes,PD - probabilité de déte tion). . . . 102

4.8 Lesrésultats des simulationsave diérents types de SNR. Haut: le

pour entage de déte tion (%) en fon tionde la valeur du seuil;Bas :

lenombre des fauxalarmes. . . 104

4.9 Lessimulations des résultatsave diérentes densités de pi s. Haut:

le pour entage de déte tion (%) en fon tion de la valeur du seuil;

Bas :le nombre de fausses alarmes. . . 105

4.10 Les résultats pour les signaux mesurés. a) l'enveloppe originale; b)

résultats obtenus pour notre algorithme; ) résultats pour la norme

l

1

; d) résultats obtenus pour la norme

l

2

; e) résultats obtenus pour lanorme TV. . . 108

(22)

4.11 Les résultats de simulations pour des séquen es ultrasonores. 4.11a

imageoriginale tirée de la première base de données; 4.11b méthode

proposée; 4.11 la norme

l

1

4.11d la norme

l

2

;4.11e la norme-TV. . . 112 4.12 Lesrésultatsdesimulationspourdes séquen esultrasonores.L'image

utilisée est une image de la deuxième base de données. 4.12a image

originale;4.12bméthodeproposée;4.12 lanorme

l

1

;4.12dlanorme

l

2

; 4.12ela norme-TV. . . 113 4.13 La superposition de la solution par imonieuse sur l'image originale

[gris - imageoriginale;rouge - résultatpar imonieux℄. . . 114

4.14 Lesrésultats de la dé onvolutionen traitant des images ultrasonores

en2D. 4.14a)imageoriginale,4.14b)solutiongreedy,4.14 )lanorme

l

1

, 4.14d)ltre de Wiener,4.14e) la normeTV. . . 115 4.15 Lesrésultats de la dé onvolutionen traitant des images ultrasonores

en2D. 4.15a)imageoriginale,4.15b)solutiongreedy,4.15 )lanorme

l

1

, 4.15d)ltre de Wiener,4.15e) norme TV. . . 116

5.1 Diagrammepour la ré onvolution ave une PSF idéale (en bleu). . . . 117

5.2 Inuen ede lalargeurdelaPSFpourlare onvolution:a)l'envelope

originale;b)lasolutiongreedy; )lare onvolutionave

σ = 0.3

; d)lare onvolutionave

σ = 0.5

e)lare onvolutionave

σ = 0.7

.Tous lessignauxsontsuperposéssurlafon tionderée tivité originalequi

représente les rée teurs. . . 119

5.3 La fon tion densité de probabilité pour une variable Lapla ienne de

moyenne0etdevarian e0.5.Lavariableaétésimuléeave MATLAB

etest a hée en valeurs normalisées. . . 121

5.4 Lafon tiondensitédeprobabilitépourunevariableLapla ienne

aléa-toireen valeurabsoluede moyenne 0etdevarian e0.5. Lavariablea

étésimulée ave MATLAB etest a héeen valeurs normalisées(voir

Fig.5.3). . . 122

5.5 La fon tion densité de probabilité obtenue pour une variable

lapla- ienne aléatoire après la onvolution ave une fon tion gaussienne

(23)

5.6 Lavariationde lavaleurmédianede ladistributionde Rayleighpour

des signaux obtenus par la onvolution d'un signal par imonieux et

une PSF de type gaussienne où le paramètre

σ

varie entre 0.1 et 5 ave un pas de 0.01. Lamédianeest al uléeen utilisantl'estimateur

optimalpour la distribution de Rayleigh. . . 125

5.7 La représentation graphique pour la fon tion de oût proposée dans

l'équation5.10. Lepoint rougeest lavaleur optimaletrouvée pour le

signalpar imonieux proposé. . . 126

5.8 Lesrésultatspourlaméthodeproposéeen omparaisonave quelques

te hniques omparatives. a) l'enveloppe originalequ'on veut traiter;

b)lasolutionpar imonieusede l'algorithmegreedy; )lerésultat

obtenu après la re onvolution entre le signal par imonieux ave la

PSF idéale obtenue ave l'algorithme proposée; d) Le ltre inverse

Hybride; e) la solution de la norme L2 (Filtre de Wiener); f) le

résultatde lavariation totale. . . 128

5.9 Les résultatspour la méthode proposée en utilisant des signaux

me-surés : a) l'enveloppe originale qu'on veut traiter; b) la solution

par imonieusede l'algorithmegreedy; ) lerésultatobtenu après

lare onvolutionentrelesignalpar imonieuxetlaPSFidéaletrouvée;

d) le ltre inverse Hybride; e) la solution de la norme

l

2

(Filtre de Wiener);f) lerésultat de lavariationtotale. . . 131

5.10 Lesrésultats de la dé onvolution en traitant des images ultrasonores

omme des séquen es. L'image est une image de l'artère arotide.

5.10a)imageoriginale,5.10b)solutiongreedy,5.10 )résultataprès

lare onvolution,5.10d)ltreinverse hybride,5.10e) ltrede Wiener,

5.10f)la normeTV. . . 134

5.11 Lesrésultats de la dé onvolution en traitant des images ultrasonores

omme des séquen es. L'image est une image de la peau obtenue

dansl'équipe5,U390, Tours.5.11a)l'imageoriginale,5.11b)solution

greedy,5.11 )résultataprèslare onvolution,5.11d)ltre inverse

(24)

5.12 Lesrésultats de la dé onvolutionen traitant des images ultrasonores

en2D.5.12a)imageoriginale,5.12b)solutiongreedy,5.12 )image

aprèslare onvolution,5.12d)imageaprèslare onvolutionenajoutant

leresiduel,5.12e) ltre inverse hybride, 5.12f) ltre de Wiener. . . 136

5.13 Lesrésultats de la dé onvolutionen traitant des images ultrasonores

en 2D. 5.13a) image originale, 5.13b) solution greedy, 5.13 ) image

aprèslare onvolution,5.13d)imageaprèslare onvolutionenajoutant

(25)
(26)

