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Interprétation de la bande harmonique 2 v3 du méthane 12CH4 (de 5 890 à 6107 cm-1)

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(1)

HAL Id: jpa-00207256

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00207256

Submitted on 1 Jan 1972

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Interprétation de la bande harmonique 2 v3 du méthane 12CH4 (de 5 890 à 6107 cm-1)

B. Bobin

To cite this version:

B. Bobin. Interprétation de la bande harmonique 2 v3 du méthane 12CH4 (de 5 890 à 6107 cm-1).

Journal de Physique, 1972, 33 (4), pp.345-352. �10.1051/jphys:01972003304034500�. �jpa-00207256�

(2)

INTERPRÉTATION DE LA BANDE HARMONIQUE 2

v3

DU MÉTHANE 12CH4 (DE 5 890 A 6107 cm-1) (*)

B. BOBIN

Laboratoire de

Spectroscopie

Moléculaire

(**)

Faculté des Sciences Fondamentales et

Appliquées, 6,

Boulevard

Gabriel,

F-

21, Dijon (Reçu

le 19 octobre

1971)

Résumé. 2014 Nous revoyons

l’interprétation

du sous-niveau F2 de la bande

harmonique

2 v3 du méthane CH4, sur la base d’un spectre à très haute résolution. La méthode utilisée est celle mise

au

point

par J.

Moret-Bailly

pour les fondamentales

triplement dégénérées.

Nous

justifions

son

application

au niveau étudié. Nous donnons les valeurs de seize

paramètres

spectraux, et calculons le spectre

théorique

pour 142 transitions. Dans 22

%

des cas, l’écart entre les nombres d’ondes calculés et mesurés est

comparable

à la

précision expérimentale (0,005 cm-1).

Dans 86

%

des cas, il n’excède pas 0,03 cm-1.

Abstract. 2014 We re-examine the

interpretation

of the F2 sub-level of the 2 v3 harmonic band of methane

CH4, by

means

of a very high-resolution

spectrum. We used the method set up

by

J. Moret-

Bailly

for the threefold

degenerate

fundamental bands. We

justify

its use for this

particular

band.

Then,

we

give

the values of sixteen

spectral

parameters, and compute the theoretical spectrum for 142 transitions. For 22

%,

the difference between measured and

computed

wave-numbers is compa- rable with the

experimental precision (.005 cm-1),

and for

86 %

it is less than .03 cm-1.

Classification : Physics Abstracts

13.30

1. Introduction et

justifications.

- La bande har-

monique 2v3

du méthane

CH4

a été étudiée par K. Fox

[1],

au moyen d’un

spectre

de résolution moyenne dû à D. H. Rank

[2].

Nous avons

repris

cette étude avec un

spectre

à très haute résolution obtenu par

spectroscopie

de Fourier

[3].

Sur ce

spectre,

à échelle linéaire en nombres

d’ondes,

le

pointé

des raies

peut

être effectué

graphiquement

avec une

précision

voisine de

0,005 cm-1.

Le niveau vibrationnel étudié

correspond

à l’état

excité caractérisé par : V3 = 2. Le nombre

quantique

secondaire

13 prend

alors deux valeurs :

:l3

= 2 ou 0.

Si l’on considère le schéma de

couplage

habituellement utilisé entre le moment de vibration

13

et le moment

angulaire

de rotation

P,

on introduit un moment

angulaire

total R :

Le nombre

quantique

R ainsi défini satisfait à la

relation

triangulaire :

où J est le nombre

quantique principal

de rotation.

Dans le cas du niveau excité

envisagé,

on aura :

Il résulterait de ce

schéma,

l’existence de 5 branches

P, Q, R,

d’intensités très voisines.

Ceci est en

complète

contradiction avec

l’expé-

rience : le

spectre

observé

présente

des branches

P, Q

et R

uniques

et, de

plus,

son

aspect général rappelle

celui de la fondamentale V3. K. Fox propose alors

un nouveau schéma de

couplage qui

rend

compte

de la réalité : il est illustré par la

figure

1 :

a)

A la valeur

13

= 0 est associé un sous-niveau vibrationnel de

type Ai (dans

le groupe

Td) ;

b)

A la valeur

13

= 2 sont associées deux compo- santes vibrationnelles de

symétries respectives

E et

F2.

