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Devoir Surveillé n

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Texte intégral

(1)

Lycée français de Vienne Mathématiques - F. Gaunard http://frederic.gaunard.com

Devoir Surveillé n

3

Durée: 4 heures

Toutes les réponses doivent êtres justifiées. Tous documents et calculatrice interdits.

Exercice 1. (D’après EML 2014)

On considère la fonction ϕ définie sur R+ par

ϕ(x) =ex−xe1/x. Partie I - Étude de la fonction ϕ

(1) Sur ]0; +∞[, la fonction ϕ est de classe C3 comme combinaison de fonctions usuelles de classe C. Il faut dériver successivement trois fois la fonction ϕ, à l’aide des formules de dérivation.

On commence par se retrousser les manches. C’est parti! Soit x >0.

ϕ(x) = ex−e1/x−x×

− 1 x2

e1/x

= ex+ 1

x −1

e1/x.

ϕ′′(x) = ex+

− 1 x2

e1/x +

1 x −1

×

− 1 x2

e1/x

= ex− 1 x3e1/x ϕ′′′(x) = ex+

3 x4

e1/x +

−1 x3

×

− 1 x2

e1/x

= ex+

3x+ 1 x5

e1/x, ce qui est bien la formule attendue. Ouf!

(2) Le signe de ϕ′′′(x) ne pose aucune difficulté. Les exponentielles sont strictement positives et le quotient l’est aussi pour tout x > 0. Ainsi, ϕ′′ est strictement croissante sur ]0; +∞[. On voit que

ϕ′′(1) =e− 1 13e= 0.

On en déduit le signe de ϕ′′(x)que l’on présente dans le tableau suivant:

(2)

x ϕ′′′(x)

ϕ′′

ϕ′′(x)

0 1 +∞

+

−∞

+∞ +∞ 1

0

− 0 +

Le signe de ϕ′′(x)nous donne les variations deϕ. On constate aussi queϕ(1) =e. Le tableau est alors le suivant:

x ϕ′′(x)

ϕ

0 1 +∞

− 0 +

+∞

ee

+∞ +∞

En particulier, ϕ admet e pour minimum sur ]0; +∞[, ou encore

∀x >0, ϕ(x)≥e.

(3) Lorsquex →0+, 1/x→+∞. Il y aa priori une forme indéterminée. Mais xe1/x = e1/x

1/x −→

x→0+ +∞,

par croissance comparée. Par algèbre des limites, on en déduit quef(x)→ −∞, lorsquex→0+, et la courbe de ϕ admet une asymptote verticale en 0.

(4) On utilise une croissance comparée après avoir factorisé par le terme dominant, iciex, ϕ(x) =ex 1−xexe1/x)

.

Or, xex tend vers 0 (croissance comparée) ete1/x tend vers 1 (algèbre des limites). Donc ϕ(x) tend vers +∞ lorsquex tend vers+∞. Maintenant, on compare la croissance deϕ(x)à celle de x:

ϕ(x) x = ex

x −e1/x.

Par croissance comparée, ex/x tend vers +∞, et on sait aussi que e1/x tend vers 1. Au final, le quotient étudié tend vers +∞ et la courbe de ϕ présente, en +∞, une branche parabolique de direction verticale.

(5) On donne15< ϕ(3) <16. Pour montrer l’inégalité souhaitée, il faut (et il suffit) de montrer que ϕ(x)−ex ≥0. Posons alors ψ(x) =ϕ(x)−ex qui, comme ϕ est dérivable sur R+. On a alors,

ψ(x) =ϕ(x)−e≥0

d’après la Question (3). Donc ψ est croissante sur ]0; +∞[ et en particulier sur [3; +∞[. Son minimum sur [3; +∞[est alors atteint en x= 3. Plus précisément,

∀x≥3, ψ(x)≥ψ(3) =ϕ(3)−3e >15−3e >15−3×3>0, ce qui correspond bien à l’inégalité demandée.

(3)

(6) Pour chercher les éventuels points d’inflexion, il faut regarder où la dérivée seconde s’annule. Ici, d’après le tableau de variations de ϕ′′ et le théorème de bijection (on sait que ϕ′′ est continue - car ϕ de classeC3 - et strictement croissante), on voit qu’elle ne s’annule qu’enx= 1. La courbe de ϕ ne présente donc qu’un seul point d’inflexion, dont les coordonnées sont (1;ϕ(1)) = (1; 0).