α

0

Constante de l'atténuation du tissu

δ

z

Résolutionaxiale

δ

t

Résolutiontemporelle

Γ

Matri e de Tikhonov

λ

Constante du Lagrangien

λ

pulse

Longueur de l'onde de l'impulsiona oustique

λ

osc

Longueur de l'onde de l'onde de l'impulsiona oustique

φ(·)

Fon tion de régularisation

σ

Varian e

ξ

Ve teur des oe ients par imonieux dans lasuper-résolution

ω

Pulsation 1D Uni-dimensionnel 2D Bidimensionnel

k · k

1

Norme

l

1

k · k

2

Norme

l

2

a

Rayon du transdu teur

A/D Convertisseur analoguenumérique

B

Matri e de ou

BD Dé onvolution aveugle

c

vitesse du son

C

Matri e d'un ltre passe-haut pour le as de super-résolution

c

h

Cepstre de

h

(27)

c

x

Cepstre de

x

c

r

h

Cepstre réel de

h

D

Matri e de sous-é hantillonnage

E[·]

Espéran e mathématique

f

Fréquen e

f

(σ)

Première dérivée de lafon tion

f

en fon tion de la variable

σ

FT Transforméede Fourier

GH Te hnique homomorphiquegénéralisée

GPU Carde graphique

H Te hnique homomorphique

H

Opérateur fon tion de système HOS Statistique d'ordresupérieure

HR Haute résolution

IQ Modulationamplitude-phase

k

Valeur du seuil

L

= DH

L

f

Distan e fo ale log Logarithme naturel

LR Résolution faible

M

Matri e estimation de mouvement MAP Maximum a Posteriori

ML Maximum de vraisemblan e

nMSE Erreur moyenne quadratique

PSF Fon tion de système (Point Spread Fun tion)

P SF

id

PSE idéale

R

lat

Résolution latérale

R

i

(n)

Signal résiduel àl'itération

i

RG Gain de résolution

SNR

Rapportsignal Bruit

T

Période d'un signal

(28)

u

Bruit

US Ultrasons

WGN Bruit Blan Gaussien

x

Signal original

ˆ

x

Signal originalobtenuaprès un ltrageinverse

xcorr()

Fon tion d'auto- orrélation

(29)
(30)

L

'imagerie ultrasonore est une des modalités les plus utilisées dans la pratiquequotidienne des lini iens.Cette modalitése dé linesous

dié-rents modes (mode B, Doppler, elastographie, ...), mais la plus utilisée

est l'é hographie. Cettedernière produit des imagesde laréexion des ondes

ultra-sonoresaux diérentes interfa es ren ontrées.[Suetens, 2009℄.

Les prin ipaux avantages de ette te hnique sont : sa non invasivité, son prix

faible, et sa portabilité. Néanmoins omparée à d'autres modalités, sa résolution

spatiale est faible. C'est le transdu teur ultrasonore qui en est la prin ipale ause

(bandepassante, dimension).

Ledeuxièmeproblèmede ettemodalitéest laprésen e d'unetexturegranulaire

ara téristique nommée bruit spé ulaire, due au tissu exploré et aux diérentes

intera tions ren ontrées lors de la propagationde l'onde dans le tissu (dira tions,

atténuations, non-linéarités,...).

L'amélioration de la qualité des images é hographiques a toujours représenté

un dé onstant pour de nombreux her heurs qui travaillentdans le domaine. Les

eortsontété on entréssurdeuxdire tions:lapremièrepiste on erneplutt

l'ins-trumentation(l'a quisition,lestransdu teurs, de nouvelles te hniques de formation

de fais eau) et la se onde piste on erne le post traitement adapté à la spé i ité

des images. Si la première dire tion est généralement une dire tion qui augmente

leprix nal de l'appareil,ladeuxième peut orir des résultats intéressants pour un

prixa eptable.

Il y a plusieurs appro hes en post traitement dans la littérature spé ialisée,

ellesqui orentdes résultatsintéressantsmais, malheureusementaussi, ellespour

lesquelles la nature des images é hographiques dégrade les performan es des

(31)

dete hniquesad-ho .Deplus,lamajoritédesméthodesproposéesutiliseleprin ipe

du ltre inverse par inversion de matri es, qui produit des problèmes de al ul et

aussi utilise une grande quantité de mémoire.

L'obje tifprin ipalde ettethèseserad'améliorerlaqualité desimages

é hogra-phiques en proposant une méthode sans inversion de matri e,et quitravailled'une

façon aveugle. Pour ela,nousproposonsunalgorithmeaveugle dedé onvolutionen

temps,qui est apablede re onstruire lesdiuseursetenlever une grandepartiedu

bruit spé ulaire.Cette te hnique a quelques parti ularités:

 l'algorithme travaille dans le domaine temporel e qui évite le di ile

pro-blème d'inversion de matri e par ltrage inverse et permet d'orir un temps

d'exé ution ourt;

 l'algorithme travaille sur l'enveloppe du signal radio-fréquen e a quis e qui

permet d'éviter lare onstru tion de laphase pour lesignal radio-fréquen e;

 l'algorithmeest onstruit d'abordpour estimerlafon tiond'étalement(PSF),

puis pour estimer la fon tion de rée tivité en deux étapes. Il permet aussi

d'orirunesolutionpar imonieuseobtenue enutilisantunalgorithmesimilaire

àlaméthodede"Mat hingPursuit"[Mallat et Zhang,1993℄qui,enexploitant

les propriétés de la par imonie, peut extraire les diuseurs et supprimer une

importante partie du bruit spé ulaire. La deuxième solution, qui à ontrario

n'est plus par imonieuse, respe te ertaines propriétés statistiques de

l'enve-loppe(ladistributionde Rayleighpar exemple[Ossant, 1998℄).Elle onsisteà

re onvoluerlesignal par imonieuxave une PSFidéale,oùleparamètre

σ

,de lagaussienne utilisée, est obtenuave un algorithme itératifde type Newton.

