• Aucun résultat trouvé

1388 FMHAgir au lieu de subir: le DEP à la croisée des chemins – le corps médical doit agir

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "1388 FMHAgir au lieu de subir: le DEP à la croisée des chemins – le corps médical doit agir"

Copied!
34
0
0

Texte intégral

(1)

Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Organ ufficial da la FMH e da la FMH Services

43 2 8. 1 0. 2 02 0 1387 Editorial d’Yvonne Gilli

Comment se libérer du carcan numérique?

1393 FMH

Pandémie: le corps médical majoritairement favorable aux mesures

1436 «Et encore…»

par Charlotte Schweizer

Médecine et communication, deux facettes d’une même profession

1388 FMH

Agir au lieu de subir: le DEP à la croisée des chemins – le corps médical doit agir

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(2)

SOMMAIRE 1383

Rédaction

Dr méd. vét. Matthias Scholer (Rédacteur en chef);

biol. dipl. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Julia Rippstein (Rédactrice version imprimée et en ligne);

Prof. Dr méd. Anne-Françoise Allaz, membre de la FMH

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr oec. Urs Brügger;

Prof. Dr méd. Samia Hurst; Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH;

Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH;

Dr méd. Daniel Schröpfer, membre de la FMH;

Charlotte Schweizer, cheffe de la communication de la FMH;

Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH;

Rédaction Ethique

Prof. Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.;

Prof. phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Prof. Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Santé publique, épidémiologie, biostatistique Prof. Dr méd. Milo Puhan

Rédaction Droit

Dr iur. Ursina Pally, cheffe du Service juridique de la FMH

FMH

EDITORIAL: Yvonne Gilli

1387 Comment se libérer du carcan numérique?

EHEALTH: Yvonne Gilli, Lucas Schult 1388 Agir au lieu de subir

COVID-19: Beatrix Meyer, Bruno Trezzini

1393 Pandémie: le corps médical majoritairement favorable aux mesures 1399 Nouvelles du corps médical 

Nécrologie

1400 In memoriam Jean-Marie Tschopp (1948−2020)

Organisations du corps médical

AARGAUISCHER ÄRZTEVERBAND: Nadia Haller, Jürg Lareida, Andreas Meer 1401 Aargauer Ärzteschaft präsentiert Web-App «MedicalGuide»

Autres groupements et institutions

EMH: Sandra Ziegler, Hans Kurt 1407 Transitions et passerelles

Courrier / Communications

1409 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

1412 Seminare / Séminaires / Seminari

1416 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(3)

Unterhaltung und Spannung aus der Feder von Ärzten

Kalte Allianz

von Telemachos Hatziisaak Sabotageakt

von Telemachos Hatziisaak Rosas Blut

von Peter Hänni Der Kardinal hinkt von Marc Gertsch

shop.emh.ch

Scan this!

LESENS - WERT

1920022-11_EMH_Lesenswert_2019_210x64mm_neu.indd 1 26.08.19 09:34

SOMMAIRE 1384

HUBER

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Nina Abbühl, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, www.emh.ch

Annonces:

Markus Süess, Key Account Manager EMH, tél. +41 (0)61 467 85 04, markus.sueess@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/

Immeubles/Divers»:

tél. +41 (0)61 467 86 08, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, abo@emh.ch Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

Le nom de l’auteur doit dans tous les cas être indiqué de manière claire et transparente. L’utilisation à des fins commerciales peut être possible uniquement après obtention explicite de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Impression: Vogt-Schild Druck AG, https://www.vsdruck.ch/

Tribune

INTERVIEW AVEC ALAIN GERVAIX: Julia Rippstein 1424 Le stéthoscope qui entendait le Covid-19

POINT DE VUE: Martin Fey

1427 Der Generalkonsent aus Sicht der klinischen Forschung

EMH: Julia Rippstein 1433 Une équipe bien rodée

Horizons

SOUS UN AUTRE ANGLE: Jann Schwarzenbach 1434 Vom Symbol zur Diagnose

Et encore…

CHARLOTTE SCHWEIZER

1436 Médecine et communication, deux facettes d’une même profession

Photo de couverture:

© Mstjahanara903 | Dreamstime.com Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(4)

Comment se libérer du carcan numérique?

Yvonne Gilli

Dre méd., membre du Comité central de la FMH, responsable du département Numérisation / eHealth

Les politiques et les autorités ne cessent de nous dire de saisir enfin les opportunités de la numérisation et d’utiliser des outils en phase avec notre temps, et bran- dissent la menace de la contrainte. Une douche froide a suivi dès cet été lorsque le Parlement a décidé de cou- pler l’octroi de l’autorisation de pratiquer à l’obligation de participer au dossier électronique du patient (DEP).

D’autres obligations suivront. Les déclarations indiffé- renciées, voire fausses, diffusées par les médias ont également le pouvoir d’accroître la pression des politiques sur le corps médical: «Les annonces de nouveaux cas de coronavirus se font par fax»1, ou

«Beaucoup de médecins ne respectent pas l’obligation de signaler les cas»2. Alors que la première a été voulue par les autorités, la seconde est tout simplement fausse. Il n’en reste pas moins qu’un excès de régle- mentation et les accusations sont des instruments stratégiques bien connus pour déléguer la responsabi- lité via le contrôle et l’effet de diversion.

Dans ce contexte, il est utile de jeter un œil sur les enseignements tirés d’autres pays. Sous le titre The HITECH Era in Retrospect3, le New England Journal of Me- dicine a publié une excellente synthèse de l’évolution aux Etats-Unis, dont deux conclusions au moins sont importantes pour la Suisse: la numérisation dans le secteur de la santé est un gigantesque moteur de crois- sance économique; et pour qu’elle apporte des avan- tages, il faut des incitatifs qui interpellent le «cœur et l’esprit» des médecins. Ce dernier point ne peut être atteint que si le corps médical a son mot à dire dans la manière de concevoir le cabinet médical numérique de demain.

En hiver 2019, un groupe de médecins s’est rendu en Estonie, pays pionnier du numérique en Europe. Au- delà des exemples remarquables du soutien que pro- curent les outils informatiques à la qualité de la méde- cine d’urgence et de la médecine intensive, le regard porté sur l’activité des cabinets médicaux a montré que ni un tchatbot ni une offre numérique de télé- médecine n’étaient utilisés pour le triage des soins primaires. Le triage le plus efficace restait la conver- sation téléphonique entre l’assistante médicale et le patient.

1 https://www.rts.ch/info/

suisse/11175710-les-an- nonces-de-nouveaux-cas- de-coronavirus-se-font- par-fax.html 2 https://www.arcinfo.ch/

dossiers/coronavirus/

articles/coronavirus- beaucoup-de-medecins- ne-respectent-pas-l-obli- gation-de-signaler-les- cas-965235 3 DOI: 10.1056/NE-

JMpl1709851 4 https://www.digitale-ge-

sellschaft.ch/2019/09/01/

big-brother-awards- schweiz-2019-dossiers- reaktionen-und-video/

(en allemand) 5 https://ethz.ch/de/

news-und-veranstaltun- gen/eth-news/

news/2020/09/

der-eth-medizinbache- lor-geht-in-den-regulae- ren-betrieb.html (en allemand, trad. FMH)

La mission de la politique ne saurait être de restreindre la marge de manœuvre professionnelle des médecins par une cascade de réglementations mais bien plus de créer les conditions cadres permettant d’utiliser les technologies numériques au cabinet et de veiller notamment à l’investissement de l’Etat dans les infrastructures numériques et à des standards uni- formes pour la protection et la sécurité des données et pour l’interopérabilité. De la sorte, les organisations professionnelles du secteur de la santé seraient à même de soutenir leurs membres dans leur mise en œuvre.

