• Aucun résultat trouvé

A propos des rayons N

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "A propos des rayons N"

Copied!
8
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00241114

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241114

Submitted on 1 Jan 1906

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

A propos des rayons N

A. Turpain

To cite this version:

A. Turpain. A propos des rayons N. J. Phys. Theor. Appl., 1906, 5 (1), pp.343-349.

�10.1051/jphystap:019060050034301�. �jpa-00241114�

(2)

343

Quant aux valeurs numériques de l’énergie mise en jeu dans

l’antenne réceptrice, nous avons trouvé que 1 intensité efficace du courant à la base d’une antenne filiforme de 50 mètre, de longueur,

attaquée par une antenne identique à la distance de 1 kilomètre, est de f,1 ii-iilliampères (pour une étincelle de 5 centimètres à 1>iiii,;1on et 2H trains d’ondes par seconde’.

La quantité d’énergie reçue par le bolomètre intercalé dans 1 antenne réceptrice se trouve alors égale à ’iî ergs pour un seul train d’ondes.

A PROPOS DES RAYONS N ;

Par M. A. TURPAIN (1).

Pendant plus d’un an, sauf de courtes interruptions, j’ai poursuivi

l’observation des rayons X .

A l’époque même oii 1B1. Blondlot fit connaître l’action des nou-

velles radiations sur l’éclat d’une petite étincelle, je me servis de ce

procédé d’observation dont, malgré sa délicatesse, j’espérai obtenir

de bons résultats, me fiant à l’habitude de l’observation des très

petites étincelles que m’ont donnée mes recherches antérieures Çll r le résonateur de Hertz. Je crus alors reconnaître, bien qlll’ d une manière très inconstante, l’action signal>« 1,,11’ :B1. 131>iidl>t, mais je ne trouvai cependant pas de différence~ utitre ! action d’un tube à rayons Nsur une petite t~tilt~’~‘11t’, que les électrodes (lu tube soient dans le plan lc 1 étincelle ou dans un plan perpendh nhnre.

Plus tard, lorsqu’on eut m iiqu’’ que l’observation pa" ! 1’,.raii au sulfure était bien plus .~ée, j adoptai cette n·~11~‘lit‘ t B’¡inique.

LI’~ 1,>,iiliii, c"ncot’dant~ >1>1>iiiis a"""t’/ -"(111B1 III 1’)1’’’’1111’ Il’ savais

si les 1;1,x >ii, N ~ti;’11W llt’itt (Ill I) l) Il sm’ 1’>1.iii t Il ’"- II ¡ II 1 l’ l ’ nr’v B ¡ 1 . 1 1 Il l’ n t

discordants cL 40>iitciit des jii> j’éta))!~ Bln yrtu’~a!~3 d,. i>iili,,1,> nn’

laissant ignorer l’action des l’d,B 1 )11" B .

Dans un mémon’e présent’ lu 1 aunt i~l,l,) au (]ofigrl> dih Cher- bourg de 1-1. F..B, 5., xl, (~lltt()1l moltit‘tni’ tes t’1"""llllii.l"" tl IJ11I’ ...,,’rie

d’expériences, déjà pubHées 1iii, 11’’0 ~~~~mt/~lr , ~i~>,~~lrw ~/~ / 1 ««1,1,1’>

1 f B1 " dit III f.ntc d 1,o ... B B( ’1 d

(

II’ dl ’ ,Il’" t’ ~1~ PhB du 1 u ,,i > j ,

l

"

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019060050034301

(3)

344

des ~~~ie~ices, concernant la production des I-ayons N par les champs magnétiques non uniformes ’ f’¡, par le champ hertzien (2), par les courants de convection (3). Les résultats des nombreux essais que

j’ai poursuivis, à la même époque, sur la production des rayons X,

tant par la lampe Nernst et l’acier trempé que par les champs magnétiques non uniformes, par le champ hertzien, par les cliamps électrostatiques, sont les suivants :

Dans l’étude de sources présumées de rayons N, j’interceptais ou

non les rayons N par un écran formé d’une lame de plomb oxydé déplacé par un mouvement de guillotine. Dans ces conditions, il

m’arrivait 1res souvent, comme le prouvent les nombres cités plus bas, de juger que la suppression de l’écran correspond à un accrois-

sement d’éclat du sulfure, et son interposition à une diminution

d’éclat.

