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878 FMHL’introduction du TARDOC ne doit entraîner aucun coûtsupplémentaire

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Academic year: 2022

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(1)

Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch

29 –3 0 1 5. 7 . 2 02 0 877 Editorial d’Urs Stoffel

Une étape décisive vers l’approbation du TARDOC

882 FMH Coronavirus:

situation des médecins en Suisse

920 «Et encore…»

par Hermann Amstad

«Thursdays for Future»

878 FMH

L’introduction du TARDOC

ne doit entraîner aucun coût

supplémentaire

(2)

Plan d’études pour les écoles professionnelles

et programme de formation en cours interentreprises

Juste à temps pour le début de la nouvelle année scolaire

Accent mis sur la mise en lien de la matière pédagogique de l’école professionnelle, avec la formation en entreprise et la formation en cours interentreprises

En allemand et français

Version imprimée et eBook

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NOU- VEAU!

SOMMAIRE 873

Rédaction

Dr méd. vét. Matthias Scholer (Rédacteur en chef);

biol. dipl. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Julia Rippstein (Rédactrice version imprimée et en ligne);

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr oec. Urs Brügger;

Prof. Dr méd. Samia Hurst; Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH;

Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH;

Dr méd. Daniel Schröpfer, membre de la FMH;

Charlotte Schweizer, cheffe de la communication de la FMH;

Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH;

Rédaction Ethique

Prof. Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.;

Prof phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Prof. Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Santé publique, épidémiologie, biostatistique Prof. Dr méd. Milo Puhan

Rédaction Droit

Dr iur. Ursina Pally, cheffe du Service juridique de la FMH

FMH

EDITORIAL: Urs Stoffel

877 Une étape décisive vers l’approbation du TARDOC  QUESTIONS TARIFAIRES: Christian Oeschger

878 L’introduction du TARDOC ne doit entraîner aucun coût supplémentaire  COVID-19: Nora Wille, Jürg Schlup

882 Coronavirus: situation des  médecins en Suisse 

REMED: Mirjam Tanner

885 De la difficulté de faire face seul-e aux transitions de carrière 887 Nouvelles du corps médical

Nécrologie

889 In memoriam Georges Spinnler (1931–2020)

Organisations du corps médical

ASMP: Gabriel Schnetzler

892 Neues Weiterbildungsprogramm in Pharmazeutischer Medizin

Courrier / Communications

895 Courrier au BMS

897 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

899 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement

(3)

Unterhaltung und Spannung aus der Feder von Ärzten

Kalte Allianz

von Telemachos Hatziisaak Sabotageakt

von Telemachos Hatziisaak Rosas Blut

von Peter Hänni Der Kardinal hinkt von Marc Gertsch

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LESENS - WERT

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SOMMAIRE 874

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Nina Abbühl, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, www.emh.ch

Annonces:

Markus Süess, Key Account Manager EMH, tél. +41 (0)61 467 85 04, markus.sueess@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, abo@emh.ch Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

Le nom de l’auteur doit dans tous les cas être indiqué de manière claire et transparente. L’utilisation à des fins commerciales peut être possible uniquement après obtention explicite de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Impression: Vogt-Schild Druck AG, https://www.vsdruck.ch/

Tribune

INTERVIEW: Julia Rippstein 909 La reconnaissance, et après?

COMPTE RENDU DE CONFERENCE: Therese Stutz Steiger, Bérengère Rozier Aubry 911 Vivre avec des os de verre

DROIT: Valérie Junod, Shirin Hatam, Etienne Colomb, et al.

913 Rente AI et addiction: du mieux?

918 Spectrum

Horizons

SOUS UN AUTRE ANGLE: Bernhard Gurtner 919 Schnapsideen und Maskeraden

Et encore…

HERMANN AMSTAD 920 «Thursdays for Future»

BENDIMERAD

(4)

Une étape décisive vers l’approbation du TARDOC

Urs Stoffel

Dr méd., membre du Comité central de la FMH, responsable du département Médecine et tarifs ambulatoires

Le 25 juin, nous avons remis au Conseil fédéral le nouveau tarif TARDOC avec un concept commun d’introduction neutre en termes de coûts.

Le TARDOC version 1.1 n’attend plus que son approbation par le Conseil fédéral!

Il y a un an, la FMH et curafutura remettaient la nou­

velle structure tarifaire ambulatoire TARDOC au Conseil fédéral pour approbation. Les partenaires tari­

faires que sont la FMH, curafutura et la CTM ont œuvré à son élaboration pendant plus de trois ans. H+ était elle aussi présente durant une majeure partie des négo­

ciations, mais s’est retirée entretemps.

Les partenaires n’ont pas chômé depuis: en novembre 2019 s’est tenue une première rencontre entre l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et les partenaires qui ont participé à la remise du tarif. En décembre se tenait une deuxième rencontre, où les partenaires tari­

faires H+ et santésuisse, qui n’avaient pas participé à la remise du TARDOC, étaient également présents. Entre

janvier et mars 2020, trois ateliers aussi intenses que fructueux ont réuni à l’OFSP les partenaires tarifaires qui ont pris part à la remise du tarif, dans le cadre de la véri fication du contenu du TARDOC.

Au début de l’année, l’OFSP et le Conseil fédéral ont si­

gnifié aux partenaires tarifaires que de l’avis de l’OFSP, la structure tarifaire ne pouvait pas être approuvée en l’état, pour des raisons d’ordre formel, la première étant l’absence de majorité parmi les assureurs et la se­

conde la remise de deux concepts différents touchant à l’introduction neutre en termes de coûts.

La FMH et les partenaires tarifaires se sont remis au travail pour remplir les exigences de l’OFSP et du Conseil fédéral, en tenant compte des impératifs de neutralité en termes de coûts du nouveau tarif ap­

prouvé aussi bien par l’Assemblée des délégués de la FMH que par la Chambre médicale au printemps 2019.

Une normalisation fixe des points à l’intérieur même de la structure n’était pas envisageable pour la FMH, ne  serait­ce que parce que l’Assemblée des délégués comme la Chambre médicale s’y étaient opposées. Par ailleurs, une telle normalisation contrevient à l’art. 43, al. 4, LAMal.

C’est pourquoi les partenaires tarifaires ont développé une solution consistant à appliquer un «facteur ex­

terne» variable permettant de respecter les exigences de l’art. 59c, al. 1c, OAMal, à savoir qu’un changement de modèle tarifaire n’entraîne pas de coûts supplémen­

taires. L’augmentation de 14% du volume des points résul tant de la transcription au moment de l’intro­

duction du TARDOC pourra ainsi être corrigée par mul­

tiplication avec ledit facteur externe, ce qui permettra, à l’heure d’introduire le nouveau tarif, d’aligner le vo­

lume de points sur celui du TARMED. Il n’y aura dès lors pas lieu de réduire le volume de points de 14% par rap­

port au tarif TARMED, le facteur de correction permet­

tant de compenser le volume de points plus important du TARDOC. Et il restera possible d’adapter le facteur externe en cas de besoin pendant toute la phase de moni torage.

A l’issue de négociations difficiles mais une fois encore constructives avec curafutura et suite à l’approbation par l’Assemblée des délégués de la FMH du concept commun pour une introduction neutre en termes de coûts, il a enfin été possible de remettre au Conseil fédéral, le 25 juin dernier, une structure tarifaire com­

mune sans normalisation fixe des points tarifaires, et  un concept commun d’introduction neutre en termes de coûts. Maintenant que la SWICA a adhéré au TARDOC, en mai dernier, toutes les exigences posées par l’OFSP et le Conseil fédéral en vue de l’approbation du tarif sont désormais remplies.

