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Nous avons etudie dans e hapitre l'emissiondiuse a 60, 100 et 170

µm

et ses ou-leurs. Nos deux referen es pour les trois ouleurs asso iees etaient elles de Boulanger (2000) et elles mesurees dans la premiere partie de la these, pour l'emissiondes irrus, moyennee sur de larges regions, et elles du modele de Laga he et al. (2003), pour les u tuations du FDIE. Nousavons enleve le HI des irrus agrandee helle, premierement a 37minutes d'ar (ave des donnee Dwingeloo et Parkes) et deuxiemement a9 minutes d'ar (ave des donnees GBT). Dans lepremier as, les ouleurs al ulees reposent entre lesdeux series de valeurs de referen e; e i montre que nous avons un melangedes deux signaux attendus dans la gamme de brillan e etudiee. Nous remarquons une faible ten-dan e de es ouleurs a etre plus pro hes des ouleurs predites pour les u tuations du FDIE (ave des dieren es plus faibles que 15%) que des ouleurs onnues de irrus (les dieren es sontde l'ordrede30% ouplus).Lesstru turesrestantes sont bien orrelees de

nouspouvonsnousattendrea equ'ilnerestequedesanisotropiesduFDIE.Unargument majeurdans e sensreposesur letravaildeMiville-Des henesetal.(2002b).Ilsanalysent lespe tredepuissan e des irrusdans desregionsde faiblebrillan e(brillan etotaleplus faibleque 3MJy/sr) aux meme longueurs d'ondeque nous, et trouvent que les anisotro-piesdu fondsontprobablementdomineespar les irruspourdes frequen es spatialesplus petitesque 0.02'

−1

,don dese helles spatialesplus grandes que

50'; etqu'au ontraire, lesanisotropiesdu fonddominentades frequen es spatialesplus grandes.De leurtravail, onpeut on lure que e qui reste des irrus en dessous de 9' est negligeable par rapport au signal du FDIE et de ses u tuations. Cependant, bien que les stru tures residuelles soienten orebien orrelees debandeabande,les ouleurs al ulees nesontpas ena ord ave les predi tions du modele de Laga he et al. (2003), et se rappro hent plutot des ouleursde irrus,pourB(100)/B(170).Cela peutinduirequeles ouleurs predites parle modele ne sont pas orre tes et que le FDIE a des ouleurs pro hes de elles des irrus! Il faut se rappeller que les u tuations du FDIE sont faites de galaxies repandues sur toutun domainede redshiftsetqueses ouleurspeuvent varierd'uneregional'autre.Un autreargumentenfaveurdesu tuationsduFDIEpour esignalresiduelestl'absen e de dete tion en CO qui pourrait tra er la poussiere asso iee au gaz mole ulaire.La ompo-santedegaz ioniseejoueelleaussi unfaibleroledanslesresidus.Les artes presentees i i (Figure3.1) donnent don un aper u de l'aspe t des u tuations du FDIE. Les ouleurs seules n'etaient pas susantes pour faire la separation de omposantes  irrus / FDIE, et il nous a fallu utiliser l'information spatiale du spe tre de puissan e des irrus pour on lure quant au signal dominant les artes residuelles, et qui est don onstitue des anisotropiesdu FDIE.

Parmi lesautresetudesde ouleuretde separation de omposantes, Matsuhara etal. (2000), ont ee tue une etude du `Lo kman Hole', en utilisant egalement un graphe de dispersion. Ils ont masque les sour es brillantes et ont onvolue les artes pour se pla er a la meme resolution. L'etude est menee entre 170 et90

µm

. Bien que le graphe de dis-persionsoitetale,unepentede orrelationpluspetitequela ouleurdes irrusesttrouvee.

Kiss etal. (2001),ont egalementetudie laseparation de omposantes entre les irrus etles u tuations du FDIE en utilisant des donnees ISOPHOT. Ils ont trouve,dans des regionsde faiblebrillan e(<B>

3-5MJy/sr), un terme poissonnien interprete omme etant du FDIE et ont trouve omme amplitude de ses u tuations : 0.11

±

0.03 MJy/sr a 90

µm

et 0.06

±

0.02 MJy/sr a 170

µm

. Ce i mene a un rapport B(90)/B(170)=1.8 environ. C'est lairement in ompatible ave la valeur moyenne que nous avons obtenu, nous. De plus, 'est tres loin de la ouleur attendue pour les irrus (

0.5) et pour les u tuationsdu FDIE(

0.7).Unevaleurde ouleurde 1.8 orrespondraitaun orpsnoir modie de temperatureegalea environ29.6 K.