Dè" q th’ je dispose les choses de façon à ne pas savoir si les

rayons :B agissent ou non sur l’écran au sulfure, la concordance

précédente disparaît. Pour effectuer ce contrôle, des écrans circu- laires formés de secteurs alternativement opaques et transparents

aux rayons ~1 sont disposés de manière que l’observateur, en les

substituant l’un à l’autre, ignore quel secteur est interposé. Dans le

cas d’aimants perrnanents, le pôle de l’aimant, fixé suivant le dia-

métre d’un disque de bois ou de carton mobile, est, par rotation, éloigné ou approché du sulfure de manière que l’observateur ignore

si l’aimant est proclie ou luin du sulfure. Dans le cas de solénoïdes actifs, le courant est établi par la rotation d’un disque à secteurs

conducteurs ou non dont l’observateur ignore la position.

Résultats de ~ljtlstt,’tl)’~ sc fies d’essais.

(l, (’ 1; 1 1’1 2" février 1901.

(2 1 /..~.tBn)i904.

{·~ ~ , l~ .. ~ i’f v m ~ ~ r i 904.

(4)

345

l,e 0, 0 moyen se rapporte à la totalité des essais de chaque catégorie.

Ces résultats semblent montrer que, lorsqu’on s’entoure de pré-

cautions consistant à ignorer si l’action des rayons N doit ou non se produire, la concordance entre l’action de ces rayons et la varia- tion d’éclat du sulfure disparaît. Il y aurait donc une sorte d’auto-

suggestion à laquelle l’observateur peut malaisément se soustraire et que seules des expériences de contrôle sont capahles de mettre

en évidence.

Les expériences ci-dessus, qui ont eu en somme un résultat

négatif, semblent être réduites à néant par les récentes d~yt ~ ~ o ~ i 11,~- tions faites par :B1:B1. 131ondlot, 3’Iascart, liitt>ii E3t ~ irt~ et eommu-

niquées à l’Académie des Sciences par ~l. MascarL Il semide qu’un

contrôle sérieux et effectif ait présidé à ces expériences. De pins, à première vue, ces déterminations paraissent d’une admirable pré-

cision. Si l’on en considère les résultats d’un peu près, cette précision disparaît. Ces expériences consistent ;i d’ vierun faisceau de l’;!: 1111"" N par un prisme d’aluminium et à repérer les faisceaux réfractés. Ces faisceaux s’étaient sur une longueur de 2 a 3 centiriiètres ; on les

~1~~~~~1‘ln:t~ en 4>j>la;iint une très mince fente de sulfure insolée portée

par le cliariut d’une machine à diviser dont 1 expérimentateur ma-

nCPllvre la tète de vis.

bi 1’>ii dresse un graphique des trois sfries d’essais du Il les nom-

lires sont donnés, on constate, en prenant l’ensemble des détermina- tions. yle, pour la première série d’essais. pour laquelle le contrôle de i~>1>11 du rharint ne fut pas effectue, ~~m un ehamp de 1

"

,X, plus

du ii,1, 1(~, :2/ ’~ environ) reçoit des ra.’ i 111’"- B .

1)~iii, la troisième expérience, où le . >i i i°>1> de retour fut effectué, plus de la moitié du champ de 2 l’l’lltllllf’tI’I’’’’’ redoré reçoit des

1ijiii; N. Sachant 1111’111] doit trouver t~tt.ttlt’ 1>ai14>s ;iii;,1 larges

(5)

346

on peut. en revenant et s’arrêtant quatre fois, retomber presque à coup sûr sur l’une d’elles, étant donnée surtout leur distribution.

I,a seconde détermination, faite par ~1. Blondlot seul, est la plus précise. Elle s’étend sur 3’"B 45, comporte sept lectures, et au retour M. Blondlot retombe exactement à omm, 1 près sur trois des lectures faites à l’aller.

C)n a expliqué la possibilité de cette coïncidence par un simple

effet inconscient de mémoire de l’effort musculaire qui permettrait, en

faisant rnouvoir la tète de vis d’une maclline à diviser tête de vis

qui est d’un assez grande diamètre), de revenir sur un repère précé-

demment obtenu, et cela à 01"1,1 près.