Pour la première fois depuis 2004, nous disposerons ainsi à nouveau pour les tarifs à la prestation d’une structure tarifaire appropriée, fondée sur les principes de l’économie d’entreprise, conforme à la législation et remplissant toutes les conditions posées par le Conseil fédéral. Le TARDOC version 1.1 n’attend plus que son appro bation par le Conseil fédéral!

FMH Editorial 877

(5)

La FMH et curafutura ont remis leur projet commun de neutralité des coûts au Conseil fédéral

L’introduction du TARDOC ne doit entraîner aucun coût supplémentaire

Christian Oeschger

Expert, division Médecine et tarifs ambulatoires

En juillet 2019, la FMH et curafutura ont remis au Conseil fédéral leur proposition de tarif TARDOC en vue de remplacer le TARMED actuel. Dès mai 2019, la Chambre mé­

dicale s’était engagée à respecter les dispositions légales en la matière et avait déter­

miné que l’introduction de TARDOC ne devait pas entraîner de surcoût. L’OFSP a alors critiqué que la FMH et curafutura soumettent deux concepts différents visant à assurer la neutralité des coûts. Une année plus tard, la FMH et curafutura sont maintenant d’accord sur la manière de mettre en œuvre la neutralité des coûts.

Le 12 juillet 2019, la FMH et curafutura ont remis au Conseil fédéral le projet de tarif TARDOC, sur lequel elles avaient planché pendant quatre ans avec les dé­

légués tarifaires et les représentants des assureurs.

La Commission des tarifs médicaux LAA (CTM), égale­

ment impliquée dans l’organisation ats­tms SA, n’a pas participé directement à la remise du tarif dans le do­

maine de l’assurance maladie obligatoire. Si le Conseil fédéral l’approuve pour le domaine de l’assurance ma­

ladie, le tarif TARDOC sera néanmoins aussi appliqué dans les domaines de la LAA, de l’AI et de l’AM.

Vérification par l’OFSP

L’OFSP a entretemps examiné le tarif TARDOC sous toutes ses coutures et a invité ats­tms SA et ses organi­

sations partenaires curafutura et la FMH à trois ateliers.

Les sujets abordés ont été la structure tarifaire en géné­

ral, et en particulier le chapitre médecine de famille (les limitations et la nouvelle position tarifaire créée pour les indemnités de dérangements), les prestations para­

médicales (et spécifiquement les nouvelles prestations de gestion des soins chroniques), la télémédecine, les rapports et la documentation des prestations fournies, et enfin l’interprétation générale des termes «séance»,

«fournisseur de prestation» et «combinaison de presta­

tions à l’acte et de prestations au temps». Les modèles de coûts INFRA et KOREG ont eux aussi été discutés en profondeur, tout comme le transcodage de l’actuel tarif TARMED au nouveau TARDOC.

En même temps, le Conseiller fédéral Alain Berset a in­

formé curafutura et la FMH que le Conseil fédéral ne considérait pas que la proposition de tarif puisse être approuvée. D’une part parce que curafutura et la FMH ne s’étaient pas accordées, à l’heure de remettre leur projet, sur un concept commun de neutralité des coûts et avaient proposé deux approches distinctes, et d’autre part, le Conseil fédéral considère que le projet n’est pas suffisamment représentatif du côté des assureurs, puisque curafutura et ses compagnies affiliées – CSS, Helsana, Sanitas et KPT – ne représentent qu’environ 41% des assurés en Suisse. Il a entretemps été possible de surmonter ces deux obstacles.

SWICA a adhéré à la convention de base TARDOC

Le 1er mai 2020, SWICA Assurance­maladie SA a annoncé par communiqué qu’elle envisageait de donner son aval officiel au tarif TARDOC. Le groupe SWICA repré­

L’avis de la FMH sur les forfaits

La FMH salue le terrain d’entente trouvé par la FMCH et santé­

suisse sur des forfaits pour 67  opérations et traitements dans les domaines de la chirurgie pédiatrique, de l’angiologie, de la chirurgie ophtalmique, de la radiologie, de l’anesthésie et de la chirurgie de la main. Si les forfaits réduisent pour tous les in­

téressés la charge administrative que représentent la saisie et le contrôle des factures, un catalogue énumérant les prestations individuelles reste indispensable. La FMH estime que 80% en­

viron des prestations fournies chaque jour par les médecins suisses ne peuvent pas être reflétées correctement par les for­

faits. A condition d’être calculés de manière transparente et selon des critères uniformes, les forfaits peuvent être intégrés dans TARDOC à titre complémentaire.

FMH Questions tarifaires 878

(6)

sente environ 10% des assurés, et avec ceux des compa­

gnies CSS, Helsana, Sanitas et KPT, la majorité est atteinte, à 51% des assurés. Début juin, SWICA a signé la convention de base avec la FMH et curafutura.

Un concept commun d’introduction neutre en termes de coûts

La FMH et curafutura se sont également accordées sur l’introduction neutre en termes de coûts du tarif TARDOC. L’Assemblée des délégués de la FMH a pris une décision en ce sens le 17 juin 2020. La FMH s’engage à respecter la neutralité des coûts inscrite à l’article 59c OAMal (pas de coûts supplémentaires lors du change­

ment de modèle), principe qu’elle avait déjà validé lors de la chambre médicale de mai 2019.

Introduction neutre en termes de coûts à l’aide d’un facteur externe

Le concept remis entretemps au Conseil fédéral prévoit que la structure tarifaire reste intacte, ce qui veut dire que les points tarifaires restent tels qu’ils ont été calcu­

lés sur la base des modèles de coûts KOREG et INFRA. La correction ne doit être effectuée que sur la facture, au moyen du facteur externe, en multipliant les points tarifaires par la valeur du point, puis le tout par ledit facteur externe.

Pour l’exercice 2022, ce facteur externe est de 0,86.

Pour ce faire, les experts de la FMH et de curafutura ont comparé le volume de points TARMED facturés sur l’année 2019 avec celui attendu pour une facturation via TARDOC. L’opération a été effectuée à l’aide d’un procédé de transcodage et d’une base de données très étendue mise sur pied avec les sociétés de discipline, qui détermine pour chaque position tarifaire TARMED la manière dont elle sera probablement facturée dans TARDOC.

Les experts de la FMH, de curafutura, de la CTM et d’ats­tms suivront l’évolution de la situation et surveil­

leront dans quelle mesure le volume de points tari­

faires dépassera ou au contraire n’atteindra pas les pré­

visions pour 2022. Comme le changement de tarif n’est pas la seule raison d’un écart, il est primordial de pro­

céder à un monitorage. En plus du volume de points, il faut donc surveiller séparément l’évolution par cha­

pitre, ainsi que d’autres paramètres. Divers effets sont ainsi pris en compte, tels que la grippe saisonnière, mais aussi le transfert de prestations du secteur hospi­

talier vers le secteur ambulatoire p. ex., ou encore une facturation forfaitaire plus fréquente pour les presta­

tions ambulatoires.

Lorsque les experts considèrent qu’une correction s’impose, ils pourront soit adapter le facteur externe, soit intervenir directement dans la structure tarifaire, de manière globale, p. ex. dans les modèles de coûts, mais également de manière spécifique pour chaque chapitre, voire même pour chaque position tarifaire.

Pour ce faire, il sera également possible de modifier l’interprétation de certains chapitres ou de préciser les règles d’application ou de facturation.

