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Phosphorescence du sulfure de zinc sous l'action des rayons Alpha

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00200777

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Phosphorescence du sulfure de zinc sous l’action des

rayons Alpha

H. Herszfinkiel, L. Wertenstein

To cite this version:

(2)

PHOSPHORESCENCE DU SULFURE DE ZINC SOUS L’ACTION DES RAYONS ALPHA Par H. HERSZFINKIEL et L. WERTENSTEIN.

Laboratoire de Radiologie de Varsovie.

1. Nous avons

repris,

en les

perfectionnant,

les

expériences

de Wood

sur la durée des scintillations

produites

par les rayons a dans le sulfure de

de zinc. Au lieu de la

loupe,

nous nous sommes servis d’un

microscope

à

champ

visuel éclairé. Le mode d’éclairement consistait à

disposer

un peu ,

de sulfure de zinc rendu lumineux sur le’s

parois

latérales du tube de

l’oculaihe et à entourer l’ouverture du

diaphragme

d’un anneau étroit en

papier

blanc. Ce

papier,

en réfléchissant la lumière

qui

,Tient de

l’oculaire,

donne au

champ

une mince bordure lumineuse.

L’emploi

du

microscope

est rendu

possible grâce

au

centrage

soigneux

du

disque

tournant, sur

lequel

on fixe le sulfure bombardé par les rayons a.

Lorsque

le

disque

tourne,

les scintillations

prennent l’aspect

de flèches lumineuses. On calcule

aisément,

d’après

leur

longueur,

la durée 1 d’une

scintillation. Nous avons tuouvé i =

1

s, ce

qui

est

sensiblement

9 000

,

plus

que la valeur

§5000

donnée par Wood. ’

" -

15 000

II. Nous avons

photographié

à l’aide d’un

spectrographe

à

prisme

de

quartz,

qui

nous avait été

obligeamment prêté

par M. le Prof. J.

Wierusz-Kowalsld,

le

spectre

de la lumière émise par les

scintillations,

et les

spectres

de

phosphorescence

du sulfure de

zinc,

obtenus avec des sources

d’excitations variées : la lumière visible ou

ultra-violette,

les rayons

catho-diques

et les rayons canaux.

Tous ces

spectres

ont une

partie

commune

composée

de deux

bandes,

ayant

leurs maxima

respectifs

dans le

voisinage

des

longueurs

d’ondes

,

0,556 p.

et

0,~~6

p,.

Toutefois,

dans le

spectre

des

scintillations,

ces bandes

solt suivies d’une sorte de

spectre

continu,

s’étendant vers

0,!~2

p.,

qu’on

retrouve dans le

spectre

de la

phosphorescence

excitée par les rayons

cathodiques

et par les rayons canaux, mais

qui

fait absolument défaut

dans la

phosphorescence;

due à l’action de la lumière ordinaire ou même . ultraviolette.

L’identité des

parties

vertes, les

plus importantes

par

leur

intensité,

dans tous ces

spectres,

nous met en droit

d’appliquer

aux scintillations les coiinaissances

générales

des

phénomènes

de

phosphorescence,

(3)

32

"

sances quc nous devons en

grande partie

aux travaux de Lenard et de ses

élèves.

D’après

Lenard,

la

phosphorescence

est un processus lié à la recombi-naison des atomes « actifs »

(généralement

atomes des métaux

lourds)

avec

les

électrons,

échappés

d’eux et retenus

pendant

un certain

temps

par les

atomes d’un métalloïde

(généralement

le

soufre,

,

quelquefois l’oxygène).

La durée de

phosphorescence dépend

de la vitesse de la

recombinai-son. Il est facile de cOl1ce,voir dans cet ordre d’idées une

première

cause

de la courte durée

des

scintillations. Le

long

du parcours d’une

particule

a

il doit y avoir une

recombinaison

initiale très

rapide,

due à l’accumulation

locale des électrons émis par les atomes actifs. On auhalt là

l’éqlli’Talent

du

phénomènes

bien connu de la recombinaison initiale des

ions,

produits

par les rayons 2 dans les gaz. , ,

Une autre cause de la

disparition

rapide

des scintillations doit être

cherchée dans l’élévation de

température

locale,

qui

se

produit

dans les

centres émetteurs, par suite du choc de la

particule

oc. On

sait,

en

effet,

que la durée de la

phosphorescence

diminue,

d’une manière

générale,

lorsque

la

température

s’élève.

Ce

qui

corrobore encore cette manière de

voir,

c’est que les rayons

cathodiques,

dont les

propriétés

au

point

de vue de l’ionisation et de la

localisation de

l’énergie.

se

placent

entre celles de la lumière et celles des

rayons a, donnent une

phosphorescence

sensiblement

plus

courte que celle

due à la lumière, mais

plus

durable que la lumière des scintillations. Nous 1’avons vérifié en

disposant,

en face d’une fenêtre de

Lenard,

le

disque

tournant recou,’ert de ZnS

qui

nous a servi dans la mesure de la durée

des

scintillations.

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