• Aucun résultat trouvé

Agissons sur la relecturedes programmes de collège pour définirune culture commune

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Agissons sur la relecturedes programmes de collège pour définirune culture commune"

Copied!
8
0
0

Texte intégral

(1)

ET DES PRATIQUES N A T I O N A L O B S E R V A T O I R E

DES PROGRAMMES

Observatoire national des programmes et des pratiques • Supplément à l’USno596 du 16 janvier 2004 1

Agissons sur la relecture des programmes

de collège pour définir une culture commune

Au moment où se déroule le grand débat sur la loi d’orientation, le ministère poursuit une relecture des programmes de collège. Aucun bilan préalable de leur application et des difficultés rencontrées par les ensei- gnants et les élèves n’a été réalisé. Elles sont pourtant réelles et soulignées lors de chaque stage que le SNES organise, même si leur nature est parfois différente selon les disciplines.

Pour le SNES, les contenus enseignés sont un véritable enjeu de culture commune et de pédagogie. Certes la relation aux élèves est importante mais la nature même de ce qui est enseigné aide à construire cette relation.

Les rapports Bach sur les sciences et mathématiques et Rémond sur les humanités proposent une relec- ture de tous les programmes de collège (qui se veut en continuité avec le premier degré), des thèmes de

« convergence », des exemples de travaux, d’évaluation dans certaines disciplines.

Sur les programmes, il existe des différences très grandes entre le pôle humanités qui s’est contenté d’un toilettage en lettres, his- toire-géographie/éducation civique et le pôle sciences qui propose une véritable modification des programmes de la Sixième à la Troisième particulièrement pour les SVT et la physique-chimie autour d’une « démarche d’investigation ».

Ces modifications parfois substantielles se concrétisent dans une proposition de programme de Troisième rénové à mettre en œuvre pour la rentrée 2005. Ce qui ne nous semble pas opportun et pose à la fois des problèmes de méthode (si certaines modifications sont justifiées alors, il est nécessaire de commencer par le niveau Sixième en 2005 en continuité avec les pro- grammes de primaire rénovés) et de calendrier (le temps d’in- formation et de formation des enseignants est notoirement insuf- fisant).

Trois disciplines devraient subir de profondes modifications sur l’ensemble des niveaux : les langues vivantes entièrement revues, avec de nouveaux programmes pour 2005 en Sixième, programmes en continuité avec le premier degré (là non plus aucun bilan n’est proposé) et surtout avec une mise en confor- mité de ces programmes avec les directives européennes de tra- vailler en termes de compétences linguistiques.

La technologie collège dont nous refusons l’éclatement et la mise au service d’une orientation, devrait offrir une possibilité de diver- sification en lien avec les options de Seconde, dans le cadre d’un programme et de compétences communes en classe de Troisième.

L’éducation physique et sportive.

Outre ces relectures très différentes des programmes, les groupes d’experts proposent des thèmes de convergence, c’est à dire le travail de plusieurs disciplines sur des points identifiés du pro- gramme tant pour le pôle sciences que pour le pôle humani- tés, thème de convergence qui serait au centre des IDD. Six thèmes de convergence sont annoncés et détaillés : les énergies, l’environnement, météorologie et climatologie, l’importance du mode de pensée statistique dans le regard scientifique sur le monde, l’éducation à la sécurité, l’éducation à la santé. Tous ces thèmes s’inscrivent dans les programmes des diverses disciplines.

Nous vous proposons, dans le cadre des observatoires du SNES, une première information sur ces textes mais également un bilan discipline par discipline de la mise en œuvre des programmes actuels tant en termes de contenus que de pratiques.

Nous comptons sur votre participation active. Nous ne pouvons pas laisser à quelques experts la défini- tion des contenus à enseigner , chaque syndiqué doit participer à la réflexion collective à l’intérieur du syndicat pour construire ses positions et faire des propositions.

Une journée de restitution et d’analyse de ces bilans de réflexion en vue de construire des propositions pour une culture commune en collège aura lieu fin mars. Tous les syndiqués sont invités à y participer. Gisèle Jean cosecrétaire générale, responsable du secteur contenus

Culture commune

Le SNES travaille depuis des années sur la définition de ce que pourrait être une culture commune, ce qui ne signifie pas pour autant les mêmes contenus d’en- seignement pour tous au lycée.

Le collège mis en place par la réforme Haby a refusé de traiter la question de la définition d’objectifs clairs à atteindre. Que doit savoir un élève en fin de Troisième ? Que doivent savoir tous les élèves en fin de scolarité obligatoire ? Comment les acquis permettent-ils de construire ensuite de nouvelles connaissances ? Comment évaluer les acquis tout au long du cursus et en fin de cursus. Le brevet est-il un diplôme final de certification de connaissances et de compétences ?

Est-il possible de diversifier les contenus dès le collège tout en conservant une culture commune à tous les élèves ? Cette culture commune comprise comme l’acquisition de solides connaissances de capacités et de langages dans les domaines scientifique, littéraire, de sciences humaines, technique, artistique, phy- sique et sportif doit en même temps permettre de travailler le rapport des élèves à eux-mêmes. Elle contribue à la formation d’un citoyen responsable, éclairé, capable d’initiative. Elle doit permettre de construire des repères, de comprendre le monde pour débattre et agir, de défendre des valeurs.

