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Route de la Glane 35 1700 Fri bou rg Tél

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Academic year: 2021

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REFLETS FRIBOURGEOIS

25e année Fr. 1.50 Janvier 1970 No 267

Le départ de M. Marchand 7 SOS de la Maison des Jeunes 9 Sports 18 L'Ombre de la Cathédrale 21 Spectacles 22 Poster géant «Mime Amiel» 23 Expositions 26 Nouveauté du livre 27 Flashes 29 Accidents 34 La Page de Madame 36 Enseignes de Fribourg 40 Horoscope 43 Les défunts 44

paul torche :

hisser fribourg

au niveau

des autres cantons

suisses

FRIBOURG Pl. Georges-Python

Grand Restaurant Snack «Express»

Rôtisserie - Grill

«Le Saint-Emilion»

Bar

Salle de séances Pizzeria

Traiteur à domicile Tavernes

6 jeux de quilles Parking

(2)

REFLETS FRIBOURGEOIS 25e année Janvier 1970 No 267 11 000 tirages

Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S. A.

Route de la Glane 35

1700 Fri bou rg Tél. (037) 2 75 75 Rédaction :

Max Jendly Tél. (037) 2 75 75 / 9 73 12 Régie des annonces:

Annonces Suisses S. A. ASSA Pérolles 8 1700 Fribourg Tél. (037) 9 24 24

Abonnements:

Suisse: Fr. 13.80 par an.

Etranger: Fr. 16.60 par an.

Compte de chèques postaux 17-2851

Photo de couverture:

Paul Torche, nouveau président du Conseil des Etats, accueilli triomphalement par la population de Fribourg (voir pages 4 et 5).

1

psul torche : hisser fribourg au niveau

des autres cantons suisses

Photo Max Jendly

Abonnez-vous au

FRIBOURG-IUUSTRÉ Je souscris un abonnement à «Fribourg- lllustré» pour l'année 1970

au prix de Fr. 13.80 montant qui sera payé

* par remboursement

* par bulletin de versement (* Biffer ce qui ne convient pas) Nom:

Prénom:

Profession : Localité:

Rue et No:

A découper et à retourner à Imprimerie Fragnière SA, Route de la Glàne 35, 1700 Fribourg

Memento des manifestations

FRIBOURG-1LLUSTRE publie chaque mois avec le gracieux concours de l'UFT et de la Société de Développement, la liste des prin¬

cipales manifestations, annoncées suffisam¬

ment tôt. Les organisateurs sont priés de joindre Fr. 5.— en timbres-poste, pour la

couverture des frais d'administration. Der¬

nier délai pour la remise des manuscrits:

le 1er jour du mois précédant celui au cours duquel FRIBOURG-ILLUSTRE paraît. Les envois sont à adresser à la rédaction du jour¬

nal.

FRIBOURG

THEATRE - CONCERTS - SPECTACLES 16 février, à 20 h. 30, Aula de l'Université

«L'histoire du Soldat», de Stravinsky par l'or¬

chestre Ad Hoc.

18 février, à 20 h. 30, Aula de l'Université CONCERT, par l'orchestre académique de Fri¬

bourg.

23 février, à 20 h. 30, Théâtre Livio

«La Puce à l'Oreille» de Feydeau (Abonn.) 25 février, à 20 h. 30, Théâtre Livio RECITAL Fernand Reynaud.

26 février, à 20 h. 30, Aula de l'Université STUTTGARTER KAMMERORCHESTER (Abonn.)

4 mars, à 20 h.. Théâtre Livio

RECITAL FELIX LECLERC, Henri Dès et Béa Tristan.

EXPOSITIONS

Jusqu'au 22 février, Musée d'art et d'histoire:

LA GRAVURE SUR BOIS EN SUISSE.

Du 1er au 28 mars, Galerie du Midi: EXPOSI¬

TION DE RACINES D'ARBRES par M. Raphaël Bossy.

.J

THEATRE AU STALDEN 12 février, à 20 h.30,

Soirée d'improvisation par le Théâtre création de Lausanne (Alain Knapp).

13 février, à 23 h.,

Jazz at midnight, avec le trio Henri Chaix.

17 février, à 20 h.,

Répétition publique de «Von Mäusen und Menschen» de J. Steinbeck, par la troupe alle¬

mande STF.

18 février, à 20 h. 30,

Récital FRANCESCA SOLLEVILLE (chanson

«rive gauche») organisé par le service culturel Migros.

20 février, à 20 h. 30,

CONCERT, par L'ARCADE QUARTETT de Lucerne. Œuvres de Beethoven, Schubert et Dvoràk.

21 février, à 20 h. 30,

An Evening of Folk, chansons des quatre vents.

24 février, à 20 h. 30,

PREMIERE de «Von Mäusen und Menschen» de J. Steinbeck, par le troupe allemande du STF.

25 février, à 20 h. 30,

CABARET EN 8 LANGUES, par Franz Holer.

28 février, à 20 h. 30,

«Von Mäusen und Menschen» J. Steinbeck.

3-4 mars, à 20 h. 30,

KABARETT, par F. J. Bogner.

5 mars,

«Schloss Gripsholm», de Tucholsky.

CONFERENCES

12 février, Aula de l'Université,

CONFERENCE (connaissances du monde) YOU¬

GOSLAVIE, par Pierre d'Ursel.

5 mars, Aula de l'Université,

CONFERENCE (connaissances du monde) «LES JIVAROS» par Michel Aubert.

LAC NOIR

22 février (évent. 1er mars)

Championnats de ski des troupes fribourgeoises.

MORAT 14-15-16 février

CARNAVAL DE MORAT (20e anniversaire) 1er mars

CONCERT delà Chanson de Fribourg, direction Pierre Kaelin.

CHATEL-ST-DENIS 1er mars

Derby du Pralet

TOUTE L'ANNÉE FRIBOURG

Musée d'histoire naturelle: ouvert de 9 à 12 heures et de 14 à 17 heures (sauf jeudi et diman¬

che matin et le samedi toute la journée).

Dancings: EMBASSY à la rue St-Pierre 24 FOUJI-YAMA à Pérolles 1

Cinémas: Capitole, Corso, Livio, Rex, Studio et Eden.

BULLE

Toute l'année: Musée gruérien (fermé le lundi et le dimanche matin)

ESTAVAYER

Toute l'année: Musée historique et folklorique

GRUYÈRES

Toute l'année: Visite du Château de Gruyères

(3)

Chöfel-St-Denis Les Poccots

Le paradis du ski familial Chacun y trouve des pistes à sa convenance Pistes damées par chenillettes Carte journalière et semi-journalière avantageuses Bulletin d'enneige¬

ment jour et nuit Tel. 037 9 23 23

EDITORIAL

Justice est faite...

A Winterthur comme à Fribourg, les jurés ont délibéré et, la conscience plus ou moins tranquille, sont rentrés chez eux. Après avoir défrayé la chronique de tous les journaux suisses pendant plusieurs jours, les «Affaires Gaillard et El Al» sont rentrées dans l'ordre.

Le public est satisfait: les intéressés sont jugés et les juges, désormais, s'en désintéressent.

Les verdicts ont été donnés: 9 ans pour Gaillard, 12 ans pour les Palestiniens et l'aquit- tement pour Rachamin. Trois jugements différents et des victimes qui, à l'heure actuelle, gîsent finalement toutes de la même

manière. On peut dès lors reposer la question de l'argumentation d'une détention plus ou moins prolongée. Pourquoi neuf ans et pas dix;

pourquoi l'acquittement à l'un et neuf ans à l'autre. Soit, l'un est «en service commandé»

et l'autre est «en tort»; nuance. Mais le jugement durera, en fait, beaucoup plus long¬

temps que la peine de prison; un détenu de

Bellechasse, à sa sortie, restera toujours un ex-détenu de Bellechasse. Il a purgé sa peine, mais il aura des difficultés à se recycler; on se souviendra encore longtemps de son cas. La prison n'est-elle pas alors une peine supplé¬

mentaire? Ne vaut-il pas mieux se poser la question «malade ou pas»? Si l'accusé est malade, ce qui est généralement le cas, il faut le soigner et non pas l'enfermer, car dans ce dernier cas il ne fait que mijoter une vengeance qu'il ne tardera pas à exécuter dès sa libéra¬

tion. Si l'accusé n'est pas malade, le simple fait que son jugement est rendu public, deve¬

nant ainsi le jugement de l'opinion publi¬

que, posera à l'accusé les mêmes problèmes; et s'il est libéré après le jugement, l'actualité de son procès le confrontera davantage à cette opinion publique, ceci depuis le premier jour et pendant plusieurs années. N'est-ce pas alors l'équivalent d'un séjour — même long — de prison?