De plus, la tangente à la courbe en ce point a pour équation T1 y =ϕ(1)(x−1) +ϕ(1) =ex−e.

(7) Si ϕ(x) ≥ e, en particulier ϕ(x) > 0 et la fonction ϕ est strictement croissante sur R+. On représente la courbe de ϕ ainsi que la droite y = ex qui sera au dessous de la courbe au moins pour x≥3.

Partie II - Étude de la suite (un)

On introduit la suite (un) définie, pourn ∈N par

u0 = 3, et un+1 =ϕ(un).

(8) u0 est naturellement bien défini et u0 = 3 ≥ 3e0, donc la propriété est initialisée. Supposons alors que, pour un certain n ≥ 0, on ait un bien défini et un ≥ 3en. En particulier un > 0 est dans l’ensemble de définition de ϕ et ainsi, un+1 = ϕ(un) existe. Mais de plus, par la Question (7)

un+1 =ϕ(un)≥eun≥e×3en = 3en+1, et la récurrence est ainsi terminée.

(9) On montre que la suite est croissante par récurrence. C’est à dire, on montre que, pour tout entier n ≥ 0, un ≤ un+1. Pour n = 0, on a u0 = 3 et u1 = ϕ(u0) = ϕ(3) ≥ 3e par la question (7). Or, 3e≥3donc u1 ≥u0. Supposons alors que un≤un+1 pour un certain n ≥0. Mais, par croissance de la fonction ϕ, on a

un+1 =ϕ(un)≤ϕ(un+1) =un+2,

ce qu’on voulait. Si la suite (un) est majorée, alors celle-ci converge vers une limite ℓ (par application du théorème de convergence monotone). Par continuité de ϕ, le passage à la limite dans la relation de récurrence, il est alors nécessaire que ℓ soit solution de ℓ = ϕ(ℓ). Mais cela

(4)

n’est pas possible, car pour tout x ≥ 3, ϕ(x) ≥ ex > x (et naturellement un ≥ 3en ≥ 3 nous donne que ℓ≥3). La suite n’est donc pas majorée, comme elle est croissante, il suit que

n→+∞lim un= +∞.

(10) Le programme permettant de calculer et affiche le rangn du premier terme de la suite vérifiant un≥105 est très classique à écrire. En voici une version

(11) On utilise la minoration de un par 3en pour obtenir 1

uk ≤ 1 3ek.

Puis un argument de comparaison pour les séries à termes positifs. En effet, (1/ek)est le terme général d’une série géométrique convergente et par comparaison (tous les termes de (un) étant strictement positifs), la série P

(1/uk)converge.

Exercice 2. (D’après ECRICOME 2017) Partie A

(1) Les tirages ayant lieu avec remise, pour tout k ∈ N, il est clair que Xk suit la (même) loi uniforme sur J1;nK. On en connait l’espérance E(Xk) = (n+ 1)/2.

(2) (a) Chaque tirage rapportant un nombre entre1etn, la somme de ntels nombres ne peut être supérieure à n dès le premier tirage, et dans le pire des cas atteint n après l’obtention de n fois la boule numéro 1. On a alorsTn(Ω) =J1;nK.

(b) Tn = 1 signifie qu’on obtient la boule numérotée n dès le premier tirage, ce qui se produit avec probabilité 1/n. Ainsi,

P(Tn = 1) = 1 n.

(c) P(Tn = n) signifie qu’on a obtenu des 1 au cours des n−1 premiers tirages, le n−ième tirage permettant nécessairement de dépasser un total de n (car, pour tout k ∈ J1;nK, n−1 +k ≥n). Chaque tirage étant indépendant des précédents, on a

P(Tn=n) =P

n−1

\

k=1

(Xk = 1)

!

=

n−1

Y

k=1

P(Xk= 1) = 1

n n−1

.

(3) On suppose dans cette question quen = 2. D’après ce qu’on a vu précédemment, on a T2(Ω) = {1; 2},P(T2 = 1) = 1/2et P(T2 = 2) = 1/2. On retrouve la loi uniforme sur J1; 2K.