Estimation

de la PSF

Déconvolution

greedy

y(t)

Détection

d’enveloppe

Image

ultrasonore

PSF

idéale

Image

ultrasonore

parcimonieuse

y (t)

RF

x (t)

2

x (t)

1

(32)

Leprésenttravailest stru turé en deux partieset inq hapitres qui ontiennent

lesinformationssuivantes :

1. La première partie ontient des informations générales sur l'imagerie

ultra-sonore et sur le problème de l'amélioration de la résolution (Chapitre 1). Le

Chapitre2présentele adregénéraletunétat-de-l'artdesméthodesd'imagerie

ultrasonoresutilisées pour l'amélioration etl'augmentation de larésolution.

2. Ladeuxièmepartieprésentenotre ontribution.Nosalgorithmessont omparés

àtravers plusieurssimulations:

 Le hapitre 3 présentele adre généralde la méthode proposée et les

simu-lations;

 Le hapitre 4présente lessimulationsobtenues pour tester la faisabilité de

l'algorithme greedy pour l'imagerieultrasonore;

 Le hapitre 5 présente la partie re onvolution du signal par imonieux ave

une PSF idéale obtenue de façonàtrouver lemeilleuréquilibre entre

(33)
(34)

Imagerie médi ale ultrasonore

et te hniques pour

(35)
(36)

L'é hographie

A

ujourd'hui, grâ e à plusieurs avantages (prix, eets se ondaires pour le orps humain,portabilité)l'é hographie,est devenue l'une des méthodes

lassiques pour lavisualisation des tissus vivants. Toutefois, elledispose

d'in onvénients, ommepar exempleun faiblerésolution àlaquelle ilfautremédier.

Dans e hapitre, nous allons présenter, à partir d'un point de vue physique, la

onstru tion de l'imageet lesproblèmes les plus importants de e type d'images.

1.1 Les ondes a oustiques

Pour réaliser les images é hographiques, des ondes a oustiques sont propagées

danslemilieudansladire tionlongitudinale.Desphénomènes ommeladira tion,

laréexion et ladiusion sont observés.

DanslaFigure1.1sontprésentéesgénériquementuneondelongitudinale(lasous

gure 1.1a) en omparaison ave une onde de pressionlatérale utiliséepar exemple

en élastographie (la sous gure 1.1b). L'axe

z

est la dire tion de la propagation longitudinale,et lepoint d'originedes axes est le point d'émission de l'onde.

En é hographie, les ondes utilisées sont des ondes a oustiques omprise entre 2

MHzet40MHzenfon tiondelaspé i itédel'appli ation[Hendeeet Ritenour,2002℄.

1.2 L'imagerie medi ale ultrasonore

Pourune meilleure ompréhensionde esphénomènesmisenjeuonvaprésenter

(37)

impor-y

x

z

(a)

y

x

z

(b)

Figure 1.1  Représentation générique pour la propagation d'une onde a oustique : 1.1a - une propagation longitudinale,1.1b-unepropagationlatéraleoutransversale.

tantepar e que, ontrairementà une imagephotographique, l'image é hographique

est une su ession des signaux.

1.2.1 Les modes de représentation

Plusieurs modesde représentations sontutilisésen é hographie. I inous

présen-terons lesdeux modes lesplus utilisés [Szabo,2004℄ :

 lemode A;

 lemode B (plusieurs mode A);

Le mode A

Le mode A (le mode amplitude) est le mode le plus simple en é hographie. Il

orrespond à une ligne de l'image é hographique. Dans la Figure 1.2 on présente

un exemple. En fait, on dispose d'un seul transdu teur qui génère une impulsion

a oustique. Cetteimpulsionsepropage danstoutletissuetlorsquel'onderen ontre

une interfa eentre deux tissus diérents,une partiede etteimpulsionest réé hie.

(38)

Transducteur

Amplitude

Temps

Organe

Impulsion

envoyée

Echos des

parois de l’organe

Figure 1.2  Représentation pour le modeA. Le transdu teur génère une impulsiona oustique qui sepropage dansletissu.Lorsque l'onderen ontreuneinterfa eentredeuxtissusdiérents,unepartiede ette impulsionest réé hie.L'amplitudedel'é hoestproportionnelleàladiéren edesdensités ara téristiques.

La représentation en mode B

Le mode B (mode Brillan e) est une représentation é hographique

bidimension-nelle de l'organe exploré (Figure 1.3). L'amplitude de haque é ho est représentée

par la valeur de la luminosité à la position ourante. La plupart des images sont

onsidérées omme blan he sur fond noir. Don les parties du patient dont les

régions sont les plus é hogènes orrespondent aux régions de l'image qui sont les

plus lumineuses.

LesimagesenmodeBpeuventêtrea hées ommeétantdesimagesstatiquesou

entempsréel.Dansl'imageriestatique,l'imageestréaliséelorsquel'ondea oustique

balaie les tissus, l'image étant un instantané. En l'imagerie temps réel l'image est

onstruite dans le même mode mais le balayage est ee tué automatiquement et

rapidement,lavidéoest une su essionrapided'images[Hendee et Ritenour,2002℄.

Pour mieux omprendre la formationde l'imageen mode B on présente dans la

(39)

d

d

d

d

d

d

1

2

3

4

5

N

d

d

d

d

d

d

1

2

3

4

5

N

d

d

d

d

d

d

1

2

3

4

5

N

Figure 1.3 Représentation enmodeB.Dans e typedereprésentation l'imagenale2Dpeut être onsidérée ommeune olle tiondelignesenmodeA.

1.2.2 La barrette é hographique

La barrette é hographique est l'outil ave lequel on génère les impulsions

ultra-sonores etonmesure lesé hos réé his. Cette barrette est réaliséepar un ensemble

de ristaux piezo-éle triques etl'éle tronique aérente.

Dans une barrette, le transdu teur onvertit l'énergie éle trique en ultrasons

et vi e versa, en utilisant un ristal piezo-éle trique. L'ex itation du ristal est

réaliséeave une ex itationéle triqueave une fenêtretemporelletrès ourte.Cette

ex itation générera une résonan e a oustique etproduira une ondea oustique ave

une fréquen e égale à la fréquen e de résonan e propre du ristal. Cette fréquen e

est xée dans lepro essus te hnologique etne peut pas être hangée.

