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Les fluctuations du fond diffus extragalactique et ses avant-plans, de l'infrarouge au domaine millimétrique

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(1)

HAL Id: tel-00009750

https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00009750

Submitted on 13 Jul 2005

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Les fluctuations du fond diffus extragalactique et ses

avant-plans, de l’infrarouge au domaine millimétrique

Maud Sorel

To cite this version:

Maud Sorel. Les fluctuations du fond diffus extragalactique et ses avant-plans, de l’infrarouge au

domaine millimétrique. Astrophysique [astro-ph]. Université Paris Sud - Paris XI, 2005. Français.

�tel-00009750�

(2)

UNIVERSITE DE PARIS XI U.F.R. SCIENTIFIQUE D'ORSAY

THESE

presentee pour obtenirle grade de

DOCTEUR EN SCIENCES DE L'UNIVERSIT



E PARIS XI Spe ialite: Astrophysique etinstrumentation asso iee

par

Maud SOREL

Sujet :

Les u tuations du fond dius

extragala tique et ses avant-plans, de

l'infrarouge au domaine

millimetrique.

Soutenue le8 juillet2005 devant la ommission d'examen

M. GuillaumePineau-des-Forets President

M. Martin Giard Rapporteur

M. BrunoGuiderdoni Rapporteur

M. Mi hel Perault Examinateur

M. AlainAbergel Invite

M. Jean-Loup Puget Dire teur de these

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qui doivent un jour onduire au but; haque pas doit etreun but en lui-meme, en memetemps qu'il nous porte en avant. G

œ

the

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Souvenez-vous toujours,me dit unjour lesage,qu'au-dela du plafondnuageux devos sou is, se trouvel'immensite de l'Univers tout entier!

Je remer ie vivement madire tri e de these, GuilaineLaga he, pour lapatien e dont ellea sufaire preuve a mon egard;

Et mon dire teur, Jean-Loup Puget, pour l'energie enthousiaste qu'il manifeste lors des dis ussions.

Jesuis tresre onnaissanteenvers PierreEn renazpourm'avoiradmisedansla forma-tion do torale d'Astrophysique.

Mer i a Nabila Aghanim, pour l'impulsion donnee lorsdu stage de DEA, et a Herve Dole,pour ses onseils de tout jeune her heur.

Mer iegalementaGhislaineRenouxpoursonaidelorsdesre her hesbibliographiques.

Nous fumes nombreux de ma promotion a ee tuer une these a l'IAS : Eri , Aline, Alexandre, Mi hel, Laurent et Jeremie; mer i a eux et aux autres, Sujit, Fran ine (un hommage!), Rym, Mathieu, Thierry, Anne, Sebastien, Mathieu, Fran k, Guillaumeet a tous eux queje peuxoublier etqui ont ontribue a nous hanger lesidees.

Il est de outume, a l'IAS, de remer ier haleureusement les membres de l'adminis-tration,et je dois dire qu'elles et ilsle meritent bien! Mer i pour labonne ambian equi regne dans e ouloir.

Mes sin eres remer iements vont enn vers tous eux qui m'ont en ourage tout au long de etteperiode,eta eux quim'ontaidelorsde lanalisation de e manus ript.Je iteraiparmis eux :Herve R.,Jean-Claude M.,Fran oise E.,Marie-ChristineN., Patri k B., GuillaumeP.D.F., ettant d'autres...!

(9)
(10)

Remer iements 7

A ronymes 15

Introdu tion 17

1 Introdu tion au fond dius extragala tique et a ses avant-plans 19

1.1 Lanature des fonds dius . . . 19

1.1.1 Le spe treele tromagnetique . . . 19

1.1.2 Le fondoptique . . . 22

1.1.3 Le fondUV . . . 23

1.1.4 Le fondinfrarougeet submillimetrique . . . 24

1.1.5 Le fondmillimetrique. . . 25

1.1.6 Le fondradio . . . 25

1.1.7 Le fondX . . . 26

1.1.8 Le fondgamma . . . 27

1.2 Lefond diusinfrarougeextragala tique . . . 28

1.2.1 Historique de sa de ouverte . . . 28

1.2.2 Lesinstruments d'observation du fondIR. . . 31

1.2.2.1 COBE, 'Cosmi ba kground explorer'. . . 31

1.2.2.2 ISO,'Infrared spa e observatory' . . . 31

1.2.2.3 IRTS, 'Infrared teles ope inspa e' . . . 32

1.2.2.4 Lesondage '2MASS' . . . 32

1.2.2.5 'Spitzer' . . . 32

1.2.3 Le FDIEet ses avant-plans. . . 33

1.2.3.1 Laseparation des omposantes . . . 33

1.2.3.2 Lede des mesures du FDIE . . . 33

1.2.3.3 Les omposantes d'avant-plan . . . 34

1.2.4 L'importan ede l'etude du FDIE . . . 36

1.3 Lefond dius osmologique . . . 38

(11)

1.3.2 ...a ses avant-plans... . . 39

1.3.2.1 anisotropiesprimaires . . . 39

1.3.2.2 anisotropiesse ondaires . . . 40

1.3.3 ...en passant par lesinstruments dediesa son observation . . . 42

1.3.3.1 COBE/ DMR . . . 42 1.3.3.2 BOOMERANG . . . 43 1.3.3.3 MAXIMA . . . 43 1.3.3.4 DASI . . . 44 1.3.3.5 WMAP . . . 44 1.3.3.6 ARCHEOPS . . . 44 1.3.3.7 'Plan k' . . . 45 1.3.4 L'eet Sunyaev-Zel'dovi h . . . 45 1.3.4.1 L'eet SZthermique . . . 46

1.3.4.2 L'eet SZ inetique . . . 46

1.3.4.3 Observations . . . 47

1.3.4.4 Utilisationde l'eet SZ. . . 48

1.4 L'apport de mon travailde these . . . 49

1.4.1 Couleurs des irrus . . . 49

1.4.2 Re her he des u tuations du FDIE et de ses orrelations. . . 49

1.4.3 EetSZ inetique et FDC . . . 49

2 Les irrus 51 2.1 Introdu tionsur les irrus . . . 51

2.1.1 Gaz etgrains de poussiere . . . 51

2.1.1.1 Lesphases du gaz dans leMIS . . . 51

2.1.1.2 Lesdierentes omposantes de grains . . . 52

2.1.1.3 La orrelation IR/HI . . . 53

2.1.2 Les ouleurs des irrus . . . 54

2.1.2.1 Denitiond'une ouleur . . . 54

2.1.2.2 Lespe tre d'emissiondes irrus . . . 55

2.1.2.3 Quelquesreferen es de ouleurs . . . 55

2.1.3 Ladistribution spatialedes irrus . . . 57

2.1.4 Butde monetude. . . 59

2.2 Variationsdes ouleurs des irrus en IR lointain . . . 59

2.2.1 Lesgraphes de ouleuret leur orientation. . . 59

2.2.1.1 Le al ul de ouleur . . . 59

2.2.1.2 Choix d'orientation du graphe . . . 60

2.2.2 Lesdonnees utilisees . . . 63

2.2.3 Variation de ouleur afaiblebrillan e . . . 64

(12)

2.2.4.2 Simulations . . . 68

2.2.5 Inuen e de latailledes sous- artes . . . 71

2.2.6 Autres variations de ouleurde irrus etinterpretation . . . 71

2.3 Dependan e du spe tre de puissan e ave la brillan e . . . 72

2.4 La omposantedominante . . . 74

2.5 Perspe tives . . . 77

3 Les u tuations du fond dius infrarouge 79 3.1 Introdu tion . . . 79

3.1.1 Lade ouverte des u tuationsdu FDIE . . . 79

3.1.1.1 De ouverte du FDIE . . . 79

3.1.1.2 Dete tion des u tuations . . . 81

3.1.2 Le niveau des u tuations . . . 83

3.2 Miseen eviden edes u tuations . . . 85

3.2.1 Lesdonnees . . . 85

3.2.1.1 ISO . . . 85

3.2.1.2 IRAS . . . 86

3.2.1.3 HI . . . 86

3.2.2 Separation de omposantes viala ouleur . . . 86

3.2.2.1 Les ouleurs de irrus . . . 86

3.2.2.2 Les ouleurs des u tuations du FDIE . . . 87

3.2.2.3 Les ouleurs dans les hamps FIRBACK . . . 88

3.2.2.4 Les ouleurs d'un lament . . . 92

3.2.2.5 Legaz ionise . . . 99

3.3 Con lusion etperspe tives . . . 101

4 Correlation des u tuations du FDIE 105 4.1 Introdu tion . . . 105

4.2 Unete hnique de al uldu spe tre de puissan e . . . 105

4.3 Lesdierentes omposantes . . . 109

4.3.1 Lessour es brillantes . . . 109

4.3.2 Le bruitinstrumental . . . 110

4.3.3 Lafon tion de transfertinstrumentale . . . 112

4.3.4 Les irrus . . . 112

4.3.5 Lesu tuations du FDIE . . . 114

4.3.6 Lessour es potentielles d'erreur . . . 115

4.4 Comparaisonave GalICS . . . 118

(13)