La phase de neutralité des coûts, durant laquelle on vérifiera si les exigences légales sont respectées, durera douze mois. Comme il faut six mois pour que les chiffres de facturation se stabilisent, on devra attendre juin 2023 pour évaluer la situation de décembre 2022, et éventuellement corriger une nouvelle fois le facteur externe.

Pour les mêmes raisons, il faudra attendre juillet 2022 pour corriger une première fois le facteur externe.

Il  est donc possible que des erreurs de volume appa­

raissent entre janvier et juin 2022, soit en faveur des fournisseurs de prestations (facteur externe trop élevé) soit en faveur des assureurs (facteur externe trop bas).

Cet écart devra être compensé à partir de janvier 2024 au moyen d’un facteur externe adapté temporaire­

ment. Les paiements compensatoires entre répon­

dants des coûts et fournisseurs de prestations seront effectués séparément pour chaque secteur. Pendant une année, il se pourra donc que le facteur externe appliqué pour les médecins installés diffère de celui appliqué aux hôpitaux.

FMH / division Médecine et tarifs ambulatoires Baslerstrasse 47 CH­4600 Olten Tél. 031 359 12 30 Fax 031 359 12 38 tarife.ambulant[at]fmh.ch

TARDOC est un projet en constante mutation

Le dépôt du concept commun d’introduction neutre en termes de coûts ne marque en aucun cas la fin des travaux du secréta­

riat d’ats­tms SA. Plusieurs sociétés de discipline de la FMH par­

ticipent à nouveau à des projets de révision et poursuivent le développe ment du tarif TARDOC avec les assureurs. Le tarif doit continuer d’évoluer en fonction de la situation. Les délégués des sociétés médicales de la FMH continueront eux aussi de jouer un rôle important. Ils n’ont pas compté leurs heures et ont accompli un travail inestimable ces dernières années, et la FMH leur adresse ses plus vifs remerciements pour leur précieux engage­

ment en faveur de l’autonomie tarifaire.

FMH Questions tarifaires 879

(7)

Coronavirus:

situation des  médecins en Suisse

Nora Willea, Jürg Schlupb

a Dr phil., collaboratrice scientifique du président; b Dr méd., président de la FMH

La pandémie de COVID-19 met les médecins face à des défis aussi particuliers qu’inédits. Les résultats du sondage effectué par la FMH fin mai permettent de mieux cerner ses répercussions pour nos membres en exercice et de suivre l’évolu- tion de la situation entre mars et mai 2020.

C’est au plus tard le 25 février, date où a été confirmée la première contamination au COVID-19 en Suisse, que les médecins du pays ont saisi le défi d’un nouveau genre qui se posait à eux. Les établissements médicaux sont prêts [1], écrivait l’Office fédéral de la santé pu- blique dans un communiqué de presse, alors qu’un ar- ticle décrivant la situation dans les cabinets médicaux [2], complété par les nombreuses questions posées par nos membres – soulignant généralement le manque de matériel de protection [3] –, laissait une impression bien différente. Sur d’autres aspects de la crise égale- ment, les avis et les informations divergeaient: alors que pour certains, les règles du temps de travail et de repos étaient momentanément suspendues pour per- mettre d’effectuer plus d’heures supplémentaires, d’autres ne pouvaient plus planifier d’interventions non urgentes, se voyaient forcés de solliciter le chô- mage partiel pour leur personnel et de demander des délais à leurs créanciers [3]. Même le taux de contagion du personnel médical est resté plus ou moins inconnu.

Si l’OFSP estimait que les médecins étaient à même de se protéger [4], ceux-ci en étaient nettement moins sûrs, à cause de la pénurie de matériel de protection.

Afin de mieux cerner la situation du corps médical sur les mois de mars à mai de cette année, la FMH a décidé de contacter tous ses membres en exercice inscrits dans sa base de données et pour lesquels elle avait une adresse électronique. Le 20  mai, les 33 269 médecins remplissant ces critères ont été conviés à participer à un sondage en ligne, qui devait leur prendre environ cinq minutes. Début juin, le sondage était clos.

C’est 12 111 médecins, soit 36,4% de ceux contactés, qui ont participé, pour la moitié dès le 20 et le 21 mai. 6434 (53,1%) d’entre eux étaient des hommes et 5677 (46,9%) des femmes. Pour le choix de la langue, 71,5% ont opté pour l’allemand, 23,3% pour le français et 4,2% pour l’italien. Un sur cinq travaille dans le canton de Zurich (20,2%), mais les cantons comme Berne (13,9%), Vaud (9,4%) ou Genève (8,0%) étaient eux aussi largement re- présentés. Plus de 500 médecins ont indiqué travailler dans les cantons du Tessin, de Saint-Gall, de Lucerne, de Bâle-Ville ou d’Argovie. 95% étaient en contact di- rect avec leurs patients.

Contact avec des patients infectés ou  potentiellement infectés

En mars 2020, un tiers environ des médecins inter- rogés se sont trouvés au moins un jour sur deux en contact avec des patients infectés ou potentiellement infectés. En avril, ce chiffre était tombé à 27% et en mai à 12%. En mars et en avril, un tiers environ des méde- cins ont déclaré ne s’être jamais trouvés en contact avec ce groupe de patients, et en mai la proportion est passée à presque 50% (fig. 1). Seuls 26% déclarent n’avoir eu aucun contact avec un patient infecté ou potentiel- lement infecté entre mars et mai.

Figure 1: «A quelle fréquence avez-vous été en contact avec des patients suspectés d’avoir été infectés ou avec un diagnostic confirmé de COVID-19?» (n = 11 149).

FMH Covid-19 882

(8)

Disponibilité du matériel de protection

Presque un quart des médecins interrogés (23%) font partie d’un des groupes à risque tel que défini par l’OFSP, pour lesquels la disponibilité du matériel de protection est essentielle. Or, tant pour les masques que pour les produits désinfectants ou les autres types d’équipement, les réponses montrent une pénurie sur les mois de mars et avril. De l’avis de 57% des médecins, les masques de protection n’étaient plutôt pas ou pas du tout disponibles pendant le mois de mars, et pour 40% encore en avril, la situation ne s’améliorant vrai- ment qu’en mai. L’évolution a été comparable pour les produits désinfectants et les autres types d’équipe- ments (fig. 2).

282 médecins infectés

282 médecins interrogés ont contracté une infection au COVID-19 confirmée par un test PCR, soit 2,3%. Parmi eux, 15 n’ont ressenti aucun symptôme (tab. 1) et 26 ont été hospitalisés. 2% des médecins interrogés ont in- diqué qu’au moins une personne vivant sous le même toit qu’eux avait souffert d’une infection confirmée par un test PCR, et 60% ont déclaré connaître personnelle- ment soit un médecin (47,5%) soit un autre profession- nel de la santé (42,4%) qui avait contracté le virus.

La proportion de médecins contaminés ne varie pas selon le secteur concerné. Les deux plus grands groupes – médecins exerçant exclusivement en cabinet et médecins exerçant exclusivement en milieu hospita- lier – affichent des taux d’infection comparables, à 2,4%

et 2,3% respectivement. Quant à la prévalence selon le sexe, on constate que les hommes ont été légèrement plus touchés, avec 59,9% des cas (n = 169), alors même qu’ils étaient un peu moins nombreux à se faire tester que leurs homologues féminines (20,3% contre 22,8%).

