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BILAN COPROLOGIGUE EN MILIEU RURAL :

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

*******

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

*******

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

*******

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

*******

DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION

POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

Option : Analyses Biomédicales

Réalisé et soutenu par : KATOTCHA Soumari

Membres du jury :

Président : Dr. Paulin K. YOVO Membre 1 : Dr. Julien A.G. SEGBO Membre 2 : Dr. Pascal S. ATCHADE

Tuteur : MAZU Seïdou

Ingénieur des travaux Analyses Biomédicales, Chef Service du laboratoire CHD de la Donga.

Superviseur:

Docteur PhD, Pascal S.

ATCHADEParasitologie-Mycologie Physiopathologie-Médecine Tropicale, Maître assistant des universités

CAMES /UAC/EPAC.

Soutenu le 28 /12/2015 Année Académique 2014-2015 8ème Promotion de Licence Professionnelle

Thème

BILAN COPROLOGIGUE EN MILIEU RURAL : CAS DE BATOULOU A DJOUGOU

(2)

KATOTCHA SOUMARI I

REPUBLIQUE DU BENIN

***********

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

***********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

************

DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE

******* *****

DIRECTEUR : Professeur Félicien AVLESSI

DIRECTEUR ADJOINT : Professeur Clément BONOU

CHEF DEPARTEMENT : Docteur Casimir AKPOVI

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KATOTCHA SOUMARI II

LISTE DES ENSEIGNANTS DU DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE (GBH)

(Année académique 2014-2015)

I- ENSEIGNANTS PERMANENTS

Nom et Prénoms Matières enseignées

01 ADISSODA Cyrille Anglais

02 AHOYO Théodora Angèle Microbiologie Générale et Microbiologie

Médicale.

03 AÏKOU Nicolas Biochimie Générale et Biochimie

Clinique.

04 AKPOVI Casimir Biologie et Physiologie Cellulaire –

Biochimie des lipides.

05 ALITONOU Guy-Alain Chimie Générale et Organique

06 ANAGO Eugénie Biochimie Structurale et Biologie

Moléculaire

07 ANAGONOU Sylvère Education Physique et Sportive

08 ATCHADE Pascal Parasitologie Générale et Mycologie-

Diagnostic de laboratoire

09 AVLESSI Félicien Chimie Générale et Organique

10 BANKOLE Honoré Bactériologie Générale et Appliquée et

Virologie

11 DOSSOU Cyriaque Techniques d’Expression et Méthodes de

Communication

12 HOUNSOSSOU Hubert Biométrie et Anatomie Générale

13 LOKO S. Frédéric Biochimie Générale et Clinique

14 LOZES Evelyne Immunologie Générale et Equipements

Biomédicaux

15 SECLONDE Hospice Immuno-hématologie et Transfusion

Sanguine et Esprit de leadership

16 SEGBO A. G. Julien Biologie Moléculaire et Biochimie

Métabolique

17 TOPANOU Adolphe Hématologie et Hémostase

18 YANDJOU Gabriel Techniques d’Expression et Méthodes de

Communication

19 YOVO Kokou Paulin Physiologie Générale, Pharmacologie et

Toxicologie

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KATOTCHA SOUMARI III

II- ENSEIGNANTS VACATAIRES

Nom et Prénoms Matières enseignées

01 ABLEY Sylvestre Déontologie Médicale

02 ADOMOU Alain Physiques

03 AGBANGLA Clément Génétique Moléculaire

04 AGOSSOU Gilles Législation et Droit du Travail

05 AKOGBETO Martin Entomologie Médicale

06 BINAZON Claude César Soins Infirmiers et Phlébotomie

07 DARBOUX Raphaël Histologie Spéciale

08 DESSOUASSI Noël Biophysique

09 DOSSEVI Lordson Techniques Instrumentales

10 FOURN Léonard Santé Publique

11 HOUNNON Hyppolite Mathématiques

12 KOFFI Aristide Anglais

13 MASLOKONON Vincent Histologie Générale

14 SENOU Maximin Histologie Spéciale

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KATOTCHA SOUMARI IV

DEDICACE

(6)

KATOTCHA SOUMARI V

DEDICACE

A Dieu Tout Puissant,

Je dédie ce travail à notre dieu le tout puissant qui a guidé nos pas jusqu'à ce jour. Vous qui n’avez jamais cessé de nous assister, de nous combler de vos innombrables grâces, accordez-nous l’humilité, le bonheur et la compétence dans notre vie professionnelle.

A vous Honneur, Gloire et Louange pour l’éternité.

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KATOTCHA SOUMARI VI

REMERCIEMENTS

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KATOTCHA SOUMARI VII

REMERCIEMENTS

A mon père bien aimé Katotcha SAHI

Tu as toujours répondu présent chaque fois que j'ai eu besoin de toi car la réussite de tes enfants a toujours été ta préoccupation majeure. Tes nombreux sacrifices consentis sont à la base de ce succès. La joie que tu ressentes en ce moment illumine ta vie à jamais. Ce travail n’est qu’une modeste part du fruit de tes peines. Considère-le comme une récompense de Dieu. Que l’Eternel te comble de ses bienfaits et te garde !

A Ma très chère mère Wékaba SONTOH

Tes prières m’ont toujours donné le courage de persévérer. Voici que tes conseils ont fait effets et tes prières sont exaucées. Que cette allégresse et cette joie puissent illuminer toute ta vie et que Dieu te bénisse !

A mes chers frères et sœurs Franck, Nicolas et Elisabeth

Que ce travail vous encourage à faire d’avantage. C’est la preuve qu’on peut réussir dans la vie si on sait se battre. Qu’il soit pour vous un exemple et stimule en vous l’envie d’aller plus loin. Que le Saint Esprit descende sur vous ses bénédictions et comble vos désirs à jamais !

A ma bien aimée Marie TABOUSSOUNON et ma fille Armelle KATOTCHA

Recevez ce travail comme le vôtre. Puisse le Seigneur raffermir nos liens pour toujours.

A tous mes camarades de promotion

Que ce travail soit le vôtre et que Dieu nous unisse davantage.

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KATOTCHA SOUMARI VIII

AuDrPascal ATCHADE

Vous avez bien voulu superviser ce travail et donner de votre temps et de votre intelligence à la réussite de ce travail en dépit de vos multiples occupations. Vous avez été ouverts à nos nombreuses préoccupations. Ce travail représente pour nous un modèle de réussite et une source de motivation permanente. Trouvez ici l’expression de notre profonde gratitude !

A MAZU Seïdou et Minsmin MADINDE

Pour nous avoir rapidement intégrés au sein de votre service et nous avoir accordé toute votre confiance. Vous n’avez ménagé aucun effort pour nous aider dans la réalisation de ce projet. Profonde reconnaissance !

A tout le personnel du laboratoire

Pour votre accueil sympathique et pour votre soutien et vos multiples conseils que vous nous avez prodigués tout au long de cette période de stage.

Profonde reconnaissance ! Aux autorités de l’EPAC

Chers professeurs, vous avez contribué très efficacement à notre formation universitaire. Recevez ici le témoignage de notre profonde gratitude.

