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Par ailleurs, la suite est croissante donc ∀n≥N on a un ≥uN, et donc un≥A (on aun ≥uN ≥A)

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(1)

L1 MPI 2013/2014

S1 Math´ematiques

Corrig´e de l’examen du 13 Janvier 2014

Questions de cours.

a)Soit (un)n une suite de nombres r´eels. Rappeler la d´efinition math´ematique de lim

n+un= +∞.

∀A∈R,∃N N,∀n≥N, un≥A.

b)D´emontrer que “Toute suite croissante et non major´ee tend vers +∞”.

Soit (un)n une suite. On suppose que (un)n est croissante et non major´ee. SoitA∈R. Puisque (un)n n’est pas major´ee, il existeN N tel queuN ≥A. Par ailleurs, la suite est croissante donc

∀n≥N on a un ≥uN, et donc un≥A (on aun ≥uN ≥A). On a montr´e que pour tout A R il existait N N tel que pour tout n N on ait un A. C’est pr´ecis´ement la d´efinition de un+.

Exercice 1. Soit z0=4 +i4√ 3.

a) Mettrez0 sous forme exponentielle.

On commence par calculer le module dez0. On a

|z0|= q

(4)2+ (4

3)2=

16 + 16×3 =

64 = 8.

On cherche ensuite un argumentθdez0. En ´ecrivantz0 = 8

12 +i

3 2

, on doit avoir cos(θ) =12 et sin(θ) = 23. On en d´eduit que θ = 3 (modulo 2π). La forme exponentielle de z0 est donc z0= 8ei3 .

b) R´esoudre dans Cl’´equation z3 =z0. On exprimera les solutions sous forme exponentielle.

On cherche z=re, avec r≥0, tel quez3 =z0 soit : (re)3 = 8ei3 r3ei3α= 8ei3

r3 = 8, r≥0 3α= 3 + 2kπ, k∈Z

r = 2, r 0 α= 9 +2kπ3 , k∈Z . Pour avoir l’ensemble des solutions il suffit de prendrek∈ {0,1,2} et on trouve ainsi

S ={2ei9 ,2ei9 ,2ei14π9 }. Exercice 2. On consid`ere la fonction f : [1,1]R d´efinie par

f(x) =



 1 x

p1 +x2p 1−x2

si x6= 0,

0 si x= 0.

a) Montrer quef est continue sur [1,1].

La fonction x7→ 1x est d´efinie et continue sur R. Par ailleurs la fonction X 7→

X est d´efinie et continue sur [0,+∞[, les fonctions x 7→ 1 +x2 et x 7→ 1−x2 sont d´efinies et continues sur R, et

(2)

pour toutx∈[1,1] on a 1 +x2 0 et 1−x2 0. Par produit et compos´ee de fonctions continues, la fonctionf est continue sur [1,1]\{0}. Il reste `a ´etudier la continuit´e en 0.

Six6= 0, on a

f(x) = 1 x

p1 +x2p 1−x2

= 1

x × (1 +x2)(1−x2)

1 +x2+

1−x2 = 2x

1 +x2+

1−x2. On en d´eduit que lim

x0f(x) = 0 =f(0) et doncf est bien continue en 0.

Au final, f est continue sur [1,1].

b) Justifier que f est d´erivable sur ]1,0[]0,1[ et calculerf0(x).

On raisonne comme au a) en rempla¸cant “continue” par “d´erivable”. La seule diff´erence est que la fonction X 7→√

X n’est d´erivable que sur ]0,+[, i.e. pas en 0. Comme 1 +x2 et 1−x2 sont strictement positifs sur ]1,1[, on en d´eduit quef est d´erivable sur ]1,0[]0,1[ comme produit et compos´ee de fonctions d´erivables.

On calcule ensuitef0 :

f0(x) = 1 x2

p1 +x2p 1−x2

+ 1

x

2x 2

1 +x2 2x 2

1−x2

= 1 x2

p

1 +x2p 1−x2

+ 1

1 +x2 + 1

1−x2.

c) Montrer que f est d´erivable en 0 et que f0(0) = 1. En d´eduire quef0 est continue sur ]1,1[.