259 des 282 médecins infectés ont fait état de leur do- maine de spécialisation. Il est frappant de constater que la médecine interne générale est nettement surre- présentée, avec 105 médecins infectés, soit 40,5% du to- tal des cas, alors même qu’elle ne représente que 30,1%

des médecins interrogés. La proportion de médecins infectés dans cette discipline a par conséquent aug- mentée à 3,1%.

Beaucoup plus ou nettement moins de travail

La crise du corona a impacté le travail des médecins de façon très inégale. Alors que pour mars, 13% à peine ont indiqué avoir eu «beaucoup plus de travail», la plu- part a déclaré en avoir eu «un peu moins» (22%), voire

«beaucoup moins» (32%). Et l’écart n’a fait que se creu- ser en avril: 12% à peine des médecins interrogés esti- maient avoir une charge de travail inchangée. Quasi la moitié (46%) avait «beaucoup moins de travail» et 24% avaient «un peu moins». Se sont ajoutés à cela les 5% de médecins qui, pour divers motifs comme un isolement ou une quarantaine, l’appartenance à un groupe à risque ou des obligations familiales, n’ont plus pu travailler du tout. En mai, la situation a com- mencé à se normaliser, même si 9% avaient toujours

«beaucoup plus de travail» et 9% «beaucoup moins»

(fig. 3).

Baisse de revenus pour deux tiers des  médecins, et baisse «importante»

pour presque la moitié

Cette baisse du taux d’activité se répercute bien sûr aussi sur les revenus. Plus des deux tiers s’attendent à des pertes, et presque la moitié à des pertes de revenu

«importantes» (43%) voire «constituant une menace existentielle» (4%) (tab.  2). 36,5% des médecins inter- rogés ont confirmé avoir fait appel aux indemnités de chômage partiel pour leur personnel, et 1,6% ont licen- cié du personnel médical ou paramédical.

Figure 2: Appréciation de la disponibilité des masques de protection, des produits de désinfection et d’autres équipements de protection en %.

Tableau 1: Infections au COVID-19 confirmées par un test PCR depuis fin février 2020 (n = 12 111).

Nombre de personnes

Part en % Pas passé de test,

aucun symptôme 8791 72,6%

Pas passé de test,

mais eu des symptômes 719 5,9%

Test négatif 2319 19,2%

Test positif,

mais aucun symptôme 15 0,1%

Test positif et symptômes 267 2,2%

FMH Covid-19 883

(9)

Malgré certains problèmes, les médecins satisfaits de la gestion de la crise

Une très large majorité des médecins estiment que le canton où ils exercent a «très bien» (35,4%) ou «plutôt bien» (51,2%) géré la crise. Seuls quelques-uns ont jugé la gestion de crise «plutôt mauvaise» (10,6%) ou «très mauvaise» (2,8%). Si la gestion de la crise par la Confé- dération a un peu moins fait l’unanimité, une grande majorité de médecins l’ont quand même jugée «très bonne» (25,0%) ou «plutôt bonne» (56,5%). Un médecin sur cinq l’a jugée «plutôt mauvaise» (15,2%) ou «très mauvaise» (3,3%).

Conclusion: la situation du corps médical durant la pandémie de coronavirus

Les médecins ont vécu la période de crise, de mars à mai 2020, de manière très contrastée. Alors qu’un tiers d’entre eux ont été en contact fréquent, voire quoti- dien, avec des patients (potentiellement) infectés, un autre quart a déclaré n’avoir eu aucun contact de ce type durant la même période. Si certains ont vu leurs

horaires de travail exploser, une bonne moitié des mé- decins ont dû (fortement) réduire leur taux d’activité, avec les conséquences financières qui en découlent.

La pénurie d’équipements de protection soulignée par les participants au sondage montre qu’une meilleure préparation aurait permis de mieux protéger les méde- cins et les autres professionnels de la santé. Bien qu’une proportion notable de médecins n’aie pas du tout été en contact avec des patients potentiellement infectés, le taux d’infection au sein du corps médical a été sensiblement plus élevé, à 2,3%, que celui mesuré dans la population générale: le 1er juin, ce dernier a été estimé à environ 0,36%.1 Ces chiffres sont toutefois dif- ficilement comparables, 21,4% des médecins interrogés ayant été dépistés contre une proportion de 44 418 sur un million au sein de la population [5].

Malgré les lacunes relevées en termes de préparation, l’évaluation plutôt positive rendue par les médecins concernant la gestion de la crise par les cantons et par la Confédération révèle une certaine compréhension par rapport au fait que tout n’ait pas fonctionné comme on pouvait le souhaiter. En revanche, peu auraient pu pré- dire qu’une majorité de médecins se retrouveraient plu- tôt sous-occupés que suroccupés pendant une pandémie.

Références

1 Communiqué de presse de l’OFSP du 25.2.2020. Nouveau Corona virus COVID-19: premier cas confirmé en Suisse;

URL: https://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/das-bag/aktuell/

medienmitteilungen.msg-id-78233.html

2 Huber X, Kilian L. Die Coronakrise aus hausärztlicher Sicht.

Schweiz Ärzteztg. 2020;101(15–16):546–8. URL: https://saez.ch/

article/doi/saez.2020.18810

3 Entretien avec Jürg Schlup, président de la FMH: «Le sujet central sera la sécurité de l’approvisionnement». Bull Med Suisses.

2020;101(17–18):561–2; URL: https://bullmed.ch/article/doi/

saez.2020.18872

4 Luzerner Zeitung, 4.4.2020, Daniel Koch warnt: «Die Schweiz hat den Peak mit Sicherheit noch nicht erreicht»; URL: https://www.

luzernerzeitung.ch/news-service/inland-schweiz/daniel-koch- warnt-die-schweiz-hat-den-peak-mit-sicherheit-noch-nicht- erreicht-ld.1210440

5 Stand 27.5.2020, gemäss NZZ: «Die Schweiz testet mehr als Südko- rea. Testhäufigkeit in ausgewählten Ländern.» URL: https://www.

nzz.ch/panorama/die-wichtigsten-grafiken-zum-coronavirus- ld.1542774

Dr phil. Nora Wille Nussbaumstrasse 29 Case postale 300 CH-3000 Berne 15 1 Total de 30 846 cas

confirmés au 1erjuin 2020 (https://www.corona-data.

ch/) par rapport à une population résidente de 8 544 527 personnes (état au 1er janvier 2019, données de l’OFS).

Tableau 2: A quelles conséquences financières vous attendez-vous personnellement suite à cette crise? (n = 11 521)

Je m’attends à… n %

…une perte de revenu majeure, voire à un manque à gagner existentiel 466 4,0%

…une perte de revenu importante 4892 42,5%

…une faible perte de revenu 2766 24,0%

…une situation financière inchangée 3247 28,2%

…une faible hausse de revenu 126 1,1%

…une importante hausse de revenu 24 0,2%

Figure 3: Comment votre situation professionnelle a-t-elle évolué en raison de la crise?

J’ai eu / j’ai… (n = 11 538).

FMH Covid-19 884

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De la difficulté de faire face seul-e aux transitions de carrière

Mirjam Tanner

Dre méd., spécialiste en psychiatrie et psychothérapie, membre du Comité de direction de ReMed

Une médecin-assistante en première année de forma- tion postgraduée a raconté sa détresse psychique à une médecin du réseau ReMed:

«J’ai honte et je ne me reconnais plus. J’ai toujours tout réussi, sans jamais faillir. Et pour la première fois de ma vie, tout s’écroule. La honte! Six mois après avoir débuté mon premier stage de formation, je me sens incapable d’exercer mon métier. On me dit que je suis trop per­

fectionniste et trop dure envers moi­même. Quoi qu’il en soit, j’en suis arrivée à un point où ma seule envie est de démissionner et de tourner le dos à la médecine.

