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DS de PHYSIQUE N

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Texte intégral

(1)

PCSI 1 - Stanislas

DS de PHYSIQUE N

2 - 07/11/15 - CORRIGÉ

A. MARTIN

ÉLECTRICITÉ

I. Caténaire de locomotive

1. La résistance d’un conducteur filiforme de longueur ` vaut

ρ `S

. Donc r = ρ S .

La résistance des rails est négligeable car leur section est grande au regard de celle de la caténaire.

2. a)

b) On introduit un courant inconnu i

1

(cf schéma) et on applique directement la loi des noeuds sur le schéma. On le détermine en appliquant deux lois de maille : U = Erxi

1

= E + r(Dx)(i

1

I) d’où i

1

= (1 −

Dx

) I et donc U = Erx (1 −

Dx

) I .

Remarque : on ne peut pas appliquer la loi des nœuds en terme de potentiel sous sa forme générale donnée dans le cours, car le moteur n’est pas a priori modélisé comme une résistance (maladresse de l’énoncé...). Toutefois on peut l’écrire dans le but d’expliciter le courant I : I =

E−Urx

+

r(D−x)E−U

, ce qui conduit bien au même résultat.

c) D’où ∆U = rx (1 −

Dx

) I .

d) En dérivant

1

on trouve que ∆U est maximal pour x =

D2

, ce qui conduit à ∆U

max

=

14

rDI. Donc D = 4∆U

max

rI = 4, 5 km.

3. a) Le circuit équivalent est ⇔

Donc on obtient ∆U = rx

1 − x 2D

I = 2Dr

2Dx

1 −

2Dx

I.

b) Le maximum vaut ∆U

max

=

12

rDI d’où D = 2∆U

max

rI = 2, 3 km. Ce système est donc moins performant que le précédent.

4. a) Le schéma équivalent est le suivant : b) Après simplification par rD, on a V

C

1

2

Dx−1

+ 4 + 2

=

12

Dx−1

U + 4E + 2E .

1. On reconnaît la fonction paraboliquet(1−t) (avect=x/Dici) qui admet un maximum ent= 1/2 de valeur 1/4. Les résultats suivant s’expriment aussi en fonction de cette parabole, ce qui simplifie les calculs en évitant de dériver.

1

PCSI 1 - Stanislas

DS de PHYSIQUE N

2 - 07/11/15 - CORRIGÉ

A. MARTIN

c) V

C

U = r

D2

x

(I − i

1

). Or i

1

=

E−Urx

d’où V

C

= U + r

D2

x I

E−Urx

. En injectant ce résultat dans le précédent, on obtient après multiplication par

12

Dx

:

U + r

D2

x I

E−Urx

1 + 6

12

Dx

= U + 6E

12

Dx

On développe cette expression en rassemblant les termes en U, ce qui conduit après simplification à U = ErxI

1 −

2D3x

donc ∆U = rx

1 − 3x

2D

I =

2D3

r

2D3x

1 −

2D3x

I.

d) On obtient ∆U

max

=

16

rDI d’où D = 6∆U

max

rI = 6, 7 km.

II. Comparaison de deux circuits

II.1. Circuit RL en régime transitoire

1. À l’instant t = 0

, le circuit est en régime stationnaire avec k ouvert. La bobine est équivalente à un fil et donc s(0

) = 0 . Elle n’est parcourue par aucun courant donc i

1

(0) = 0 (doit être continu). Ainsi i

2

(0

) = i(0

) et de même i

2

(0

+

) = i(0

+

).

Ceci conduit à i(0

) = 0 , et i(0

+

) =

R+R/2E

donc i(0

+

) = 2E

3R et s(0

+

) =

R2

i

2

(0

+

) = E

3 . On constate donc que s et i ne sont pas continues en t = 0.

2. Le circuit tend vers un régime permanent stationnaire, donc la bobine sera équivalente à un fil, et s(t) −→

t→∞

0 .

3. La petite maille donne s =

R2

i

2

, et de plus s = L

didt1

. Donc on peut remplacer tous les courants en fonction de s dans la seconde maille. Pour t > 0 on a

E = R(i

1

+ i

2

) +

R2

i

2

= Ri

1

+

3R2

i

2

d’où en dérivant 0 =

RL

s + 3 ˙ sτ s ˙ + s = 0 avec τ =

3LR

. 4. D’où s(t) = λ e

τt

avec λ = s(0

+

), ce qui donne

s(t) = E

3 e

τt

avec τ =

3L

R

. 5. s(t

0

) =

E3

×

101

t

0

= 3L

R ln 10 . 6. L = Rt

0

3 ln 10 = 4, 3 × 10

−4

H.

II.2. Un circuit plus complexe en régime transitoire

7. On part des grandeurs qui doivent rester continues : i

1

et i

4

. A t = 0

on est en régime stationnaire donc les bobines équivalent à des fils, et donc i

2

(0

) = i

4

(0) = 0 et i(0

) = i

1

(0) = i

3

(0

). La loi des mailles en passant par les résistances donne E = 2Ri

1

(0) donc i

1

(0) =

2RE

.

A t = 0

+

on a toujours i

3

(0

+

) = i(0

+

) car i

4

(0) = 0, donc la loi des mailles en passant par les résistances donne E = R(i(0

+

) + i(0

+

) − i

1

(0) + i(0

+

)) = 3Ri(0

+

) −

E2

, d’où i(0

+

) =

2RE

.