LaFigure1.4présenteunesimulationMATLABd'uneimpulsiona oustiquepour

un ristal piezo-éle triqueave une fréquen e entrale égale à 3,2MHz. Enbleu est

présentée l'ondede radio-fréquen e, eten rouge est son enveloppe.

(40)

Figure 1.4  La forme d'onded'une impulsion a oustique pour un rystal piezo-ele trique ave unefréquen e entralede3.2MHz.

interfa e(deuxzonesave despropriétésphysiquesdiérentes),unepartiede elle- i

estréé hiepuisreçueparlabarrette,quitravaillemaintenant ommeun ré epteur.

La formationde l'imagesuit les étapes suivantes :

1. le ristal piézo-éle triqueest ex ité ave une impulsionéle trique;

2. le ristal produira un fais eau a oustique qui vaexplorer lemilieu;

3. labarrette passe du mode générateur à elui de ré epteur;

4. lesé hos reçus sont traités etenregistrés;

5. on passe ensuite au pro hain ristal piézoéle trique pour répéter toutes les

opérationsprésentées i-dessus.

Dans la Figure 1.5 est présenté le s héma de la sonde d'é hographie. Comme

on le voit, la barrette é hographique est réalisée par un groupe de ristaux

piézo-éle triques, ha und'entre euxest onne téà un blo de retard,etaprès, toutesles

lignes sontreliées à un blo sommateur,qui réalise lesignal radio-fréquen e.

1.3 Evolution de l'imagerie ultrasonore

L'imagerie US a subi plusieurs révolutions portées par plusieurs innovations.

(41)

d

d

d

d

d

d

Environment

observé

Ligne des

transducteurs

Lignes de

retard

Barrette

1

2

3

4

5

N

Onde

acoustique

Impulsions

reflétées

Réflecteur

Figure1.5Les hémad'unebarretteé hographiqueave uneréseaulinéairede ristaux(usuellement

N = 128

). L'ondea oustiquegénéréesepropagedansl'environnement,etquandunrée teurestren ontré,unepartiede ette ondeestréé hie(lesè hesenpointillé).Cesimpulsionssontenregistréesparle apteur,retardéespardeslignesà retardenfon tiondutempsdepropagation(pour haque ristalpiezo-éle trique),ettraitéesetajoutéesdansune matri ededonnées.L'informationrésultanteestuneligneultrasonoreRFdansl'imagenale.

ontété proposées (àpeu prèsune oudeuxpar dé ade).Laprin ipale innovationqui

a lan é ette modalité dans les années 60,résidait dans la apa ité de apturer des

images en temps réel grâ e aubalayage mé anique. Des systèmes multi anauxave

ontrleéle troniquedesystèmesàtransdu teurs ontétédéveloppésdanslesannées

70. Dans les années 80, les outils d'analyse de ux sont venus à maturité grâ e à

l'imagerie ouleur de ux et modes Doppler. La plus importante amélioration des

années 90 on erne l'introdu tion de te hniques de " ompounding" et l'imagerie

harmonique. Dans la Figure 1.6 sont présentées les prin ipales "révolutions" dans

l'imagerieultrasonore [Ber o,2011℄.

Bien que beau oup de es on epts aient été étudiés dans des laboratoires de

re her he bien avant les dates ommer iales itées plus haut, à haque fois 'est la

maturité d'une nouvelle te hnologie qui dé len he la mise en pla e des innovations

sur lesplateformes disponibles sur lemar hé. Parexemple, l'imagerieen tempsréel

(42)

Figure 1.6 L'évolutionde l'imagerieé hographique. Lesprin ipales étapeset la te hnologie quia permisleur réalisation[Ber o,2011 ℄.

résultent de l'apparition de ir uits de traitement de signaux numériques ave une

vitessesusantedetravailpourdéte ter,enmêmetemps,lesignalsanguintrèsfaible

et les é hos de tissus environnement. L'introdu tion des onvertisseurs

analogique-numérique(A/D)àun oûtfaiblea onduitàl'introdu tiondesystèmesentièrement

numériques, augmentantainsi onsidérablementlaqualité del'informationdélivrée.

L'é hographie harmonique a été dé len hée par les transdu teurs ave une large

bandepassante, equipermetlaré eptiondu signalàdeuxfoislafréquen e

d'émis-sion.

Au début du 21-ième siè le, la te hnologie s'est fo alisée vers la miniaturisation

des appareils. Maintenant, une nouvelle te hnique d'imagerie devient prometteuse

dans l'é hographie : l'imagerieultrarapide. Ce ourant est le résultatde

l'introdu -tion massive dans l'industrie de GPU etde pro esseurs multi oeurs.

Toutefois, même side nouvelles innovations ouplées à une te hnologievoient le

jour, ela ne signie pas pour autant la mort des autres ourants. C'est le as

no-tammentenimagerieharmonique ouen post-traitementoùlaquêted'untraitement

ou odage idéal est toujours d'a tualité.

Ce qui est intéressant en imagerie, dis iplinepar essen e pluridis iplinaire, 'est

quelare her he dessolutionspour améliorerlaqualitédesimagesUSaétéattaquée

sur plusieurs fronts simultanément. Ces diérents axes onstituent en réalité les

diérents éléments de la haîned'imagerie allantdu transdu teur, lentillesau

post-traitement.Maisavantdeprésenter lesdiérentes solutionsenpost-traitement,nous

(43)

1.4 La résolution et la qualité de l'image

Dans ettese tion,onprésentelesparamètreslesplusimportantsquidénissent

laqualité de l'imageen l'é hographie médi ale.

La qualité d'une image, très importante dans le pro essus de diagnosti , est

le produit nal d'une ombinaison de nombreux fa teurs. Toutes les omposantes

du système d'imagerie (le transdu teur, l'éle tronique, le traitementd'image,

l'a- hage) ontribuent àla qualité de l'image nale.