Je suis toujours en période d’essai de mon premier poste de médecin­assistante et il serait facile de quitter la profes­

sion et de mettre fin à ma souffrance, mais je crains que si je renonce maintenant, je n’accomplirai plus rien qui vaille dans ma vie. Alors que mes collègues sont apparemment heureux de leur choix et s’y épanouissent, cela devient cha­

que jour plus difficile pour moi. Je les envie et les admire et quand je me compare à eux, je me sens totalement inca­

pable d’exercer. Je ne comprends pas pourquoi mon chef m’a donné une bonne note lors de mon premier entretien d’évaluation la semaine passée. Après six mois de forma­

tion, il me surestime sans doute. Il me juge si compétente

ReMed est là pour vous

Avez-vous ou quelqu’un de votre entourage a-t-il be- soin d’un soutien professionnel? Dans ce cas, n’hé- sitez pas à contacter ReMed: le réseau de soutien pour les médecins vous conseillera de manière com- pétente dans le respect du secret médical. ReMed peut également intervenir dans d’autres situations de crise professionnelles ou personnelles. Cette offre s’adresse aussi aux personnes de l’entourage de médecins, 24 heures sur 24. Un des médecins conseillers se manifeste dans les 72 heures:

www.swiss-remed.ch, help[at]swissremed.ch, tél.

0800 073633

FMH ReMed 885

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et digne de confiance qu’il souhaite même que le mois pro­

chain j’intègre le service d’urgences après seulement trois jours d’introduction. Un comble! Il va sûrement en­

core changer d’avis à mon sujet et le prochain entretien d’évaluation sera certainement catastrophique, notam­

ment aussi à cause de mes nombreuses heures supplé­

mentaires inutiles dont je ne parle pas car elles sont dues à mon insécurité et mon incapacité à prendre des déci­

sions. C’est clair, je ne peux pas continuer la médecine!

J’ai trop de peurs: peur d’assumer la responsabilité des décisions, peur de commettre de graves erreurs et de nuire aux patients, peur de l’échec et peur que les autres se rendent progressivement compte de mon incapacité. Je suis désespérée et à bout de forces. Ces derniers temps, je me réfugie de plus en plus souvent aux toilettes pour y pleurer toutes les larmes de mon corps parfois pendant 20 à 30 minutes. J’essaye de me maîtriser pour que lors des rapports, personne dans le service ne remarque ce que je vis réellement. Je fais tout pour garder la face et correspondre à l’image que les autres ont toujours eu de moi: une femme brillante! Les retours de mes collègues sont toujours admiratifs et pleins de sympathie, mais le prix à payer est élevé et je suis au bord de l’épuisement:

personne ne sait comment je me sens réellement, ni com­

bien c’est difficile et combien cela me coûte de me rendre au travail.»

Ce récit anonyme d’une médecin fraîchement diplômée ressemble à tant d’autres témoignages de collègues qui ont cherché de l’aide auprès de ReMed, qu’ils débutent dans la profession, se mettent à leur compte ou font

face à une transition importante dans leur carrière.

Ils se sentent seuls dans ces moments charnières, avec leurs insécurités, leurs doutes et la pression du métier.

Dans une telle situation, il n’est pas facile de trouver une personne de confiance qui peut consacrer du temps et de l’écoute aux «problèmes des autres». Les supérieurs directs ou les collègues expérimentés sont eux aussi soumis à de fortes pressions dans leur do- maine de compétence et ont leurs propres difficultés.

La gêne ou la peur de déranger empêche de communi- quer ouvertement sur ces questions et l’on reste souvent seul-e avec son stress qui peut augmenter de façon insidieuse, parfois jusqu’à l’épuisement.

ReMed est à vos côtés et agit en amont!

Pour que les médecins exercent une médecine hu- maine tout en préservant une satisfaction durable et leur santé, il est indispensable qu’ils puissent commu- niquer ouvertement en toute confiance et dans une atmosphère bienveillante sur la manière de faire face aux responsabilités, aux décisions, à l’insécurité, aux limites, aux erreurs potentielles et à l’incertitude liées à l’exercice de la médecine. C’est la raison pour laquelle ReMed propose deux nouvelles offres de soutien aux médecins par le biais des groupes de coaching ReMed et du «Café ReMed».

Crédits photo

© Citalliance | Dreamstime.com (image symbolique)

ReMed Case postale 300 CH-3000 Berne 15 031 359 12 00 info[at]swiss-remed.ch

Intervisions ReMed pour les premiers répondants et les membres du réseau

En plus du soutien apporté aux médecins qui de- mandent conseil, ReMed organise des intervisions régionales pour que les médecins ayant des confrères pour patients puissent échanger leurs expériences.

Ces intervisions permettent la mise en réseau et la constitution de groupes de pairs (6 à 8 participants, 2 ou 3 rencontres par année) qui abordent ensemble des questions concrètes liées au mentorat, au coach-

ing, au conseil, à la thérapie ou à d’autres aspects (droit, assurances, etc.). N’hésitez pas à nous contac- ter et à participer à une de nos réunions pour vous faire une idée de notre travail.

Contact et inscription: Dre méd. Sabine Werner, membre du Comité de direction de ReMed, dr.s.werner[at]hin.ch Prochaines dates en 2020: 17 septembre et 19 no- vembre, de 14h à 18h, à Zurich.

FMH ReMed 886

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Todesfälle / Décès / Decessi Heidi Christen (1942), † 24.3.2020,

Fach ärztin für Allgemeine Innere Medizin, 9008 St. Gallen

Joseph Stephan Bisig (1939), † 31.3.2020, Facharz t für Allgemeine Innere Medizin, 6612 Ascona

Dora-Christine Knauer (1950), † 22.4.2020, Spécia liste en psychiatrie et psychothérapie d’enfants et d’adolescents, 1255 Veyrier

Urs Leibundgut (1948), † 29.4.2020, Facharzt für Medizinische Onkologie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 4059 Basel

Peter Truog (1941), † 24.5.2020, Facharzt für Medizinische Onkologie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 7000 Chur

Ulrich Baumgartner (1929), † 6.6.2020, Facharz t für Allgemeine Innere Medizin, 3612 Steffisburg

Friedrich M. Pupato-Glogg (1929), † 8.6.2020, Facharzt für Urologie, 8032 Zürich

Daniel Brügger (1954), † 9.6.2020, Facharzt für Gynäkologie und Geburtshilfe, 3213 Liebistorf

Peter Frick (1949), † 13.6.2020, Facharzt für Psy- chiatrie und Psychotherapie, 4500 Solothurn

Freddy Raul Barros Adriano (1974), † 14.6.2020, Spécialiste en chirurgie, 1700 Fribourg

Gerhard Dammann (1963), † 20.6.2020, Facharz t für Psychiatrie und Psychotherapie, 8596 Scherzingen

Michel Karly (1939), † 23.6.2020, Spécialiste en médecine interne générale, 1400 Yverdon- les-Bains

Aargauischer Ärzteverband

Zur Aufnahme in den Aargauischen Ärzte- verband haben sich angemeldet

Als ordentlich praktizierende Mitglieder:

Christian Cesna, 5712 Beinwil am See, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, FMH, Praxiseröffnung in Reinach per 1. Juni 2020

Ida Emrich, 5735 Pfeffikon, Fachärztin für Allge meine Innere Medizin, FMH, Praxis- eröffnung in Praxisgemeinschaft in Seon per 18. Mai 2020

