Facultédes sciences économiques, sociales etde gestion de Reims. Licence 3 ème année de gestion parcours M.O.

Faculté des sciences économiques, sociales et de gestion de Reims

Licence3^èmeannée de gestion parcours M.O.

Marketing Ecrit terminal 2007-2008 1 heure 30

aucun document autorisé

1. Caractérisez et commentez la politique produit de la marque Duracell en termes de gamme de produit?

6 points Piles primaires 0 0

Duracell Ultra M3 alcaline: la meilleure solution pour les appareils High Tech avec un testeur de puissance sur chaque pile : le Powercheck. Duracell Plus alcaline : la gamme la plus complète, idéale pour les appareils de tous les jours. 0

o

Duracell alcaline: pile multi-usages età la qualité Duracell au meilleur prix. 0

o

Duracell Power Pix : nouvelle technologie NIOOH (Oxy-Hydroxide de Nickel). Piles spécialement conçues pour les appareils photo numériques. 0

00

Piles rechargeables et chargeurs 0 0

Duraeell Rechargeable : l'autre réponse aux besoins des appareils High Tech fortement consommateurs d'énergie. 0 0

Deux catégories de piles rechargeables pour répondre aux différentes attentes des consommateurs :0

Duracell SUPREME Duracell

Les chargeurs Duracell, des chargeurs adaptés à tous les besoins : économiques, pratiques et High Tech.OOO

Piles spéciales 0 0

Duracell Ultra M3 lithium: piles pour appareils photo argentiques. 0 OPiles boutons Duracell : piles conçues pour les appareils électroniques, alarmes, télécommandes ou montres. 0 0 Duracell Easy Tab : piles pour appareils auditifs. 0 0

o

Lampes et ampoulesO 03 catégories de lampes adultes: Poche quotidien, Dépannage domestique, Plein air. 0

o

Duracell Kids : une gamme de lampes pour enfants bénéficiant de OIa licence Looney Tunes.

2. Qu'est-ce que le C de Belson? Vous préciserezàquoi il sert et son principe. 5 points

3.Vous ferez une note de synthèse de 2 pages maximum sur la situation de Nintendo sur le marché des consoles de jeux vidéo àpartir des documents l, 2 et 3 pages suivantes.

9 points

Document 1. Entretien avec Stéphane Bole, directeur de Nintendo France.

Avec la Wii, Nintendo veut dépasser le clivage entre "gamers" et grand public LEMONDE.FR : Article publié le 09.05.07

Satoru Iwata, le président de Nintendo, s'est inquiété la semaine dernière de la pénurie

"anormale",

de WÜ dans le monde. L'objectif de 14 millions de Wii vendues lors du prochain

exercice fiscal est-il réalisable? Quelle est la situation en France?

En dépit de 6 millions de consoles déjà livrées dans le monde, il est vrai que nous avons des difficultés à satisfaire les demandes. De fait, le lancement de la Wii correspond au plus rapide démarrage d'une console depuis de nombreuses années. Dans les prochaines semaines, nous allons même augmenter de 50 %notre capacité mondiale de production. Nous nous sommes fixés pour le prochain exercice fiscal - d'avril 2007 àmars 2008 - la vente totale de 14 millions de machines.

Quand on annonce

un

pareil objectif sur les marchés financiers, on est tenu de l'atteindre.

La faible technicité de la Wii, comparée aux consoles concurrentes, ne devrait-elle pas faciliter la production ?

Effectivement, la puissance du processeur de notre console est moindre. Mais la petite taille et la faible consommation d'énergie de la Wii impliquent des composants très évolués. Pour les fabricants de ces puces, il existe des goulets d'étranglement, notamment sur les composants de pointe. Cela nous empêche d'avoir toute la flexibilité sur la production que nous souhaitons.

Pour la WÜ, on constate un réel clivage entre les "gamers" et le grand public, à qui vous accordez la part belle. Est-ce une nouvelle stratégie de Nintendo pour élargir sa clientèle?

Nintendo refuse tout clivage. Nous voulons abattre le mur qui sépare ces deux catégories.

Apparemment, c'est bien ce qu'il se produit avec la Wii. Les "loyalistes" de Nintendo apprécient une expérience de jeu plus simple, mais plus conviviale. Le lancement de la console avec le dernier épisode de La Légende de Zelda est aussi un signe. Zelda est un jeu résolument "gamer", vendu à plus de 240 000 exemplaires en France, et plébiscité par la presse spécialisée. Mais pour que l'industrie vidéo ludique progresse, pour qu'elle devienne un loisir de masse, il faut également proposer du contenu pour attirer ceux qui ne jouent pas encore. Des jeux plus intuitifs, plus simples, ne nécessitant pas de longues heures d'adaptation sont le meilleur moyen d'y parvenir.

Ne ressentez-vous pas, toutefois, une certaine lassitude des "loyalistes" de Nintendo, qui par dépit revendent leur console sur des sites d'e-commerce ? DDCe n'est pas du tout une tendance que l'on mesure aujourd'hui. Nous remarquons plutôt des mouvements spéculatifs, avec des consoles cédées plus cher que dans le commerce.

Pourquoi la marque n'a-t-elle pas lancé avec la console WÜ les jeux à succès des générations précédentes? Les titres-phares avec licences exclusives comme Super Mario et les Pokemon se font toujours attendre.

Développer un "blockbuster" ne se fait pas en un jour ! La Wii est la seule console du marché lancée avec un titre majeur pour les "gamers", tout en veillant au grand public, avec Wii Sports. Il se vend actuellement en France deux fois plus de jeux Wii que de jeux X-Box 360. Le dernier épisode de Dragon Bail Z obtient un grand succès chez les joueurs. Pour la fm de l'année, de nombreuses licences sont en développement : Super Mario Galaxy, ainsi que le jeu de combat Super Smash Bros.

Les éditeurs de jeux ont-ils volontiers accepté de développer sur WÜ ?DComme sur notre console portable, la Nintendo OS, les éditeurs tiers se sont d'abord montrés prudents. Maintenant que la console commenceàbien fonctionner, un mouvement est en train de s'enclencher. Pour nous.

la stratégie consiste à veiller à l'équilibre de l'offre de jeux accessibles et de jeux plus pointus.