Finalement on a i(0

+

) = i

1

(0) = i

3

(0

+

) = E

2R et i

2

(0

+

) = i

4

(0) = 0 . Et comme s = Ri

3

, on a s(0

+

) = E 2 .

2

(2)

PCSI 1 - Stanislas

DS de PHYSIQUE N

2 - 07/11/15 - CORRIGÉ

A. MARTIN

8. En régime stationnaire, les bobines sont assimilées à des fils, qui court-circuitent donc les résistances asso- ciées : i

2

−→

t→∞

0 , i

3

−→

t→∞

0 et s = Ri

3

−→

t→∞

0 . Par conséquent E = Ri, d’où lim

t→∞

i = lim

t→∞

i

1

= lim

t→∞

i

4

= E R . 9. a) Comme i

2

= ii

1

et i

3

= ii

4

, on obtient avec les 2 petites mailles puis en passant par les

résistances :

i = i

1

+ L R

di

1

dt (1)

i = i

4

+ L R

di

4

dt (2)

E

R = 3i − i

1

i

4

(3)

b) En formant la combinaison d’équations 3(2)+(3) on obtient E

R = 2i

4

+ 3L R

di

4

dt − i

1

. (4)

Pour éliminer i

1

, on réalise alors la combinaison (4) +

LRdtd

(4) + (1) - (2), ce qui donne E

R = i

4

+ 4 L R

di

4

d t + 3 L

2

R

2

d

2

i

4

d t

2

. (5)

Comme s = L

didt4

, on redérive cette équation pour obtenir sous forme canonique

¨ s + ω

0

Q s ˙ + ω

20

s = 0 avec ω

0

= R

√ 3L et Q =

√ 3 4 ≈ 0, 4.

10. L’équation différentielle est sans second membre donc sans solution particulière. Comme Q <

12

, on est en présence d’un régime apériodique. En effet le discri- minent de l’équation caractéristique vaut ∆ =

RL22

> 0, d’où les racines r

+

= −

RL

et r

= −

3LR

, et la forme générale de la solution : s(t) = λ e

RtL

+ µ e

Rt3L

.

11. a) En notant que

dsdt

= L

ddt2i24

, on voit que l’Eq. (5) permet de conclure :

dsdt

(0

+

) =

RE3L

R3L2

i

4

(0)−

4R3L

s(0

+

) d’où ds

dt (0

+

) = − RE 3L . b) On obtient le système suivant

s(0

+

) =

E2

= λ + µ

3L

R

s(0 ˙

+

) = E = −3λ − µ

= ⇒ λ = − 3E

4 et µ = − E 4 .

Finalement on obtient s(t) =E 4

3 e

RtL

+ e

Rt3L

.

3

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DS de PHYSIQUE N

2 - 07/11/15 - CORRIGÉ

A. MARTIN

III. Inflammation dans un véhicule à moteur

1. La loi des mailles s’écrit E = Ri

1

+ L

didt1

+ u

c

avec i

1

= C

dudtc

. Donc en dérivant cette équation puis en passant sous forme canonique on obtient

d

2

i

1

dt

2

+ ω

0

Q di

1

dt + ω

20

i

1

= 0 avec ω

0

= 1

LC et Q = 1 r

s

L C . 2. Régime libre pseudo-périodique : i

1

(t) = e

τt

(λ cos(ωt) + µ sin(ωt)) avec τ =

2Q

ω0

et ω = ω

0

q

1 −

4Q12

. 3. a) Le courant i

1

traverse la bobine donc est continu : i

1

(0

+

) = i

1

(0

) = i

1

(0). A t = 0

le régime est stationnaire donc la bobine équivaut à un fil et la loi des mailles s’écrit E = ri

1

(0) + 0 + 0 d’où

i

1

(0) =

E

r

.

En notant u

L

la tension aux bornes de la bobine telle que u

L

= L

didt1

, la loi des mailles s’écrit à t = 0

+

: E = ri

1

(0) + u

L

(0

+

) +u

c

(0). La tension u

c

aux bornes du condensateur est continue, et vaut 0 car il est court-circuité à t = 0

. Cela donne E = E +u

L

(0

+

) donc u

L

(0

+

) = 0, donc di

1

d t (0

+

) = 0 . b) Les conditions initiales conduisent à i

1

(0

+

) = λ =

Er

et

didt1

(0

+

) = µω

λτ

= 0 donc µ =

rτ ωE

. De plus

u

2

= M

didt1

ce qui conduit à u

2

= −U e

τt

sin(ωt) en notant U = M Eω r

1 + 1

τ

2

ω

2

.

c) La tension u

2

est encadrée par deux enveloppes exponentielles symétriques par rapport à 0 : −U e

τt

u

2

U e

tτ

. Les zéros montant (respectivement descendant) sont T-périodiques avec T = 2π

ω (c’est le cas aussi de ses maxima et de ses minima). Enfin u

2

t→0+

−U ωt donc la courbe commence par décroître.

4. a) On note t

m

un maximum ou un minimum de u

2

, alors δ = ln

u

2

(t

m

) u

2

(t

m

+ T)

.

b) On a sin(ω(t

m

+T)) = sin(ωt

m

) donc δ = ln

etmτ etm+Tτ

= ln(e

Tτ

) =

Tτ

=

2πωω2Q0

d’où δ = π Q

1 − 1

4Q

21

2

.

c) On inverse la relation précédente : Q =

s

π

2

δ

2

+ 1

4 ≈ π δ ≈ 9, 2.

Comme Q =

1r qL

C

on en déduit C = L Q

2

r

2

2

π

2

r

2

≈ 4, 9 µF.

4

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