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Dimanche 27 Août 1893.

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Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l .

Septième Année. — N

0

69.

P r i x d u n u m é r o 10 c e n t i m e s

Dimanche 27 Août 1893.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 27.

A B O N N E M E N T S

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Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—

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» de l'étranger 25 » » » Minimum d'une annonce 50 cent.

Les anno es se ]iii(iii o n n u Organe de la Société intercantonale des Industries du Jura, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle

et des Syndicats professionnels.

La Suisse à l'Exposition universelle de Chicago en 1893

L'Industrie de l'horlogerie du pays. — Deux Expositions collectives. — Expo- sitions historiques de Patek Philippe

& C

ie

. — Les Exposants de Genève et environs. — La Chaux-de-Fonds, Le Locle, St-lmier. — Parties annexes pour montres et outils pour horlogers.

tion de montres et broches émaillées et incrustation de pierres précieuses. A Paris la maison avait la médaille d'or et dans bien des expositions, des prix dis- tingués.

Dans l'Exposition collective de Genève sont comprises les maisons suivantes pour l'horlogerie et les parties annexes : Wagnon frères, aiguilles faites à la

main

. as.*

L'article suivant, que nous donnons en traduction, est extrait de la Schiveizer Amerikanische Zeitung, de New-York.

Nous avions pris des arrangements avec des Suisses allant visiter l'exposition de Chicago, mais les articles promis ne nous étant pas parvenus, nous en som- mes réduits à prendre, dans les journaux américains, des compte-rendus plus ou moins exacts et complets:

La collection de J. Ferrero peut être classée comme la plus intéressante. Il est artiste et décorateur, et a sa renom- mée tellement laite en Amérique, qu'il est surchargé de commissions. Il a fait lui- même une montre de poche représen- tant une valeur de $ 1500.

Il a fait lui-même plusieurs boites de montres avec décoration spécialement pour l'exposition. L'une représente les caravelles de Colomb et une autre le Président Clèveland.

S. Glatou*) a une collection de mon- tres émaillées avec diamants incrustés, l'ne montre, la plus petite du monde, a la grandeur d'un gland, mais coûte

^300.

A. Golay-Leresche & fils, exposent une cassette en argent avec couvert émaillé, sur laquelle est dessinée une noce floren- tine. Le tout est artistement fait et le prix de g 1200 n'est pas trop cher.

La maison présente une riche collec-

*) Nous ne trouvons pas ce nom dans le ca- talogue officiel des exposants.

Boulanger, Maillard & C

ie

, collection dis- tinguée de cadrans émail.

R. et E. Leisenheimer frères, aiguilles.

Yautier & fils, limes; J. Marx-Servet- Limes.

C. A. Milliet, ressorts; More & Meroz, cadrans.

A. Herzog, ressorts; Ch. Dufaux, spi- raux.

P. Guye & C

ie

, spiraux; ïschumy, fils, brosses et autres fournitures.

L.-E. Junod, à Lucens, Vaud, est expo- sant dans ce groupe et mérite une men- tion spéciale, parce qu'il fournit à l'Amé- rique, la plus grande partie des pierres précieuses pour l'horlogerie. Dans son exposition on voit toute sorte de joaille- rie et imitation avec incrustation de pier- res précieuses et de figures or.

Pas moins intéressante que celle de Genève est l'Exposition collective des Neuchâtelois. Exposants de La Chaux- de-Fonds, du Locle, de St-lmier dans le canton de Berne et d'autres endroits re- nommés du Jura. Le représentant com- mercial de ce groupe est Monsieur Jules Jeanneret. A notre visite dans cette divi- sion nous remarquons l'exposition de MM. Francillon & C

ie

, de St-lmier, qui exposent les montres «Longines» renom- mées, ayant comme marque le nom de la fabrique.

Jeanneret frères de St-lmier, exposent une spécialité de montres compteurs pour courses ou concours.

Fréd.-Julien Sagne, de La Neuveville, expose des montres répétitions.

P. Brunner-Gabus, au Locle, n'a qu'un chronomètre exposé, lequel est pourvu de 53 rubis et 2 saphirs avec ornements de joailleries; sa valeur est de 600 dollars.

G. Jeanneret et E. Kocher, de La Chaux-de-Fonds, font voir des montres à répétition de la valeur supérieure de 1000 dollars.

Borel&Courvoisier, de Neuchâtel, pré- sentent toutes sortes de montres.

Paul-D. Nardin, du Locle, le plus cé- lèbre fabricant de montres, expose peut- être les plus chères montres de poche;

prix $ 2000; plusieurs ont sur les deux fonds des allégories, gravées sur argent oxydé. Il expose encore un grand nom- bre de montres, ainsi que des chronomè- tres de marine, avec améliorations, que connaît seule cette maison.