Laqualitédel'imageestprin ipalementdéterminéepar[Cama hoet Frits h,2011℄:

 laRésolution,quidépendde lalargeurdelabandepassante(dans ladire tion

axiale) etde lafon tion d'ouverture (dans ladire tion latérale), orrespond à

la apa ité àdistinguer des stru tures pro hes du tissu sondé;

 La dynamique,quiest limitéeparlerapportdeniveaux entrelelobeprin ipal

et les lobes se ondaires, est en relation ave la apa ité de déte tion des plus

petites ara téristiques;

 Le ontraste, est la apa ité à distinguer de faibles variations d'impédan e

(entre diérentstissus);

 Le rapport signal à bruit, où le bruit peut être éle triqueou spé ulaire

( 'est-à-dire résultantd'interféren es entre diuseurs non résolus);

 Les Artefa ts, ( omme réverbérations) ou d'autres phénomènes qui outent

l'imageet réduisent l'é helle dynamique.

Notre travail de thèse étant limité à l'amélioration de la résolution, nous nous

fo alisonsplus pré isément sur leproblème de larésolution.

1.4.1 La résolution spatiale

La résolution spatiale orrespond à la apa ité à distinguer des objets pro hes

situésàdespositionsdiérentes dansl'espa e.Ené hographie,larésolutionspatiale

est dénie par la apa ité à distinguer deux rée teurs dans l'espa e. Elle ae te,

de façon importante, la apa ité du système à distinguer les détails stru turels. La

résolution spatiale omprendra deux types de résolution :

 Larésolution axiale;

 Larésolution latérale;

(44)

La résolution axiale

La résolution axiale est la apa ité à distinguer les é hos renvoyés par deux

rée teurs pla és sur la dire tionde propagation des ondes (Figure1.7).

T

z

Figure1.7Résolutionaxialepouruneimageultrasonore.Améliorerlarésolutionaxialerevientàdistinguerdeux pi ssituésdanslamêmedire tiondepropagationmaispourdesprofondeursdiérentes.

Cette résolution est inuen ée par la longueur de l'impulsion ultrasonore. La

durée d'uneimpulsion est :

P ulse

time

= T · N.

(1.1)

T

estlapériodedusignalsinusoïdalgénéréparletransdu teuret

N

estlenombre de périodes.

En lienave l'équation(1.1) lalongueur d'onde d'une impulsionest :

λ

pulse

= λ

osc

· N.

(1.2)

λ

pulse

est la longueur de l'impulsion,

λ

osc

est la longueur d'onde de l'onde

sinu-soïdale et

N

est le nombre de y les.

Ainsi, plus ourte est la durée de l'impulsion axiale, meilleure est la résolution

axiale.Typiquement, le nombre d'impulsions omposant l'onde est omprisentre 1

et4.Aussi, par equelarésolutionaxialeest inuen éepar lalongueur d'onde,plus

élevée est lafréquen e de l'onde,meilleure est la résolution axiale.

La résolution latérale

La résolution latérale est la apa ité à distinguer deux rée teurs situés

latéra-lement de l'axe de propagation. Cette résolution est ae tée par la géométrie du

fais eau, ommesuit :

R

lat

=

c

f

L

f

(45)

a

est la rayon du transdu teur,

L

f

la distan e fo ale,

c

la vitesse du son et

f

la fréquen e.

Dans la Figure1.8est présentée l'idée de la résolution latérale.

T

z

Figure1.8Résolutionlatéraled'uneimageultrasonore. Améliorerlarésolutionaxialerevientàdistinguerdeux pi ssituésorthogonalementàl'axedepropagation.

1.4.2 La problématique de la résolution en imagerie

ultraso-nore

Parmi tous les paramètres ontribuantà l'améliorationde la qualité de l'image,

l'améliorationdelarésolutionest sans doutel'unedes plusdi ilesàrésoudre.Une

résolution faible se manifeste par une dégradation (ou), qui a he les détails les

plus ns (qui sont introduits par les plus hautes fréquen es du signal). Les deux

prin ipales raisons sont :

1. leou introduit par laPSF;

2. labande passante limitée du transdu teur.

Dans la Figure1.9, onmontre omment est ae tée larésolution àtravers trois

as. Le signal représenté dans la Figure 1.9a est la onvolution ir ulaire entre une

fon tionde rée tivitéuni-dimensionnelleave deux rée teursde même amplitude

et une fon tion de d'étalement de forme gaussienne, qui est onsidérée omme

l'enveloppe de la PSF RF. Lestrois situationssont :

 lesdeux rée teurs sontsusammentdistantspour être bien résolus;

 lesdeux rée teurs sontà lalimite de larésolution;

 lesdeux rée teurs sont onfondus.

DanslaFigure1.9b,onprésenteuneimageenmodeBobtenuedanslelaboratoire

INSERM U930, éq. 5 par T. MATEO. I i, on a sept é hos renvoyés par des ls de

plasti .Onpeutobserverqueles inqpremierssontbienrésolusetlesdeuxderniers

(46)

(a) (b)

Figure1.9Problématiquedelarésolutiondanslesimagesultrasonores.1.9aprésentelestrois asdelarésolution (deuxdiuseurstrèsrésolus,àlalimitederésolutionetnonrésolus)enutilisantdessignauxsimulés,1.9bprésente uneimagea quiseenlaboratoireave desphantomesdelsdeplasti ;l'imageprésente7lsoùles5premierssont résolusetles2dernierssont onfondus.(ImagefourniparT.Mateo.)

Sionprenden onsidérationjusteladire tionaxiale,dupointdevuenumérique,

larésolution

δ

z

est :

δ

z

= N

λ

0

2

,

(1.4)

N

est lenombre de périodesde laPSF RFet

λ

0

est lalongueur d'ondedu même signal. Dans le as où la durée de l'enveloppe de la réponse impulsionnelle est

t

, alors la résolution temporelle limite de Rayleigh vaut

δ

t

= ∆

t

/2

. Si la fréquen e de l'onde porteuse vaut

f

0

= 1/T

0

et

T

0

= ∆

t

(ave

N = 1

), alors la résolution temporelle limite s'é rit :

δ

t

=

T

0

2

.

(1.5)

Don , ave

δ

z

= cδ

t

on trouve bien que

δ

z

=

λ0

2

(

c = 1540m/s

- la vitesse du son

dans l'eau.)