Les responsables politiques en Suisse ont pourtant pré- féré mettre la charrue avant les bœufs en imposant aux professionnels de santé le DEP, réglementé jusque dans les moindres détails par les autorités. Vu sous cet angle, rien de surprenant donc que ce produit doté d’une architecture centrale sans chiffrement de bout en bout ait remporté le Big Brother Award4 en 2019.

Dans ces conditions, deux missions se profilent pour les médecins: premièrement, créer l’espace dont ils ont besoin pour exercer dans ce «carcan numérique», et deuxièmement, jouer un rôle majeur dans la transfor- mation numérique du cabinet médical.

Le premier point réussit, entre autres, grâce au groupe de travail interprofessionnel (GTIP) qui fixe les stan- dards pour les contenus du DEP, ou avec la création et l’utilisation d’entités propres aux médecins telles que la communauté DEP Swiss AD.

Le deuxième point se réfère aux compétences et à l’identification professionnelle intrinsèque; toutes deux déjà présentes en début de carrière. Les mots du directeur du bachelor en médecine de l’EPFZ le résu- ment ainsi: «Nous formons des praticiens au profil particulier, des médecins avec des connaissances spé- cifiques en sciences naturelles et en technologie, qui, forts de ce bagage, sont en mesure d’appliquer les évolutions de la médecine numérique à la pratique cli- nique»5. Pour ne pas perdre cette force créatrice dans un quotidien professionnel surrégulé, il faut non seu- lement chaque médecin mais tout le collectif du corps médical pour fixer les limites et façonner l’innovation – ensemble, au-delà des différentes disciplines.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(43):1387

FMH Editorial 1387

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(5)

Le DEP à la croisée des chemins – le corps médical doit agir

Agir au lieu de subir

Yvonne Gillia, Lucas Schultb

a Dre méd., membre du Comité central de la FMH, responsable du département Numérisation / eHealth

b Lucas Schult: Directeur général (CEO) de Health Info Net AG (HIN), Wallisellen

L’introduction du dossier électronique du patient (DEP) se fait attendre. Cela n’est pas forcément un mal, car son report est l’occasion d’apporter de nouvelles amélio- rations du point de vue des spécialistes. Par ailleurs, dans le cadre du DEP et en complément de celui-ci, il existe également d’autres offres de médecins axées sur le bénéfice médical.

Nous sommes entrés dans l’ère des dossiers électro- niques des patients (DEP). Aux termes de la loi fédérale sur le dossier électronique du patient (LDEP), les hôpi- taux de soins aigus, les cliniques de rééducation et les établissements de psychiatrie stationnaire doivent proposer le DEP depuis le 15 avril 2020. En théorie. Car dans les faits, le DEP n’est pas encore opérationnel – et ne devrait pas l’être d’ici à 2021 –, raison pour laquelle sa manifestation reste très discrète pour l’instant, si ce n’est au travers d’une incertitude généralisée.

Selon les dires, le retard du lancement du DEP serait dû à la complexité de la certification des communautés de référence et à l’accréditation probablement non moins complexe des certificateurs. En tout état de cause, le re- port du lancement offre la possibilité de corriger, pour ainsi dire dans la dernière ligne droite, un certain nombre de défauts de conception du DEP [1].

Le dossier du patient

Commençons par lever un malentendu. Comme son nom l’indique, le DEP a été conçu par le législateur

comme un dossier de patient [2]. Il vise à accorder aux patients la souveraineté sur leurs propres données, les- quelles étaient jusqu’à présent stockées dans les ar- moires à classeurs et les ordinateurs des prestataires de services – certes sous bonne garde, mais sans au- cune transparence et difficilement accessibles pour les patients. Avec le DEP, les patients pourront contrôler eux-mêmes l’accès à leurs documents médicaux et

«consulter les informations accessibles dans le DEP, se poser des questions et les régler avec les professionnels de la santé» [3]. En effet, l’encouragement à la compé- tence des patients en matière de santé se trouve être aussi l’un des cinq objectifs de la politique de santé de la Stratégie eHealth Suisse 2.0 [4].

Jusqu’ici, tout va bien. Mais cela montre également que le DEP, en tant que système secondaire centré sur le pa- tient, n’est a priori pas un instrument destiné au corps médical. Le DEP ne prévoit ni services supplémentaires spécialement adaptés aux professionnels de la santé, ni données structurées, ni intégration en profondeur avec le système primaire du médecin [5]. C’est ce qui explique l’absence même d’un financement régle- menté – selon eHealth Suisse, les fournisseurs de DEP doivent «trouver eux-mêmes un financement viable pour le DEP» [6].

Bénéfice pour le corps médical et les patients

Cette contribution ne saurait en aucun cas être com- prise comme un plaidoyer contre un DEP centré sur le patient. Nous tenons au contraire à souligner que le DEP n’apportera aux patients le bénéfice souhaité que s’il génère par ailleurs de la valeur ajoutée pour les pro- fessionnels de la santé et qu’il influe positivement sur la qualité et l’efficacité des soins médicaux, par exem- ple en facilitant la collaboration interdisciplinaire et interprofessionnelle.

FMH eHealth 1388

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(43):1388–1390

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(6)

Dans le passé, la FMH a rappelé à plusieurs reprises que le DEP aurait un bénéfice très limité – du moins dans sa forme actuelle – pour les fournisseurs de prestations.

Rétrospectivement, force est de constater que le corps médical a longtemps observé l’élaboration du DEP de l’extérieur et a eu besoin de temps pour trouver les ins- truments idoines lui permettant d’apporter sa pierre à

l’édifice. Un autre facteur aggravant est l’approche «top down» adoptée par les autorités dans la mise en œuvre, qui exclut de fait les médecins praticiens tant dans le domaine de la gestion stratégique que dans celui de la conduite opérationnelle.

Une cybersanté sans fournisseurs de prestations ambulatoires?

La première Stratégie eHealth Suisse de la Confédéra- tion, adoptée en 2007, a défini la vision selon laquelle le patient doit pouvoir, au moyen de ressources infor- matiques adaptées, «accéder à tout moment et en tout lieu à d’importantes informations pertinentes sur sa personne et bénéficier de prestations de leur part» et

«participer activement aux décisions concernant son comportement et ses problèmes de santé». Il est aisé de voir là l’essence même du DEP actuel. La stratégie fait l’impasse sur la question de savoir comment le corps médical indépendant devrait être intégré dans le nouveau paysage émergent des systèmes et des processus.