A tous ceux qui d’une manière ou d’une autre nous ont porté leur aide dans la réalisation de cette modeste œuvre. Infiniment merci !

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KATOTCHA SOUMARI IX

HOMMAGES

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KATOTCHA SOUMARI X

A son Excellence, le Président du Jury

C’est un grand honneur que vous nous faites en acceptant de présider notre Jury de soutenance du rapport de fin de formation. Nous vous rassurons que vos apports et critiques seront les bienvenus pour son amélioration. Que Dieu vous bénisse ainsi que toute votre famille. Amen !

.

Aux Honorables membres du Jury

Nous sommes touchés par l’honneur que vous nous faites en acceptant de siéger dans le Jury de soutenance de notre rapport de fin de formation. Vos remarques et suggestions contribueront à l’amélioration de la qualité scientifique de ce travail. Veuillez trouver ici, l’expression de notre profonde gratitude et de nos sincères considérations. Que Dieu vous bénisse ainsi que vos familles respectives. Amen !

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KATOTCHA SOUMARI XI

LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET SYMBOLES AKOP : Amibes, kystes, œufs, parasites

ASLO : Anti- streptolysine O

BAAR : Bacille acido-alcoolo résistant CHD : Centre hospitalier départemental CRP : C Reactive Protein

ECB-LCR : Examen cytobactériologique du liquide céphalo-rachidien ECBU : Examen cytobactériologique des urines

FS : Frottis Sanguin g : gramme

g/dl : Gramme par décilitre

GE-DP : Goutte épaisse et densité parasitaire GS-Rh : Groupage Sanguin et facteur rhésus HCV : Virus de l’hépatite C

VIH : Virus de l’Immunodéficience Humaine IST : Infection sexuellement transmissible Km : Kilomètre

Ml : Millilitre Min : Minute

NFS : Numération formule sanguine SDW : Sérodiagnostic de Widal et Félix

TC/TS : Temps de coagulation/ Temps de saignement TE : Test d’Emmel

µl : Microlitre

°C : Degré Celsius

% : Pourcentage

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KATOTCHA SOUMARI XII

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Classification zoologigue des parasites intestinaux ... 16

Figure 2 : Taux de positivité global des habitants enquêtés ... 31

Figure 3: Prévalence des parasitoses chez les habitants selon le sexe………32

Figure 4: Répartition des habitants selon la prise du déparasitant………….34

Figure 5: Etat parasitaire et le déparasitant par les sujets déparasités……...35

LISTE DES TABLEAUX Tableau I : Répartition des sujets selon le sexe et l’âge ... 30

Tableau II : Contribution des méthodes de concentration ... 31

Tableau III: Répartition des habitants selon l’âge et le parasitisme ... 32

Tableau IV : Répartition des parasites diagnostiqués ... 33

Tableau V :Prévalence du polyparasitisme chez les sujets parasités ... 33

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KATOTCHA SOUMARI XIII

RESUME /ABSTRACT

(15)

KATOTCHA SOUMARI XIV

RESUME

Les parasitoses intestinales sont des maladies fréquentes au Bénin. Dans le but de contribuer au diagnostic des parasitoses les plus fréquentes à Batoulou dans la commune de Djougou, j’ai réalisé une étude sur des échantillons de selles provenant de 250 personnes.

Au cours de cette étude, j’ai utilisé successivement trois méthodes pour chaque prélèvement : la méthode directe, la méthode de Willis et la méthode de Bailenger.

La répartition des 250 habitants selon le sexe, montre une prédominance féminine (55,20%) et l’âge des habitants varie entre 01 et 50 ans. La plupart se situant dans la tranche de 01 à 10 ans (60 %). Au terme de mon étude, i1 ressort que parmi les 250 habitants enquêtés, 57 hébergeaient un ou deux parasites, soit un taux de prévalence global de 22,80 et la plupart sont des enfants dont l’âge est inférieur ou égal à 10 ans.

Le parasitisme intestinal est dominé par les protozoaires, parasites fortement liés aux mains sales et au péril fécal. Les parasitoses intestinales touchent plus les enfants de moins de dix ans et diminuent avec l’âge.

Quant au sexe les filles sont plus touchées que les garçons avec des proportions respectives de 16.00% et 06.80%. J’ai aussi enregistré 10 cas de poly parasitisme sur les 57 cas positifs soit une proportion de 17,54%.

Mots clés : Parasitoses intestinales, Willis, Bailenger, Bénin.

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KATOTCHA SOUMARI XV

ABSTRACT

The intestinal parasitosis are frequent diseases in Benin. In the surpose of contributing to diagnosis of the more frequent parasitosis at Batoulou in the district of Djougou, we have realized a study on samples of stool stemming from 250 individuals.

During this study, we have used successively three methods for each sample : the direct method, the Willis method, and the Bailenger method.

The distribution of the 250 inhabitants according sex show a female predominance (55,20%) and the age of the inhabitants varies between 1 and 50 years of age. The large number is in the sample of 1 to 10 years of age (60%).

At term of this study, it comes that among the 250 inhabitants investigated, 57 logging one or two parasites; either a global rank of prevalence of 22,80 and the large number is children under 10.

The intestinal parasitism is dominated by protozoa, parasites strongly related to durty hands and fecal peril .The intestinal parasitosis touch more children under ten and decreaess with age .

With regard to sex, girls are more touched than boy with respective proportions of 16% and 06,80% .We have also registered 10 cases of polyparasitism on 57 tested positive cases so a proportion of 17,5%.

Key – words : Intestinal parasitosis, Willis, Bailenger, Benin.

(17)

KATOTCHA SOUMARI XVI

Sommaire

INTRODUCTION I - Généralités

1.1 Définition de quelques concepts

1.2 Epidémiologie des parasitoses intestinales

1.3 Diagnostic parasitologiquedes parasitoses intestinales II II II

II - Matériel et méthodologie 2.1 Cadre d’étude

2.2 Matériel d’étude 2.3 Méthode d’étude

IIIIIIIIIIII - Résultats et commentaires 3.1 Résultats

3.2 Commentaires Conclusion Suggestions

Références bibliographiques Annexes

Table des matières

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KATOTCHA SOUMARI 1

INTRODUCTION

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KATOTCHA SOUMARI 2

INTRODUCTION

L’Afrique est entièrement située dans la ceinture intertropicale et constitue un terrain de prédilection pour les affections parasitaires .Parmi ces affections, les parasitoses intestinales occupent une place de choix constituant ainsi un problème de santé publique [4].

Les raisons sont diverses et sont essentiellement dues à l’absence d’hygiène et à la pauvreté qui contribuent à leur prolifération et surtout chez les enfants qui constituent un groupe à risque en raison de la difficulté d’assurer une hygiène efficace à cet âge [3].

La majorité de nos populations vit dans cette précarité qui favorise le développement du foyer de contamination des parasitoses intestinales. La couche la plus atteinte par ce mal est celle des milieux ruraux dont la population de Batoulou [3].

Ainsi je me suis fixé les objectifs suivants:

Objectif général

Réaliser une coprologie parasitaire complète chez chaque personne enquêtée.

