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Photoionisation des atomes lourds : étude théorique dans un modèle non relativiste à potentiel central

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(1)

HAL Id: jpa-00206812

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Submitted on 1 Jan 1969

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Photoionisation des atomes lourds : étude théorique dans un modèle non relativiste à potentiel central

Françoise Combet Farnoux

To cite this version:

Françoise Combet Farnoux. Photoionisation des atomes lourds : étude théorique dans un modèle non relativiste à potentiel central. Journal de Physique, 1969, 30 (7), pp.521-530.

�10.1051/jphys:01969003007052100�. �jpa-00206812�

(2)

521.

PHOTOIONISATION

DES

ATOMES LOURDS :

ÉTUDE THÉORIQUE DANS

UN

MODÈLE

NON RELATIVISTE

A POTENTIEL CENTRAL

Par Mlle

FRANÇOISE

COMBET

FARNOUX,

Laboratoire de Chimie Physique de la Faculté des Sciences de Paris, bâtiment 350, 9I-Orsay.

(Reçu

le 7 février 1969, rivisd le 14

avril.)

Résumé. 2014 Nous avons calculé dans un modèle

monoélectronique,

non relativiste et à

potentiel

central, les sections efficaces de

photoionisation

relatives aux sous-couches 4d, 4f,

5p,

5d, 5f,

6p

pour des atomes de numéro

atomique

Z ~ 71. Cette étude montre à

quelles

sous-

couches sont

imputables

les

importantes

variations

(distinctes

des

discontinuités)

du coefficient

d’absorption

des rayons X ultra-mous, observées

expérimentalement

pour différents atomes lourds. Elle met aussi en évidence l’évolution du

comportement

de ces différentes sous-couches

lorsque

Z varie et que

l’énergie

des

photons

se

déplace

du domaine de l’ultraviolet lointain aux

rayons X mous,

expliquant pourquoi

les sections efficaces des couches les

plus

externes de l’atome

présentent

des variations

plus

accentuées que celles des sous-couches

plus

internes de

même l, bien que le

potentiel

utilisé dans les calculs soit le même pour tous les électrons.

Abstract. 2014 We have

performed

calculations of

photoionization

cross sections for subshells 4d, 4f,

5p,

5d, 5f,

6p

in

heavy

atoms

(atomic

number Z ~

71) using

a one electron and non

relativistic model, with a central

potential.

This work shows what subshells are

responsible

for

important

variations showed

by photoabsorption

measurements in the ultrasoft X ray range

(far

from

absorption edges)

for various

heavy

atoms. In addition, it

predicts

in what

manner the contribution of these various subshells is

dependent

on Z and

photon

energy

(varying

between the limits of vacuum ultraviolet and soft X ray

ranges),

and it

explains why

the variations of cross sections are more

important

for external subshells in atom than for inner shells of same l,

although

the

potential

used in the calculations is the same for all the electrons.

IE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 30, JUILLUT 1969,

Introduction. - Des études

expérimentales

r6-

centes

[1],

dues a des chercheurs de notre laboratoire

en collaboration avec un groupe de recherches du Laboratoire de

Physique

de l’Istituto

Superiore

di

Sanita

(Rome),

ont mis en evidence

d’importantes

variations du coefficient

d’absorption

des rayons X tres mous, distinctes des

discontinuités,

pour diff6rents

atomes lourds. Parallelement a ces travaux, des etudes

theoriques

bas6es sur des calculs de sections efficaces de

photoionisation

des atomes libres

[2]

nous ont

permis

de montrer, a

partir

d’un modèle non

hydrog6noide

a

un seul

électron, l’origine

de l’ existence de maximums

d’absorption

dans la contribution de certaines sous-

couches a la

photoionisation

dans le domaine de

longueurs

d’onde étudié

exp6rimentalement (20

a

130

Å).

La

juxtaposition

des maximums relatifs aux

sous-couches 5d et

4f,

a

laquelle s’ajoutent

les contri- butions moindres des sous-couches

5s, 5p, 4d, interprete

assez bien l’allure des courbes

experimentales

obtenues

pour 1’or et le

bismuth,

sans toutefois fournir un accord

quantitatif parfait.

L’extension des

expériences

et des

calculs au

platine

et au tantale

[3]

a

permis

d’aboutir

aux memes conclusions : ces variations du coefficient

d’absorption,

inattendues si on se réfère au mod6le

theorique hydrog6noide

avec écran

qui

semble conve-

nir dans le domaine des rayons X de

plus grande frequence,

sont trop

prononc6es

pour n’etre

qu’un

effet du passage de 1’atome libre a l’atome lie dans les 6chantillons

m6talliques

utilises pour les

experiences.

D’ailleurs,

des

1964,

D. L. Ederer

[4]

montrait que le spectre d’un gaz, le

xenon, pr6sentait

un

large

maximum

d’absorption

a

quelques

dizaines d’eV des discontinuites

N1yNy (vers

125

A)

et

rapprochait

ce

r6sultat inattendu d’un autre,

plus ancien,

relatif au

tellure

[5].

A

partir

de calculs effectues

par J.