Il est clair qu'un acte criminel suivi de la libération immédiate du coupable peut inciter d'autres au crime; mais la peine de mort ou la détention à vie n'ont jamais retenu, ni même modéré, un criminel dans son acte.

Le problème à poser restera toujours celui de l'essence même de la justice de l'Homme.

Max Jendly

Ouvert tous les soirs de 20 h. à 2 h.

Tél. (037) 71 2644 ou 7115 8i Lundi fermé

MORAT

Bar-Dancing

«Navy-Club»

F. Lehmann HÔTEL DU BATEAU

No 267 REFLETS FRIE30URGE0IS janvier 1970

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tuite sur simple demande. Discrétion absolue. Divorcés non admis.

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« ASSA» vous souhaitent, en vous remerciant sincèrement de la confiance que vous leur témoignez.

(4)

u

Paul Torche:

Hisser Fribourg au niveau des autres cantons romands

Le 3 décembre dernier, toute la ville de Fri¬

bourg réservait un accueil triomphal à M.

Paul Torche qui, après 23 ans de vie politi¬

que, venait d'être appelé à la présidence du Conseil des Etats, succédant à M. Clava- detscher, radical lucernois. M. Torche avait été élu, le 24 novembre, par tous les dépu¬

tés de la Chambre Haute, réunissant une unanimité de 43 voix sur 44, le seul bulletin blanc étant le sien.

A la place de l'Hôtel <le Ville, MM. Eijijenber- (jer, nouveau président du Conseil national, Torche et Celio, entourés des huissiers fédéraux, pendant l'allocution de Me Nussbaumer, syn¬

dic de Friboury.

Le sixième Fribourgeois

C'est avec une fierté légitime que le peuple fribourgeois accueillit la nouvelle, d'autant plus que l'an dernier voyait un autre Fribourgeois, M. Max Aebischer, accéder à la présidence du Conseil national. M. Paul Torche est le sixième homme politique fribourgeois à présider la Chambre des cantons, succédant à MM. Henri Schaller (1893), Georges Python (1915), Emile Savoy (1928), Bernard de Week (1938) et Joseph Piller (1946).

La réception

Un train spécial amenait sur le quai I de la gare de Fribourg deux conseillers fédéraux, MM.

Celio et Bonvin, des délégations des Chambres fédérales et d'autres invités, et M. Paul Torche qui, le matin même, avait dirigé, dans ses nou¬

velles fonctions, les débats du Sénat helvétique.

Les autorités cantonales reçurent M. Torche à sa descente de train et un cortège se forma, dirigé par La Landwehr, corps de musique officiel de l'Etat de Fribourg, qui traversa la ville pour aboutir à la place de l'Hôtel de Ville, sous les acclamations d'une foule dense et enthousiaste.

Réaliser «l'égalité des inégaux»

Me Lucien Nussbaumer, syndic de Fribourg, adressa les mots de bienvenue et les félicitations de toute la population. Il remercia M. Torche de ses nombreux services au pays et émit le vœu que l'administration fédérale puisse, de par les pou¬

voirs accrus du nouvel élu, venir installer une petite partie de sa vaste organisation à Fribourg, pour le grand bien du développement économi¬

que de la ville et du canton.

M. Torche monta à son tour à la tribune d'hon¬

neur et exprima sa gratitude au peuple fribour¬

geois et à ses collègues du Conseil des Etats pour cette nomination dont il a maintenant la lourde tâche d'assumer les fonctions en esseyant de mon¬

trer aux confédérés le vrai visage de Fribourg. De par sa dualité linguistique et confessionnelle, il est favorisé dans les échanges avec les autres can¬

tons suisses; mais, malgré le développement croissant de son économie, la situation de Fri¬

bourg reste encore financièrement faible. M.

Photo Max Jendly

Au passage du corlthje, une foule dense et jeune salue el acclame «son» président.

(5)

de M. Torche

Natif de Cheiry (Broyé), sa commune d'origine, M. Paul Torche fit ses études secondaires au Collège St-Michel, puis ses études de droit à l'Université de Fribourg. C'est à Estavayer-le-Lac qu'il pratiqua ensuite le notariat.

En 1946, il fut nommé Conseiller d'Etat et assuma la direction du Dépar¬

tement de l'intérieur, de l'industrie et du commerce. A trois reprises, soit en 1951,1955 et 1960, il présida le gouver¬

nement. Il quitta le Conseil d'Etat le 31 mars 1966, après avoir contribué pendant 20 ans au développement de notre canton.

Sur le plan fédéral, c'est en 1947 que M. Paul Torche entra au Conseil natio¬

nal. En 1954, il quitta la chambre basse pour entrer au Sénat, où il présida la commission des affaires militaires, des finances et des affaires étrangères.

Dans l'armée, il effectua tous ses servi¬

ces et fut promu au grade de major. Il dirigea un bataillon pendant 5 ans puis fut libéré de ses obligations par man¬

que de temps.

Il fut le premier promoteur du mou¬

vement populaire pour le suffrage féminin. Parmi ses nombreux titres, mentionnons celui des Amis de l'Uni¬

versité, association qui joue un grand rôle dans le développement de la haute- école de Fribourg.

A la place Georges-Python, M. Torche, entouré (de gauche à droite) de MM. Nello Celio, con¬

seiller fédéral, et Paul Genoud, conseiller d'Etat et président du gouvernement frihour- geois, regarde passer le cortège.

M. Pierre Graber en gare de Fribourg.

Torche confirme sa volonté d'ouvrir largement les portes de notre canton pour le hisser au ni¬

veau des autres cantons suisses. Pour ce faire, les Fribourgeois doivent compter tout d'abord sur leurs propres forces, en ne les surestimant ni ne les sousestimant pas. C'est ainsi seulement que se réalisera «l'égalité des inégaux».

La journée se termina au restaurant de la Grenette où les autorités religieuses et politi¬

ques, fédérales, cantonales et communales, tin¬

rent à rendre hommage à M. Torche et à lui réitérer leurs vœux pour son mandat à la tête du Conseil des Etats, pour la période de 1959-1970.

mj

(Photo Pierre Charriôre)

Après sa nomination au Conseil fédéral Réception de M. Pierre Graber

à Fribourg

Le train spécial emmenant de Herne à Lausanne M. Pierre Graber, nouveau conseil¬

ler fédéral, fit une halte dans notre ville, le mardi 16 décembre 1 !)(>!). Sur le quai, on no¬

tait la présence de nos autorités. M. Paul Genoud, conseiller d'Etat, prit, la parole au nom du peuple fribourgeois et félicita le nouvel élu pour sa nomination qui fait grand honneur aux cantons romands. M. Pierre Graber le remercia en quelques mots et une verrée ami¬

cale fut offerte aux invités et aux personnali¬

tés accompagnant le conseiller. Le corps de musique de l'Ktat, la «Landwehr», agrémenta cette petite réception par quelques marches de son répertoire. Après un arrêt d'une demi- heure, le train quitta Fribourg pour Lausanne où une nouvelle et plus importante réception attendait M. Graber.

(6)

6

Vers une plus grande intégration des étudiants dans «la communauté» fribourgeoise

L'Université consciente du présent

Dies academicus

«new-style»

Le «Skiffle-Group» apporta un souffle de renouveau dans la formule 1969 du Dies academicus.

C'est en l'église Ste-Thérèse, paroisse dont l'Université fait partie, qu'a débuté le Dies aca¬

demicus 1969. Cette fête de son patron St- Albert-le-Grand est devenue, en fait, «le point»

de l'activité et de la politique universitaire, en même temps que l'ouverture de la nouvelle an¬

née d'études. L'homélie prononcée à cette occa¬

sion par l'abbé Otto Moosbriigger, Supérieur au Grand séminaire de Lucerne, traitait du thème

«Le chrétien et la société moderne».