Poursuivantnotreetude,laquestion seraitmaintenant de savoirsi onsera apablede separerles irrusdesu tuationsde FDIEaplusgrandelongueurd'onde(enutilisantpar exempleHers hel etPlan k). Nousserontalors loindu pi d'emission,ala foisdes irrus et du FDIE. Le modele de Laga he et al. (2003), nous permet de al uler la variation du rapport des anisotropies du FDIE sur les irrus en fon tion des longueurs d'onde. Ce rapport est reporte dans la table 3.5, apres normalisation a la valeur a 170

µm

. Pour une densite de olonne de 10

20

H/ m

2

, les sour es dete tees sont enlevees jusqu'a un ux de 1 Jy, et l'integrale du spe tre de puissan e des irrus et du FDIE est ee tuee entre une minute d'ar etun degre.Nous trouvons

σF DIE/σcirrus =

10a170

µm

pour une densite de olonne de

1020Hcm−2

. Notons que les valeurs de la table 3.5 ne prennent pas en omptela partie orrelee du FDIE, qui augmentera l'e art-typedu FDIE,

σF DIE

. Le rapport

σF DIE/σcirrus

don de roit de 60 a 170

µm

, puisque le spe tre des irrus pique autour de 140-170

µm

; le rapport augmente ensuite, de 170 a 1300

µm

. Cette augmentation ave la longueur d'onde est attendue, puisque le spe tre du irrus de roit plus vite que elui du FDIE. Les u tuations du FDIE dominent alors de plus en plus le signal astrophysique. L'avantage aux longueurs d'onde submillimetriques par rapport au 60

µm

est que l'emission des irrus est faite par les gros grains, bien tra es par les releves HI, et non par les tres petits grains dont l'abondan e etla ouleur varient d'une region a l'autre.Mais il se peut quel'augmentation du rapport des e art-types des deux omposantes ne susepas pour separer, ave les ouleurs, lesdeux omposantes, et qu'il nousfailletoujoursutiliserl'informationduspe tredepuissan e onjointementpour faire ette separation.

λ [µm]

60 100 170 350 550 850 1300

σCIB/σcirrus

3.7 1.6 1. 1.6 2.4 2.9 4.2

Tab. 3.5: Rapportdesu tuations duFDIEsurles irrus(pourN

HI = 1020cm−2

),a 60,100, 170,350, 550,850 and1380

µm

, normalise a lavaleur trouvee a 170

µm

.

Correlation des u tuations du FDIE

4.1 Introdu tion

La orrelationdes galaxiesadejaetemesuree en optiquelorsquede grands atalogues de sour es sont disponibles. En infrarouge, e n'est pas le as. Bien que le fond soit ompetement resolu a 15

µm

, le nombre de galaxies dete tees est insusant pour faire une fon tion de orrelation. Dans le domaine submillimetrique, seuls Blain et al. (2004) ont mesure ette fon tion a 850

µm

. Ce sera fait a 24

µm

ave les galaxies dete tees par SPITZER. A 170

µm

, o u moins de 5% du fond est resolu, le seul moyen d'avoir une information sur la distribution spatiale des galaxies est d'etudier les u tuations du FDIE. La orrelation des u tuations du FDIE indique la maniere dont se regroupent les sour es formant es u tuations, 'est-a-dire les galaxies infrarouges lointaines. Pour une distribution ompletement aleatoire des galaxies lointaines, on observera un spe tre de puissan e (ou une fon tion de orrelation) plat. Si, au ontraire, les galaxies sont regroupees adese hellesparti ulieres,ondevraitobserverunpi ,unepenteoutoutautre trait ara teristique dans la fon tion de orrelation ou le spe tre de puissan e (les deux etant lies). C'est e deuxieme as qui est attendu, puisque dans le adre de la formation hierar hique des stru tures, lesgalaxies se forment lelong des lamentsde matierenoire etauxnoeudsde es derniers;ellesontdon unerepartitionspatialeparti uliere.Perrotta et al.(2003) predisent le spe tre de puissan e des u tuationsdu FDIE qui est presente surlagure4.1.Knoxetal.(2001)predisentquantaeuxunpi de orrelationentre deux et inqdegres. Ce hapitreest onsa reaunetentativededete tionde la orrelationdans lesu tuations du FDIE.