Propos recuei.llis par Laurent Checola et Olivier Dumons

Document 2. Nintendo a pris sa revanche sur Sony et Microsoft Article paru dans Le Monde du 28.07.07

Le fabricant japonais a vendu cinq fois plus de consoles de jeu Wü que Sony de PS3. Pour regagner des parts de marché, Microsoft devrait baisser les prix de la XBox 360

Nintendo tient-il sa revanche? Au début des armées 2000, c'était Sony, avec sa console de jeux vidéo PlayStation 2 (PS2), qui avait gagné la bataille, contre la GameCube de son compatriote japonais et la XBox de l'américain Microsoft. Dans la guerre que les trois industriels se livrent de nouveau aujourd'hui pour imposer leurs dernières générations de consoles, c'est Nintendo qui semble avoir pour l'instant pris l'avantage.

Il a vendu presque cinq fois plus sa console Wii que la PS3 de Sony dans le monde entre avril et juin 2007, selon les chiffres publiés par les deux groupes, mercredi 25 et jeudi 26 juillet (3,43

millions de Wii, contre 710 000 PS3). Microsoft s'était contenté d'évoquer ({ des ventes en croissance » pour sa XBox 360 lors de la présentation de ses résultats annuels, rni-juillet. C'est l'Américain qui dispose du parc installé le plus important à ce jour, avec 11,6 millions de XBox 360 vendues depuis leur lancement. Mais ilest parti avec un an d'avance sur ses concurrents. Nintendo, qui a sorti sa Wii en décembre 2006, le rattrape dangereusement avec 9,27 millions de consoles écoulées (contre 4,3 millions de PS3, commercialisées au même moment).

LaWH a pour elle son prix. C'est la console de«salon» (par opposition aux consoles portables) la moins chère du marché, à 249 euros environ en France, contre respectivement 299 euros et 599 euros pour les modèles de base de la XBox 360 et de la PS3. Elle a surtout introduit une nouvelle façon de jouer, plus intuitive que le maniement de la tra4itionnelle manette avec son manche et/ou ses boutons. Dotés d'une sorte de télécommande sansfil,les joueurs peuvent mimer les gestes qu'ils sont censés faire dans le jeu : leurs mouvements sont reproduits à l'écran. «Nintendo a bien su percevoir les attentes des joueurs qui recherchent des expériences de jeu plus participatives », juge Laurent Michaud, responsable des loisirs interactifsàl'institut Idate.

Sony et Microsoft ont préféré parier sur la performance technique. Leurs consoles servent aussi àse connecter sur Internet, àtélécharger des contenus musicaux ou vidéo, envoyer des e-mails... Côté jeu, elles disposent d'une puissance graphique nettement améliorée (avec un lecteur de DVD haute définition), permettant une«expérience» de jeu particulièrement réaliste.

Pierre Cuilleret, président du réseau de magasins Micromania, refuse de départager les machines, préférant se réjouir d'une «démocratisation» du jeu vidéoàlaquelle elles participeraient «toutes ».

«Grâceà laWH, on joue aux jeux de voiture comme si on tenait un volant. Du coup, les adultes s'y retrouvent comme les ados » selon le professionnel. «Sony et Microsoft font aussi le pari des femmes et des seniors, avec des jeux de société comme SingStar [une sorte de karaoké] dans le cas de la PS3, ou Guitar Hero [qui permet de se prendre pour un rocker en concert avec une vraie guitare dans les mains], pour PS3 et XBox 360» ajoute-t-il.,

Mais Sony et Microsoft préparent la contre-attaque. Il 's'agit de ne pas rater les ventes de Noël, durant lesquelles les industriels réalisent l'essentiel de leur chiffre d'affaires. « Pas question de laisser Nintendo faire la course en tête. L'équation économique des trois industriels est simple : ils doivent vendre le plus possible de consoles en un temps record. Car ce n'est pas grâceà elles qu'ils font de l'argent, mais aux jeux qui sont développés pour elles et sur la vente desquels ils touchent des royalties. Or, plus la base installée en consoles est grande, plus le nombre de jeux vendus est grand », explique Charles-Louis Planade, analyste chez Arkeon Finance.

Le 9 juillet, Sony a baissé de 100 dollars (environ 73 euros) le prix de sa PS3 aux Etats-Unis: le modèle à60 gigaoctets est passé à499 dollars. Dans les deux jours qui ont suivi, il s'en est vendu deux fois plus, ont affirmé des responsables de Sony. Les spécialistes du secteur parient sur le même type de décision pour Microsoft. Selon la rumeur, des réductions d'environ 50 dollars aux Etats-Unis et de 50 euros en Europe pourraient être annoncées dans les semainesàvenir.

«Le succès des consoles est aussi lié àla qualité età la quantité des jeux qui sont développés pour elles. Mais les trois machines aligneront toutes des catalogues fournis cet automne. La différence va donc essentiellement se faire sur le prix» estime M. Michaud.

Chez Microsoft, on prétend quand même sortir du lot grâce «aux jeux, aux fonctionnalités de la console et à la qualité du service client» selon François Ruault, directeur de la division grand public de Microsoft France.

Sony fait quant à lui le pari du long terme, espérant que le succès de la WH ne sera qu'un feu de

paille, et que les joueurs finiront par reconnaitre la supériorité technique de la PS3. «Dans deux ans, la haute définition sera au coeur des foyers françai s. Nintendo sera alors obligé de bouger»

selon Georges Fornay, PDG de Sony Computer Entertainment France.

Cécile Ducourtieux

Document 3. La nouvelle génération des jeux vidéo Article pam dans Le Monde du 29.11.07

Les programmes d'entraînement cérébral et de divertissement familial élargissent l'offre de titres

Avec ses petites lunettes, son costume-cravate et son allure proprette, le docteur Ryuta Kawashima n'est pas ce que l'on peut appeler un héros de jeu vidéo classique. Ce spécialiste japonais du cerveau, très populaire dans son pays, est pourtant devenu en moins de trois ans l'une des figures emblématiques de l'univers vidéo ludique avec son programme d'entraînement cérébral décliné sous de multiples formes, sur ordinateur et consoles portables ( Quel âge à votre cerveau, Nintendo, 29,90 euros).

Avec le docteur Kawashima, pas de chasse au trésor ni de courses-poursuites en voiture, mais des exercices très simples (calcul mental, tests de mémoire...) pour, parait-il, garder son cerveau en pleine forme. Et ça marche. Depuis 2005, son programme s'est écoulé à plus de 10 millions d'exemplaires dans le monde. Un succès qui symbolise la mode actuelle du

«

social gaming », un terme qui désigne les jeux destinésàun public très large et pour toute la famille.