J.-Alfred Jurgensen, du Locle, a un grand choix de belles montres pour con- cours de courses.

Louis Rozat-Muller, de La Chaux-de- Fonds, expose une quantité de petites montres de dames très élégantes; la plus grande partie est vendue.

Clémence frères, de La Chaux-de- Fonds, montrent de magnifiques choses, 10 montres papillons, cygnes et fleurs, et. une toute petite montre dans une bague.

Paul Matthey-Doret, du Locle, expose des montres, munies de bulletins super- bes de l'Observatoire.

Piguet, Guillaume <SL C

ie

, au Sentier, exposent de très fins chronographes à répétition, qui montrent le quart d'une seconde.

Droz-Jeannot fils, des Brenets, fait voir de magnifiques montres, garnies avec saphir et pierres précieuses.

Maurice Ditisheim, de la Chaux-de-

Fonds, expose des montres à répétition

avantageuses, garnies de diamants et per-

(2)

290 LA FÉDÉRATION HORLOGiJRE SUISSE les, et ornées de copies de tableaux du

Salon de Paris.

Gindrat-Delachaux, de La Chaux-de- Fonds, des grandes montres et des mon- tres calendriers.

Alcide Baume, des Bois, a reçu de l'Observatoire de Kew, la grande distinc- tion pour la précision des montres qui sont exposées ici.

Gh. Couleru-Meuri, de la Chaux-de- Fonds, expose une spécialité de montres pour voitures.

Z. Perrenoud &'fils, de la Chaux-de- Fonds, exposent un bon choix de petites montres en or, finement gravées.

Wuilleumier frères, de Renan, ont une collection de montres que l'on n'a pas besoin de remonter, ce travail se fait de soi-même.

Fritz Châtelain, de Neuchâtel, est prêt à nous fournir des pédomètres qui an- noncent le parcours par mètre que l'on fait pendant le voyage.

Weill & C

ie

, de la Ghaux-de-Fonds, ont exposé des montres, dont une mon- tre l'heure de sept villes différentes.

A. Graizely, de La Ferrière, surprend avec diverses nouveautés de montres marchant pendant huit jours, genre qui n'a pas figuré à l'Exposition de Paris.

A. Ditisheim et frères, de St-Imier, ex- posent toutes sortes de montres intéres- santes.

Droz & G

ie

, de St-Imier, ont un grand choix de montres diverses.

A. Sclrweingruber, de St-Imier, expose des ressorts.

Bàhni & C

i0

, de Bienne, exposent des spiraux, dont ils font une grande expor- tation aux Etats-Unis.

Richardet frères, de La Chaux-de- Fonds, des aiguilles.

Fr. Klingelfus,deBâle, des montres pour guets de nuit ou de jour et pour fabri- ques.

A un point de vue général, l'exposi- tion de montres suisses peut être consi- dérée comme étant de la plus grande beauté et de la plus grande richesse.

Aux fédérations et syndicats ouvriers horlogers.

On nouspriede reproduire la circulaire dont le texte suit:

Chers Camarades,

En présence des conflits successifs dont paraissent être menacés nos fédérations et syndicats ouvriers horlogers, nous vous ren- dons tout spécialement attentifs aux dispositions concernant les grèves, contenues dans les art. 22 à 26 ci-aprés, des statuts de la Fédération des syndicats professionnels:

Art. 22. — Un syndicat qui a l'intention d'en- treprendre une grève doit en première ligne prévenir le comité central de la fédération res- pective, là où elle existe, et dans tous les cas en informer le comité central de la fédération suisse des syndicats professionnels, en lui fournissant exactement les renseignements s u r :

Io les salaires ;

2° la journée de travail;

3° Ie nombre d'ouvriers occupés dans la localité;

4& le nombre éventuel des participants à la grève en prévision; combien sont céliba- taires et combien mariés.

Art. 23. — Une grève ne peut être décrétée qu'avec l'essentiment du comité central de la fédération respective et du comité central des syndicats professionnels; cet assentiment ne sera accordé qu'après une enquête sur Ia si- tuation et une tentative d'arbitrage.

Art. 24. — Les comités respectifs prendront toutes les mesures nécessaires pour soutenir les grévistes et éloigner les ouvriers à la recherebe de travail qui pourraient nuire à la grève.

Art. 25. — Au cas où deux syndicats mani- festeraient en môme temps l'intention de faire grève, on tiendra compte en premier lieu de la demande du syndicat dont la situation quant à l'état des salaires est la plus mauvaise, ou dont le renvoi de la grève aurait pour con- séquence derendre lasituationencoreplus dan- gereuse.