Janine Gottier, 5430 Wettingen, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Praxis- eröffnung in Praxisgemeinschaft in Geben- storf per 1. Juli 2020

Barbara Maier, 4153 Reinach, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, FMH, ange- stellt in Praxis in Brugg seit 5. März 2020

Tanja Perunovic-Ciovic, 5430 Wettingen, an- gestellt in Praxis in Wettingen per 1. Juli 2020

Maurizio Provenzano, 5708 Birrwil, Facharzt für Medizinische Onkologie, FMH, angestellt in Praxis in Auenstein seit 8. Juni 2020

Pieter Westdijk, 5200 Brugg, Facharzt für Psych iatrie und Psychotherapie und Facharzt für Kinder- und Jugendpsychiatrie und -psy- chotherapie, FMH, Praxiseröffnung in Brugg per 27. Mai 2020

Als Chef- und Leitende Ärztinnen und Ärzte:

Aljoscha Rastan, 4805 Brittnau, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Leitender Arzt im Kantonsspital Aarau AG seit 1. Januar 2020 Diese Kandidaturen werden in Anwendung von Art. 5 der Statuten des Aargauischen

Ärzteverbandes veröffentlicht. Einsprachen müssen innert 14 Tagen seit der Bekannt- machung schriftlich und begründet der Geschäftsleitung des Aargauischen Ärzte- verbandes eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet die Ge- schäftsleitung über Gesuch und allfällige Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied haben sich angemeldet:

Karl-Friedrich Deml, Facharzt für Pathologie, Pathologie Länggasse, Worblentalstrasse 32, 3063 Ittigen

Rahel Felser, Fachärztin für Allgemeine Inne re Medizin, FMH, Murtenstrasse 28, 3203 Mühleberg

René Höhn, Facharzt für Ophthalmologie, Eyeparc, Spitalgasse 26, 3011 Bern

Simone Salzmann, Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin, Bollwerk 21, 3011 Bern

Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied in leitender Tätigkeit hat sich angemeldet:

Monika Brodmann Maeder, Fachärztin für Allge meine Innere Medizin, FMH, Universi täres Notfallzentrum, Inselspital, Freiburgstrasse 16c, 3010 Bern

Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet bei den Co-Präsi- denten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.

FMH Nouvelles du corps médical 887

Nouvelles du corps médical

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Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt hat sich gemeldet:

Claudia Schmid, Fachärztin für Rheumato- logie, FMH, Medicum Wesemlin, Landschau strasse 2, 6006 Luzern Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004  Luzern

Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz Zur Aufnahme in die Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz haben sich angemeldet:

Daniel Quandt, Facharzt für Kinder- und Jugend medizin, FMH, Zentrum für Kinder- kardiologie, Tessinerplatz 12, 8002 Zürich

Silvia Schibli, Fachärztin für Chirurgie und Fachärztin für Handchirurgie, FMH Einsprachen gegen diese Aufnahme richten Sie schriftlich innert 20 Tagen an

Dr. med. Uta Kliesch, Maria-Hilf-Strasse 9, 6430 Schwyz oder per mail an uta.kliesch [at]hin.ch

Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug Zur Aufnahme in die Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug als ausserordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Romilda Nellen, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, FMH, Kantonale Straf- anstalt Zug, An der Aa 2, 6300 Zug

Einsprachen gegen diese Kandidatur müssen innerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffent- lichung schriftlich und begründet beim Sekretariat der Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet der Vorstand über Gesuch und allfällige Einsprachen.

FMH Nouvelles du corps médical 888

Des données probantes.

Le réseau Cochrane associe chercheurs, médecins et patients pour évaluer et résumer les derniers résultats de recherche, sans aucune pression ou contrainte d’ordre commercial.

Des décisions éclairées.

Plus de 8000 revues systéma- tiques résument les connais- sances acquises dans le cadre d’innombrables études consa- crées aux thérapies, à la pré - vention ainsi qu’aux méthodes diagnostiques, pour favoriser une prise de décision éclairée.

Une meilleure santé.

Les revues systématiques Cochrane abordent des questions médicales qui concernent les patients;

pour qu’une approche fondée sur les preuves signifie aussi meilleure santé.

Cochrane Library — des preuves livrées à domicile

L’ASSM et la FMH s’engagent pour un accès gratuit à la Cochrane Library et encouragent l’échange de connaissances dans le domaine de la santé.

www.cochranelibrary.com

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In memoriam Georges Spinnler (1931–2020)

Le Professeur Georges Spinnler est décédé le 20 juin 2020 à l’âge de 89 ans. C’est un ingénieur de premier plan qui nous quitte. Diplômé de l’Ecole polytechnique de l’Université de Lausanne en 1955, il participe à la mise en service et à l’exploitation d’un réacteur ato- mique de recherche à Würenlingen. Au début des an- nées 1960, la direction de l’Exposition nationale 1964, donnant suite à l’initiative de Jacques Pic- card, mandate Georges Spinnler pour construire le mésoscaphe, le premier sous-marin touris- tique jamais réalisé au monde. Ce fut une des principales attractions de cette exposition nationale.

En 1965, les Professeurs A. Vannotti et M. Dolivo de- mandent à Georges Spinnler de construire un nouvel appareil de recherche médicale, un calorimètre direct destiné à mesurer la chaleur émise par un être hu- main. Cet appareil est construit et installé à l’Hôpital Nestlé dans le service de médecine interne. Un second calorimètre destiné à des mesures chez des nouveau- nés est également construit. Enfin, pour répondre à une demande de l’Université de Genève (Professeur Lucien Girardier), Georges Spinnler construit un micro- calorimètre destiné à mesurer la chaleur émise par des tissus in vitro (tels des fragments de muscle). Ces réali-

Emjequier[at]bluewin.ch

sations ont valu à Georges Spinnler le Prix Marcel Benoist 1973, prix qu’il a partagé avec Lucien Girardier et le soussigné.

Dès 1973, Georges Spinnler est nommé professeur à l’EPFL où il enseigna la conception des machines et les  organes des machines. Il publiera trois livres sur ce thème, livres qui sont des références pour tout in- génieur mécanicien. Le soussigné a eu le privilège de collaborer pendant plus de 30 ans avec le Professeur Spinnler dans le domaine de la calorimétrie humaine.

Des travaux novateurs concernant les mécanismes de thermorégulation de l’homme et du nouveau-né (en collaboration avec le Professeur Jean-Léopold Micheli) ont été publiés. Pour parachever cette collaboration, Georges Spinnler a construit deux chambres calorimé- triques, dispositifs permettant des études sur le bilan énergétique des êtres humains pendant 24 heures. Une chambre, installée à Lausanne à l’Institut de physiolo- gie, a permis de préciser les réels besoins énergétiques de patients obèses. Au lieu d’évaluer leur prise alimen- taire, méthode souvent utilisée mais très peu précise, nos études ont permis de mesurer leur dépense d’éner- gie. Le mythe du patient obèse «petit mangeur» a été définitivement invalidé! La seconde chambre trans- portée en Gambie (Afrique de l’Ouest) a été très utile pour étudier les mécanismes d’adaptation énergétique

de populations soumises à des périodes de restriction alimentaire saisonnière. Les résultats ont montré que cette adaptation était très limitée, contrairement à ce que prétendaient certains chercheurs de la FAO.

Georges Spinnler, ingénieur inventif, a su créer une inter face technique performante avec des médecins pour faire avancer la recherche médicale. Je tiens à ex- primer en leurs noms notre profonde reconnaissance pour tout ce qu’il nous a apporté, et à présenter mes sincères condoléances aux membres de sa famille.