Or, dès le début du millénaire, il était de plus en plus manifeste que, dans un grand nombre de pro- jets de cybersanté initiés par des cantons ou des hôpi- taux, le point de vue des fournisseurs de prestations ambulatoires n’était toujours pas pris en compte. Les médecins indépendants risquaient d’être pris en te- naille entre la politique et l’informatique, voire d’être les laissés-pour-compte des avancées dans ce domaine.

C’est pourquoi un projet pilote exploratoire – baptisé

«Ponte Vecchio» – a été lancé en 2012 dans le canton de Saint-Gall avec les assurés Managed Care et le cas d’ap- plication «Rapport de sortie», lequel met explicitement l’accent sur les fournisseurs de prestations ambula- toires. Dans ce cadre, un groupe de travail a en outre été créé en 2014 afin d’identifier précisément les don- nées «pertinentes pour le traitement» (p.  ex. les rap- ports sur l’état des plaies dans le rapport de sortie) – une question qui nous préoccupe encore aujourd’hui dans le cadre du DEP [7].

Dans le même temps, en Suisse romande, le projet pilote «e-toile», déjà plus ambitieux, a été intégré dans

«MonDossierMedical». Aujourd’hui, l’Université de Genève propose d’ores et déjà une formation postgra- duée pour les médecins titulaires d’un master en infor- matique médicale.

De «Ponte Vecchio» à AD Swiss

Le laboratoire expérimental «Ponte Vecchio» avait éga- lement pour mission de montrer si le HIN propre aux médecins était en mesure d’exploiter une infrastruc- ture de base de cybersanté pour le corps médical indé- pendant. La nécessité d’une telle infrastructure ne fait pas débat – et ne l’a jamais fait – étant donné que les in- vestissements des cabinets individuels ou de groupe re- quis ne peuvent être financés par les seuls cabinets indi- viduels ou de groupe [8]. La conclusion du projet «Ponte Vecchio» selon laquelle HIN n’était pas non plus en me- sure de mettre sur pied une telle infrastructure en l’ab- sence de partenaires a finalement conduit à la fondation d’AD Swiss avec pour objectif l’autodétermination des fournisseurs de prestations ambulatoires en matière de participation à l’avenir numérique.

Toujours en 2014, le Groupe de travail interprofession- nel sur le dossier électronique du patient (GTIP DEP) a été constitué à l’initiative de la FMH, au moment où le constat s’est finalement imposé qu’il n’était pas souhai- table de s’en remettre à la seule mise en œuvre tech- nique et qu’il était nécessaire d’asseoir le DEP sur une large adhésion des spécialistes. Le GTIP (IPAG) s’est

donné pour mission de coordonner et de mutualiser les besoins des différents groupes professionnels issus de huit associations dans le domaine de la cybersanté et de contribuer au lancement d’un DEP bénéfique au moyen de solutions communes. Et le succès fut au rendez-vous, comme le montrent les rapports sur la cybermédication et la «Transition of Care» (eToC), qui ont été remis à eHealth Suisse fin 2015 [9].

Le corps médical peut et doit apporter sa pierre à l’édifice

Les exemples mentionnés (à côté de beaucoup d’autres) montrent que le corps médical – seul ou avec des parte- naires – est apte à exercer une influence significative.

Cela vaut également pour les fournisseurs de presta- tions ambulatoires. C’est pourquoi la participation des

Le DEP n’apportera aux patients le bénéfice souhaité que s’il génère par ailleurs de la valeur ajoutée pour les professionnels de la santé.

En 2014, le Groupe de travail interprofessionnel sur le dossier électronique du patient a été constitué à l’initiative de la FMH.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(43):1388–1390

FMH eHealth 1389

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(7)

médecins indépendants au DEP est possible d’emblée – quand bien même sur une base volontaire dans un pre- mier temps. En effet, par leur participation, ils bénéfi- cient non seulement d’une longueur d’avance en termes de connaissances, mais aussi de la possibilité de contribuer à donner corps au projet.

Là où les cas d’utilisation (p. ex. eMediplan, ordon- nance électronique) sont encore trop peu tournés vers la réalité du travail des médecins praticiens, des comi- tés de prestataires de services et de fournisseurs de systèmes primaires, tels que le cercle de travail d’AD Swiss compétent, œuvrent d’ores et déjà à la simplifica- tion des processus par le biais de connexions intégrées [10]. En outre, la Communauté DEP AD Swiss garantit un accès à bas seuil et à coût avantageux au DEP ainsi que de précieux services supplémentaires. La Commu- nauté, comme toutes les communautés (de référence), est actuellement en cours de certification. Parallèle- ment, à titre d’exemple éloquent, rappelons qu’un pont vers la Suisse romande est en train d’être jeté afin de lever tout obstacle susceptible d’entraver la collabora- tion entre AD Swiss et les communautés de référence.

A notre avis, les médecins en particulier peuvent – y compris dans l’intérêt de leurs patients et en tant que personnes de confiance – devenir une force motrice dans le domaine de la cybersanté en s’appropriant le DEP et/

ou les «services complémentaires» comme un instru- ment de l’activité médicale et en fixant le bon cap pour le développement de leur point de vue de spécialistes. Per- sonne ne sait si le DEP sera un jour couronné de succès.

Toutefois, la roue de la «cybersanté» ne peut pas reculer.

Le corps médical a la possibilité, ici et maintenant, d’in- fluencer cette évolution dans son propre intérêt.

Crédit photo

© Mstjahanara903 | Dreamstime.com

Références

1 Yvonne Gilli: Un retard qui a du bon. Bulletin des médecins suisses 2020;101(36):1056 (DOI: https://doi.org/10.4414/saez.2020.19184) 2 Outre la qualité des traitements, la sécurité des patients et l’effica-

cité, l’article énonçant le but de la LDEP mentionne explicitement la promotion des «compétences des patients en matière de santé»:

loi fédérale sur le dossier électronique du patient (LDEP) du 19 juin 2015 (état au 15 avril 2020) (https://www.admin.ch/opc/fr/classi- fied-compilation/20111795/index.html)

3 Tania Weng-Bornholt, Urs Zanoni et al.: Livre blanc «Compétences en matière de santé et dossier électronique du patient: comment les communautés de référence peuvent promouvoir un DEP répon- dant aux besoins de la population locale». Aarau 2019 (https://

www.e-health-suisse.ch/fileadmin/user_upload/Dokumente/F/

livre-blanc-competence-en-sante-dep.pdf)

4 Stratégie eHealth Suisse 2.0 2018–2022. Objectifs et mesures de la Confédération et des cantons en vue de la diffusion du dossier électronique du patient et de la coordination de la numérisation du dossier électronique du patient. Berne 2018

(https://www.e-health-suisse.ch/fileadmin/user_upload/Doku- mente/2018/F/181214_Strategie-eHealth-Suisse-2.0_f.pdf) 5 Les exigences minimales fixées par le législateur impliquent un

accès basé sur un portail, c’est-à-dire l’existence d’un site Web.

A contrario, le personnel de santé a besoin d’une intégration en profondeur avec les systèmes primaires existants.