5 Separation des u tuations dues a l'eet SZ inetique et du FDC 125

5.1 Introdu tion . . . 125

5.2 Les donnees : simulation des artes. . . 126

5.3 Les outils . . . 130

5.3.1 LaTransformation en ondelette . . . 130

5.3.2 Lesoutils statistiques. . . 133

5.4 Analyse . . . 136

5.4.1 Cara terisation des signatures non gaussiennes. . . 136

5.4.1.1 Dansl'espa e reel . . . 136

5.4.1.2 Dansl'espa e des oe ients d'ondelette . . . 138

5.4.2 Lo alisationdu ara tere non gaussien. . . 146

5.4.2.1 Sele tion des oe ients d'ondelette. . . 146

5.4.2.2 Correlation arte - amas. . . 147

5.4.3 Criteres statistiquesde separation de l'eet SZ inetique du FDC. . 150

5.4.3.1 Covarian eave l'eet SZthermique . . . 150

5.4.3.2 Conditionsinstrumentales . . . 155

5.4.3.3 Distributionde la ovarian e . . . 158

5.5 Con lusion . . . 161

5.6 Publi ation . . . 164

Con lusion 171 A La transformation de Fourier : de l'espa e ontinu a l'espa e dis ret 177 A.1 Choix de ladenition de latransformee . . . 177

A.1.1 Espa e ontinu . . . 177

A.1.1.1 Denition . . . 177

A.1.1.2 Ladistribution de Dira . . . 178

A.1.1.3 Inversion de la TF . . . 178

A.1.2 Espa e dis ret . . . 179

A.1.2.1 Denition . . . 179

A.1.2.2 Lesymbolede Krone ker . . . 180

A.1.2.3 Inversion de la TFD . . . 180

A.2 Propriete de translation . . . 182

A.2.1 Espa e ontinu . . . 182

A.2.2 Espa e dis ret . . . 182

A.3 Theoremede onvolution . . . 182

A.3.1 Espa e ontinu . . . 182

A.3.2 Espa e dis ret . . . 183

A.3.2.1 Appli ationaux artes Firba k . . . 184

(14)

A.4.2 Espa e dis ret . . . 186

A.5 Theoreme de orrelation . . . 186

A.5.1 Espa e ontinu . . . 186

A.5.2 Espa e dis ret . . . 187

A.6 Transformation de Hankel . . . 188

A.6.1 Denition . . . 188

A.6.2 Lafon tion de Bessel . . . 189

A.6.3 Expressionde latransformee de Hankel . . . 189

A.6.3.1 D=2 . . . 190

A.6.3.2 D=3 . . . 190

A.6.4 Quelquesproprietes sur latransformee de Hankel . . . 191

A.7 Unerelation souvent utilisee . . . 191

A.7.1 Espa e ontinu,2D . . . 192

A.7.2 Espa e dis ret,2D . . . 192

A.8 Re apitulatifdes resultats . . . 193

A.8.1 Espa e ontinu . . . 193

A.8.2 Espa e dis ret . . . 194

A.9 Comparaisonsa lalitterature . . . 195

A.9.1 The Fast Fourier Transform . . . 195

A.9.2 The FourierTransformand Its Appli ations . . . 195

Table des gures 200

Liste des tableaux 201

(15)
(16)

2MASS : Two Mi rons All Sky Survey ALMA : Ata amaLarge MillimeterArray

BG : Big Grains

COBE : COsmi Ba kground Explorer

CMB : Cosmi Mi rowave Ba kground

DMR : DierentialMi rowave Radiometer, a bord de COBE DIRBE : Diuse InfraRed Ba kgroundExplorer, a bord de COBE DSE : DistributionSpe trale d'Energie

ELAIS : European Large AreaISO Survey FDC : Fond Dius Cosmologique mi ro-onde FDIE : Fond Dius Infrarouge Extragala tique

FIRAS : FarInfraRed AbsoluteSpe trometer, a bord de COBE FIRBACK : FarInfraRed BACKground

FWHM : FullWidth at Half Maximum

GalICS : Galaxies In Cosmologi alSimulations HAP : Hydro arbure AromatiquePoly y lique IDL : Intera tive DataLanguage

IR : InfraRouge

IRAS : InfraRed Astronomi al Satellite IRTS : InfraRed Teles opein Spa e ISO : Infrared Spa e Observatory ISOCAM : Camera d'ISO

ISOPHOT : Photometre d'ISO

ISSA : IRAS Sky Survey Atlas

MIPS : MultibandImaging Photometer for Spitzer MIS : MilieuInterStellaire

NAG : Noyau A tif de Galaxie

PAH : Poly y li Aromati Hydro arbon

PSF : Point Spread Fun tion(lareponse impultionnelled'un instrument) SCUBA : Sub-millimeterCommon User BolometerArray

VLA : VeryLarge Array

VSG : VerySmall Grains

(17)
(18)

L'astronomie, probablement la plus an ienne s ien e du monde, a pour but d'obser-ver et de omprendre l'evolution generale de l'univers. Les observations bene ient des avan ees te hnologiques au l du temps. Le rayonnement olle te nous renseigne sur le ontenu de notre systeme solaire ( omme la lumierezodia ale, lumiere du soleilree hie surlespoussieresinterplanetaires),le ontenudelagalaxie( ommelesetoilesoul'emission diusedesnuagesdegazetdepoussieres)etle ontenuextragala tique:lesautresgalaxies et amas de galaxies. Le signal ele tromagnetique le plus lointain auquel nous puissions theoriquement a eder, est le rayonnement emis lors du de ouplage entre la lumiere et lamatiere,300000ansapresleBigBang,etquel'onobservedansledomainemi ro-onde.

Lorsque l'on integre la lumiere emise par l'ensemble de l'univers, depuis sa reation jusqu'anos jours,onobtient equ'on appelleun rayonnement de fond, observedepuis le voisinage de la Terre. Celui- i omprend une partie gala tique et une autre extraga-la tique, voire osmologique. Le fond dius extragala tique peut etre deni par e qu'il reste de labrillan edu ielquand onaretired'unepart les ontributions lo ales,qu'elles soient d'origineatmospherique, de l'environnement solaire ou gala tique, etd'autre part lessour esextragala tiquesresolues.Dans ertainsdomainesdelongueursd'onde,la om-posantediusedu rayonnement defondextragala tiqueprend sonorigineades distan es susamment eloignees pour que nous regardions en arrierea une epoque o u iln'existait pas en ore d'objets dis rets. C'est le as du rayonnement du fond dius osmologique, dans la gamme des frequen es mi ro-ondes. Il existe egalementdes omposantes diuses issues de l'emission du gaz intergala tique, haud et ionise. Cependant, a d'autres lon-gueursd'onde, lefonddius extragala tiquepeut onsister en la ontributiond'ungrand nombre de sour es dis retes, qui sont trop faibles pour etre dete tees individuellement. On parle de fra tion non resolue du fond.

L'etude de e type de fond nous donne des informations sur les proprietes integrees des populations de galaxies.Eninfrarougelointain, onpeut ainsi ontraindrelesmodeles d'evolution des galaxies et l'histoire du taux de formation d'etoiles. En infrarouge, l'ab-sorption du rayonnement par l'atmosphere terrestre impose de lan er des satellites. Le plus re ent, lan e en aout2003, futle satelliteSpitzer,dont une grandepartie des obje -tifs s ientiques s'interesse a la osmologie.

(19)

J'aborde, dans e manus rit de these, le fond dius extragala tique dans deux do-mainesde longueurs d'onde, l'infrarougeet lemillimetrique,ou mi ro-onde.

Lepremier hapitre introduiralefond danstoute lagammedes longueurs d'onde. On detaillera ensuite le fond extragala tique dans les domaines infrarouge et millimetrique, d'unepart ave l'historiquede leur de ouverte, puis ave lesinstrumentsayant ontribue a son observation et enn ave une des ription des avant-plans onnus qui doivent etre soustraits soigneusement pour permettre l'etudedu fondlui-meme.

Dans le deuxieme hapitre, je traiterai des irrus, nuages interstellaires observes a haute latitudegala tique. Ils onstituent un avant-plan tres genant pour l'etude du fond extragala tiqueIR.Eneet,ilspossedentunestru turespatiale omplexequirenddi ile toutesoustra tionde ette omposante.J'etudierailavariationdeleur ouleur(ourapport d'intensite)entre 60 et100

µm

,en fon tionde leur brillan emoyenne.

Les troisieme et quatrieme hapitresseront onsa res aux u tuations du fond dius extragala tiqueinfrarouge,d'une partdu pointde vuede laseparationdes omposantes, aux longueurs d'onde a essibles ave les satellites ISO et IRAS ( hapitre 3), et d'autre parten e qui on ernelare her he de orrelationsdans es u tuations( hapitre4).Ces dernieresnousrenseignentsurladistributionspatialedesgalaxieslointainesetetendraient notre onnaissan ede l'evolutiondes stru tures dansl'univers, notammentdans laphase des fusions de galaxies.

Le inquieme hapitre abordera les u tuations du fond dius osmologique et en parti ulier d'un de ses avant-plans, l'eet Sunyaev-Zel'dovi h. J'y de rirai une appro he statistiquepour tenter de separer ette omposanted'avant-plan.

Enn, dansla on lusion, jeresumerai letravail ee tueetje donneraiquelques pers-pe tives on ernant lesinstruments futurs tels que Plan k (2007).

(20)

Introdu tion au fond dius

extragala tique et a ses avant-plans

1.1 La nature des fonds dius

1.1.1 Le spe tre ele tromagnetique

La de ouverte que lalumiere est asso iee aun phenomene physique plus vaste que e quel'oeilhumainpeut dete ter onstitue unedes etapeslesplusimportantesde l'histoire de l'astronomie. La lumiere visible n'est en eet qu'une toute petite partie du spe tre ele tromagnetique (voir lagure 1.1).