Eric Jéquier, Professeur honoraire UNIL, Pully

Hommage à Georges Spinnler, Professeur hono- raire à l’EPFL, lauréat du Prix Marcel Benoist 1973, promoteur de recherches médicales.

Georges Spinnler

NÉCROLOGIE 889

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Mitteilung der Schweizerischen Gesellschaft für Pharmazeutische Medizin (SGPM)

Neues Weiterbildungsprogramm in Pharmazeutischer Medizin

Gabriel Schnetzler

Dr. med., FA Pharmazeutische Medizin

Im Rahmen der Akkreditierung der Medizinalberufe 2018 wurde eine Revision des Weiterbildungsprogramms in Pharmazeutischer Medizin eingeleitet, welches das SIWF am 12. März 2020 genehmigt und per 1. Juli 2020 in Kraft gesetzt hat [1].

Die Übergangsfrist ist gültig bis 30. Juni 2025 für Anwärterinnen und Anwärter, die sämtliche Bedingungen (exkl. Facharztprüfung) gemäss altem Programm (letzte Revision 14. April 2016) abgeschlossen haben.

Zum Fachgebiet Pharmazeutische Medizin

Die Pharmazeutische Medizin ist eine medizinisch- wissenschaftliche Disziplin, mit dem Ziel einer best- möglichen therapeutischen Versorgung der Bevölke- rung durch eine bedarfsgerechte Entwicklung von Heilmitteln (Arzneimittel und Medizinprodukte) [2]

und deren optimalen Einsatz in der klinischen Praxis.

Die Schweizerische Gesellschaft für Pharmazeutische Medizin wurde 1997 gegründet, und ein Weiterbil- dungsprogramm zum Erlangen des Facharzttitels ist seit dem 1. Januar 1999 akkreditiert. Mittlerweile ha- ben über 120 Ärztinnen und Ärzte diesen erlangt [3].

Die fachärztliche Tätigkeit liegt in der Zusammenar- beit mit verschiedenen Disziplinen und Akteuren des

Gesundheitswesens im Rahmen der Entdeckung, Er- forschung und Entwicklung von Heilmitteln, deren regulatorischer Zulassung und Erstattungsbeurteilung sowie deren praktischer und sicherer Anwendung im klinischen Alltag. Die patientenbezogene, evidenz- basierte Entscheidungsfindung hat einen direkten Ein- fluss auf die medizinische Versorgung zum Wohl und Nutzen der Patienten sowie der Gesellschaft, mögli- cherweise über die Landesgrenzen hinaus.

Eine bedarfsgerechte Heilmittelentwicklung unterliegt gesetzlichen, ethischen und qualitativen Anforderun- gen an die Planung und Durchführung von klinischen Studien und setzt eine korrekte Interpretation präklini- scher, toxikologischer, pharmakologischer und kli- nischer Resultate unter Berücksichtigung des Nutzen-

Das Wichtigste in Kürze

Die Revision des Weiterbildungsprogramms in Pharmazeuti- scher Medizin tritt per 1. Juli 2020 in Kraft.

Die Ausbildungsdauer bleibt unverändert fünf Jahre und un- terteilt sich weiterhin in einen nichtfachspezifischen, patien- tenbezogenen klinischen Teil (mind. 2 Jahre) und einen fach- spezifischen Teil an anerkannten Weiterbildungsstätten in Pharmazeutischer Medizin (2–3 Jahre).

Neu wird für den Nachweis der fachspezifischen theoreti- schen Weiterbildung das Basisdiplom in Pharmazeutischer Medizin gemäss IFAPP/Pharmatrain Syllabus verlangt.

Die wissensbasierten Lernziele wurden in definierte fachspe- zifische Kompetenzen überführt; die Kernpunktgebiete sind neu in sieben verschiedene Domänen aufgeteilt und wider- spiegeln den Prozess der Heilmittelentwicklung und der the- rapeutischen Versorgung der Bevölkerung.

Neu wird auch eine Publikation oder das Verfassen einer wis- senschaftlichen Arbeit verlangt.

L’essentiel en bref

• Le programme de formation postgraduée en médecine pharmaceutique entre en vigueur le 1er juillet 2020.

La durée de la formation reste de cinq ans, avec la même répar- tition: une formation clinique non spécifique, axée sur les pati- ents (minimum 2 ans); une formation spécifique en médecine pharmaceutique, dans des établissements reconnus (2 à 3 ans).

Désormais, pour prouver le suivi d’une formation postgra- duée théorique spécifique, le diplôme de base en médecine pharmaceutique, conforme aux formations de l’IFAPP / de Pharmatrain Syllabus est exigé.

Les objectifs pédagogiques basés sur les connaissances ont été transformés en compétences spécifiques précises; les domaines de spécialisation sont désormais au nombre de sept et reflètent le processus de développement des médica- ments et les soins thérapeutiques apportés à la population.

A partir de maintenant, une publication ou la rédaction d’un travail scientifique sont aussi requis.

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL ASMP 892

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Risiko-Verhältnisses und sozioökonomischer Aspekte voraus. Zudem sind ein komplexes Wissen und prakti- sche Erfahrung für den Aufbau und die Einreichung ei- nes Zulassungsdossiers, eines Gesuchs um Aufnahme in die Vergütungslisten nach Kriterien der Wirksam- keit/Zweckmässigkeit/Wirtschaftlichkeit (WZW), für die kontinuierliche Weiterentwicklung von Heilmit- teln auch nach der Registrierung, für die medizinische Beurteilung und Gewährleistung der Arzneimittel- sicherheit durch adäquates Risikomanagement und Versorgungssicherheit sowie für die medizinisch-wis- senschaftlichen Informationen zu Heilmitteln in der praktischen Anwendung erforderlich. All dies bedarf einer kompetenten Mitarbeit und Expertise von ent- sprechend qualifizierten Ärzten, weshalb Fachärzte für Pharmazeutische Medizin in verschiedenen Gebieten tätig sein können:

– in der translationalen Medizin und klinischen For- schung an Spitälern und akademischen Zentren (inkl. Clinical Trial Units),

– bei Herstellern und Vertreibern von pharmazeuti- schen, biomedizinischen Arzneimitteln und Heil- vorrichtungen (inkl. Diagnostika) und deren Ser- vice anbietern,

– in unabhängigen Vertragsforschungsorganisatio- nen (CRO),

– bei Zulassungs- und Überwachungsorganen (z.B.

Swissmedic, BAG, Ethikkommissionen).

Ziele der Weiterbildung

Die Ausbildungsdauer bleibt unverändert fünf Jahre und unterteilt sich weiterhin in einen nichtfachspezi-

fischen, patientenbezogenen klinischen Teil (mind.

2 Jahre) und einen fachspezifischen Teil an anerkann- ten Weiterbildungsstätten in Pharmazeutischer Medi- zin (2–3 Jahre, je nach Optionen, s. Abb. 1). Neu wird für den Nachweis der fachspezifischen theoretischen Wei- terbildung das Basisdiplom in Pharmazeutischer Me- dizin gemäss IFAPP/Pharmatrain Syllabus [4] verlangt.

Dabei handelt es sich um eine universitäre Weiterbil- dung im Umfang von mind. 30 ECTS, welche zum Bei- spiel am European Center for Pharmaceutical Medicine der Universität Basel als zweijähriger Postgraduate- Kurs angeboten wird.