Des considérations sur

quelques

valeurs connues

de constantes du

potentiel moléculaire, [1], [4],

ont

abouti aux résultats suivants : l’écart entre les sous-

niveaux E et

F2

est voisin de 200

cm-1

dans le cas

du

méthane,

et les termes d’interaction vibrationnelle entre ces deux sous-niveaux sont

faibles, comparés

aux interactions du

type

Coriolis à l’intérieur de chacun d’eux.

Il en résulte que, en

première approximation,

seule

la

composante F2

contribue à

l’énergie

de vibration- rotation des transitions

observées,

et que nous pou-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01972003304034500

(3)

346

FIG. 1. - Décomposition du niveau vibrationnel V3 = 2.

vons, en

conséquence,

l’étudier comme si elle était isolée.

D’autre

part,

des considérations sur la

symétrie

des fonctions de base dans le nouveau

schéma, [1],

montrent que tout se passe comme si le moment de vibration associé à la

composante F2

avait la valeur

1 = 1. Pour une valeur donnée du nombre

quantique J,

le nombre R

prend

alors trois valeurs seulement :

Du

point

du vue

formel,

nous sommes ramenés

aux conditions d’étude d’un niveau

triplement dégé-

néré

F2, analogue

aux fondamentales V3 et v4.

II.

Rappels théoriques.

- La méthode d’étude que nous avons utilisée est celle mise au

point

par J.

Moret-Bailly [5].

Nous la résumerons brièvement.

Il

s’agit

de

déterminer, a priori,

la forme de l’hamil- tonien transformé H*

qui

serait obtenu

après

dia-

gonalisation complète

par

rapport

aux nombres

quantiques vs(s

= 1 à

4,

pour les molécules

XY 4 tétraédriques) :

Dans le terme

Hn*

on convient de ne faire

figurer

que des

opérateurs

de

degrés n

+ 2 par

rapport

aux qStI’ PStI et

Pa.

Ceci suppose :

a)

que l’hamiltonien est totalement

symétrique ; b) qu’il peut

être

développé

en série des qStI’ pst et

Pa,

de

façon

que les contributions à

l’énergie

des

termes successifs décroissent

rapidement ; c) qu’il n’y

a pas de résonance

accidentelle ; d)

que le terme

Ho

est la somme des

opérateurs

associés au rotateur

sphérique

et aux

quatre

oscilla-

teurs

harmoniques repérés

par l’indice s.

On détermine des fonctions de base telles

qu’elles

forment des

composantes

de tenseurs

sphériques irréductibles, adaptés

au groupe

Td,

sous-groupe du groupe des rotations

0(3).

Ceci est

possible

pour les fonctions propres du rotateur

rigide

et des oscilla-

teurs non

dégénéré

et

triplement dégénérés,

mais

pas pour l’oscillateur à deux dimensions. Les fonc- tions de base totales sont obtenues par

couplage

des

différentes

composantes sphériques puis

par

couplage

du tenseur obtenu avec les fonctions propres de l’oscillateur de

type

E.

L’hamiltonien est

également

écrit sous forme ten-

sorielle,

suivant un schéma de

couplage calqué

sur

celui des fonctions de base. Pour

cela,

on construit les

opérateurs

associés au rotateur et aux différents

oscillateurs,

et l’hamiltonien se

présente

finalement

sous forme d’une somme de

composantes

de tenseurs de

degrés 0,

4 ou 6.

Les éléments matriciels de l’hamiltonien sont

calculés sous forme réduite en mettant à

profit

le

théorème de

Wigner

et

Eckart,

ainsi que les formules de

couplage

et de

recouplage.

On en déduit les

expressions diagonales

en vs des niveaux

d’énergie

dans les états excité et de base.

