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Probl` eme 1

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Lyc´ee Benjamin Franklin PTSI−2013-2014

D. Blotti`ere Math´ematiques

Correction partielle du concours blanc

Questions de cours

6. Compte tenu des questions 4 et 5, il reste `a d´emontrer que la fonction : fe−1

: ]−1,1[→R; x7→ 1

√1−x2 est d´erivable sur ]−1,1[.

• On introduit la fonction :

ϕ1: ]−1,1[→]0,1] ; x7→1−x2.

Cette fonction est bien d´efinie. En effet, six∈]−1,1[, alors 0≤ |x|<1 et donc 0≤x2=|x|2<1

puisque la fonction carr´ee est strictement croissante surR≥0. On en d´eduit alors ais´ement que : 0<1−x2≤1.

De plus la fonction la fonction ϕ1 est d´erivable (fonction polynomiale).

• Soit ´egalement la fonction :

ϕ2: ]0,+∞[→R; x7→√ x.

La fonctionϕ2est d´erivable, d’apr`es le cours sur la fonction racine carr´ee.

Attention : La fonction racine carr´ee n’est pas d´erivable en 0 ; c’est toute la subtilit´e ici.

• La fonctionϕ2◦ϕ1est bien d´efinie (clair) et est d´erivable comme compos´ee de fonctions d´erivables.

De plus elle ne s’annule pas sur ]−1,1[.

• Ainsi la fonction

fe−1

= 1

ϕ2◦ϕ1

est d´erivable comme inverse d’une fonction d´erivable qui ne s’annule pas.

Probl` eme 1

Partie D

1. (a) D’apr`es la question 2 de la partie B, on sait queun →e, en utilisant les notations introduites dans la partie C.

D’apr`es la d´efinition formelle de la notion de limite, on a :

∀ε ∈R>0 ∃nε ∈N ∀n∈N n≥nε ⇒ |un−e| ≤ε. (1) On applique alors (1) avecε= ε

2 ∈R>0pour voir qu’il existenε2 =:n0∈N, que l’on peut supposer

assez grand et donc non nul, tel que pour toutn≥n0:

|un−e| ≤ ε 2. (b) Soit un entier naturel tel quen≥n0. Alors :

wn−e= 1 n

Xn k=1

uk

!

−e= 1 n

Xn k=1

uk

!

−1 n

Xn k=1

e= 1 n

Xn k=1

(uk−e).

On a donc :

|wn−e|=

1 n

Xn k=1

(uk−e) = 1

n

Xn k=1

(uk−e) ≤ 1

n Xn k=1

|uk−e| (2)

(2)

la derni`ere in´egalit´e r´esultant de l’in´egalit´e triangulaire. De plus, on a : 1

n Xn k=1

|uk−e|= 1 n

nX0−1 k=1

|uk−e|+ 1 n

Xn k=n0

|uk−e|. (3) Donc, de (2) et (3), on d´eduit que :

|wn−e| ≤An+Bn (4) avecAn := 1

n

nX0−1 k=1

|uk−e|etBn:= 1 n

Xn k=n0

|uk−e|.

Contrˆole deAn

Le nombren0´etant fix´e, le terme

nX0−1 k=1

|uk−e|est constant et doncAn→0. D’apr`es la d´efinition formelle de la notion de limite :

∀ε∈R>0 ∃Nε ∈N ∀N ∈N N≥Nε ⇒ |AN| ≤ε. (5) En appliquant (5) avecε= ε

2 et en remarquant queAN ≥0, on voit qu’il existeNε2 =:n1∈N, que l’on peut supposerassez grand et donc plus grand quen0, tel que :

∀N ≥n1 AN ≤ ε 2.

Donc, si l’on suppose d`es le d´ebutn≥n1et non pas seulementn≥n0, on a : An ≤ ε

2. (6)

Contrˆole deBn

D’apr`es la question 1.(a), on a|uk−e| ≤ ε

2, pour tout entierk≥n0. Donc : Bn = 1

n Xn k=n0

|uk−e| ≤ 1 n

Xn k=n0

ε

2 = n−n0+ 1 n

ε

2. (7)

Commen0≥1, on an−n0+ 1≤net donc n−n0+ 1

n ≤1. En combinant cette in´egalit´e et (7), il vient :

Bn ≤ ε

2. (8)

De (4), (6) et (8), on d´eduit que sin≥n1, alors :

|wn−e| ≤ ε 2 +ε

2 =ε.