Par onséquent, pour augmenter larésolution des imagesUS, théoriquement on

peut faire lesopérations suivantes :

 augmenter la fréquen e de l'impulsionémise;

 réduirele nombre de y les dans l'impulsionémis;

 appliquerdes méthodes numériques pré ou post-traitement;

 appliquerune formation de fais eau;

(47)

Augmenterlafréquen ed'émissionpeut-être unesolutionintéressantepour

amé-liorer larésolution (àvoirl'exemplede laFigure 1.10).Toutefois leprix àpayerest

que le niveau de pénétration de l'onde a oustique est inversement proportionnelle

à la fréquen e. Don augmenter la fréquen e signie réduire la profondeur du tissu

exploré.

Figure 1.10 E hographie haute fréquen ed'un foetusde sourisave lafréquen e d'émissionde40MHz (JM GREGOIRE,U930,éq.5).

La deuxième option, qui onsiste à réduire le nombre de y les de l'impulsion

émise, n'est pas envisageable par e que 'est une ara téristique intrinsèque des

transdu teurs. Cette ara téristique dépend de la bande passante du transdu teur.

On peut augmenter

N > 2

mais pas lediminuer à

N = 1

.

La troisième solution onsiste à modier la propagation des ondes US par une

présen edelentillesouparuneformationdefais eauplusadapté.Unetelleappro he

peutêtrebaséesur leprin ipederetournementtemporel parmiroirsen introduisant

des lentillespour mieux guider l'ondedans le tissus [Tourin, 2010℄.

La dernière solution onsiste à appliquer des te hniques pré/post-traitement

agissant sur le SNR. En eet on peut montrer que l'équation (1.4) peut s'é rit

(Cours Master J.M. GIRAULT) :

δ

z

=

g(λ

0

)

SNR

1

/4

0

(48)

g(λ

0

) = (36864

πk

5

0

)

1

/4

dépend de la forme de l'impulsion,

t

= kNf

0

la largeur de la PSF gaussienne et

k =

1

π

pour une durée équivalente de fenêtre

re tangulaire

t

= T

rec

/

π

et

SNR

est un terme liéau ontraste (plus leSNR est grand,plus le ontraste est grand).

L'idée, qui est don de onvertir le SNR en résolution et de trouver la forme

adéquate de l'impulsion, onstitue laligne dire tri e de e travail de re her he.

1.5 Con lusions

Lesimagesultrasonoressontdesimages onstruitesenutilisantlesé hos réé his

des tissus explorés.

Le problème le plus important de ette te hnique d'imagerie est la résolution

faible. Les prin ipaux fa teurs sont la bande passante du transdu teur, qui agit

omme un ltre passe-bande, et la forme de l'impulsion a oustique. Ces derniers

introduisent un ou dans l'image qui a he l'informationde haute fréquen e où se

trouveles détails lesplus nes.

Pour ette appli ation, les prin ipauxdés que nous souhaitons relever en post

traitement onsisteront àaugmenter larésolution de l'imageoutée en utilisantdes

(49)
(50)

Appro hes existantes ou possibles

pour améliorer la qualité des images

é hographiques

2.1 Introdu tion

S

elonlesinformationsmentionnéespré édemment,lesimagesé hographiques sont ae tées par un ertainnombre de pointsqui réduisent larésolution

spatiale etle ontraste.

An d'améliorer la résolution des images, on peut trouver diérentes appro hes

qui peuvent être regroupées omme indiqué dans le diagramme présenté dans la

Figure2.1.

La première dire tion qui peut être suivie onsiste à améliorer la qualité du

système d'imagerie,et ladeuxième est d'utiliserdes méthodes de traitement

numé-riques.

Du point de vu "hardware"les améliorationspeuvent être produitesauniveau :

 de la qualité des omposants;

 du mode de fon tionnementdu système d'a quisition-par exemple l'imagerie

ultrarapide.

Le gain obtenu, en terme de la qualité de l'image, est sans doute important

mais pour e type de te hniques, il implique des transdu teurs et des dispositifs

éle troniques de haute qualité. La onséquen e est que le prix nal du produit

(51)

Techniques

pour améliorer

la résolution

Hardware

Software

Augmenter la

qualité des

composantes physiques

Imagerie

ultrarapide

Prétraitement

Post-traitement

Compound

Beamforming

Superrésolution

Déconvolution

Estimateurs

spectraux

haute résolution

Figure2.1Diagrammegénéraldeméthodespossiblespouraméliorerlarésolutiondesimagesultrasonores.

A l'inverse, les méthodes de traitement sont peu oûteuses mais le gain est

moins important. Les algorithmes numériques interviennent souvent au niveau de

l'a quisition ou après. Les pro édures de prétraitement peuvent se dé liner omme

suit :

 leste hniques de formationde fais eau(beamforming);

 ompounding.

Les te hniques de post traitement peuvent aussi se dé liner omme suit :

(52)

 dé onvolution(re onstru tion).

Dans e quisuit onprésentera leste hniques les plus importantes etleurs

dié-rentes appli ations dans l'imageriemédi aleultrasonore.

2.2 Hardware - Imagerie ultrarapide

Au niveau hardware, on peut augmenter la visibilité des images à partir de

l'ampli ateur (d'augmenter la dynamique et réduire le bruit) [Suetens, 2009℄. On

peut aussi augmenter lafréquen e de l'é ho et réduirele bruit. Il est aussi possible

de proterdes dernières avan éeste hnologiques ommeles CPUetGPU. Dansles

dernières années une nouvelle te hnique pour l'imagerie ultrasonore a été proposée

parSandrinetal duLaboratoireOndesetA oustique,ESPCI [Sandrin et al., 2000℄

àParisetaprèsparJensenetalin[Jensen et al., 2005℄auDanemark.DanslaFigure

2.2est présentéun diagrammequiprésentelesdiéren es entre l'appro he lassique

etl'imagerieultrarapide.Legrandavantage de ettete hnique est laparallélisation

del'a quisition.Ils'agitd'envoyerunondeplaneproduitepartouslestransdu teurs

de labarretteetde traiteren parallèletouteslesondes a quises.Pour unemeilleure

ompréhension, une ex ellente synthèse est réaliséedans [Ber o, 2011℄.