W. Coo-

per

[6]

dans un modele

analogue

a celui que nous

utilisons,

Ederer

sugg6rait

de considerer ces maximums

comme

caractéristiques

de la

photoionisation

en

couche

4d;

pourtant l’accord était loin d’etre

excellent,

le calcul mettant en evidence un maximum

trop

6troit

et six fois

plus important

en

amplitude

que le maxi-

mum

experimental.

A la meme

époque,

Lukirskii et al.

[7], malgr6

le

d6saccord

quantitatif

pour le

xenon, interpr6taient

leurs resultats

experimentaux

relatifs a des mesures du

coefficient

d’absorption

du

Te, Sn, Pb, PbTe, SnTe,

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01969003007052100

(3)

dans le domaine

d’6nergie

de 50 a 500

eV,

en supposant que les

spectres

de ces atomes

pouvaient presenter

des

maximums dus a la

position

des n0153uds des fonctions d’onde mises

en jeu

dans le processus

d’absorption

par des

electrons d,

et non a la distribution

6nerg6tique

des

6tats des electrons dans le solide. Nos

calculs,

comme les

travaux r6cents de S. T. Manson

et J.

W.

Cooper [8],

,

U. Fano

et J.

W.

Cooper [9],

M. C. Guire

[10],

confir-

ment ces

hypotheses

et montrent

qu’il

faut rechercher les causes des 6carts entre la theorie et

1’experience

dans les

approximations

du modèle

theorique atomique

utilise. 11 faut noter a ce propos que la m6thode semi-

empirique

de M. C. Guire

[10] permet justement

d’obtenir une courbe

theorique

de la section efficace d’ionisation relative a la sous-couche 4d du

xenon,

tres voisine de la courbe

eXpérimentale, grace

a

1’adop-

tion de

potentiels

coulombiens differents dans les

regions

interne et externe de 1’atome. Cette m6thode

s’appa-

rente a la m6thode du d6faut

quantique

utilis6e par Seaton

[11,12] ;

elle a

cependant

une

port6e plus grande,

du fait que 1’introduction de deux

parametres ajustables

a des resultats

experimentaux (pour

rendre compte

respectivement

des effets d’6cran interne et

externe)

permet de définir avec

plus

de

precision

le

potentiel pres

du noyau.

Toutefois,

dans la mesure ou l’on a

deja

fait la preuve

qu’un

modele

atomique

relativement

simple

peut mettre en evidence 1’allure

générale

de la

variation des coefficients

d’absorption

et la

position approximative

des maximums

d’absorption

dans

1’6chelle des

fréquences,

une 6tude

syst6matique

de la

variation des sections efficaces d’ionisation relatives

aux electrons des differentes sous-couches en fonction de

1’energie

des

photons hv

et du num6ro

atomique

Z

de

1’absorbant,

peut aider a

l’interprétation

et à

l’orientation

d’expériences

futures. Dans cet

esprit,

nous avons

d6jh publi6 [13]

une note aux

Comptes

Rendus de I’ Académie des Sciences dont le

present

article

d6veloppe

et

explique

les resultats concernant

les sous-couches

4d, 4f, 5p, 5d, 5f, 6p,

des atomes

lourds

(Z > 71)

pour

lesquels

aucune 6tude

systé- matique

n’a ete effectuee

jusqu’a present.

L’ensemble

de nos travaux

qui

met en evidence 1’evolution du

comportement

de ces sous-couches

lorsque

le domaine

d’6nergie

se

d6place

de l’ultraviolet lointain aux

rayons X mous a aussi l’int6r6t de

compl6ter

une 6tude

analogue

tres

r6cente, d6velopp6e parallèlement

par S. T. Manson et

J.

W.

Cooper [8],

concernant

plus sp6cialement

les sous-couches

3p

et 3d des atomes de

num6ro

atomique

Z > 36.

£tude gdndrale

du mod6le a

potentiel

central utilise.

- En

approximation dipolaire,

la section efficace

d’absorption

d’un

photon d’6nergie

hv par un atome

neutre

(de

num6ro

atomique Z) qui

passe d’un 6tat initial decrit par la fonction

d’ onde i

a un 6tat final

decrit par la fonction

d’onde ,

s’6crit :

e :

charge

de

1’electron,

m : masse de

1’61ectron

c : vitesse de la

lumière,

Xn = rn . an : coordonn6es

d’espace

et de

spin

du

nieme

electron,

dr : element de volume construit sur 1’ensemble des coordonn6es des electrons.

La sommation

indiqu6e

dans

(1)

s’effectue sur tous

les 6tats initiaux et finaux

possibles.

Dfi

est la

composante

suivant la direction de

pola- risation j

du

photon

du vecteur

Dfil

Or :

Les vecteurs p, v, r, 6tant

respectivement

les

op6ra-

teurs moment linéaire

total,

vitesse totale et somme

des rayons vecteurs des electrons :

et

1’equation (1)

s’6crit aussi :

oc : constante de structure

fine,

ao : rayon de

Bohr,

§ : d6signe

la fonction d’onde du

systeme

constitue

d’un ion

positif et

de 1’electron

ejecte

avec 1’6ner-

gie cin6tique

s. I 6tant

1’energie

du

photon

pour

laquelle

1’electron est lib6r6 avec une

energie cin6tique nulle,

on a : hv = I + e.