LES SENIORS ET LES FILLES

«

Le marché du jeu vidéo s'ouvre à un nouveau public, car l'expérience de jeu est en train de se transformer sous l'impulsion des nouvelles conso les qui proposent des images plus immersives grâce à la haute définition et une jouabilité améliorée », analyse Pierre Cuilleret, président de la chaine de magasins spécialisés Micromania.

A côté des éternels jeux de tirs et de voitures, une nouvelle génération de jeux vidéo est donc en train de se tailler un bel avenir, auprès de populations réputées moins tournées vers le jeu vidéo. A savoir, les seniors et les filles. Pour toucher ces nouveaux joueurs, l'enseigne Micromania organise régulièrement des journées spéciales seniors et jeux vidéo et commercialise une carte de fidélité pour le public féminin. L'enjeu est de taille pour l'ensemble de la filière. En France, un foyer sur trois est équipé d'une console contre deux foyers sur trois en Grande-Bretagne ou dans les pays scandinaves. Pour exploiter ce potentiel, éditeurs et constmcteurs élargissent la gamme de leurs titres. Chez Nintendo, par exemple, la console portable DS propose aussi bien des jeux de relaxation ( Gym des yeux: exercez et relaxez vos yeux, Nintendo, 29,90 euros), des exercices

5

linguistiques ( J'enrichis mon vocabulaire ; J'améliore mon anglais, Ubi Soft, 29,90 euros) ou encore une simulation d'équitation ( Horse Life, Oame Life, 29,90 euros). La marque japonaise est d'ailleurs la plus en pointe dans cette diversification, Nintendo ayant fait le choix de ne pas suivre Sony et Microsoft dans la course technologique. Mais la concurrence n'entend pas délaisser le créneau. « Nous avons initié le «social garning» avec le lancement, il y a quelques années, de la caméra Eye Toy, explique Nathalie Dacquin, directrice marketing chez Sony Computer France.

Aujourd'hui, notre objectif est de faire la PlayStation3, la PS3, une plateforme de divertissement familial. Nous faisons un pari sur le long terme avec la haute défmition pour être en mesure de proposer plus tard du social gaming avec une très haute qualité d'image.»

COACH PERSONNEL

Pour la PS2, Sony a sorti au mois de juin une nouvelle édition de son jeu de karaoké ( SingStar Pop hits, Sony, 29,99 euros). Le titre sortira, en 2008, sur la PS3 avec une fonction téléchargement de musique. La marque dispose aussi du jeu de questions Buzz the Hollywood Quiz (39,99 euros).

Avec SceneIt !(60 euros), la Xbox 360 de Microsoft dispose elle aussi d'un jeu similaire pour les fans de cinéma.

Le phénomène ne va pas s'arrêter là. « On voit arriver des titres concernant l'amélioration de la vie et le bien-être », explique Pierre Cuilleret. En 2008, Ubi Soft va ainsi continuer à développer sa gamme « Mon coach personnel » et Nintendo va doter la Wii d'un, nouvel accessoire baptisé«Wii Fit ». Ce dernier, à mi-chemin entre le pèse-personne personnel et l'accessoire de gym, permettra aux joueurs de faire des exercices physiques avec l'aide d'un coach virtuel ou de s'entraîner au hula- hoop.

Guillaume Fralssard

EVALUATION COURS SYSTEMES D'INFORMATION

LG3 - février 2008

Responsable du cours: Romain NOEL

Durée: lh30

Consignes:

Aucun document autorisé Calculatrice interdite

Barème prévisionnel:

01 4 pts 7%

02 4 pts 7%

03 8 pts 13%

04 6 pts 10%

05 80ts 13%

06 15 pts 25%

07 15 pts 25%

Total 600ts 100%

Evaluation coursSIO - MADEl -Janvier2008 Page 1 sur 6

.:. Ql: Expliquer la différence entre un « logiciel» et un « progiciel» ? Citer 3 exemples de progiciel .

•:. Q2: Nommer les 4 grandes phases du déroulement type d'un projet SI

.:. Q3: Associer chague étape citée à une ou plusieurs phases - Préciser le ou les acteurs pour chaque étape (MOA et/ou MOEl

Phases projet

Etapes ^{Acteur(s) Ph. 1} Ph. 2 Ph. 3 Ph.4

Exemple: Appel d'offre MOA X

Conduite du changement Recette

Etude préliminaire - Etude de définition

Conduite du changement (Préparation & Actions) Réalisation

Etude de distance

1Conduite de projet

t

Déploiement

Evaiuation cOLirsSIO -MADEl - Janvier 2008

Page 2 sur 6

·:. Q4: Décrire l'étape de conduite du changement: Pourquoi cette étape? Quels sont les moyens utilisés? Points de vigilance?

.:. QS: Gestion de projet

Projet de réalisation d'un site internet pour un cabinet d'expertise comptable.

Les principales étapes identifiées sont dans l'ordre chronologique:

Etape 1 : Etude (objectifs du site, cibles, ... ) Etape 2 : Construction de la maquette du site

Etape 3 : Définition et propositions de solutions techniques Etape 4 : Développement du site

Pour chaque étape, une évaluation de la charge de travail (en jour.homme - j.h) a été réalisée:

Etape 1 : 4 J.H Etape 2 : 10 J.H Etape 3 : 2 J.H Etape 4 : 20 J.H

Pour ce projet, 2 personnes sont mobilisées à plein temps.

Date de début du projet: Lundi 3 mars 2007

I m m j v s d

• 25 26 27 28 29 1 2

10 4 5 6 7 8 9

II 1D 11 12 13 14 15 16

1217 lB 19 20 21 22 23

II2425 26 27 28 29 30

H 31

I m m j v s d

.. 1 2 3 4 5 6

lS 7 8 91D111213

" 14 15 16 17 18 19 20

1721 22 23 24 2S 26 27 1.28 29 30

Imm ' v s d

,. 1 2 3 4

" 5 6 7 8 9 1 0 1 1 '" 12 1314 15 16 17 18

" 1920 21 22 23 24 2S '" 26 27 28 29 30 31 l

" ' 2 3 4 5 6 7 8

Remarques:

Les jours fériés ne sont pas en prendre en compte dans le cadre de cet exercice Nombre de jours travaillés par semaine: 5

a) Quelle est la date prévisionnelle de fin du projet?

b) Représenter le planning projet sous forme d'un diagramme de Gantt Exemple:

Evaluation cours SIO ..MADel Janvier2008 Page 3 sur 6

.:. Q6: Modélisation

a) Compléter les modèles proposés:

o Ajouter les axes d'analyse o Compléter la table de faits

Contexte: réseau de 200 magasins spécialisé dans la distribution de téléphones mobiles

Modèle « Suivi des Ventes»

Temps

Ft_Facture Code factu re

Date-heure transaction

...