Al'epoquedeNewton,onpensaitquelalumiereetait onstitueedeparti ules.Thomas Young demontra, par de multiples experien es au debut du XIX sie le, quela lumiere se omporte omme une onde et lui asso ia une longueur d'onde (d'environ 500 nm). La me anique quantique on ilie aujourd'hui es deux aspe ts orpus ulaire et ondulatoire des phenomenes lumineux. C'est William Hers hel qui, en 1800, de ouvrit le premier rayonnement invisible. Il voulut mesurer la temperature asso iee a haque ' ouleur' du spe trevisible(400-800nm)etde omposapour elalalumieresolaireal'aided'unprisme. Il pla a ensuite un thermometre au niveau de ha une des ouleurs et observa que la temperature augmente du violet vers le rouge. Il eut l'idee de pla er son thermometre apr es le rouge et remarqua que la temperature ontinuait d'augmenter. Le rayonnement infrarouge etait ne! L'annee d'apres, Johann Ritter voulut savoir e qu'il en etait du ote de lafrontiere violette du spe tre visible. Il mesura le taux de rea tion du hlorure d'argentexpose a ha une des ouleurs dispersees par un prisme. Ce tauxaugmentaitdu rouge vers le violet et etait en ore plus fort apres le violet. On nomma par la suite es rayons'ultra-violets'.JamesClerkMaxwelldemontra,en 1865,quelalumiereresulted'un hamp ele tro-magnetique et qu'il n'y a au une raison de limiter l'intervalle possible de longueurs d'onde au spe tre visible. En 1888, Heinri h Hertz reussit a l'aide d'un ir uit ele tromagnetique a produire des ondes ele tromagnetiques dont la longueur etait un

(21)

Fig. 1.1: Spe tre ele tromagnetique de la lumiere en fon tion de la longueur d'onde, de la frequen e etde l'energie.

millionde fois plus grande que elle de la lumiere visible, lesondes radios. Sept ans plus tard, Wilhelm Rontgen dete te les rayons X, nom donne a l'in onnue en mathematique. Il etudie alors la penetration des rayons athodiques dans le verre. Apres avoir entoure son tube athodique de arton noir pour se proteger de sa lumiere, il se rend ompte qu'un e ran de arton re ouvert de platino yanure de baryum devient uores ent. Cette uores en e diminue en fon tion du numero atomique de la matiere interposee. Il fait des photographies de l'absorptionde es rayons, l'une d'ellesrepresentant lamain de son epouse.

On a aujourd'hui pu observer des ondes ele tromagnetiques dont la longueur varie entre 10

−16

met plusieurs milliers de kilometres.

Les objets elestes, dans l'univers, rayonnent dans un intervalle de longueurs d'onde qui ouvre en general plusieurs domaines, bien que la frontiere entre eux- i ne soit pas determineedefa onpre iseetdependesouventde equel'onetudie.Lespe tred'emission de l'Univers lointain et dius est re onstitue a la gure 1.2 et indique le ontenu en energie ele tromagnetique de elui- i, asso ie a haque domaine de longueur d'onde. La representation (

ν, νI

ν

) donne le meme poids a la ontribution en energie de haque bandelogarithmique de longueur d'ondeet permet de visualiser,ave l'aire de la surfa e sous la ourbe, l'energie orrespondante au rayonnement emis. On observe que la plus grandepartie (94%)de l'energieele tromagnetiquede l'emissionde l'Univers orrespond aufonddius osmologiquemi ro-onde(FDC,CMBen anglais,pour'Cosmi Mi rowave Ba kground'), 'est-a-direauxphotons reesdanslaphasedenseet haudede l'Universet libereslorsdude ouplageentrelamatiereetlerayonnement.Apres emaximumd'energie dans ledomainemillimetrique(ou mi ro-onde),on observe deux autres omposantes im-portantes dans les domaines infrarouge et visible, qui sont les plus energetiques apres

(22)

rayonsXetrayonsgamma.Jedesigneraiparlasuitelesdomainesde longueursd'ondede l'infrarougepro he ommeallantde0.7 a5

µm

,l'infrarougemoyen allantde5a50

µm

et l'infrarougelointain allantde 50a 500

µm

;500

µm

a1 mm orrespond audomaine sub-millimetrique.

Danslasuitede ettese tion,j'exposerailesobjetsastrophysiquesdontl'emission do-minelefondauxdierenteslongueursd'onde,danssapartiegala tiqueetextragala tique, en indiquantlafra tionresolue.Jene m'interessequ'au rayonnementele tromagnetique; ilexisteegalementdespredi tionsdefondsfermioniques,teluno eandeneutrinos,relique du Big-Bang.

Fig. 1.2: Rayonnement du fond dius extragala tique; ourbe ompilee a partir de plusieurs donnees(Halpern &S ott, 1999).

(23)

Fig. 1.3: Zoom sur les parties infrarouge et optique du spe tre du fond dius extragala tique. Compilationde mesures dedivers instruments(Gispertet al., 2000).

1.1.2 Le fond optique

Lefondoptiquefutlepremieraetreremarque,aumoinsparsafaibleintensite.Olbers, bienqu'il ne soitpas lepremier,est onnu pour avoirdis utelefaitque le ielne devrait pas etre noir (en 1826). On pourra voir deux appro hes de la resolutionde e paradoxe dans Pea o k (1999), p.353.

Le satellite 'Hubble', lan e en 1990, a permis une avan ee majeure dans le domaine optique. Le fond extragala tique dans le domaine visible est quasiment resolu ave les donnees des releves HDF ('Hubble Deep Field'). Les omptages de sour es integres au-dessus d'un seuil en ux,

S

ν

, onvergent a partir d'une ertaine valeur de ux (Pozzetti etal., 1998). C'est lapreuve qu'on a resolu le fonddu auxgalaxies. En l'absen e de me-sure dire tedu fond,il est toujours possible qu'ilexiste une omposante intrinsequement diuse, intergala tique, en optique.

Les sondages optiques profonds permettent de voirles luminositesultra-violettes des galaxies a tres grand de alage vers le rouge. Ces luminosites peuvent etre onverties en tauxdeformationd'etoilesen faisantdes hypothesessurlespopulationsstellairesjeunes. Ce taux de formation possede un maximum vers un redshift de 1 (Guiderdoni et al., 1997a).

(24)

des galaxiesades redshiftsmoderesagrands.Lessondagesre ents utilisantdesCCDont puatteindre lasensibilitene essaire pour apterlamajoritede lalumiereextragala tique du iel. L'une des questions intriguantes on erne la naturedes galaxies bleuesfaibles.

L'imagerieoptique ultra-profonde utilisantdes CCD ('Charge Coupled Devi e') dans le domaine de longueurs d'onde de 0.3 a 1

µm

a revele une grande densite de surfa e de galaxies bleues faibles. A un niveau de ux orrespondant a 1 photon /pixel/minute olle te dans un teles ope de 4 m, il y a environ 300 000 galaxies par degre arre sur le iel. Ces galaxies ont des magnitudes apparentes entre 25 et 28 dans la bande B (bleu, vers436nm).Lesredshiftsestimesde es galaxiess'etendententre0.7et3.Lespe treUV brillantde es galaxies redshiftees pourrait produirela formespe trale bleue observee.

Yoshii&Takahara(1988)ont al uleleuxde fondextragala tiquesansevolutionen nombre ouen luminositedes galaxies :

νI

ν

= 1.1 × 10

−9

W m

−2

sr

−1

a

0.36 µm.

Pour des galaxiesen evolution,ave des redshifts de formations'etalantentre 3 et5,ilsontestime un fond extragala tique environ deux fois plus important, pro he de la valeur observee, mais de forme spe traledierente.

Lefondoptiqueestdomineparl'emissiond'avant-plan(atmosphere,lumierezodia ale, irrusgala tiques, aurores) quirendtoutemesureabsoluedu fonddi ile(e.g.Bernstein etal., 2002).

1.1.3 Le fond UV

Les premiers satellites d'observation dans l'ultraviolet furent lan es dans les annees 1960et1970.Leplusimportantd'entreeuxfutlesatelliteIUE ('InternationalUltraviolet Explorer') qui, lan e en 1978, fon tionna pendant 18 ans. Ave un teles ope de 45 en-timetres,IUErealisaunemoissonex eptionnellededonnees, se on entrantenparti ulier surlesetoileslesplus haudesetleurseje tionsdegaz,ainsiquesurlemilieuinterstellaire etlesquasars.Pourexplorerl'ultravioletlointain,presdelafrontiereave lesrayonsX,les Ameri ainslan erentEUVE('ExtremeUltravioletExplorer')quiobservale ielde 1992a 2001.Cesatelliteputetablirune artedu iel,dete ter lapremiere sour eextragala tique dans e domaine etetudier ertainesetoiles parti ulieres omme lesnaines blan hes.

Le fond ultra-violet est produit par une ri he ombinaison de pro essus, d'origine a la fois gala tique et extragala tique. Le rayonnement dius gala tique est produit par les dierentes omposantes du milieu interstellaire, de la phase neutre froide a la phase haude ionisee. Une importante signature spe trale est l'emission uores ente de l'hy-drogene mole ulaire,H

2

.La presen ede raies d'absorptionattribuablesades espe es for-tement ionisees dansle spe tre des etoiles haudes aete interpretee ommeune eviden e de la presen e d'un gaz tenu a des temperatures pro hes de elle de la ouronne solaire. Un fond dius en X mous et UV extreme serait la onsequen e des ex itations ollision-nelles etdes desex itations radiativesde e plasma ades temperatures oronales (Henry, 1999).Une omposanteextragala tiquedu fonddiusUVvientde lalumiereintegree des

(25)

mentdumilieuintergala tiquepeude aleverslerouge.Enplusduplasmaintergala tique ionise, le fond UV lointain pourrait ontenir des signes d'un milieu intergala tique non baryonique (par ex. des neutrinos massifs) en desintegration(Henry, 1999).