Faisant

I’hypoth6se

du

champ central, §j

et

t.J;

sont

choisis sous forme de

produits antisymétrisés

de fonc-

tions

monoélectroniques,

et si on

applique

le th6or6me de

Koopmans, t.J;i et t.J;

ne different que par la fonction

monoélectronique

relative a 1’61ectron en

jeu.

Dans

1’6tat discret

initial,

celle-ci s’ecrit :

elle est normalis6e a l’unit6.

Dans 1’etat

final, l’électron en jeu

est decrit par une fonction du

continuum, cp(JE) correspondant

au poten- tiel dans

lequel

se meut 1’electron

apr6s ionisation;

elle ne differe d’une fonction discrete de meme I que par la

partie

radiale

PE, l(r);

elle doit etre normalis6e

par unite

d’énergie

suivant la relation :

8 : fonction de

Dirac. j d6signe

1’ensemble des nombres

quantiques qui

caract6risent la fonction d’onde. En

(4)

523

accord avec cette

normalisation, Pe.l(r)

se

comporte

asymptotiquement

comme e -1/4 et, pour r tendant

vers

l’infini, peut

etre

repr6sent6e

par

1’expression :

z = 1 dans le cas d’un atome neutre, car la

charge

de l’ion r6siduel

6gale

Z - N

+1

si N

d6signe

le

nombre d’électrons du

syst6me

initial.

81(e)

est le

deplacement

de

phase

da a la nature non coulombienne du

potentiel

pour les faibles valeurs de r.

Dans les

hypotheses pr6c6dentes,

les

spins-orbitales

des deux

fonctions ’-¥i et ’-¥ f appartiennent

a un meme

système

de fonctions

orthonormales;

donc l’élément de

matrice I./J; E

z

rzl./J;

dr est

6gal

au terme

provenant

des

spins-orbitales p(js)

et u.,

qui

different

dans

et

§j,

et se r6duit a

l’int6grale

relative a 1’electron

qui participe

a la transition I -->- I ±

1,

soit :

(a

un coefficient

pr6s provenant

de

1’integration

sur

les

parties angulaires).

En

supposant

donc que le processus d’ionisation concerne un electron de la sous-

couche nl

(potentiel

d’ionisation

Ini),

la section efficace d’ionisation relative a la sous-couche consideree s’écrit

sous la forme :

a., est

exprime

en

cm2,

les

energies Inl

et e 6tant en

rydbergs. Cl-1

et

Cl + 1

sont des coefficients

num6riques qui

tiennent compte de

l’int6gration

sur les coordon- n6es

angulaires

et de

spin

et de la sommation sur tous

les 6tats initiaux

possibles.

Les valeurs de ces coefficients

ont ete tabul6es par Bates

[14]

en tenant

compte

du

couplage LS,

mais si on se

place

dans le cas de 1’ionisa- tion d’une sous-couche

complete (occupee

par

N nl

elec-

trons) :

Etant

donne les relations

(6crites ci-dessus) qui

lient

les vecteurs p, v, r, d’autres

expressions peuvent

etre utilis6es pour calculer les

intégrales Rnl,l:l: 1 (E),

donc

6nl(E).

Plusieurs auteurs, dont S. Chandrasekhar

[15]

,

ont discute l’int6r6t de l’une ou 1’autre de ces

formules,

du fait que les fonctions d’onde utilisees sont des fonctions

approch6es

et que la contribution

pr6pon-

derante aux diff6rents elements de matrice

provient

de distances differentes du noyau. Pour ce

travail,

6tant donne les différentes

approximations effectu6es,

nous avons utilise les formules 6crites

ci-dessus,

à

partir

du rayon vecteur. 11 faut noter, en

effet,

que

l’utilisation de la formule

(4) qui

suppose

6gale

a 1

l’int6grale

de recouvrement des fonctions d’onde autres que celles de 1’61ectron

qui participe

a

l’ionisation, implique

bien

l’approximation

de la non-relaxation du c0153ur de l’atome

apr6s ionisation,

et entraine 1’assi- milation des

energies

- Enl des orbitales mono6lectro-

niques

de 1’atome dans 1’etat initial aux valeurs des

potentiels

d’ionisation

I.,

des différentes sous-couches.

Nous avons choisi comme fonctions radiales des 6tats discrets et comme

energies

- Enl les valeurs

propos6es

par F. Herman et S. Skillman

[16],

calcul6es dans

l’approximation

de

Hartree-Fock-Slater, qui

tient

compte

des effets

d’6change

par l’interm6diaire d’un

terme

proportionnel

a la

puissance 1/3

de la densite

electronique.