Séance académique peu traditionnelle

Résolument poussé par son souci d'actualité, le R.P. Henri Stirnimann O.P., recteur de l'Uni¬

versité, donna un grand coup d'éponge sur la formule traditionnelle de la séance académique en l'entre-coupant d'intermèdes musicaux mo¬

dernes, donnés par deux groupes du Théâtre au Stalden, «le Skiffle-Group», sextuor de chan¬

teurs de folk-song (qui n'hésita pas à terminer son tour de chant par les notes d'ouverture du célèbre «Grüezi wohl Frau Stirnimaa»...), et le

«Max Jendly Jazz Trio».

Les U messagers du dialogue, MM. Pierre Béguin, Otto Kaufmann, Jean Kellerhals et Mlle Christina Schaub

Le recteur Stirnimann, pendant son rapport. Le recteur présenta un bref rapport sur l'an¬

née écoulée, relevant notamment l'effort porté sur la réforme universitaire et le dialogue entre le corps enseignant et les étudiants; sans le mini¬

miser, il espère une augmentation de l'appui financier de l'Etat de Fribourg et de la Confédé¬

ration à l'Université et à ses étudiants, 8% de ces derniers faisant leurs études avec la seule aide de leurs parents.

Autre nouveauté de cette séance académique, les exposés issus de réflexions préparées par un groupe d'étudiants et de professeurs, émis par Mlle Christina Schaub et M. Jean Kellerhals.

M. Bernard Béguin, rédacteur en chef du «Jour¬

nal de Genève», présenta auparavant un exposé sur le thème «le chrétien et les structures de la Société de demain», thème auquel M. Otto Kaufmann, juge fédéral à Lausanne, apporta la conclusion, levant ainsi la séance.

Photo Max Jendiy

Mao à la table du banquet Au cours du dîner qui suivit, le recteur Stirni¬

mann adressa les mots de bienvenue aux nom¬

breux invités, en particulier à Mgr François Charrière et MM. Paul Genoud, Georges Ducot- terd, conseillers d'Etat, Lucien Nussbaumer, syndic de Fribourg, les délégués du Hochschul- rat, M. von Allmen, vice-recteur de l'Université de Neuchâtel, Mgr Cantin, recteur du Collège St-Michel, et Louis Dupraz, président du Grand conseil fribourgeois. Ce dernier prit la parole et, dans un langage qui souleva par moments la réprobation de l'assistance, présenta le «problè¬

me à la mode» de LA CONTESTATION. Evo¬

quant le «Petit livre rouge» (non pas celui de M. Bachmann, mais bien celui de Mao...) il affir¬

ma que la contestation devait être étouffée, dans la mesure où elle n'était pas favorable à la politique appliquée par les dirigeants d'un système; mais il devait dire aussi que l'Université de Fribourg était évidemment au-dessus de ces

«vicissitudes des temps»...

La partie officielle de ce Dies, marqué par le dialogue, s'acheva par une lettre du président de l'UNES (Union nationale des étudiants suisses), évoquant à son tour, mais en d'autres termes, le problème de la réponse, dans l'optique de l'étudiant.

mj

(7)

Tourisme et politique

Le départ de

M. Jean-Paul Marchand

En novembre dernier, un communiqué du bureau de l'Union fribourgeoise du touris¬

me (UFT) informait la presse de la démis¬

sion de M. Jean-Paul Marchand, son direc¬

teur depuis 1965. En décembre, le même bureau annonçait la nomination à la tête de l'UFT de M. Bernard Morand, de Bulle, qui prendra en charge ses fonctions le 1er mars 1970.

Le départ de M. Marchand a provoqué une vive surprise à laquelle le communiqué évasif de l'UTF ne répondait qu'à moitié. En parallèle, M. Ferdinand Masset, député, proposait au Grand Conseil de porter la subvention à l'UFT de 100 000 à 200 000 francs ; cette proposition ne fut qu'à demi admise, elle aussi, puisque l'augmen¬

tation ne devait s'avérer que de 50 000 francs.

En ce début d'année 1970, une question écrite de M. André Bise, d'Estavayer, relança la polémi¬

que, s'en prenant «aux nombreuses promesses faites devant le Parlement fribourgeois». La réponse du Conseil d'Etat précisa que M. Mar¬

chand n'avait pas à informer le gouvernement de sa démission et des raisons qui l'ont motivée, mais reconnut que la modicité des moyens mis à disposition de l'UFT limitait les possibilités d'ac¬

tion de son directeur, le décourageant peut-être dans la réalisation de certains projets; le Con¬

seil d'Etat ajoutait que le tourisme, comme toute entreprise économique, était une oeuvre de lon¬

gue haleine dont il ne fallait pas attendre de ré¬

sultats spectaculaires dans l'immédiat, et que l'augmentation préconisée par M. Masset serait portée au budget de 1971. Ce qui reviendrait à dire que M. Marchand a fait preuve d'une impa¬

tience propre à sa jeunesse... ce dont nous dou¬

tons fortement au vu de ses réalisations adultes.

Le quotidien «La Suisse» parlait de politisation du tourisme, compte tenu de l'essence de la majorité rejetant la proposition de M. Masset;

il est certain que les difficultés financières ne sont pas la seule raison du départ de M. Marchand.

Hommage aigre-doux

Nous ne pouvons donc que nous contenter de rendre hommage au travail méritoire de M. Mar¬

chand, tout en regrettant de devoir le faire dans ces conditions.

A la tête de l'Union fribourgeoise du tourisme depuis le 15 juin 1965, M. Jean-Paul Marchand a su, en un temps relativement bref, poser les bases d'un développement vital au tourisme en terre de Fribourg, en lui inculquant un dynamis¬

me notoire qui devait aboutir à un essor certain.

Son efficace collaboration permit la création de nouvelles sociétés de développement... et le développement d'autres, existantes, qui surent profiter de ses conseils pour repartir avec un élan nouveau. Son sens de l'organisation, que d'aucuns traitaient de bureaucratique, dans ce domaine qu'il aimait et qu'il avait su situer à sa juste valeur dans le contexte fribourgeois, avait fait du tourisme une nouvelle et fort inté¬

ressante branche de notre économie.

M. Marchand quitte le canton pour d'autres tâches à la mesure de ses conceptions; Fribourg a encore perdu une valeur qui aurait dû pouvoir s'affirmer plus librement, dans cette branche qui - il faut s'en souvenir parfois - occupe la deuxiè¬

me place dans la balance revenus de nos nationaux.

m. j.

Cet instantané nous montre M. Marchand, au centre, en compagnie de l'Empereur d'Ethiopie, le Négus, lors de la visite de ce dernier en terre fribourgeoise, en 1966.

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La soirée du personnel de la BRASSERIE DU CARDINAL au Restaurant du Gambrinus à Fribourg, le 12 décembre 1969

Monsieur Jeun SIIÎS'IKK, di¬

recteur général, salue les par¬

ticipants et l'ait un tour d'ho¬

rizon sur l'activité de la liras- série. Pendant, l'exercice 1!M'>8/

Cardinal a passé du 31' au rang des brasseries suisses avec. .'WH Olli) hl de bière ( -f 5,7 %) l.es exportations ont considérablement augmen¬

té ( + 30 %) ainsi (pie les ven¬

tes de Sinalco ; + lo%) et celles d'eau Valser. Une com¬

mission des cadres el une com¬

mission des employés viennent, s'ajouter à la commission ou¬

vrière déjà existante, alors (|u'une charlre llxera les gran¬

des lignes de la politique et donnera de meilleures connais¬

sances de notre milieu profes¬

sionnel.

Lors de son allocution Monsieur Hernard HI.ANCPA1N (à gau¬

che), président du cons, d'adm., remercie tous les col¬

laborateurs du travail accom¬

pli ainsi (pie de leur lidélité.

Il expose ensuite les raisons pour lesquelles Cardinal a dé¬

cidé de se grouper avec d'au¬

tres brasseries.

Pour se maintenir dans la course il fatd rester concurren¬

tiel et réunir les forces pour assurer une gestion moderne tout en sauvegardant l'indé¬

pendance de l ent reprise.

Maquette et texte:

Brasserie du Cardinal

11 y avail une ambiance du tonnerre, tandis que la plus grande attention était vouée aux discours. Parmi les promotions de lin d'année, citons celles qui touchent, le siège central de Fribourg. Ont élé nommés fondé de pouvoir MM. ,1. K. Heyeler et H. Mudry : mandataires MM. A. Brilgger, II. Ca.uwaerts. K. Ilaesler el H. Schorro.