(4) On prend maintenant n = 3. On a alors T3(Ω) = {1; 2; 3}. Toujours d’après les questions précédentes,

P(T3 = 1) = 1

3, et P(T3 = 3) = 1

3 2

= 1 9. On en déduit que

P(T3= 2) = 1− 1 3− 1

9 = 5 9. Il suit que

E(T3) = 1

3 + 2× 5

9 + 3× 1 9 = 16

9 , ce qui est bien le résultat attendu.

(5)

Partie B

(5) La somme de k nombres compris entre 1 et n donne un nombre entre k et nk. Ainsi, Sk(Ω) = Jk;nkK.

(6) Soitk ∈J1;n−1K fixé.

(a) Il est clair que Sk+1 =Sk+Xk+1.

(b) Comme Sk est une variable aléatoire, la famille d’évènements {(Sk = j) : j ∈ Jk;nkK} forme un système complet d’évènements. Par la formule des probabilités totales, pour tout i∈Jk+ 1;n(k+ 1)K,

P(Sk+1 =i) =

nk

X

j=k

P (Sk+1 =i|Sk =j)P(Sk =j)

=

nk

X

j=k

P (Xk+1 =i−j)P(Sk=j)

=

i−1

X

j=k

P (Xk+1 =i−j)P(Sk=j) (car P(Xk+1 =i−j) = 0 sii−j > n)

= 1 n

i−1

X

j=k

P(Sk =j) (car Xk+1֒→(J1;nK)) (7) (a) La formule du triangle de Pascal donne

j−1 k−1

+

j −1 k

= j

k

.

(b) C’est une récurrence classique suri≥2et1≤k ≤i−1mais dont la preuve nécessite d’être rigoureux. Pour i= 2 et k = 1

1

X

j=1

j−1 k−1

= 0

0

= 1 1

1

=

i−1 k

,

et la propriété est initialisée. Supposons alors que la propriété est vraie pour un certain i≥2et pour tout k entre 1et i−1. Montrons qu’elle reste vraie pouri+ 1et toutk entre 1 eti. On distingue alors deux cas:

• Si k=i:

i

X

j=k

j−1 k−1

=

i

X

j=i

j−1 i−1

=

i−1 i−1

= 1 = i

i

, et on a bien la formule attendue;

• Si 1≤k ≤i−1:

i

X

j=k

j −1 k−1

=

i−1

X

j=k

j−1 k−1

+

j−1 k−1

=

i−1 k

+

j −1 k−1

(Par HR)

= i

k

(Par le triangle de Pascal) et la récurrence est bien démontrée.

(c) Pour k = 1, la proposition Hk découle de la loi de S1 qui est la loi de X1 et donc la loi uniforme sur J1;nK. Plus précisément,

P(S1 =i) = 1 n = 1

n1

k−1 0

.

(6)

Reste donc à vérifier le caractère héréditaire de la propriété. Supposons donc Hk vraie pour un certain k. D’après la question (6)(b),

P(Sk+1 =i) = 1 n

i−1

X

j=k

P(Sk =j)

= 1 n

i−1

X

j=k

1 nk

j−1 k−1

(Par HR)

= 1

nk+1

i−1

X

j=k

j −1 k−1

= 1

nk+1

i−1 k

(Par la Question (7)(b)),

ce qui est bien Hk+1 et termine la récurrence.

(8) (a) L’évènement[Tn > k]signifie qu’on a besoin d’au moinsk+ 1tirages pour dépasser la valeur n ou, de manière équivalente, qu’après k tirages, le total des nombres obtenus est inférieur ou égal à n−1, ce qui est exactement l’évènement [Sk ≤n−1]. Ainsi,

[Sk≤n−1] = [Tn > k].

(b) Soit k ∈J0;n−1K. Il découle de la question précédente que

P(Tn> k) = P(Sk ≤n−1) =

n−1

X

i=k

P(Sk=i)

=

n−1

X

i=k

1 nk

i−1 k−1

= 1 nk

n−1 k

(Par la Question (7)(b))

et on a bien la formule attendue.

(9) La première formule est une formule classique, à savoir démontrer. Elle repose sur le fait que

P(Tn=k) =P(Tn> k−1)−P(Tn> k)

(7)

et sur un décalage d’indice. C’est un peu une "intégration par parties discrètes".