De

plus,

les calculs de F. Herman et

S. Skillman traitent les

configurations

a couches in-

compl6tes

comme celles a couches

completes ;

dans tous

les cas, la fonction d’onde totale y est

repr6sent6e

par

un seul

determinant ;

la structure en

multiplets

est

completement ignor6e

et

chaque configuration

elec-

tronique

ne tenant compte que du nombre d’61ectrons pour

chaque orbitale,

la formule

(4)

a pu etre aussi utilisée dans ce travail pour l’ionisation de sous-couches

incompletes (Nnl desi.gne toujours

le nombre d’61ec-

trons).

Pour calculer les fonctions d’onde radiales du

continuum, j’ai suppose,

comme

J.

W.

Cooper [17]

et

Hargreaves [18]

pour le

lithium, qu’apr6s ionisation,

1’electron

d’6nergie

e se meut dans le meme

champ

central que celui

auquel

il était soumis dans 1’etat initial. Autrement

dit,

dans

1’equation

differentielle

homogene (5)

satisfaite par la fonction du conti-

nuum

PE,l(r) :

V(r)

est le

potentiel

attractif de Herman et Skillman pour

l’atome.

consid6r6. Dans

chaque

cas,

Pe, z(r)

est

obtenu par

integration num6rique

de

1’equation (5)

par la m6thode de Numerov : la fonction ainsi obtenue pour

chaque

valeur de e est en realite la fonction du continuum non

normalisée,

dont la normalisation s’effectue a

partir

de

l’amplitude asymptotique;

le

proc6d6 num6rique

utilise du a B.

Stromgren

a 6t6

decrit par Bates et Seaton

[19].

Tous ces calculs :

interpolation

des valeurs du

potentiel

et des fonctions

discretes,

afin d’obtenir une meilleure

precision

aux

grandes

valeurs

de r, integration num6rique

de

1’6qua-

tion de

Schrodinger

pour les fonctions du

continuum,

normalisation de ces derni6res et enfin determination des elements de matrice des transitions

possibles,

ont

ete

programmes

en Fortran IV pour l’Univac 1107

(Orsay).

Application

du mod6le aux atomes lourds

(Z > 71).

- Lorsque

nous nous int6ressons aux atomes neutres

de num6ro

atomique

Z > 71

(après

les terres

rares),

la sous-couche

4f est complete

et les differentes confi-

gurations

de 1’etat fondamental a

partir desquelles

sont

calcul6s les fonctions d’onde et le

potentiel

de F. Her-

(5)

man et S. Skillman se

distinguent

par le

remplissage progressif

de la sous-couche

5d;

celle-ci est

complete pour Z

= 79

(or) ;

a

partir

de Z =

81,

commence

le

remplissage

de la sous-couche

6p,

achev6 pour le radon

(Z

=

86).

Pour 87 Z

91,

s’effectue le

remplissage

de la sous-couche 7s et s’amorce celui de la

6d, interrompu

d’ailleurs a Z = 91

(protactinium)

par le

remplissage progressif

de la sous-couche

5f.

C’est

pourquoi

cette 6tude et ces calculs concernent

plus sp6cialement

les

sous-couches np (n

=

5, 6),

nd

(n

=

4, 5), nf (n

=

4, 5)

et couvrent un domaine

3d’énergie

assez 6tendu

puisque

les

potentiels

d’ioni-

sation des sous-couches 4d

(Z

=

103)

et

6p (Z

=

82)

sont

respectivement 84,4 Ryd

et

0,42 Ryd (valeurs

de F. Herman et S.

Skillman).

Le

potentiel

utilise

6tant le meme pour toutes les sous-couches d’un atome

donne,

la fonction du continuum

Pgj,(r) qui intervient

dans le calcul de 1’element de matrice

Rnl,l,(E)

est la

meme

quel

que soit n.

D’apr6s 1’equation (5)

du

paragraphe precedent,

on

comprend

que le

potentiel

attractif

V(r) joue

dans le sens d’une

augmentation

du

nombre de n0153uds de la fonction du

continuum,

de

meme que le terme

d’6nergie

s; le terme de

repulsion centrifuge

intervient en sens inverse. D’ou

l’ importance,

comme le

souligne

aussi l’article recent de A. R. P. Rau et U. Fano

[20],

de la variation en fonction de

Z, l,

r

du

potentiel

effectif :

A

partir

du

potentiel

de

Thomas-Fermi,

M.

Goep- pert-Mayer [21]

mettait en evidence que

U(Z, l)

ne

pouvait presenter

de barri6re de

potentiel positive

que si 1 >

2;

par contre, a

partir

du

potentiel

de Herman

et

Skillman,

la courbe

repr6sentant U(Z, 2) pr6sente

un

puits

de

potentiel n6gatif

a l’int6rieur de

1’atome,

suivi d’une

16g6re

barriere de

potentiel positive

et d’un

autre

puits n6gatif large

a

partir

de r =

3a,,

pour certaines valeurs de Z

(par exemple

Z =

18, 29, 36,

car pour p ces elements

V(r) ( ) r 2

r a p

partir de r

o

3a . o)

Par contre, pour les atomes

qui

nous intéressent

ici, U(Z, 2)

ne

pr6sente

a l’int6rieur de 1’atome que le

puits

de

potentiel n6gatif,

alors que pour

U(Z, 3)

la

barri6re de

potentiel positive

est

toujours pr6sente (en

L’amplitude

et la

position

de la barriere de

potentiel

n’ont pas une allure de variation monotone en fonction de Z

(pour

I =

3, l’amplitude

maximale de la barriere de

potentiel

se

pr6sente

pour l’or : soit

1,13 Ryd).