Art. 26. — Pour avoir droit aux secours de la fédération, en cas de grève, un syndicat doit faire partie de la fédération des syndicats pro- fessionnels, depuis trois mois ύΐι moins avant la décision d'une grève.

En application conforme des dispositions ci- dessus et des statuts de Ja fédération ouvrière horlogère, le comité central de la fédération des syndicats professionnels, dans sa séance du 8 courant, a résolu de transférer, dans une certaine limite ses propres compétences au comité directeur de la fédération ouvrière horlogère, dans les conflits et grèves qui sur- giront dans l'industrie horlogère.

Fn portant ces dispositions à votre connais- sance, nous devons vous déclarer que nous observerons, en cette matière, strictement les prescriptions sus-mentionnées des statuts et qu'aucune grève ne pourra être sanctionnée avant que les formalités prévues n'aient été rem- plies. Nous rendons surtout attentives toutes les organisations ouvrières horlogères à l'art.

26, qui exige une participation préalable de trois mois au moins avant la décision d u n e grève.

Bienne, le 22 août 1893.

Le comité directeur.

Exposition de Chicago.

Une fête. — La direction de l'exposi- tion de Chicago a réservé la date du 25 août pour une grande fête consacrée à la race africaine. Ce jour-là, Chicago aura l'aspect d'une ville noire. Des ar- rangements sont faits avec les compagnies de chemin de fer pour amener de tous les points du pays les gens de couleur.

Un grand festival aura lieu dans la salle des fêtes. Des artistes nègres y exé- cuteront des morceaux de musique com- posés par des gens de couleur, entre autres plusieurs scènes de l'opéra la Case de l'Oncle Tom.

La fête sera terminée, le soir, par des discours prononcés par Frédéric Douglas et d'autres orateurs nègres érainents.

La Chute de Henri-B. Némitz, à la fin mis de côté.

On lit dans le journal Schweizer Ame- rikanische Zeitung, de New-York, l'ar- ticle suivant, que nous donnons, en tra- duction :

c Nous avons déjà annoncé le cas de

M. Henri-B. Némitz, ex-agent des mai- sons d'horlogerie de Genève à l'exposi- tion universelle de Chicago, lequel est rentré un peu forcément de Toronto (Ca- nada) à Chicago, Le résultat de l'inven- taire fait de l'exposition suisse est en sa faveur, tous les objets que l'on croyait enlevés après le départ de Némitz se sont retrouvés jusqu'à 2 montres.

« L'affaire désagréable pour toutes les parties, et qui a fait beaucoup de bruit, peut être considérée comme liquidée. Au 5 août après des discussions, auxquelles assistaient le consul suisse M. A. de Clarapède, M. Némitz pouvait aller où il voulait sans être importuné.

« M. Bruisnel qui avait été chargé par Némitz de l'entreprise de l'exposition suisse, recevait de ce dernier le solde de fr. 8000, comme aussi N. contentait

Oncle Sam's par un dépôt de 600 dollars pour la garantie des droits d'entrée et de douane. Les autorités suisses déclaraient vouloir s'abstenir d'autres poursuites.

«Némitz avait entrepris l'installation de l'exposition suisse pour fr. 88.000 et son sous-entrepreneur faisait ce travail pour fr. 35.000, il lui reste ainsi un bé- néfice de fr. 53.000. »

Le Genevois de samedi publie sur ce sujet les lignes suivantes:

D'après nos derniers renseignements, il faut se montrer très réservé dans l'af- faire Némitz, et les négociants genevois feront bien de n'accepter les dires de leur agent révoqué que sous bénéfice d'in- ventaire.

Malgré sa mise en liberté après une arrestation provisoire, sa conduite est loin d'être claire. Nous n'en disons pas davantage, estimant que c'est au Dépar- tement des Affaires étrangères à éclairer l'opinion sur ce regrettable incident, lors- qu'il aura en mains touts les éléments de la cause.

Nouvelles diverses

A C h i c a g o . — Un immense incendie a éclaté à Chicago dans la nuit de jeudi à ven- dredi à la rue Supérieure. 250 maisons ont été détruites; près de 5000 personnes sont s a n s asile. Il n'y a eu que deux morts.

Grève.

On lit dans la Feuille d'Avis des Montagnes: Le conflit qui avait surgi entre M. G. Favre-Jacot et ses ouvriers remonteurs, a pris fin aujourd'hui jeudi, par un arrangement intervenu entre le chef de la fabrique des Billodes et Ie Syndicat des remonteurs, grâce à l'in- tervention de M. Robert Comtesse, chef du Département de l'Industrie et de l'A- griculture.