Elles

dépendent

essentiellement :

- de nouveaux nombres

quantiques

R

et p adaptés

à la

symétrie cubique,

et du nombre

quantique

de

rotation habituel

J,

- de constantes

spectrales,

de

symboles

de cou-

plage

et

recouplage,

et de

symboles

de Clebsch-

Gordan.

II.1)

NOMBRES QUANTIQUES : le nombre

quantique principal R

a été défini par la relation

(1).

A une valeur

donnée de R

correspondent

2 R + 1 valeurs d’un indice

quantique

p, numérotant les 2 R + 1 compo- santes tensorielles associées. Dans une base conve-

nablement

choisie,

cet indice p se

décompose

en :

a)

un indice C

symbolisant

l’une des

représenta-

tions irréductibles de

Td :

b)

un indice Q : Q - 1 ou

2,

pour une vibration doublement

dégénérée ;

Q - x, y, ou z pour une vibration

triplement dégénérée.

c)

un indice n entier : n =

0, 1, 2,

..., différenciant des états

ayant

mêmes indices

R,

C et Q.

Pratique-

ment, n sera traduit par un nombre

égal

d’accents

(ex. : F2, F’2, F2, ...),

et Q n’intervient pas

explicite-

ment, les niveaux

d’énergie

restant

dégénérés

par

rapport

à cet indice.

II.2 LES CONSTANTES SPECTRALES a,

a°, p, P0,

.... -

Elles

apparaissent

dans le

développement

de l’hamil-

tonien

[5].

Certaines ont des

significations physiques particulières.

Elles se

présentent toujours

sous forme

de combinaisons linéaires que nous

appellerons paramètres spectraux (notés

m, n, p,

...).

Ainsi le

centre de la bande

s’exprime

par :

II.3 RÈGLES DE SÉLECTION. - Les

règles

de sélec-

tion, régissant

les transitions entre

niveaux,

sont

(4)

établies dans la référence

[5].

Ce sont, en

désignant

par

l’exposant

«

prime »

le niveau

supérieur :

avec la

règle

habituelle :

donnant

respectivement

les branches

P, Q

et R.

Rappelons

que les

règles

sur R et n ne sont pas

rigoureuses,

l’hamiltonien n’étant pas

diagonal

par

rapport

à ces deux nombres

quantiques.

II . 4 NOMBRES D’ONDES DES TRANSITIONS PERMISES. -

A

partir

des

expressions

des niveaux

d’énergie

et des

règles

de

sélection,

on détermine aisément les nombres d’ondes des transitions

permises.

Au

quatrième

ordre

d’approximation,

les

expressions diagonales

en vs sont, pour les branches

P, Q

et R

respectivement :

Nous avons

posé :

Les coefficients de Clebsch-Gordan

FA1pp(4RR)

sont

tabulés dans la référence

[6].

Les

paramètres spectraux

m, n, p, ..., sont au nombre de 16. Un calcul de

perturbations classique permet

d’atteindre des valeurs

plus précises

des fré-

quences des transitions.

III. Méthode

pratique.

- Nous

possédons

ainsi

tous les éléments

permettant d’interpréter

le niveau

triplement dégénéré F2.

La méthode

pratique

que nous

avons utilisée est essentiellement

graphique.

Elle est

un peu

plus générale

que celle

exposée

par J. Moret-

Bailly [5], puisque

faisant intervenir 16

paramètres spectraux

au lieu de 7. Notons que ces 16

paramètres

sont

indispensables

pour une

interprétation correcte,

du fait de la nature de la

bande,

et aussi de la très

bonne résolution du

spectre.

Les

expressions (6)

à

(8) peuvent

s’écrire

plus

sim-

plement,

avec des notations évidentes :

nous avons

posé :

Ainsi

exprimées,

on remarque que ces

quantités

sont linéaires en fonction de la « variable »

X(R, p).

Il en découle une méthode d’identification des tran- sitions à l’intérieur de

chaque

structure rotationnelle.

Le tracé des

diagrammes correspondants

détermine

les valeurs des

pentes

aR, eR, CR et des centres

bR, fR, dR,

pour toutes les valeurs de R accessibles sur le

spectre.