6 https://www.patientendossier.ch/fr/professionnels-de-la-sante/

informations/questions-frequentes/combien-coute-le-dep (consulté le 29.9.2020)

7 Yvonne Gilli: La question des responsabilités, obstacle à la mise en œuvre du DEP? Bulletin des médecins suisses 2019;100(48):1600 (https://bullmed.ch/article/doi/saez.2019.18444)

8 Urs Stoffel: Pour un avenir numérique de la communauté médicale.

Bulletin des médecins suisses 2014;95(33):1171 (DOI: https://bullmed.

ch/article/doi/saez.2014.02896

9 Gert Printzen: IPAG – collaboration interprofessionnelle pendant l’année du singe. Bulletin des médecins suisses 2016;97(02):45 (DOI:

https://bullmed.ch/article/doi/saez.2016.04350)

10 L’AD Swiss Community (ADSC) rassemble des prestataires et des fournisseurs de services techniques, médicaux et administratifs.

L’association s’entend comme comme un incubateur pour la mise en œuvre de projets de numérisation praticables (https://www.

ad-swiss.ch/fr/verein-ad-swiss-community/).

AD Swiss Net AG In der Luberzen 1 CH-8902 Urdorf Tel. 052 235 02 70 info[at]ad-swiss.ch

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(43):1388–1390

FMH eHealth 1390

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(8)

Enquête représentative auprès du corps médical sur mandat de la FMH

Pandémie: le corps médical majo- ritairement favorable aux mesures

Beatrix Meyera; Bruno Trezzinib

a cheffe de la division Médecine et tarifs hospitaliers, FMH; b Dr phil., expert, division Médecine et tarifs hospitaliers, FMH

Quel est l’impact de la pandémie de coronavirus sur la situation professionnelle des médecins et comment évaluent-ils les mesures prises? Peut-on dire qu’un sec- teur ou que certaines disciplines ont été plus particu- lièrement touchés? C’est à ces questions, et à d’autres,

que l’institut de sondage gfs.bern a tenté de répondre dans le cadre de la récente enquête représentative qu’il a menée auprès du corps médical sur mandat de la FMH1 et à laquelle 1551 médecins ont participé entre juin et juillet 2020.

Un impact différent sur le temps et la charge de travail

L’impact du confinement sur le temps de travail a été très différent entre les cabinets médicaux et les hôpi- taux. Dans le domaine des soins somatiques aigus, le temps de travail est resté constant pour près de la moi- tié des médecins hospitaliers interrogés; pour un cin- quième, il a augmenté. Inversement, la situation est totalement différente pour les médecins installés en cabinet. Seuls 15% d’entre eux font état d’un temps de travail stable et pour seulement 7%, il a été plus élevé.

La moitié a réduit son temps de travail et 10% ont même totalement arrêté de travailler, dont une nette majorité n’a bénéficié d’aucune indemnité en cas de ré- duction de l’horaire de travail (cf. fig. 1). Des différences

La majorité des médecins considèrent que les mesures mises en place par les auto- rités pendant la pandémie de coronavirus ont été pertinentes, à l’inverse de la pla- nification en amont de la pandémie qui est vue d’un regard critique. Le corps médi- cal s’inquiète par ailleurs des conséquences d’un rendez-vous reporté chez le médecin ou à l’hôpital pour les patients et des coûts médicaux que cela induit.

1 Vous pouvez consulter le résumé des résultats de l’enquête 2020 de gfs.bern réalisée sur mandat de la FMH sur le site: www.fmh.

ch → Thème → Tarifs hospitaliers → Recherche

concomitante Figure 1: Comparaison du temps de travail pendant le confinement (en %).

Suite à l’interdiction des interventions électives, des patients ont été confrontés à des consé- quences médicales incluant des coûts supplé- mentaires, déclare un tiers du corps médical.

FMH Covid-19 1393

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(43):1393–1395

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(9)

existent aussi du point de vue de la charge de travail, mais cette fois principalement entre les différentes spécialisations. À titre d’exemple, 26% de tous les mé- decins interrogés exerçant principalement en méde- cine interne générale approuvent plutôt ou tout à fait

la déclaration selon laquelle la pandémie a dans l’en- semble fortement augmenté leur charge de travail. Ce pourcentage est encore plus élevé pour les personnes dont l’activité principale est en médecine intensive (44%) ou en infectiologie (85%).

Beaucoup de temps de préparation et de mise en œuvre des mesures

Pendant le confinement, les médecins ont accordé beau- coup de temps à la préparation des mesures pour les adapter à leur situation et les mettre en place. Les méde- cins hospitaliers ont consacré en moyenne 2,1 heures par jour pour ces mesures sans relation directe avec les patients, auxquelles s’ajoutent 2,9 heures pour la mise en place des mesures lors de contact direct avec les patients. Dans certaines disciplines comme l’infec- tiologie et la médecine intensive, la mise en place des mesures sans relation directe avec les patients a exigé plus de temps avec 5,1 heures par jour en moyenne pour la première et 3,2 pour la deuxième. Pour les mé- decins installés en cabinet médical, cette moyenne

s’élevait à 1,8 heure par jour pour les mesures sans rela- tion directe avec les patients et à 1,8 heure pour celles avec relation directe avec les patients.

Coûts induits par le report de rendez-vous chez le médecin

Les patients ont parfois reporté leur rendez-vous chez le médecin ou à l’hôpital de peur de contracter une in- fection par Covid-19. Plus de la moitié des médecins hospitaliers (soins somatiques aigus: 51%, psychiatrie:

60%, réadaptation: 56%) et 48% des médecins installés en cabinet médical approuvent tout à fait ou plutôt la déclaration selon laquelle beaucoup de patients ont été confrontés à des conséquences médicales incluant des coûts supplémentaires par crainte de se rendre chez le médecin ou à l’hôpital. Près de 30% des médecins hos- pitaliers en soins somatiques aigus et en réadaptation ainsi que des médecins installés en cabinet médical ont également approuvé (tout à fait ou plutôt) la décla- ration selon laquelle les patients ont été confrontés à des conséquences médicales incluant des coûts supplé- mentaires suite à l’interdiction momentanée des inter- ventions électives et des traitements. En psychiatrie hospitalière, ce taux atteint même 45%.

Les médecins hospitaliers en soins somatiques aigus interrogés ont été en moyenne 3,5 fois par mois face à des patients ayant des problèmes de santé accentués par des reports de traitements ou d’examens en raison du coronavirus. Cette moyenne est de 5,5 fois par mois pour les médecins en cabinet.

Les médecins hospitaliers donnent une meil- leure note à la gestion de la crise par les autorités que leurs collègues installés en cabinet médical.

Figure 2: Gestion de la pandémie de coronavirus (seulement soins somatiques aigus, en %).

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(43):1393–1395

FMH Covid-19 1394

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(10)

Dans l’ensemble, près de trois quarts des médecins hospitaliers ont estimé que la qualité des soins dans leur domaine de travail immédiat a été très bonne ou plutôt bonne pendant le confinement. Sans corona, à savoir lors des enquêtes de ces dernières années, l’éva- luation de la qualité des soins a cependant été bien meilleure, surtout en soins somatiques aigus et en ré- adaptation. Chez les médecins en cabinet, seule une petite moitié a estimé que la qualité des soins dans leur domaine de travail immédiat a été très bonne ou plu- tôt bonne pendant le confinement.