Evaluation cours SIO " MADEl" Janvier 2008 Page4sur 6

Modèle « Suivi des formations»

Temps

Code Formation Libellé Formation Type Formation Durée Formation Date Formation Lieu Formation Coût Formation

Modèle « Vendeurs ..

Type Contrat COI

COD Interim

Apprentissage Stage

... Ft_Vendeur

Code Vendeur Nom Vendeur Date Entrée société Date Sortie société Magasin affectation Niveau

Type contrat

...

Evaluation cours SIO • MADEl .. Janvier 2008 Page 5 sur 6

b) A partir des modèles précédents complétés, indiquer:

o 5 indicateurs mono domaine

• Ex.: Nombre de factures sur le mois de mars 2007

o 5 indicateurs cross domaines (multi domaines)

• Ex.: Evolution des ventes en fonction du taux de formation moyen des vendeurs en magasin sur l'année 2007

.:. Q7: Reporting décisionnel

Interpréter le graphique ci-dessous:

.---~-_._---_._----,

Reims .----.-~---_:T

···.. ·100·;···

---j8~01-+·1- - - - _{• Reims}

• Nancy

• Nice

• Lyon

GI Marseille

• Paris

" Orléans

150 100

50 Nice

~--_._---...---,

-50

.. ···60

r---···· .. """"[ .. ""'''''''__' ' _ - - 8 - -100

Légendes des axes d'analyse:

Abscisses: RIO

=

Résultats des magasins par rapport aux objectifs o Ex.: Résultat = 150ventes, Objectif = 300 ventes ~ RiO = 50%

Ordonnées: Taux de formation des vendeurs en point de vente

Taille des bulles: Effectif des points de ventes (+Ia taille de la bulle est importante, + l'effectif est important)

L'interprétation consiste àmettre en corrélation les 3 variables ci-dessus.

Evaluation cours SIO .. MADEl . Janvier 2008

Pa~le6 sur 6

UNIVERSITE DE REIMS CHAMPAGNE-ARDENNE

Faculté des Sciences Economiques, Sociales et de Gestion Année Universitaire 2007-2008 Licence Gestion3;·m.année - Contrôle Terminal- lière session

Epreuve: Analyse Organisationnelle des Entreprises Enseignant: Mme Azouz-Rebai, Mr Bascourret Date: 14 Février 2008

Documents non autorisés

1 Le barème indicatifest : - Thème 1 : 10 points

1 - Thème2 : 10 points Thème1 :Questions de cours

Nombre de pages: 4

Durée: 1 h30

1) Les principes généraux de la théorie des systèmes

2) Analyse de l'acte de communication et intérêts pour l'entreprise

3) Différentiation identitaire : analyse de deux modèles de votre choix et intérêt de leur connaissance pour la direction de l'entreprise.

ThèmeZ :Analvse de la nouvelle organisation de Mercedes

Vous expliciterez la nouvelle organisation de Mercedes en traitant notamment des notions:

1) d'identité 2) d'alliance 3) de structure

4) de projet productif

Vous disposez de l'article «Délié de Chrysler, Mercedes accélère », Challenges nO 102, 29 novembre 2007, p.56à58.

1

Depuis sa récente séparation, l'allemand, ambitieux,

fourmille de projet,s. Le constructeur de luxueuses berlines est même prêt à relever le défi de l'écologie. En passant alliance?

Délié de Chrysler, Mercedes accélère

PDG de Daimler-Ben. Jürgen Schrempp rachète le constructeur américain pour 36 milliards de dol- lars.ilannonce«un '/1Ul.riagehisto~

riquequi {allait} clmugerlafo.ce de l'industrie autonwbile rrwruliale^D, Epaulé par son partenaire allemand, Cbrysler, le plus mal eu point des Big Thl'ce, allaitressusciter, Avec Chryslel\ Mercedesdevait sortir de sa lùche des voiturespremiumet conquérir l'Amérique. Et aussi l'Asie,grâceàdes participationspri- ses chez Je japonais Mitsubishi et le coréen Hyundai. Les méga-alliances, Daimler en avaitfaitl'expérience au début des années 1990. Autour de Dairrùer,\Ulvasteconglomérat avec des groupes aéronautique,informa- tique, électroménager avait été créé.

Un magistral échec. Scbrernpp n'en a cure,ilreplonge.

Effet d'une union ratée Le mariage transatlantique tourne vite au fiasco. Le PDG avait parlé de fusionentre égaux. Mensonge.C'est hien Dainùerquiabsorbe Chrysler.

Arexception de la Chrysler 300 qui partage des éléments avec la Clas- seE,lescoopérations industrielles échouent Legroupe perd lamoitié de sa valeur en BOUI1le. Che. Cbrys- 1er, les charrettes se succèdent.

Daimler mobilise ses pIÙlcipauxc.a~

dres pour relancer l'américain. Et en oublie son vaisseauamiralquidoit tailler dan.91ea effectifs (14500 sup- pressious de postes). Eu 2005, Mer- cedes Car Group perd 505 millions d'euros, sa première perte depuis une décennie. Scbrempp est débar- qué, remplacé par Dieter Zetsche.