1.1.4 Le fond infrarouge et submillimetrique

La fenetre infrarouge, dans ses parties moyenne et lointaine, s'est ouverte gra e a l'avenement des satellites. En eet, la presen e de l'atmosphere terrestre ne permet le passagedesondes eninfrarougepro he etdansledomainesubmillimetriquequedansdes fenetresetroites.

Lepremiersatellited'observationdans l'infrarouge,IRAS('Infrared Astronomi al Sa-tellite'), fut lan e en 1983 gra e a une ollaboration entre ameri ains, britanniques et neerlandais. Muni d'un teles ope de 57 entimetres, il revolutionna en 10 mois d'obser-vations, tous les domaines de l'astronomie. Il realisa en parti ulier une arte omplete du iel dans l'infrarouge, de ouvrit plusieurs ometes, observa des nuages de poussieres interstellaires baptises les irrus infrarouges, dete ta des disques de poussiere autour de plusieursetoileset miteneviden eun nouveau type de galaxies, lesgalaxies infrarouges. En 1995, l'Agen e Spatiale Europeenne (ESA) lan a son premier observatoire infra-rouge, ISO, pour une periode d'observation de deux ans et demi. ISO ('Infrared Spa e Observatory') etait apable de dete ter le rayonnement infrarouge dans des longueurs d'onde omprises entre 2,5 et240 mi rometres,ave une sensibiliteet une resolution an-gulairebien superieuresa elled'IRAS.Surtout,ISOpossedaitdesmatri esdedete teurs quipermettaientdefairedelavraieimagerieetdelaspe tros opie.Parmisesde ouvertes, onpeut iter l'observation de nombreuses regionsde formationstellaire dans des regions pro hes oudans desgalaxies lointaines,ainsi quelade ouverte devapeurd'eau surTitan et plus generalement la dete tion d'eau un peu partout dans l'Univers. ISO aegalement dete te les mole ules d'hydro arbures aromatiques poly y liques (HAP ou PAH en an-glais, pour 'Poly y li Aromati Hydro arbon') depuis le milieu interstellaire dius de notre galaxie jusqu'aux galaxies exterieures.

Ledomainede longueursd'ondeinfrarouge ontient toutel'informationsur laperiode de la formation des galaxies et de l'histoire de la formation d'etoiles. Le fond infrarouge lointain extragala tique a une intensite de 34 nW

m

−2

sr

−1

. Le fond optique extragala -tique ombine au fond en infrarouge pro he fait un peu moins de 60 nW

m

−2

sr

−1

. Les fonds osmologiques infrarouge et optique reunis forment environ6% du fond dius os-mologique.Le niveau de brillan e dete te en infrarouge par COBE puis 2MASS indique un fond deux a trois plus eleve que l'extrapolation des galaxies optiques. Il y a don eu une epoque de formation d'etoiles plus importante que e que l'on onnait de maniere

(26)

1.1.5 Le fond millimetrique

Ledomainede longueursd'ondemillimetriques,quel'onnommeaussimi ro-ondes,est ledomaine d'emission du fond dius osmologique. Il est emis al'epoquede l'histoire de l'Univers lapluslointainequel'on puisseobserverpar lerayonnementele tromagnetique, quand eut lieu le de ouplage de la lumiere ave la matiere, permettant au rayonnement de voyager sur de grandes distan es (pluspetitesquel'univers observable). Lefonddius osmologiqueaun maximum d'emissionvers 1mm, orrespondantal'emissiond'un orp noir a tuellement a une temperature de 2.73 K. Integre sur tout le iel, 'est le signal le plus energetique qui existe : 996 nW

m

2

sr

1

. Apres avoir ete predit theoriquement, il fut de ouvert en 1965 par Arno Penzias et Robert Wilson (Penzias et Wilson, 1965), employes par la ompagnie de tele ommuni ations Bell. Observe ensuite par le satellite COBE

1

etWMAP

2

,ona toutd'abord verie le ara tere Plan kien predit par lemodele deBig-Bang haud puisdete tedes u tuationsdel'ordrede

10

5

Kdanslatemperature du fond. Ces u tuations seraient les tra es des u tuations de densite a l'origine des stru tures qui formeront ensuiteles galaxies ettout notre univers observable.

1.1.6 Le fond radio

Le domaine radio fut le premier domaine de longueurs d'onde non visible a etre ex-ploite. Quelques observations furent a omplies par des pionniers omme Jansky dans les annees 1930, mais e n'est qu'apres la se onde guerre mondiale que la radioastro-nomie se developpa veritablement. Elle a permis de de ouvrir ertains des objets les plus interessants de l'Univers, omme les pulsars, les radiogalaxiesou lesquasars. Elle a egalementouvert lavoieal'etudedesdierentstypesdenuagesd'hydrogeneinterstellaire qui parsement le milieuinterstellairegra e a laraie a 21 m de l'hydrogene neutre.

Le fond radio, dans sa partie extragala tique, est tres ertainement domine par la ontributionintegreedesour essyn hrotron

3

dis retes,prin ipalementdesgalaxiesa tives et des quasars. Cependant, puisque la Voie La tee est elle-meme une puissante sour e de rayonnement syn hrotron, la soustra tion de l'emission d'avant-plan pour reveler le fond extragala tique isotrope est di ile. La omposante extragala tique du fond vaut approximativement:

I

ν

= 6000 (ν/GHz)

−0.8

Jy/sr.

Le total de l'emissiondiuse observee est environ trois fois plus grand. L'exa te propor-tion entre les deux n'est pas fa ile a estimer ar lesemissions syn hrotron gala tique et extragala tique onta peu pres le meme indi e spe tral.

1

COBE='COsmi Ba kgoundExplorer' 2

WMAP='WilkinsonMi ro-waveAnisotropyProbe' 3

(27)

spira-Une autre ontribution aufond radio extragala tique vient du gaz neutre intergala -tique(HI). Celui- iemet la raie hyperne a 21 m ave une emissivitede :

j

tot

=

g

2

g

1

+ g

2

A

21

n

HI

o u

n

HI

est la densite volumique d'atomes d'hydrogene,

ν

la frequen e et

h

la onstante de Plan k. Le taux de transition spontanee est de

A

21

= 2.85 × 10

15

s

1

, et les poids statistiques des niveaux superieur et inferieur sont

g

2

= 3

,

g

1

= 1

. Cette emissivite est tres on entree vers 1420.4 MHz. La puissan e moyenne emise par un seul atome est

P

0

= 10

−38.7

W.

1.1.7 Le fond X

Dans le domaine des rayons X, le premier satellite a faire le releve omplet du iel fut UHURU. Lan e en 1970, elui- ietablit une arte du iel et dete ta de nombreuses sour esbrillantes.Alandesannees 1970,troissatellitesdelaserieHEAO('HighEnergy Astrophysi s Observatory') reprirent e travailplus en profondeur et dete terent pres de 10000sour esde rayons X.L'etudede es dernieres adepuismontrequ'ils'agissait prin- ipalement de ouples d'etoiles ontenant un objet eondre, soumis a des phenomenes tres violents, de residus de supernovae ou bien d'amas de galaxies. Depuis, d'autres sa-tellitesont ontinue e typed'observation,enparti ulier l'europeen EXOSAT('European spa e agen y's X-ray Observatory'), et l'allemand ROSAT ('ROentgen SATellite'), res-pe tivement en 1983 et en 1990, et plus re emment l'ameri ain Chandra et l'europeen XMM-Newton tous deux lan esen 1999.

Lespe tre en X ouvre un domained'energie de1 a1000keV. Lefondtotal peutetre ajuste par une loi de puissan e et une oupure :

νI

ν

= 2.7 × 10

−11



E

3 keV



0.71

exp



kT

E



W m

−2

sr

−1

,

ave kT = 40keV; E est l'energiedu rayonnement,

k

, la onstante de Boltzmann, et T, latemperature.

Les rayons X de faibleenergie(

0.25 keV) proviennent du gaz haud interstellaire(a

10

6

K), haue par les supernovae et les vents stellaires d'etoiles jeunes massives. Au-dela de 1 keV, l'origine du fond dius est extragala tique. Le fond X extragala tique est resolu a environ 80% a 1 keV (1 nm), gra e aux observations profondes de ROSAT (Hasinger et al., 1998), ainsi que dans le domaine des X durs (2 - 10 keV) gra e aux observationsdeChandra(Mushotzkyetal.,2000)etd'XMM.Cefondestdutypiquement aux noyaux a tifs de galaxies (NAG), 'est-a-dire a la matiere tombant dans les trous noirs,au entre des galaxies lointaines.Ladistributiond'energiespe tralede es sour es,

(28)

fautegalement her herune omposanteauthentiquementdiuse, ommedugazuniforme haud, fortement ionise.

De par lapresen ed'un tore de poussiereet de gaz mole ulaire,lesNAG ontribuent a la fois au fond X et au fond infrarouge/submillimetrique. En infrarouge et submil-limetrique,ilsformentmoinsde20%dufondet,inversement,lessour essubmillimetriques ontribuent pour moins de 10% au fond X (voir les dete tions ave SCUBA ('Submilli-meter Common User Bolometer Array') et Chandra, et les inter- orrelations faites par Severgnini etal. (2000),et lesreferen es in luses).

L'expli ation la plus probable pour le fond X est qu'il est genere par une population nombreusede galaxies a tivesde faibleluminosite.

