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Rougeole : les élèves genevois non vaccinés sont exclus en cas de risque de contagion

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Revue Médicale Suisse

www.revmed.ch

1er juin 2011

actualité, info

revue de presse

Rougeole : les élèves genevois non vaccinés sont exclus en cas de risque de contagion

Cette mère d’un garçon de 5 ans ne décolère pas : son enfant a été ex- clu de l’école genevoise pendant dix-huit jours sous prétexte, dit-elle, qu’il n’est pas vacciné contre la rou- geole. «J’étais en Angleterre quand on m’a téléphoné pour m’informer que mon fils n’avait plus le droit d’al- ler en classe. On ne m’a pas de- mandé s’il avait déjà contracté la rougeole et rien ne m’a été notifié par écrit. Je suis choquée, ça me paraît contraire au droit à l’éduca- tion d’un enfant.»

A la direction générale de la Santé, on ne se laisse pas émouvoir : on préfère profiter de l’incident pour faire le point sur le dispositif gene-

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vois. Non, Genève n’est pas devenu paranoïaque, assure Philippe Sudre, médecin cantonal délégué. Bien que le bout du Léman ait été particulière- ment exposé à l’épidémie qui a re- pris en Suisse : arrivée de France, elle a touché depuis le début de l’an- née 180 Genevois et 125 Vaudois sur 486 cas dans le pays.

Face à cela, les cantons devaient prendre des mesures. Plutôt que ren- dre la vaccination obligatoire, Ge- nève a opté pour la mise en quaran- taine des malades et des person nes ayant été à leur contact, que ce soit dans les écoles ou les entreprises.

«Ça marche de façon spectaculaire ! Une septantaine d’enfants et d’adul- tes ont été mis en éviction depuis le début de l’année : 68% d’entre eux sont tombés malades dans les dix- huit jours et n’ont ainsi pas transmis la maladie», note Philippe Sudre. Car la rougeole est très contagieuse : «Si vous allez dans une classe ou dans la salle d’attente d’un médecin où un malade est passé deux heures avant,

vous pouvez encore l’attraper.»

Sur la base de quels critères les auto rités procèdent-elles à une évic- tion ? «Quand un cas est déclaré dans une école, toutes les person- nes qui ont été à son contact sont concernées. Si on intervient dans les trois jours, on peut encore admi- nistrer une dose de vaccin. Si c’est trop tard ou que la personne refuse d’être vaccinée, elle est mise en éviction pendant dix-huit jours. On ne prend pas les gens en traître», souligne le médecin. (…)

Soit, mais l’objectif des autorités est de se débarrasser de la maladie, contre laquelle 95% des enfants de 28 mois sont aujourd’hui vaccinés, selon Philippe Sudre. «On n’a pas envie de polémiquer sur une éven- tuelle obligation parce que 5% de personnes refusent de se faire vac- ciner pour des raisons idéologiques ou religieuses.»

Cynthia Gani Le Temps du 27 mai 2011

DRG et blocage des primes : les cantons latins montent au créneau

Les chefs des Départements des finan ces des cantons latins et de Berne jugent «totalement inaccep- table» l’initiative parlementaire des Commissions de la santé des Cham- bres fédérales. Ils craignent qu’elle n’implique un important report de charges pour les cantons en plus du nouveau financement hospitalier.

«Les règles de droit ne peuvent être modifiées, quelques mois seulement avant l’introduction d’une réforme dont les conséquences financières pour les cantons sont déjà très lour- des», estime la Conférence latine des directeurs cantonaux des finan ces lundi dans un communiqué. Celui-ci fait suite à leur rencontre à Neuchâ- tel le jeudi 19 mai.

L’initiative demande une modification urgente de la LAMal, exigeant un blocage des primes et des tarifs hos-

pitaliers. Elle intervient alors que le nouveau financement des hôpitaux entrera en vigueur le 1er janvier 2012. Selon les directeurs latins des Finances, cette réforme signifie des charges supplémentaires de plu- sieurs centaines de millions pour les cantons. La Conférence des direc- teurs cantonaux de la santé avait fait savoir à la mi-mai qu’elle s’opposait

«avec véhémence» à cette même initiative.

Le Temps du 24 mai 2011

40 ans de greffes rénales au CHUV

7e Symposium lausannois de transplantation rénale Jeudi 9 juin 2011 de 11 h 00 à 16 h 00

Lausanne, Auditoire César-Roux 11 h 00 Bienvenue,

N. Demartines et M. Pascual Première session : passé et présent des greffes rénales au CHUV Modérateurs : P. Jichlinski et V. Bettschart

11 h 10 Développements des greffes au CHUV, F. Mosimann 11 h 40 Aspects chirurgicaux généraux récents, M. Matter 12 h 00 Greffes après reconstruc- tion vasculaire, J.-M. Corpataux 12 h 20 Complications urolo- giques et leur traitement, V. Praz

12 h 40 Aspects médicaux et résultats récents, J.-P. Venetz Deuxième session : 2011…

et après ?

Modérateurs : L. Buhler et M. Pascual

14 h 00 Prévention et traitement des rejets humoraux, C. Legendre 14 h 30 L’étude «Swiss Transplant Cohort Study», J. Steiger

15 h 00 Tolerance in transplanta- tion : perspectives 2011-2021, T. Werkele

15 h 30 Médecine régénérative et transplantation. Possibilités et risques des cellules souches ? M. Jaconi

16 h 00 Conclusions, M. Matter Renseignements :

M. Boem CHUV 1011 Lausanne Manuela.Boem@chuv.ch agenda

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