Surnommé«DoktorZ»,le nouveau boss tente dans un premiertemps LE BOULET

CHRYSLER Bénéfice opérationnel (00millionsd'euros)

SOUnŒ,D.Il\'II.!Il

l ^it

^{C:HRYSLER1998 2006}

l~

^{1998 •}_·~12

Les actionnaires ne s'ysont pas

!rompés. Depuis le début de l'année, le titre Dainùer a progressé de plus de 70% - et cela malgré le scandale EAOS, dont le constructeur détient 15%du capital.«Lesproclutiues Q,nnées seront bonnes)1,assure le PDG Dieter Zetsche. Quelques mois plus tôt, ilavailfixé le cap:«Merce- des deit deveuirle leader mmutial dans les voit:ures et l.es services hautdegamme et dans tous les seg- mentsdemarchéoùnous SOlnmes pnisents.»Amputé de Chrysler, le groupe de Stuttgart va perdre à peu près un tiers de son chiffre d'affaires (151milliards d'euros en2006). Mais le réSlÙblt opérationnel devrait par- tir en flèche. Daimler vise 7% cette anné<!.Ladivisionautomobileavait déjà dépassél'objectifau premier semestre: 8,1%.Et pour 2010, Dle- ter Zetsche veut 10%.

Lecauchemar Chrysler aura duré presque une décennie. En 1998, le

<li! f ; '

1998

JJi'J:iliJi~rnatiage historique

avec Ch/J'sler~'a changer laface de l'industrie automobile.^cf",

Jürgen Schrempp, alors PDG de Dalmler·Benz.

56@CHALLENGES N~102 • 29 NOVEMBRE 2007

F

allait-t-il prendre le nom de«Daimler AG» ou re- venirà«Dairrùer-Benz»?

Ce 4 octobre, les 4700 ac- tionnaires de la maison mère de Mercedes débattaient delanouvene identité de leur groupe. Dainùer AG fut choisi dans un climat d'indiffé- rence polie. Pour les actionnaires, réunis en assemblée extraordinaire auPalaisdes Congrès de Berlin, l'important était de se débarrasser de l'identité DainùerChrysler.

Enroute pour le futur

Les fan.9 de la finne à l'étoile en sont convaincus, la ventel'étédentier.

pour 7,4milliardsde dollaIs, de 80%

de Cluyslerau fonds Cerhen1S ouvre de nouvelles peISpectivesàMerce- des. Au salon de Francfort, à]ami- septembre, l'optimisme était de mise. Sur le stand du groupe alle- mand trônaitle nouveau mot d'ordre maison: «la route du futur^»,Der- rière le slogan ronflant, des voilures au diesel propre, des hybrides, des véhicules au gaz naturel, àl'électri- cité, àl'hydrogène,Entout,dix~neuf

nouveaux modèles, de la petite Smart àlaluxueuse Classe S, qui se- ront laneés d'ici à 20U.

Le stand de Mercedes n'a laissé per- sonne indifférent. Même le pat.ron de BMWUSAyaété aperçu.«çava

er,..

unfeu d'artijù;n "prédi4 sou- rirecarnassier aux lèvres, Thomas Weber, patrondeJaR&D de Daimler.

«C'estlapremière foisqueMerce- des Ja-U ainsi étalagedesaw,('krw~

logie,note Christoph Stuenner,ana~

Iysteautomobile au cabinet Global IusighL Aupal"avan4lesAUemauds craignaient que CMysler nelew' piqueloU!; leurssecrets.»

2

Mercedes doit maintenant faire le plus dur. Redevenir ce qu'ilétait.

Une marquedeluxe, fiable,appré- ciée du grand public.ily a quelques années, son étoile avait sérieuse- mentpâli.Focalisé sur la sortie de petits modèles sportifs, le construc- teuravaitnégligé qualité et sécurité.

Pourfairedeséconomies,ilavait sélectionné des fournisseurs bon marché mais peu performants.Ré- sultat:certainsmodèles,particuliè- rementles ClasseE, connaissent des ratés. Une catastrophe pour Mercedes qui voit son image se dé- grader instantanément.

flambée des prix du pétrole et des matières premières fait rechuter le convalescent.Le14 févrter demier, Zetsche annonce«que loUfes les opl.ions sontsm'la,t.able»pour Chrysler. Quelques mois plus tard, la venteàCerberus est finalisée.

Au pas de charge

Pour redémarrer, Zetsche secoue le mammouth. Sans ménagement. A l'ancienne structure par ligne de pro- duits,ilsubstitue une organisation par fonction -châssis, moteur, transmission.. , Avantage,ilya plus d'échanges entre les gammes, ce qui limite les risques d'erreurs.Le PDG exige aussiWlrctourd'expérlence, à la manière de Toyota Chaqueinci- dent est consignédanslUlebase de données. Acharge pour le manager de Le rêsoudre dans^lUldélai detrois semaines.S'ilne lefaitpas, la patate chaude attenit sur le bureau prési~

dentie!. Aujourd'hui, comme par enchantement,laquasi-totalité des problèmes trouvent solution. Etcela se voit. Dans la demîère enquêteJD Power sur le nombre de défauts par véhicule, Mercedes est passé de la 25'place(2006)àla5',

L'autre chantier de Zetsche, ce sont les coOts. Mercedes ne produit pas dans les payslow-costet ne devrait pas le faire dans un preche avenir.

Lesclients delacompagnie, âgéset

~ conservateurs, sont très attachés au

1

MadeinGmmanY,mêmesilesSUV

, ' (4x4de luxe) viennent desEtats~

2007

'll~w;q@,des doit maintenant ,!",',mirle leader mondial Unis et la Smart, de France, Le

dansle.~voilures et les sermee" haut de gamme, problème,cesont les coûis de pro- duction. Voilà quelques années, le DIeter Zetsche, en septembre au salon de l'automobiledeFrancfort. Celui qui présidait différentiel avecB.I\.1Wétaitestiméà DaimlerChrysler depuis 2005 est, depuis le 4 octobre et le changement d'identité du groupe, 2500 euros parvoiture.Mercedesse président du directoiredeDaimlerAG.

",_,,~~~ ,_, . --,,_~- - - - ratuttpait sur leprixde vente etles options.Unpetit jeudangereux, SUI'- tout au moment où les généralistes montenten gamme.

Zetsche met fin aux vieilles pra- tiques. Avant, les ingénieurs avaient carte blanche. Pour leurs déve- loppements, ils choisissaient les matériaux qu'ils voulaient. ~I>.

de sauver Chrysler, qu'il connaît parfaitement.En 2000,ilétaitparti

enopération commando dans leMi- chigan et avait réussi, au prix d'un remède de cheval (6 usines femlécs, 2GOOO emplois supprimés ...), à lui redolU1erquelques couleurs. Maisla

29 NOVEMBRE 2007 - CHALLENGES N° 102®57

3

Dans le haut de gamme, lexus se fait menaçant

4x4Cayenne et Touareg,Lamontée en puissance de l'axe Porsebe-Voiks- wagen-Audi, voilàie danger! Auquel s'ajoute lamenace Lexus, bras anné de Toyota dans le haut de gamme (lireencad1'é).Face à cesgéants, Mercedes etses112million devoitu·

Tesades allures denain.