Nous en déduisons ensuite les valeurs des

quantités

ci-dessous :

La rectification des courbes

associées,

au moyen d’une méthode de moindres carrés par

exemple,

permet

d’atteindre les 16

paramètres spectraux.

(5)

348

En

pratique,

nous devons

procéder

par

approxi-

mations successives car les valeurs

diagonales

en vs,

(6)

à

(8),

ne sont pas connues a

priori,

mais seulement

les valeurs réelles

expérimentales.

En

appliquant

à ces

dernières le processus

décrit,

on définit un

premier jeu

de

paramètres,

utilisé pour effectuer un calcul de

perturbation (voir [5]) ;

celui-ci détermine les corrections à

apporter

pour trouver des valeurs

approchées

des

expressions (6)

à

(8).

Une itération

du processus amène un nouveau

système

de para-

mètres, plus précis.

La méthode

peut

évidemment être

répétée

autant de fois

qu’il apparaît

nécessaire.

IV. Résultats. -

L’application

de la méthode que

nous venons de décrire au cas de

l’harmonique 2 v3

du

méthane,

ne

présente

pas de difficulté

particulière.

L’attribution des structures fines aux différentes valeurs du nombre

quantique R

est

immédiate,

ces structures

étant très

étroites,

et ne se

recoupant jamais.

Le processus d’itération n’a été mis en

jeu qu’une

seule

fois,

et les calculs de

perturbations

réalisés au

premier ordre,

car les termes correctifs ainsi déter- minés ne

dépassaient jamais 0,2 cm-1.

Un calcul

plus poussé

ne se

justifiait

donc pas,

malgré

la très

bonne résolution du

spectre.

La

figure

2 montre un

exemple

d’identification des transitions à l’intérieur d’une structure

fine,

ici

P9.

Les croix

(+) représentent

les nombres d’ondes

mesurés,

et les ronds

(Q)

les valeurs

diagonales approchées.

Les écarts sont très faibles.

FIG. 2. - Interprétation de la structure fine P9.

La

figure

3

indique

la variation de la

quantité

eR

F(R)

de

l’éq. (20).

Ce

graphique

est très caracté-

ristique

de 2 v3.

Rappelons

que pour une fondamen- tale comme v4, par

exemple,

cette même

quantité

est

pratiquement

constante

[5].

FIG. 3. - Variation de eR F(R) en fonction de R(R + 1).

IV .1 PARAMÈTRES SPECTRAUX. - Dans le tableau

I,

nous

présentons

les valeurs des 16

paramètres

que

nous avons déterminés. Nous donnons successive- ment : le nom du

paramètre,

son

expression

en fonction

des constantes

spectrales, d’après Moret-Bailly [5],

la valeur calculée en

cm-1

et, dans la mesure du

possible,

la valeur

publiée

par K. Fox

[1].

L’incer-

titude sur ces données est de

quelques

unités du der-

nier chiffre

significatif.

En valeur

relative,

elle est

environ dix fois

plus

faible dans notre étude.

Nous avons pu résoudre

partiellement

ce

système

de 16

équations

à 20 inconnues

(les

constantes spec-

trales),

en utilisant la valeur de

fi’

donnée par K. T.

Hecht

[7],

et

précisée

récemment par Mme Husson

[8],

soit :

Il

vient,

en

particulier :

a)

la différence des

énergies

de vibration entre les états excité et de base :

b)

la constante d’inertie du niveau excité :

c)

les constantes et ô :

d)

le coefficient de

couplage

de Coriolis :

(6)

TABLEAU 1

Valeurs des

paramètres

spectraux de 2 V3

(*) :

h est la constante de Planck.

D’autres constantes ont pu être déterminées de

façon plus grossière.

Ce sont, données en

cm-1 :

On remarquera que, comme pour V3,

[8],

les para- mètres y -

et 8 -

eo

ne sont pas très

petits.

Ceci

traduit

probablement

l’interaction du niveau étudié

avec d’autres niveaux

voisins,

dont le sous-niveau E de la même bande.

IV . 2 SPECTRE

THÉORIQUE.