Aux termes de cet arrangement, il pourra être introduit dans la Fabrique des Billodes, pour les ouvriers remon- teurs, en lieu et place de la tarification

aux pièces, un autre mode de rémuné-

(3)

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 297 ration reconnu aussi équitable, com-

portant le maintien des prix actuels et consistant dans le paiement à la jour- née.

Les ouvriers reconnaissent d'ailleurs que M. Georges Favre-Jacot a toujours cherché à sauvegarder les intérêts de l'industrie par le maintien des prix et des salaires, et la supériorité de ses produits, et regrettent ce qui a pu, dans ce conflit, offenser ses justes suscepti-

bilités.

En conséquence de ce qui précède, le travail, qui avait été suspendu, a été re- pris vendredi 25 août.

France-Thibet

R e s s o u r c e s c o m m e r c i a l e s e t o b j e t s d ' é c h a n g e .

Mgr Biet, évoque du Thibet a fait à la Société d'économie industrielle et commerciale, sur les res- sources commerciales de cette contrée, une conférence, dont voici le résumé :

Le Thibet est un pays essentiellement com- mercial : il l'est par essence a u t a n t que par nécessité. Le Thibètain, du haut en bas de l'échelle sociale, ne pense absolument qu'au commerce. Seulement ses qualités commer- ciales, par suite de l'organisation môme du pays ne trouvent que peu d'occasions pour une expansion extérieure. Le Thibet est divisé en une vingtaine au moins de petits royaumes autonomes : c'est quelque chose comme une

« France féodale ». Le commerce, qui est très actif, se fait presque exclusivement de petit royaume à petit royaume. Chaque principauté

donne ses matières premières au voisin en échange de ses produits fabriqués.

Le plus pauvre Thibètain possède au moins trois ânes qui constituent la plus claire partie de son avoir et qui sont son moyen de com- merce. Le riche a u r a trente ou quarante m u - lets, si ses affaires prospèrent, il devient in- sensiblement chef de pays. C'est l'aristocratie commerçante. L'habitant des hauts plateaux est nécessairement nomade; il va planter sa tente au milieu des pâturages où il élève ses troupeaux, son unique capital. Il n'y a pas de placement de fonds au Thibet; la fortune s'é- value au moyen des têtes de bétail ou de mulet et du nombre de tentes.

Quant a u x chefs de pays — anciens mar- chands, — ils vivent honnêtement des courta- ges qu'ils prélèvent sur le passage des c a r a - vanes. Ces tributs douaniers sont empreints d'un caractère démocratique : les modestes caravanes au-dessous de cinq ou six ânes ne les acquittent point.

L a religion au Thibet n'est pas incompatible avec le commerce. Le L a m a s'intitule pieuse- ment homme de prière, mais tout homme de prière au Thibet est doublé d'un homme de négoce. Chaque Lamaserie (réunion de Lamas) entretient une caravane de mulets qui lui per- met de se livrer lucrativement au commerce, pour lequel leurs prérogatives religieuses leur sont un utile auxiliaire. Quand elle a un stock de thé à placer elle le répartit entre les fa- milles riches au prorata et les invite à venir en prendre livraison soit au comptant, soit par obligations à termes.

Le Thibètain se montre friand de certains articles français : les stéréoscopes, les boites à musique, les coucous, les jouets mécaniques, etc. L'Angleterre, très pratique, les a inondés de boutons d'uniformes français dont ils sont très amateurs. Les fréquentes modifications

d'uniformes ont facilité cet écoulement. Ils sont aussi curieux de tapis, de draps a u x cou- leurs voyantes, vert, orange, pourpre princi- p a l e m e n t

Les Chinois et les Anglais se disputent n a - turellement cette grosse clientèle pour l'écou- lement de leurs thés. Mais ils laissent l'un et l'autre de côté deux branches très importantes de négoce : les cuirs et les lainages.

Procédés industriels

M o y e u p o u r r e c o n n a î t r e l e v r a i d i a - m a n t . — P o u r qu'un diamant soit vrai il faut qu'après exposition préalable à la lumière de l'arc électrique, puis fretté sur un bois, de l'é- toffe ou du métal il devienne phosphorescent dans l'obscurité.

C o m m e n t o n d é v i s s e u n e v i s r o u i l l é e . — Pour dévisser une vis rouillée, il suffit de chauf- fer la tète de cette vis. On fait rougir au feu une petite tige ou une b a r r e de fer, plate à son extrémité, et on l'applique pendant deux ou trois minuteSjSurla tête de lavis rouillée; a u s - sitôt que la vis est chauffée, on peut la retirer avec un tournevis aussi facilement que si elle venait d'être mise en place.

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