Monsieur Joseph AF.BISClll'.H, piés. de la Commission ouvrière constate entre autre avec plaisir que de grandes réalisations ont élé faites sur le plan technique. Il espère que le dialogue entre la direction et salariés de¬

vienne plus ouvert et fructueux et souhaite (pie la Hrasserie du Cardinal se développe toujours davantage et que les ouvriers en liénéticient aussi dans d'équitables propor¬

tions, de sorte que la réussite commerciale se répercute sur le bien-être social et au bénéfice de chacun. »

l.es retraités sont à l'honneur.

M. Philippe Yolery, Krihourg à gauche); M. Mario Scliira, l.ocoTI (au centre); M. Al¬

phonse Kgger. Fribourg à droite). Ils sont entourés de MM. Bernard Blancpain el .lean Sunier respectivement

el lp de g. à d.)

Photos Christoph Pulver

Monsieur Paul Bl'Cl.NAHD, secrétaire de la FCTA précise que sa présence n'est pas en contradiction avec la ligne de conduite re¬

cherchée par le mouvement syndical libre de notre pays. I,'isolement est un facteur négatif, ('.es contacts directs ne peuvent être (pie fa¬

vorables aux partenaires sociaux car ils aug¬

mentent la confiance réciproque et facilite¬

ront les dialogues lorsqu'il s'agira d'aborder les problèmes professionnels. Ignorer l'intérêt du patronat, c'est ignorer l'intérêt des mem¬

bres syndiqués.

« ... Je souhaite le meilleur succès à la Bras¬

serie du Cardinal et i\ ses nouveaux partenai¬

res pour le bien des entreprises elles-mêmes et pour celui du personnel qui y travaille ■>.

La fanfare de la Hrasserie se produisait avec brio. Le dévouement et le zèle des mucisiens furent récompensés par de chaleureux applau¬

dissements et par de la bière particulièrement bienvenue.

Monsieur Marcel SOTTAS, prés, de la Commission des employés, souhaite une plus étroite collaboration des commissions des salariés d'une part ainsi qu'un plus ample dialogue entre direction et personnel d'autre part, car. meilleure entente signifie meilleur travail. ▼

(9)

Photos Max Jendly S'ouvrir

à la population de Fribourg M. Hermann Eisner (photo ci-dessus), lors de la récente conférence de presse organisée par l'AMJF, retraçait un bref historique aboutissant à l'inauguration de la Maison du Botzet, le 31 mai 1969; il remercia toutes les personnes et les organisateurs qui oeuvrèrent à cette réussite, notamment le comité-bureau, le Conseil commu¬

nal et les jeunes de la ville. Il précisa encore que la Maison des jeunes tentait de s'ouvrir au grand public qui, trop souvent, la considère comme un ghetto où s'entassent des jeunes sans occupation réelle (sic).

5 contre 40

M. Georges Rouiller, vice-président de l'AMJF, fit part ensuite de la position actuellement déli¬

cate du comité dans le conflit regrettable oppo¬

sant les voisins à la Maison du Botzet. Comme on a pu le lire abondamment dans la presse locale, des voisins ont adhéré à une pétition en faveur de la fermeture immédiate de la Maison, sous pré¬

texte qu'elle provoquait beaucoup de bruit le soir; puis des lettres anonymes furent envoyées aux journaux; ce furent ensuite les plaintes qui affluèrent sur le bureau du syndic de la ville, voire à son domicile privé, en pleine nuit!

Soit, il faut reconnaître qu'il y a eu quelques abus. Peu. Le soir, la Maison ferme ses portes à 22 heures, selon le règlement établi par les jeu¬

nes même. Cette clause, quoique favorable à la douceur du sommeil des voisins, est assez discu¬

table; ces jeunes sont plus à leur place après 22

Moins de menaces, mais plus de soutien

La Maison des jeunes a besoin d'aide

Lors des dernières élections du Conseil d'Etat et du Conseil communal, tous les par¬

tis sans exception, conscients de l'énorme soutien électoral que représentent les jeu¬

nes de Fribourg et du canton, avaient affi¬

ché en tête de leurs préoccupations la — ou les — Maison de jeunes et l'organisation officielle des loisirs. Les élections passées, les OUI «encaissés», plus personne ne parla de ces réalisations. L'Association pour les Maisons de jeunes de Fribourg et environs (AMJF), présidée par M. Hermann Eisner, ne désarma pas et, avec le concours de la Commune de Fribourg, ouvrit la Maison des jeunes du Botzet, dont certains souhai¬

teraient déjà la fermeture prochaine.

heures à la Maison des jeunes que dans les bars ou autres tea-rooms. Mais enfin, le fait est là;

c'est le cas de presque toutes les Maisons de jeunes. Ce n'est qu'à deux ou trois occasions que les jeunes ont prolongé la soirée, en des cir¬

constances exceptionnelles; tel le passage d'un chanteur internationalement connu qui accepta, après son tour de chant, de passer quelques ins¬

tants en compagnie des jeunes, sans chanter une seule note, contraitement à la célèbre lettre anonyme. Est-ce là une pierre à jeter aux jeunes?

Il faut admettre trois choses. Tout d'abord les jeunes sont bruyants. Cela a été le cas de toutes les générations, depuis que le monde est monde. Il faut qu'ils puissent se défouler en des activités qui leur sont chères. Et la Maison des jeunes est l'endroit rêvé, où ils se sentent chez eux, entre eux, avec leur propre organisation, leur hiérarchie et leurs responsabilités, que trop d'adultes hésitent encore à leur donner. Ensuite, la Maison est mal placée; elle se situe entre plu¬

sieurs immeubles dont la contiguïté forme une caisse de résonnance dans laquelle tout bruit est amplifié. Il est dès lors normal que les manifes¬

tations enthousiastes de ces jeunes s'entendent des maisons voisines. Et enfin, les gens du quar¬

tier ne se plaignent pas. L'AMJF et le Fri- bourg-lllustré ont fait des enquêtes chez les voi¬

sins; 5 à 6 personnes seulement, sur plus de 40 ménages visités, ont fait des remarques réelles.

Il faut en déduire que les expéditeurs des lettres envoyées à notre confrère «La Liberté» souf¬

frent de dédoublement de personnalité allant jusqu'à la collectivitépersonnelle auto-suggérée.

Le Conseil de la Maison des Jeunes et le comité de l'AMJF n'ont qu'un seul désir; enterrer le calumet avec ce comité-fantôme, dont ils ne connaissent même pas la composition. L'oppo¬

sition systématique à l'existence de la Maison des jeunes ne ferait encore qu'enflammer les esprits de ses utilisateurs, alors qu'une co-exis- tence courtoise serait tellement plus facile.

La Maison des jeunes a besoin d'argent

M. Rouiller expliqua ensuite les difficultés que connaissent la Maison des jeunes et l'association- mère. L'aménagement d'un tel établissement requiert des installations spéciales: laboratoire photographique, atelier de menuiserie et de mé¬

canique, atelier de décoration, petit équipement théâtral, bibliothèque, discothèque, jeux, sans compterle matériel d'administration. FRIBOURG ILLUSTRE est allé voir sur place l'état actuel des locaux et présente quelques aspects peu relui¬

sants dont la Maison est victime, faute de capi¬

taux d'équipement (ci-dessous: à gauche, la bibliothèque, à droite, l'atelier)

Pour subvenir aux premiers besoins de la Maison des jeunes, les responsables du comité de l'AMJF ont dû cautionner personnellement un emprunt; en outre, les jeunes — apprentis, étudiants — ont laissé une partie de leur maigre argent de poche dans la caisse de la Maison.

C'est maintenant que les partis politi¬

ques, si éloquents lors de la dernière pério¬

de électorale, devraient tenir leurs promes¬

ses, d'autant plus que les nouvelles élections auront lieu le mois prochain...,

L'exemple de la Maison des jeunes a été suivi par les habitants de plusieurs quartiers, notam¬

ment — et on y revient toujours — ceux de l'Auge. Avec l'aide de Pro Fribourg, les jeunes ont aménagé une cave de la Samaritaine «Le Löchli», dont la clef se trouve actuellement sous le paillasson, faute de capitaux.