On sait que pour un

potentiel

attractif

v(r) qui

tend

vers 0

plus rapidement

que le

potentiel

de Coulomb

aux

grandes

valeurs

de r,

un th6or6me

general [22]

établit que

8z(o)

=

nNz, Nz

6tant le nombre d’6tats lies de moment

angulaire

1 obtenus a

partir

du

poten-

tiel

V(r).

Le

potentiel

utilise dans cette 6tude 6tant coulombien aux

grandes

valeurs

de r,

cette relation

FiG. 1. - Variations du

potentiel

effectif

(en rydbergs)

en fonction de la distance radiale r (unite :

ao).

concernant le

deplacement

de

phase 31

pour

1’energie

0

n’est

qu’approximativement

vérifiée. Par contre, la relation 6tablie par Seaton

[11], qui

relie le

d6place-

ment de

phase

pour les faibles valeurs de E, aux valeurs

extrapolees

du defaut

quantique (s)

est

rigoureuse-

ment correcte.

al(O)

==

7p.,(O)

n’est

d’ailleurs,

selon

Seaton, qu’une generalisation

de la relation

8, (0)

=

nNz

si on consid6re

p., (0)

comme l’accroissement du nombre d’états

lies,

du au

potentiel

non coulombien pour les

petites

valeurs de r.

Quoi qu’il

en

soit,

si la relation

81(0)

=

7cN,

ne

peut

etre utilis6e pour calculer

rigou-

reusement la valeur du

deplacement

de

phase,

nous

avons v6rifi6 que, dans les cas

qui

nous int6ressent

ici,

l’onde du continuum

Po,z(r) pr6sente

autant de maxi-

mums dans la

region

interne de 1’atome que celui-ci comporte de sous-couches

(nl) occupees,

comme le

montrent les

figures 2, 3,

4.

Quand

e augmente, les n0153uds ont tendance a se

rapprocher

les uns des autres.

Avant d’6tudier

s6par6ment chaque sous-couche,

il

est int6ressant de faire

quelques

remarques

generales qui

permettront de

pr6voir

le comportement des diff6-

rents elements de matrice

Rnz,z-::t 1 (E),

en fonction de n,

l,eetz

1)

La relation

Rnz,z-::t 1 (E)

=

KZ-::t 1 (E) R,,,,, 1 (El

mon-

tre que la section efficace

depend

a la fois de la variation de

KZ-::t 1 (E),

constante de normalisation de la fonction du continuum

Pg,l-::t 1 (r )

et de la valeur du recouvrement

de la fonction de 1’etat initial avec la fonction du conti-

nuum

correspondante, Rnz, z -::t 1 (E) ;

ces deux facteurs de variation ne sont pas totalement

independants puisqu’il

existe une relation entre

Kz(E)

et

al(e) [1 1],

et

qu’un

accroissement de 7v de

Z(E) signifie

le passage de l’extérieur a l’int6rieur de

1’atome,

d’un n0153ud de la

(6)

525

FIG. 2. - Bismuth : recouvrement des fonctions

P4f(r) (-.-.)

et

Psp(r) (----),

avec la fonction du conti-

nuum

Po,d(r) (- ) .

FIG. 3. - Bismuth : recouvrement de la fonction

P5d(y) (---)

avec les fonctions du continuum

Pef(r) ( )

pour e = 0 et s = 11,5

Ryd.

FIG. 4. - Bismuth : recouvrement de la fonction

P4f(r) (---)

avec les fonctions du continuum

PS;g(r) (-) )

pour s = 0 et e = 11,5

Ryd.

La distance radiale y est

exprim6e

en unites ao et les fonctions d’onde en unites

ao 1/2.

fonction du

continuum,

donc une modification du

recouvrement.

2)

Tandis que dans

l’approximation hydrog6noide Rnl,l:!: 1 (E)

est

toujours positif,

l’utilisation dans les calculs d’un

potentiel

central mais non coulombien

met en evidence la

possibilite

de trouver l’élément de matrice

n6gatif,

dans un certain domaine

d’énergie

au-dela du

seuil,

a condition que n > I + 1. Cette eventualite se

produit

si la sous-couche

(n,

I +

1) existe,

mais n’est pas

occup6e

dans 1’6tat fondamental :

en

effet,

cette condition

implique

que les nombres de n0153uds de la fonction

Pnl(r)

et de l’onde du conti-

nuum

Po, + 1 (r)

different d’une

unite,

ce

qui peut

entrai-

ner un recouvrement

n6gatif.