1.1.8 Le fond gamma

L'astronomiegammas'interesseaurayonnementleplusenergetique onnu(voirAttie, 2005).Lerayonnementgammaest lieades pro essusmettant enjeu des transformations nu leairesoudes phenomenes tresenergetiquesliesaux parti ules relativistes.On le ren- ontre dans les pulsars,le entre des galaxies oudans les quasars. Lespremiers satellites dans e domaine furent lan es a la n des annees 1960. Depuis, les prin ipaux satellites furentl'europeenCOS-B

4

,lan een 1975,lefran o-russeGRANATen 1989etl'ameri ain Compton GRO en 1991. La mission la plus importante a l'heure a tuelle est elle du satellite Integral de l'agen e spatiale europeenne lan e en 2002. La omposante isotrope du fond gamma fut de ouverte par le satellite SAS 2

5

, lan e en 1972, et onrmee par EGRET

6

en 1992.

Lefonddiusgammaestdomineparlesnoyauxa tifsdegalaxies(NAG),quiemettent jusqu'aux plus hautes energies. Selon les predi tions, ils seraient responsables de 25% a 100% du fond (Strong et al., 2004). Les autres sour es possibles sont les amas de ga-laxies,lesparti ules energetiques a elerees par lesondes de ho intergala tiques,ou les evenementsde sursaut gamma.Tout lefonddiusgamman'est pas d'origine extragala -tique; unepartievientde l'intera tiondes rayons osmiques ave legaz de notregalaxie; une autre partie vient de la de roissan e radioa tivede l'aluminium(

Al

26

) present dans les novae ou les etoiles massives. Le fond dius gamma peut donner des informations sur laphased'annihilationbaryon-antibaryon,l'evaporationdes trous noirsprimordiaux, l'annihilationde la matierenon-baryonique theorique (les WIMPs

7

). Lesrayons gamma, dans le domained'energie des TeV, permettentegalement d'etablirune limite superieure sur le fond en infrarougemoyen (Renault et al.,2001). L'hypothese est que l'absorption dans le spe tre gamma est due a l'intera tion des photons du fond IR ave les photons gamma,produisant des paires ele tron-positon.

4

COS-B='CelestialObservationSatelliteB' 5

SAS2='SmallAstronomySatellite2' 6

EGRET='Energeti GammaRayExperimentTeles ope' 7

(29)

1.2 Le fond dius infrarouge extragala tique

1.2.1 Historique de sa de ouverte

L'importan ede la brillan edu ielnoir remonteau moins a Olbers (1826, voir Har-rison, 1990, pour une revue historique). Les premiers al uls du rayonnement de fond optique du aux galaxies dans le ontexte de la relativite generale furent ee tues par Shakeshaft (1954);M VittieetWyatt (1959);Sandage et Tammann(1964);Whitrowet Yallop(1964);WhitrowetYallop(1965).HauseretDwek(2001)nousapprennentque es auteurs se sont preo upes de la lumiere integree des etoiles. Whitrow et Yallop (1965), ont egalement pris en ompte l'absorption de la lumiere des etoiles par des galaxies in-termediaires et de la poussiere intergala tique. La reemission de l'energie aux longueurs d'ondeinfrarouge n'etait pas en ore onsideree.

La de ouverte du fond dius osmologique dans les longueurs d'onde millimetriques par Penzias et Wilson (1965),a onrme le modele d'un Univers primordial haud et en evolution. On pouvaits'attendre a l'existen e d'un fonden infrarouge,qui seraitdistin t du fond osmologique;il orrespondraita laformation destru tures etala ondensation d'objets lumineux a partir de la matiere primordiale neutre suivant le de ouplage de la matiereetdurayonnementaun redshiftde z=1100.En1965,Peebles onsiderait e fond diusinfrarougeextragala tique(FDIE),etremarquaitlemanquede onnaissan edire te sur la brillan e du iel dans les trois de ades de longueurs d'onde, de 1 a 1000

µm

. La seule limiteobservationnellesur leFDIE pouvant suggerer qu'iln'etait pas susamment grand pour fermer l'Univers

8

, etait la presen e de rayonnement osmique de protons de

10

19

eV,qui auraienteteattenuespar laprodu tiondephoto-pionpar un fondinfrarouge (IR)intense (Peebles, 1969).

PartridgeetPeebles(1967a);PartridgeetPeebles(1967b),re onnurentquepour pro-duire les abondan es des metaux a tuels, les premieres galaxies devaient avoir ete plus lumineusesquelessystemes plusevolues, etilsetudierentlapossibilitede lesdete ter in-dividuellementadierentesepoquesdeformation.Ilsont al ulelefondinfrarougeintegre quiaeteproduitparlespremieresgalaxiesdeleurmodeledansdierentss enarios osmo-logiques.L'eetdelapoussiereetaitignore,et, par onsequent,lefondetaitgeneralement plusbrillantdans ledomainede1 a10

µm

.Ils ont ompare es predi tions ades estima-tions du rayonnement d'avant-plan du systeme solaire et des sour es gala tiques et ont on luave justessequeleFDIEestbeau oup plusfaibleque esavant-plans.Leurtravail fut important pour la stimulationdes programmes d'observation et de mesure du FDIE (voir aussi Setti etWoltjer(1971)).

8

L'Universestditfermesisadensitedepasselavaleur ritiquede

ρ

c

= 2 × 10

−29

g cm

−3

(soitenviron 3atomesd'hydrog enepar

m

3

;l'atmosph ereterresteen ontient

10

25

par

m

3

(30)

Harwit (1970), a revu les premieres tentatives de mesure de la brillan edu iel infra-rouge. Il a note l'importan e des mesures de fond pour omprendre les lasses d'objets dis rets omme les quasars, qui s'etaient reveles tres lumineux dans l'infrarouge (Klein-mann et Low, 1970; Low, 1970). Des mesures du fond en infrarouge lointain auraient permis de mettre des limites sur le nombre etla duree de telles periodes lumineuses. La forte luminosite en IR lointain des galaxies de l'Univers lo al a amene Low et Tu ker (1968), apredire un fondinfrarouge qui piqueraita une longueur d'onde pluselevee que 50

µm

,ave uneenergietotale representant 1a 10% de elle du CMB.

Les premieres estimations theoriques du fond infrarouge ignoraient l'eet de la ther-malisationpartiellede lalumieredesetoilespar la poussiere. Depuis lemilieudes annees 1970, plusieurs re her hes ont pris et eet en ompte, dans des modeles a divers degres de sophisti ationet de omplexite(e.g. Kaufman,1976;Ste keretal., 1977,Negroponte, 1986; Bond et al., 1986; Bond et al., 1991; Ha king et Soifer, 1991; Bei hman et Helou, 1991;Fran es hinietal.,1991,Fran es hinietal.,1994).Leseorts demodelisationlistes i i furent tous misen oeuvre avant que le FDIE ne fut dete te. La onnaissan e a tuelle du FDIEdonne de nouvelles ontraintes importantes sur lesmodelesquant ason origine.

Nous allons maintenant nous interroger sur les sour es qui forment les fonds optique et infrarouge de l'Univers. Les spe tres des galaxies pro hes et standard (Fig. 1.4, en pointilles et en tirets) indiquent une plus forte emission en optique qu'en infrarouge; l'emissionIR representeen moyenne un tiersde l'emissionoptique (SoiferetNeugebauer, 1991), dans l'univers lo al. Pourtant, en regardant le ontenu global de l'Univers, on re-marque que la partie infrarouge est plus importanteque l'optique (voirla gure 1.3); le rapportd'emissionIR/optiquevaut alors1-2.6(Gispert etal.,2000).Il existe don ,ades distan es plus lointaines,une populationdierenteetplus lumineuse en IR, que elle des galaxies dites lo ales. On parle souvent en terme de 'redshift' pour indiquerles distan es osmologiques; le'redshift' oude alagevers lerouge est un de alage des frequen es de la lumiere ave l'expansion de l'Univers. De maniere equivalente, on peut exprimer e 'redshift' en un intervallede temps etdon en fon tionde l'age de l'Univers.

Les poussieres reemettent en infrarouge la lumiere optique et UV qu'elles re oivent des etoiles. Ainsi, les sour es qui vont pouvoir onstituer le fond de rayonnement infra-rougesont desgalaxies dontle ontenuen poussieres est plus on entre.De sortequ'elles forment quantites d'etoiles (par on entration de la poussiere et du gaz); elles sont ap-pelees 'starburst galaxies' en anglais ou galaxies a ambee de formation d'etoiles en fran ais (voir la gure 1.4, en trait plein). Ces galaxies peuvent etre en intera tion gra-vitationnelle. L'un des grands axes de re her he a tuels est de omprendre l'epoque de

(31)

Fig.1.4:Distributionsd'energiespe tralededierentstypesdegalaxies.Les roixrepresentent lespointsdedonneesetles ourbessontdesmodelisationsrealiseesparChanial,2003.Lesobjets sont : la galaxie elliptique NGC 5018, le disque de la spirale M 101, la galaxie a ambee de formationd'etoiles M82, et lagalaxie infrarougeultralumineuse (ULIRG) CFRS 14.1139,dont leuxaetemultipliepar 10

6

pouretre ompare auxautreset dontlede alagespe tral(z=0.66) a ete orrige an de ne omparer que des spe tres intrinseques. Cette gure est extraite de Galliano,2004.

(32)

1.2.2 Les instruments d'observation du fond IR

Je presente dans ette partie les dierents instrumentsqui ont permis d'apporter des ontraintes signi ativessur lamesure du fond dius.

1.2.2.1 COBE, 'Cosmi ba kground explorer'

COBE, 'COsmi Ba kground Explorer', fut lan e le 18novembre 1989 de la base de Vandenberg (Etats-Unis). Il fut missur une orbite ir ulairea 900 km d'altitude.

COBE / FIRAS :

FIRAS, 'FarInfraRed Absolute Spe trometer', est un interferometre de Mi helson pola-risant(Mather etal., 1990; Fixsen et al.,1994). Il est refroidi a la temperaturede 1.5 K par un liquide ryogenique, l'helium liquide. Il opere sur un domainede frequen e allant de 1 a 100 m

−1

. Saresolutionspatiale est de 7

.