M. Eisner leva la séance par un appel aux so¬

ciétés et aux initiatives privées, de même qu'au Conseil communal, afin que puisse être continuée, par un soutien financier régulier et plus impor¬

tant, cette série de création de centres de loisirs, considérés partout ailleurs, à l'heure actuelle, comme services publics.

mJ

(10)

10

RAND

RAND

Le parking a été réalisé par les entreprises suivantes:

PROMOTEUR:

ENTREPRISE GÉNÉRALE:

TERRASSEMENTS:

BÉTON ARMÉ:

SOCCO S.A.

Société commerciale pour la construction S.A. Bureau technique. Organisation pour la promotion de la construc¬

tion. Fribourg / Lausanne

CONSORTIUM TASOC Tacchini S.A. et Socco S.A.

Entreprise générale Fribourg

SATEG S.A.

Société anonyme de travaux S.A. Routes et génie civil Fribourg

TACCHINI S.A.

Entreprise de construction Fribourg

CONSTRUCTIONS TACCHINI S.A.

(11)

Réussite de l'initiative privée Premier du genre à Fribourg

Le Grand Parking Grand-Places ouvert Le 22 décembre dernier, une centaine de

personnalités de la ville et du canton de Fri¬

bourg, parmi lesquelles on notait la présen¬

ce de MM. Paul Genoud, président du gou¬

vernement, et Lucien Nusbaumer, syndic de Fribourg, ont été conviées à l'inaugura¬

tion officielle du nouveau parking sous- terrain des Grand-Places.

Cette réponse bienvenue au problème de plus en plus complexe du stationnement des voitures en ville de Fribourg, qui con¬

cerne autant les habitants de la ville que les travailleurs venant de l'extérieur et les touristes de passage, a été accueillie avec la plus grande satisfaction, la surface de la ville ne pouvant plus, précédemment, assu¬

rer le parcage de tous les véhicules. Une seule solution pouvait dès lors être envisa¬

gée: l'utilisation du sous-sol pour le station¬

nement de longue durée, et de la surface pour les temps limités.

Réalisation privée

Le Grand Parking Grand-Places est le résultat d'une initiative privée, appuyée par les autorités communales qui, de plus en plus, envisagent comme solution d'avenir l'équipement du secteur mixte avec la collaboration du secteur privé.

Lors de l'inauguration, M. Albéric de Week salua les invités au nom du Conseil d'administra¬

tion de la société «Grand Parking Grand-Places SA» et remercia l'entreprise SOCCO et plus particulièrement M. César Tacchini, promoteur de cette réalisation, de la rapidité avec laquelle fut exécutée cette monumentale construction.

M. Tacchini prit alors la parole et remercia tous ses collaborateurs qui, par leurs grandes compé¬

tences, ont permis de mener à bien l'ouvrage dont on parlait depuis si longtemps. Il conduisit ensuite la visite du parking. C'est dans le bar à café, situé au rez-de-Chaussée, que les invités se retrouvèrent pour échanger leurs premières impressions sur la nouvelle construction.

Me Lucien Nussbaumer, syndic de Fribourg, prit la parole, exprimant sa satisfaction devant une telle réalisation technique, et se plut à souli¬

gner l'heureux résultat de la collaboration entre le secteur privé et public. Il ajouta que d'aucuns ont de la peine à comprendre cette politique du Conseil communal de Fribourg et préféreraient que la ville prenne elle-même de telles initiatives;

mais les tâches immédiates qui attendent Fri¬

bourg sont telles, plus particulièrement dans les domaines des écoles et de la circulation, que cette collaboration permet à l'autorité communale de les solutionner d'une manière plus rationnelle.

C'est encore cette méthode qui sera adoptée pour la construction de l'antenne collective, de l'Hôtel des Grand-Places, et du centrecommercial sous-terrain de la gare, toutes réalisations dont la décision est imminente. En outre, le Parking Grand-Places s'inscrit dans l'étude d'un plan de

quartier de ce secteur, avec l'artère qui reliera la rue St-Pierre au sommet de la Route Neuve, et de la réorganisation de la circulation dans toute cette zone de la ville. Enfin, Me Nussbaumer note l'heureuse installation de la Société de dé¬

veloppement au rez-de-chaussée du Parking, qui permettra un contact plus facile avec les habitants de la ville et les touristes de passage.

Les données de l'étude du parking

Le problème du parcage des voitures se posait de façon toujours plus grande à Fribourg. Pour parer au plus urgent, on avait essayé de trouver

de nouvelles places en surface, ce qui ne permet¬

tait, en fait, que de pallier pour quelque temps à la question des places disponibles.

En 25 ans, il faut pourvoir au stationnement de plus de 10 000 voitures. Ceci ne peut être envisagé que si, aujourd'hui déjà, on réserve les rares espaces libres pour aménager des parkings souterrains ou à étages, de 300 à 500 places, pour dégager le centre-ville; desservir les quartiers périphériques et la ville même sur l'artère prin¬

cipale Berne-Lausanne et sur la transversale Morat-Schwarzenburg; aménager de petits par¬

kings à stationnement de courte durée et agran¬

dir la zone bleue. Cette dernière facilite le sta¬

tionnement à courte durée, mais aggrave, par contre, la situation déjà précaire du stationne¬

ment à longue durée pour les propriétaires de voitures habitant ou travaillant en ville.

Le problème le plus urgent à résoudre était donc celui du stationnement à longue durée en plein centre de la ville. Le pointage que le bureau SOCCO avait effectué sur les Grand-Places et les rue adjacentes montrait un stationnement pro¬

longé d'une moyenne de près de 300 voitures.

SOCCO proposa alors une solution à l'échelle des besoins actuels et futurs d'une partie du centre de la ville, les Grand-Places, qui avaient toujours été prévues dans le plan d'aménagement de la ville pour la construction d'un garage sou¬

terrain.

Avec les moyens techniques dont dispose l'en¬

treprise Tacchini SA, l'opération put être menée à bien dans un temps record de 12 mois, sans entraver pour autant le trafic routier.

Les signaux, commandés par un compteur à impulsions enregistrant toutes les entrées et sorties de voitures, informe les usagers de l'occupation du parking

La structure du parking

Le Grand Parking Grand-Places ce compose

"'une rampe à ciel ouvert, d'une entrée avec

station-service, du parking de deux étages, de l'entrée pour les piétons et la circulation verti¬

cale, des locaux de service, (ventilation chauffa¬

ge, vestiaires, bureaux) et d'unesortie de secours.

Sa surface totale est de 6100 m2 pour un volume de 44 500 m3.

L'accès au parking s'effectue par une rampe qui permet, en même temps, l'accès aux camions derrière la Rue St-Pierre. Cette rampe, que Grand Parking Grand-Places SA a exécutée, part en face de l'entrée du supermarché Migros. Sa largeur est de 10,50 mètres, soit 3x3 mètres de chaussée et un trottoir large de 1,50 mètre, placé du côté parking. L'emplacement de cette rampe d'accès pour les magasins a imposé d'une façon impérative celui de l'entrée du parking.

Le parking même est à rangement droit sur deux niveaux auxquels deux demi-rampes per¬

mettent l'accès direct. Les voitures accèdent au parking depuis le niveauintermédiaire de la sta¬

tion-service. Les 2 étages du parking comportent au total 436 places, disposées à 90°. Leur dimen¬

sion est de 5.00 sur 2,40 mètres et les passages entre elles sont larges de 5 mètres. Cette dispo¬

sition a permis une construction rationnelle et économique, et facilite la fluidité du trafic dans le parking, condition essentielle pour une exploi¬

tation rationnelle et pour la commodité des usa¬

gers.

De la place pour 436 véhicules

(12)

12

Le projet et l'exécution de l'aménagement intérieur du

Tea-room du Parking des Grand-Places

ont été réalisés par

Fabrique de meubles et d'agencements

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(13)

La station-service

M. de Weck salue les invités et présente un bref historique du parking

Les usagers qui parquent à l'heure reçoivent d'un distributeur placé à l'entrée un ticket par- comat horodaté, avec impression de l'anneau de tarif pour le calcul automatique des taxes. La prise de ce ticket déclenche l'ouverture de la barrière d'entrée. A la sortie, le paiement se fait à la caisse, avec horodateur de sortie. Un contrôleur en actionne la barrière.

Au sous-sol se trouve une station de lavage automatique des voitures, avec séchage, effec¬

tuant l'opération en 3 minutes.