Par contre,

R.1,1,1(e)

est

toujours positif

pour les sous-couches sans noeuds

(n

= I +

1) :

: dans ce cas,

la sous-couche

(n,

1 +

1)

n’existe pas. De

meme, Rnl,l -1 (E)

est

positif

dans tous les cas

(la

sous-couche

(n,

I +

1)

est

toujours occup6e quand (nl) 1’est).

3)

On peut donc

pr6voir

que pour les atomes lourds

qui comportent plusieurs

sous-couches de meme I

occupees,

le recouvrement a

plus d’importance

pour les sous-couches les

plus

externes,

cependant

que la contribution du facteur de normalisation reste la meme que pour des sous-couches

plus profondes

de meme 1.

KI(e) depend

de la variation du

potentiel V(r).

Pour

ces sous-couches externes, la condition ci-dessus

(sous-

couche

(n,

I +

1)

non

occup6e)

est presque

toujours remplie

et un

changement

de

signe

de

R,,,,, I+, (s)

pour

une valeur eo

plus

ou moins

proche

du seuil est

attendu, signifiant l’apparition

d’un minimum situe entre deux maximums pour (JnZ.

Pour des sous-couches assez

profondes, Rnl, L + 1 (E)

varie peu avec e : la

dependance

de

l’ énergie

des diffé-

rents elements de matrice est

r6gie principalement

par le facteur de

normalisation,

surtout

pres

des

seuils;

en

effet,

pour les

petites

valeurs de E, la

plus

forte

contribution a la

photoionisation provient

de distances

radiales relativement

grandes,

pour

lesquelles

le

poten-

tiel effectif

peut presenter

une barri6re

positive

dont

l’amplitude

retarde le recouvrement des deux fonctions.

Les calculs montrent que les

plus grandes

variations

de

KI(e)

se

produisent

pour les

grandes

valeurs de I

(I

=

3, 4)

dans un domaine

d’énergie

limit6 a

quelques rydbergs

au-dessus du seuil

(voir

tableau

VII).

A. SECTIONS EFFICACES RELATIVES AUX SOUS-COU-

cHES np (n

=

5, 6).

- L’ionisation des

sous-couches np

met en

jeu

les transitions

np-es

et

np-ed.

Comme nous

1’avons mis en evidence dans la

pr6c6dente

note

[13], Rnp, s (E)

d6croit

positivement depuis

une valeur maxi-

mum au seuil. Si Z

79, R5p,d(E), négatif

au

seuil,

s’annule pour c = EO’ valeur au-dela de

laquelle

1’element de matrice

pr6sente

un maximum

positif

avant de d6croitre lentement. Pour

79 5

Z

86,

bien que la sous-couche 5d soit

complète, EO

existe

toujours

mais se

rapproche

du seuil

(le potentiel V(r)

croit avec

Z).

Ceci montre que le resultat

pr6conis6

par U. Fano et

J.

W.

Cooper [9],

a savoir

Rnl,Z + 1 (E)

(7)

positif

a

partir

de la valeur de Z

qui correspond

au

remplissage

total de la sous-couche

(n, I + 1),

n’est que tres

approximatif.

Au-dela de Z =

86,

la couche

6p

est

complete

et

R5,,,(e)

n’est

plus negatif mais

croit

positivement depuis

le

seuil jusqu’a

un faible maximum

assez

plat.

Autrement

dit,

si on calcule les sections efficaces

partielles a, (5p-es)

et

0’2(5p-Ed) (6

= 61

+72),

on trouve que, pour Z

86,

62

pr6sente

deux maxi-

mums, l’un

important

au seuil ou tres

pres

du seuil

(maximum

dit « de resonance » par U. Fano et

J.

W.

Cooper), l’autre,

loin du seuil et tres

faible;

pour Z >

86,

la sous-couche

5p

6tant

plus interne,

seul subsiste le deuxieme maximum de 62, peu accuse.

Or les calculs ont montre que ce deuxi6me maximum

ne se retrouve pas pour 6

totale,

dont la variation est

decroissante

depuis

une valeur maximale au seuil ou

tres

pres

de ce

dernier,

comme

l’indique

le tableau I.

Ce detail est

int6ressant,

car il est du a un r6sultat

inhabituel en

approximation hydrog6noide,

a savoir :

I R5P. 8(0) toujours

tres voisin ou

supérieur it I R5p, , (0) [ (voir

tableau

I),

et au fait que les courbes relatives

a

R5p, s(s)

et

R5p,d(E)

ne se

coupent qu’apres

le maxi-

mum de

R5p,d(E) (voir fig. 7).

Le tableau II resume la variation en fonction de Z de

l’amplitude

du maximum de (j6p

(au seuil).

Nous ne

d6taillerons pas ces calculs

qui

donnent des resultats

analogues

a ceux relatifs a a5,, a ceci

pres

que,

lorsque

Z croit a

partir

de

86,

les couches 6d et

7p

ne se

compl6-

tant pas, 1’element de matrice

R6p, d(e)

ne devient

jamais positif au

seuil.

11 faut remarquer

l’importance

de

1’amplitude

du

maximum de (j6p pour le

radon,

a

rapprocher

de celle

du maximum de C75-,, pour le xenon

[13] (1).

