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Sur l'épaisseur critique des solides et des liquides réduits en lames très minces

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00240909

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240909

Submitted on 1 Jan 1904

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Sur l’épaisseur critique des solides et des liquides réduits en lames très minces

Henri Devaux

To cite this version:

Henri Devaux. Sur l’épaisseur critique des solides et des liquides réduits en lames très minces. J.

Phys. Theor. Appl., 1904, 3 (1), pp.450-453. �10.1051/jphystap:019040030045001�. �jpa-00240909�

(2)

Les trois circuits dérivés sont tous trois fermés et comprennent chacun une résistance R.

Cmelusions et Applications.

-

Le f’ait particulier qui se dégage

de toule cette étude est la bien plus grande sensibilité que présente un cohéreur, toules choses égales d’ailleurs, lorsqu’il est en circuit

fermé que lorsqu’il est en circuit ouvert.

En utilisant convenablement ce fait expérimental dans le cas de plusieurs cohéreurs associés, on peut en particulier l’appliquer :

.

10 A la détermination commode et rapide de t’ordre de sensibilité de plusieurs cohéreurs associés en dérivation. Cette détermination a son application immédiate dans la constitution de dispositifs permet-

tant de suivre la 1narche des orages;

2° A la réalisation de dispositifs très sensibles formés de cohéreurs associés en série ou d’une façon mixte et convenablement reliés à un

certain nombre d’antennes.

-

Ces dispositifs semblent pouvoir être

utilisés avec succès, tant en télégraphie sans fil qu’en télégraphe

hertzienne avec conducteurs.

SUR L’ÉPAISSEUR CRITIQUE DES SOLIDES ET DES LIQUIDES RÉDUITS

EN LAMES TRÈS MINCES;

Par M. HENRI DEVAUX(1).

Li1’nite d’extension des liquides sur l’eau.

-

Si l’on touche une

surface d’eau libre, poudrée avec du talc, avec un fil capillaire por- tant une trace d’huile, cette huile s’étend en un cercle manifesté par l’écartement du talc. S’il y a peu d’huile, le cercle reste petit et

entouré d’eau libre. Dans ce cas, la tension superficielle de l’eau du

cercle, couverte d’huile, est identique à celle de l’eau libre qui l’en-

vironne. C’est là un fait absolument général, applicable à tous les corps susceptibles de s’étendre sur l’eau, huiles, hydrocarbures,

acides gras, .savons, etc. IL y a toujours une limite à l’extension.

Par un procédé indiqué ailleurs (procédé des liqueurs titrées) (2), j’ai mesuré les épaisseurs à la limite ou plutôt le poids de subs-

(1) Communication faite à la Société française de Physique. Séance du 18 mars 1904.

(2) P1’ocès- Verbaux de la Soc. des Sc. phys. et nal. de Bordeaux, séances du 19 novembre et du 3 décembre 1903.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019040030045001

(3)

451 tance par centimètre carré :

L’épaisseur limite ainsi mesurée pour l’huile est à peu près identique

à celle trouvée par lord Rayleigh (1) comme épaisseur de la couche

inactive de l’huile sur l’eau, c’est-à-dire ne diminuant pas la tension

superficielle de l’eau. Elle est aussi très voisine de l’épaisseur minima

des pellicules liquides sur mercure mesurée par K. Fischer (2). Mais la

minceur de la lame de savon et d’acide oléique dépasse tout ce qu’on

aurait pu croire accessible à l’observation directe.

Variations de la tension superficielle avec t épaisseur.

-

On sait

que, si une surface d’eau bien nette est rétrécie ou élargie, la tension superficielle ne varie pas. Il n’en est pas de même si l’eau est cou-

verte d’huile et qu’on la rétrécisse. A mesure que la surface diminue,

c’est-à-dire que l’épaisseur d’huile augmente, on voit la tension su- perficielle diminuera; mais cette action est faible jusqu’au voisi-

nage de l’épaisseur de 1 pp. Ce niveau est atteint par un faible rétrécissement pour l’huile ; il faut au contraire réduire la surface à

1 100 ou 1 200 pour l’acide oléique. Quand il est atteint, un changement remarquablement brusque se manifeste. Les moindres variations de

l’épaisseur, entre 1 et 2 pp, produisent des variations énormes de la tension superficielle. Vers 1 pu d’huile sur l’eau, la tension est à peine inférieure à celle de l’eau pure ; vers 2 pp, elle est à peine supé-

rieure à celle de l’huile. Au delà de cette dimension critique, les accroissements d’épaisseur diminuent très peu la tension superfi-

cielle. C’est donc dans une couche de 1 à 2 03BC03BC que réside, presque tout

entière, la tension superficielle des liquides, c’est-à-dire la propriété

la plus caractéristique de l’un des états de la matière. Ces faits avaient été établis pour l’huile d’olive par lord Rayleigh; mais ils semblent

généraux.