Elle doit permettre aux élèves de se doter d’outils pour comprendre trier, synthétiser les informations. Elle suppose qu’on attache de l’importance à répondre à des pro- blèmes et à problématiser ses réponses.

La culture commune est porteuse de valeurs universelles sans pour autant négli- ger les cultures d’appartenance. Elle doit permettre à tous les élèves de poursuivre des études au delà de la scolarité obligatoire aujourd’hui. L’objectif de la poursuite d’études pour tous jusqu’à 18 ans est une nécessité pour notre société mais éga- lement la condition même d’une citoyenneté économique sociale et politique.

De ce point de vue toutes les disciplines concourent de façon différente à faire gran- dir, à enrichir la personnalité et la vision du monde en développant la capacité de jugement, l’imagination, à porter un regard critique à partir de connaissances socia- lement reconnues.

Ont contribué à la réalisation de ce 8 pages : Joël Besnard, Liliane Cotton

et le groupe SVT du SNES Pour nous contacter :

groupe.svt@snes.edu

ou groupe SVT-SNES 1, rue de Courty, 75341 Paris Cedex 07

(2)

2 Observatoire national des programmes et des pratiques • Supplément à l’USno596 du 16 janvier 2004

2 Observatoire national des programmes et des pratiques • Supplément à l’USno596 du 16 janvier 2004

SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE

L

es objectifs du « groupe de relec- ture » (groupe Bach) étaient d’amé- liorer la cohérence verticale (avec le primaire, avec le lycée) et la cohé- rence horizontale (entre disciplines d’un même niveau). Le SNES avait depuis longtemps demandé cette mise à plat et avait fait des propositions de thèmes d’étude (voir les publications anté- rieures).

L’analyse suivante du groupe SNES- SVT, tient compte de nos propositions antérieures élaborées à partir des réflexions de collègues recueillies notamment lors des stages syndicaux.

1. COHÉRENCE VERTICALE

Avec le primaire

Le rapport se limite à souhaiter ren- forcer au collège la démarche d’inves- tigation – voir l’encart – (dans le pro- longement du primaire) : cette attente n’est pas nouvelle. Par contre rien n’est dit sur les problèmes de redondance entre les programmes du primaire et ceux du collège (en particulier Sixième- Cinquième). Par contre, il est noté « un travail de fond doit être maintenant entre- pris entre professeurs de collège et profes- seurs des écoles afin de préciser les limites cognitives et méthodologiques... lors de réunions de liaison école-collège ».

Autrement dit : débrouillez-vous localement avec les moyens du bord (et il n’y a rien sur la forma- tion continue) !

• Avec le lycée

Même remarque : il est « conseillé au professeur de collège d’identifier les notions

composition de l’air sera toujours étu- diée en physique en Quatrième alors que la respiration est étudiée en Cinquième en SVT.

Le rapport donne des conseils sur la terminologie scientifique, élément important d’une harmonisation entre plusieurs disciplines : c’est un autre bon outil pour les enseignants.

Par contre, les concepts d’échelles de temps et d’espace, dont les apprentis- sages sont transversaux et difficiles à appréhender pour de nombreux élèves, auraient donc dû faire l’objet d’une attention particulière : il n’en est rien.

3. THÈMES DE CONVERGENCE L’essentiel de ce travail de cohérence horizontale a donc conduit le groupe de relecture à proposer six thèmes de convergence . « Ces thèmes, ancrés dans la société et proches des préoccupations quo- tidiennes des élèves ont été choisis en fonc- tion de l’intérêt que leur étude coordonnée peut susciter chez les collégiens. Ils définis- sent des domaines dans lesquels les ensei-

gnements disciplinaires doivent coopérer à la construction de savoirs cohérents ». Si nous sommes d’accord pour dégager des points (notions, contenus...) à traiter de façon complémentaire avec d’autres disciplines, nous souhaitons surtout une harmonisation qui le permette ! En fait, le but des thèmes de conver- gences est explicité plus loin : « pour le cycle central , ces domaines se prêtent parti- culièrement bien à l’établissement d’itiné- raires de découverte ». Et c’est bien là que le bât blesse : c’est dans le support d’ac- tivités interdisciplinaires que la recherche de cohérence a été faite. Ce

Démarche d’investigation

Elle est définie par le groupe de relecture de façon très précise: « repérage des acquis des élèves, choix de la situation problème, appro- priation du problème et élaboration de conjectures par les élèves, échanges entre élèves, acquisition et structuration des connaissances, opération- nalisation des connaissances ».

Cette démarche est inscrite dans les programmes du primaire (c’est « la main à la pâte »). Si elle peut être considérée comme une bonne méthode de découverte scientifique, elle n’est pas forcé- ment la plus adaptée au collège où c’est la démarche expérimentale qui va permettre une construction rigoureuse des savoirs scientifiques.

Cette démarche doit rester à notre avis la pratique structurante des SVT au collège.