B. SECTIONS EFFICACES RELATIVES AUX SOUS-COU- CHES nd

(n

=

4, 5).

- Elles mettent

en jeuleselements

de matrice

Rnd, p (E)

et

Rnd, f(E).

Les calculs nous

montrent que

R4d, p(E)

et

R5d, p(E)

d6croissent en restant

(1)

Une erreur s’6tant

ghss6e

dans la

precedente

note,

remplacer

la valeur 70 Mb de

(j5p(0)

pour le xenon

par 130 Mb.

TABLEAU I

TABLEAU I

(suite)

A, E :

Amplitude

et

position (a partir

du

seuil)

du maximum de a5P 3*

TABLEAU II

A, E :

Amplitude

et

position (a partir

du

seuil)

du maximum de 0"6p.

(8)

527

positifs depuis

une valeur maximale au

seuil, Ueff(Z, 1)

ne

pr6sentant

aucune barriere de

potentiel positive

a

l’int6rieur de 1’atome. La sous-couche

4f etant occup6e

dans 1’etat fondamental des atomes

qui

nous int6res-

sent, l’onde

Po, 3(r)

comporte au moins un noeud à l’int6rieur de

l’atome;

comme le montre la

figure 3,

le recouvrement ne

peut

croitre que

lorsque

le deuxi6me n0153ud y

participe,

c’est-a-dire

lorsque

E est devenu

supérieur

a

I’amplitude

de la barriere

presentee

par

U,,(Z, 3),

soit

0,55 Ryd

pour le bismuth

(voir fig. 1).

Bien que la sous-couche

4f soit completement remplie

a

partir

de Z =

70,

ce n’est

qu’a partir

de l’or

(Z

=

79)

que

disparait

le minimum voisin du seuil et

negatif de R41,f(e), lequel

croit

positivement jusqu’a

un maximum

positif d’amplitude

faible. Les resultats du tableau III montrent que le

premier

maximum

de ’g4, est

repouss6

au seuil des que Z atteint la va-

leur

72;

il

disparait

pour Z =

83,

valeur au-dela de

laquelle

il ne subsiste pour 0’4d

qu’une legere

croissance

depuis

le seuil

jusqu’a

un maximum

d’amplitude faible, qui

tend aussi a se

rapprocher

du

seuil lorsque

la sous-couche

5f

se

remplit (la

sous-couche 4d est

devenue interne pour

1’atome). Toutefois,

le radon

(Z

=

86) pr6sente

encore un maximum voisin du seuil du a une

légère

croissance de

R4d, p (e)

avant la d6crois-

sance habituelle.

Quant

a

R5d,(E),

I il est

n6gatif

pour E =

0,

et

pr6sente

un minimum

n6gatif

avant de s’annuler et de croitre

jusqu’a

un

16ger

maximum

positif.

Au fur et a

mesure que Z

croit,

les

positions

dans 1’6chelle des

energies

des maximums et minimums

respectifs

varient.

Pour tous les atomes

lourds,

a5d

pr6sente

alors un

premier

maximum

important (le

maximum de reso-

nance)

assez

proche

du seuil et un deuxieme maximum

d’amplitude

tres faible

(a plus

de 20

Ryd

du

seuil),

3

comme le montre le tableau IV. On remarque que le

TABLEAU III

TABLEAU III

(suite)

A l, El :

Amplitude

et

position (a partir

du

seuil)

du 1 er maximum de G4d.

A2, E2 :

Amplitude

et

position (a partir

du

seuil)

du 2e maximum de (j4d.

TABLEAU IV

A l, El :

Amplitude

et

position (a partir

du

seuil)

du 1 er maximum de a5d- A2, E2 :

Amplitude

et

position (a partir

du

seuil)

du 2e maximum de (J5d.

(9)

maximum de resonance atteint son

amplitude

maxi-

male,

151 Mb

(1

Mb = 10-18

cm2),

pour le radon

(Z

=

86)

et celle-ci d6croit

brusquement

ensuite : elle n’est

plus

que de 10 Mb pour Z = 88.

Ceci

rappelle

les resultats

[13]

concernant C41 pour 40 Z 72 : en

effet,

pour ces

elements,

nous avons

mis en evidence

pr6c6demment

1’existence d’un pre- mier maximum de resonance pour (74d, dont

l’amplitude

avait la valeur maximale pour le xenon

(Z

=

54)

et d6croissait

brusquement

a

partir

de Z = 55. Ces

variations

brusques

sont sans doute

imputables

a la

variation non monotone du

potentiel (en

fonction

de

Z) :

bien que celui-ci ne soit pas assez intense pour lier un electron

4f a

1’atome de cesium

(Z

=

55),

3 ou

un electron

5f

a l’atome de radium

(Z

=

88),

la

majeure partie

de la force d’oscillateur relative aux transitions

4d-ef ou 5d-ef a

ete transferee a celle concer- nant les transitions discr6tes

permises 4d-4f

ou

5d-5f,

les fonctions

4f et 5f devenant

moins 6tal6es.

Ces

r6sultats,

de meme que ceux de S. T. Manson

et

J.

W.