Im Zuge der Revision wurden die wissensbasierten Lernziele in definierte fachspezifische Kompetenzen überführt [3]. Die Kernpunktgebiete sind neu in sieben verschiedene Domänen aufgeteilt und widerspiegeln den Prozess der Heilmittelentwicklung und der thera- peutischen Versorgung der Bevölkerung. Der Swiss Ca- talogue of Core Competencies in Pharmaceutical Medi- cine (SC3-PM) beschreibt das angewandte Wissen, die Fähigkeiten und das erwartete Verhalten zum Ende der Facharztausbildung und ist mit internationalen Stan- dards [5, 6] abgeglichen. Der Katalog ist auf der Website der SGPM (www.sgpm.ch) abrufbar.

Neue Bedingung einer Publikation oder wissenschaftlichen Arbeit

Mit der Revision 2020 wird neu auch eine Publikation oder das Verfassen einer wissenschaftlichen Arbeit ver- langt. Dies erfolgt in Anlehnung an die im SC3-PM be- schriebenen Kompetenzen. Dabei gelten die Vorgaben des SIWF bezüglich Umfang, Format, Autorenschaft und Abbildung 1: Schematische Darstellung der Weiterbildung.

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL ASMP 893

(17)

Peer-Review-Prozess. Das Thema der Publikation wie auch einer Dissertation muss nicht im Fachgebiet des ange strebten Titels liegen. Zusätzlich wird auch ein me- dizinisch-wissenschaftliches, regulatorisch relevantes Dokument zuhanden einer kompetenten Behörde ak- zeptiert, sofern es denselben Umfang hat. Hierzu kön- nen Studienprotokolle oder -berichte, Safety Reports oder Teile einer Zulassungseinreichung gezählt werden.

Engere Zusammenarbeit zwischen Fachge- sellschaft und den Weiterbildungsstätten

Im Zuge des Akkreditierungsprozesses wurde von der SGPM das Weiterbildungsstättenleiter-Kränzli ins Le- ben gerufen. Dieses ermöglicht die engere Zusammen- arbeit zwischen der Fachgesesellschaft sowie unter den einzelnen Weiterbildungsstätten. So können spe- zifische Expertisen der verschiedenen Stätten (z.B.

Akademie, Industrie, Behörden) durch gemeinsame Trainings genutzt und die Qualität der Weiterbildung durch Erfahrungsaustausch verbessert werden.

Die SGPM beteiligt sich zudem an der Organisation von zwei jährlichen Fachveranstaltungen für die Weiter- und Fortbildung: dem Spring Meeting der Schweize- rischen Gesellschaft für Pharmakologie und Toxiko- logie sowie dem Herbstsymposium zusammen mit der Swiss Association of Pharmaceutical Professionals (www.SwAPP.ch). Die wissenschaftliche Tätigkeit von

Weiterzubildenden soll durch Posterpreise der SGPM zusätzlich gefördert werden.

Die Weiterbildung zum Facharzttitel Pharmazeutische Medizin bietet sich auch für die Zukunft als eine attrak tive Option für Kandidatinnen und Kandiaten an, die eine berufliche Laufbahn in der klinischen Forschung, Heilmittelindustrie oder bei Gesundheits- behörden anvisieren.

Literatur

1 https://www.siwf.ch/weiterbildung/facharzttitel-und-schwer- punkte/pharmazeutische-medizin.cfm

2 Heilmittel werden bei der Erkennung, Verhütung und Behand- lung von Krankheiten, Verletzungen und Behinderung einge- setzt. Der Begriff Heilmittel beinhaltet Arzneimittel und Medizinprodukte (https://www.admin.ch/opc/de/classified- compilation/20002716/index.html)

3 Schnetzler G, Bremgartner MF, Grossmann Straessle R, Spirk D, Tay F, Troxler Saxer R, Traber M. Evolution to a Competency- Based Training Curriculum for Pharmaceutical Medicine Physi- cians in Switzerland. Front Pharmacol. 2019 Feb 27;10:164.

doi: 10.3389/fphar.2019.00164

4 https://www.pharmatrain.eu/guidelines.php → Syllabus & Out- comes

5 Kerpel-Fronius S, Becker S, Barrett J, Brun J, Carlesi R, Chan A, Collia LF, Dubois DJ, Kleist P, Koski G, Kurihara C, Laranjeira LF, Schenk J, Silva H. The Shared Ethical Responsibility of Medically and Non-medically Qualified Experts in Human Drug Develop- ment Teams. Front Pharmacol. 2018 Sep 3;9:843.

doi: 10.3389/fphar.2018.00843

6 Stonier PD, Silva H, Boyd A, Criscuolo D, Gabbay FJ, Imamura K, Kesselring G, Kerpel-Fronius S, Klech H, Klingmann I. Evolution of the Development of Core Competencies in Pharmaceutical Me- dicine and Their Potential Use in Education and Training. Front Pharmacol. 2020 Mar 19;11:282. doi: 10.3389/fphar.2020.00282 Dr. med. Gabriel Schnetzler

Roche Innovation Center F. Hoffmann-La Roche Ltd Grenzacherstr. 124 CH-4070 Basel Switzerland

gabriel.schnetzler[at]roche.

com

Tabelle 1: Kernkompetenzen des Facharztes für Pharmazeutische Medizin.

Domäne Kompetenzen SC3-PM

Entdeckung und frühe Entwicklung

Kann ungedeckten therapeutischen Bedarf («Unmet Medical Need») identifizieren, kann die Evidenz neuer Heilmittelmöglichkeiten für die klinische Entwicklung evaluieren und kann ein klinisches Entwicklungsprogramm mit definiertem Produktprofil («Target Pro- duct Profile») erstellen.

C1–C9

Klinische Entwicklung und klinische Studien

Kann explorative und bestätigende klinische Studien erstellen, als Sponsor/-Prüfarzt durchführen und auswerten sowie die damit verbundenen Studienberichte und Manu- skripte zur Veröffentlichung und Einreichung bei Behörden verfassen.

C10–C17

Registrierung und Zulassung

Kann zulassungsrelevante Anforderungen (beginnend mit der klinischen Entwicklung eines neuen Heilmittels über den ganzen Produktlebenszyklus hinweg) korrekt interpre- tieren, um eine zweckmässige therapeutische Verwendung und ein angemessenes Risiko management sicherzustellen.

C18–C27

Pharmakovigilanz und

Risiko-Management Kann die Anwendung und Auswertung von verschiedenen Methoden zur Arzneimittel- überwachung nach der Zulassung («post-authorization surveillance») evaluieren, um die Anforderungen von nationalen/internationalen Behörden für angemessene Information und Risikominimierung für Patienten und Studienversuchspersonen zu erreichen.

C28–C35

Ethik und Patienten-

schutz Kann medizinisch-ethische Entscheidungsfindung zum Schutz und Wohl der Gesunden

und Kranken umsetzen und grenzt dabei Eigen- und Fremdinteressen klar ab. C36–C42 Sozioökonomie des

Gesundheitswesens

Kann den sinnvollen Einsatz von diagnostischen, prophylaktischen und therapeutischen Mitteln bei der Betreuung von Gesunden und Kranken bewerten und unterstützt dabei den optimalen Einsatz der zur Verfügung stehenden Mittel unter Berücksichtigung der gesetzlichen Grundlagen.

C43–C45

Kommunikation und

Management Kann effektive Kommunikationsfähigkeiten und Managementtechniken für die Zusam- menarbeit zwischen den verschiedenen Akteuren im Gesundheitssystem einschliesslich Klinik, Behörden und Institutionen einsetzen.

C46–C54

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL ASMP 894

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