J’ai voulu me rendre compte du degré de facilité qu’il y avait à

pouvoir ainsi revenir sur un même repère. J’ai opéré avec un simple palmer, qui comporte cependaut une tête de vis de bien moindre dia- mètre. En m’astreignant à imprimer à la tète de vis, sans regarder

le pallnrr, un nombre donné d’impulsions d’abord en avant, puis en arrière, j ai obtenu, sans exercice préalable, les repères suiv.ants (1 j :

A l’aller 2013~ 4-1Il1B1,:)H (10) ~ umm,65 (10)

~

14-1U1l1,26 (101 1 igmm J8 Au retour 4- ru III . :, 1 1 Il ~) mm, 6 1 ~0)i4~,Uo(10 tt~«~m~;~1 10 ~~~~~ ~~2013

Toutefois, faut-il encore, pour obtenir de telles coïncidences, s’as-

treindre a donner a la tète de vis du palmer U 11 nombre d’ i ln p ui s i 0 Il S

aussi semblable que possibleà l’aller est an retour. Aussi, sansm arrê- ter sur ce point, qui pourrait d’ailleurs paraître mettre en doute la

bonne foi des expérimentateurs, ce qui est très loin de ma pensée, j’exprimerai seulement le regret que ces expériences de déviation de s

ray70ns N par le prisme d’alliniiniurn n’aieut pas été, ce qui eût peut-

être été possible, de véritables expériences de contrôle. Il semble que l’état de la question des rayons ~N, all t110n181lt oit elles furent entre-

prises, nécessitait un cuotrûle des plus complets. Ou aurait pu, par

exemple, fatre mouvoir le l’h lrimf 1> 1 lnuchine ;B diB"isCl’ ii>ii pdr

l’observaleul, mais par 1111 11l(’C,Ull~llle ’lui l’eÙt déplace d’une ma-

nière uniforme aussi lentement qn on 1 ont désiré, en laissant même la

possibilité de revenir etr arrière ou non il volonté. L’inscription Li Il repère correspondant a mu maximum d’éclat eût été faite, tant à

lath r on au rcioui, sur un tamoo’.n- enregistreur par la man0153uvre

(’ Le... mmWrus t’ntrc parenthèses indiquent le nombre d impulsions ~1

l ,1 t t’ t l’ ,B., 1 1’" 1 III 1)’ 1 1111 t . 1

.

(6)

347 d’un levier convenable,. D’ailleur,, pour que le contrôle fùt complet, le

mécanisme eùit pu donner au chariot porteur de la ligne de sulfure

deux ou trois vitesses différentes, non connues au préalable par l"ob- servateur qui n eut pu alors, méme inconsciemment, repérer par la Itlt~lli~ r11’t’, dans la succession du temps, les moments d’apparition des

maxima successifs.

Il est vraiment très curieux qu’on puisse réussir à déterminer les déviations d’un faisceau de rayons 1 par un prisme d’aluminium au

moyen de l’écran au sulfure et que les coiiiparaisons photométriques

de cet écran soient impossibles. J’ai maintes fois, comme bien d’autres, essayé sans succès de différencier une taclit, de sulfure soumise au rayonnement Nien d’une taclie de sulfure identique et identiquement

insolée placée à côté, mais préservée des rayons X par sa situation au

fond d’une logette de plomb oxydé. Il y a là deux faits qui semblent

contradictoires. On explique l’iinpossibilité des comparaisons pho- tonr’triques en supposant que le sulfure n’éprouve pas, à proprement parler, d’accroissement d’éclat, mais que l’0153il recevant des i-aN-~)ii, B

devitnlt plus perçant, plus apte à apercevoir les faibles éclairements.

Mais a lors il doit être impossible de repérer les positions des maxi-

ma par déplacement d’une ligne de sulfure dall~ l’expérience du prisme d’aluminium. la’oeil recevant constamment 1(~ r;li~l’t’alt. qui ~,t~

distribue en quatre très larges bandes sur une longueur tot!’ oui i n’est que de 2 centimètres, doit voir la ligne de sulfure 1’1111" LI TrI- ment aussi 1 u mi neuse ; si non les compara! sous photométriques doivent

être possibles.

