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Le théorème de Fermat et la loi du minimum de temps en optique géométrique

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Le théorème de Fermat et la loi du minimum de temps

en optique géométrique

F. Croze, P. Chatelain

To cite this version:

(2)

LE THÉORÈME DE FERMAT

ET LA LOI DU MINIMUM DE TEMPS EN

OPTIQUE

GÉOMÉTRIQUE

Par F. CROZE et P. CHATELAIN

Les lois de la réflexion et de la réfraction de la lumière sur une

sur-face de forme

quelconque,

mais

géométriquement

régulière

et infiniment

polies

ont été ramenées par Fermât à une

proposition unique

souvent

appelée

« Loi du Minimum de

temps

». Elle s’énonce d’une

façon

particuliè-rement commode

si,

au lieu de considérer

précisément

le

temps

t que met la lumière pour aller d’un

point

A à un autre

point

A’,

en se réfléchissant

ou se réfractant au

point

1 d’une

surface,

on introduit le

trajet Vot

que,

pendant

ce

temps

t, la lumière

parcourrait

dans le

vide,

où elle se propage avec la vitesse

V,.

Ce

trajet

est la

optique

du rayon

AIA’;

il est

égal

à la somme des

produits

de chacune des

longueurs

AI et IA’ par

l’indice de réfraction absolu du milieu dans

lequel

elle se trouve.

Cela

posé,

pour

qu’une trajectoire

partant

du

point

A et aboutissant au

point

A’ soit réellement suivie par la

lumière,

il faut et il suffit que la différence entre la

longueur optique

de cette

trajectoire

et celle d’une

trajectoire

infiniment voisine

quelconque

AJA’,

soit un infiniment

petit

d’ordre

supérieur

au

premier.

A cet énoncé que nous

empruntons

presque textuellement à

Lévis-tal

(~),

on substitue en

général

celui-ci : La

longueur optique

d’un rayon

qui

va d’un

point

A à un

point

A’,

en se réfractant ou se réfléchissant sur une

surface,

est un minimum ou un maximum par

rapport

aux

longueurs

optiques

de toutes les

tra-jectoires

’AJA infiniment

. voisines

(fig.

1).

Cet énoncé n’est pas

cor-rect et Lévistal a montré que, dans certains

cas,

la

,

,

longueur optique

de la

tra-.

jectoire

AIA’ suivie par la

lumière

peut

être

plus

courte que certaines des

trajectoires

infiniment

voi-sines AJ1’ et

plus longue

que certaines autres.

Mais,

pour

Lévistal,

ce sontlà

des cas

exceptionnels, qui

ne

peuvent

se

présenter quand

la surface dirimante

(réfléchissante

ou

réfringente)

est convexe, c’est-à-dire située toute entière du même côté de l’un

quelconque

de ses

plans tangents.

Or,

loin d’être

.

(1)

LEVISTAL ; Recherches d’optique géométrique. Annales de

l’Ecole not/naZe

supé-rieure, 1867.

(3)

exceptionnels,

ces cas se

présentent

toutes les fois que le rayon AIA’

peut

être considéré comme l’axe d’un

pinceau

dont tous les rayons, issus

du

point

A,

vont,

après

réflexion ou

réfraction,

s’appuyer

sur deux droites

focales

qui

coupent

le rayon moyen IA’ en deux

points

F2’

et C’est

précisément

ce

qui

arrive en

général.

Si on

appelle

distance

dioptrique

d’un

point

A’ du rayon, réfracté ou

réfléchi,

lA’

au

point

d’incidence

I,

l’inverse 7

de sa distance

proprement

dite,

comptée

positivclnent

dans le sens de la

propagation

de la lumière sur

le rayon

considéré,

la relation exacte entre la

longueur optique

du

trajet

AIA’ et celles des

trajectoires

infiniment voisines est donnée par le théo-rème

suivant,

dont la démonstration est

l’objet

de cet article.