Des signaux lumineux indiquent en tous lieux à l'automobiliste les manœuvres à exécuter. De même, des signaux commandés par le compteur à impulsions s'enclenchent lorsque le parking est complet. Ces signaux sont placés avant la rampe d'accès extérieure.

Gros œuvre et installations La construction du Parking, d'un volume de 44-500 mètres cube, est constituée d'éléments préfabriqués composés de 88 piliers, 92 sommiers et 393 dalles. La surface de parcage est libérée de tout pilier. Elle est réalisé en dalles préfabriquées, dénommées Pi, d'une portée de 16 mètres, d'une largeur de 2,40 mètres (correspondant à la lar- gueur d'une place) et d'un poids de 12 tonnes.

Les fondations, le mur d'enceinte et le pavillon de la Société de développement sont exécutés

Les compartiments annexes (locaux de service) comprennent la ventilation et le chauffage, une sortie de secours, les vestiaires du personnel, un bureau d'administration, une caisse pour le con¬

trôle des voitures, l'escalier principal avec ascen¬

seur à l'usage des piétons et une station-service auto-shop.

En surface, à proximité immédiate du parking souterrain, il est prévu un nombre de 70 places de parc à durée limitée, ainsi qu'un certain nom¬

bre de places pour autocars, taxis, police, etc.

Ajoutons que toute la surface du rez-de-chaussée sera transformée en zone de verdure.

Enfin, une seconde étape, prévue pourfin 1974, comportera 128 places.

Le fonctionnement du parking Pour les abonnés qui louent des emplacements au mois, le numéro de la place est inscrit de ma¬

nière visible. Le contrôle d'entrée se fait au moyen d'une carte codée, introduite dans un lecteur, qui actionne la barrière d'entrée. Un détecteur d'impulsion contrôle l'abaissement de cette barrière après le passage du véhicule. La sortie se fait à la présentation de ladite carte à un lecteur de sortie.

L'installation de lavage des voitures; en 3 minu¬

tes, la voiture est brossée, lavée et séchée. No¬

tre photo montre le passage entre les gigantes¬

ques brosses.

D'un geste éloquent, M. Tacchini présente l'un des nombreux dispositifs d'aération du parking en béton armé, en construction traditionnelle.

Tous ces ouvrages ont nécessité un volume de béton de 1 900 m3 et de 155 tonnes d'acier; le seul poids des éléments préfabriqués est de 5900 tonnes.

La ventilation est destinée à éliminer les gaz toxiques des moteurs de voitures et, en hiver, à chauffer les locaux dont la température ne devra pas descendre en dessous de 5°C. Pour cette ventHation, l'air frais est pris à l'extérieur à raison d'environ 100 000 m3 par heure. Après avoir été dépoussiéré, cet air est puisé dans les différents locaux au moyen de ventilateurs cen¬

trifugés à turbines. Ces ventilateurs sont prévus à 2 vitesses, à savoir d'utilisation normale jour et nuit, et d'une vitesse plus élevée aux heures de pointe. Toutes ces installations sont actionnées par des moteurs électriques représentant au total 100 CV.

Le chauffage est assuré par 2 chaudières d'unes puissance totale de 900 000 calories à l'heure.

L'éclairage du parking est constitué par des tubes fluorescents anti-éblouissants, d'une va¬

leur de raccordement de 55 kw.

Un ascenseur électrique, situé à la sortie pour la circulation des piétons, permet une charge utile de 8 personnes ou 640 kg, à une vitesse de 1,2 mètre à la seconde, avec portes automatiques à deux vantaux s'ouvrant latéralement.

En outre, pour lutter contre d'éventuels in¬

cendies, un réseau de postes de secours a été installé, reliés entre eux par des conduites sè¬

ches qui permettent aux pompiers de raccorder

(14)

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Parking Grand-Places (suite)

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la société de Développement

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de l'automobile Genève

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Palais des Expositions Genève

Me Henri Droux explique les avantages de «son»

bureau dans les nouveaux locaux de la Société de développement, dont il est le délégué

leur camion-pompe à mousse directement au réseau du parking. D'autre part, des extincteurs à main individuels sont répartis sur l'ensemble de la surface. Enfin, le contrôle de l'éventuelle concentration des gaz carboniques toxiques est assuré par une installation automatique; là aussi, un dispositif d'alarme prévient tout incident qui pourait s'avérer grave.

Le Grand Parking Grand-Places a été bien étudié; au vu de l'explosion démographique de la ville de Fribourg d'une part, ainsi que de l'aug¬

mentation correspondante du nombre de véhi¬

cules d'autre part, il permettra de résoudre, pour quelques années, le problème du stationne¬

ment au centre de la ville, en attendant d'autre initiatives semblables dans les autres quartiers.

mj

Ont participé à la construction:

LEVA FRERES,'Corbières (FR) Carriers — Pierres artificielles Tél. (029) 3 85 45 (029) 2 71^24 G.^GOUGLERJ&'FILS, Fribourg

Ferblanterie — Couverture 9, chemin des Bouvreuils IGECO, Etoy (VD)

Industrie générale pour la construction GRUYERIA, Bulle

Fabrique de meubles et d'agencement Tél. (029) 2 88 55

VIANSONE S. A., Genève

Extincteurs automatiques Sprinkler CARSA S. A., Fribourg

Carrelage et revêtement — Route de Beaumont 4

Photos: Léo Hilb«r et Max Jendly

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ces, en créant dès 1962 les succursales de Payerne, d'Estavayer-le-Lac et — récemment — d'Avenches.

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18

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Promotion des jeunes coureurs automobile fribourgeois

L'écurie fribourgeoise

Le 19 décembre dernier, en présence d'an¬

ciens — et moins anciens — coureurs de renom tels que Bernard Blancpain, Toulo de Graffenried, Jo Siffert et Xavier Perrot, l'Ecurie fribourgeoise a tenu son assemblée générale sous la présidence dynamique de M. François Spicher. D'autres écuries ro¬

mandes y avaient été conviées, de même que les délégations du siège central de l'ACS et de la section de Fribourg.

Pourquoi une écurie fribourgeoise

Rappelant tout, d'abord les buis de l'Kcu- rie, ou plus précisément du «Groupement pour lu promotion et l'aide au sport automobile dans le canton de Fribourg», M. Spicher insis-

I,'activité de l'Kcurie ne s'arrête pas là.

I,'année 1970 sera chargée, elle aussi, puisque d'emblée deux manifestations importantes sont déjà annoncées: la course de côte de Fri- bourg-St-Anlon, patronnée par le quotidien

«La Suisse» et le cours de perfectionnement de conduite à Lignières. Ce dernier, ouvert à toutes les personnes désirant acquérir une plus grande sécurité sur les routes, sera orga¬

nisé en collaboration avec l'ACS et dirigé paru moniteurs compétents; d'autre part, une course facultative aura lieu l'après-midi, qui comptera pour le championnat fribourgeois.

Terminant son rapport, M. Spicher présenta le nouveau comité: François Spicher, prési¬

dent; Michel l'ignolet, vice-président; Phi¬

lippe Hey, trésorier; Domenico Neccia, con¬

seiller technique; Hernard Siffert, secrétaire;

Henri Midier et Guido Kaeppeli, membres assesseurs.

Photos Ci. Pulver

Les récompenses

Après que M. Daniel Fausel, délégué de l'administration centrale de l'ACS, eût pré¬

senté quelques aspects du nouveau champion¬

nat suisse de 1970, quelques récompenses fu¬

rent attribuées à certains membres de l'Ecu¬

rie:

Challenge Schneider: ce challenge récom¬

pense chaque année un coureur méritant du groupement fribourgeois; il a été remporté cette année par Georges Morand, sur Lotus, Klan Hacing Cat. Sport, suivi de François Spicher, sur Fiat Abarth 1000 CTSS Cat.

Grand tourisme, et de Mimmo Neccia, sur Austin Cooper 1300 S Cat. Tourisme II.

Performances en 1969: 1. Mimmo Neccia;

Georges Morand; 3. Leo de Graffenried.

Challenge du Championnat : ce challenge a été remporté en 1909 par François Spicher (voir Fribourg-Illustré de décembre 19(19).

Son palmarès: 1er: au Circuit de Lignières, Slalom national de Payerne, Course de côte de Naters-Hlatten, Slalom de liiere, Kpreuves spéciales du Rallye ACS; ie: au Slalom du Lac-Noir, Course de côte de Fribourg, Course de côte de Luzzone, Slalom de la Poya ; 3°: aux courses de côte de Chancy, de Roche- fort-La-Tourne, et (les Hangiers.