Objectifs spécifiques

identifier les parasites les plus rencontrés dans cette population ; évaluer la charge parasitaire individuelle des personnes enquêtées ;

Le développement est structuré en trois parties : La première partie est consacrée aux généralités, la deuxième partie décrit le cadre et la méthodologie puis latroisième partie se rapporte à nos résultats et le commentaire suivis de quelques suggestions.

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KATOTCHA SOUMARI 3

I - Généralités sur les parasitoses

Intestinales

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KATOTCHA SOUMARI 4

1.1 Définition de quelques concepts

Parasitose C'est toute maladie causée par un parasite chez un hôte. Les parasitoses intestinales sont des maladies dues aux parasites vivant dans le tube digestif de l'hôte [1].

Parasite

Un parasite se définit comme un être vivant animal ou végétal qui pendant une partie ou la totalité de son existence, vit au dépens d’autres êtres organisés appelés hôtes.

1.2 Épidémiologie des parasitoses intestinales

Les parasites intestinaux sont classes en deux grands groupes.

Le groupe des protozoaires composé de :

L’embranchement des rhizoflagéllés (classes des rhizopodes) avec comme parasites Entamoeba histolytica,Entamoeba coli,Entamoeba biitschilii, Entamoeba gingivalis, Entamoeba hartmani, Entamoeba polecki, Dientamoeba fragilis, Endolimax nana).

L’embranchement des flagellés comprenant les parasites comme Giardia lamblia, Trichomonas intestinalis, Chilomastix mesnilii, Embadadomonas intestinalis et Enteromonas intestinalis.

L’embranchement des ciliés représenté par une seule espèce, le Balantidium coli.

Le groupe des helminthes ou vers composé de :

L’embranchement des némathelminthes ou vers ronds représenté par l’Ascaris lumbricoïdes, l’Ankylostome, Oxyure, le trichocéphale etc.

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KATOTCHA SOUMARI 5

L’embranchement des plathelminthes ou vers plats composé de deux classes :

La classe des trématodes représentée par les schistosomes, des douves etc.

La classe des cestodes représentée par les ténias (Taenia saginata, Taenia solium, Hymenolepis-nana).

1.2.1 Les protozooses intestinales

Ce sont des parasitoses cosmopolites très largement répandues dans le monde et regroupent les affections comme les amibiases, les flagelloses intestinales et la balantidiose.

1.2.1.1 Les Amibiases intestinales

Elles sont causées par les amibes. Les amibes sont des protozoaires rhizopodes, c’est-à-dire des êtres unicellulaires qui se déplacent en émettant des prolongements cytoplasmiques appelés pseudopodes. Du point de vue biologique, les amibes peuvent être divisées en deux groupes :

1er groupe : Il comporte des amibes vivantes à l’état libre et habituellement inoffensives pour l’homme et les animaux. Certaines amibes libres du genre Acanthamoeba paraissent susceptibles de provoquer des méningo-encéphalites mortelles.

2ème groupe : Il rassemble les amibes parasites de l’homme. Huit(8) espèces d’amibes (Entamoeba coli, Entamoeba histolytica,Entamoeba biitschilii, Entamoeba gingivalis, Entamoeba hartmani, Entamoeba polecki, Dientamoeba fragilis, Endolimax nana) peuvent naturellement parasiter l’homme ; sept(7) d’entre elles ont le colon pour habitat. Parmi celles-ci, seule Entamoeba histolytica possède un pouvoir pathogène [16]. Elle est spécifiquement humaine et se présente sous trois formes :

Une forme végétative non pathogène, c’est la forme minuta.

Une forme végétative pathogène, c’est la forme histolytica.

(23)

KATOTCHA SOUMARI 6

-Une-forme-kystique c’est-la-forme-de-résistance.

L’infestation humaine se fait par ingestion de kystes soit directement à partir de selles contaminées, soit indirectement via des aliments ou de l’eau souillés.

Ellese multiplie dans la paroi du colon et son cycle évolutifse déroule en deux temps: un cycle non pathogène et un cycle pathogène.

Cycle non pathogène:

Lorsque les kystes mûrs d’Entamoeba histolytica sont ingérés par un individu, ils vont arriver dans l'estomac où la coque est lysée sous l'action des sucs gastriques entraînant la libérationd'une amibe à 4 noyaux. Cette amibe à 4 noyaux va diviser une fois ses noyaux et son cytoplasme et entraîne la formation de huit(8) amoebules. Ces huit(8) amoebules vont donner des formes minuta. Ces formes minuta se divisent pour s'arrondir et donner des formes pré- kystiques. Ces formes pré-kystiques s'entourent d'une coque et vont se diviser pour donner des kystes à 4 noyaux qui vont être éliminés passivement avec les selles 6 à 8 jours après la contamination [16].

Cycle pathogène

L'amibe histolytica acquiert des enzymes lui conférant le pouvoir de nécroser les tissus. Elle va lyser les muqueuses intestinales pénétrant dans la sous-muqueuse.

Elle s’y multiplie activement et y détermine une lésion caractéristique: des abcès en «boutons de chemise» qui sont plus étendus en profondeur qu'en surface. La muqueuse qui tapisse l'abcès est à contours nécrosés et on a une ulcération. Les ulcérations se surinfectent rapidement et lèsent les vaisseaux: on a une hémorragie et une accélération du péristaltisme intestinal d’où l'émission de selles sanguinolentes.

Il existe deux signes cliniques :

• L'amibiase intestinale aiguë est liée à la présence dans la paroi du colon d’amibes de formes histolytica. Elles creusent des abcès.

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KATOTCHA SOUMARI 7

C’est la dysenterie amibienne. Elle est marquée par des douleurs abdominales, des ténesmes rectaux et une diarrhée constante. Les selles sont glairo- sanguinolentes et très nombreuses.

• L'amibiase intestinale subaiguë peut passer souvent inaperçue. Les signes cliniques sont variés. On peut noter une alternance de diarrhée, constipation et de douleurs abdominales.

Il n’existe pas de prophylaxie médicamenteuse antiamibienne, la prévention repose sur des mesures d’hygiène appropriées (lavage des mains, des crudités;

pelage des fruits). Les antiseptiques locaux (iode, chlore) n’ont qu’une action partielle sur les kystes d’amibes. On peut y associer le dépistage et le traitement des porteurs sains de kystes [3].

1.2.1.2 Les flagelloses intestinales

Les flagelles intestinaux, parasites de l’homme représentent un groupe de cinq espèces : Giardia intestinales, Trichomonas intestinales, Chilomastix mesnilii, Embadadomonas intestinalis et Enteromonas hominis. Nous étudierons les flagelloses intestinales à Giardia lamblia et à Trichomonas intestinalis.

- Giardiase

L’agent pathogène s’appelle Giardia lamblia. Il se présente sous deux aspects morphologiques : la forme végétative et la forme kystique.

Forme végétative (15 à 20µ) sur (2 à 4µ)

Il s’agit d’un organisme fusiforme très effilé en arrière, vu de profil, il ressemble à une cuillère. Il se multiplie sélectivement dans l’anse duodénale et dans des parties hautes de l’intestin grêle. Il se nourrit par osmose et vit à un PH de 5,5. Il possède deux noyaux et quatre paires de flagelles.