Évaluation majoritairement positive de la gestion de crise

Plus de 80% des médecins hospitaliers en soins soma- tiques aigus estiment que les mesures prises pendant le confinement au niveau de la Confédération, du canton et de l’hôpital ont été appropriées (cf. fig. 2). Ce chiffre est ce- pendant moins élevé pour les médecins installés (70–

78%, cf. fig. 3). 34% des médecins hospitaliers en soins so- matiques aigus et 35% des médecins installés ont trouvé que le corps médical n’avait pas été suffisamment impli- qué. Par ailleurs, 48% des premiers et 56% des seconds ont pointé du doigt l’approvisionnement insuffisant en médicaments et en matériels de protection2.

Une première vague peut en cacher une autre

Dans la mesure de ce qu’on pouvait attendre d’elles, les autorités s’étaient suffisamment préparées à l’urgence

d’une pandémie. C’est du moins ce que déclarent 55%

des médecins hospitaliers interrogés. Avec 38%, les mé- decins installés étaient nettement moins nombreux à partager cet avis. Dans la perspective d’une prochaine pandémie, un peu plus de la moitié (54%) de tous les médecins interrogés approuvent la déclaration selon laquelle les autorités doivent miser davantage sur les gestes barrières, à savoir la distanciation sociale et les mesures d’hygiène, et moins sur des interdictions et des fermetures (p. ex. commerces, écoles). Questionnés directement sur ce qui pourrait être amélioré pour une prochaine pandémie, les sondés ont notamment men- tionné: meilleure préparation à la pandémie (p. ex. ma- tériels de protection, désinfectants, médicaments), des mesures plus efficaces pour la population (p. ex. confi- ner plus tôt et moins longtemps, rendre le masque obligatoire plus tôt), protection accrue pour le person- nel de santé et une meilleure coordination d’une part entre la Confédération et les cantons et d’autre part entre les hôpitaux. Reste à espérer que certaines de ces améliorations pourront être mises en œuvre dès la prochaine vague.

Figure 3: Gestion de la pandémie de coronavirus (seulement cabinets médicaux, en %).

2 Le manque de matériel de protection s’est aussi avéré problématique du fait que selon un précédent sondage de la FMH, 23%

des médecins interrogés font partie d’un des groupes à risque tels que définis par l’OFSP. Cf. Wille, N, Schlup, J. Coronavirus:

situation des médecins en Suisse, Bulletin des médecins suisses (BMS), 2020;101(29–30):882–4.

Résultats supplémentaires

Vous trouverez des informations complémentaires concernant l’enquête de cette année réalisée par gfs.bern sur mandat de la FMH sur le site: www.fmh.ch → Thèmes → Tarifs hospitaliers Recherche concomitante. En plus des résultats sur la pandémie de coronavirus, vous y trouverez ceux sur d’autres sujets comme l’évolution des conditions de travail du corps médical.

FMH

Division Médecine et tarifs hospitaliers

Baslerstrasse 47 CH-4600 Olten Tél. 031 359 11 11 Fax 031 359 11 12 tarife.spital[at]fmh.ch

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(43):1393–1395

FMH Covid-19 1395

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(11)

Todesfälle / Décès / Decessi Guy Martin (1941), † 18.09.20,

Spécialiste en  gynécologie et obstétrique, 1213 Petit-Lancy

Thomas Alt (1967), † 26.09.20,

Facharzt für  Gynäkologie und Geburtshilfe, 6004 Luzern

Praxiseröffnungen /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

SG

Janine Rhiner, Fachärztin für Kinder- und  Jugendmedizin, Wiesentalstrasse 11, 9242 Oberuzwil

ZH

Andrea Göpfert, Fachärztin für Kardiologie und Fachärztin für Allgemeine Innere Medi- zin, Schärbächlistrasse 3, 8810 Horgen

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Gäu hat sich gemeldet:

Nicole Halbeisen, Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin, FMH, ab 01.12.2020:

Kinderarztpraxis Fidibus, Riedmattstrasse 3a, 6030 Ebikon

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

FMH Nouvelles du corps médical 1399

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(43):1399

Nouvelles du corps médical

Sujets d’actualité en ligne

www.bullmed.ch → tour d’horizon

Entretien avec Prof. Alain Gervaix, Hôpitaux universitaires de Genève

Le stéthoscope qui entendait le Covid-19

Prof. Alain Gervaix développe un stéthoscope capable de reconnaître le son du Covid-19 grâce à l’intelligence artificielle.

Entretien avec Martin Ackermann, directeur de la «Swiss National COVID-19 Science Task Force»

«C’est en prenant le virus au sérieux qu’on montre l’exemple»

Martin Ackermann, le nouveau chef de la Science Task Force, parle des défis actuels en lien avec le Covid-19.

EMH_Aktuelle-Forumthemen_df_081020.indd 2 13.10.20 10:42

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(12)

In memoriam Jean-Marie Tschopp (1948−2020)

Le 20 septembre 2020, Jean-Marie Tschopp nous a quit- tés, décédé des suites d’un accident survenu alors qu’il se rendait de Montana à Genève à vélo (180 km). Il était âgé de 72 ans. Toute sa vie, il est allé de l’avant, non pas de manière téméraire, mais obstinée, convaincu que lorsqu’on a une bonne idée il faut y mettre toute son énergie, ne pas reculer devant les obstacles et entraî- ner les autres avec soi. Il a apporté une contribution majeure à la pneumologie suisse et internationale, tant par ses publications que par sa personnalité et son enthousiasme.

Après une jeunesse valaisanne, il fait à Genève ses études de médecine et sa spécialisation en médecine interne, puis en pneumologie. Il dira avoir été profon- dément marqué par ses «maîtres», ceux qui lui ont ap- pris son métier: Jean Fabre (Policlinique de Médecine), Alain Junod et Rodolphe de Haller (Pneumologie), John Batten (Brompton Hospital, Londres) ou Christian Boutin (Marseille). En 1985, il est nommé médecin- directeur du Centre Valaisan de Pneumologie à Mon- tana et en 2003 Professeur associé à la Faculté de Méde- cine de Genève. De 1991 à 2013, il sera co-requérant de l’étude de cohorte suisse sur les effets de la pollution at- mosphérique sur la santé (SAPALDIA) où son activité sera essentielle tant sur le plan scientifique qu’organi- sationnel. Il sera aussi l’un des premiers à faire collabo- rer médecins, phar ma ciennes et pharmaciens, physio- thérapeutes, infirmiè res et infirmiers dans un projet original d’éducation thérapeutique pour l’asthme qui

fera figure de modèle en Suisse. Sur le plan internatio- nal, il deviendra un des membres les plus actifs du groupe de travail sur la thoracoscopie de l’European Respiratory Society. Parallèlement, avec son équipe, il fera du Centre Valaisan de Pneumologie un service mo- derne. Il introduit l’oxygénothérapie à domicile grâce à la Ligue pulmonaire valaisanne et crée le premier labo- ratoire du sommeil du Valais. Il participera à la mise en place des nouvelles structures hospitalières de son can- ton (chef du Département de médecine du Centre Hos- pitalier du Centre du Valais). Cette énumération n’est de loin pas exhaustive, mais témoigne de l’élan extraordi- naire que Jean-Marie Tschopp a su créer autour de lui.