Il faut bien noter que e type d'imagerie peut être aussi onsidérée omme

un mélange entre le ompounding et la formation fais eau, mais e i né essite la

présen e de dispositifs de al ul parallèle ultra-rapide, omme le CPU multi oeurs

oules GPU.

2.3 Méthodes numériques par prétraitement

En imagerieUS,il existe plusieurste hniques de prétraitement.Les plus

impor-tantes sont les te hniques de formation de fais eau et le ompounding. Dans e qui

suit, onprésente le prin ipe de es deux idées.

2.3.1 Formation fais eau

Les te hniques de formation de fais eau sont réalisées pour générer des ondes

(53)

Formation

faisceau

A/N

Controle TX

Interface

TX/RX

Hardware analogue numérique

Traitement

signal

Visualisation

Architecture conventionnelle

Barrette

A/N

Controle TX

Interface

TX/RX

Hardware analogue numérique

Architecture ultrarapide

Traitement

signal

Visualisation

Formation

faisceau

Barrette

PC

PC

Lien analogue

Lien numerique

Communication seriale: une seulie

ligne RF a un moment donné

Communication paralelisé: toutes

les lignes RF traité ensemble

Transfert ultra-rapide

Figure 2.2  Prin ipe de fon tionnement pour l'imagerie ultrarapide - omparaison ave l'imagerie lassique [Ber o,2011 ℄.

propagation.Cesméthodespeuventréduirelesartefa ts ommeleslobeslatéraux,les

erreursde lavitessede propagationetpeuventaugmenter ladistan e deprofondeur

sansdétruire larésolution.DanslaFigure2.3onprésenteunes hémasimpliépour

montrer le prin ipe de la formation de fais eau pour 5 anaux. Les ondes a quises,

quisontretardéesauxtransdu teursendiérentsinstants,sontretardéspourarriver

en même temps aublo sommateur.

Ilyaquelquesgrandsgroupesdeméthodespourlaformationfais eau[ContrerasOrtiz et al., 2012℄:

 la transmission etré eption fo aliséesdynamiquement. La ré eption fo alisée

dynamiquement onsiste à retarder haque onde reçue ave un retard

or-respondant à haque transdu teur pour que les ondes nales soient sommées

au même instant, alors que l'émission dynamique onsiste à hanger

dyna-miquement la distan e fo ale. Une te hnique omplète a été proposée dans

[Luet al.,1994℄.

 l'apodisation. L'apodisationest utilisée pour avoirun lobe entralplus étroit

etdes lobes latérauxréduits. Cetteappro he peut être onsidérée ommeune

(54)

Point

focal

Traducteurs

Les ondes avant

formation faisceau

Les ondes après

formation faisceau

Figure2.3Unes hémasimpliépourmontrerleprin ipedeformationfais eaupour5 anaux.Lesondesa quises sontretardéespourarriver enmêmetempsaublo sommateur.

par Mandersson et al [Mandersson et Salomonsson,1989℄ ou Guenther, dans

[Guenther et Walker, 2007℄. A tuellement, de nouvelles te hniques mélangent

les pro essus de formation de fais eau en utilisant la par imonie omme 'est

le as en "Compressed Senssing" [Wagner et al., 2012℄.

 la ompression de l'impulsion. La ompression d'impulsion est un appro he

diérenteoùl'impulsionémiseàuneduréepluslongueetuneamplitudemoins

grandequedansle asnormaletunefréquen evariable,réaliséeparun odage

en fréquen e ou binaire. Cette te hnique augmente le SNR et augmente la

pénétration de l'onde ave une bonne résolution [Misaridis etJensen, 2005a,

Misaridis etJensen, 2005b,Misaridis et Jensen, 2005 ℄.

2.3.2 Compounding

La te hnique appelée " ompounding"est une te hnique qui ombine des images

ultrasonoresa quisespourdiérentsanglesoudiérentespositionsdel'ouverture,ou

bienpourdiérentesfréquen es.Lespe kleestmoyennéetréduitquandon ombine

des images où le bruit est non orrélé (où il a une orrélation faible). Si

N

images sont utilisées pour la re onstru tion, la rédu tion du bruit spé ulaireest de l'ordre

N

[Contreras Ortiz et al., 2012℄.Il y a trois grands typesde ompounding:  " ompounding" spatial [Berson et al., 1981℄

(55)

 "strain ompounding" [Li etChen, 2002℄.

Dans la Figure 2.4on présente une exemple de ompoundingspatial pour

amé-liorer le SNR dans une image d'é hographie en utilisant 10 images distin tes,

ob-tenu après l'implémentation sous MATLAB de l'algorithme basé sur le travail de

[Berson et al., 1981℄.Onpeutvoir ommelalisibilitédel'imagenaleestaugmentée.

Image originale

Dim. axiale [mm]

Dim. laterale [mm]

−5

0

5

0

1

2

3

4

5

6

7

8

Image compound

Dim. axiale [mm]

Dim. laterale [mm]

−5

0

5

0

1

2

3

4

5

6

7

8

Figure2.4Illustrationdel'améliorationdu SNRave late hniquede" ompound"pouruneimagedelapeau ave ongle.Agau he:l'imageoriginale,àdroite:l'imageaprès ompoundingenutilisant10imagesindépendantes. [ImagesprisesparT.Mateo,INSERMU930,eq.5.℄

2.4 Te hniques post traitement

2.4.1 La formulation du problème - l'appro he signal

D'un point de vue général, améliorer la résolution par des méthodes post

trai-tement signie ré upérer les plus ns détails qui sont perdus dans le pro essus de

formation du signal/image. Ce i est réalisé généralement par l'insertion

d'informa-tionsa priori del'environnementoudu systèmed'a quisition. Lesplus importantes

méthodes sont :

1. des méthodes de superrésolution (à partir d'une ou de multiples imagettes)

quiessayent, enaugmentantlenombrede pixels,d'augmenter laqualité d'une

(56)

faiblerésolution (signauxouimages)pour onstruire uneouplusieursversions

haute résolution [Park et al.,2003℄

2. desméthodesdedé onvolution-onutiliseune seuleimageave unerésolution

faibleet les informationssupplémentaires sont obtenues à partir des

supposi-tions a priori [Chira, 2011,Tian et Kai-Kuang, 2011℄.