Forme kystique

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KATOTCHA SOUMARI 8

Il s’agit d’un kyste ovoïde mesurant entre 10 à 13µ de long sur 2µ. Il possède quatre noyaux et des flagelles repliés [4].

- Trichomonase intestinale

Elle est essentiellement due à la présence de Trichomonas hominis dans l’intestin grêle. Ce parasite mesure entre 10 à 15µ de long et ne s’enkyste jamais ; il vit en association avec Giardia lamblia.L’infestation humaine est la conséquence des mains sales. La contamination s’effectue nécessairement par voie orale et ou digestive. En cas d’infestation massive on observe des manifestations suivantes : diarrhée contenant du mucus ; des douleurs abdominales vaques à localisation colique ; perturbation quasi constante du milieu intestinal ;asthénie prolongée ; anorexie ; nervosité [14].

1.2.1.3 La Balantidiose

La balantidioseest une pathologie due à un parasite appelé Balantidium coli. Il s'agit d'une maladie parasitaire du côlon dû à l'infestation du seul protozoaire cilié, parasite de l'homme (Balantidium coli).

La contamination s'effectue par l'ingestion d'eau souillée par des parasites qui sont enkystés. Le kyste représente la forme de résistance des protozoaires en milieu extérieur. Ce kyste ingéré se multiplie par scissiparité pour donner une forme végétative ou une forme kystique au niveau du côlon pour être éliminé Il s'agit d'une zoonose (pathologie touchant essentiellement les animaux) qui se manifeste chez l’homme par une dysenterie s'accompagnant de selles glaireuses

et de sang avec douleurs abdominales et

quelquefoisdeshémorragiesintestinalesassociées à une péritonite et à une colite (inflammation du côlon) chronique (s'étalant sur une longue période).La prophylaxie consiste à faire cuire suffisamment la viande de porc et à veiller à l’hygiène des mains [6].

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KATOTCHA SOUMARI 9

1.2.2 Les helminthiases intestinales

1.2.2.1 Ankylostomiases Ce sont des parasitoses intestinales très répandues dans le monde, causées par deux nématodes, Ancylostoma duodenale et Necator americanus. Les larves pénètrent activement à travers la peau saine sur un sol chaud et humide; le parasite gagne le cœur droit, les poumons, franchit la paroi alvéolaire, remonte l'arbre respiratoire et est dégluti dans l'œsophage. Ce sont des petits vers gris ou rendus brun par le sang absorbé, dont la bouche est armée de dents pointues en forme de crochet. On ne les voit pas dans les selles, à moins qu'ils ne soient expulsés par un traitement, car ils sont accrochés à la muqueuse du duodénum à l'aide de leurs crochets oraux [11].

Ils se déplacent dans l'intestin et déterminent à chaque point d'attache une petite hémorragie. Ils se nourrissent de sang. L'adulte peut survivre cinq ans et consommer pendant sa vie près d'un demi-litre. L'homme s'infeste par voie transcutanée, exceptionnellement par voie buccale, voire transplacentaire ou lors de l'allaitement. Elle se traduit par un œdème, une toux coqueluchoïde, un asthme, une bronchite, des douleurs abdominales dans le creux épigastrique, une diarrhée, des vomissements, une mauvaise digestion, un pyrosis ou uneconstipation ,des douleurs des deux côtés de la cage thoracique ,des selles noires ,une anémie et de légères montées de température. La prophylaxie consiste à l’assainissement des sols par la construction de latrine et la mise en œuvre des campagnes de sensibilisations sur le port de chaussures pour les travailleurs du sol, les éboueurs de caniveaux et l’éducation sanitaire dans les écoles pour les enfants qui s’amusent pieds nus dans la boue.

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KATOTCHA SOUMARI 10

1.2.2.2 Ascaridiose

C'est la parasitose la plus fréquente dans le monde, elle est causée par un ver rond, Ascaris lumbricoïdes. C'est le ver humain le plus répandu, il est cosmopolite mais plus fréquent dans le tiers monde. Les enfants sont les plus vulnérables à cause des conditions d’hygiène fécale et alimentaire défectueuses.

Les adultes vivent dans l'intestin grêle où leur longévité ne dépasse que rarement un an. Après accouplement, les femelles pondent des œufs qui vont être excrétés avec les selles. Ces œufs ne sont pas embryonnés et nécessiteront une maturation dans l'environnement durant trois semaines. L'autoinfestation est ainsi rendue impossible. Une fois embryonnés, les œufs ingérés à partir d'aliments souillés atteignent l'intestin grêle, éclosent et libèrent une larve infectante qui va traverser la paroi intestinale. En suivant le réseau sanguin veineux, les larves passent par le foie puis rejoignent le cœur droit puis les poumons où elles pénètrent dans les alvéoles pulmonaires. Elles remontent les voies respiratoires jusqu'au pharynx puis sont dégluties pour redescendre dans le tube digestif. Elles atteignent leur maturité dans le jéjunum où elles restent au stade adulte. Deux mois seront nécessaires aux femelles pour pondre à nouveau des œufs.

En cas de faible parasitisme, l'ascaridiose peut ne pas être symptomatique.

- A la phase de migration larvaire : En cas de parasitisme élevé au moment de la pénétration alvéolaire des larves d'ascaris, on peut observer le classique syndrome de Loeffler qui associe à une fièvre autour de 38°C, une toux sèche et éventuellement une dyspnée et des expectorations. Alors que l'auscultation pulmonaire est normale, la radiographie thoracique montre des opacités infiltratives labiles. Cette phase peut durer 15 jours.

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KATOTCHA SOUMARI 11

-A la phase de parasitisme intestinal :

Les troubles intestinaux à type de douleurs abdominales diffuses, diarrhées, nausées et vomissements semblent être fréquents. En revanche, les complications chirurgicales (occlusion, perforation intestinale, angiocholite et pancréatite aiguë) et les dénutritions par malabsorption s'observent rarement.

Le plus souvent, il s'agit d'enfants très infestés vivant en zone tropicale.

La prophylaxie est basée sur les mesures d'hygiène personnelle (propreté des mains et des aliments) et lutte contre le péril fécal à plus grande échelle (traitement des eaux usées, installation d'égouts, de latrines) [3].

1.2.2.3 Oxyurose

L'oxyurose est due à la présence dans l'intestin d'Enterobius vermicularis. Les oxyures sont des vers ronds (nématodes) blanchâtres mesurant de 5 mm (mâles) à 1 cm (femelles) de long. Présent partout dans le monde et très contagieuse, cette nématodose peut avoir un retentissement clinique essentiellement chez l'enfant. Les oxyures adultes s'accouplent dans la région iléo-caecale. Puis, les femelles parcourent le côlon jusqu'à la marge anale qu'elles atteignent en principe le soir ou au début de la nuit. Les œufs embryonnés sont alors libérés au niveau des plis radiés de l'anus et sont immédiatement infestant, c'est à dire sans attendre unematuration dans le milieu extérieur. L'auto-infestation est ainsi facilitée de même que la transmission interhumaine par les vêtements, la literie ou les mains. Une fois ingérés par un proche ou par le patient lui-même, les œufs éclosent dans l'estomac, libèrent des larves qui migrent vers la région iléo-caecale et deviennent adultes après 3 semaines.

