• Aucun résultat trouvé

3.2 Mise en  eviden e des u tuations

3.2.2 S eparation de omposantes via la ouleur

3.2.2.4 Les ouleurs d'un lament

Le lament du sud du hamp FN1, lairement visible sur les artes de la gure 3.1, et egalement indique sur la gure 3.3, a et e observe a 21 m par le GBT ( f. se tion 3.2.1.3).Pour le omparer a l'emissioninfrarouge,les artes ISO etIRAS sont degradees ala resolutionGBT (9'). Lessour es n'ont pas et eenlevees etlesdonnees HI a37' n'ont pas etesoustraites (puisque e seraitredondant ave leretrait des donnees GBT).

Les emissivites al ulees sur la partie de re ouvrement entre les artes GBT et les artes IR sont egales, pour une densite de olonne de N(HI)=10

20cm−2

, a 0.32, 0.85 et 0.80 a 60, 100 et 170

µm

respe tivement. Nous ne voyons pas de variation signi ative si nous sele tionnons seulement la partie la plus brillante du lament. Nous observons que es emissivites sont dierentes de elles de Boulanger (2000). Le spe tre d'emission de Boulanger est al ule sur de vastes regions, en utilisant les donnees de DIRBE et represente une valeur moyenne du spe tre des irrus. Cela n'ex lue pas des variations lo ales de l'emissivitedes irrus (voir aussi Miville-Des henes etal., 2005).

Nousretironsensuiteles artesHI,rameneesauxlongueursd'ondedel'infrarouge loin-tain gra e aux emissivites. On obtient ainsi des artes residuelles en infrarouge lointain. Nousverionsensuitequelespentes desgraphes de dispersionentre leHIetl'IRresiduel

3.2. MISE EN EVIDENCE DES FLUCTUATIONS 93

Fig. 3.3: Carte ISOPHOT du hamp FN1 a 100

µm

, degradee a la resolution IRAS, ave la lo alisation des quatre bandes (de 0.4 degre de large). La arte a ete tournee par rapport a son orientation originaleen as en ion droite (RA) et de linaison (DEC), pout fa iliter l'extra tion des quatre bandes.Les oordonnees des axessontenminutesd'ar (les e hesindiquentlesaxes X etY)et la barre d'e helledegris indique l'e helle debrillan e dela arte.Le ontour ennoir autour dela lettre 'F'indique la lo alisation dulamentetudie par la suite et estetabliegra e a un seuillage enbrillan e sur la arte GBT.

Fig. 3.4: Brillan e des quatre bandes du hamp FN1(voir la gure 3.3) a 60

µm

(pointilles), 100

µm

(tirets) et170

µm

(ligne ontinue).Les sour es ontete masquees avantla moyenne des bandessurleurlargeur.Lesignalestde aled'unequantitearbitraire pourdesraisonsdelisibilite. Les lettre 'F'indiquentla stru ture du lament,egalementmontreesur la gure 3.3.

3.2. MISE EN EVIDENCE DES FLUCTUATIONS 95

Fig. 3.5: Brillan e des quatre bandes du hamp FN1 ( omme elles sont indiquees sur la -gure 3.4) a 60

µm

(pointilles), 100

µm

(tirets) et 170

µm

(ligne ontinue); la valeur moyenne de haque bande a ete soustraite et des fa teurs de ouleur (de la table 3.4) ont ete ap-pliques pour ramener les tra es a la meme longueur d'onde, 100

µm

: B(100)/B(170)=0.63 et B(100)/(60)=3.03,pour le hampFN1.

Fig. 3.6: Correlationentre 100

µm

et N(HI),dans la partie suddu hamp FN1.Une pente de 0.85 est trouvee. Les symboles 'diamants' orrespondent a la orrelation, une fois que la partie orrelee au HI aete enlevee.

toute la poussiere orrelee ave le HI (a 9') a bien ete enlevee. L'eet de la soustra -tion du HI est illustree ala gure 3.7, ave la oupe residuelle apres soustra tion du HI, ainsi qu'a la gure 3.8. On voit lairement des stru tures qui restent, une fois que le HI orreleestenleve,etdontlesamplitudespeuventfaire10%delavaleurmoyenneduresidu.

Ces stru tures pourraient emaner de poussieres asso iees a des regions mole ulaires. Nousavons her he desraiesd'emission

12

COsur inqstru turesbrillantesa170

µm

ave leCSO ('Calte h Submillimeter Observatory'). Les observations sont faitespar pointage. Il faut ompter une heure d'integration en moyenne par pointage. La raie utilisee est la raiede rotationJ2

1du CO. Nousavons seulementobtenudes limites superieures d'en-viron 5 mK (en supposant une largeur de bande de 1 Km/s pour la raie

12

CO), e qui est tres faible. Par onsequent, nous ne nous attendons pas a une ontamination signi- ativedel'emissiondespoussieresasso ieesaugazmole ulairedansles artesresiduelles.

Les graphes de dispersion entre les artes residuelles sont montres a la gure 3.9. Les ouleurssont:B(60)/B(100)=0.20,B(100)/B(170)=0.49etB(60)/B(170)=0.16.Elles sonttres presdes valeursde ouleursde irrus.Anouveau,laseparationdes omposantes astrophysiquesal'aidede l'informationde ouleurest tresdure, voirimpossible.La sous-tra tiondes irrusa9'etl'absen ededete tionduCOnouslaissepenserquelesstu tures residuelles,bien orrelees d'unebandeal'autresontd'origineextragala tique.D'unautre

3.2. MISE EN EVIDENCE DES FLUCTUATIONS 97

Fig. 3.7: Brillan e d'une oupe dans le hampFN1, a60(haut), 100(milieu)et170

µm

(bas), onvoluee a la resolution GBT (9') (3 points - tiret); La arte HI-GBT est onvertie a es longueurs d'onde en utilisant les emissivite mesurees (ligne ontinue); les donnees ave le HI-GBT soustrait (point - tiret); ette oupe residuelle est zoomee a la gure 3.8 pour mieux voir les faibles amplitudes.

Fig. 3.8: Zoom sur la brillan e residuelle, apres soustra tion des donnees HI-GBT, de deux oupes a travers le lament : en haut est reproduit la oupe residuelle de la gure 3.7, et en bas, une oupe est faite, dans la dire tion perpendi ulaire; le 170

µm

est en ligne ontinue, le 100

µm

en tirets et le 60

µm

en pointilles; les valeurs moyennes ont ete retirees et les tra es de ales pour des raison de lisibilite.

3.2. MISE EN EVIDENCE DES FLUCTUATIONS 99

ouleurs predites par le modele pour les u tuations du FDIE peuvent etre fausses. Les ouleurs ne permettent don pas de dieren ier entre les irrus et les anisotropies du FDIE. Lesstru tures residuellesont apeu pres lataillede laresolution(9') etl'on pour-raitpenser qu'il s'agit de irrus aplus faiblee helle angulaire. Sur e point, ilest ru ial de garderen tetel'etudede Miville-Des henesetal.(2002b),surlesspe tresde puissan e des irrus dans les regions a faible brillan e: es spe tres de puissan e varient en k