La projection du film retraçant la victoire de Toulo de Graffenried au Grand prix d'An¬

gleterre de 1949, ainsi que le lilm de la course d'Indianapolis 19(19, mit un point final à cet te soirée dont le vif succès ne peut qu'encoura¬

ger les responsables à poursuivre aussi sporti¬

vement leur activité, dans la même ligne - l'Kcurie est en bonnes mains - el dans les meilleures conditions.

»•j

Photo de yauche: François Spicher, Georges Morand et Mimmo Neccia : trois grands es¬

poirs du sport fribourgeois.

Ci-dessous: Invités de marque: de gauche à droite, Xavier Perrot, Jo Siffert, Toulo de

('•raffenried et Hernard Blancpain.

ta sur le sens individuel du ternie «promotion»

dans la mesure où tous les réels intéressés à ce sport trouvent une aide financière et techni¬

que de plus en plus importante de l'Kcurie, de même (|ue sur le sens large du terme, à savoir le soutien du développement le plus grand possible de ce sport d'élection dans le canton de Fribourg. Cette aide s'est concrétisée en 19(19 pur lu remise uux coureurs du 10% de la totalité des finances d'inscription payées dans l'année, alors qu'elle n'était que de "20% en 19(18... M. Spicher, continuant la lecture de son rapport, se félicita de la collaboration très étroite entretenue avec l'ACS, qui a admis un troisième membre de l'Kcurie au sein de su commission sportive.

Rétrospective de l'année 1969 Les membres du groupement ont participé, en 19119, à 103 courses, dont 3(1 slaloms, 19 courses de côte, 10 circuits et 8 rallyes. '23 de ces épreuves étaient valables pour'le cham¬

pionnat suisse, alors que 7 autres étaient d'im¬

portance internationale.

Les résultats sont brillants: 13 victoires, dont 3 en championnat suisse, 12 deuxièmes places et 9 troisièmes places; suns compter évidemment le riche palmarès de .Joseph Sif¬

fert, membre fondateur.

(19)

Palmarès 1969 des coureurs

de l'Ecurie fribourgeoise Le comité de VEcurie fribourgeoise : de gauche à droite, François Spicher,

Mimmo Neccia, Michel Pitjnolel, l'Iiilippe Hey, Henri Müller, Bernard Sifferl et Guido Kaepfieli.

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Palmarès de François Spicher: voir page précédente Mimmo Neccia

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Georges Morand Lotus Elan Racing

Léo de Graffenried Alfa Roméo 1750

Paul Blancpain Porsche 9LL S Guido Kaeppeli Matra Jet

1er 2me 3me 4me

1er 2me 3me 4me 1er

4me 1er 2me 3me 1er 4me

Mit-

Mar-

Philippe Rey 4me Austin Cooper 1300 S

course de côte nationale de holz-Kandersteg

course de côte internationale des Rangiers

course de côte de Fribourg course de côte internationale de Ollon-Villars (meilleur Suisse) course de côte de Chancy-Fron- tière

circuit de Hockenheim slalom de Bière

course de côte nationale de Roche- fort-la-Tourne

course de côte internationale des Rangiers

circuit de Hockenheim course de côte nationale du chairuz

slalom national de Payerne course de côte nationale de Mitholz-Kandersteg

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slalom de Genève slalom de Bière slalom de la Poya rallye de l'ACS slalom de Genève circuit de Hockenheim

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Festival de catch à Fribourg

•C-iïf"

^Vendredi 1'2 décembre, dans une ambiance fébrile, les meilleurs spécialistes de catch se sont mesurés à la Halle des Sports de Fribourg, devant un public qui, s'il n'était pas très nombreux, s'est révélé très attentif et connaisseur.

Cette rencontre, très spectaculaire et haute en images

«théâtrales», n'a pas démenti la définition même du catch,

«Catch as catch can», selon laquelle les concurrents «pren¬

nent comme ils le peuvent»; même si toutes les prises n'étaient pas autorisées, le jeu se déroula d'une manière très correcte, au grand plaisir de l'arbitre - qui avait fort à faire - et à la satisfaction du public.

Notre photographie: l'un des combats les plus animés de la soirée.

La soirée annuelle,de «jLa Freiburgia»

En décembre dernier, la Société fédérale de gymnastique FREIBURGIA a présenté à la Halle dos Sports de Fribourg sa soirée annuel¬

le. C'est devant une salle comble que les gym¬

nastes évoluèrent dans un programme varié:

les actifs travaillèrent en section aux anneaux balançant et individuellement à la barre fixe.

Les pupilles effectuèrent un exercice à 3 en¬

gins et se livrèrent avec ardeur à des courses d'obstacles. Les trois classes de pupillettes se signalèrent par des exercices à mains libres, des courses d'obstacles, des productions aux barres asymétriques, à la barre fixe et au banc suédois, et un ballet en costumes de bain 1900.

Les dames exécutèrent un préliminaire, une danse russe et un exercice au rythme lent, par¬

semés de difficultés. Les organisateurs avaient eu l'heureuse idée de compléter le program¬

me par une démonstration de trampolino;

deux juniors, Urs Baechler et André Rossi- nelli, qui participèrent aux championnats d'Europe, démontrèrent les mille et une possi¬

bilités d'utilisation de ce tapis élastique, de l'école de base aux acrobaties les plus osées. A l'issue de cette soirée, les moniteurs et moni¬

trices furent fleuris et remerciés des efforts fournis en 1969. Puis on se rendit au Gam- brinus, local de la section, où se déroulait le bal conduit par l'excellent TRIO 54 qui fit passer une agréable soirée aux amis de la

«DIA» (surnom familier de la Freiburgia). No¬

tons que, pour la deuxième année consécutive, l'idée des représentations à la Halle des Sports est très concluante, cette dernière offrant aux gymnastes une plus grande surface qu'en salle ou sur scène où ils ne pouvaient présenter que

des exercices individuels et, très difficilement, quelques petits exercices d'ensemble à effec¬

tif réduit. Cette soirée annuelle de la Freibur¬

gia a connu un succès sans précédent. Le tra¬

vail intense des organisateurs n'y est pas étranger.

jmd (Photos A. Philipona)

A gauche, exercice d'une pupiliette ; ci-dessus, brillante démonstration de trampolino.

(21)

l'ombre

chronique des fribourgeois du dehors

par gérardfbourquenoud

L'Alpée 1

de Lausanne vL.

Un jeune couple costumé qui chante fort bien l'Abbé Bovet.

Soirée familière des Fribourgeois de Lausanne C'est à l'Hôtel Occidental qu'a eu lieu la soirée

familière des Fribourgeois de Lausanne. Cette rencontre a remplacé la sortie d'automne qui n'avait pu être organisée à temps. Dans une salle pleine à craquer, chacun dégusta une choucroute garnie, alors que d'autres savouraient une fondue délicieuse. L'appel du comité avait été entendu par tous... Après la gastronomie, ce fut la partie récréative animée par M. Jean Gobet, secrétaire de la Société. Le chœur-mixte «L'Alpée» inter¬

préta de belles chansons de l'Abbé Bovet et du pays de Fribourg, sous la direction de M. Alphon¬

se Karth. Des membres de cet ensemble vocal ont également chanté séparément, pour la plus

grande joie des participants. M. Clément Dela- combaz, qui s'était déplacé d'Albeuve à Lausanne, a interprété seul de jolies partitions de la Gruyè¬

re. M. Marcel Dévaud, président, prononça une courte allocution pour dire sa satisfaction à ses compatriotes, fort nombreux à cette soirée. Et les conversations se poursuivirent jusque tard dans la nuit, dans une ambiance vraiment exceptionnelle. Le correspondant de Fribourg- lllustré, qui était présent à cette rencontre amicale des Fribourgeois de Lausanne, s'est promis d'y retourner une prochaine fois.

Texte et photo: G. Bd

M. et Mme Raymond Perroud Bâle

C'est en une excursion agréable que j'ai décou¬

vert, en suisse alémanique, bon nombre de nos compatriotes. Ma première escale a été à Bâle, ce petit territoire qui se rattache aux plaines de l'Alsace par sa flore. Son climat se distingue par sa grande douceur. L'industrie y fait vivre plus de la moitié de la population et le commerce est en augmentation constante.