La

longueur

optique

du rayon lumineux

AIA’,

qui

s’est réfracté ou

réfléchi en un

point

1 d’une surface

quelconque.,

est un si la

dis-tance

dioptrique,

au

point

d’incidence,

du

point

A’

pris

sur le rayon réfracté

(ou

réfléchi)

est

plus petite

que celles des deux focales

conjuguées

du

point

A;

elle est un 1JZaxÍmîl11z si cette distance

dioptrique

est

plus grande

que celles des deux

focales ;

elle n’est ni un ni un minimllrn si

la distance

dioptrique

du

point

A’ est

comprise

entre celles de ces focales.

Si le

point

A’ 1

se

déplace

dans le sens de la

propagation

de la

lumière, d’abord,

depuis

la surface dirimante

jusqu’à

l’infini sur la

partie

réelle du rayon réfracté

(ou réfléchi), puis, depuis

l’infini

jusqu’à

la surface

1

dirimante sur la

partie

virtuelle de ce rayon, la distance

dioptrique T

du

point

A’ au

point

d’incidence décroit constamment

depuis

+ 00

à

0.,

puis

de 0 à -

00 , tandis que sa distance

proprement

dite l’ croît de 0 à

+

oc ,

puis

de - 00 à 0. Par

conséquent"

tant que le

point

A’,

s’éloignant

de la

surface dirimante n’a rencontré aucune

focale,

on se trouve dans le cas d’un

minimum ;

depuis

la

première

focale rencolltrée

jusqu’à

la

seconde,

on se

trouve dans le cas où il

n’y

a ni maximum ni

minimum ;

au delà de la

2e focale

jusqu’à

la surface

dirimante,

on se trouve dans celui du maximum. Si l’on s’astreint à

prendre

toujours

les

points

A et A’ sur les

parties

réelles des rayons et si les deux focales sont

virtuelles,

on se trouvera

tou-jours

dans le cas du minimum : c’est ce

qui

arrive

toujours

si la surface

dirimante est

plane (fig. 2)..

Si une seule des focales est

réelle,

on aura un minimum entre la surface

dirimante et cette

focale;

au delà de cette

focale,

la

longueur optique

du

trajet

suivi par la lumière n’est ni un

minimum,

ni un maximum : c’est ce

qui

se

présente

quand

un rayon AI se réfléchit sur un miroir

cylindrique

(4)

180

soiis uiic incidence même voisine de la normale, pourvu que la _1 soU

plus

grande que

la moitié du rayon de .oiii>1>ui>x du mu’oh

Fig. :2. Diovtre plan.

.

j i 1« .

3). Au

POi11L

[ A sont

conjuguées

deux

focales,

dont lune iie

peut

virtuelle el dont l’autre est réelle, tant que la clisiollce AI

l’ell1plil la

indiqllép.

Enfin. deux iocale; sont

réelles,

011 a U11 minimum eI1tre la SUL’ftH’P

.

Fig. 3. -- Miroir

cylindrique concave. ,

lii>iiiianle el la

première

foca1e: 1111

maximum,

au (Leia

aliC

la

les deux

Îocales,

011 se liouxvera dans le cas où lu

1011gl1eur

du

AÏA 11’rst 11i 1111 maximum 11L 1111 minimum.

Ce dermer cas est celui

(ill"On

rencontre

llUll1(11111

rayon ...B1 se j’(Bfléchil l

Fig. 4. - Miroir

sphérique coiica-ve.

iiii iiiiroir

sphérique

coiicave de

rayoll JI.

sgus une incidence

oblique

1,

liiî,,tiid

la

distance AI est

plus

grande

(fig.

4),

car. alors, au

’ . i. o

2 B & / i

conjuguées

deux locales réelles. ’ "

(5)

général.

on

peut

dire seulement que c’esl une

quantité

dire donL la différentielle

première

%sl nulle.

Le

théorème de Fermât ne

sigmfie

pas autre chose, ainsi que le montre. la demonsh’aLion que nous

rappelons

ici.

2. Le théorème de Fermat. - La

longueur

opliqllC (1)

de la

trajec-toirp

qui

rpl1C011trc P11 J 1a surface de

séparation

de deux milieux dont les indices absolus S011t

rcspcclivenlPnl n

a pour

expression

C’est une fonction de la

position

du

point

J sur la surface. 31ais. de

tous les chemins AJA

possibles,

seuls sont réellement suivis par la lumière

ceux dont la refraction sur la surface se fait conformément aux lois de

Descartes Soit AIA un de ces

trajets

réels :

autour

du

point

d’incidence t

du rayon AI lraçolls un cercle de centre 1 et de rayoil infiniment

petit.