Il n’hésitait pas à bousculer pour faire avancer, mais c’était avec l’objectif de promouvoir une médecine où prévaut la relation humaine et qui place le patient au centre de nos préoccupations.

Valaisan de toutes ses fibres, il était entier, fonceur, géné- reux, débordant d’énergie, toujours prêt à donner un coup de main, avec cette simplicité qui le rendait atta- chant. Il a grandement contribué au succès des congrès

«Quadrimed» que les quatre cliniques d’altitude de Montana (Bernoise, Lucernoise, Genevoise et Valai- sanne) organisent annuellement pour les médecins gé- néralistes. Il tenait beaucoup à une formation efficiente et pragmatique des médecins de premiers recours.

Amoureux des balades en montagne, il entraîna ses collaborateurs et même ses patients à de nombreuses reprises vers les hauteurs pour valoriser l’effort phy- sique. Par ses qualités humaines et celles de sa femme, Maria Pia, s’est créé un réseau impressionnant, où le professionnel et l’amical ne se distinguaient guère.

Combien de réunions de travail se terminaient dans la convivialité et la bonne humeur – et combien de verres amicaux venaient conclure une discussion approfon- die autour d’une meilleure mé decine!

La disparition brutale de Jean-Marie Tschopp laisse ses proches, ses amis et ses anciens collègues dans la tris- tesse et la consternation. Il laissera derrière lui une image marquante de la pneumologie en Suisse. Nous adressons toute notre sympathie à son épouse et à leurs trois filles, ainsi qu’à toute sa famille.

Professeur Thierry Rochat, Dr Rainer Kaelin, Dr Jean Georges Frey

NÉCROLOGIE 1400

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(43):1400

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(13)

Zur richtigen Zeit am richtigen Ort: Eine Web-App unterstützt die Aargauer Bevölkerung im Notfall

Aargauer Ärzteschaft präsentiert Web-App «MedicalGuide»

Nadia Hallera, Jürg Lareidab,c, Andreas Meerb,c

a Aargauischer Ärzteverband; b Dr. med.; c In4Medicine AG

Aufgrund des Hausarztmangels wenden sich immer mehr Menschen auch bei harmlosen Beschwerden an die Notaufnahmen der Spitäler. Andere reagieren bei medizinischen Warnzeichen nicht oder zu spät. Auf Initiative des Aargauischen Ärzteverbandes wurde ein Projekt lanciert, das der Bevölkerung den Zugang zu einer kostenlosen niederschwelligen medizinischen Ersteinschätzung ermöglicht und zur Entlastung der Notfallstrukturen beiträgt.

Ausgangslage

Der Hausarztmangel ist ein nationales, seit Langem bekanntes Thema. Erste einschneidende Auswirkun- gen sind für die Bevölkerung und für den Kanton seit einigen Jahren spür- und erlebbar. Immer mehr Men- schen haben keinen Hausarzt mehr und wenden sich auch bei harmlosen Beschwerden an die Notaufnah- men der Spitäler. Andere reagieren bei medizinischen Warnzeichen – sogenannten «Red Flags» – nicht oder zu spät. Eine Schweizer Studie aus dem Telemedizin- bereich zeigt, dass rund 70 Prozent der Betroffenen ihre Beschwerden hinsichtlich der Dringlichkeit und der notwendigen Handlungen anders als medizini- sche Fachpersonen beurteilen. Sowohl das Kantons- spital Baden wie auch das Kantonsspital Aarau berich- ten in den letzten Jahren über eine stark ansteigende Inanspruchnahme der Notaufnahmen. Der Aargaui- sche Ärzteverband und das DGS des Kantons Aargau erachten die Zeit für gekommen, die Notfallversor- gung der Bevölkerung mit digitalen Instrumenten zu ergänzen.

Auf Initiative des Aargauischen Ärzteverbandes wurde gemeinsam mit dem DGS des Kantons Aargau und der Schweizer Firma In4Medicine AG ein Projekt lanciert, das der Bevölkerung den Zugang zu einer nie- derschwelligen medizinischen Ersteinschätzung er-

möglicht und zur Entlastung der Notfallstrukturen Abbildung 1: Der Anwender wird vom Chatbot von Frage zu Frage durch die Notfallanamnese geleitet.

Die Kantonsspitäler Baden und Aarau berichten in den letzten Jahren über eine stark anstei- gende Inanspruchnahme der Notaufnahmen.

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL Aargauischer Ärzteverband 1401

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(43):1401–1406

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(14)

beiträgt. Dazu wurde im Kanton Aargau mit «Medical- Guide» eine digitale, strukturierte medizinische Selbsteinschätzungs-App eingeführt, die zukünftig ein wichtiges Beratungs- und Steuerungselement in der Gesundheitsversorgung darstellen wird.

Wie funktioniert die Web-App «Medical- Guide»?

Patienten brauchen bei akuten Beschwerden wie bei- spielsweise Husten, Rückenschmerzen oder Fieber ein- fache Antworten auf folgende Fragen:

– Soll ich mit diesen Beschwerden zum Arzt?

– Wann muss eine ärztliche Abklärung oder Behand- lung stattfinden?

– Welcher Arzt kann mir weiterhelfen?

– Kann ich mich auch selber behandeln? Wenn ja, wie?

«MedicalGuide» ist eine Web-App, welche den Anwen- der durch eine gezielte Befragung und auf der Basis

«künstlicher Intelligenz» einfache und klar struktu- rierte Antworten auf diese Fragen gibt. Im Gegensatz zu nativen Apps, die meist an ein Betriebssystem (z. B.

Android, iOS) gebunden sind und in einem «App- Store» bezogen werden müssen, können Web-Apps über das Handy, einen PC oder über ein Tablet direkt im Browser aufgerufen werden. Die Plattformunab- hängigkeit sowie die verlässliche Aktualisierung der Software und der medizinischen Inhalte der Web-App eignen sich gut für den Notfallbereich. Damit «Medi- calGuide» im Kanton Aargau flächendeckend genutzt werden kann, war es für die Beteiligten wichtig, die Web-App der Bevölkerung kostenlos anzubieten. Der Kanton Aargau unterstützt dieses Projekt deshalb auch finanziell.

Die Bedienung der Web-App ist sehr einfach. Der An- wender wird von einem Chatbot von Frage zu Frage durch die Anamnese geleitet (vgl. Abbildung 1). Im Hin- tergrund sorgt ein neuronales Netzwerk dafür, dass mögliche Warnzeichen – sogenannte «Red Flags» – zum Gesundheitszustand erkannt und dem Anwender angezeigt werden. Je nach der ermittelten Dringlich- keit des Beschwerdebilds werden die Anwender dann einer angemessenen Versorgung zugeführt. Das Spek- trum reicht vom sofortigen Transport in die Notauf- nahme über die Vorstellung in einer Arztpraxis oder einer ärztlichen Telekonsultation bis hin zu einer symptomatischen Behandlung in einer Apotheke oder

der Empfehlung möglicher Selbstbehandlungsmass- nahmen (vgl. Abbildung 2).

Wie wird die Qualität der Web-App «MedicalGuide» sichergestellt?