Le patient s'en plaint essentiellement le soir au moment du couché. Chez l'enfant, il peut être accompagné de troubles du comportement à type

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KATOTCHA SOUMARI 12

d'irritabilité. L'examen clinique peut montrer des lésions de grattage de la marge anale. Des atteintes vulvaires sont décrites chez la fille et des oxyures ont été parfois retrouvés-sur-des-pièces-opératoires-d'appendicectomie [2].- Pour prévenir les réinfestations, il faut prendre les précautions suivantes:

Traitement de la famille vivant au contact du patient, changement du linge et de la literie le jour du traitement, lavage des mains après défécation et avant les repas, brossage et coupage des ongles régulièrement.

1.2.2.4 Anguillulose

La strongyloïdose ou anguillulose est une nématodose tropicale .Son cycle évolutif permet de perpétuer sa présence pendant de très nombreuses années.

La gravité de la maladie est due à la forme maligne, potentiellement mortelle, en rapport avec la dissémination larvaire multiviscérale chez les sujets immunodéprimés [9].-

L’anguillulose est due à un ver rond, strongyloïdes stercoralis, qui vit dans la muqueuse du duodéno-jéjunum. Le réservoir principal du parasite est l’homme, les animaux (chien, chat) constituent aussi de potentiels réservoirs, peu connus. Le cycle est complexe chez l’homme. La larve strongyloïde infestante L3 franchit le revêtement cutané, gagne par voie sanguine ou lymphatique le cœur droit, les poumons puis remonte vers le carrefour digestif et la trachée. Elle est déglutie et va s’enfouir dans la muqueuse duodéno- jéjunale. La femelle parthénogénétique commence à pondre des œufs un mois après (le mâle ne joue aucun rôle). Les œufs donnent des larves rhabditoïdes L1 qui migrent dans la lumière intestinale. Les larves L1 éliminées dans le milieu extérieur donnent directement des larves infectantes L3, c’est le cycle court, asexué. Ce cycle se produit si les conditions extérieures de température et d’humidité sont mauvaises (température inférieure à 20°C, faible humidité).

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KATOTCHA SOUMARI 13

Il se fait en 36heures. Les larves L1 sont éliminées dans le milieu extérieur et se transforment en larves L2, puis en larves L3 infectantes. C’est le cycle long, sexué, indirect. Dans des conditions extérieures favorables de température et d’humidité (température supérieure à 20°C, forte humidité) L3 donnent en deux à trois jours des adultes mâles et femelles qui s’accouplent. Les femelles pondent des œufs sur le sol qui donnent des larves rhabditoïdes L2, puis des larves strongyloïdes L2, puis des larves strongyloïdes L3 qui infectent l’homme par voie transcutanée. Les larves L1 se transforment directement dans l’intestin du malade en larves infectantes L3. C’est le cycle court, interne, asexué ou cycle d’auto-infestation. Les larves L3 pénètrent la muqueuse intestinale, gagnent le poumon par la circulation sanguine, puis deviennent adultes dans l’intestin. Ce cycle explique la pérennisation de l’anguillulose. La survenue d’une immunodépression conduit à un emballement du cycle d’auto- infestation, réalisant une anguillulose maligne. L’homme se contamine dans le sol pollué par les matières fécales. La contamination se fait essentiellement par voie transcutanée au cours de la marche pieds nus dans les boues. Une contamination par contact muqueux et sexuel est possible [2].

1.2.2.5 La trichocéphalose

La trichocéphalose est une maladie parasitaire humaine due à Trichuris trichiura, nématode ou ver rond (le trichocéphale) de 40 à 50 mm Elle est le plus souvent asymptomatique et donc non traitée. Son importance est très variable selon les régions, tant par le pourcentage de sujets atteints que par l'intensité de la parasitose : 90 % d'infestations dans certains foyers tropicaux.

Les trichocéphales s'installent sur la muqueuse du cæcum et de l'appendice, fixés par la partie antérieure effilée, fichée « en séton » jusqu'à la sous- muqueuse. Les femelles pondent dans la lumière intestinale des œufs non

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KATOTCHA SOUMARI 14

segmentés caractéristiques : en « citron », longs de 50 µm, qui sont éliminés avec les selles. Très résistants, ils évoluent dans le milieu extérieur et, embryonnés au bout de six mois ou plus, deviennent infectieux. Le cycle évolutif des Trichuris trichiura varie en fonction du climat ; si dans les zones tempérées les œufs ne sont embryonnés qu'au bout de six mois, dans les régions tropicales les œufs sont embryonnés dans un laps de temps bien plus court, de l'ordre de 15 jours à un mois. Le cycle est direct et très simple : déglutis comme souillure des poussières, boissons et aliments (notamment les légumes), les œufs libèrent leur larve dans la lumière de l'intestin grêle, et les adultes qui en résultent se fixent au niveau du cæcum et du colon ascendant.

La maladie n’est sévère que si l’individu est parasité par un nombre élevé de vers. On note une anémie avec altération de l’état général du malade. Chez l’enfant, on note des douleurs abdominales variées [2].

1.2.2.6 Taeniasis à Taenia saginata et Taeniasis à Taenia solium

Il existe deux espèces de vers plats de la classe des cestodes responsables du taeniasis: Taenia saginata, ou ténia du bœuf, dont l'infection est peu symptomatique chez l'homme et Taenia solium, ou ténia du porc, dont la dissémination des larves dans l'organisme peut provoquer la cysticercose.

Ces cestodes hermaphrodites sont constitués d'un corps formé d'une chaîne d'environ 1000 anneaux et d'une tête mesurant 1 mm et comprenant 4 ventouses, le scolex. La tête de Taenia solium comporte en plus deux couronnes de crochets. Seuls les anneaux terminaux sont murs et mesurent 2 cm de long sur 8 mm de large. Tænia saginata est en moyenne plus long (7 m) que Tænia solium (3 m).Les ténias adultes sont retrouvés spécifiquement chez l'homme. Un seul ver parasite le tube digestif d'un hôte. Les anneaux terminaux sont mûrs et se détachent du corps pour être excrétés avec les selles.

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KATOTCHA SOUMARI 15

Fragiles, ils libèrent dans l'environnement des œufs embryonnés dont l'enveloppe externe fragile disparaît mais il y subsiste un embryophore résistant. Ingérés par un hôte intermédiaire spécifique d’espèce (bovine ou porcine), les embryons libérés dans le tube digestif traversent sa paroi et sont disséminés dans l'organisme au niveau des muscles, du tissu sous-cutané et parfois du système nerveux central. Ils s'enkystent alors sous forme de cysticerques, vésicules de 5 à 10 mm de diamètre-contenant-le-futur-scolex.