1/hypotbése suivante, qui m’a été suggérée pal’ B1. (~al’lll’. 111>I’IIlt L il est vrai, de concilier ces deux t’aits, de prime a!’ord c’oiitradic- toires : « L’oeil n’acquiert le stit-eioit de percephou que lorsqu’il reçoit non pas les raYUl}~ ~ directemeiit, l11;li~ 1B,-., 1’,1.’ lIll--- B ayanltra-

verse le sulfure.

"

I,twt’Byt’i’lt’Ilt’l’s (lit 1 semblent 1)tmtÎnr’w st’l’ailt’llt ,.iii, 1,>iit.

de nature ai 1 >iiii>1 1(~ 1>1»ii-1’>1>1. de t’t’ttt’ hBpoL!u’~’’. ht ! ’u 1>j>1;1.>

dans 1(~ l’ Il .1 Illp de rctractiou d un pn~uu’ d’, tilt! 11 1 Il i ( 1 III 1>ii, liq.i>es de sulfure i>1,iii., l’t parattc!e~. 1,~, L, . l>:1 1 iii>. Lt i’.t protégée

cuitr’ 11’" 1.i,, ,«i, X par une petite y’>iitii>1> df phuuh «,j°1 r. 1 ac-

crois, d t ’(’ L 1 1 ’les ieuB hgnes d" ~ B1 1 r Il l’ Il I1~’ 1>it t ’~~’ pr"tluire

1

que lorsque 1.1 ~’’ tr"uve sur un faisceau 1> 1;ij.>ii, ~. B1B11’’’’’ 111"’111"11’1"

1,, ’lui l’...t protégée, serail sur 1111 ~..It~~’ ’~tB1 df 1’1,B ii B, "1 1.,1’’’’’1 eu

d, 11B II’’’ du faisceau, l’augmentation d éclat duit cesser, bien que 1’wil

(7)

348

qui observe L,’ reçoive des rayons N dans la direction même suiv ant

laquelle il regarde.

Si l’on utilise deux lignes de sulfure L:!, L.,’, qui ne soient protégées

ni l’une ni l’autre contre les rayons N, il semble possible à leur

aide de délimiter les faisceaux de rayons N réfractés. Si en effet, après

avoir provoqué 1 accroissement d’éclat, on augmente la distance L:!L:./

par déplacement simultané de deux lignes, dès que le plénomène

d’accroissement d’éclat cesse, on est assuré que les deux lignes 1.~,L~’

comprennent entre elles le faisceau étudié. En ramenant alors indivi- duellement chaque ligne vers sa voisine, on pourrait, par l’observa- tion de 1’a!croissement d’éclat, déterminer les limites exactes du fais-

ceau le l’~1~ (-jis N qui le produit.

Je suppose ces expériences possibles, comme si l’existence même des rayons N était indubitablement démontrée ; or cette existence

méme ne me parait pas établie. Ne peut-on vraiment pas effectuer des expériences de contrôle qui l’établissent? On objecte avec quelque

raison la grande fatigue que produit l’observation attentive du sul-

fure, qui est un obstacle pour une observation continue. ~Be pourrait-

on cependant répéter soit l’expérience du prisme, soit une expérience

de simple émission en prévenant l’observateur une ou deux secondes

avaiit le passage de la Il,,,-ne de sulfure sous le faisceau de rayons N,

de manière à ne pas fatiguer inutilement son attention ? Au cours

des essais, on se réserverait d’intercepter parfois le faisceau par un écran approprié, à l’insu de l’observateur, de manière à s’assurer

qu’il n’obéit pas à une auto-suggestion.