E(Tn) =

n

X

k=1

kP(Tn =k)

=

n

X

k=1

k(P(Tn > k−1)−P(Tn > k))

=

n

X

k=1

kP(Tn > k−1)−

n

X

k=1

kP(Tn > k)

=

n−1

X

k=0

(k+ 1)P(Tn> k)−

n

X

k=1

kP(Tn> k)

=

n−1

X

k=0

P(Tn> k) +

n−1

X

k=0

kP(Tn > k)−

n

X

k=1

kP(Tn> k)

=

n−1

X

k=0

P(Tn> k)−P(Tn > n)

=

n−1

X

k=0

P(Tn> k),

ce qu’on voulait (car P(Tn> n) = 0). On injecte alors le résultat de la question précédente:

E(Tn) =

n−1

X

k=0

P(Tn > k) =

n−1

X

k=0

1 nk

n−1 k

=

1 + 1 n

n−1

, par la formule du binôme.

(10) Une fois de plus, cette limite est une question classique, déjà vue en classe:

1 + 1

n n−1

= exp

(n−1) ln

1 + 1 n

= exp

n 1

n + 1 nε

1 n

−ln

1 + 1 n

= exp

1 +ε 1

n

−ln

1 + 1 n

−→ e, n →+∞. En d’autres termes,

n→+∞lim E(Tn) =e.

(11) Le programme à compléter ne présente aucune difficulté. On en présente une version commentée ci-dessous:

(8)

Exercice 3. Dans tout l’exercice, on considère la matriceA∈ M3(R) définie par A=

0 1 2

−1 2 2

−3 3 1

.

Partie A : Étude de la matrice A

(1) On commence par expliciter la matriceA−I avant de calculer ses puissances:

A−I =

0 1 2

−1 2 2

−3 3 1

−

1 0 0 0 1 0 0 0 1

=

−1 1 2

−1 1 2

−3 3 0

. Il apparaît alors que

(A−I)2 =

−6 6 0

−6 6 0 0 0 0

, et (A−I)3 = 0.

(2) Il découle de la question précédente que le polynôme (X−1)3 annule A. Les valeurs propres de A sont donc nécessairement les racines de ce polynôme qui n’en admet qu’une: 1.

(3) SiAétait diagonalisable, sa matrice dans une base de vecteurs propres serait, d’après la question précédente, l’identité, mais alors, cette dernière commutant avec la matrice de passage (et avec son inverse), finalement A serait l’identité, ce qui n’est pas le cas. Elle n’est donc pas diagonal- isable. En revanche, 0 n’étant pas valeur propre, le noyau de l’endomorphisme associé à A est réduit au vecteur nul; il est donc bijectif et A est inversible.

Partie B : Recherche d’une solution particulière On note, pour toutx∈]−1; 1[, ϕ(x) =√

1 +x.

(4) Pour toutx ∈]−1; 1[, 1 +x >0, or la fonction racine est de classe C (donc en particulier C2) sur cet intervalle. Par composition, ϕ est bien de classeC2 sur ]−1; 1[. Pour toutxs’y trouvant, on a

ϕ(x) = 1 2√

1 +x, ϕ′′(x) = −1 4(1 +x)√

1 +x. En particulier,

ϕ(0) = 1

2, et ϕ′′(0) =−1 4.

(5) D’après les formules de Taylor,ϕ étant de classe C2 au voisinage de 0, elle admet un développe- ment limité d’ordre 2 donné par

ϕ(x) = ϕ(0) +ϕ(0)x+ϕ′′(0)

2! x2+x2ε(x)

= 1 + x 2 − x2

8 +x2ε(x).

Il suffit donc de prendre α=−1/8.

(6) On considère donc la fonction polynomiale P de degré 2 défini par P(x) = 1 + x

2 − x2 8. Un développement trivial donne

(P(x)2) = 1 +x− x3 8 + x4

64.

(9)

(7) En notant alors C = A−I, la toute première question s’exprime comme C3 = 0 (il en est de même pour toutes les puissances supérieures). Ainsi,

P(C)2 =I+C− 1

8C3+ 1

64C4 =I +C =A.