[La démarche d’investigation fera l’objet d’un article dans une prochaine US].

incontournables des programmes permettant la réussite de leurs élèves au lycée » : ce conseil ne devrait-il pas être transformé en une liste de ces notions !

• Cohérence des 4 niveaux du col- lège : pour chaque matière, un tableau synoptique donne une vue synthétique intéressante pour l’enseignant.

2. CONVERGENCE HORIZONTALE ENTRE DISCIPLINES Dans son rapport, le groupe Bach devait repérer, dans les programmes, les convergences entre disciplines, pour en améliorer la cohérence. Le SNES a toujours demandé une harmonisation des programmes lors de la conception de ceux-ci, ce qui semble plus perti- nent.

Les tableaux synoptiques cités plus haut renvoient effectivement aux autres dis- ciplines, mais rarement. En particulier, le cloisonnement voulu par le minis- tère en pôles sciences ou humanités ne facilite pas les ponts (pourtant nom- breux) entre SVT et autres disciplines, géographie par exemple.

Certains incohérences repérées dans les programmes actuels (eau traité en Sixième en SVT puis en Cinquième en SP) disparaissent de façon surpre- nante : l’eau est éliminée des SVT et des SP, alors que l’éducation à l’envi- ronnement devrait être développée ! D’autres incohérences persistent : la

Analyse du rapport du groupe

du pôle des scie

(3)

Observatoire national des programmes et des pratiques • Supplément à l’USno596 du 16 janvier 2004 3

Observatoire national des programmes et des pratiques • Supplément à l’USno596 du 16 janvier 2004 3

qui explique aussi les défauts soulignés plus haut.

Les six thèmes de convergence : les énergies, l’environnement, la météoro- logie et la climatologie, l’importance des statistiques, l’éducation à la sécu- rité, l’éducation à la santé.

L’énoncé, intéressant, de ces thèmes se fait sur la base des contenus existants.

L’inverse aurait été mieux : quelles notions communes veut-on développer avec des élèves de collèges (rapport à la culture commune, voir l’édito) ? En fonction de cela, quels contenus, quels programmes installer dans chaque dis- ciplines.

De plus, on trouve dans certains de ces thème quelques remarques très idéolo- giques. Par exemple, la santé en France ne serait plus due à des facteurs sociaux (pauvreté) mais à des facteurs indivi- duels. Il faudrait traiter de la santé orga- nique, en oubliant la santé mentale.

4. LES REMANIEMENTS PROPOSÉS EN SVT

Ils peuvent paraître assez importants.

Aspects positifs

• Le rapport insiste sur le caractère manipulatoire et la nécessité du travail en groupe : puisqu’il est reconnu que ces groupes sont nécessaires, pourquoi ne dédouble-t-on pas systématiquement les SVT à tous les niveaux (ou deux classes, trois groupes) sans être contraint de pas- ser par la procédure de marchandage au CA ?

Eléments d’histoire des sciences (mais problème de cadrage inexistant).

Analyse des suppressions, nouveautés et transferts entre niveaux

Seul le programme de Troisième est développé, les autres niveaux étant men- tionnés sur les points modifiés.

• En Sixième, quelques allégements (cycle de l’eau, zones climatiques) déga- geront un peu de temps pour des pra- tiques expérimentales.

• Cycle central :suppression des mou- vements respiratoires des êtres vivants.

La géologie sera mieux répartie entre Cinquième et Quatrième.

Régulation des naissances fixée en Quatrième.

Système nerveux déporté de Troisième en Cinquième : la portée de l’enseigne- ment ne pourra pas être la même, il fau- drait adapter les contenus. Mais le risque est grand de voir « traiter au rabais » des notions difficiles (la transmission synap- tique par exemple), notions qui ne seront pas traitées par la suite.

En Troisième :suppression des cellules spécialisées des organes (et transfert sys- tème nerveux en Cinquième) mais ajout de : lymphocytes T, allergie, bioéthique, ADN, cancer, clonage, et responsabilité humaine à l’égard de l’environnement.

Ce programme est intéressant, mais très complexe pour des élèves de Troisième.

I. Origine de l’unité et

de la diversité des êtres humains Informations actualisées (ADN, cancer, clonage, synthèse des protéines, gène et maladies héréditaires. Agents infec- tieux mieux décrits, introduction des maladies allergiques).

Une référence sur « les différents types ethniques... » ne devrait pas être intro- duite : ethnique = culturel ; argumenter la relativité de la notion de races humaines est trop complexe et délicat au collège.

II. Risque infectieux

et protection de l’organisme L’introduction des mots hormones (hors contexte de régulation) et cytokines laisse rêveur (« les lymphocytes T... peuvent induire une inflammation par libération d’hormones appelées cytokines »). Nous pen- sons qu’il faut supprimer ce paragraphe et demandons depuis longtemps de trai- ter les hormones... à l’occasion de la régulation des naissances. Par ailleurs il faut réintroduire la « réaction inflam- matoire », facile à décrire par les élèves, si on veut traiter ensuite la phagocytose.