La

longueur

opli([lle CP

dn

trajet

correspondant

à un

point

J,

pris

dBme

façon quelconque

à l’intérieur de ce cercle.

peut

s’obtenir. à

partir

de celle

qui correspond

au

trajet

au moyen du

développement

en série de

Taylor

pourvu toutefois que la surface ne

présente

pas de

singlilarilés

au

voisi-nage du

])Oillt

1.

Or,

si le rayon AI se réfracte suivant lA’ conformément aux lois de

Descartes,

la différentielle du

premier

ordre la

longueur

optique

sera nulle. Pour le montrer, prenons le

point

1 comme

origine

d’un-

sys-lFiiiz de coordonnées

rectangulaires,

dont le

plan ylz

coïncide avec le

plan

tangent

à la surface au

point

I~

elle

plan xly

avec le

plan

d’iiicicleiice llu

rayon ...B1. Sur l’axe

Ix,

normal à la

surface,

de même que sur les rayons,

le sens

positif

sera celui de la

propagation

de la lumière. Soient alors

A,

1", Z les coordonnées du

point

A :

X’, 1",

Z’,

celles du

point

1B’ ;

y eL z, tes

variables

indépendantes qui

fixent la

position

du

point

variable J sur la

surface

dirimante,

dont

l’équaLiol1

est --c == f

(y. z).

Nous avons à montrer

que pour le

point

1.

origine

des

coordonnées,

on a

t’mdicc 0

indiquant

s’agit

des valeurs des dériyéos considérées

potir .

(6)

182

et

qu’en

vertu du choix des axes

on a, en

posant

IA = 1 et IA --_

l’,

>

Mais,

puisque

le rayon réfracté doit rester dans le

plan

d’incidence,

on

doit

avoir,

dans la seconde de ces

équations

.

Fig. 5. ~

1

On a

alors,

en

désignant

par i

l’angle

d’Íl1cidence

et par i’

l’angle

de réfraction

Ài5Î,

.

de sorte que, si la loi de Descartes est

vérifiée,

la

première

des

équations

de condition s’écrit

Quelle que soit donc là

position

du

point

J à l’intérieur du cercle infi-niment

petit

de centre

I,

la différentielle de la

longueur

optique

du

trajet

suivi par la lumière est nulle : c’est le théorème de Fermât. Le cas où le rayon subit une réflexion se ramène à

celui-là,

en faisant il

=== 1~’

et

changeant

le sens

positif

de l’axe des x,

quand

on passe du rayon

(7)

positif,

d’un

segment

pris

sur un rayon, le sens de la

propagation

de la

lumière sur ce rayon.

Moyennant

cette convention de

signe,

la déf inition des

longueurs

optiques

et le théorème de Fermat restent

applicables,

dans les deux cas

de la réflexion et de la

réfraction,

même si les deux

points

A et A’ sont

pris

sur les

portions

virtuelles des rayons.

- 3. Les focales d’un

pinceau

infiniment étroit. -

Supposons

mainte-nant que le rayon AI soit le rayon moyen d’un

pinceau,

qui

découpe

sur

la surface dirixnante un cercle de centre 1 et de rayon infiniment

petit.

Con-sidérons,

parmi

ces rayons, ceux

qui

coupent

ce cercle suivant l’un de ses

diamètres. Si ce

pinceau-

partiel plan

a une orientation

convenable,

ses

rayons vont,

après

réfraction,

converger, au deuxième ordre

près,

en un

point

F’ du rayon réfracté IA’,

qu’il

est

possible

de déterminer.

, En

effet,

les conditions

qui,

d’après

le théorème

de

Fermât,

expriment qu’un

rayon se réfracte conformément aux lois de ~ 0

Descartes,

devront alors être

satisfaites,

non seulement pour le

point

1,

origine

des

coordonnées,

mais encore pour tous les

points

infiniment voi-sins

appartenant

au diamètre considéré.