3. des méthodes d'analysespe trale [Ploquin,2011℄.

Dans e qui suit on présente l'état-de-l'art on ernant l'améliorationde la

réso-lution pour les atégories présentées i-dessus.

2.4.2 Formalisme mathématique pour dé rire l'amélioration

de la résolution

En imagerie ultrasonore, omme dans le traitement numérique des images, le

modèle général numérique pour une dégradation linéaire ausée par le ou et le

bruit additifest donné par :

y(k) =

X

n

h(n − k)x(n) + u(n),

(2.1)

x(n)

estlesignal/imageidéal,

y(n)

estlesignal/imageobservé,

h(n)

estlemodèle de dégradation oufon tion d'étalement du point(PSF), et

u(n)

est lebruit aditif.

Bien sûr, en pratique les phénomènes sont généralement non-linéaires, mais

usuellement on utilise des approximations linéaires pour réduire la omplexité du

problème etles algorithmes né essaires pour le résoudre.

Lebruit additifpeut provenir lorsde l'a quisition,du traitementou de la

trans-mission.Lesdiérentstypesde bruitsont: lebruitéle troniqueetlebruitde

quan-ti ation. Usuellement, on suppose que

u(n)

est un bruit Blan Gaussian (WGN), non- orrélé ave l'image (bien que ertainstypes de bruit peuvent être en pratique

dépendant du signal).

Selon les appro hes existantes, le modèle de dégradation peut représenter la

dégradation ou l'eet de ou du système d'a quisition - pour la dé onvolution, ou

leou etle modèle de sous-é hantillonnage- pour la super-résolution.

L'obje tif général est d'estimer x, ou x et h (selon l'inverse, respe tivement

(57)

dégradation:

x(k) =

X

n

g(n − k)y(k) +

X

k

g(n − k)u(n),

(2.2)

g(n) = 1/h(n)

est l'inversedu modèlede dégradation.L'équation(2.1) peutêtre

reformulée sous la formede matri e, omme suit :

y

= Hx + u,

(2.3)

oùlesve teurs y, x, etureprésententl'imageobservée, l'imaged'origine, et

respe -tivement lebruit d'observation etla matri ede dégradationH.

2.4.3 Superrésolution à partir de plusieurs images

Les méthodes permettantd'obtenir une image àpartir de plusieursimages sont

desméthodesde superrésolution.Desnombreuses te hniques ontété proposées dans

la littérature s ientique à partir du milieu des années 80. Celles- i permettent de

ré upérer lesdétails les plus ns dans lesimages en utilisant un ensembled'images

de résolution plus faible.

Cet ensemble d'images est supposé être omposé de petits détails qui peuvent

donner des informations supplémentaires pour la re onstru tion des objets, omme

danslaFigure2.5.Lenombred'imagesutiliséespourlare onstru tionestégalement

important : si on a un petit nombre d'images - il n'y a pas susamment

d'infor-mations supplémentaires, et si on a un nombre élevé d'images on peut avoir des

problèmes de re onstru tion ausées par l'estimation de mouvement des objets.

En fait, la re onstru tion d'une image haute résolution est possible grâ e à

des informations omplémentaires ontenues dans les images de résolution plus

faible, mais en général, l'image nale n'est pas unique. En fait, la re onstru tion

est un problème inverse  mal posé dont la résolution implique des ontraintes

supplémentaires de régularisation [Park et al., 2003℄.

Le modèle d'observation

Dans la formation de l'image, le prin ipal problème est l'é hantillonnage de

l'image.A ausedela onversion analogue-numériquelesfréquen esélevéespeuvent

(58)

supé-Figure 2.5  Appro he super-résolution à partirdemultiples images.L'image haute résolution est réalisée par l'interpolationd'unnombred'imagesderésolutionplusfaible.Diagrammepubliédans[Parketal.,2003 ℄.

rieures à la fréquen e maximale (borne supérieure de la bande passante du

trans-du teur) donnée par le théorème de Shannon. Un autre problème est la limitation

de la bande passante du apteur qui également oupe les fréquen es qui sont à

l'extérieur du spe tre de la PSF. Les méthodes d'amélioration de la résolution

peuvent permettre de ré upérer une partie de es fréquen es.

Pour simuler le on ept de la super-résolution, onsidérons l'image HR (High

Resolution) é rite sous forme ve torielle ave

x

=

[

x

1

, x

2

, ..., x

N

T

de taille

L

1

N

1

×

L

2

N

2

. Les paramètres

L

1

et

L

2

sont les fa teurs de sous-é hantillonnage dans le modèle d'observation pour les dire tions horizontale et verti ale. Cela signie que

pour haque image observée LR (Low Resolution) leur taille est de

N

1

× N

2

. Soit la kième image LR é rite omme

y

=

[

y

k,1

, y

k,2

, ..., y

k,M

T

, pour

k = 1, 2, ..., p

et

M = N

1

× N

2

. Il est supposé que x reste onstante pendant le pro essus

d'a -quisition des images multiples LR, les images LR observées sont le résultat du

sous-é hantillonnage, de la déformation et du mouvement de l'image x et haque

imageLRest orrompueparunbruitadditif.Onpeuté rirelemodèled'observation

omme[Elad etFeuer, 1997, Park et al.,2003℄ :

Figure

Figure 1  Algorithme proposé pour améliorer la qualité des images ultrasonores dans e travail.
Figure 1.1  Représentation générique pour la propagation d'une onde aoustique : 1.1a - une propagation
Figure 1.2  Représentation pour le mode A. Le transduteur génère une impulsion aoustique qui se propage
Figure 1.3  Représentation en mode B. Dans e type de représentation l'image nale 2D peut être onsidérée
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