Dans cette ville fort accueillante, j'ai eu le plaisir de rencontrer M. Raymond Perroud, qui m'a réservé un entretien très cordial. Né en 1920 à Versailles, mon compatriote est origi¬

naire de Macconens et de Berlens. Après avoir fait ses études et vécu en France jusqu'en 1939, il est revenu dans notre pays pour accomplir son service militaire. A la fin de celui-ci, il a œuvré à la Banque de l'Etat de Fribourg, puis émigré à Bâle-Ville, en 1945, pour occuper une place im¬

portante à la Banque cantonale de la cité du Rhin. En 1944, Raymond Perroud a épousé une jolie fille de paysan de Montagny-les-Monts, Mlle Germaine Bugnon. Ce foyer très uni a élevé une belle famille de quatre enfants qui sont bientôt tous «hors de la coquille», comme on dit chez nous! Le 11 septembre dernier, ce cou¬

ple a fêté ses 25 ans de mariage, nos félicitations!

Vice-président au comité de l'Association Joseph Bovet, membre du cercle fribourgeois et de la chorale de la Mission catholique française de Bâle, mon invité n'a pas de problèmes pour ses loisirs. Il aime aussi passer ses vacances à la mer, question de bronzer...

Abonné à notre journal depuis peu de temps, ce couple très populaire retrouve avec joie, quelquefois par année, sa terre d'origine. Et se joint parfois à un pique-nique en pays neuchâte- lois... Fribourg-lllustré lui formule ses vœux de santé et de bonheur.

L'Association Joseph Bovet communique:

Les villes et communes du canton de Fribourg ont été sollicitées en faveur de la souscription de la carte de Mem¬

bre-Ami de l'Association Joseph Bovet.

Il est réjouissant de constater que l'Administration des PTT retourne journellement à l'AJB des coupons de bulletins de chèques postaux munis d'un sceau communal ou de la signa¬

ture d'un boursier ou d'une personna¬

lité, désireux de sympathiser avec cette action et à la réalisation d'un program¬

me d'activité utile à l'Union des Fri¬

bourgeois du dehors. Le montant de cette carte-souvenir permet aussi de faire face à des problèmes d'ordre social très appréciés. Nombreux se¬

ront ceux qui auront le plaisir, au printemps prochain, de pouvoir con¬

sulter la liste des souscripteurs et de connaître les autorités des villages qui ont bien voulu donner une réponse favorable à la requête de l'AJB. De très sympathiques messages accompa¬

gnent d'ailleurs les versements. Le Comité de l'Association Joseph Bovet se fait une joie de remercier ici tous les généreux donateurs. G. Bd Activité 1970

Un appel est lancé auprès des prési¬

dents des sociétés et cercles affiliés à l'Association Joseph Bovet pour que le calendrier des manifestations de l'année 1970 soit fourni au plus vite à M. Max Pasquier, président de l'AJB, Plein-Soleil, 1816 Chailly-s/Clarens. A la réception des communiqués, ce der¬

nier établira une liste des anniversaires, fêtes spéciales et sorties récréatives, qui sera distribuée lors de l'assemblée des délégués du 31 mai à Couvet.

Ce calendrier permettra d'éviter un cumul des manifestations aux mêmes dates et facilitera aussi les rencontres qui sont prévues.

Relevons déjà celles qui sont an¬

noncées:

Cinquantenaire de la Société Fri- bourgeoise de Berne; cinquantenaire du Cercle Fribourgeois de Genève et le 25e anniversaire du Cercle Fribour¬

geois de Nyon. G. Bd

(22)

22

\

THÉÂTRE LIVIO - DÉCEMBRE 1969 Phoco Max Jendly

9 questions à Guy Bedos et Sophie Daumier

Sophie Daumier: plus expressive que B.B.

Guy Bedos et Sophie Daumier, deux noms synonymes de rire et de bonne humeur, synonymes aussi d'«esprit français». On n'a pas oublié les sketches désopilants de Guy Bedos seul («Le Boxeur; Fils à papa»).

Guy Bedos était déjà un personnage bien particulier, avec sa façon comique de plisser les yeux et son accent pied-noir. Sophie Daumier, elle, fut d'abord une comédienne très parisienne au théâtre («Patate» de Marcel Achard) et au cinéma (

). Elle possède le

«sex-appeal», mais aussi un don comique certain, les spectateurs du Livio ne le démen¬

tiront pas!

Ils sont là, souriants. Sophie Daumier, éclatante symphonie en blond et noir, beaucoup d'airs de Brigitte Bardot, mais un visage nettement plus expressif. Guy Bedos, petit, brun, très mince dans son cos¬

tume impeccablement coupé, une figure pétillante de malice. Ils viennent de faire rire une salle entière deux heures durant.

Ils ont bien voulu répondre à nos questions.

— «Bedos-Daumier», qu'est-ce que c'est?

— Plus qu'un tandem comique, nous sommes un couple. Un couple d'artistes et un couple dans la vie: un homme et une femme qui s'aiment.

— Travaillez-vous ensemble depuis longtemps?

Comment vous est venue l'idée de travailler en¬

semble?

— Cela fait environ U ans que nous travaillons ensemble. Tout a commencé par un film, «Dra¬

gées au poivre», que nous avons fait ensemble.

Notre démarche a été absolument spontanée et naturelle. C'était normal qu'on travaille ensem¬

ble. Indépendamment du fait que nous nous ai¬

mons bien (rire), il y a entre nous un contact artistique, une harmonie, aussi bien sur le plan physique que sur le plan professionnel. Nous adorons jouer ensemble. Après 8 ans de vie commune, nous nous entendons toujours aussi bien. On s'aime, quoi! Je ne sais pas si nous som¬

mes bons, mais si nous sommes mauvais nous le sommes de la même façon.

— N'en avez-vous jamais assez d'être toujours ensemble?

— Jamais (en chœur).

Guy Bedos: l'esprit français avec une touche pied- noir.

— Est-ce que c'est aussi drôle chez vous que sur la scène?

— Pas toujours, mais c'est plus facile à deux.

Si l'un est découragé, l'autre lui remonte le mo¬

ral. Il est rare que les deux tombent ensemble.

Si vous voulez, on se traîne un peu l'un l'autre!

Notre vie est angoissante, dans ce sens que nous avons toujours peur que le public un jour aime moins ce que nous faisons; mais elle est aussi terriblement excitante. En tous cas, il est cer¬

tain que 2, c'est beaucoup mieux qu'1.

— Avez-vous le trac?

— Oui, terriblement. Çà vous tombe sur la tête tout d'un coup. On a en même temps peur et envie de monter sur scène.

— Avez-vous l'impression de communiquer avec le public?

— Absolument. Sauf s'il nous boude.

— Préférez-vous une salle hostile ou indiffé¬

rente?

— Nous ne connaissons ni l'un ni l'autre. Mais tous les deux doivent être horribles.

— Aimez-vous le public suisse?

— Oui, beaucoup. Il réagit très bien.

— Quels sont vos projets?

— Un film-maison. Ecrit par nous et tourné par Dirk Sanders. Deux films pour Guy en tant qu'ac¬

teur et un contrat à Bobino avec notre récital.

Bedos-Daumier: plus par plus égale plus!

fi

Concert d'hiver 1969 de la Landwehr, Fribourg Le Corps de Musique de Landwehr, que dirige M. Oscar Moret (notre photo de droite), a donné son grand concert annuel le samedi soir 20 décem¬

bre 1969. Ce concert connut un remarquable suc¬

cès en auditoire et en qualité musicale. Le concert comportait, en première partie, des oeuvres modernes, assez peu connues des audi¬

teurs. Citons en particulier une oeuvre du direc¬

teur O. Moret, «Diptyque de la Nativité» qui, par ses arrangements modernes de mélodies de plain-chant, mettait en valeur tous les registres d'instruments. La deuxième partie comportait un Divertimento de Haendel, interprété par 5 instrumentistes; cette musique démontra au public la qualité des solistes de la société. Termi¬

nant par la célèbre musique du film «Mary Poppins», la Landwehrfut longuement applaudie et offrit au public deux bis. Cet aboutissement triomphal de plusieurs semaines de travail in¬

tense ne peut qu'encourager les musiciens et leur directeur à progresser constamment dans ce noble et bel art qu'est la musique.

jmd

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