Les expériences faites avec des écrans au sulfure sont-elles de na- ture à prouver sans contestation aucune l’existence des rayons N ? Je

ne crois pas. Tout autres paraissent être les expériences concer-

nant la photographe d’llie très petite étincelle. De ce côté la dim- culté de lexpérimentatiuii parait seule être un obstacle. Deux plysi-

ciens du plus gT ~ 1 Il J talent et (pli paraissent rompus l’un et l’autre à 1 étude dl’:-’ 1;1li;itii>ii, trcuvent des résultats contradictoires : .NI. Blondlot réussit a cuup iii- (i différencier par la photographie l’aspect d’une petite étincelle suumise aux rayons N de celui de la même étinceHe 1..,1)11,-;ll’aitc à ces radiations. :B1. Rubens a sans succès chercha a rul~t=t~31’. >i t’l,la pendant près d’un an. cette détermination

capitah-’te :B 1. lbl>ii11>t. Il t ’ ~ t dl’ sir ab 1 e que cette contradiction qui i

d (1 i é>tl’i> >Xj)li’lll>1’ > "’1 Il l t’ X P Ii q tl t’ ,1 ,

Il y a (ptehptes années, l’existence même de l’effet Rowland fut

(8)

349 contestée au cours d’expériences extrêmement soignées et répétées

faites par M. Crémieu. Les élèves de Rowland reprirent ses expé-

riences et confirmèrent la réalité dudit effet. On sait comment la mise en relation et le travail en commun de ~I~I. Pender et Crémieu mirent fin à cette contradiction et assurèrent à la science un résultat définitivement acquis.

I.a question des rayons N mérite d’être traitée de la même façon.

En quoi d’ailleurs la notoriété des deux physiciens précités pourrait-

elle les empêcher de se réunir dans le laboratoire de l’un d’eux et de

parvenir ensemble à une solution nécessaire d’une question qui est,

en somme, une question de fait? En agissant ainsi, ces deux savants

ne pourraient, quel que soit le résultat de leur commun labeur, qu’ac-

croitre l’uo et l’autre leur renommée scientifique. Les résultats de

leurs déterminations seraient doublement importants : tout d’abord

en apportant enfin une solution à la question controv ersée ; en don- nant, en second lieu, une preuve nouvelle que la science est bien vrai- ment, non pas une question de conviction, mais la recherche désinté-

ressée de la seule vérité.

ZEITSCHRIFT FUR PHYSIKALISCHE CHEMIE;

T. LI, février-mai 1905.

A. ~’BHTHS.

-

Beitragzur Kenntniss des Verlaufs der Damj,1’,j,«ii>miiiisri~iiiedri-

guiiu 1)1 1 BB 1,;erîgen Lúsungen (Contribution à l’étude .le la 1>j>1>,;1>n des

tt‘n~.u~rrs 1> vapeur dans les solutions aqueuses). - P. 33-4:).

La mesure des tensions de vapeur avec un manomètre de lord

Rayleigh rend la méthode ébullioscopique plus précise que la méthode cryoscopique pour l’étude des dissolutions salines ; l’auteur double encore la sensibilité en employant un manomètre différentiel eau-aniline, qui permet d’évaluer une différence de pression de

0°"°,OOO~o de mercure.

Les solutions salines peuvent être rangées en deux catégories :

pour les unes (type NaCl), la dépression moléculaire et par suite le coefficient de dissociation i passent par un minimum dans les solutions diluées ; la cause de ce’minimum peut être la furmation

d’hyJI ales. Pour les autres type -.*,~’a-~zO’~1), le facteur à décroît

régulièrement quand la concentration croit.

Références

Documents relatifs

minium, et cette rotation est considérable même pour des champs faibles, comme pouvait le faire supposer la petitessc de leur longueur

(lui se comportent dans bien des cas de la même façon que les corps comprimés émettent aussi des radiations de nature différente suivant la direction dans laquelle.. ils

avenir devant elle ; on peut observer également que si l’on veut étudier des rayons secondaires très absorbables, on pourra se con- tenter de placer le

pas sensible.. - si les rayons N sont incapables d’agir directement sur les plaques photographiques, on peut toutefois enregistrer l’action produite par ces rayons

Crookes, que, dans les tubes à rayons cathodiques, les parois sont chargées positivement,d’autant plus fortement que le vide est poussé plus loin, et jusque tout près

de temps et de patience, on parvient à obtenir une étincelle à la fois régulière et extrèmement faible ; elle est alors sensible à l’action des i-ayons n : si

l’extinction des rayons J’t, comme dans le cas du quartz ; toutefois la propriété d’émettre des rayons secondaires ne pénètre que lentement dans le sein d’une

que la différence de potentiel sous laquelle ils prennent naissance est plus grande : c’est ce qu’on constate aussi sur les rayons