Il n’est pas pertinent de supprimer

« l’utilité des greffes de moelle osseuse », quand on connaît la difficulté à trouver des donneurs (même si c’est repris dans la partie IV, cela n’aura pas la même portée).

III. Fonctionnement de

l’organisme, activités des cellules et échanges avec le milieu

Disparition de la notion de cellules spé- cialisée, alors que c’est un des objectifs scientifiques cités juste au-dessus ! Disparition de la coupe d’intestin et les différents replis, alors qu’il y avait ici tra- vail possible avec les maths et un exemple illustrant les concepts d’échelle et de frontière.

IV. Responsabilité humaine en matière de santé

et d’environnement

Le rapport propose une plus grande place à la partie « responsabilité humaine » avec un travail en autonomie des élèves qui doit s’appuyer sur des connaissances acquises au collège (dont certaines remontent à la Cinquième voire la Sixième !) : c’est illusoire !

« Préparer aux débats de société et à la cri- tique des informations médiatiques » est un objectif important du collège qui ne doit pas être traité à la légère. Or cette par- tie « s’appuie sur des productions d’élèves ».

nces au collège

(4)

4 Observatoire national des programmes et des pratiques • Supplément à l’USno596 du 16 janvier 2004

SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE

Comment vont-ils faire le tri dans la masse des « informations » disponibles ? Quelles connaissances vont ils retirer de ce travail non encadré ?

• Il semble insuffisant de dire « après la mort cérébrale le prélèvement de certains organes est autorisé ». Ce contenu appelle discussion dans la classe (c’est alors une activité possible) ou alors il faut le sup- primer.

• « Expliquer l’action des drogues au niveau des synapses » requiert des notions qui auront été incomplètement abordées...

en Cinquième.

• Grande complexité des contenus (dan- ger du défaut ou d’excès d’ozone) et des activités (importance de la recherche documentaire).

Conclusion sur les contenus

En fait, il n’y a pas de grands boulever- sements, nous attendions autre chose.

La place de l’homme est toujours aussi importante, au détriment en particulier du monde végétal (alors que l’objectif des contenus collège est de « contribuer à une représentation globale et cohérente du monde »).

La recherche documentaire :

une activité utile à toutes les disciplines

A tout moment, les élèves peuvent être confrontés à un questionnement, à la recherche d’informations pour y répondre, à la sélection de documents perti- nents.

Cela ne va pas de soi. Les dispositifs (travaux croi- sés, IDD), l’utilisation croissante des TIC, ont mis en évidence les difficultés des élèves à trouver et à trai- ter l’information.

Quand la collaboration est possible entre profes- seurs de discipline et de documentation, ces der- niers peuvent mettre en œuvre des apprentissages documentaires. Mais, le caractère aléatoire de ces activités (séquences dispersées ne concernant que quelques classes) ne permet pas l’acquisition par

tous des savoirs et compétences documentaires qui font, pour le SNES, partie de la culture commune.

Le rapport Rémond fait d’ailleurs le constat de ces insuffisances. Il préconise « une progression des compétences en recherche documentaire qui pour- rait être élaborée et mise en relation avec chaque pro- gramme disciplinaire ». Le SNES souscrit bien sûr à ces recommandations, mais souligne que leur mise en œuvre suppose des séquences régulières de la Sixième à la Troisième et des professeurs docu- mentalistes en nombre suffisant.

Consultez le sitewww.snes.edu/docs/spip

Le groupe Documentation appropriation des notions essentielles par une grande majorité des élèves ». Elles sont inconnues à ce jour. Certes, c’est ce qui se passe hélas dans certains collèges.

Devons-nous entériner cette situation, renoncer au programme national et à une culture commune ?

6. Conclusion

Le Conseil national des programmes a porté un avis assez positif sur le travail du groupe Bach sur les SVT, mais il a demandé de reprendre ce travail pour le simplifier. Nous avons informé la direc- tion de l’enseignement scolaire (DESCO), le CNP et l’inspection géné- rale de SVT des points qui ne nous conviennent pas et de nos propositions.

D’autres rencontres sont prévues, notamment avec le groupe de relecture Bach.

Un certain nombre de points nous semblent devoir être éclairés par l’avis du maximum de collègues.

C’est le sens du questionnaire que nous vous demandons de remplir et de nous renvoyer dés réception ! Il sera également disponible sur la liste de dif- fusion.

La communication (analyse de com- portement, relations entre espèces et dans l’espèce) est toujours absente.

La place consacrée à l’éducation ne devient elle pas excessive ? Comment évaluer les acquis des contenus éduca- tifs ?

5. Autres remarques au fil du texte

• Dans l’introduction, il est dit que « dans les collèges où le choix a été fait de créer une organisation avec alternance de séances en groupes à effectifs allégés et de séances en classe entière... » : pour nous, il ne devrait pas être question de choix. Les pro- grammes sont les mêmes pour tous, les horaires doivent l’être aussi. Évidem- ment, il y a une question de moyens.

Mais la diminution des moyens est un choix du gouvernement !