Mais,

si on utilise le

développe-ment en

série

de

Maclaurin,

et si l’on se

rappelle

que

(

ces conditions s’écrivent

,

en

posant

.

7

Ces deux

équations

conduisent au mênxe résultat pour le

rapport

dy’

y

qui

détermine l’orientation que doit avoir le

diamètre,

lieu des

points

d’incidence,

si

c’est cette condition

qui

fixe la

position

du

point

F’,

convergent

les rayons du

pinceau plan

ainsi orienté.

Or,

si l’on

désigne

par a

l’angle

du

plan xIy, plan

d’incidence du rayon moyen

AI,

avec l’un des

plans

(8)

184

section

principale correspondante;

par

~~.

celui do la section

principale

normale il celle-ci: si l’on pose. d’autre

et si l’©n rClnarque que ,

on trouve

Si l’on suppose fixe la distance

dioptrique

-y

du

point

1 ~ .

la quantité

D - =2 -

T ° est donc Llll trinôme du second

degré

Il

toi(-a l’

jour.s

racines

réelles.

,

Considérons (Fabord le cas où le

plan

d’incidence

xly

dn rayon moyen AI coïncide avec un

plan principal

de la surface dirimante. Alors P et

rJ

sont

respectiyement

égaux

il

RI

et à

l~_, : ~~

est nul et. par suite, aussi 0". La

quantité

D,

qui

se réduit à

1

l 1 l, lcs . ut

s’aiiniil1 alors pour deux valeurs

-

et

.7-

de

/-

données

respectivement

par

(9)

annule -c., 1 orientation du

pinceau plan.

donnée reste

indéternu-III 1

née et les rayons de tous les

pinceaux plans

de rayon moyen AI viennent converger en 1111 même

point

F’ du rayon

qui

est le

foyer

conjugué

(lu

point

A.

En dehoi-s de ce cas

particulier.

la

valeur y-qui

annule p détermme

sur le rayon Aï un

point

où viennent converger les rayons du

pinceau

plan

contenus dans le

plan

d’incidence du rayon moyen AI : c’est 1, centre de la

Do

même la valeur

(lui

annuler détcL’-mine un

point

F’,

du rayon

1A ,

viennent converger les

rayons du

pinceau plan

normal au

précédent,

c’est le centre de la

locale

Le faisceau réfracté est

Il y a

toujours astigmatisme ctuai-icl

le

plan

d’incidence du rayon moyen 11C coïncide pas avec un

plan

principal

de la surface dirimante. En

effet

1(,~

trinôme 1) = 0~ -

pz 11 a alors

jamais

le même

signe

pour toutes tes valeurs de

7 , 1

et, par suite, admet

toujours

deux Si

on donne

t’ T

une valeur très

grande.

D se réduit

très

approximativement

"

1 t. t ’ ,.

S. l, t t l " 1

a la

quantité )iéy,-ilii,e

- Si. d’autre

part.

on donne

à/- ui>’

valeur

qui annule

p ou j. ce

qui

est

toujours

possible.

1) se réduit il la

quantité

0’2,

puisqu/alors

elle ne

peut

jamais

être nulle. La

position

des

points

F’i

et

F/2’ qui

correspondent

aux racines de

l’équation

D = 0.

s’obtiennent encore en cette

équation C).

4. La relation entre le caractère des routes de Fermât et les focales d’un

pinceau.

- Pour savoir ni la

longueur optique (1)0

de la route de Fermât AIA’ est

plus grande

ou

plus

petite

que celle (1) de toutes les

lia-jectoires

infiniment voisines

AJA ;

ou bien

si,

plus

grande que certaines

d’entre

elles,

elle est

plus petite,

que certaines autres, on doit 1 considérer

quel

est. pour

chaque position

du

point

J dans le cercle infiniment

petit

qui

entoure le

point

d’incidence 1, le

signe

de la différence

(1) Les formules, qui donnent alors les positions de ces courbes et leur orientation se

(10)