En posantM =P(C), on a clairementM2 =A. Les coefficients explicites deM sont les suivants M = P(C) =I+ 1

2C− 1 8C2

=

1 0 0 0 1 0 0 0 1

+1 2

−1 1 2

−1 1 2

−3 3 0

− 1 8

−6 6 0

−6 6 0 0 0 0

= 1 4

5 −1 4

1 3 4

−6 6 4

.

Partie C - Résolution complète de l’équation

Soit f l’endomorphisme dont la matrice dans la base canonique est la matrice A.

(9) Soient u, v et w les vecteurs définis par

w = (1,0,1) =e1+e3

v = f(w)−w u = f(v)−v

. (a) On calcule

v = f(w)−w

= Cw

= (1,1,−3) u = f(v)−v

= f(f(w)−w) +f(w)−w=f2(w)−w=C2w

= (−6,−6,0) (b) Pour montrer que la famille B =

−6

−6 0

,

 1 1

−3

,

 1 0 1

forme une base de R3, il suffit de montrer que ces trois vecteurs forment une famille libre. Soient alors x, y, z ∈Rtels que xu+yv+zw = 0. Il suffit de montrer que, nécessairement, x=y=z = 0. On résout donc le système, par pivot de Gauss,

xu+yv+zw = 0 ⇐⇒

−6x+y+z = 0

−6x+y = 0

−3y+z = 0

⇐⇒

−6x+y+z = 0 z = 0

−3y+z = 0

⇐⇒ x=y=z = 0 et la famille B est bien libre et forme donc une base deR3.

(c) Pour connaître la matrice defdans la baseB, il faut exprimer les images, parf, des vecteurs deB en fonction de ces mêmes vecteurs. La définition des vecteurs donne la décomposition souhaitée

u=f(v)−v ⇐⇒ f(v) =u+v v =f(w)−w ⇐⇒ f(w) =v+w

u= (−6,−6,0) =⇒ f(u) =A·u= (−6,−6,0) =u.

(10)

Il suit alors que,

Mat(f,B) =

1 1 0 0 1 1 0 0 1

=T.

(d) Si on introduit P la matrice de passage de la base B à la base canonique, alors P = Mat(Id,B,B) est inversible et ses colonnes sont les vecteurs de la base B exprimés dans la base canonique

P =

−6 1 1

−6 1 0 0 −3 1

=Id(B,B),

(qui est bien inversible car les colonnes qui la composent forment une base de R3) on a bien T =Mat(f,B) =Id(B,B)Mat(f,B)Id(B,B) =P−1AP.

(10) SoitN ∈ M3(R).

(a) Si on suppose que N2 =T, alors NT =N2·N =N3 =N ·N2 =NT. En d’autres termes, N etT commutent. En notant

N =

a b c d e f g h i

, on a

NT =T N ⇐⇒

























a = a+d a+b = b+e b+c = c+f d = d+g d+e = e+h e+f = f +i

g = g g+h = h h+i = i

⇐⇒

















a = e d = 0 b = f g = 0 e = i g = 0 h = 0

,

ce qui donne bien

N =

a b c 0 a b 0 0 a

. (b) Il est alors facile de résoudre l’équation cherchée

N2 =T ⇐⇒

a2 = 1 2ab = 1 b2+ 2ac = 0

⇐⇒

a = ±1 b = 1/2a c = −1/8 et on a deux solutions:

N1 =

1 1/2 −1/8 0 1 1/2

0 0 1

, et N2 =

−1 −1/2 −1/8 0 −1 −1/2

0 0 −1

.

(11)

(11) On utilise le fait queT =P−1AP ce qui, étant équivalent à A=P T P−1, donne M2 =A ⇐⇒ M2 =P T P−1

⇐⇒ P−1M2P =T

⇐⇒ P−1MP2

=T

⇐⇒ P−1MP =N1 ou P−1MP =N2

⇐⇒ M =P N1P−1 ou M =P N2P−1 et on a bien exhibé les deux solutions souhaitées.

(12) Il est facile de voir que l’ensemble des solutions n’est pas un sous-espace vectoriel (de M3(R)).

Il existe une multitude de contre-arguments. Le plus simple est de mentionner que la matrice nulle n’en est pas un élément.

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