• Évaluation : il est considéré que « les grilles... constituent un outil privilégié de la communication... ». Ces grilles et leurs codes (Ra, i, c...) sont très difficiles à gérer (surtout avec un grand nombre d’élèves). Cette contrainte est-elle per- tinente (la physique a abandonné ce système depuis longtemps !) ? Quand l’élève « communique », ne raisonne-t- il pas ?

• « Des épreuves communes devraient per- mettre, dans chaque établissement, ou en regroupant plusieurs établissements proches, d’harmoniser les modalités et le niveau des évaluations » : cette proposition est en contradiction avec celle-ci : « le profes- seur choisit l’ordre dans lequel il aborde les parties I, II, III, du programme » .

• Adaptation aux caractéristiques des élèves : « Certaines notions ont été rendues facultatives afin de permettre une meilleure

(5)

Enquête sur les points en débat

A renvoyer dès réception au SNES groupe SVT, 1, rue de Courty, 75341 Paris Cedex 07 Un formulaire électronique est disponible sur le site www.snes.edu

1. Préférez-vous :

– Définir avec les collègues du primaire et du lycée les limites cognitives et méthodologiques ... – Que ces limites soient définies par un document d’accompagnement officiel ... 2. Considérez-vous :

– Qu’il faille rechercher des thèmes de convergence entre les disciplines scientifiques

pour les travailler en commun ... – Qu’il faille harmoniser les contenu des disciplines scientifiques par niveau

pour que les disciplines puissent « s’appuyer » les unes sur les autres ... 3. Pensez-vous qu’il faille :

– Se limiter à une harmonisation ou convergence entre disciplines scientifiques ? ... – Ou l’envisager de façon plus large (HG...)... 4. Sur les six thèmes de convergence, trois sont consacrés à l’éducation (sécurité, santé, environnement).

Pensez-vous que la place consacrée à l’éducation :

– Devient excessive ... – Est correcte ... – N’est pas suffisante... 5. Estimez-vous que les programmes de SVT en collège doivent

comporter des éléments d’histoire des sciences ? OUI NON

Si OUI, doivent-ils être cadrés par les programmes ou le choix des sujets doit-il être libre 6. Etes-vous pour une répartition de la géologie sur plusieurs niveaux ... Si OUI lesquels ... ou sur un seul 7. Pensez-vous que l’étude du système nerveux puisse se faire en Cinquième (sans que cela

soit repris en Quatrième ou en Troisième) sans être traité « au rabais » ?...OUI NON 8. Il n’est toujours pas question d’hormones dans le reproduction ni la contraception.

Pensez-vous que les hormones doivent être enseignées en collège...OUI NON Si OUI, à quels niveaux ...

9. Pensez-vous que les programmes devraient plus tenir compte du monde végétal qu’actuellement ? OUI NON

10. Les programmes de collège :

– Doivent-ils être strictement nationaux (et faits intégralement)... – Etre nationaux mais laisser une place à quelques sujets choisis localement... – Etre nationaux pour l’essentiel, en laissant une partie la possibilité d’un choix local de sujets ... 11. L’utilisation des grilles et codes de compétences vous semble-t-elle pratique pertinente L’utilisez-vous ? ...OUI NON Votre IPR vous demande-t-il de les utiliser ? ...OUI NON 12. Avez-vous eu connaissance des nouveaux programmes du primaire ? ...OUI NON du lycée ? ...OUI NON Si OUI, quelles appréciations portez-vous sur les évolutions ? ...

Pour toute précision de vos réponses, envoyez un complément sur papier libre.

Nom : ...

Établissement : ...

Académie : ...

(6)

6 Observatoire national des programmes et des pratiques • Supplément à l’USno596 du 16 janvier 2004

SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE

Éducation à la santé,

à la sexualité, à l’environnement

(stage SNES des 17-18 décembre 2003)

Quelques points dégagés lors des débats, des questions non résolues

T

ous, personnels enseignant, de santé, de vie scolaire, de services...

nous avons un rôle éducatif de par notre position d’adultes en face de jeunes. Notre investissement personnel, notre comportement , nos actions ont un rôle qui peut être éducatif.

En tant qu’enseignants de SVT, quel rôle éducateur exerçons-nous dans nos activités professionnelles ? Devons nous développer ce rôle en dehors de nos heures de cours ? Mais avant tout, quel peut être le rôle éducatif de l’école ?

1. L’ÉCOLE, LIEU D’ÉDUCATION L’école se doit de contribuer à la forma- tion du futur citoyen. L’acquisition de connaissances, la formation d’un indi- vidu critique vont de pair avec l’éduca- tion du jeune, futur adulte. Composante importante de l’école maternelle puis de l’école élémentaire, l’éducation du jeune se poursuit au collège et au lycée. Pour nous, elle ne peut pas se résumer en un ensemble de codes de bonne conduite, prescriptions sociales relevant de cours de morale, sans doute dépassés actuelle- ment. C’est plus sur l’étude rigoureuse de thèmes précis,sur des connaissances bien établies que l’éducation à la santé, à la sexualité, à l’environnement, etc., pourra être développée.