La fonctionf est d´erivable en 0 si et seulement si le taux d’accroissement f(x)−f(0)x0 admet une limite finie quand xtend vers 0. Cette limite est alors f0(0). Puisquef(0) = 0, en reprenant l’expression de f trouv´ee au a) on a, pourx6= 0,

f(x)

x = 2

1 +x2+ 1−x2

x0

−→1.

On en d´eduit quef est d´erivable en 0 et que f0(0) = 1.

Pour montrer que f0 est continue sur ]1,1[, en utilisant l’expression de f0 obtenue au b) et en raisonnant comme au a) on montre qu’elle est continue sur ]1,0[]0,1[. Il reste `a montrer qu’elle est continue en 0. A nouveau, en utilisant l’expression de f0 calcul´ee au b) on trouve que

f0(x) = 1 x2

p1 +x2p 1−x2

+ 1

1 +x2 + 1

1−x2

= 2

1 +x2+

1−x2 + 1

1 +x2 + 1

1−x2

x0

−→1 =f0(0).

On en d´eduit quef0 est aussi continue en 0 et donc sur ]1,1[.

d) D´eterminer l’ensemble des x ]1,1[ tels que f0(x) = 0. En d´eduire que f est strictement croissante.

(3)

On utilise l’expression def0 trouv´ee au b). On a, pour x∈]1,1[\{0}, f0(x) = 0

⇐⇒ − 1 x2

p1 +x2p 1−x2

+ 1

1 +x2 + 1

1−x2 = 0

⇐⇒ −√

1 +x2−√ 1−x2

×√

1 +x2×√

1−x2+x2

1−x2+x2 1 +x2 x2×√

1 +x2×√

1−x2 = 0

⇐⇒ −p

1 +x2p 1−x2

×p

1 +x2×p

1−x2+x2p

1−x2+x2p

1 +x2= 0

⇐⇒ −(1 +x2)p

1−x2+ (1−x2)p

1 +x2+x2p

1−x2+x2p

1 +x2 = 0

⇐⇒ p

1 +x2p

1−x2 = 0

⇐⇒ 1 +x2= 1−x2 car x∈]1,1[

⇐⇒ x= 0.

Or x6= 0 doncf0 ne s’annule pas sur ]1,1[.

Pour montrer quef est strictement croissante il suffit de montrer quef0 est strictement positive (on a alors f strictement croissante sur ]1,1[ et donc sur [1,1] par continuit´e en 1 et en 1).

Soit on reproduit le calcul ci-dessus avec des in´egalit´es. Une autre fa¸con est de dire que f0 est continue sur ]1,1[, ne s’annule pas et v´erifief0(0) = 1>0. Si on avaitx0tel quef0(x0)<0 alors par le th´eor`eme des valeurs interm´ediaires appliqu´e `a la f0 (on utilise ici la continuit´e de f0) cette derni`ere devrait s’annuler entrex0 et 0 ce qui n’est pas le cas. Conclusionf0(x)>0 pour tout xet doncf est strictement croissante.

e) Montrer que f est bijective de [1,1] dans son ensemble image f([1,1]) et d´eterminer ce dernier.

La fonctionf est continue d’apr`es a) et strictement monotone d’apr`es d), elle est donc bijective de [1,1] sur son ensemble image. Comme elle est strictement croissante, ce dernier est

f([−1,1]) = [f(−1), f(1)] = [− 2,

2].

f )On notef1la fonction r´eciproque def. Justifier quef1 est d´erivable en0et calculer(f1)0(0).

(On ne cherchera pas `a calculer la fonction f1.)

Pour que f−1 soit d´erivable en 0, il suffit que f soit d´erivable en f−1(0) et que f0(f−1(0)) 6= 0.

On a alors (f1)0(0) = 1

f0(f1(0)). Ici on a f(0) = 0 donc f1(0) = 0. La fonction f est bien d´erivable en ce point et on a, cf c), f0(f1(0)) = f0(0) = 1 6= 0 donc f1 est d´erivable en 0 et (f1)0(0) = 1

f0(f1(0)) = 1.

Exercice 3. On se propose de montrer que la suite (un)n∈N d´efinie par un=

Xn k=0

1 k!= 1

0! + 1

1!+· · ·+ 1 n!

converge et de calculer sa limite. On rappelle que 0! = 00 = 1.