- Au moyen des para- mètres ainsi

obtenus,

nous avons calculé le

spectre théorique

pour 142

transitions,

soit :

Pl

à

Plo, Q 1

à

Q10

et

Ro

à

R9.

Le tableau II donne pour

chaque transition,

de

gauche

à droite :

- l’identification de la

raie,

- le nombre d’ondes

mesuré,

- le nombre d’ondes

calculé,

- la

qualité

du résultat au moyen d’une lettre caractérisant l’écart entre les deux valeurs

précé- dentes,

et

qui

sera

explicitée plus loin,

-

enfin,

une valeur

grossière

de l’intensité relative de la raie.

TABLEAU II Nombres d’ondes

(cm-1)

(7)

350

TABLEAU II

(Suite)

(8)

a)

L’intensité relative a été calculée au moyen de la formule utilisée pour les fondamentales

triplement dégénérées,

et

qui

donne ici des ordres de

grandeur acceptables :

avec :

-

g(p) poids statistique

du niveau :

-

G(R) prenant

les valeurs :

2 R - 1

pour une raie de la branche

P, G(R)

= 2 R + 1 pour la branche

Q,

pour la branche R.

- B°

constante d’inertie définie par

(22),

- et, à la

température

ordinaire :

b) Qualité

des résultats. - Le tableau III donne la

correspondance

entre la lettre et la valeur absolue Li

TABLEAU III

Qualité

des résultats

de l’écart entre les nombres d’ondes calculé et mesuré pour une même

transition,

ainsi que les

fréquences

et

pourcentages

associés. Plusieurs constatations en

découlent :

- Près d’un

quart

des transitions

présentent

un

écart

comparable

à la

précision expérimentale (0,005 cm-1).

- L’écart

quadratique

moyen sur toute la bande est relativement

grand,

environ

0,03 cm-1,

mais

86

% des

transitions ont des écarts moindres.

- Les raies de

qualité

d

correspondent

toutes à

des valeurs élevées du nombre

quantique

R. Ceci

s’explique

par le fait que les

paramètres

d’ordre les

plus

élevés ont des contributions anormalement

importantes

et très

rapidement

croissantes avec R.

Ces

paramètres

étant les

plus

mal déterminés

graphi- quement,

il en résulte nécessairement une indéter- mination accrue dans le calcul des nombres d’ondes

théoriques.

Il semble difficile d’améliorer les résultats en

introduisant des termes

supplémentaires

dans l’éner-

gie,

ceci pour deux raisons :

- tout d’abord parce que nous avons utilisé pour les

expressions

des nombres d’ondes celles

provenant

du

développement complet

de l’hamiltonien au qua- trième ordre

d’approximation ;

- ensuite parce que les

paramètres

introduits

devraient être tels que les derniers aient des contri- butions de

quelques

millièmes de

cm-1,

en

rapport

avec la résolution de

spectre.

Ceci

paraît

tout à fait

irréalisable,

eu

égard

au nombre de termes

qu’il

faudrait conserver.

c) Comparaison

des spectres

théorique

et

expéri-

mental. - Cette

comparaison

est réalisée par les

figures 4,

5 et

6,

pour les branches

P, Q

et R respec-

(9)

352

FIG. 4. - Spectres théorique et expérimental de 2 v3. Branche P.

FIG. 5. - Spectres théorique et expérimental de 2 v3. Branche Q.

FIG. 6. - Spectres théorique et expérimental de 2 v3. Branche R.

tivement. On pourra y visualiser les remarques faites

sur la

qualité

des résultats en fonction du nombre

quantique

R.

Précisons que, sur ces

graphiques,

les intensités relatives calculées sont divisées dans un facteur 2 pour les branches P et

R,

par

rapport

à la branche

Q.

Remerciements. - L’auteur remercie M. le Pro- fesseur J.

Moret-Bailly

et M. J.-C.

Hilico,

Maître

de

Conférences,

pour leur aide

précieuse

et leurs

conseils

fructueux,

ainsi que les Chercheurs

qui

ont

réalisé le

spectre

de 2 v3.

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