Relever le défi écologique . Dernier problème: parvenir aux 120 grammes d'émissions de CO2

exigés par Bruxelles en 2012. Gros défi, cal' l'allemandestle cancrede l'industrie automobile.L'andernier~

laquasi-totalité des constructeurs ont réduit leurs émissions,maiscel- les de Mercedes ontaugmentéde 3%, à 188 grammes par kilomètre.

Malgré la présence de la Smartet de la petite Série A, i'objectif des 120 grammes semble à ce stademat-

teignable.D'oùl'idée, évoquée par certains analystes, de l'acheter tille marque de petitesvoitures pour fairebaisserlamoyelme desémis- sions de COll' Mercedess'estdébar~

rassé du boulet Chrysler. Mais n'en a peut-être pasfiniaveclesalliances et les fusions. Nicolas Stiel

La LS500hL Undes véhicules hybrides sur lequel parlera Japonais.

berlines de ce type.

L'argumentmarketing n'est bien sûr pas absent.

L'hybridedonne bonne conscience aux clients qui necraIgnent pas de débourser 50000, 80000 euros, voire bien plus. Mals cette technologie est-elle toujours plus propre? Pas sûr. la berline lS BOOh, vendue 130000 euros, est bien hyblide mais consomme sur route plus de carburant qu'un modèle classique.l1l

Lafirme souhaite écouler 56000 voiturescetteannée et65000en2010.

la hausseactuelle est la conséquence de l'introduction du4x4 hybride RX 400h fin 2004.

Ce tout-terrain,quiprofite de la technologie de la Toyota Prius, s'est vendu ilprèsde20000unités l'an demler en Europe.

l'hybride, martingale pour contrer les Allemands?

le japonais propose maintenant aussides

propre BlueTec, proposé sur des Sé"

ries E aux Etats-Unis, une technolo- gie qui élimine les oxydes d'azote.

Un argumentfortpour les consom- mateurs américains en luttecontre le réchauffement climatique.Merce~

des, firme écolo? Difficile à croire quand on voit ses4x4 aux allures de char.«Pourdesraisonsdesécu:~ilé,

decOl1fort,delaüle, ws nouvelles génémtions de voitures onttou~

jours été plus lourdes quelesprécé- dentes,reconnaîtThomasWeber.

Désonnais,chaquenOU1JeUe gamme seraaUigée de5%.»Ce cap surla technologie sera difficile à tenir.

Parce quel entre l'hybride,ie diesel propre,le gaz,l'électricité,l'hydro- gène, aucune ne s'impose.Et les développertoutesde front coûte unefortune.

AStuttgart, on reparle donc allian- ces. Le groupe discute avec Fiat, mais c'est surtout l'éventuel rappro- chement avecBMW qui alimente les fantasmes depuisque zetsche a an- noncé dansle Spiegel qu'il envisa- geait une coopération surlesmo- teurs, à l'instar de ceUe qui existe entre Volkswagen et Porsche sur les

L

^ancéeannées'1980,^{àla fin des}L~xus, marquepremfum de Toyota, a'connuun grand succèsauxEtats·Unls. Mals en Europe,les débuts ont été poussifs. Pas facile de s'imposer faceàMercedes, BMW, Audl, Porsche.

Depuis trois ans,ily a cependantdu changement.

lexus,qui vendaitàpeu près 20000 voitures sur le Vieux Continent, a légèrementdépasséla barredes50000 en 2006.

Mercedes discute d'alliance avec Rat, mais c'est surtout l'éventuel rapproche- ment avec BMWqui nourrit les fantasmes.

... Aujourd'hui, ils doivent puiser dans un panierde composants.Le nombre de pièces pour les antermes, les systèmesd'airconditiOlméaété réduitdrastiquement. Et ça marche.

La nouvelle ClasseCI lancée en avril, a uncoût opérationnel infé- rieur de près de 30% parrapport àla gamme précédente. (( Elle dégage davantage demmye que seséqui'L'(l~

lentes chez Audi et BMW, confie Garel Rhys, directeur du Centerfor Automotive Research au sein de la Cardiff Business School.M<?me si.

son coûtdeproductionunilaÏ1-eest encom supérieur de 700 eurosàce qu'ildevrait êt1'e.»Al\Îourd'hUl,la Classe Ccrotonne (30800 ventes en septembre, deux fois plus qu'en sep- tembre 200S). Pour les dirigeants de Mercedes,cemodèle,quitles bon- nesannées, contLibuepour40%aux ventes,témoignedurenouveaude l'entreprise.

Rattraper le temps perdu TIétaittemps.Mercedesalongtemps étéun précurseur: premiereuro~

péen à se lancer dans le SUV aux Etats-Unis avec la Classe M, prenùer constructeurprmniumàsortirun monospace compact(laClasseB), ete.Maisla^fusionavecChryslerl'a éloigné de sesobjectifs.LaClasse E, qui a iongtemps symboliséiaberline hautdeganune allemande,estdis- tancée par l'Audi AS. Plus grave, de- puis deux ans, Mercedes vend moins devoiLuresque BMW.La finne ne couvre pas tous les segments. Com- me les petits 4 x4, marché dominé parle X3de BMW. Il fandraattendre 2008 P0ffi'voir le prenùer modèle de Mercedes (le GLK).

Côté technologies,legroupeaaussi destrousdanssacuirasse.«Il n'a qu"ll,nsmtlmodèle dieselàirljection directe(laCL",fj 850), alO1'S quetou~

tes les1wuveUesAudi A4enS01~t

dotées»,souligne ChristophStuer- mer, de Globallnsight.

Mercedesveutmaintenant mttJ:aper le temps perdu. Au salon de Franc- fort,ila montrétulnouveau visage.