COBE / DIRBE :

Lapremiere missionde DIRBE, 'DiuseInfraRed Ba kgroundExperiment',etait de me-surer ou de mettre de fortes limites sur le FDIE, de l'IR pro he a l'IR lointain. DIRBE (Boggess et al., 1992) est un photometre a dix bandes, ouvrant leslongueurs d'onde de 1.25a240

µm

.LeFDIEfutdete tedansleslongueursd'ondelesplusgrandesdeDIRBE, 100, 140 et 240

µm

.

1.2.2.2 ISO, 'Infrared spa e observatory'

Le satellite ISO, 'Infrared Spa e Observatory', a vu le jour gra e a l'agen e spatiale europeenne (ESA) et a fon tionne entre novembre 1995 et avril 1998. A son bord se trouvaient des spe trometres pour ourtes etgrandes longueurs d'onde (SWS, 'short wa-velengthsspe trometer',etLWS,'longwavelengthsspe trometer',DeGraauwetal.,1996; Cleggetal.,1996),une amera,ISOCAM,etunphotometre,ISOPHOT.Lespe trometre pour ourtes longueurs d'onde observe entre 2.4 et 45

µm

ave une resolution spe trale de 2000 a 20000. Le spe trometre pour grandes longueurs d'onde observe de 43 a 197

µm

ave une resolutionspe trale de 200 a 15000.

ISOCAM :

La amera infrarouge, ISOCAM, possede un dete teur en Si :Gade 32 x 32 pixels, ave deux anaux, l'un pour les petites longueurs d'onde entre 2.5 et 5.2

µm

, et l'autre aux grandeslongueursd'ondeentre5et17

µm

.CAMdonnelapossibilitedefairedel'imagerie etde laspe tro-imagerie,ave uneresolutionspe tralede40. Cessondages osmologiques profondsa15

µm

jusqu'a100

µ

Jypermettentde al ulerunelimiteinferieureauFDIEqui n'estqu'und'unfa teur2inferieurealalimitesuperieuredonneeparl'etudedel'emission TeV des sour es gamma(Renaultet al.,2001).

(33)

ISOPHOT :

PHOT est le photometre d'ISO (Lemke et al., 1996). Il est ompose de quatre sous-ensembles :deux ameras,un polarimetreetunspe trometre. Ilpeut ainsiee tuer dela spe trometriebasse resolutionentre 2.5 et12

µm

,de lapolarimetriemulti-bandeentre 3 et120

µm

etde l'imagerieentre 50 et240

µm

. La lumiereparasitemesuree pendant une e lipse solaire par la Terre s'est revelee etre dans le bruit. Le fond absolu mesure a 170

µm

est le memequ'ave COBE.

1.2.2.3 IRTS, 'Infrared teles ope in spa e'

La mission japonaise IRTS (pour 'InfraRed Teles ope in Spa e'), fut lan ee en mars 1995. Elle omporte un teles ope de 15 m de diametre. Le spe trometre infrarouge a son bord (NIRS, 'Near InfraRed Spe trometer') fut on u pour obtenir un spe tre des emissions de fond dius. Il explore les longueurs d'onde de 1.4 a 4

µm

dans 24 bandes independantes ave une resolution spe trale de 0.12

µm

(Noda et al., 1994; Murakami etal.,1996).Lesobservationsde esatelliteont ouvert 7%du ielen 30jours. Le hamp devuefait8'de ote, equiestmieuxqueCOBEetpermetdemieuxsoustrairelesetoiles faibles.

Les resultats d'observation du FDIE par IRTS sont presentes par Matsumoto (2000); Matsumoto et al.(2003).Matsumoto retrouve lesmeme resultatsque COBE.

1.2.2.4 Le sondage '2MASS'

Lesondage 2MASS ('2-Mi ronAllSky Survey')est realiseave deux teles opesausol de type assegrain. L'un, de 1.3 m de diametre, se trouve au Mont Hopkins en Arizona, dansl'hemisphereNord;l'autreestauCTIO('CerroTololoInter-ameri anObservatory'), au Chili dans l'hemisphere Sud. Cha un des teles opes est equipe d'une amera et peut observer dans les bandes J (1.25

µm

), H (1.65

µm

) et K

s

(2.17

µm

). Les pixelsfont 2 de ote. Le sondage 2MASS a surtout ameliore la mesure des etoiles (Cambresy et al., 2001). La mesure du fond deduite (somme des etoiles) est oherente ave la mesure de COBE/DIRBE.

1.2.2.5 'Spitzer'

Spitzer('SpitzerSpa eTeles ope') estlenomdonnealamissiona tuelledelaNASA. Ce satellitefutlan ele25aout2003de Cap Canaveral, en Floride.Leteles ope fait0.85 mde diametre etest a o mpagnede trois instruments, refroidisde maniere ryogenique. Pour les releves osmologiques lesdeux instruments IRAC('Infrared Array Camera', 3.6 -8

µm

)et MIPS('Multiband ImagingPhotometerfor Spitzer',24, 70, 160

µm

)donnent des resultats remarquables. Les premiers resultats sont detaillesdans un numero spe ial

(34)

1.2.3 Le FDIE et ses avant-plans

Il existe diverses sour es de rayonnement en infrarouge : ertaines sont gala tiques, d'autres extragala tiques, ertaines sontpon tuelles,d'autres diuses. On peut re enser: les nuages de gaz et de poussiere qui se trouvent dans notre propre galaxie, la Voie La tee;les rayonnements syn hrotron etfree-free quiproviennent des ele trons libres du gazgala tiqueetdesamasdegalaxies,lesgalaxiesresoluesetlefonddiusextragala tique ompose de sour es que la resolution des instruments a tuels ne permet pas de separer (on ditque les sour essont noyees dans lebruit de onfusion).

1.2.3.1 La separation des omposantes

Pour extraire le fond dius extragala tique et ses u tuations, il faut onnatre les omposantesd'avant-planetpouvoirlessoustraire.Unemethode tresemployee onsistea etablirun'Template', 'est-a-direune artedeladistributionspatialede ette omposante. Cette arte est etablie a une longueur d'onde o u l'emission etudiee domine le iel. Il est possibleensuited'extrapoler ette artealalongueurd'ondealaquelleonveut soustraire la omposante, en modelisantauprealableson spe tre d'emission. Lerapport d'emission entre deux longueurs d'ondeest appele ' ouleur'.

Une autremethode de separation de omposantes onsiste aformer des ombinaisons lineaires des observations a plusieurs frequen es de maniere a eliminer une omposante de spe tre donne.Cettemethode ne essiteune bonne onnaissan eaprioridu spe tre de la omposante d'avant-plan, mais elle ne fait au une hypothese sur l'intensite du signal et sa distribution spatiale. Cette methode de ombinaison multi-frequen es peut aussi etre asso iee aux spe tres de puissan e angulaire etainsi etre generalisee a un espa e de frequen es adeux dimensions, spatialeset temporelles.

Ces deux typesde te hniques onteteappliqueesave su essur lesdonnees de COBE (Kogut etal., 1996).Nous utiliserons dans ette these lapremiere methode.

1.2.3.2 Le de des mesures du FDIE

LeFDIE possedequelques ara teristiquesobservablessur lesquellespeutreposer une dete tion. Le rayonnement est d'origine extragala tique et on s'attend don a e qu'il soit isotrope a grande e helle. Il n'a pas de signature spe trale parti uliere. Le spe tre dependra d'une maniere omplexe des ara teristiques des galaxies, de leur histoire os-mique,de l'histoirede laformationde lapoussiere etdesadistribution danslesgalaxies. Par e que des sour es dis retes ontribuent - au moins en partie - aufond IR extragala-tique,lefond,s'iln'estpas ompletementresoluensour esdis retes,aurades u tuations superposees ausignal isotrope.

(35)

veau de zero bien deni. L'emissiondu teles ope, des omposantes instrumentales, ainsi que de l'atmosphere de la Terre doivent etre eliminees. La lumiere diusee et dira tee des sour es tres brillantes lo ales (Soleil, Terre et Lune) doit egalement etre rejetee. En pratique, ela requiert la onduite des observations ave des instruments refroidis pla es au-dessus de l'atmosphereterrestre, etun tempsd'observation susant pour identieret eliminerlessour es potentielles d'erreurs systematiques.

Le de astrophysique pour une mesure dire te du FDIE est essentiellement de pou-voir dis riminer entre le FDIE et les innombrables fortes ontributions a la brillan e du iel. Celain lut lessour es dis retes,telles que lesetoiles etlesautressour es ompa tes de la galaxie, ainsi que les sour es diuses, telles que la lumiere diusee etemise par la poussiere interplanetaire et elle emise et diusee par la poussiere interstellaire. A des longueurs d'onde plus grandes que 400

µm

, le fond dius osmologique (FDC) devient omparableauFDIE etdoitetresepare de lui.Meme auxhauteslatitudesgala tiqueset e liptiques, la plus grande ontribution a la brillan e du iel entre 1.25 et 140

µm

vient de lapoussiereinterplanetaire (voir lagure 1.5). La lumiere des etoiles est signi ative entre 1.25 et3.5

µm

, etlapoussiereinterstellaireemetfortement ades longueursd'onde plus grandes que 60

µm

. Il y a deux fenetres spe trales plus favorables pour trouver un fond extragala tique faible : (1) le pro he infrarouge, autour de 3.5

µm

, qui est le mini-mum entre leslumieresdiusee etemise par lapoussiereinterplanetaire,et (2) lafenetre submillimetrique entre

100

µm

(le pi de l'emission de la poussiere interstellaire) et le FDC.