Ces thèmes éducatifs, hautement poli- tiques, ont souvent été traités de façon négative (fumer tue, salir l’environne- ment, avoir des rapports sexuels sans protection peuvent entraîner des mala- dies...). Ce type de rapport à l’éducatif est

souvent mal vécu par les jeunes, d’autant plus que ce sont souvent les adultes qui sont responsables de la situation du moment ! Il nous paraît important que les thèmes éducatifs soient plus une aide à choisir des attitudes positives pour la vie de futur citoyen.

Cependant, l’abondance des thèmes édu- catifs, à l’école, au collège dans une moindre mesure, de plus en plus en lycée, fait penser que l’école aurait à sa charge le règlement de beaucoup de pro- blèmes que la société a du mal à régler.

Il est utopique, voire dangereux, de penser que l’école,dans ses contenus et/ou ses modules éducatifs, peut régler tous les problèmesde la société.

2. TEMPS, CHARGES DE TRAVAIL

Aujourd’hui, les missions s’empilent au collège dans un temps qui n’augmente pas. La charge de travail des enseignants s’alourdit et leur disponibilité diminue, notamment en SVT : nombre de classes et d’élèves, absence de personnel de laboratoire... De plus, le « travail à che- val » sur plusieurs établissements, de plus en plus fréquent, pour les ensei- gnants mais surtout pour les infirmières, limite leur présence au collège, alors que pour travailler sur une activité édu- cative, interdisciplinaire ou pluriprofes- sionnelle, il y a nécessité de se rencon- trer, se documenter...

Il y a donc nécessité de dégager du temps pour les adultes, mais aussi pour les élèves.

Une grande partie des activités éduca- tives prévues par les textes officiels est hors disciplinaire, mais sans augmenta- tion du temps de l’élève. Il y a une contradiction évidente.

Pour les élèves, le dogme des 25 à 26 heures maximum doit être com- battu.De plus, la fatigue, la lassitude, la charge de travail dépendent beaucoup de la variation du type d’activité demandé à l’élève, dans la journée, dans

une heure. Tout ceci interpelle les pra- tiques pédagogiques et la constitution des emplois du temps élèves.

3. ORGANISATION

Pour les SVT (mais pas seulement), l’as- pect éducatif de certains thèmes étudiés en cours est évident. Mais se pose la question de savoir si l’enseignement doit se limiter à apporter des éléments de réflexion permettant au jeune d’avoir une attitude critique ou s’il peut (doit) donner des indications, des pistes de réflexion qui, automatiquement, sont liées à des opinions. Le contenu des pro- grammes doit-il tenir compte de ces opi- nions possibles, celles-ci pouvant chan- ger en fonction des connaissances acquises grâce à la recherche ?

Au SNES nous disons que les interven- tions éducatives doivent s’appuyer sur des connaissances acquises en cours.

Comment articuler les contenus dis- ciplinaires avec des approches édu- catives ? Les contenus « éducatifs » ne risquent-ils pas de prendre trop d’importance par rapport à la for- mation scientifique ?

Par ailleurs, l’éducation à la santé, la sexualité, l’environnement, la préven- tion des conduites à risques... nécessitent un investissement matériel (temps) et moral (envie de travailler sur tel ou tel thème). Les débats où l’intime, le vécu, le subjectif sont importants imposent une maîtrise que nous n’avons pas obli- gatoirement.

Il n’est pas souhaitable d’obliger n’im- porte qui à travailler sur ces thèmes à l’éducation (au risque d’un travail mal fait et de conséquences sur les élèves inverses a ce qui était souhaité).

Les activités strictement éducatives doivent s’inclure dans un projet d’établissement, réellement voulu et préparé avec des personnels volon- taires. Cela dit, les acquisitions des élèves deviennent forcément différentes d’un collège à l’autre, ce qui pose pro- blème.

(7)

Observatoire national des programmes et des pratiques • Supplément à l’USno596 du 16 janvier 2004 7

auprès des élèves ainsi que leur partici- pation effective : une réalisation permet de concrétiser l’action éducative.

La banalisation de plage pour tout un niveau peut permettre des actions collectives, y compris au lycée.

La participation d’intervenants exté- rieurs peut être utile(environnement, santé...). Elle est souvent jugée indis- pensable lors de l’éducation sexuelle (médiation et confidentialité plus faciles).

Mais le travail avec des intervenants extérieurs ne peut se faire qu’à certaines conditions :

• Une qualité irréprochable, donc une formation de qualité, tant dans leur domaine d’intervention que dans le

• Une préparation (voir plus haut), voire une intervention, en commun avec les personnels responsables.

3. CONSÉQUENCES EN TERMES DE STATUT, FORMATION, RÉMUNÉRATION Ces activités occupent un temps sou- vent important pour les collègues qui s’en chargent.

Il est donc nécessaire de rétribuer ce temps. S’il est ponctuel, des HSE sont indispensables. S’il est sur l’année, l’inté- gration de ces heures dans le service des personnels est souhaitable, indispensable.

L’éparpillement des actions éducatives

dans la semaine... Est-ce pertinent sur un plan éducatif ?

Quelles conséquences sur nos ser- vices (annualisation) ? A quelles conditions ?

Le contenu de certaines activités édu- catives n’est pas dans notre corpus de connaissances.