BienSÜf,ilyaImepmt de bluff dans son progranune«1'O'1.ttedufutur»_

La sortie d'Ulle voiture de série à l'hydrogène en 2010 n'est pas prise au sérieux pm-les spécialistes, pour quilatedmologiene sempasprête avant 2015.Leconstmcteur est en revanche plus crédible sm le diesel

58@ CHALLENGES W 102·29 NOVEMBRE 2007

4

UNIVERSITE REIMS CHAMPAGNE ARDENNE

UFR SCIENCES ECONOMIQUES, SOCIALES ET DE GESTION

Licence de Gestion - Parcours C.C.A Analyse Financière

Cours de Jean Luc Petitjean

Examen terminal Janvier 2008

Durée: 1h30 Calculatrice autorisée

Vous disposez en annexes du bilan de la société BANCAREL au31/12!Net31112!N-l ainsi que d'informations complémentaires.

Il vous est demandé d'effectuer le travail suivant:

1. Etablir le bilan fonctionnel au31/121N

2. Déterminer le fonds de roulement, le besoin en fonds de roulement et retrouver la trésorerie nette

3. Commenter rapidement, en vous aidant de quelques ratios, la situation fmancière de l'entreprise.

4. Indiquer, sans les chiffrer, les principales modifications apportées au bilan fonctionnel si on avait choisi la méthode préconisée par l'Ordre des Experts Comptables

Annexe 1-Bilan passif

BILAN PASSIF avant répartition ExerciceN Exercice N - 1 CAPITAUX PROPRES

Capital social 102000 76500

Primes d'émission 3B 250 25500

Écarts de réévaluation Écart d'équivalence

Réserve légale 7650 7650

Réserves statutaires ou contractuelles Réserves réglementées

Autres réserves 30345 22 950

Reportànouveau 85 170

Résultat de l'exercice 15980 11900

Subven'dons d'investissement 2380 :1700

Provisions réglementées

TOTAL (1) 196 690 146370

AUTRES FONDS PROPRES

TOTAL (II) PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES

Provisions pour risques 1 190 2720

Provisions pour charges

TOTAL (III) 1 190 2720

DmES(2) Emprunts obligataines convertibles

Autres emprunts obligataines 37060 26588

Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit (1) 765

Dettes foumisseurs et comptes rattachés 4018B 54366

Dettes fiscalesetsociales 4131 3060

Autnes dettes 2465 2040

Instruments de trésorerie ..

-

Produits constatés d'avance 1020 1 105

TOTAL(IV) B5629 506 150

tcart de conversion passif (V) 799 765

TOTAL GÉNÉRAL (1 àV) 23430B 237014 (1) Dont concours bancaires courants, et soldes créditeurs 765 0

(2) Dont intérêts courus ²²¹⁰ 27BB

Annexe 2 " Bilan actif

BILAN ACTIF Exercice tlos le 31/121N Exercice tlos le 31 /I21N - 1

Brut Am.

Net ^Brut Am.

8<Provo ^&Provo Net Capital souscrit non appelé (0) 17000 17000

ACTIF IMMOBILISÉ Immobilisations incorporelles

Frais d'établissement 11475 8500 2975 10200 5 100 5 100

Frais de recherche et développement Concessions brevetsetdroits similaires Fonds commercial

Autres

Immobilisations incorporelles en cours Avances et acomptes sur immobilisations incorporelles

Immobilisations corporelles

Terrains 15980 15980 13600 13600

ConstructIons 67320 ·32640 34680 54400 27200 27200

Inst. tech.. mat et out Industriels 56100 26860 29240 42500 25 500 17000

Autres immobilisations corporelles 73270 47515 25755 57800 35700 22100

Immobilisations en cours 3400 3400 5950 5950

Avances et acomptes 850 850 1700 1700

Immobilisations financières (2) Participations

Créances rattachéesàdes participations 7310 2040 5270 7140 1700 5440 Titres immobilisés de J'activité de portefeuille

Autres titres immobilisés

Prêts 3400 3400 3060 3060

Autres immobilisations finandèr;es

TOTAL (1) 256 105 117555 138550 196350 95200 lOi 150 ACTIF CIRCULANT

Stocks

Matières premières, approvisionnements 24310 680 23630 22440 918 21522

En cours de production de biens En cours de production de sel\lices

Produits intermédiaires et finis 52700 765 51935 46580 425 46155

Marchandises

Avances et acomptes versés sur commandes Créances

Clients et comptes rattachés (3) 51680 2550 49 130 54740 1870 52870

Autres créances 10200 10200 6 BOO 6800

Capital souscrit et appelé, non ve1'5é

VMP 2890 425 2465 2550 510 2040

Instruments de trésorerie

Disponibilités 4080 4080 4590 4590

1

Charges constatées d'avance (3) 1071 1071 765 765

TOTAL (II) 146931 4420 142511 138465 3723 134742 Chargesàrépartir sur plusieurs exerdees (III) 1 190 1 190

Primes de remboursement des emprunts (IV) 1547 1547 782 782

Écarts de conversion actif(V) 510 5iO 340 340

TOTAL GÉNÉRAL (0 àV) 406283 28430B 335937 237014

Annexe3 :Informations complémentaires 3l/12/N Ecarts de conversion actif

-

sur clients 170

-

sur fournisseurs 340

Ecarts de conversion passifs

-

Sur clients 85

-

Sur fournisseurs 714

Autres créances

-

^{TVA 3400}

-

Débiteurs divers 6800

Les charges et les produits constatés d'avance sont relatifs à l'exploitation

Les dettes fiscales et sociales sont relatives à l'exploitation. Les autres dettes sont relatives à l'impôt sur les bénéfices

La société BANCAREL a financé, au début de l'exercice N, des immobilisations corporelles par un contrat de crédit bail dont les dispositions sont les suivantes:

valeuràneuf du matériel: 25 000 €

durée du contrat et d'amortissement : 5 ans loyer annuel: 7 000€

Statistiques Appliquéesàla Gestion Licence de Gestion3'm.année

Examen Janvier 2008 Prof. Thierry Ané

(Calculatrice et une feuille A4 avec formules autorisées) oLu,u : \'h~

Attention: les résultats doivent tous être arrondisà 10-' au plus proche.

ExercicenOl (9points)

Un échantillon de 1350 observations de la variable aléatoire X a permis de calculer les coefficients d'asymétrie et d'aplatissement empiriques suivants:

Skêw(X)=-0.14 et Kûrt(X)=3.81.