2. D’apr`es la d´efinition formelle de la notion de limite, on d´eduit de la question 1.(b) quewn→e.

Probl` eme 2

Partie A

1. Soit (a, b)∈R2. A=aJ+bI2 ⇐⇒

1 3 3 1

=a

1 1 1 1

+b

1 0 0 1

⇐⇒

1 3 3 1

=

a+b a a a+b

⇐⇒

a+b= 1

a= 3 (deux matrices sont ´egales ssi elles ont mˆemes coefficients)

⇐⇒ a= 3 etb=−2 On a doncA= 3J−2I2.

(3)

2. On a :

z }|J { 1 1

1 1

1 1 1 1

| {z }

J

2 2 2 2

.

| {z }

J2

On en d´eduit queJ2= 2J. 3. On a :

z }|J { 1 1

1 1

1 3 3 1

| {z }

A

4 4 4 4

| {z }

AJ

et

z }|A { 1 3

3 1

1 1 1 1

| {z }

J

4 4 4 4

.

| {z }

J A

On a doncAJ =J A, i.e. les matricesA etJ commutent. En outre,AJ = 4J. 4. Pour toutn∈N, on d´efinit le pr´edicatPn par :

Pn : An= (−2)nI2+1

2(4n−(−2)n)J.

Initialisation `an= 1

La propri´et´eP1s’´ecritA=−2I2+ 3J.D’apr`es la question 1, la propri´et´eP1 est vraie.

H´er´edit´e

SupposonsPn vraie pour un entiern∈N fix´e, i.e. : An= (−2)nI2+1

2(4n−(−2)n)J.

Montrons alorsPn+1, i.e. :

An+1= (−2)n+1I2+1

2(4n+1−(−2)n+1)J.

An+1 = A An

= A

(−2)nI2+1

2(4n−(−2)n)J

(hypoth`ese de r´ecurrence)

= (−2)n A I2

|{z}

A=3J−2I2

+1

2(4n−(−2)n)|{z}AJ

4J

(cf. questions 1 et 3)

= 3(−2)nJ+ (−2)n+1I2+ 2(4n−(−2)n)J

= (−2)n+1I2+ (3(−2)n+ 2(4n−(−2)n))

| {z }

3(−2)n+2×4n−2(−2)n

J

= (−2)n+1I2+ (2×4n+ (−2)n)J Pour achever la preuve de l’h´er´edit´e, il reste `a montrer que :

2×4n+ (−2)n =1

2(4n+1−(−2)n+1).

(4)

On le v´erifie ci-dessous : 1

2(4n+1−(−2)n+1) = 1

2(4×4n−(−2)×(−2)n) = 1

2(4×4n+ 2×(−2)n) = 2×4n+ (−2)n.

Conclusion

De l’initialisation `an= 1, de l’h´er´edit´e et de l’axiome de r´ecurrence, on d´eduit que : An= (−2)nI2+1

2(4n−(−2)n)J pour toutn∈N.

Remarque : La formule pr´ec´edente vaut aussi pourn= 0.

5. Soitn∈N. D’apr`es la question pr´ec´edente, on a : An = (−2)nI2+1

2(4n−(−2)n)J

= (−2)n 1 0

0 1

+1

2(4n−(−2)n) 1 1

1 1

=



(−2)n+1

2(4n−(−2)n) 1

2(4n−(−2)n) 1

2(4n−(−2)n) (−2)n+1

2(4n−(−2)n)



=



 1

2(4n+ (−2)n) 1

2(4n−(−2)n) 1

2(4n−(−2)n) 1

2(4n+ (−2)n)



= 1

2

4n+ (−2)n 4n−(−2)n 4n−(−2)n 4n+ (−2)n

.

Partie B

1. On aX0= v0

w0

= 3

1

. 2. Soitn∈N.