Il est donc nécessaire :

• de revoir la formation initialeen ce sens ;

• mais surtout de concevoir des modules de formation continue sur les diffé- rentes activités éducatives. Cette forma- tion continue doit être possible pour l’ensemble des personnels qui sou- haitent s’investir dans ces domaines.

Un service du SNES

Les publications d’ADAPT dans notre domaine

• La naissance de la géologie historique – La Terre,

des « théories » à l’histoire. De Gabriel Gohau, décembre 2003, 124 pages, 15 .

• Le premier âge de l’ADN. Histoire d’une molécule de l’hérédité.

De Bernard Marty et Henri Monin, 2003, 170 pages, 19 .

• Avicenne et Averroes, biologie et médecine dans le monde arabo-musulman. De Paul Mazliak, à paraître en janvier 2004.

• Les fondements de la biologie. Le XIXesiècle de Darwin, Pasteur et Claude Bernard. De Paul Mazliak, octobre 2002, 352 pages, 30.

• La biologie du XXesiècle.

Les grandes avancées de Pasteur aux neurosciences.

De Paul Mazliak, 2001, 352 pages, 29.

• La naissance du transformisme. Lamarck, entre Linné et Darwin.

De Goulven Laurent, 2001, 160 pages, 17.

• Fabre, le miroir aux insectes.

De Patrick Tort, 2002, 368 pages dont 32 reproductions couleur, 35 .

Entre Terre et ciel, à la découverte

des sciences de l’atmosphère et de l’espace.

De Bernard Authier, 2002, 208 pages, 23 .

Rappelons aussi que nous avons publié :

• « Drogues et toxicomanies chez les jeunes ».

Recueil d’articles, 2001, 160 pages, 14,48 .

• Ainsi qu’en 1995 « Bioéthique et enseignement »

à partir d’une table ronde avec les membres du Comité d’éthique, 110 pages, 10,67 .

• Du laboratoire à la classe, la parcours du savoir

(à propos du concept de respiration). De M. Grosbois, G.Ricco, R.Sirota (1992, 190 pages, 19,06 ).

• Préparation à l’agrégation interne de SVT, 1996, 15,24 .

Persuadée que l’histoire des sciences est indispensable pour mieux comprendre les enjeux de la science d’aujourd’hui et motiver les élèves, ADAPT a publié en co-édition avec Vuibert sept ouvrages d'histoire de sciences en rapport avec notre discipline :

BON DE COMMANDE

Nom : ...

Adresse : ...

...

Commande : ...

...

...

A envoyer à Adapt Editions, 237, bd Saint-Germain, 75007 Paris, avec le chèque correspondant libellé à l’ordre d’ADAPT (port gratuit).

(8)

8 Observatoire national des programmes et des pratiques • Supplément à l’USno596 du 16 janvier 2004

L’Université Syndicaliste, suppl. à l’USno596 du 16 janvier 2004, hebdomadaire du Syndicat national des enseignements de second degré (FSU) 1, rue de Courty, 75341 Paris Cedex 07. Directeur de la publication : Gérard Anthéaume - Compogravure : CAG, Paris - Imprimerie : SIPE, Paris - NoCP0108 S06386 – ISSN no0751-5839

Rentrée 2004... Courage !

DERNIÈRE MINUTE Après les annonces des restric- tions budgétaires, de redéploie- ments de postes entre académies et de baisse des recrutements, voici la deuxième partie de la série noire : « Comment gagner des postes dans les établissements à l’insu de tous ? »

Rappel de la premier partie : « les IDD et l’optimisation de la ges- tion comptable des personnels ».

Aujourd’hui : « l’économie par l’annualisation des services... » et « comment se disculper et rendre les profs coupables de l’échec scolaire ».

De source bien informée, nous pouvons vous annoncer le pro- chain épisode : « bivalence : le retour ».

Ne manquez pas de lire et de diffuser largement le résumé sui- vant :

Extrait du projet de circulaire de rentrée 2004

« Il convient d’accentuer et d’ac- compagner l’évolution vers une autonomie accrue des établisse- ments... les équipes pédagogiques seront sollicitées pour expérimenter de nouveaux modes d’organisation des enseignements et de mise en œuvre des programmes. La démarche consiste à permettre aux professeurs d’une même discipline et d’un même niveau qui le souhaitent d’organiser en commun une partie de leurs heures d’enseignement.

Diverses organisations sont pos- sibles en combinant les dédouble- ments, les regroupements de classes

avec un enseignant, les interven- tions communes etc. Il est égale- ment possible d’associer ces modes d’organisation avec des regroupe- ments d’horaires en séquences bi- mensuelles ou mensuelles... »

Extrait du projet d’arrêté relatif à la classe de Troisième

Sous la grille horaire : « pour les SVT, comme pour la physique-chi- mie, la technologie, la LV1... pos- sibilité, au choix des équipes péda- gogiques, d’utiliser, tout ou partie de l’horaire proposé pour organiser des travaux de groupes. Possibilité éga- lement de mettre en place sur toute l’année scolaire ou une partie seu- lement, des séquences de travail bi- mensuelles ou mensuelles ».

