• Aucun résultat trouvé

Sur un montage d'analyse spectrale de la phosphorescence moléculaire à la température ordinaire

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Sur un montage d'analyse spectrale de la phosphorescence moléculaire à la température ordinaire"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00235364

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235364

Submitted on 1 Jan 1956

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Sur un montage d’analyse spectrale de la

phosphorescence moléculaire à la température ordinaire

Robert Lochet, Francois Valentin, Auguste Rousset

To cite this version:

Robert Lochet, Francois Valentin, Auguste Rousset. Sur un montage d’analyse spectrale de la phos- phorescence moléculaire à la température ordinaire. J. Phys. Radium, 1956, 17 (3), pp.307-308.

�10.1051/jphysrad:01956001703030700�. �jpa-00235364�

(2)

307.

LETTRES A LA RÉDACTION

SUR UN MONTAGE D’ANALYSE SPECTRALE DE LA PHOSPHORESCENCE MOLÉCULAIRE

A LA TEMPÉRATURE ORDINAIRE Par MM. ROBERT LOCHET

FRANÇOIS VALENTIN et AUGUSTE ROUSSET,

Laboratoire de Physique Générale,

Faculté des Sciences de Bordeaux.

LB JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 17, MARS 1956,

On sait que dès la température ordinaire certaines solutions solides de colorants organiques peuvent

émettre une phosphorescence de faible intensité, de

même composition spectrale que la fluorescence (phos- phorescence ce) et donc caractéristique de la molécule

luminescente. On doit utiliser des solutions très étendues ’dans des solvants vitreux (sucre, acide borique) ou des adsorbats sur papier, gélatine, plexi- glass, etc....

Le montage d’analyse spectrale de la phosphores-

cence que nous allons décrire nous a donné de bons spectrogrammes de l’orangé d’acridine avec des poses de 1 seconde sur un papier légèrement teint par ce colorant. Avec des temps de poses inférieurs à 30 minutes, nous avons pu étudier la phosphorescence

da nombreux solides : sucre, linter de coton, amino- acides, etc....

L’efficacité de notre montage est due à la puissance

du phosphoroscope, à la luminosité du spectrographe

et à la sensibilité du microphotomètre enregistreur.

1. Phosphoroscope.

-

Nous en donnons ici le

schéma de principe (fig. 1) et la coupe par un plan ver-

tical de symétrie (fig. 2).

1

La source est une lampe à vapeur.,de mercure HP 125.

Son filet lumineux est projeté en vraie grandeur sur le diaphragme D de la lentille de champ Lo. Cette image ’ reprise par la lentille L2 est projetée sur l’échantillon

FIG. 1.

,

FIG. 2.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01956001703030700

(3)

308

phosphorescent E. Une lentille La et un miroir M

forment de la surface illuminée une image E’ sur la

lentille de champ L4 : le faisceau phosphorescent est

alors horizontal et parallèle au faisceau incident ; une

dernière lentille de projection permet à la fois de cou-

vrir entièrement la lentille côllimatrice et d’éclairer uniformément la fente F du spectrographe.

Sur l’axe d’un moteur synchrone (1 500 t /min) on a

fixé un double disque Di à 4 fenêtres réglables en lar-

geur par rotation des deux disques simples. Pour un calage convenable de D 1 sur l’axe du moteur, chaque

ouverture découvre le faisceau incident lorsque la lampe HP 125 qui est une source fortement modulée,

passe par son maximum d’intensité. Sur le même axe

moteur, on a calé un second disque double D2. Chacune

de ses 4 ouvertures réglables apparaît entre deux

ouvertures du disque Dl ; le réglage de l’orientation relative des deux disques doubles permet de faire varier le temps qui sépare l’observation de la phospho-

rescence de la fin de l’excitation.

2. Spectrographe.

-

Nous avons transformé en

spectrographe lumineux, le monochromateur à

objectif catadioptrique, construit au laboratoire par R. Lochet et J. Clastre [1]. L’objectif ouvert à f/0,64

a une distance focale de 35 mm. Par une inclinaison convenable de la plaque, on obtient une excellente

mise au point pour l’ensemble des radiations comprises

entre 350 et 650 mu ; le spectre s’étend sur 4 mm et la

hauteur des raies, soit environ le 1 /10 de celle de la fente, atteint 1 mm dans les cas les plus favorables.

3. Mierophotomètre enregistreur [2].

-

L’emploi

d’un multiplicateur d’électrons et d’un nouveau mon-

tage électronique nous ont permis, d’une part, d’obte-

nir sur les enregistrements, une échelle sensiblement linéaire en densité jusqu’à la densité 4, d’autre part d’augmenter suffisamment la sensibilité pour mesurer

des densités voisines de 2 avec une fente exploratrice

de 0,5 x 0,05 mm, parfaitement adaptée aux dimen-

sions et à la résolution de nos spectrogrammes ; la partie mécanique provient d’un microphotomêtre enregistreur Chalonge et Lambert, ancien modèle.

Manuscrit reçu le 30 novembre 1955.