«MedicalGuide» ist ein Medizinprodukt, das entspre- chend der Normen ISO 14971, IEC 62366, IEC 62304 und ISO 13485 entwickelt wird. Die medizinischen Inhalte von «MedicalGuide» wurden in den letzten zehn Jah- ren von verschiedenen Teams aus ärztlichen und nicht-ärztlichen medizinischen Fachpersonen ent- wickelt. Die «Red Flags» zu den wichtigsten Leit- beschwerden wurden bereits 2013 in einem vom Insti- tut für Hausarztmedizin der Universität Bern initiier- ten Projekt in einem Konsensverfahren von Expertin- nen und Experten aus verschiedenen medizinischen Fachrichtungen validiert und publiziert. In Deutsch-

Abbildung 2: Je nach der ermittelten Dringlichkeit der Beschwerden werden die Anwender einer angemessenen Versorgung zugeführt.

Je nach der ermittelten Dringlichkeit des Beschwerdebilds werden die Anwender dann einer angemessenen Versorgung zugeführt.

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL Aargauischer Ärzteverband 1404

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(43):1401–1406

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(15)

land wird das Ersteinschätzungsinstrument seit zwei Jahren im Notfalldienst der niedergelassenen Ärzteschaft bundesweit eingesetzt. Allein in die- sem Anwendungsbereich werden täglich 4000 bis 5000 Ersteinschätzungen durchgeführt. Die Rück- meldungen der medizinischen Fachpersonen zu den medizinischen Inhalten und der Software fliessen in den für Medizinprodukte verpflichtenden Post-Mar- ket-Surveillance-Prozess und in die Weiterentwicklung von «MedicalGuide» ein. In Zusammenarbeit mit dem

Kantonsspital Baden führt In4Medicine gegenwärtig die weltweit erste kontrollierte, klinische Studie zu einer Ersteinschätzungs-App durch.

Vernetzung über die sektoralen und kantonalen Grenzen hinweg

Für das Gelingen und den Rollout der neuen Dienst- leistung sind verschiedenste Akteure der medizini- schen Grundversorgung einbezogen worden. In einem

nächsten Schritt planen die Projektpartner, die Dienst- leistung mit der Medizinischen Notrufzentrale Basel (MNZ) zu integrieren. Die MNZ bedient seit vielen Jah- ren rund um die Uhr die kantonale medizinische Not- rufnummer 0900 401 501. Falls eine telemedizinische Beratung erforderlich oder seitens der Patienten ge- wünscht wird, kann die Selbsteinschätzung durch eine telefonische Beratung seitens der erfahrenen Gesund- heitsfachpersonen der Notrufzentrale ergänzt werden.

Wird eine medizinische Beratung am Telefon bean- sprucht, ist diese im üblichen Umfang von CHF 3.23/

Minute kostenpflichtig.

Die neue Web-App hat das Potenzial, die primäre An- laufstelle in der Akut- und Notfallversorgung zu werden und in Notfallsituationen Patientensicher- heit und Effizienz gleichermassen zu unterstützen.

In weiteren Ausbauschritten kann die datenschutz- konforme Weiterleitung der Notfallanamnese an die nachbehandelnde Organisation sowie die Inte- gration einer Terminvermittlung zu Arztpraxen, Spi tälern und zu weiteren Partnern des Gesund- heitsversorgungssystems erfolgen. Nebst der sektor- übergreifenden Integration entlang des Notfallver- sorgungspfads ist die interkantonale Verbreitung dieses niederschwelligen Beratungsangebots wün- schenswert und sinnvoll. Damit dies gewährleistet werden kann, ist die Web-App so aufgebaut, dass diese zukünftig auch in anderen Kantonen lanciert

werden kann. Einstweilen ist eine Ausweitung auf die Nordwestschweizer Kantone in Vorbereitung. Ein nationales Kommunikationspaket steht bereit (vgl.

Abbildung 3). Die Bevölkerung, welche fast täglich überkantonal unterwegs ist, sollte überall identisch angesprochen werden. Ein breiter Wiedererken- nungsgrad steigert massgeblich die Durchdringung des neuen Angebots und stützt den Grundsatz der Entlastung.

Das neue Angebot ist eine niederschwellige Orien- tierungsmöglichkeit, die die Bevölkerung dabei unterstützt, zur richtigen Zeit die richtige Gesund- heitsversorgung in Anspruch zu nehmen. In der be- vorstehenden Grippewelle wird «MedicalGuide» ein wichtiges Orientierungsinstrument für eine durch COVID-19 verunsicherte Bevölkerung sein.

Bildnachweise

alle Bilder: © in4medicine AG

Die Rückmeldungen der medizinischen Fach- personen fliessen in den Post-Market-Surveil- lance-Prozess von «MedicalGuide» ein.

Die neue Web-App hat das Potenzial, die primäre Anlaufstelle in der Akut- und Notfall- versorgung zu werden.

Abbildung 3: Ein nationales Kommunikationspaket steht bereit.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(43):1401–1406

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL Aargauischer Ärzteverband 1405

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(16)

Literatur

1 Meer A, Simonin C, Trapp A, Niemann S, Abel T. «Einfluss der me- dizinischen computerassistierten Telefontriage auf das Patien- tenverhalten: erste Erfahrungen in der Schweiz». Schweizerische Ärztezeitung. 2003;84(41):2160–5.

2 Aargauer Zeitung: Massiv mehr Patienten: Notfallstationen der Aargauer Spitäler stehen vor dem Kollaps, in: Aargauer Zeitung,

5.5.2017. https://www.aargauerzeitung.ch/aargau/kanton- aargau/massiv-mehr-patienten-notfallstationen-der-aargauer- spitaeler-stehen-vor-dem-kollaps-131295528

3 Schaufelberger M, Furger P, Derkx H, Meer A. «Red Flags – Alarm- symptome der Medizin». 2. Auflage. [Neuhausen am Rheinfall]:

Editions D&F GmbH; 2018.

Aargauischer Ärzteverband Im Grund 12

CH-5405 Dättwil aav-info[at]hin.ch

Das Wichtigste in Kürze

Eine zeitgerechte, moderne Notfallversorgung der Bevölke- rung entspricht einer öffentlichen Notwendigkeit.

Da es sich um eine gemeinwirtschaftliche Leistung handelt, ist die öffentliche Hand in der Pflicht, zukunftsweisende Lö- sungen zu initiieren und sich dafür zu engagieren.

Auf Initiative des Aargauischen Ärzteverbandes wurde ge- meinsam mit dem Departement Gesundheit und Soziales (DGS) und der Schweizer Firma In4Medicine AG ein Projekt lanciert, das der Bevölkerung den Zugang zu einer nieder- schwelligen medizinischen Ersteinschätzung ermöglicht und zur Entlastung der Notfallstrukturen beiträgt.

Dazu wurde im Kanton Aargau mit «MedicalGuide» eine me- dizinische Selbsteinschätzungs-App eingeführt, die zukünftig ein wichtiges Beratungs- und Steuerungselement in der Ge- sundheitsversorgung darstellen wird.

Die Web-App ist ein Medizinprodukt, das in Übereinstim- mung mit der europäischen Medizinprodukterichtlinie (93/42/EWG MDD) entwickelt wurde.