1. Convergence de la suite (un)n. (voir aussi poly de cours, p. 38, Exemple 3.44)

a) Pour tout n∈N calculer un+1−un. En d´eduire que la suite (un)n est strictement croissante.

Pour toutn∈Non a

un+1−un=

n+1X

k=0

1 k!−

Xn k=0

1

k!= 1 (n+ 1)!.

Commeun+1−un>0 pour toutn∈N on en d´eduit que la suite u est strictement croissante.

(4)

Soit (vn)n∈N la suite d´efinie par vn=un+n×1n!.

b) Montrer que la suite(vn)n est strictement d´ecroissante.

Soit n∈N. On calcule

vn+1−vn =

un+1+ 1

(n+ 1)×(n+ 1)!

un+ 1 n×n!

= (un+1−un) + 1

(n+ 1)×(n+ 1)! 1 n×n!

= 1

(n+ 1)! + 1

(n+ 1)×(n+ 1)! 1 n×n!

= n+ 2

(n+ 1)×(n+ 1)! 1 n×n!

= n(n+ 2)(n+ 1)2 n(n+ 1)×(n+ 1)!

= 1

n(n+ 1)×(n+ 1)! < 0.

Commevn+1−vn<0 pour tout n, on en d´eduit que la suite v est strictement d´ecroissante.

c) Montrer que lim

n+vn−un= 0 et en d´eduire que la suite (un)n converge.

Pour tout n∈N on avn−un = n×1n!. On en d´eduit quevn−un 0 (par exemple on peut dire quen!≥1 donc 0≤vn−un n1).

La suite u est croissante, la suitev est d´ecroissante et v−u tend vers 0, ce sont donc des suites adjacentes. Elles convergent donc toutes les deux et vers la mˆeme limite. En particulier la suite u converge.

2. Calcul de la limite.

Etant donn´´ e n∈N, on d´efinit la fonction fn: [0,1]R par

fn(x) = ex Xn k=0

xk k!.

a) Que vautfn(0)? Exprimerfn(1) en fonction de un.

On a 00 = 1 et pour toutk≥1 on a 0k= 0. On en d´eduit quefn(0) = e0Pn

k=0 0k

k! = e0×00!0 = 1.

Par ailleurs, pour tout entier kon a 1k= 1 et doncfn(1) = e1Pn

k=01k k! = uen.

b) Justifier que fn est d´erivable et montrer que fn0(x) =ex xn!n.

Pour tout entierkla fonctionxk est d´erivable, et la fonction expontielle est d´erivable. Doncfn est d´erivable comme somme et produit de fonctions d´erivables.

(5)

Si k 1 la d´eriv´ee de xk est kxk1, et pour k = 0 la fonction x0 est constante ´egale `a 1 pour toutx donc sa d´eriv´ee est nulle. On en d´eduit que

fn0(x) = −ex× Xn k=0

xk

k! + ex× Xn k=1

kxk1 k!

= ex× Xn k=0

xk

k! + ex× Xn k=1

xk1 (k1)!

= −ex× Xn k=0

xk

k! + ex×

n1

X

j=0

xj

j! (on a pos´ej=k−1)

= ex× Xn k=0

xk k!

n1

X

k=0

xk k!

!

= −exxn n!.

c) Enoncer le th´´ eor`eme des accroissements finis.

Soient a≤bet f : [a, b]R une fonction continue sur [a, b] et d´erivable sur ]a, b[. Alors il existe c∈]a, b[ tel quef0(c) = f(b)−f(a)

b−a .

d) En appliquant le th´eor`eme des accroissements finis `a la fonction fn sur [0,1] en d´eduire que

nlim+un= e.

D’apr`es le th´eor`eme des accroissements finis, il existec∈]0,1[ tel que fn0(c) = fn(1)−fn(0)

10 ⇐⇒ −ec×cn n! = un

e 1.

Attention, dans le th´eor`eme des accroissements finis le nombre cd´epend a priori de la fonction f.

En particulier ici c d´epend de n. Cependant on a c ]0,1[ et donc

−ec×cn n!

= e−c|c|n n! 1

n!. On en d´eduit par le th´eor`eme des gendarmdes que uen 1 tend vers 0 et donc queun tend vers e.

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