BIBLIOGRAPHIE

[1] LOCHET (R.) et CLASTRE (J.), Revue d’Optique, 1950, 29, 273-286.

[2] VALENTIN (F.), Microphotomètre enregistreur à

échelle linéaire en densité (à paraître au Bull. Soc.

fr. de Physique).

PRÉPARATION DE SOURCES RADIOACTIVES PAR VAPORISATION A HAUTE TEMPÉRATURE

Par J. MERINIS,

Laboratoire de Synthèse Atomique, Ivry-sur-Seine.

On a couramment besoin en physique nucléaire de

sources radioactives homogènes, intenses, renfermant

le minimum de matière et déposées sur un support de

la plus faible densité superficielle possible.

L’évaporation directe d’une solution radioactive déposée sur un support ne résout pas le problème. La

source obtenue se présente sous la forme de cristaux isolés et irrégulièrement répartis.

Pour les radioisotopes donnant des composés chi- miques de point d’ébullition assez bas, la méthode de Chemla et Charpak [1] donne de très bons résultats. Si le point d’ébullition est élevé (supérieur à 1 000°), la vaporisation du radioélément dans le vide permet d’obtenir des sources homogènes, mais avec un rende-

ment très faible [21. Nous avons pu améliorer ce ren-

dement en perfectionnant le procédé.

Principe.

-

Le radioélément est déposé au fond

d’un creuset que l’on chauffe sous vide. La vapeur émise est condensée sur une membrane de matière

plastique métallisée. Un diaphragme délimite les

contours du dépôt. Le chauffage est obtenu par bom- bardement électronique du creuset. Ce dernier, confec-

tionné dans une feuille de molybdène (5/100 mm d’épaisseur et 10 mm de hauteur), est relié au positif

d’un générateur de haute tension. Un transformateur,

débitant 100 mA, alimente deux valves 866 en paral-

lèles. Le courant redressé est dirigé vers une capacité

de 2 microfarads. Ce générateur fournit une centaine de milliampères sous 1 000 à 1 500 volts. On place, en spirale autour du creuse-c, une cathode à oxyde reliée

au négatif du générateur H. T. (filament de tube 5U4 par exemple). La cathode, chauffée au rouge par un courant de quelques volts, émet des électrons qui,

accélérés par le champs, viennent perdre leur énergie

sur le creuset. Celui-ci est rapidement porté à haute température et peut même fondre. Autovr du filament,

un blindage est nécessaire pour retenir les électrons

non focalisés qui rendraient conducteur le milieu envi- ronnant, provoquant des décharges et des eflluves. On

règle la haute tension et le chauffage de la cathode par des transformateurs variables.

Le creuset est placé sous une cloche de verre règne

un vide de 10-4 à 10-b mm de mercure. Les cibles sont constituées par des membranes de matière plastique de

50 microgrammes par centimètre carré environ. Elles sont obtenues par étalement sur de l’eau d’une goutte de solution de LC 600, puis, après séchage, elles sont

métallisées sous vide par de l’aluminium, du cuivre, de l’argent,... etc... La couche de métal est assez faible pour etre encore transparente.

Les températures atteintes sont de l’ordre de 2 Ô00° C. 1.’inertie du chauffage est faible. Le creuset

est porté au blanc éblouissant en une fraction de seconde. Les cibles de matière plastique résistent

assez bien au choc thermique, mais très mal à un chauf- fage même faible quelque peu prolongé.

Résultats.

-

La méthode a été appliquée à l’obten-

tion de sources de phosphore 32 sous forme de phos- phate de fer.

Le support-cible étant placé à 10 mm de l’ouverture du creuset, on recueille sur un cercle de 8 mm de dia- mètre le radiophosphore, avec un rendement de vapori-

sation de l’ordre de 20 %.

Conclusion.

-

Par vaporisation sous vide à tempé-

rature élevée, avec un chauffage rapide, on peut déposer

sur des supports fragiles des corps peu volatils avec

.

Références

Documents relatifs

supérieure à la température moyenne du collecteur

Spectres UV-visible : Lien entre couleur perçue et longueur d’onde au maximum d’absorption de substances organiques ou inorganiques.. Spectres IR : Identification de liaisons

• C’est essentiellement cette quantité qui est utile en temps que descripteur statistique du signal, car la phase est aléatoire et, en général, de moyenne nulle.. Méthode

On utilisera un oscilloscope ou l’interface d’acquisition informatique pour calculer le spectre d’un signal non sinusoïdal et observer l’influence d’un filtre.. Ne pas

Ainsi tout comme pour l’analyseur de spectre analogique, le temps d’une analyse augmente si la fréquence du signal à analyser diminue.. Ce résultat était prévisible dans la

6. En analysant le voisinage de chaque groupe de protons équivalents dans les deux molécules, interpréter les valeurs de déplacement chimique observées sur les deux

Nous combinons quelques transformations chaotiques bien déterminées pour obtenir un spectre large bande avec une bonne fonction d’am- biguïté qui peut être utilisée en système

la quantification liée au fait que la valeur du signal n’est qu’approchée en la représentant sur un nombre fini de valeurs, régulièrement espacées d’un intervalle appelé pas