Cooper [8]

relatifs a la sous-couche 3d

(ces

auteurs

pr6voient

que 1’allure de variation de 0’3d en

fonction de Z se modifie de la meme maniere pour 79 Z

103,

avant le

remplissage

de la couche

5f,

que pour 45 Z

70,

avant le

remplissage

de la

4f )

sont tout a fait en accord avec

1’interpretation theorique

fournie par

J.

Friedel

[25]

d’une anomalie observ6e

[26]

concernant la

position

des disconti- nuit6s

M1V Mv

des m6taux lourds : celle-ci est le r6sultat de la transition d’un electron 3d vers le bas de la bande

5f,

ce

qui

se traduit

exp6rimentalement

par

un

d6calage

en

energie (par rapport

a

1’emission) 3(hv)

de la

position

des discontinuites

d’absorption M1V M,.

Ce

d6calage repr6sente

donc la diff6rence

d’6nergie

entre le haut de la bande de conduction et le bas de la bande

5f;

il devient

n6gatif

au-dela du radon

(Th, Pa, U),

montrant que la bande de conduction de ces

derniers m6taux doit avoir un fort caract6re

5f,

de

meme

qu’on

montrerait que celle des m6taux de num6ro

atomique supérieur

a 55 doit avoir un fort caract6re

4f.

Rappelons qu’en

ce

qui

concerne le xenon il nous

semble,

en faisant la

comparaison

entre la theorie et

1’experience,

que le

potentiel

utilise est certainement trop

attractif, puisqu’il

s’ensuit pour 64d un maximum

(de resonance) theorique plus pres

du seuil que le maximum

experimental,

dans un cas ou un mod6le

d’atome libre devrait etre

ad6quat.

Le maximum de resonance da au minimum

n6gatif

de

R5d, f(E)

s’affai-

blit en

amplitude lorsque

Z augmente au-dela de la valeur

86,

mais ne

disparait

pas comme le fait celui de cr4d au-delh de Z =

73,

du fait que la sous-couche

5f

est

tout juste complete

pour Z = 103.

C. SECTIONS EFFICACES RELATIVES AUX SOUS-COU- CHES

nf (n

=

4, 5).

- Comme le mettait en evidence la

pr6c6dente

note

[13],

il faudra

distinguer

le compor- tement de la sous-couche

4f de

celui de la sous-couche

5f,

cette dernière ayant un

n0153ud,

tandis que la

premiere

n’en a pas. L’onde Ed est la meme que celle

qui

inter-

vient dans 1’element de matrice

Rnp, d(E).

Sur la

figure 2,

relative au

bismuth,

on remarque que les trois noeuds de la fonction

PO,d(r)

sont situes assez

profondément

dans le c0153ur de 1’atome pour entrainer

un recouvrement

positif

avec la fonction

4f toujours positive. R5f,d(o),

comme nous 1’avons

pr6vu,

est

aussi

positif et

d6croit en le restant

lorsque

e augmente.

Avant de d6croitre

aussi, R4f, d(e) pr6sente

souvent un

tres

leger

maximum

pres

du seuil : U. Fano

etj.

W. Coo-

per

[9]

pensent

qu’il s’agit

d’une

16g6re depression

au

seuil,

due a la

repulsion centrifuge. U,,(Z, 4)

6tant

toujours positif

a l’int6rieur de

1’atome,

l’onde Eg

(du continuum)

ne

p6n6tre

pas dans le c0153ur de l’atome

et 1’element de matrice

R4f, g(E)

a une faible valeur

positive

au

seuil, puis

croit

jusqu’a

ce que le

premier

n0153ud de la fonction

Pe, g(r) participe

au recouvrement;

ensuite la décroissance est lente. Par contre,

R5f, g(e)

est

n6gatif

au

seuil,

passe par un minimum

n6gatif

assez

pres

du

seuil, puis

devient

positif

et

pr6sente,

loin du

seuil,

un

16ger

maximum

positif.

Le comportement de

R5f,,(e)

est en cela tout a fait

analogue

a celui

de

R4d, f()

pour Z inferieur a

73,

et de

R5d, f(E)

pour

les elements 6tudi6s ici. 11 entraine pour ’g5f 1’existence d’un maximum de resonance voisin du seuil

(ta-

bleau

VI)

dont

l’amplitude

va en augmentant avec Z

(ce qui

est normal

puisque

le nombre d’electrons

N5 f croit)

et d’un autre maximum tres faible et tres

plat

a

une trentaine de

rydbergs

du seuil. Par contre, a4f ne

pr6sente

pas de maximum de resonance

(c’est-a-dire

de maximum etroit du au minimum

n6gatif

de 1’ele-

ment de matrice

qui

met en

jeu

l’onde

eg),

mais un

maximum

large

traduisant le maximum

positif

de

1’element de matrice

R4f, g(E) à

10 ou 15

rydbergs

environ du seuil. On note sur le tableau V que

l’ampli-

tude de ce maximum d6croit lentement

lorsque

Z

TABLEAU V

A, E :

Amplitude

et

position (a partir

du

seuil)

du maximum de af.

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