Apres avoiridentife et soustraitles dierentes omposantes d'avant-plan, le andidat potentielpour une dete tion du FDIEdevra presenter un signal residuelpositif,en ex es susant par rapport aux in ertitudes aleatoires et systematiques asso iees aux mesures et a la separation des avant-plans. Ce signal residuel doit etre isotrope et ne doit pas pouvoir etre asso ie a une quel onque ontribution quasi isotrope du systeme solaire ou de lagalaxie.Lestrois imperatifspour unedete tion du FDIEsontdon :un signal posi-tifsigni atif,isotropeetd'origineextragala tiqueplausibleauvu des autres ontraintes (par ex. lapropagation des rayons gamma de hauteenergie).

1.2.3.3 Les omposantes d'avant-plan

Quelques details sur les emissions d'avant-plan sont donnes par Giard et Laga he (2003).Lapartieauxhautesfrequen esduspe tre,

ν > 90

GHz,estdomineeparl'emission thermiquedes grainsde poussieresquiontdes temperaturesentre 10et100 K.Lesbasses frequen es sont dominees par le rayonnement thermique du gaz haud ionise (rayonne-ment defreinage)etlerayonnementsyn hrotrondesele tronsenergetiques piegees parle

(36)

que lesdeux autresemissions diminuent.

Le rayonnement de freinage (ou Bremsstrahlung ou free-free) :

C'est l'une des prin ipales emissions thermiques du plasma astrophysique. Il resulte des intera tions oulombiennesentre lesele trons libres et les ions. Sa distribution d'energie s'etenddemaniere ontinuedupro heinfrarougeaudomaineradioduspe treele tromagnetique. Une artographie de l'emission free-free peut etre obtenue a partir des sondages du iel de laraie d'emission de l'hydrogene, H

α

.Ellemontre des points brillants on entresdans le plan gala tique, orrespondant au gaz dense ionise autour des etoiles nouvellement formees (regions HII), et une emission diuse des surfa es ionisees des nuages neutres remplissantune grande partie de la Voie La tee.

L'emission syn hrotron :

Les etoiles tres massives (> 8 masses solaires) meurent dans des explosions de super-novae qui sont apables d'a elerer des ele trons et des ions a des vitesses relativistes. Ceux- i sontpris aupiege dans le hamp magnetique gala tique.L'emissionsyn hrotron est dominee par l'emission des ele trons tournant en spirale autour des lignes de hamp magnetique gala tique. L'emission syn hrotron vient egalement des ele trons osmiques repandus atravers lagalaxie. L'a elerationde es rayons osmiques prendsurtoutpla e dans les restes de supernovae de type Ib et II, bien que d'autres evenements violents puissent jouerun role.

L'emission zodia ale :

L'emissionzodia aleprovientde la lumieredu soleilreemisepar un nombre inimaginable depoussieresmi ros opiques.LeurdensitemoyenneauvoisinagedelaTerreestd'environ 10parti ules par km

3

etla massetotale de poussierea l'interieurde l'orbite terrestre est omprise entre 10

19

et 10

20

g. Ces poussieres sont onstituees prin ipalement de sili ate et de matiere organique. Elles sont les debris de ometes et d'asterodes. Ces grains de poussiere sont a une temperatured'equilibreinferieure a300 K etleur emission en infra-rouge pique autour de 25

µm

.

La poussiere interstellaire :

Les rayonnements syn hrotron et free-free sont tres faibles dans le domaine IR par rap-port a l'emission thermique des poussieres, tant dans notre galaxie que dans les galaxies aambee de formationd'etoiles.Sur lagure1.5,onteterepresentees, en bleu,l'emission zodia ale,en noirl'emissiondes irrus pour une densite de olonnede 10

20

atomes d'hy-drogene par

cm

2

et en rouge l'estimation du spe tre du fond dius infrarouge. Le fond zodia al sera, par la suite, soigneusement soustrait en IR lointain. Clairement, le signal d'avant-plan quidomine en infrarougereste elui de lapoussieredans notre galaxie. Une partie de mon travailde these s'est don on entree sur une meilleure omprehension de

(37)

et en parti ulier son omportement aux dierentes longueurs d'onde en fon tion de sa brillan e. Je me suis interessee plus parti ulierement a ette omposante interstellaire provenant des milieuxlesplus dius, onnussous lenom de irrus (nuages interstellaires dius appeles ainsi par analogie ave les nuages observes dans la haute atmosphere ter-restre),une emissionde ouverte par lesatellite IRAS en 1984.

Fig.1.5:Spe tresd'emissiondelalumierezodia ale( ourbebleue),des irrus,pourunedensite de olonne de 10

20

cm

−2

( ourbe noire)et du fonddius infrarouge ( ourbe rouge).

1.2.4 L'importan e de l'etude du FDIE

L'etudedufondnousinformesurlaquantited'energiequiaeterayonneesurtoute l'hi-toirede l'Univers. L'etudede l'intensiteetdes u tuationsdufonddonnedes ontraintes sur la fon tion de luminosite, le nombre de sour es, les proprietes de orrelation des sour es. Ainsi, leniveau inattendu du FDIE aimmediatementrevele qu'une grande par-tiede laformationd'etoilesetaitobservabledansledomaineIRetprobablementinvisible dansledomaineoptique.Re emment,de nombreux relevesa15, 24, 170, 850et1200

µ

m

(38)

ontplus oumoins resolu leFDIen sour esdis retes : 80%a 15

µ

m,70%a 24

µ

m,

<

10% a 170

µ

m, 30% a 850

µ

m et 10% a 1.2 mm. Les 2 grands resultats de es releves sont (1) l'energie emise en IR provient de la formation d'etoiles (ave des taux de formation d'etoiles environ 100 fois superieurs a la voie la tee) et (2) les omptages en nombre montrent une tres forte evolution. Cette evolution est probablement liee a l'histoire de fusion/intera tiondesgalaxies;lapopulationde galaxiesIR responsableen grandepartie du FDIE montre en eet des stru tures omplexes et des parti ularites morphologiques, signes d'intera tions passees oupresentes (voir par exemple Flores et al.1999, Cohen et al.2000, Patris etal. 2003,Conseli e, Chapman and Windhorst2003).

Pour des longueurs d'onde

λ >

10

µm

, lefonddius IR extragala tiqueest formepar l'emission integree des galaxies. A plus ourte longueur d'onde, il existe aussi d'autres omposantes pouvantformer unfonddiusIRisotrope.Lespopulationsd'etoilesde type III ouune formation d'etoiles dans les galaxies primitivesresulterait en un fondisotrope apeu pres uniformeen infrarougepro he. L'emissionphotospherique de esetoilesserait de alee vers le rouge dans l'infrarouge. L'abondan e a tuelle des elements lourds limite la quantite de formation d'etoiles tot, telle que la population d'etoiles de type III qui ne ontribue que tres peu au ontenu en masse de l'univers; ependant, la quantite de formation d'etoiles requise pour expliquer le fondextragala tique en IR pro he n'est pas en ontradi tion ave les ontraintes de metalli ite(Cambresy etal., 2001).

A tuellement, la taille des teles opes ryogeniques est limitee : 60 m pour ISO et IRAS, 85 m pour Spitzer, e qui donne une resolution d'environ une minute d'ar a 180

µm

.Lesrelevesprofonds osmologiquessontdon limiteesparla onfusiondessour es. Hers hel dispose d'un teles ope de 3.5 mde diametre. L'instrument PACS resoudra une grandefra tionduFDIE,maisl'instrumentSPIRE(250,350,550

µm

)seratresfortement limite par la onfusion. Il faudra attendre la n de la onstru tion de l'interferometre ALMApourresoudreunefra tionsigni ativedufonddansledomainesub-millimetrique.

(39)

1.3 Le fond dius osmologique

La osmologie est un domaine en plein developpement, tant sur les plans theorique qu'observationneldepuisune vingtained'annees. Pourlesmesures du fond osmologique, il y a notamment le satellite Plan k qui sera lan e vers 2007, suivant de nombreuses autres experien es (MAXIMA, BOOMERANG, WMAP, ARCHEOPS). Le fond dius osmologique(FDC) est, etsera par lasuite en oreplus, un outil de travailde base en osmologie :ses u tuations de temperaturesont la tra e des premiersinstantsde l'Uni-vers, maisellessontaussilestemoinsdes`ren ontres devoyage de esphotons primaires, avantqu'ilsnenousparviennent.Ceseets se ondairessont,dupointde vuedel'etudede l'Universprimordial,unepollution.Par ontre, dupointdevuede leuretudepropreetde ellesde leurs sour esd'emission(amasde galaxies,regionsionisees de l'univers),ilssont polluespar lesu tuationsprimairesdu rayonnement.Danslesdeux as, ilest ne essaire de les onnatre etde pouvoirles dete ter an de separerles deux types d'informations.

Undesprin ipauxeetsse ondairesmisen jeuest l'eetSunyaev-Zel'dovi h(SZ), eetde ladiusion Comptoninverse des photons primairessur legaz haud etionisedes amas de galaxies. Cet eet possede deux omposantes : l'une, dite thermique, a une si-gnature spe trale spe ique, dierente du spe tre d'un e art de temperature du fond, qui permet de la separer des autres omposantes; l'autre omposante, dite inetique, a une signaturespe traleidentiquea elle des u tuationsprimairesetreste non separable spe tralement des anisotropies primaires du FDC. Elle peut l'etre en s'appuyant sur les dieren es de proprietesspatiales.Monobje tif sera alorsde trouverune methode qui ne sebase pas sur le spe tre, pour tenter de separer es deux omposantes.