Lames minces solides.

-

On obtient aussi facilement des lames minces solides que des lames liquides. En déposant par exemple sur

l’eau une goutte, pas trop diluée, de paraffine ou de spermaceti dis- (1) Philosophical Magazine, vol. XLVIII; 1899.

(2) Wied. Ann., vol. LXVIII; 1899.

(4)

sous dans la benzine, la goutte s’étend, puis s’évapore, laissant une

lame mince de la substance. Cette lame est solide tant que son

épaisseur est assez grande. On le vérifie simplement en répandant

une poudre à sa surface et soufflant. La poudre reste immobile. On reconnaît de cette manière, avec la plus grande facilité, que l’état solide se maintient encore pour des lames excessivement minces et tout à fait invisibles. Par l’emploi de solutions de plus en plus diluées, j’ai obtenu des lames encore nettement solides, qui n’avaient qu’une épaisseur voisine de 1 03BC03BC. Toutefois, ici aussi, il existe une

limite infranchissable, c’est-à-dire une dimension critique de t’étcct

solide.

Il est remarquable que cette dimension soit très voisine de la dimension critique observée pour les liquides. Le tableau suivant, qui indique l’épaisseur critique pour l’huile et pour divers solides,

est démonstratif à cet égard :

La deuxième colonne de ce tableau donne les diamètres des molécules calculés d’après une formule de Nernst (’ ). On voit que les lames minces étudiées ici étaient formées d’une seule assise de molécules,,

ou d’un très petit nombre d’assises. La diniension critique ne serait

donc autre chose que le diaînètre même de la molécule, au moins

pour cel’ta’Íns corps, liquides ou solides. Cette coïncidence remar-

quable entraîne comme corollaire immédiat que les molécules, dans

ces lames minces, sont les molécules connues et non pas de grosses molécules.

La cause de l’état solide, au moins pour les substances étudiées

ici, ne résiderait donc pas dans la grosseur de la molécule; elle est

sans doute d’ordre uniquement cinétique.

(1) NERNST, Theoretische Chemie, 56 édition, 1900, pp. 394-395.

-

Valeurs numé-

riques corrigées d’après L. Errera, Li1nile de petitesse des organismes (Recueil de

l’Institut botanique de l’Univel’sité de Bî,uxelles, t. VI, 1903, p. 77).

(5)

453 On pourrait supposer que, par un amincissement suffisant, on

obtiendrait une sorte de liquéfaction du solide. En réalité, c’est plutôt une pulvérisation, une dislocation qui se produit. Une goutte trop diluée d’une solution de paraffine ou de spermaceti abandonne

la substance sous forme d’un voile dépourvu de toute action sur la

tension superficielle de l’eau. Ce voile, parfaitement invisible du

reste, se rétrécit sans aucun effort quand on souffle doucement sur

la bordure du talc qui l’environne ; puis, brusquement, quand le

rétrécissement est suffisant, le talc est arrêté par une lame invi- sible à bords très nets contre lesquels il vient s’amasser. La couche mince solide est devenue continue, elle se montre rigide; on peut la fissurer, la casser en fragments anguleux qui flottent sur l’eau libre

sans s’étendre. A aucun moment la substance n’a donc présenté

les vrais caractères de l’état liquide; il n’y a pas eu passage entre les deux états.

Ces faits sont particulièrement nets sur les lames minces de paraffine,

de spermaceti ; ils le sont un peu moins pour celles d’acide stéarique,

de mastic, etc., et surtout de colophane, qui montrent une certaine

extensibilité spontanée à la limite. On peut se l’expliquer par l’exis- tence d’impuretés liquides. Mais il semble certain aussi que diverses substances sont réellement douées d’une puissance d’extension super--

ficielle analogue à l’extension d’une vapeur dans une enceinte, ou

d’une substance dissoute dans son dissolvant.

P. LENARD. 2014 Üeber die Absorption von Kathoden-Strahlen verschiedener Gesch-

windigkeit (Absorption des rayons cathodiques de faible vitesse).

-

Annalen

der Physik, t. XII, p. 714-715 (1).

Rayons de faible vitesse.

-

Ces rayons sont produits par l’action des rayons ultra-violets sur une électrode métallique (cf. les mémoires

précédents) .

Pour étudier l’absorption, on mesure l’intensité par l’électromètre, plus sensible que l’écran phosphorescent.

L’appareil ( fig. 1) est le même que dans les expériences pré- cédentes, à cela près que l’écran phosphorescent est remplacé par

un cylindre collecteur BB relié à l’électromètre.

(1) Suite des deux mémoires analysés dans le Journal de Physique, 46 série,

t. l, p. 778, 1902; et ce volume, p. 48.

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