NB : grille horaire SVT : 1,30 h.

Commentaires :le maître-mot est autonomie, ainsi les établisse- ments auront notamment la pos- sibilité de faire ce qu’ils veulent localement des horaires et des programmes. La porte est ainsi ouverte à toutes les déréglemen- tations et à la disparité entre éta- blissements scolaires, à l’annuali- sation des services à la bivalence...

Par ailleurs, dans un contexte de suppression de postes et de baisse des recrutements, le ministère, sous couvert de nous donner un grand espace de liberté et d’innovations en tout genre, veut nous rendre plei- nement responsables des résul- tats scolaires de nos élèves et nous faire porter le chapeau des échecs à venir.

Ceci est inadmissible ! Ce ministère continue d’être sourd aux revendications du prin- temps dernier et anticipe les conclusions du débat sur l’école.

L’annualisation : quelles

conséquences pour nos services ?

Pour moi, disait Catherine, l’annualisation des enseignants correspond à ceci :

• Semaine A : tes élèves sont en stage ou en voyage : tu fais 5 heures de cours dans la semaine. Comme tu es certifié... pas de problème, tu devras pour plus tard 13 heures.

• Semaine B : ton collègue de SVT est en stage le mercredi matin où justement tu es libre. Samedi matin, voilà qu’un autre collègue à la grippe. Tu dois 13 heures, c’est parfait, on va pouvoir t’utiliser pour remplacer tes deux collègues.

Comme il te reste encore une dette de travail et qu’au CDI il y a une rencontre sur l’éducation au tri sélectif, et bien tu pour- ras encadrer les élèves.

• Et les semaines de juin, où tu ne fais pas cours parce que le collège est fermé pour le brevet... alors là qu’elle aubaine pour le ministère, toutes ces heures que le gouvernement engrange pour te faire faire l’école ouverte fin août et pendant les vacances de Pâques !

C’est si simple, et enfin, on peut rentabiliser un peu ces profs payés à ne rien faire... en plus les parents sont contents, maintenant, ils ne traînent plus les rues quand les profs sont malades ! Ca devient aussi bien que dans le lycée privé d’en face...

Quelles conséquences pour les élèves ?

Regrouper les heures d’enseignement sur une partie de l’an- née et avoir les élèves plus d’une heure et demie par semaine, peut être relativement « confortable », mais on peut se deman- der quel sera l’effet de l’abandon pendant 6 mois des SVT et les conséquences sur une acquisition à long terme de connaissances et sur la formation de l’esprit critique ? Quid des élèves qui déménagent en cours d’année ?...

Futur brevet

Le contrôle en cours de formation prendra en compte les notes de la classe de Troisième uniquement. Les évalua- tions des IDD ne seront donc pas prises en compte pour l’obtention du brevet ce qui fait tomber l’argument selon lequel il fallait faire des IDD puisque leur évaluation devait ren- trer dans le brevet...

Alertons nos collègues, tous ensemble réagissons

dans les établissements, refusons ces déréglementations

Nous demandons un horaire suffisant et des groupes (1 h 30 avec 16 élèves maximum) afin de pouvoir réel- lement motiver et aider tous les élèves.

Date de naissance sexe : masc. fém.

NOM PRENOM

Résidence, bâtiment, escalier ____________ N° et voie ___________________________________________________________________

Commune si différente du bureau distributeur____________________________________________________________________________

Code postal__________________ Bureau distributeur ____________________________________________________________________

Nom de jeune fille ____________________________ Téléphone ___________________________________________________________

Etablissement d’affectation : code

Nom et adresse : _________________________________________________________________________________________________

Demande d’adhésion

à remettre au trésorier du SNES de votre établissement (ou à votre section académique pour les isolés)

Références

Documents relatifs

Former des individus capables de vivre en société, de s’intégrer, de respecter et d’élaborer, voire de contester, les règles de vie commune, de connaître leurs droits et

Il doit s’agir de connaissances, de compétences et de règles de comportement que l’on estime pouvoir faire réellement acquérir à tous les élèves : l’engagement de la Nation

Former des individus capables de vivre en société, de s’intégrer, de respecter et d’élaborer, voire de contester, les règles de vie commune, de connaître leurs droits et

Le SNUEP est attaché aux 3 voies du lycée mais dénonce les modalités d'affectation dans ces voies, la hiérarchie entre ces 3 voies, le manque de passerelles, le manque

Comme les collèges vont être mis concurrence dans le cadre de l’autonomie des établissements, nos chefs vont avoir les yeux de plus en plus rivés sur les résultats de ce brevet,

Pourtant, les langues anciennes ont toute leur place dans la culture commune.Proposer à un plus grand nombre d'élèves d'étudier une langue ancienne, c'est bien faire le pari

Il s'agit cependant de faire un bilan critique des programmes actuellement mis en œuvre pour penser de nouvelles orientations plus pertinentes, plus intéressantes pour les élèves.

Dans d’autres cas, la confrontation au réel sera préférée non seulement parce qu’elle « plaît » aux élèves, mais parce qu’elle sera plus efficace