1.3.1 De sa de ouverte...

Dans le adre des modeles de bigbang, le s enario standard pour de rire la forma-tion etl'evolutiondes stru tures osmiques observees (galaxies,amas de galaxies, ...) est fonde sur deux hypotheses fondamentales : (1) la presen e de perturbations de densite primordiales a toutes lese helles qui representent des `graines de stru tures, et (2) leur evolution etampli ation sous l'eet de lagravite.

Le fond dius osmologique (FDC) est une emission isotrope a 2.73 K qu'a predite Alpher et al. (1948) puis Gamowet qui aete de ouverte en 1965 par Penzias et Wilson (Penzias et Wilson, 1965). Arno Penzias et Robert Wilson, ingenieurs de la ompagnie de telephone ameri aineBell,etudientave soin tous lesbruits parasitesde leur antenne. Dans le meme temps que la parution de leur arti le A measurement of ex ess antena temperature at 4080 M /s, l'equipe de Bob Di ke etJim Peebles, non loin a Prin eton, publieunarti lesur lefonda3K,intituleCosmi bla kbody radiation.Ce rayonnement estattendu danslesmodelesde Big-Bangd'unUnivers haud,domineinitialementparle

(40)

Le FDC represente une photographie de la distribution des photons au moment o u l'Univers est devenu transparentgra e asonrefroidissement,entranantlare ombinaison etlaneutralisationdelamatiereionisee,al'epoquedez=1100.L'hypotheselaplussimple deu tuationsadiabatiquesdansl'univers primordialsetraduitparlagenerationde u -tuationsde temperature, dites primaires, proportionnelles aux u tuations de densite de matiere. De plus, les mouvements de la matiere baryonique induisent par eet Comp-ton d'autres anisotropies du FDC. Le FDC est un outil observationnel tres important pour la osmologie ar la mesure de ses u tuations de temperature est theoriquement une maniere dire te d'observer les u tuations de densite qui ont donne naissan e aux stru tures osmiques que sont les galaxies. Ces u tuations sont aussi appelees les u -tuationsintrinseques. Ellesrepresententlesperturbationsdansladistributionde l'energie etproviennent de u tuationsquantiques de l'energiedu vide.Dansle adredes modeles d'ination leur distribution suit une loi gaussienne. Mais les u tuations intrinseques peuventaussietreduesalapresen ede defautstopologiques( ordes osmiques,textures, ...). Dans e as, leur distributionest non gaussienne.

Apres la re ombinaison,lesphotons du FDC sedepla ent dans l'Univers globalement neutre. Cependant,lorsqu'ilstraversentdes regionsioniseeset haudestellesquelesamas de galaxies ou des stru tures en formation, ils interagissent ave la matiere. Ces inter-a tions produisent des u tuations de temperature, dites se ondaires, qui viennent se superposer aux u tuations primaires et qui de e fait ompliquent l'interpretation des observations du fond osmologique. Parmi les sour esde u tuationsse ondaires, laplus importante est elle qu'on appellel'eet Sunyaev-Zel'dovi h.

1.3.2 ...a ses avant-plans...

Dans le domaine millimetrique, les u tuations de temperature sont dites primaires ou se ondaires, selon qu'elles sont generees avant ouapres lare ombinaisonqui a donne lieu au de ouplage entre matiere et rayonnement (Aghanim, 1997). En avant-plan des u tuations intrinseques, on observe don plusieurs eets de rits i-apres:

1.3.2.1 anisotropies primaires Les u tuations intrinseques :

Ce sont les premieres u tuations generees, a l'origine des futures stru tures (galaxies, amas,...). Dans le adre des modeles inationnaires,lesu tuations, nees de u tuations quantiquesdel'energieduvide,sontadiabatiqueset haqueu tuationdetemperatureest enphaseave uneu tuationdedensite(

δT /T =

1

3

δρ/ρ

).Leurstatistiqueestgaussienne. Les u tuations intrinseques peuvent egalementetre de type iso ourbure, generees par des defauts topologiques, de statistique non gaussienne. Dans e as, les u tuations

(41)

onstante.

L'eet Sa hs-Wolfe :

La matiere et le rayonnement, avant le de ouplage, sont etroitement lies et forment, au niveau des surdensites, des puits de potentiel

δφ

. Lorsque la lumiere devient libre de se propager, apres le de ouplage, elle doit s'e happer du puits gravitationnel et pour ela perdre de l'energie. Des u tuations de temperature sont produites

δT /T ≃ δφ/c

2

(pour unUniversa ourburenulle).Cesu tuationsdominentauxgrandese helles(

δT /T ∝ L

2

, o u

L

est l'e helle de lau tuation).

L'eet Doppler :

Les puits de potentiel rees par les surdensites de matiere mettent la matiere en mouve-ment et reent des u tuations de temperature d'amplitude proportionnelle a la vitesse du mouvement par intera tion Compton.Ces u tuations sontde signes opposes et s'an-nulent au premier ordre; mais pour des perturbations de taille superieure a l'epaisseur de la surfa e de derniere diusion, lesphotons quivoient ledeuxieme bord du puits sont deja de ouples de la matiere, et seul subsiste l'eet Doppler induit par le premier bord du puits (Pebbles, 1993; La hieze-Rey etGunzig, 1995).

1.3.2.2 anisotropies se ondaires

Cesanisotropiespeuventetrede naturegravitationnelle(e.g.Rees-S iama)ouresulter des onsequen es de la reionisation. La reionisation a eu lieu entre la re ombinaison (z=1100) et les quasars lointains (z=5) dont l'observation revele un univers ionise. Le test de Gunn-Peterson (Gunn et Peterson, 1965) met en eet en eviden e une absen e d'absorptionLymann-alpha et don d'hydrogene neutre sur es quasars.

L'eet Rees-S iama :

Ceteetestdualavariationtemporelledupotentielgravitationnelduauxsurdensiteslors del'evolutionde essurdensitespourformer lesstru tures,pendantletempsdetraversee desphotons,notammentpendantlaphased'evolutionnon-lineaire(ReesetS iama,1968). Cet eetgeneredes u tuationsde temperaturede l'ordre de

δT /T ≃ 10

−7

. L'eet Rees-S iamaapporteune ontributionmaximalepourdese hellesentre 10et40minutesd'ar .

L'eet Sa hs-Wolfe integre :

Il s'agit de l'eet Sa hs-Wolfe integre sur la ligne de visee. Il prend ainsi en ompte les variationstemporellesdu potentiel,notammentpendantsaphased'evolutionlineaire(Hu etSugiyama, 1995a; Huet Sugiyama, 1995b).

(42)

nel)ause ondordreinduisentdesu tuationsde temperaturede l'ordrede

δT /T ≃ 10

6

a l'e helle du degre (Sanzet al.,1996).

L'eet de lentille gravitationnelle :

L'eet de lentille gravitationnelle o asionne une variation de la traje toire du photon dansla dire tiontransverse alalignede visee. L'imagede lasurfa e de dernierediusion est ainsi distordue. Cet eet redistribue la puissan e entre les dierentes e helles angu-laires.L'eetestimportantauxpetitese helleso uilpeutea erdesu tuations.Quandla lentilleestendepla ementelleinduitaussiuneetpropredeu tuationsdetemperature.

L'eet Vishnia :

Lesu tuations de densiteet lavitesse ne sont pas independantes sur une ligne de visee. Ainsi, elles produisent une perturbation du se ond ordre en

v(δρ/ρ)

, qu'on appelle eet Vishnia (Vishnia , 1987). Cet eet s'etend sur des e helles de quelques se ondes a la minute d'ar , al'epoqueo ula reionisation est totale.

L'eet Sunyaev-Zel'dovi h :

Ceteet, quiest leplus important,est detailledans lase tion5.Ilresultede laren ontre des photons primaires du FDC ave les ele trons libres des gaz des amas de galaxies, sur lesquels ils diusent. Siles amas de galaxies sont en mouvement, un eet doppler se rajoute.

L'eet de la reionisation inhomogene :

Une autre sour e d'anisotropies se ondaires importante est la reionisation inhomogene. Aghanimetal.(1996)ontdeveloppeunmodeledanslequellareionisationdel'Universest due a laphotoionisationpar un seul type de sour e de rayonnement, lesquasars az<10. Lapresen ede essour esionisantes,dansunmilieuinitialementneutre,generedesbulles de gaz ionises dont les ara teristiques (taille, epaisseur optique) sont tres omparables a elle du gaz intra-amas des amas de galaxies. Cette reionisation inhomogenese traduit par une augmentation de la puissan e qui varie en fon tion de l'e helle onsideree. Elle est de quelques pour mille pour le multipole l=200, d'environ 9% pour l=500 et atteint plus de 50% pour l=2000.

Les eets des mole ules primordiales :

Les mole ules primordiales (HeH, HD, LiH ...) peuvent ae ter le fond dius osmolo-gique par leur presen e sous formede nuages mole ulaires. Desanisotropies al'e helle de quelques se ondes a la minute d'ar sont generees par ladiusion Thomson des photons du FDC sur les nuages en mouvement.Ces eets sont reliesa l'abondan e des mole ules primordiales,en parti ulier du LiH.Les in ertitudessur les abondan es etlessensibilites des experien es d'observationdu fond amenent Maolietal.(1994)a penserque es eets

Figure

Fig. 1.2: Rayonnement du fond dius extragalatique ; ourbe ompil ee a partir de plusieurs
Fig. 1.3: Zoom sur les parties infrarouge et optique du spetre du fond dius extragalatique.
Fig. 1.5: Spetres d' emission de la lumiere zodiaale (ourbe bleue), des irrus, pour une densit e
Fig. 2.1: Corr elation entr e l' emission a 240 µm (DIRBE) de la poussiere et le gaz atomique, HI.
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