L'homme ingère ces cysticerques lors de la consommation de viande insuffisamment cuite, le scolex est alors libéré, se fixe à la paroi intestinale et commence à bourgeonner. Les premiers anneaux mûrs sont libérés à partir du troisième mois après l'infestation et le ver peut survivre dans l'intestin plusieurs années. Lors de l'ingestion accidentelle d'embryophore de T. solium par l'homme, la forme larvaire peut atteindre les muscles et le système nerveux central.

La symptomatologie clinique est absente le plus souvent mais il peut être décrit par des douleurs abdominales, des nausées et des troubles de l’appétit (anorexie ou boulimie). L’expulsion des anneaux de ténia est parfois rapportée par le patient ou les parents retrouvant dans le lit de leur enfant des anneaux.

Dans de rares cas, la migration des larves de Tænia solium dans l’organisme peut provoquer des troubles neurologiques (épilepsie) ou oculaires. Il s’agit de la cysticercose humaine. La prophylaxie consiste à éviter de consommer la chair de bovins ou de porcins crue ou peu cuite, le contrôle vétérinaire des abattoirs (recherche des cysticerques dans la viande de boucherie).

1.2.2.7 Taeniasis à Hymenolepis nana

Hymenolepis nana est un petit ténia de 15 mm de long. Plusieurs centaines

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KATOTCHA SOUMARI 16

peuvent cohabiter dans l’intestin de l’homme. Son cycle évolutif se particularise par le fait que larves et adultes évoluent chez l’homme. Les œufs sont pondus embryonnés et éliminés avec les selles. La transmission d’homme à homme est assurée par l’ingestion de ces œufs embryonnés. L’auto infestation est possible comme dans le cas de l’oxyurose. L’œuf ingéré libère dans l’estomac un embryon hexacanthe qui pénètre dans la paroi intestinale et s’y transforme en larve cysticercoïde. Quinze jours plus tard elle donne un ver adulte [1].

La faculté d’autoinfestation pérennise l’affection pendant plus de sept ans sans symptomatologie originale. Le diagnostic repose sur la découverte des œufs dans les selles. Les œufs mesurent 50µm et sont entourés d’une double coque.

Nous pouvons résumer cette classification la figure 1 ci-dessous.

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KATOTCHA SOUMARI 17

Figure1 : Classification zoologique des parasites intestinaux.

Parasites intestinaux

Ovipares(Enterobiu s vermicularis, Ascarislombricoïde

s…) Rhizopodes

(Entamoeba, Endolimax, Pseudolimax…)

Protozoaires

Flagellés (Giardia intestinalis, Enteromonas

hominis…) Sporozoaires

(coccidia)

Ciliés ou infusoires (Balantidium coli)

Cestodes "vers rubanés"

(Tæniasaginata et Tænia

solium)

Némathelminthes

"Vers Helminthes

Plathelminthes

"Vers plats"

Trématodes

"vers foliacés"

(Douves et

Schistosomes) Vivipares

(Trichinellaspiralis, Onchocercavolvulus

…)

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KATOTCHA SOUMARI 18

1.3 Diagnostic parasitologique des parasitoses intestinales

1.3.1 Prélèvement

En raison de la fragilité de nombreux parasites intestinaux et de la nécessité de ne pas modifier leur morphologie pour pouvoir les déterminer avec certitude, le prélèvement a constitué une étape non négligeable de l’examen parasitologique des selles.

Le recueil des selles se fait dans un pot en plastique propre et sec à large ouverture. Pour le prélèvement des selles, les étapes suivantes ont été suivies :

• Fournir au sujet (lorsqu’il s’agit des enfants, le flacon est remis au parent) un flacon à large ouverture muni d’un couvercle auquel est greffé un applicateur. Le flacon est étiqueté lisiblement et porte le numéro d’enregistrement du sujet.

• Demander au sujet d’émettre les selles directement dans le flacon ou sur un morceau de papier (plastifié) et de mettre ensuite les selles dans le flacon en prenant soin de ne pas les mélanger à l’urine ni de les souiller.

• Convoyer le plus rapidement possible le prélèvement au laboratoire pour l’examen microscopique car certaines formes végétatives peuvent se décomposer ou se modifier assez rapidement après l’émission des selles et ne seront plus reconnaissables.

1.3.2 Examen macroscopique

Cet examen nous a permis de noter la couleur et la consistance des selles, la présence éventuelle de sang, de mucus, de pus ou encore d’éléments parasitaires visibles à l’œil nu.

1. 3. 3 Examen direct simple

Il consiste à examiner au microscope (objectifs x10 et x40) les selles entre lame et lamelle.

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KATOTCHA SOUMARI 19

Technique :

- Sur une lame, déposer une goutte de sérum physiologique au centre de la lamelle ;

- Prélever à l’aide d’un applicateur ou d’une anse de platine un petit morceau de selles. Si les selles sont moulées, prélever à l’intérieur et à la surface des selles ; si elles sont liquides prélever à la surface liquide ou dans le mucus ;

- Mélanger l’échantillon de selles à la goutte d’eau physiologique ;

- Recouvrir la préparation d’une lamelle et inscrire le numéro de l’échantillon à une extrémité de la lame ;

- Examiner la préparation au microscope [11].

1.3.4 Examen après coloration au lugol

On ajoute à la préparation précédente, une goutte de lugol qui a pour but de colorer les membranes des kystes ainsi que leurs structures cytoplasmiques et nucléaires.

Les caractéristiques morphologiques sont ainsi mieux mises en évidence.

1.3.5 Examen après concentration

Cette procédure vise l'augmentation de la l’efficacité de l'examen direct afin de permettre la détection des parasites lorsque leur densité dans la préparation des selles est très faible. Nous dans notre étude, nous avons préféré la méthode de Willis et de Bailenger que nous allons décrire dans la suite.

1.3.5.1 Classification de la méthode de Willis.

C’est une méthode par flottaison dont le principe est basé sur le liquide de densité plus forte que les œufs des parasites qui surnagent et se concentrent dans

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KATOTCHA SOUMARI 20

le film superficiel. Le prélèvement se fait par adhérence au verre. Elle est indiquée pour la recherche des œufs des de nématodes : les selles sont diluées dans une solution de chlorure de sodium saturée [5].

1.3.5.2 Classification de la méthode de Bailenger.

C’est une méthode diphasique dont le principe est basé sur la mise en évidence de deux phases non miscibles ; l’une aqueuse, l’autre éthérée, ce qui permet la réalisation d’un coefficient de partage dont la valeur est conditionnée pour chaque particule fécale, par sa balance hydrophile ou lipophile.

(38)

KATOTCHA SOUMARI 21

II II II

II – MATERIEL ET

METHODOLOGIE

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KATOTCHA SOUMARI 22

2.1 Cadre d’étude

Le présent travail a été réalisé dans le laboratoire d’analyses biomédicales du Centre Hospitalier Départemental de la Donga.

2.1.1 L’hôpital du CHD-Donga

Le CHD Donga comme tout autres CHD a été créé pour un objectif sanitaire dont voici son historique.

2.1.1.1-Historique du CHD-Donga

Le centre hospitalier départemental de la Donga est un office sanitaire d’état à caractère social. Il a une mission de service public en matière de santé. Il est le centre de référence des prestations de soins du département de la Donga. Il a donc pour mission principale la dispensation des soins de qualité du niveau intermédiaire aux malades internes et externes.