186

Or,

si la

quantité

n’est pas

identiquement

nulle,

le

signe

de la différence P -

1>,j

est le même que celui de cette

quantité, qui

a pour

expression

Mais le

signe

de d2 est déterminé à son tour par celui de son

dis-criminant,

qui

est la

quantité

que nous avons

déjà

rencontrée. Pour une

position

fixe du

point

A,

c’est une

1

fonction du second

degré

de la distance

dioptrique y

au

point

d’incidence

I,

du

point

A’ choisi sur le rayon

réfracté ;

cette fonction admet

toujours

des racines réelles. Si ses

racines,

qui

fixent les

positions

des centres des focales

F’1

1 et

F’2,

conjuguées

du

point

A,

sont

distinctes,

elle est

positive

toutes

les fois que

7

est .

compris

entre ces

racines,

puisque

un terme en

e

1 . .p 1 .... ..

est

négatif.

Elle est

néqative

dans tous les autres cas

qui

peuvent

se

présenter.

Or,

si pour une

position

donnée du

point

A’ le discriminant D est

positif,

le trinôme admet deux racines réelles distinctes. Le cercle infiniment

petit

tracé autour du

point

d’incidence 1 est alors divisé en

quatre

régions, séparées

par deux

diamètres,

dont les directions sont

donnees

précisément

par les valeurs de

f

qui

sont les racines de

l’équation

1 p

y

q q

d2 .p = 0. La différe11ce .p -

ibo change

alors de

signe quand

le

point

J passe d’une

région

à la

région adjacente.

La

longueur

optique

du

trajet

AIA’ suivi par la lumière sera donc

plus grande

que celle de certains des

trajets

AJA’ et

plus

petite

que celle de certains autres, toutes les fois

qu’au

point

A du rayon AI seront

conjuguées

deux focales distinctes et que la distance

dioptrique

1

du

point

A’ au

point

d’incidence sera

comprise

entre celles

T 1

et

due

ces focales.

t

1

t‘2

Dans tous les autres cas de

position

du

point

A’,

le discriminant D est

négatif ;

le trinôme d’2 CP

gardera

un

signe constant quand

le

point

J tour-neha autour du

point

d’incidence 1 : la

longueur

optique

du

trajet

AIA’ est alors’soit un

minimum,

soit un maximum par

rapport

aux

trajectoires

(11)

Elle sera un minimum

quand

d2

(Do

sera

positif

et un

maximum,

quand

il sera

négatif.

Or, tant que le trinôme d2

1)0

n’a pas de

racines,

il a

tou-jours

même

signe

que p ou, ce

qui

revient au mêlne, que T, fOllCtiol1

linéaire de la distance

dioptrique

qui

s’annule pour une

valeur

de cette

?.

variable. Mais cette valeur

r

est

toujours

comprise

entre les racines du

‘ ?

discriminant .D ou

égale

à l’une d’elles : cela est vrai

quand

D admet deux 1 1

racines

distinctes,

car pour p cette

valeur ,

de

il.

D se réduit à

2,

qui

ne

r q

peut

être que nul ou

positif ;

c’est encore vrai

quand

D a une racine double, car alors 7’ est

toujours

nul. Il résulte de là que d2 P

garde

le même

signe

tant que la distance

dioptrique 1

est

plus petite

que celles des deux focales

T

e

(ou

du

foyer)

conjuguées

du

point

A. Or.

quand

ce est -

00 , ’t est a

1"

négatif

et, par

suite,

aussi d2 Donc la

longueur

optique

du rayon AIA’ 1

sera un maximum toutes les fois que la distance

dioptrique 7

du

point

A’

au

point

d’incidence 1 sera

plus petite

que celles des deux focales

(ou

du

foyer)

conjuguées

du

point

A.

Elle sera un minimum

quand

cette distance

dioptrique

sera

plus

grande

que celle du

foyer

ou des deux

focales,

puisqu’alors

le

signe

de

d2 4J sera

négatif,

comme

quand

est

égal

à

+

00 .

Le

théorème

que nous avons en vue se trouve ainsi démontré. Ce théorème est

susceptible

d’une démonstration

géométrique plus

rapide

et

plus élégalte,

mais un peu

plus

délicate,

si l’on introduit la

considération des surfaces d’onde. Cette nouvelle démonstration est due à

M.

La11gevill.

.

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