Au seuil de confiance a=1%, tester les hypothèses suivantes:

1) Ho: Skew(X)=O par opposition à H,: Skew(X)"o. (3 points) 2) Ho: Kurt(X)=3 par opposition à H,: Kurt(X) " 3.(3 points)

3) Ho: X Gaussien par opposition à H,: X non Gaussien, en utilisant un test de }arque-Bera.

(3 points)

Exercice n⁰2 (5 points)

Soit une variable aléatoire X de moments d'ordre 1 et 2 suivants: E(X)=fJ et

Var(X)=0". L'estimateur de la variance de X, calculé sur un échantillon de taille N, est donné par:

A2 1 ~ - ²

SN=--L..,(X, -XN ) ,

N-l,,,,

OÙ X_N

=~ fx,

représente l'estimateur empirique de la moyenne et les variables

N^(:I

aléatoires x,, pour i =1.2....,N , sont supposées indépendantes et de même distribution que

x.

Montrer que l'estimateur _s~ est sans biais, c'est-à-dire que _E(s~)=0" •

1

Exercice n03 (6 points)

La moyenne empirique d'une variable aléatoire X obtenue sur un échantillon de 560

observations est de

X,"

^=2.\0 alors que son écart type empirique est de 8",=0.45.

1) Donner un intervalle de confiance à 99% sur la valeur moyenne théorique non observable de X notée E(X)= fi .(3points)

2) Effectuer le test statistique suivant au seuil de confiance a=5%: H,: fi=2 par oppositionà HI: fi>2. (3points)

Informations Complémentaires

• Fractiles pour la loi Normale:

Loi Normale Standard Probabilité

Fractile

0.5%

2.58

1%

2.33

2.5%

1.96

5%

1.64

10%

1.28

• Fracliles pour la loi de Student-t:

Loi Student-tà559Degrés de Liberté Probabilité

Fractile

0.5%

2.58

1%

2.33

2.5%

1.96

5%

1.65

10%

1.28

• Fractiles pour la loi du Khi-deux:

Loi Khi-Deuxà2Degrés de Liberté Probabilité

Fractile

0.5%

10.60

1%

9.21

2 2.5%

7.38

5%

5.99

10%

4.61

UFR SCIENCES ECONOMIQUES, SOCIALES ET DE GESTION - REIMS

Année universitaire 2007- 2008

LICENCE DE GESTION - CCA

Semestre 1

GESTION ANALYTIQUE ET BUDGETAIRE

¹

Session de janvier 2008

Durée de l'épreuve 1 : ^{heure- 3}

⁰

Calculettes non programmable autorisée

Calculatrices avec mémoire effacée autorisée

CAS HOMEBIKE

La société HüMEBIKE est une PME spécialisée dans la fabrication de vélos d'appartement utilisés pour la musculation et l'entretien de la forme.

Elle développe deux gammes d'appareils:

- des vélos «classiques », avec selle anatomique et système de résistance au pédalage par frein à sangle sur roue d'inertie;

- des vélos «elliptiques », sans selle, ce qui réduit les chocs articulaires, et avec système de résistance au pédalage par freinage électromagnétique.

Pour les vélos elliptiques, HüMEBIKE ajoué un rôle de pionnier et déposé plusieurs brevets.

Les produits HüMEBIKE sont par ailleurs distribués via deux « canaux }) :

- les« VPCistes»,grands de la vente par correspondance comme La Redoute, Camif, etc.

- la vente directe par Internet, par l'intermédiaire de son site www.homebike-sporting.com Les prix de vente moyens par appareil sont les suivants (hors taxes) :

Mode de distribution Vélos elassiques Vélos eUiptiques

VPC (prix de gros) 190€ 320€

Internet (prix public) 220€ 440€

Les charges variables unitaires sont les suivantes:

- pour un modèle classique: 180€ - pour un modèle elliptique: 270€

Les charges fixes sont les suivantes, pour la période N :

- charges de production spécifiques: 8 000 € pour les modèles classiques et 9

noo

^{€ pour les}

modèles elliptiques;

- charges de distribution spécifiques: 5 000 € pour le secteur de la VPC et 30 000€ pour le site Internet

- autres charges fixes : 4 000€.

Première question

Présentez, dans un tableau synthétique, une analyse de la formation de la marge sur coüts variables globale, par types de modèles et par types de canaux de distribution, pour la période N, sachant que les quantités vendues ont été les suivantes:

~es

^{vélos vélo.}

Canaux c1assioues elliDtioues

VPC 1200 200

Internet 300 100

Deuxième question

Sachant que les charges variables sont des achats de pièces, et que les charges fixes sont des charges de personnel, à l'exclusion de 6 000 € constitués par des dotations aux amortissements, et que par ailleurs il n'y a pas de variations de stocks, présentez le compte de résultat de la comptabilité générale pour la période N.

Troisième question,

Analysez le résultat global en faisant apparaître la contribution de chaque type de vélos.

Quatrième question!

Analysez le résultat global en faisant apparaitre la contribution de chaque mode de distribution Cinquième question .'

Analysez le résultat global en faisant apparlu"tre la contribution de chacun des quatre «couples produit-marché»

Sixième question.

Commentez la situation. Quel dilemme se pose pour la direction de HOMEBIKE ? (On suppose pour cette question qu'il n'est pas envisageable de réduire les coilts variables unitaires ni de modifier les prix de vente. Par exemple, toute velléité de baisse des prix se traduirait immédiatement par une réaction brutale du concurrent directVELIPLAY,leader européen du secteur)

Septième question.

On suppose pour cette question que l'entreprise est en «régime de croisière », que ses ventes sont stabil isées, et que les différents modèles sont vendus dans les mêmes proportions dans les deux _ canaux. En raisonnant«tous modèles confondus », quel est le seuil de rentabilité exprimé en nombre d'appareils? Quelle est la marge de sécurité relative?

Huitième question

En réalité, contrairementàl'hypothèse retenue dans la septième question, le marché est globalement en développement. Certes, les ventes de vélos classiques par la VPC stagnent, mais par contre les ventes de vélos elliptiques et les ventes par Internet progressent, avec-les taux moyens suivants par période:

Vélos classiques Vélos elllptiques

VPC ^-1{)% +10%

Internet +5% +20%

En utilisant la relation «volume-coOts-profit ", qui donne le résultat en fonction des niveaux d'activité (Résultat

=

Lmarges - charges fixes), calculez le résultat prévisionnel pour les périodes N+I'et N+2.

Commentez.