Le centre hospitalier départemental de la Donga a été construit grâce aux efforts consentis par le budget national et dont la pose de la première pierre a été effectuée par madame Céline SEGNON KANDISSOUNON

, Ministre de la santé publique, le samedi 03 juillet 2004. Il a été officiellement mis en service le 21 Mars 2014 par Madame le ministre de la santé Dorothée AKOKO KINDE GAZARD avec une capacité théorique de 450 lits.

2.1.1.2 Situation géographique de l’hôpital

Le centre hospitalier départemental de la Donga est situé sur la voie secondaire Djougou-Ouassa Pehunco à environ 3 Km du centre de la ville .Il couvre une

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KATOTCHA SOUMARI 23

superficie de 10 hectares. Une population totale estimée à plus de 500 mille habitants bénéficient des soins du dit centre.

2.1.1.3 Présentation de l’hôpital

Le CHD Donga est composé de plusieurs services.

2.1.1.3.1. Les différents services de l’hôpital

IL est prévu pour ce centre, tous les services qui pourront faire de lui une structure digne du centre hospitalier départemental .Ainsi il comporte les services et blocs suivants :

Un service de médecine générale Un service de pédiatrie

Un service de chirurgie Un service des urgences Un service de gynécologie Un service de radiologie Un service de laboratoire

Une pharmacie (poste de vente et magasin)

En plus de ces services médico – techniques, il existe un bloc administratif dont le personnel s’occupe de la gestion du centre.

2.1.1.3.2 Description et fonctionnement du laboratoire

Le CHD-Donga dispose d’un seul laboratoire d’analyse reparti en plusieurs salles. Ce laboratoire comporte une salle de prélèvement, un grand Hall de manipulation divisé en plusieurs sections pour les analyses biochimiques, sérologiques, hématologiques, parasitologiques et bactériologiques. Il comporte également, une salle de garde, deux bureaux, des toilettes et un magasin.

Les prélèvements de sang se font tous les jours ouvrables de huit (08) heures à dix (10) heures. Toutefois, en cas d’urgence, le laboratoire reçoit les

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KATOTCHA SOUMARI 24

prélèvements à n’importe quelle heure. Dans ces sections, nous avons travaillé du 18 mai au 18 août.

Section Biochimie :

- La glycémie : Elle est dosée pour connaître le taux de glucose dans le sang et permet le diagnostic du diabète et les hypoglycémies.

- L’azotémie ou l’urémie : pour doser l’urée sanguine. Il permet de diagnostiquer les troubles rénaux.

- La créatinémie : pour observer les cas des troubles rénaux. L’azotémie et la créatinémie sont souvent demandées de façon conjointe.

- La magnésémie: Elle est dosée au cours d’une diarrhée chronique et/ou d’insuffisance rénale.

- La calcémie : Elle est dosée en cas de soupçon d’insuffisance rénale ou de tétanie et de surdosage ou de carence en vitamine D.

- Les transaminases : Elles sont dosées dans le but de pouvoir faire des explorations cardiaques et hépatiques.

- Les cholestérols : Ils permettent d’explorer en général les maladies cardio-vasculaires et l’hypertension artérielle en particulier.

- Les triglycérides : Ils sont dosés afin de bien suivre l’évolution d’une hypertension artérielle.

Section Sérologie- Immuno-hématologie :

- TPHA (Treponema Pallidum Hemaglutination Assay) : pour diagnostiquer la syphilis.

- VDRL (Venereal Diseases Research Laboratory): pour le dépistage de la syphilis, des pians et des pinta.

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KATOTCHA SOUMARI 25

- CRP : pour déceler la présence d’un foyer infectieux ou d’un syndrome inflammatoire chez le patient.

- SDW : pour le diagnostic de la fièvre typhoïde.

- AgHBs: pour la recherche des antigènes Australia et donc de dépister l’hépatite virale B.

- HCV : pour le diagnostic de l’hépatite virale C.

- Sérologie HIV : pour le dépistage de l’infection par le virus du SIDA.

- ASLO : pour diagnostiquer les affections post streptococciques comme le rhumatisme articulaire aigüe.

- GS-Rh : pour la recherche du groupe sanguin dans le système ABO et Rhésus.

Section Bactériologie, Hématologie, Parasitologie

- ECBU: pour le diagnostic des infections urinaires.

- ECB-LCR: pour le diagnostic de la méningite.

- le Spermogramme : pour évaluer la fertilité masculine.

- le Prélèvement Urétral : pour le diagnostic la blennorragie

- le Prélèvement Vaginal : pour diagnostiquer différents types d’infections vaginales.

- NFS : pour signaler une anémie ou une infection.

- TE : pour la recherche des hématies falciformes dans le diagnostic de la drépanocytose.

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KATOTCHA SOUMARI 26

- TS et TC : pour connaître les temps de saignement et de coagulation du patient afin de prendre les précautions nécessaires avant toute intervention chirurgicale.

- AKOP : pour la recherche des Amibes, Kystes, Œufs et Parasites intestinaux dans les selles.

- Recherche d’œufs de schistosomes : pour diagnostiquer la bilharziose.

- GE/DP : pour la recherche des trophozoïtes de Plasmodium dans le diagnostic biologique du paludisme.

2.2 Matériel d’étude

En dehors du microscope, le matériel que nous avons utilisé dans le cadre de notre travail est constitué essentiellement du petit matériel subdivisé en trois catégories.

Il s’agit du petit matériel classique, des consommables et des réactifs.

2.2.1 Petit matériel classique Lame porte-objet Lamelle couvre-objet

Pot propre pour le prélèvement des selles Pipette pasteur

2.2.2 Consommables

Gants à usage unique Marqueur permanent Brindille de balai Compresse

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2.2.3 Réactifs Eau de javel

Eau physiologique Solution de Willis Lugol à 1%

Solution de Bailenger

2.3 Méthodes d’étude 2.3.1 Sensibilisation

Elle est une étape très importante de notre travail et s’est déroulée en deux phases : la première phase vise à rencontrer les habitants du quartier de Batoulou, les entretenir sur les parasitoses intestinales. Cette étape a également pour but de convaincre les habitants du quartier à se soumettre à nos questionnaires (annexe 1) et à accepter de prendre les pots pour le recueil des selles. La deuxième phase consiste à la distribution des pots aux volontaires participants à l’étude.

2.3.2 Echantillonnage

Nous avons travaillé du 18 mai au 18 août sur 250 échantillons de selles provenant des habitants du quartier dont la majorité est composée d’enfants de moins de 10 ans.

2.3.4 Examen de laboratoire

Nous faisons l’examen macroscopique, l’examen direct, la méthode de Willis et la méthode de Bailenger.