Xn

z }| { vn

wn

1 3 3 1

| {z }

A

vn+ 3wn

3vn+wn

.

| {z }

AXn

Or, par d´efinition,vn+1=vn+ 3wn etwn+1 = 3vn+wn. On a donc : AXn =

vn+1

wn+1

=Xn+1. 3. Pour toutn∈N, on d´efinit le pr´edicatPn par :

Pn : Xn =AnX0.

(5)

Initialisation `an= 0 La propri´et´eP0s’´ecrit :

X0=|{z}A0

I2

X0. La propri´et´eP0est vraie.

H´er´edit´e

SupposonsPn vraie pour un entiern∈Nfix´e, i.e. : Xn=AnX0. Montrons alorsPn+1, i.e. :

Xn+1=An+1X0. Xn+1 = AXn (question 2)

= AAnX0 (hypoth`ese de r´ecurrence)

= An+1X0.

Conclusion

De l’initialisation `an= 0, de l’h´er´edit´e et de l’axiome de r´ecurrence, on d´eduit que : Xn=AnX0

pour toutn∈N.

4. Soitn∈N. De la question 5 de la partie A et des questions 1 et 3 de la partie B, on d´eduit : vn

wn

=Xn=AnX0=1 2

 4n+ (−2)n 4n−(−2)n 4n−(−2)n 4n+ (−2)n

 3

1

.

En calculant le produit matriciel du membre de droite de l’´egalit´e pr´ec´edente, il vient : vn

wn

=

 2×4n+ (−2)n 2×4n−(−2)n

.

On a donc :

vn = 2×4n+ (−2)n et wn= 2×4n−(−2)n. 5. Soitn∈N.

Cas o`unest pair

vn= 2×4n+ 2n et wn= 2×4n−2n. Il est clair quevn >0. On a :

wn>0 ⇔ 2×4n>2n

⇔ 2×2n>1

et cette derni`ere in´egalit´e est vraie (notons que le facteur 2 est important dans le cas o`un= 0). Donc wn>0.

Cas o`unest impair

vn= 2×4n−2n et wn= 2×4n+ 2n. Comme pr´ec´edemment, on en d´eduit que vn>0 etwn >0.

Partie C

1. Pour toutn∈N, on d´efinit le pr´edicatPn par :

Pn : un existe et un= vn

wn

.

(6)

Initialisation `an= 0

u0existe caru0 est d´efini comme ´etant le nombre 3. D’autre part : v0

w0

= 3

1 = 3 =u0. DoncP0est vraie.

H´er´edit´e

SupposonsPn vraie pour un entiern∈Nfix´e, i.e. :

un existe etun= vn

wn

. Montrons alors la propri´et´ePn+1, i.e. :

un+1 existe et un+1= vn+1

wn+1

. D’apr`es l’hypoth`ese de r´ecurrence,un existe etun = vn

wn

. De la question 5 de la partie B on d´eduit un>0. Donc 3un+ 16= 0 et :

un+1= un+ 3 3un+ 1 existe.

De plus, on a :

un+1 = un+ 3

3un+ 1 (cf. relation de r´ecurrence de la suite (un)n∈N)

= vn

wn

+ 3 3vn

wn

+ 1 (hypoth`ese de r´ecurrence)

=

vn+ 3wn

✟w✟n

3vn+wn

✟w✟n

= vn+ 3wn

3vn+wn

= vn+1

wn+1

(cf. relations de r´ecurrence des suites (vn)n∈Net (wn)n∈N).

Conclusion

De l’initialisation `an= 0, de l’h´er´edit´e et de l’axiome de r´ecurrence, on d´eduit que : un= vn

wn

pour toutn∈N.

2. Soitn∈N. De la question 4 de la partie B et de la question 1 de la partie C, on d´eduit : un= 2×4n+ (−2)n

2×4n−(−2)n.

3. On observe que la suite (4n)n∈Nest pr´epond´erante devant la suite ((−2)n)n∈N. En effet, pour toutn∈N: (−2)n

4n = −2

4 n

=

−1 2

n

(7)

et comme−1<−1

2 <1, on a :

−1 2

n

→0. (9)

On a :

un = 2×4n+ (−2)n 2×4n−(−2)n

=

✚4✚n

2 +(−2)n 4n

✚4✚n

2−(−2)n 4n

= 2 +

−1 2

n

2−

−1 2

n.

De ce calcul et de (9), on d´eduit queun→1.

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