«MedicalGuide» hat das Potenzial, die primäre Anlaufstelle in der Akut- und Notfallversorgung zu werden und in Notfall- situationen sowohl die Patientensicherheit als auch die Ver- sorgungseffizienz zu unterstützen.

Das Beratungsangebot soll mit weiteren Akteuren der Not- fallversorgung integriert und interkantonal vernetzt werden.

L’essentiel en bref

Des soins d’urgence modernes adaptés à notre époque sont une nécessité publique.

Comme il s’agit d’un service public, les autorités publiques ont le devoir de s’initier et de s’engager dans des solutions d’avenir.

À l’initiative de l’Association des médecins argoviens, un projet a été lancé en collaboration avec le Département de la santé et des affaires sociales (DGS) et la société suisse In4Medicine AG, qui permet à la population d’avoir accès à une évaluation médicale initiale qui nécessite peu d’efforts et contribue à alléger la charge des structures d’urgence.

À cette fin, le canton d’Argovie a introduit «MedicalGuide», une application d’auto-évaluation médicale qui sera à l’ave- nir un élément important de conseil et de gestion dans le domaine de la santé. L’application web est un dispositif mé- dical qui a été développé conformément à la directive euro- péenne sur les dispositifs médicaux (93/42/CEE MDD).

«MedicalGuide» a le potentiel pour devenir le point de contact primaire dans la prise en charge des urgences et pour soutenir à la fois la sécurité des patients et l’efficacité des soins dans les situations d’urgence.

Le service de conseil doit être intégré à d’autres acteurs des soins d’urgence et mis en réseau intercantonal.

Immer

aktuell Grosse fachliche Breite

Einfach durchsuchbar

Swiss Medical Events

Fort- und Weiterbildungsveranstaltungen auf einen Blick!

events.emh.ch Scan this !

Füllerinserat Balken quer 210 x 64 mm

1920231_Inserat_Swiss_Medical_Print.indd 5 14.04.20 09:36

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(43):1401–1406

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL Aargauischer Ärzteverband 1406

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(17)

Rapport annuel 2019 – Editions médicales suisses EMH SA

Transitions et passerelles

Sandra Zieglera, Hans Kurtb

a Directrice des EMH; b Président du conseil d’administration des EMH

Outre ce bon résultat d’exploitation, l’an- née a été caractérisée par de multiples tran- sitions. Après le changement à la tête de la direction et les modifications de la compo- sition du conseil d’administration en 2018, d’autres changements de personnel sont intervenus en 2019. Au milieu de l’année, Bruno Kesseli a quitté son poste de rédac- teur en chef du Bulletin des médecins suisses pour se consacrer à nouveau davantage à son activité de médecin en cabinet. Pen- dant les années qu’il a passées aux EMH, il a marqué le BMS de son empreinte et il était très apprécié par le corps médical pour sa façon de travailler collégiale et intelligente.

Il a été remplacé par Matthias Scholer, qui apporte avec lui une vaste expérience du journalisme et de l’édition, notamment dans le domaine de la médecine et du sec- teur de la santé. À la fin de l’année, Karin Würz, directrice du marketing et des ventes des EMH, a à son tour quitté la maison d’édition. Celle-ci a pu gagner un soutien important en nommant l’expert financier indépendant Kurt Felder au poste de CFO.

Il faut des appuis solides pour construire de nouvelles passerelles. C’est pourquoi, au cours de l’année, la direction et le conseil d’administration ont examiné et remanié tous les documents et contrats importants de l’entreprise. Il s’agissait notamment des statuts de la maison d’édition, des statuts de la publication et de la rédaction, de des- criptifs de postes, d’un règlement sur les honoraires et les indemnités du conseil d’administration et de l’accord de licence définitif avec la FMH concernant le Bulletin des médecins suisses (BMS).

Le conseil d’administration a en outre jeté les bases de la poursuite de la numérisation des processus de publication en approu- vant à la fin de l’année un investissement conséquent dans une plateforme basée sur Xpublisher qui facilite et simplifie à la fois les processus éditoriaux, la documentation et la production en ligne et en version imprimée des revues.

À la fin de l’été, la direction et le conseil d’administration, aidés par des collabora- teurs des EMH, ont lancé dans le cadre d’un atelier d’une journée un processus straté- gique qui se poursuivra en 2020. L’objectif est de mettre au point un modèle commer- cial qui réponde aux exigences et aux réali- tés économiques actuelles, telles que le recul persistant du marché traditionnel des annonces.

Le lancement du podcast EMH est un projet pilote dans l’esprit d’une passerelle vers de nouvelles contrées. Il est réalisé en collabo- ration avec la rédaction du Swiss Medical Forum (SMF) et produit de manière profes- sionnelle.

Nombreux changements de personnel au sein de la direction des EMH.

L’époque où nos actions et nos plans se déroulaient selon des schémas familiers et où nous pouvions emprunter des voies sûres est révolue. Aujourd’hui plus que jamais, nous devons faire preuve de beaucoup de flexibilité et de créativité afin de trouver ou de créer des passerelles vers de nouvelles contrées. Il est donc d’autant plus réjouissant que les EMH aient dépassé leurs objectifs avec un bé- néfice avant intérêts et impôts (BAII) de 408 000 francs et une marge de BAII de 4,8%. Ce bon résultat a principalement été obtenu grâce à des économies sur la production des revues. Celles-ci nous ont permis, au moins en 2019, de compenser le déclin persistant du marché des annonces.

Divers statuts, descriptifs de postes, règlements et accords de licence ont été adaptés.

Le modèle commercial des EMH va être actualisé et adapté aux réalités économiques.

Tendez l’oreille: depuis janvier 2020, l’«EMH Journal Club» est disponible en podcast à écouter n’importe où sur emh.ch/

podcast.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS EMH 1407

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2019;100(43):1407–1408

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

Références

Documents relatifs

24 Il importe finalement de noter que la mission concourt sur deux points à la mise en place de la structure générale de l’école en Afrique de l’Ouest : d’abord dans son aspect

Dans le cas où le quadrillage est de largeur k et de longueur l, et qu’il est complet (sans segment manquant), nous remarquons que cela revient à compter le nombre total

Au-delà de ces moyennes et médianes, les réalités et les trajectoires sont de moins en moins les mêmes (figure 2) pour les SCoT métropolitains des grandes aires urbaines, les SCoT

« dans des conditions données d’utilisation, aptitude d’un dispositif à être maintenu ou rétabli dans un état dans lequel il peut accomplir sa fonction requise,

C’est ainsi que le pilotage des ressources immobilières doit nécessairement s’inscrire dans une vision stratégique permettant d’adopter une gestion proactive du patrimoine

Il parcourt en ligne droite la diagonale A1A3, puis la diagonale A3An, puis le côté AnAn-1, puis la diagonale An-1A2 qui croise la diagonale A3An au point P, puis la diagonale

341-4 du Code de la consommation prévoit la déchéance du contrat de cautionnement, le manquement à l’obligation de proportionnalité s’analyse en une faute

Aujourd’hui, la proportion de la population en droit de voter pour les élections nationales est tombée en dessous du seuil de 1919, en raison d’une part de la hausse parallèle de