2.3.4.1 Technique de l’examen direct des selles - Porter une paire de gants ;

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- Indiquer sur la lame au marqueur le numéro des selles ;

- Déposer au milieu d’une lame porte-objet propre, une goutte d’eau physiologique ;

- Prendre à l’aide d’une anse un morceau de selles prélevé à différents endroits ;

- Mélanger le morceau de selles à la goutte d’eau physiologique de manière à obtenir une préparation homogène ;

- Recouvrir la préparation d’une lamelle en évitant les bulles d’air ; - Observer au microscope à l’objectif 10x et 40x ;

- Ajouter si possible un peu de lugol à 1% pour bien identifier les noyaux des kystes de protozoaires.

2.3.4.2 Technique de Willis

Il s’agit d’une méthode recommandée pour les œufs d’ankylostome, d’ascaris, d’Hymenolepis nana, de Tænia, de trichocéphale. Elle ne convient pas pour les œufs de douves et de schistosomes, les larves d’anguillules et les protozoaires.

Principe :

Les selles sont mélangées à une solution saturée en sel, ce qui en augmente la densité. Les œufs de parasites plus légers flottent et montent à la surface où ils peuvent être prélevés [7]

Technique :

- Déposer 1 à 2 g de selles dans un flacon de pénicilline ; - Remplir le flacon au 1 /4 avec la solution de Willis ;

- Ecraser et mélanger correctement le morceau de selles dans la solution avec une anse ;

- Remplir complètement le flacon avec la solution de Willis ;

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KATOTCHA SOUMARI 29

- Déposer doucement une lamelle à l’ouverture du flacon ;

- Vérifier que la lamelle recouvre complètement le liquide sans bulles d’air ;

- Laisser pendant 10 à 15minutes;

- Retirer avec précaution la lamelle sur laquelle est adhérée une goutte du liquide ;

- Déposer la lamelle sur la lame porte-objet ;

- Indiquer le numéro de l’échantillon sur la lame au moyen d’un marqueur ; - Examiner immédiatement la préparation au microscope à l’objectif 10x

puis 40x.

2.3.4.3 Technique de Bailenger

Elle est indiqué pour la recherche des œufs des nématodes ; de larves d’anguillule ; des œufs de Schitosoma mansoni et japonicum ; des kystes des protozoaires digestifs et des œufs d’Hymenolepis nana.

Technique

-Diluer 2 à 3g de selles dans 5ml de tampon acéto-acétique.

-Laisser sédimenter 1mnutes.

-Mélanger et filtrer avec une compresse de gaze.

-Ajouter 5ml d’éther.

-Agiter pour mélanger

-Centrifuger à 2500tours /minute pendant 10 minutes.

-Enlever le surnageant et examiner le culot entre lame et lamelle [11].

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KATOTCHA SOUMARI 30

III - RESULTATS ET

COMMENTAIRES

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KATOTCHA SOUMARI 31

3.1 Résultats

Notre étude a porté sur 250 échantillons de selles fraiches prélevées chez les habitants de quartier de Batoulou. A l’issue de cette étude, les résultats obtenus sont consignés au niveau des tableaux suivants :

Tableau I : Répartition des habitants selon le sexe et l’âge.

Sexe

Âge Masculin Féminin Total

< 10ans 67 (26,80%) 83 (33,20%) 150 (60 ,00%)

10-30ans 20 (08,00%) 25 (10,00%) 45 (18,00%)

> 30 ans 25 (10,00%) 30 (12,00%) 55 (22,00%)

Total 112 (44,80%) 138 (55,20%) 250 (100%)

Les habitants recensés sont composés de 44,80% de sexe masculin et 55,20% de sexe féminin et plus de la moitié (60%) de ces habitants ont un âge inférieur à10 ans.

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KATOTCHA SOUMARI

Figure 2 : Taux de positivité globale des habitants enquêtés.

La figure 2 présente le taux de positivité globale des habitants enquêtés. Sur les 250 habitants recensés 57 présentent une parasitose intestinal

positivité globale de 22,80%.

TableauII II II II : Contribution des méthodes de concentration au diagnostic.

Techniques Examen Direct

Examen Direct + Willis Examen Direct + Bailenger

Examen Direct + Willis + Bailenger

Le tableau II montre que la méthode de diagnostic utilisée influence les résultats des recherches. Ainsi, l’examen direct n’a retrouvé que 52 échantillons positifs.

La méthode de Willis n’a confirmé aucun nouveau

22,80%

: Taux de positivité globale des habitants enquêtés.

présente le taux de positivité globale des habitants enquêtés. Sur les 250 habitants recensés 57 présentent une parasitose intestinale soit un taux de positivité globale de 22,80%.

Contribution des méthodes de concentration au diagnostic.

Nombre de cas Positifs 52

52 57

amen Direct + Willis + Bailenger 57

montre que la méthode de diagnostic utilisée influence les résultats des recherches. Ainsi, l’examen direct n’a retrouvé que 52 échantillons positifs.

La méthode de Willis n’a confirmé aucun nouveau cas et la méthode de

77,20%

22,80%

32

présente le taux de positivité globale des habitants enquêtés. Sur les e soit un taux de

Contribution des méthodes de concentration au diagnostic.

% 91,22 91,22 100 100

montre que la méthode de diagnostic utilisée influence les résultats des recherches. Ainsi, l’examen direct n’a retrouvé que 52 échantillons positifs.

cas et la méthode de Négatif Positif

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KATOTCHA SOUMARI 33

Bailenger a permis de trouver 05 cas en plus, d’après le test de Students (P=0,00).

Figure 3 : Prévalence des parasitoses chez les habitants selon le sexe.

La figure 3 montre que les femmes sont plus parasitées que les hommes avec les proportions respectives de 29% et 15,18%.

TableauIIIIIIIIIIII : Répartition des habitants selon l’âge et le parasitisme.

Parasitisme

Âge Positif Féminin Total

< 10ans 40 (16,00%) 110 (44,00%) 150 (60 ,00%)

10-30ans 10 (04,00%) 70 (28,00%) 45 (32,00%)

> 30 ans 07 (02,80%) 13 (05,20%) 55 (08,00%)

Total 57 (22,80%) 193 (77,20%) 250 (100,00%)

0 20 40 60 80 100 120

positif négatif

Nombre d'habitants

féminin masculin 29%

15,18%

71% 84,82%

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KATOTCHA SOUMARI 34

Les parasitoses intestinales prédominent chez les enfants dont l’âge est inférieur à 10 ans.

TableauIVIVIVIV : Répartition des parasites diagnostiqués. Classes de

parasites

Espèces isolées

Nombre de cas rencontrés

Proportions (%)

Amibes

Entamoeba histolytica 20 29,85

Entamoeba coli 04 05,97

Flagellés

Giardia lamblia 33 49,25

Trichomonas intestinalis 10 14,93

Après l’examen parasitologique des selles, j’ai trouvé que les protozoaires (Amibes et Flagellés) ont une fréquence de 100% de l’ensemble des parasites rencontrés, ce qui confirme le tableau ii qui montre que la méthode de Willis n’a révélé aucun cas de positivité du fait qu’elle n’est pas indiquée pour la recherche des protozoaires.

Tableau v : Prévalence du polyparasitisme.

Type de parasitisme Effectif Proportion (%) Mono parasitisme 47 82,46 Poly parasitisme 10 17,54 Total 57 100

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